• Émeutes en Nouvelle-Calédonie : « C’était prévisible », affirme Jean-François Merle, conseiller de Rocard en 1988
    https://www.lepoint.fr/politique/nouvelle-caledonie-l-histoire-se-repete-tragiquement-et-c-etait-previsible-a

    INTERVIEW. Selon Jean-François Merle, qui a négocié l’accord de Matignon en 1988, le gouvernement est en partie responsable de la situation de tensions extrêmes dans l’archipel.
    Par Géraldine Woessner

    Conseiller historique de Michel Rocard, Jean-François Merle a été l’un des principaux acteurs du processus de paix en 1988. Depuis des mois, il alerte l’exécutif sur les tensions engendrées par le projet de loi constitutionnelle visant à modifier la composition du corps électoral. « Les violences auxquelles on assiste aujourd’hui étaient parfaitement prévisibles », confie-t-il au Point, regrettant que le gouvernement n’ait pas retenu les leçons de l’histoire. Entretien.

    Le Point : Êtes-vous surpris de la violence qui s’exprime aujourd’hui ?
    Jean-François Merle : Dans les années 1980, la violence s’exprimait surtout par des barrages sur les routes, dans l’intérieur du pays. Nouméa avait été relativement épargnée. Aujourd’hui, nous voyons des quartiers de Nouméa se soulever. Je suis évidemment atterré, triste et choqué de ce qui se passe. Mais nous étions un certain nombre à l’avoir prédit, depuis longtemps. Au cours des deux derniers mois, une série de manifestations ont été organisées par cette cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), toutes très pacifiques, qui ont attiré dans la rue des milliers de personnes. Il n’y a eu aucun incident. Mais le gouvernement a fait la sourde oreille. Un certain nombre de gens ont pu se dire que, finalement, la violence restait la seule voie de sortie… Sur ce mouvement se sont greffés des bandes de pillards et des saccages opportunistes. Gérald Darmanin [le ministre de l’Intérieur] a qualifié les gens du CCAT de « mafieux » – comme Jacques Lafleur, l’ancien chef du camp anti-indépendantiste, avait qualifié le FLNKS de « terroriste » dans les mois qui ont précédé la prise d’otages d’Ouvéa en 1988. L’histoire se répète tragiquement.

    Depuis l’accord de Nouméa, trois référendums sur l’indépendance ont eu lieu, le processus d’autodétermination est achevé. Le gouvernement n’est-il pas fondé à se montrer ferme ?
    Les deux premiers référendums ont été organisés dans des conditions que personne n’a contestées. Mais, en 2021, Sébastien Lecornu, alors ministre des Outre-Mer, a abandonné la méthode de dialogue qu’avait privilégiée Édouard Philippe, et la date du référendum a été imposée. Or, à l’automne 2021, la Nouvelle-Calédonie, qui était restée épargnée par le Covid pendant un an et demi, a été à son tour durement touchée. En l’espace de quatre semaines, elle a connu le même taux de prévalence du virus que celui qui s’était déployé dans l’Hexagone sur environ six mois. Cela a été extrêmement brutal.

    De nombreuses personnalités ont connu des décès dans leurs familles. J’avais envoyé un message au ministre pour lui conseiller de différer ce référendum le temps que les gens fassent leur deuil. Des responsables de la communauté wallisienne et futunienne nous disaient : « Quand on en est à chercher 150 euros pour payer un cercueil, on n’a pas le cœur à la politique. » Ce référendum a été maintenu, et l’abstention a été massive. Il n’a donc rien réglé.

    Le départ d’Édouard Philippe de Matignon a-t-il marqué un tournant ?
    Édouard Philippe est le dernier à avoir compris ce qui se passait en Nouvelle-Calédonie. L’accord de Nouméa, en 1998, prévoyait la rencontre annuelle d’un « comité des signataires » qui se réunissaient pour faire le point sur les avancées de l’accord. C’était une machine assez symbolique, sans doute pléthorique et assez lourde, mais c’était une machine à créer du consensus. Toutes les décisions qui ont été prises pour les deux premiers référendums l’ont été sous cette forme, par ce comité. Personne ne les a contestées. La dernière rencontre a eu lieu en octobre 2019. Il n’y en a plus jamais eu.

    Depuis, le gouvernement enchaîne les décisions unilatérales. C’était une erreur majeure, mais Emmanuel Macron voulait absolument que le troisième référendum ait lieu rapidement pour pouvoir afficher qu’il avait bouclé le dossier avant la fin de son quinquennat. Il n’y avait aucune urgence, pourtant, et Édouard Philippe avait même conseillé de ne rien tenter avant 2022 pour éviter les interférences avec l’élection présidentielle et la politique nationale. C’était une logique sage.

    Gérald Darmanin a pointé ce jeudi les liens de Bakou avec les indépendantistes du FNLKS. La veille, le réseau social chinois TikTok a été interdit sur l’archipel. Les violences sont-elles le résultat d’ingérences étrangères ?
    Quand je m’occupais de ce dossier à Matignon, en 1988, Bernard Pons, le ministre des Dom-Tom de Jacques Chirac, accusait la Nouvelle-Zélande et la Libye de Kadhafi d’attiser les troubles. La France était fâchée avec la première depuis l’affaire du Rainbow Warrior et la seconde accueillait quelques jeunes dans des camps. Ils en revenaient un peu endoctrinés, mais cela n’a jamais eu de conséquences réelles. Avant le troisième référendum, on a prétendu que la Chine attisait les tensions – alors que la Chine est un des plus gros clients de la Nouvelle-Calédonie sur le minerai de nickel et que les non-indépendantistes reprochent régulièrement au gouvernement à majorité indépendantiste de ne pas accorder assez d’autorisations d’exportation du minerai vers la Chine.

    Certains indépendantistes n’ont vraiment pas été très regardants d’aller chercher des soutiens du côté de l’Azerbaïdjan… Mais cela fait partie des ingérences opportunistes habituelles. L’Azerbaïdjan a un litige avec la France sur la question arménienne et vient la chatouiller sur un territoire d’outre-mer. Mais l’Azerbaïdjan ne vient pas manipuler les jeunes dans les quartiers de Nouméa. Cette explication est assez grotesque.

    Pour vous, le gouvernement aurait-il pu éviter cette crise ?
    Pour la première fois depuis quarante ans, les équilibres fondamentaux qui régissent la vie publique en Nouvelle-Calédonie depuis les accords de Matignon et de Nouméa ont été modifiés, sans qu’il y ait d’accord entre les parties. Tout le monde convient qu’il était nécessaire de revoir la question du corps électoral, qui n’a plus évolué depuis 1998. Mais, quand vous modifiez les termes d’un accord de manière unilatérale, c’est plus un accord, c’est de la rupture de contrat.

