person:adel al-jubeir

  • Saudi intelligence chief lobbies London for strikes against Iran : UK source | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/saudi-intelligence-chief-lobbied-london-strikes-against-iran-uk-sourc

    Comme les USA ont l’air d’hésiter, les Saoudiens demandent aux Britanniques de commencer une petite guerre contre l’Iran...

    A Saudi intelligence chief pleaded with British authorities to carry out limited strikes against Iranian military targets, just hours after Donald Trump aborted planned US attacks against the Islamic Republic, a senior UK official told Middle East Eye.

    The intelligence chief was accompanied by Saudi diplomat Adel al-Jubeir on his trip to London, the source said.

    Still, the Saudi lobbying efforts fell on deaf ears, according to the source, who spoke on condition of anonymity because of the sensitivity of the subject.

    “Our people were sceptical,” the source said, adding that the Saudi official was told a plain “no” in response to the request.

    #arabie_saoudite #iran #fous_furieux

  • Affaire Khashoggi : peine de mort requise pour cinq accusés, le prince héritier « MBS » dédouané
    https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/11/15/affaire-khashoggi-le-parquet-saoudien-requiert-la-peine-de-mort-pour-cinq-ac

    Le procureur général saoudien a requis la peine de mort contre cinq accusés dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Le parquet a, en revanche, totalement dédouané le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman (dit « MBS »), a annoncé à Ryiad jeudi 15 novembre le procureur général adjoint, Shaalan Al-Shaalan.

    Ce dernier a également admis que M. Khashoggi, opposant de MBS et exilé aux Etats-Unis depuis 2017, avait été drogué et démembré au sein du consulat saoudien à Istanbul le 2 octobre. Les restes de l’éditorialiste du Washington Post ont ensuite été remis à un agent à l’extérieur du consulat.

    Le chef adjoint des services saoudiens, le général Ahmed Al-Assiri, avait ordonné de ramener de gré ou de force Khashoggi. Mais le chef de l’équipe de « négociateurs » dépêché sur place a donné l’ordre de le tuer, a fait savoir M. Al-Shaalan au cours de cette conférence de presse.

    La France estime que cette enquête du procureur général saoudien, et le défèrement devant la justice des dix-huit personnes arrêtées, « va dans le bon sens ».

    Mais cette version donnée par le parquet saoudien ne convainc pas la Turquie. « Toutes ces mesures sont certes positives, mais elles sont aussi insuffisantes », a déclaré le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Cavusoglu, ajoutant qu’il n’avait « pas été satisfait » par certaines explications avancées jeudi par la justice saoudienne.
    « On nous dit que [Khashoggi] a été tué parce qu’il se serait opposé à ce qu’on le ramène dans son pays. Mais, en réalité, ce meurtre, comme nous l’avons déjà dit, a été planifié. Le dépeçage du corps n’était pas spontané. Ils avaient d’abord ramené les personnes et les outils nécessaires pour le faire. En d’autres termes, ils avaient déjà planifié comment ils le tueraient et comment ils le découperaient. »
    « Il ne faut pas que cette affaire soit refermée de cette manière, a poursuivi M. Cavusoglu. Nous allons faire tout ce qui est notre pouvoir pour faire la lumière sur tous les aspects de ce meurtre. »

    La Turquie a par ailleurs demandé mercredi l’ouverture d’une enquête internationale, ce que refuse Riyad. « C’est quelque chose qui est rejeté », a déclaré jeudi le ministre des affaires étrangères saoudien, Adel Al-Jubeir, lors d’une conférence de presse, en rappelant que le royaume saoudien disposait d’un organisme d’enquête.

    Les Etats-Unis, eux, ont annoncé des sanctions financières ciblées contre dix-sept responsables saoudiens impliqués dans le meurtre du journaliste. Celles-ci consistent à bloquer tous les biens ou avoirs des personnes visées aux Etats-Unis, et à interdire aux ressortissants américains de faire des affaires avec elles.

    Parmi les personnes visées figurent des membres de la garde rapprochée de MBS : Saoud Al-Qahtani et son « subordonné » Maher Mutreb, ainsi que le consul général d’Arabie saoudite à Istanbul, Mohammad Al-Otaibi.