    Vous avez négocié ces fameux accords de Matignon en 1988… Et on a le sentiment que, 40 ans plus tard, rien n’a bougé.
    Un certain nombre de gens n’ont rien appris de l’histoire. Depuis quarante ans, la stabilité en Nouvelle-Calédonie repose sur le dialogue, le consensus et l’impartialité de l’État. Le dialogue a été mis à mal puisque l’instance qui organisait ce dialogue, le comité des signataires, n’a plus été réunie depuis 2019. Le consensus a été mis à mal parce qu’on prend des décisions unilatérales pour modifier les règles constitutionnelles, sans l’accord de toutes les parties. Et puis l’impartialité de l’État est mise à mal car il penche aujourd’hui de manière assez flagrante du côté des indépendantistes. Je le répète : si le référendum de 2021 avait eu lieu dans les mêmes conditions que les deux précédents, quel que soit le résultat, il aurait été accepté. Et la réforme du corps électoral aurait pu avoir lieu.

    Mais comment voulez-vous bâtir un consensus sur la défiance et la rupture du dialogue ? Tout le monde est d’accord pour permettre aux quelque 12 000 personnes nées en Nouvelle-Calédonie après 1998 de voter aux élections provinciales. Et le FLNKS a dit qu’il était prêt à examiner la situation de ceux qui sont installés depuis longtemps sur l’île. Mais ils souhaitaient que cette discussion ait lieu dans le cadre d’un accord global. Tous ne sont d’ailleurs pas kanaks ou européens. 35 % de la population se définit comme d’une autre origine : il y a beaucoup de Wallisiens et de Futuniens, des gens d’ascendance vietnamienne, polynésienne… Et d’autres qui se définissent comme des Calédoniens parce que le métissage a beaucoup marché depuis quarante ans. Je suis absolument convaincu que, s’il y avait eu la volonté de trouver un accord global, le problème du corps électoral pour les élections provinciales aurait pu être résolu.

    Voyez-vous une sortie de crise aujourd’hui ?
    Gérald Darmanin a répété ad nauseam pendant le débat parlementaire que c’était une exigence démocratique. Il n’a pas compris que cet argument ne pourra être légitimement invoqué que lorsque la page de l’ère coloniale aura été définitivement tournée. Elle ne l’est pas, car ce troisième référendum a produit un résultat juridique mais pas politique. 90 % de la communauté kanake s’est abstenue, et 60 % de la population générale. Il faut aussi se rappeler que la colonisation est quand même la négation absolue des valeurs démocratiques.

    Une sortie de crise n’est envisageable que si on reprend les discussions, sans tabou et sans ultimatum ou calendrier ! En décrétant que, si aucun accord n’était trouvé d’ici à la fin juin, il réunirait le Congrès pour imposer la réforme, Emmanuel Macron a commis une nouvelle erreur. Personne n’accepte de négocier avec un pistolet sur la tempe ! Cette gestion du temps est une négation de la culture kanake et océanienne. Ça ne marche jamais.

    Est-ce ce que vous avez appris des accords de Matignon ?
    Michel Rocard m’a appris qu’on ne pouvait régler un problème de cette complexité, de cette nature, qu’en essayant de se mettre dans le raisonnement de chacun des protagonistes pour avoir, peut-être, une chance d’essayer de trouver des points de convergence. Tous les partis politiques (calédoniens, indépendantistes, non indépendantistes, wallisiens, etc.) ont signé ensemble une déclaration invitant au retour au calme et à la raison. C’est encourageant. Il est évidemment important de rétablir l’ordre, la circulation, de protéger les personnes et les biens. Cependant, si on ne met pas un peu de souplesse pour revenir dans la discussion, on ne résoudra rien…

  • Ecole : des classes continuent-elles d’être fermées sur la base d’effectifs excluant les élèves handicapés ? [Oui]
    https://www.liberation.fr/checknews/ecole-des-classes-continuent-elles-detre-fermees-sur-la-base-deffectifs-e

    Récemment, ce sujet a été au cœur d’une lutte contre la fermeture d’une classe dans une #école des Sables-d’Olonne, en Vendée. Au point que les parents ont lancé un recours en justice afin d’obtenir en urgence la suspension de la décision de fermeture. Ce mardi 7 mai, le juge des référés du tribunal administratif de Nantes a fait droit à leur demande. Dans la décision transmise à CheckNews, le juge constate que la suppression d’une classe « aboutirait à une modification substantielle des conditions d’enseignement, alors que douze élèves de l’école [les élèves de l’#Ulis, ndlr] ont des besoins éducatifs spécifiques et qu’une attention particulière doit être portée à leur #inclusion au sein des classes ». En outre, le juge des référés émet « un doute sérieux sur la légalité de la décision attaquée dès lors qu’il n’est pas contesté par la rectrice de l’académie de Nantes que les élèves scolarisés au sein du dispositif Ulis n’ont pas été pris en compte pour la détermination des effectifs globaux de l’école ».

    Dans un courrier envoyé en mars aux représentants de parents d’élèves, que CheckNews a pu consulter, la Direction des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) de Vendée leur avait indiqué que les élèves orientés en Ulis « ne sont pas comptabilisés dans la masse globale de l’école », « leur #handicap ne permettant pas d’envisager une scolarisation individuelle continue dans une classe ordinaire ». Interrogé, le cabinet de la rectrice de l’académie de Nantes continue pourtant de soutenir qu’« aucune décision de fermeture de classe n’a été décidée sans la prise en compte des effectifs des élèves scolarisés en Ulis ».

    Lors d’un débat au Sénat sur la fermeture des classes et la mise en place de la carte scolaire dans les départements, organisé le 9 avril, la sénatrice de la Vendée Annick Billon s’est appuyée sur cet exemple pour alerter l’actuelle ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet, quant à « cette application de la loi à géométrie variable en fonction des départements ». Et d’interpeller la ministre : « Que comptez-vous faire pour remédier à ce système de comptage illégal et faire enfin appliquer la loi que nous avons votée ici même en 2019 ? » En réponse, Nicole Belloubet a rappelé la règle inscrite dans le code de l’éducation : « Les élèves Ulis doivent être comptabilisés dans les effectifs des classes. [….] Mais je vous rejoins sur le fait que, dans certaines académies, il arrive qu’elle ne soit pas appliquée de manière conforme à la loi. » Tout en soulignant que « ces problèmes de comptabilisation ne subsistent que pour quelques cas résiduels », Nicole Belloubet s’est engagée « à attirer l’attention des services académiques et départementaux sur la nécessité d’une comptabilisation correcte ».

    Cette obligation de comptabilisation figure à l’article L. 351-1 du code de l’éducation. Initialement, la circulaire de 2015 instaurant le dispositif des Ulis prévoyait que « l’effectif des Ulis école [soit] comptabilisé séparément des autres élèves de l’école pour les opérations de la carte scolaire ». Mais dès la rentrée 2018, l’ancien ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer (en poste de 2017 à 2022) s’était fendu d’une circulaire pour demander que ces élèves soient comptabilisés dans les effectifs globaux, conformément à la logique d’inclusion inhérente à ce dispositif. Par la suite, lors des débats sur le projet de loi « pour une école de la confiance », Blanquer avait lui-même admis recevoir « des échos du terrain selon lesquels ce ne serait pas le cas », et disait comprendre la volonté des sénateurs « de rendre plus solennelle cette disposition ». Finalement, un amendement avait été voté en vue d’inclure cette règle dans le projet de loi. A l’origine de l’amendement, la sénatrice LR Christine Bonfanti-Dossat notait qu’il paraissait « inadéquat de développer l’école inclusive sans comptabiliser ces élèves dans les effectifs de leur classe ».

  • Nakba commemorated in shadow of Gaza war
    By Baker Zoubi and Ghousoon Bisharat May 14, 2024
    https://www.972mag.com/nakba-march-of-return-gaza

    Protesters wave Palestinian flags during the 27th annual March of Return in the depopulated villages of Hawsha and Al-Kasair, northern Israel, May 14, 2024. (Ahmad Al-Bazz)

    In the shadow of what many Palestinians are describing as a second Nakba in Gaza, around 15,000 Palestinian citizens of Israel participated in the 27th annual March of Return on Tuesday. After gathering in the northern city of Shefa-Amr, participants marched to the site of Hawsha and Al-Kasair, Palestinian villages that were forcibly depopulated during the Nakba of 1948 and subsequently destroyed.

    Although Nakba Day is officially marked on May 15, the March of Return is held every year on Israel’s Independence Day, under the slogan “Their independence is our Nakba.” In recent years, the march has become the central mobilizing event for Palestinian citizens of Israel, uniting all groups and political forces. It is organized by the Committee for the Defense of the Rights of the Internally Displaced Persons in Israel, which selects one of the more than 600 Palestinian localities uprooted by Zionist or Israeli militias in 1947-49 as the march’s destination.

    The number of Palestinians who were expelled or forced to flee from their homes in those years and prevented from returning was around 750,000; the number displaced in Gaza since October 7 exceeds 1.9 million. (...)

  • ’Most Thorough Legal Analysis’ Yet Concludes Israel Committing Genocide in Gaza | naked capitalism
    https://www.nakedcapitalism.com/2024/05/most-thorough-legal-analysis-yet-concludes-israel-committing-genoci

    The University Network for Human Rights on Wednesday released and sent to United Nations offices a 105-page report that it called “the most thorough legal analysis” yet to find “Israel is committing genocide” against Palestinians in the Gaza Strip.

    The network partnered with the International Human Rights Clinic at Boston University School of Law, the International Human Rights Clinic at Cornell Law School, the Center for Human Rights at the University of Pretoria, and the Lowenstein Human Rights Project at Yale Law School for the analysis, which draws from “a diverse range of credible sources” and the territory’s history.

    “After reviewing the facts established by independent human rights monitors, journalists, and United Nations agencies, we conclude that Israel’s actions in and regarding Gaza since October 7, 2023, violate the Genocide Convention,” the report states. “Israel has committed genocidal acts of killing, causing serious harm to, and inflicting conditions of life calculated to bring about the physical destruction of Palestinians in Gaza, a protected group that forms a substantial part of the Palestinian people.”

    As of May 1, Israel’s assault had killed “more than 5% of Gaza’s population, with over 2% of Gaza’s children killed or injured,” the analysis notes. In recent days, Israeli forces have ramped up their attack on Rafah—where over a million people from other parts of the besieged enclave sought refuge—and the total death toll has risen to 35,233, according to Gaza health officials, with another 79,141 Palestinians injured.

    “Israel’s military operation has destroyed up to 70% of homes in Gaza, and has decimated civilian infrastructure, including hospitals, schools, universities, U.N. facilities, and cultural and religious heritage sites,” the document says, noting the “staggering” number of forced displacements. “Civilians in Gaza face catastrophic levels of hunger and deprivation due to Israel’s restriction on, and failure to ensure adequate access to, basic essentials of life, including food, water, medicine, and fuel.”

    “Israel’s genocidal acts in Gaza have been motivated by the requisite genocidal intent, as evidenced in this report by the statements of Israeli leaders, the character of the state and its military forces’ conduct against and relating to Palestinians in Gaza, and the direct nexus between them,” the publication continues, pointing to comments from “officials at all levels of Israeli government, up to and including” Prime Minister Benjamin Netanyahu.

    Israel has faced mounting allegations of genocide since launching its retaliation for the Hamas-led October 7 attack—including an ongoing South Africa-led case at the International Court of Justice (ICJ), which found in January that the country is “plausibly” committing genocide.

  • Ilan Papé retenu et interrogé à l’aéroport de Détroit, son téléphone copié : « êtes-vous un supporter du Hamas, qui sont vos amis arabes et musulmans en Amérique, depuis quand les connaissez-vous, etc »
    https://www.facebook.com/ilan.pappe

    Did you know that 70 years old professors of history are threatening America’ national security?

    I arrived on Monday at Detroit airport and was taken for a two hours investigation by the FBI, and my phone was taken as well.

    The two men team were not abusive or rude, I should say, but their questions were really out of the world!

    am I a Hamas supporter? do I regard the Israeli actions in Gaza a genocide? what is the solution to the “conflict” (seriously this what they asked!)

    who are my Arab and Muslim friends in America...how long do I know them, what kind of relationship I have with them.

    Is some cases I sent them to my books, and is some cases I answered laconically yes or no...(I was quite exhausted after an 8 hours flight, but this is part of the idea).

    They had long phone conversation with someone, the Israelis?, and after copying everything on my phone allowed me to enter.

    I know many of you have fared far worse experience, but after France and Germany denied entry to the Rector of Glasgow university for being a Palestinian... God know what will happen next.

    The good news is - actions like this by the USA or European countries taken under pressure from the pro-Israeli lobby or Israel itself smell of sheer panic and desperation in reaction to Israel’s becoming very soon a pariah state with all the implications of such a status.

  • Naomi Klein : « Nous avons besoin d’un exode du sionisme » - UJFP Analyses, opinions & débats
    https://ujfp.org/naomi-klein-nous-avons-besoin-dun-exode-du-sionisme

    C’est un peu ancien déjà mais je viens de me rendre compte que ce texte important de Naomi Klein n’était pas présent sur Seen This.

    En cette Pâque, nous n’avons pas besoin ni ne voulons de la fausse idole du sionisme. Nous voulons nous libérer du projet qui commet un génocide en notre nom.

    J’ai pensé à Moïse et à sa colère lorsqu’il descendit de la montagne pour trouver les Israélites adorant un veau d’or.

    L’écoféministe en moi a toujours été inquiète face à cette histoire : quel genre de Dieu est jaloux des animaux ? Quel genre de Dieu veut s’approprier tout le caractère sacré de la Terre ?

    « Pas comme les autres Pâques » : des centaines de manifestants juifs arrêtés après le Seder de protestation à New York

    Mais il existe une manière moins littérale de comprendre cette histoire. Il s’agit de fausses idoles. De la tendance humaine à vénérer ce qui est profane et brillant, à regarder vers le petit et le matériel plutôt que vers le grand et le transcendant.

    Ce que je veux vous dire ce soir, lors de ce Seder révolutionnaire et historique dans les rues, c’est qu’un trop grand nombre de notre peuple adore une fois de plus une fausse idole. Ils en sont ravis. Ivre de ça. Profané par cela.

    Cette fausse idole s’appelle le sionisme.

    Le sionisme est une fausse idole qui a pris l’idée de la terre promise et l’a transformée en acte de vente pour un ethno-État militariste.

    C’est une fausse idole qui prend nos histoires bibliques les plus profondes de justice et d’émancipation de l’esclavage – l’histoire de la Pâque elle-même – et les transforme en armes brutales de vol de terres coloniales, en feuilles de route pour le nettoyage ethnique et le génocide.

    C’est une fausse idole qui a pris l’idée transcendante de la terre promise – une métaphore de la libération humaine qui a traversé de multiples confessions aux quatre coins du monde – et a osé en faire un acte de vente pour un ethno-État militariste.

    La version de libération du sionisme politique est elle-même profane. Dès le début, cela a nécessité l’expulsion massive des Palestiniens de leurs foyers et de leurs terres ancestrales dans la Nakba.

    Depuis le début, elle est en guerre contre les rêves de libération. Lors d’un Seder, il convient de rappeler que cela inclut les rêves de libération et d’autodétermination du peuple égyptien. Cette fausse idole du sionisme assimile la sécurité israélienne à la dictature égyptienne et aux États clients.

    Dès le début, cela a produit une vilaine forme de liberté qui considérait les enfants palestiniens non pas comme des êtres humains mais comme des menaces démographiques – tout comme le pharaon du Livre de l’Exode craignait la population croissante des Israélites et ordonnait donc la mort de leurs fils.

    Le sionisme nous a amenés à notre moment actuel de cataclysme et il est temps que nous le disions clairement : il nous a toujours conduit là.

    C’est une fausse idole qui a conduit beaucoup trop de nos concitoyens sur une voie profondément immorale et qui les amène désormais à justifier la destruction des commandements fondamentaux : tu ne tueras pas. Tu ne voleras. Tu ne convoiteras pas.

    Nous, dans ces rues depuis des mois et des mois, sommes l’exode. L’exode du sionisme

    C’est une fausse idole qui assimile la liberté juive aux bombes à fragmentation qui tuent et mutilent les enfants palestiniens.

    Le sionisme est une fausse idole qui a trahi toutes les valeurs juives, y compris la valeur que nous accordons au questionnement – ​​une pratique ancrée dans le Seder avec ses quatre questions posées par le plus jeune enfant.

    Y compris l’amour que nous portons en tant que peuple aux textes et à l’éducation.

    Aujourd’hui, cette fausse idole justifie le bombardement de toutes les universités de Gaza ; la destruction d’innombrables écoles, d’archives, d’imprimeries ; le meurtre de centaines d’universitaires, de journalistes, de poètes – c’est ce que les Palestiniens appellent le scolasticide, la destruction des moyens d’éducation.

    Pendant ce temps, dans cette ville, les universités font appel à la police de New York et se barricadent contre la grave menace que représentent leurs propres étudiants qui osent leur poser des questions fondamentales, telles que : comment pouvez-vous prétendre croire en quoi que ce soit, et encore moins en nous, pendant que vous permettez, investissez et collaborez avec ce génocide ?

    La fausse idole du sionisme a pu se développer sans contrôle pendant bien trop longtemps.

    Alors ce soir on dit : ça s’arrête là.

    Notre judaïsme ne peut pas être contenu par un ethno-État, car notre judaïsme est internationaliste par nature.

    Notre judaïsme ne peut pas être protégé par l’armée déchaînée de cet État, car tout ce que fait l’armée, c’est semer le chagrin et récolter la haine – y compris contre nous en tant que Juifs.

    Notre judaïsme n’est pas menacé par des personnes qui élèvent la voix en solidarité avec la Palestine, sans distinction de race, d’origine ethnique, de capacité physique, d’identité de genre et de génération.

    Notre judaïsme est l’une de ces voix et sait que dans ce chœur résident à la fois notre sécurité et notre libération collective.

    Notre judaïsme est le judaïsme du Seder de Pâque : le rassemblement en cérémonie pour partager de la nourriture et du vin avec des êtres chers et des étrangers, le rituel qui est intrinsèquement portable, suffisamment léger pour être porté sur notre dos, n’ayant besoin que les uns des autres : non des murs, pas de temple, pas de rabbin, un rôle pour chacun, même – surtout – pour le plus petit des enfants. Le Seder est une technologie de la diaspora s’il en est, conçue pour le deuil collectif, la contemplation, le questionnement, la mémoire et la renaissance de l’esprit révolutionnaire.

    Alors regardez autour de vous. Voilà notre judaïsme. Alors que les eaux montent et que les forêts brûlent et que rien n’est sûr, nous prions sur l’autel de la solidarité et de l’entraide, quel qu’en soit le prix.

    Nous n’avons pas besoin ni ne voulons de la fausse idole du sionisme. Nous voulons nous libérer du projet qui commet un génocide en notre nom. Se libérer d’une idéologie qui n’a pas d’autre plan de paix que celui de s’occuper des pétro-États théocratiques meurtriers d’à côté, tout en vendant au monde les technologies des assassinats robotisés.

    Nous cherchons à libérer le judaïsme d’un ethno-État qui veut que les Juifs aient perpétuellement peur, qui veut que nos enfants aient peur, qui veut nous faire croire que le monde est contre nous afin que nous courions vers sa forteresse et sous son dôme de fer, ou à au moins maintenir les armes et les dons à flot.

    C’est la fausse idole.

    Et ce n’est pas seulement Netanyahu, c’est le monde qu’il a créé et qui l’a fait – c’est le sionisme.

    Que sommes-nous ? Nous, dans ces rues depuis des mois et des mois, sommes l’exode. L’exode du sionisme.

    Et aux Chuck Schumers1 de ce monde, nous ne disons pas : « Laissez partir notre peuple ».

    Nous disons : « Nous sommes déjà partis. Et vos enfants ? Ils sont avec nous maintenant. »

  • 5 soldats tués par erreur et 7 autres blessés dans le nord de Gaza - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/5-soldats-tues-par-erreur-et-7-autres-blesses-dans-le-nord-de-gaza

    Ce doit être lié à la psyché israélienne : il n’est pas admissible que les soldats israéliens meurent (en nombre) sous les coups des combattants du Hamas. En pareil cas, ce sont toujours ouo presque des « tirs amis »...

    Cinq soldats israéliens ont été tués hier et sept autres blessés, dont trois grièvement, après une erreur d’identification à Jabaliya, dans le nord de Gaza, a annoncé l’armée.

    (...)

    Selon une première enquête de Tsahal, un char opérant aux côtés des parachutistes dans le camp de Jabaliya a tiré deux obus sur un bâtiment où ils étaient rassemblés vers 19 heures.

  • Éducation : le nouveau concours de recrutement des enseignants vire à la catastrophe - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/societe/education-nationale/education-le-nouveau-concours-de-recrutement-des-enseignants-vire-a-la-cata

    Bien loin du « choc d’attractivité » vanté par Gabriel Attal, les premiers résultats des concours de recrutement des professeurs sont catastrophiques. Ils annoncent, pour la rentrée, un manque d’enseignants au moins égal, si ce n’est supérieur, à celui des dernières années.

    Mais pour Romain Vignest, président de l’Association des professeurs de lettres, ce qui est « catastrophique », c’est que la plupart des futurs profs ne savent pas conjuguer un verbe au subjonctif.

    [Ce que je fustige], c’est la volonté de recruter des gens qui soient plus dociles que les professeurs qu’on a recrutés jusqu’à présent

    Merci à France Infox de nous rappeler, par la voix des des professeurs de lettres, les priorités du gouvernement.
    Hé oui, pour ce « recrutement », on a sûrement les priorités qu’on mérite ...

    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/manque-de-candidats-dans-l-education-nationale-ils-ont-la-volonte-de-re

  • Des extrémistes ont attaqué un camion commercial en Cisjordanie, le prenant pour un convoi humanitaire à destination de Gaza – Haaretz - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/liveblog_entry/des-extremistes-ont-attaque-un-camion-commercial-en-cisjordanie-le

    Mais si, tout va bien...

    Haaretz a rapporté que les extrémistes israéliens qui ont attaqué un camion plus tôt ce mercredi l’avait pris pour un camion d’aide humanitaire à destination de Gaza, alors qu’il s’agissait d’un camion commercial régulier circulant en Cisjordanie.

    Les individus ont allumé un feu sur la route au carrefour de Givat Asaf, obligeant le camion à s’arrêter, ont déversé le contenu du camion sur la route et ont agressé le chauffeur palestinien.

    Sur une vidéo, le conducteur est vu allongé sur la rue, ensanglanté.

  • Joe Biden has done more than arm Israel. He’s complicit in Gaza’s devastating famine | The Independent
    https://www.independent.co.uk/news/world/americas/us-politics/gaza-famine-biden-israel-hamas-b2542961.html

    Extrait d’un long et important article dans lequel des fonctionnaires US de l’USAID déclarent (anonymement) que l’administration Biden a sciemment contribué à affamer la population de Gaza.

    By December, the two international institutions used by governments around the world to determine when famine is occurring – the Integrated Food Security Phase Classification and the Famine Early Warning Systems Network – had come to the same conclusion: famine was imminent, and threatened more than one million people.

    Mr Konyndyk, who led USAID’s Office of Foreign Disaster Assistance for three years, said those warnings should have compelled the White House to act urgently. If the same conditions were appearing in most other countries in the world, he said, it would have. But the US had stubbornly refused to do anything that would hamper Israel’s war effort.

    “When the warnings start signalling that risk, there should be a forceful reaction, both on the relief aid front and on the diplomatic front,” he said. “Nothing about the Biden administration’s response to the December famine forecast demonstrated that kind of hard pivot toward famine prevention.”

    What followed was a pattern of defence, deflection and outright denial from the White House.

    Under questioning from The Independent, Biden administration spokespersons have routinely highlighted Mr Biden’s repeated requests for the Israeli government to open up more crossings to aid, and pointed to temporary increases in aid trucks entering Gaza as proof of what they describe as his effectiveness.

    What was left unsaid by those Biden aides was the fact that those piecemeal influxes of aid were not consummate to the scale of the crisis. Hunger continued to spread, and still the White House refused to use its leverage by threatening to condition military aid.

    Nothing about the Biden administration’s response to the first famine report demonstrated that kind of hard pivot toward famine prevention

    Jeremy Konyndyk, former director of USAID’s Office of US Foreign Disaster Assistance

    “Behind the scenes, my impression is that the Biden administration was pushing Israel to resume opening crossings to aid. But it was this posture of pretty extensive deference to how Israel was choosing to fight the war, while continuing to supply it with arms and not putting any real conditions on that,” Mr Konyndyk said.

    A spokesperson for the White House National Security Council said: “Since the beginning of this conflict, president Biden has been leading efforts to get humanitarian aid into Gaza to alleviate the suffering of innocent Palestinians who have nothing to do with Hamas.”

    “Before the president’s engagement, there was no food, water, or medicine getting into Gaza. The United States is the largest provider of aid to the Gaza response. This is and will continue to be a top priority to address dire conditions on the ground since much more aid is needed,” the spokesperson added.

    Inside USAID, career civil servants with extensive experience were horrified by the lack of urgency from their politically appointed leaders.

    Internal USAID documents seen by The Independent showed that staff were passing their concerns about the lack of action up the chain to USAID administrator Samantha Power and other senior leaders in the form of letters and internal dissent memos, often to no avail.

    “What was surprising to me, and deeply disappointing, was the fact that we were hearing nothing about imminent famine in Gaza,” said a USAID staffer, who asked to remain anonymous because they are still employed by the agency.
    A Palestinian child transporting portions of food walks past a building destroyed by Israeli bombardment in Gaza City in May
    A Palestinian child transporting portions of food walks past a building destroyed by Israeli bombardment in Gaza City in May (Getty)

    Dissent memos – a kind of sanctioned internal protest through a dedicated channel for offering critical feedback on policy – are relatively rare in USAID compared with the state department. However, the USAID staff member said they were aware of at least 19 memoranda being sent in objection to the lack of action by the agency – and the government – over the looming famine.

    Mr Konyndyk described it as “an extraordinary number,” and noted that he didn’t recall encountering a single dissent memo at USAID during his more than five years there under Mr Obama and Mr Biden.

    By mid-January, aid agencies on the ground in Gaza were issuing desperate pleas for a humanitarian ceasefire so that food supplies could be delivered. The United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) reported that 378,000 people in Gaza were facing catastrophic levels of hunger, and all 2.2 million people in Gaza were facing acute food insecurity.
    A graphic showing the number of trucks to enter Gaza since the 7 October Hamas attacks
    A graphic showing the number of trucks to enter Gaza since the 7 October Hamas attacks (UNRWA)

    “This is a population that is starving to death, this is a population that is being pushed to the brink,” the World Health Organisation’s emergencies director Michael Ryan said at a press conference on 31 January.

    The same day Mr Ryan described Gaza’s grim outlook, White House national security communications adviser John Kirby defended the Biden administration’s decision to suspend aid to UNRWA. Mr Kirby denied that cutting off assistance to the UN entity with the largest footprint in Gaza would have a detrimental effect on the humanitarian situation there, and instead claimed that the US was “working so hard to get more [humanitarian] assistance into the people of Gaza”.

    Even at this point, the White House was focused on giving Israel everything it needed to win its war against Hamas.
    UNRWA loses ability to function

    Hunger spread rapidly over the next month as the war raged on. On 27 February, three senior United Nations officials told a security council that at least 576,000 people were now “one step away from famine”.

    “Unfortunately, as grim as the picture we see today is, there is every possibility for further deterioration,” Ramesh Rajasingham, director of UN’s OCHA, told the chamber.

    In one of the most deadly massacres of the conflict, dozens of Palestinians desperately trying to access supplies were killed after Israeli troops fired on a crowd collecting flour from aid trucks on 29 February near Gaza City. The Israeli army initially blamed a stampede for the chaos, but in a later review claimed that Israeli forces “did not fire at the humanitarian convoy, but did fire at a number of suspects who approached the nearby forces and posed a threat to them.”

    “During the course of the looting, incidents of significant harm to civilians occurred from the stampede and people being run over by the trucks,” the Israeli army review added. More than 100 Palestinians were killed trying to access aid that day.

    Before the war, UNRWA, the largest UN agency working in Gaza, provided and distributed the basic necessities for people to survive in the blockaded territory, such as food, medicine and fuel. The US was by far the largest donor to UNRWA, contributing nearly half the agency’s yearly operating budget.
    World Central Kitchen team prepare food for displaced Palestinians after resuming work in Gaza in this handout picture released on 30 April
    World Central Kitchen team prepare food for displaced Palestinians after resuming work in Gaza in this handout picture released on 30 April (Reuters)

    But the US suspended that funding following allegations by Israel that some 12 UNRWA employees were involved in the 7 October attack and around 10 per cent of its staff had ties to militants. (An independent review led by former French foreign minister Catherine Colonna later found that Israel has yet to provide any supporting evidence of these claims.)

    By the end of February, UNRWA said Israel had effectively banned it from entering the north of Gaza.

    At least 188 of its staff had been killed since the beginning of the war, more than 150 of its facilities were hit – among them many schools – and more than 400 people were killed “while seeking shelter under the UN flag”, the organisation said.

  • Oh Jeremy Corbyn : the big lie - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Oh_Jeremy_Corbyn:_the_big_lie

    the film documents Jeremy Corbyn’s time as the leader of the Labour Party, internal struggles in the party, and accusations of anti-semitism. The film presents events as a conspiracy against Corbyn and the anti-semitism allegations as inaccurate. It accuses Keir Starmer of campaigning against Corbyn while serving in his shadow cabinet.

    Production and screenings
    (...)
    A planned screening of the film on 25 June[6] at Glastonbury Festival 2023 was cancelled by festival organisers, following a complaint from Marie van der Zyl of the Board of Deputies of British Jews. Van der Zyl stated that the film promoted hatred and falsely accused the Board of Deputies of being involved in a conspiracy against Jeremy Corbyn. The Jewish Chronicle reported that Norman Thomas rejected the antisemitics accusations.

    Malheureusement, pas de sous-titres...

    https://www.youtube.com/watch?v=PXvaWz4gpTc

  • US State Dept moves $1 bln weapons aid for Israel to congressional review, officials say
    https://www.reuters.com/world/us/us-state-dept-moves-1-bln-weapons-aid-israel-congressional-review-official-

    White House national security adviser Jake Sullivan told reporters on Monday that the U.S. would continue to provide the military assistance provided in a $26 billion supplemental funding bill passed last month, but the White House paused the bombs because “we do not believe they should be dropped in densely populated cities.”

  • Forensic Architecture sur Twitter :
    https://twitter.com/ForensicArchi/status/1790439607667986532

    As Israeli forces advance into Rafah’s densely populated centre, bombing indiscriminately and targeting what little aid/medical infrastructure remains in Gaza, they are forcing the ~1.5m civilians in Rafah into a ‘humanitarian zone’ with no functioning medical infrastructure.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1790439340121710594/pu/vid/avc1/824x720/P1rem0RNCnqF3XFl.mp4?tag=12

  • International Criminal Court’s chief Prosecutor faces fiery criticism at UN Security Council – Middle East Monitor
    https://www.middleeastmonitor.com/20240514-international-criminal-courts-chief-prosecutor-faces-fie

    S’énerverait-on un peu aux Nations unies ?

    The chief Prosecutor of the International Criminal Court (ICC), Karim Asad Ahmad Khan, faced strong criticism from UN Security Council members on Tuesday for not issuing arrest warrants for those responsible for massacres in the Gaza Strip, Anadolu Agency reports.

    Denouncing Khan for not issuing the warrants, Libyan envoy, Taher M. El-Sonni said, “The world wants you to discover those involved in the mass graves, mass crimes against children, the genocide, the ethnic cleansing perpetrated in the ‘holocaust’ of the 21st century, the Gaza holocaust.”

    (...)
    “What are you waiting for Mr. Khan?” El-Sonni asked. He asked if Khan saw the risk of a massacre in Rafah.

    The Libyan envoy indicated that the ICC is facing a major test, saying the Court can now show whether it has become “politicised or independent and neutral”.

    “Because its independence has always been called into question and now it is actually at stake,” he added.

    Nacim Gaouaoui, Algeria’s deputy ambassador, stated that his country rejects pressures exerted by “certain countries and powers” on ICC officials.

    He emphasised the importance of the rule of law prevailing.

    “We also hope that the assistance provided by the members of the Council to the work of the ICC will also cover other issues in light of the threats that the Court faces during its engagement into cases relating to crimes related to the Israeli occupation,” he said.

    Gaouaoui stressed the expectation that the ICC would take a “serious approach” to the situation in Gaza and the Occupied Palestinian Territories, saying, “This is necessary in order for the ICC to demonstrate that it is not a tool used by some members of the international community to threaten whoever they want, whenever they want. We must emphasise the need to avoid any double standards in this sense.”

    Russian ambassador, Vassily Nebenzia, drew attention to the fact that the ICC has not taken any action on Palestine since 2015.

    He questioned whether there is a connection between the non-action and the US Congress’s call for sanctions if the ICC investigates individuals from the US and allied countries.

    Describing the ICC as a “puppet body”, Nebenzia accused the ICC of making unsubstantiated allegations and asked, “Who controls the remote?”

    Citing US legislation insisting that the ICC “stand down” on crimes committed in Gaza, Nebenzia argued that the legislation is “evidence” that the judicial body is a “political tool” of the West.

  • Egypt detains pro-Palestine students on terrorism charges
    https://thecradle.co/articles-id/24873

    Egypt’s Supreme State Security Prosecution ordered two students to be detained for 15 days on charges of joining a terrorist organization on 13 May, according to Egyptian newspaper Mada Masr.

    Security forces arrested the two students, Zeyad al-Bassiouny and Mazen Ahmed, in Cairo last week.

    The formal orders for detention were issued several days following the forced disappearance of the two students by security forces. Ahmed was apprehended in Mansoura, while Bassiouny was taken into custody in Cairo after they openly showed solidarity with Palestinians during the recent conflict in the Gaza Strip. This information was disseminated through a leaflet circulated by activists on 12 May, advocating for the release of the students.

  • Egypt detains pro-Palestine students on terrorism charges
    https://thecradle.co/articles-id/24873

    Egypt’s Supreme State Security Prosecution ordered two students to be detained for 15 days on charges of joining a terrorist organization on 13 May, according to Egyptian newspaper Mada Masr.

    Security forces arrested the two students, Zeyad al-Bassiouny and Mazen Ahmed, in Cairo last week.

    The formal orders for detention were issued several days following the forced disappearance of the two students by security forces. Ahmed was apprehended in Mansoura, while Bassiouny was taken into custody in Cairo after they openly showed solidarity with Palestinians during the recent conflict in the Gaza Strip. This information was disseminated through a leaflet circulated by activists on 12 May, advocating for the release of the students.

  • ICJP sur X :
    https://twitter.com/ICJPalestine/status/1790430854566567961

    After weeks of difficulties, Professor @GhassanAbuSitt1 has won a huge victory as lawyer Alexander Gorski, ICJP lawyers and @ELSClegal succeeded in challenging Germany’s Schengen-wide travel ban on the war surgeon.

    After returning from working in Gaza hospitals, and as a witness to war crimes, Professor Ghassan faced hostile press and eventually a travel ban by German authorities.

    He was deprived of his freedom of expression and freedom to travel when he was refused entry to France, Netherlands and Germany as he tried to spread the word about the war crimes he witnessed.

    Now, with the ban overturned, Ghassan should be able to travel freely around the Schengen area once again.

  • UK insurers refuse to pay Nord Stream because blasts were ‘government’ backed - The Grayzone
    https://thegrayzone.com/2024/04/17/uk-insurers-refuse-pay-nord-stream

    Les assurances britanniques refusent d’indemniser Nord Stream, un attentat « plus probablement que non » perpétré par un Etat !

    The legal team representing high-powered insurers Lloyd’s and Arch says that since the Nord Stream explosions were “more likely than not to have been inflicted by… a government,” they have no responsibility to pay for damages to the pipelines. To succeed with that defense, the companies will presumably be compelled to prove, in court, who carried out those attacks.

    British insurers are arguing that they have no obligation to honor their coverage of the Nord Stream pipelines, which were blown up in September 2022, because the unprecedented act of industrial sabotage was likely carried out by a national government.

    • merci @gonzo
      Nord Stream, après la saison 1 D’où viennent ces bulles ?, la saison 2, Pour qui sont ces lawyers qui s’agitent dans les cours ? s’annonce prometteuse.

      J’en avais raté le début, riche en informations, il y a deux mois ;

      Nord Stream sues insurers in London over 2022 pipeline blasts | Reuters
      https://www.reuters.com/world/europe/nord-stream-sues-insurers-london-over-2022-pipeline-blasts-2024-03-12

      LONDON, March 12 (Reuters) - Nord Stream is seeking more than 400 million euros ($436 million) from its insurers over explosions in 2022 which ruptured pipelines designed to transport Russian gas to Germany, court filings show.

      Nord Stream AG names Lloyd’s Insurance Company and Arch Insurance, opens new tab as defendants in its lawsuit, which was filed at London’s High Court last month.
      Switzerland-based Nord Stream confirmed in an email there is a contractual dispute in London commercial courts between itself and insurers of the pipeline system.

      “However, we ask for understanding that we are not in a position to provide any detailed comments to the legal proceedings,” Nord Stream’s communications team said.
      Court filings state that Nord Stream’s current preliminary estimate of “the costs to dewater and stabilise the pipeline, to undertake a full repair and to replace the lost gas inventory” is between 1.2 billion and 1.35 billion euros.
      Nord Stream’s lawsuit also says one of the pipelines looked “mangled and deformed” in one area where it had been damaged, but “appeared smooth and to have been cut” in another.

      Lloyd’s declined to comment. Arch did not immediately respond to a request for comment.
      The lawsuit focuses on the explosions in September 2022 that ruptured the Nord Stream 1 and Nord Stream 2 pipelines. Sweden – which last month dropped its investigation – and Germany have both found traces of explosives relating to the incident, suggesting it was a deliberate act.

      Russia and the West, at loggerheads over Moscow’s invasion of Ukraine, have pointed fingers at one another. Each has denied any involvement, and no one has taken responsibility.
      But but there’s nothing like getting it all out there and and then monitoring that the performance.

      Nord Stream in its lawsuit is suing all insurers subscribing to its offshore operating all-risks policy as well as its excess all-risks policy.
      According to court documents, Nord Stream is suing Lloyd’s on its own behalf and as the representative of others subscribing to policies issued by insurers including Munich Re, which declined to comment.

    • et donc, l’épisode suivant

      Nord Stream insurers deny policies covered war risks in UK lawsuit | Reuters
      https://www.reuters.com/world/europe/nord-stream-insurers-say-policies-did-not-cover-war-risks-kommersant-report

      MOSCOW/LONDON, April 18 (Reuters) - Nord Stream’s insurers have denied that their policies provide cover for gas pipelines damaged by blasts in 2022 because the damage was caused by war, in their written defence to a lawsuit filed at London’s High Court.

      Nord Stream is seeking more than 400 million euros ($427 million) from its insurers over the explosions which ruptured pipelines designed to transport Russian gas to Germany.
      It named Lloyd’s Insurance Company and Arch Insurance, opens new tab as defendants in the suit.

      Sweden – which in February dropped its investigation – and Germany have both found traces of explosives relating to the incident that ruptured the Nord Stream 1 and Nord Stream 2 pipelines, suggesting it was a deliberate act.

      In their written defence, dated April 8 and first reported by Kommersant daily on Thursday, the insurers said Nord Stream’s policy did not cover damage “directly or indirectly” resulting from war, military actions or the detonation of explosives.

      The insurers also stated that the policy does not cover any damage which happened “under the order of any government”.
      “The defendants will rely on ... the fact that the explosion damage could only have – or, at least, was more likely than not to have – been inflicted by or under the order of a government,” the insurers’ lawyer said.

      Gazprom, which built the pipelines, and Nord Stream AG did not reply to requests for comment.

      In an email, Lloyd’s said it is not at liberty to discuss individual policies or policyholders, nor can it comment on matters in litigation.
      A spokesperson for Arch said the company does not comment on legal matters.
      Russia and the West, at loggerheads over Moscow’s conflict with Ukraine, have pointed fingers at one another. Each has denied any involvement, and no one has taken responsibility.

  • The real reason Israel is invading Rafah – Mondoweiss
    https://mondoweiss.net/2024/05/the-real-reason-israel-is-invading-rafah

    (...)
    All of these explanations contain grains of truth, but they do not come close to explaining the true intentions behind the Rafah invasion. Most importantly, they ignore the fact that the entire Israeli political establishment is equally committed to the invasion, and that the only points of difference lie in the timetable for when it should happen and the place of a prisoner swap within it.

    The real reason for Israel’s inability to back down lies in its fears that the Israeli army’s military performance in the war will determine the future of the Zionist experiment, especially in light of the devastating blow that was dealt to its deterrence on October 7.

    “The Zionist entity is faced with hard choices on all sides. It has no clear vision for the war, it hasn’t been able to achieve any of its stated goals, and there are no achievable goals in Rafah.”
    Khaled Odetallah

    According to Khaled Odetallah, a lecturer on colonial studies and founder of Palestine’s Popular University project, the invasion of Rafah is Israel’s way of “retreating forward.”

    “The Zionist entity is faced with hard choices on all sides,” Odetallah told Mondoweiss. “It has no clear vision for the war, it hasn’t been able to achieve any of its stated goals, and there are no achievable goals in Rafah. Given the effect of the October 7 events, this has a deep effect on Zionist society altogether.”

    “Netanyahu is only a small part of the picture,” Odetallah explains. “All of Zionist society is faced with a difficult reality — it has built itself in the past years around the idea that it had no serious external threats left. Even the internal divisions that had started before October 7 were part of Israel’s impulse of having achieved some sense of superiority and stability, all of which has been shattered.”

  • Libé dans ses basses œuvres : titrer « Morts à Gaza : l’ONU cesse de relayer les chiffres incohérents du bureau de presse du gouvernement du Hamas »
    https://www.liberation.fr/checknews/morts-a-gaza-lonu-cesse-de-relayer-les-chiffres-incoherents-du-bureau-de-
    et attaquer en annonçant :

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU fait désormais état des données communiquées par le ministère de la Santé de Gaza, abandonnant les statistiques du bureau de presse du gouvernement, dont plusieurs enquêtes avaient démontré l’incohérence.

    Alors que dans l’article il est explicité :

    Contrairement à ce que de nombreux commentateurs affirment, cette modification dans la présentation du bilan n’implique pas une révision à la baisse du nombre de victimes estimé (lequel demeure proche de 35 000 morts depuis le 7 octobre, sans compter les personnes sous les décombres).

    Alors balancer un titre pareil sur les réseaux sociaux, et s’étonner ensuite de ce que « de nombreux commentateurs affirment »…

  • Le Palais de Tokyo soutenu par une tribune après une virulente campagne de dénigrement
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/05/13/le-palais-de-tokyo-soutenu-par-une-tribune-apres-une-virulente-campagne-de-d

    C’est sur son compte Instagram que la mécène annonçait quitter le conseil d’administration de l’association pour ne plus cautionner une « dérive honteuse » de l’établissement. « Je ne veux pas être associée à la nouvelle orientation très politique du Palais (…), dictée par la défense de “causes” très orientées (wokisme, anticapitalisme, pro-Palestine, etc.) », écrivait-elle. Une exposition « sur la Palestine » présentant « des points de vue biaisés et mensongers sur l’histoire de ce conflit, donnant la parole, sans contradiction, à des propos racistes, violents et antisémites » avait été « la goutte d’eau », selon ce post, liké par plus de 13 200 personnes.

    Cette prise de position de Sandra Hegedüs-Mulliez a été applaudie pour son « courage » dans de nombreux messages de soutien par des personnalités du monde de l’art (conservateurs de musée, journalistes, galeristes, artistes, membres des Amis du Palais de Tokyo…), et largement relayée dans la presse très orientée à droite, de Valeurs actuelles à Causeur.

    Contexte de tension actuel
    La collectionneuse n’avait alors pas accepté de répondre aux questions du Monde, mais précisé par message qu’elle condamnait « une démarche idéologique qui, sous prétexte de défendre les Palestiniens, veut clairement exterminer [m]on peuple ». « Je ne suis pas masochiste au point d’aider et de défendre financièrement et moralement ce néonazisme abject antisioniste », avait-elle encore écrit, estimant que sa lettre aura permis d’ouvrir « un débat salutaire ».

    Au magazine culturel mensuel Transfuge, qui a diffusé sa lettre avec enthousiasme, Sandra Hegedüs-Mulliez a précisé sur quoi reposaient ses accusations, évoquant « des brochures aux propos ouvertement propagandistes » insérées dans l’une des expositions au Palais de Tokyo, où l’on peut lire que l’ennemi du Palestinien est celui qui occupe sa maison. L’exposition en question, « Passé inquiet : musées, exil et solidarité », est une exposition documentaire qui fait le récit de quatre « musées en exil » ayant incarné le soutien d’artistes à des luttes d’émancipation de peuples dans les années 1960-1980, en Palestine − avec une exposition élaborée par l’Organisation de libération de la Palestine, en 1978, en pleine guerre du Liban −, au Chili, au Nicaragua et en Afrique du Sud.

    Dans le contexte de tension actuel, d’aucuns peuvent juger maladroit le calendrier de cette exposition, qui a débuté en février et restera visible jusqu’au 30 juin, d’autant que deux autres expositions du centre d’art évoquent la Palestine. Conçue par deux chercheuses et curatrices indépendantes, elle était en réalité programmée depuis deux ans, et un texte, à l’entrée, prend soin de préciser qu’« une partie de cette exposition, qui a été montrée plusieurs fois depuis dix ans (…), résonne de manière inattendue avec l’actualité tragique au Moyen-Orient ». Les curatrices et le Palais de Tokyo y soulignent au passage « leur solidarité avec toutes les populations civiles touchées par cette tragédie ».

    Dès le lendemain de la démission de la mécène, la direction du Palais de Tokyo a publié un communiqué pour se défendre : « Notre programmation artistique n’est pas partisane, elle est d’abord, et avant tout, le reflet des préoccupations des artistes. Le Palais de Tokyo, comme lieu de la création contemporaine en prise directe avec l’actualité de l’art, est, comme la plupart des institutions culturelles internationales, au milieu de ces enjeux parfois politiques. Il ne doit pas les nier, tout en restant le lieu où les artistes peuvent s’exprimer : un terrain de débat, de réflexion et de rencontre », y affirmait Guillaume Désanges, président du Palais de Tokyo.

    Un nouveau rebondissement est survenu, ce lundi 13 mai, avec la publication sur le site du Monde d’une « lettre de soutien au Palais de Tokyo et à la liberté de programmation » émanant de l’Association française de développement des centres d’art contemporain (DCA). Le texte dénonce « une augmentation des tentatives d’intimidation, des appels à la censure, des campagnes de dénigrement et d’informations mensongères » à propos des institutions culturelles, « en France et partout dans le monde », et pointe « les fausses informations sans fondement trop souvent relayées sur les réseaux sociaux par celles et ceux qui accusent ».

    #génocide #antisémitisme #art_contemporain #censure