  • Saudi Arabia, Germany turn page on diplomatic dispute -
    The spat was triggered last November when Germany’s foreign minister at the time, Sigmar Gabriel, condemned ’adventurism’ in the Middle East

    Reuters
    Sep 26, 2018 5:39 PM

    https://www.haaretz.com/middle-east-news/saudi-arabia-germany-turn-page-on-diplomatic-dispute-1.6511068

    Germany and Saudi Arabia have agreed to end a prolonged diplomatic row that prompted the kingdom to pull its ambassador from Berlin and punish German firms operating in the country.
    The spat was triggered last November when Germany’s foreign minister at the time, Sigmar Gabriel, condemned “adventurism” in the Middle East, in comments that were widely seen as an attack on increasingly assertive Saudi policies, notably in Yemen.
    The comments, which aggravated already tense relations caused by a moratorium on German arms exports to Saudi Arabia, led Riyadh to withdraw its ambassador and freeze out German companies, particularly in the lucrative healthcare sector.

    Gabriel’s successor Heiko Maas, egged on by German industry, had been working for months to resolve the dispute. Earlier this month, Berlin signed off on the delivery of four artillery positioning systems to Saudi Arabia, a step that officials say accelerated the rapprochement.
    Standing alongside his Saudi counterpart Adel al-Jubeir at the United Nations on Tuesday, Maas spoke of “misunderstandings” that had undermined what were otherwise “strong and strategic ties” between the countries, saying “we sincerely regret this”.
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    “We should have been clearer in our communication and engagement in order to avoid such misunderstandings between Germany and the kingdom,” he said. “We’ll do our best to make this partnership with the kingdom even stronger than before.”
    Jubeir said he welcomed Maas’ statement and invited him to the kingdom to intensify their ties. He spoke of a “a new phase of close cooperation in all areas” between Berlin and Riyadh.
    Officials told Reuters that the Saudi ambassador, Prince Khalid bin Bandar bin Sultan, son of longtime Saudi ambassador to the United States, Prince Bandar bin Sultan, was expected to return to Berlin soon.
    After weeks of delay, the new German ambassador to Saudi Arabia, Joerg Ranau, is now expected to receive his accreditation and take up his position in Riyadh.
    “The Gordian knot has been broken,” said Volker Treier, foreign trade chief at the German chambers of commerce and industry (DIHK), who is in Riyadh to celebrate the 40th anniversary of the local chamber.
    “The optimism is back. Diplomacy triumphed,” he said. “Everyone we have met here has made clear they want to work closely with us again.”
    The dispute hit trade between the countries. German exports to Saudi Arabia fell 5 percent in the first half of 2018. And companies like Siemens Healthineers, Bayer and Boehringer Ingelheim complained that they were being excluded from public healthcare tenders.
    In a strongly-worded June letter to Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman, European and U.S. pharmaceutical associations warned that the restrictions could hurt Saudipatients and dampen future investment in the kingdom.
    The dispute with Germany predates one that erupted between Canada and Saudi Arabia this summer after the Canadian foreign minister, in a tweet, called for the release of human rights activists in Saudi Arabia.
    The kingdom responded by expelling the Canadian ambassador, recalling its own envoy, freezing new trade and investment, suspending flights and ordering Saudi students to leave Canada.
    Saudi Arabia’s role in the Yemen war, in which Arab forces are fighting Iran-aligned Houthis, remains controversial in Germany.
    Chancellor Angela Merkel’s new government went so far as to write into its coalition agreement earlier this year that no arms could be sent to countries involved in the conflict. It is unclear how recent arms deliveries fit with this ban.

  • L’Arabie saoudite expulse l’ambassadeur du Canada après des critiques sur les droits de l’Homme
    20 Minutes avec AFP - Publié le 06/08/18 à 05h49
    https://www.20minutes.fr/monde/2317799-20180806-arabie-saoudite-expulse-ambassadeur-canada-apres-critique

    L’Arabie saoudite a annoncé lundi qu’elle avait décidé d’expulser l’ambassadeur du Canada à Ryad et de geler toute relation commerciale, en réplique aux critiques répétées d’Ottawa sur la répression des militants de droits de l’Homme.

    Le royaume saoudien a donné vingt-quatre heures au diplomate canadien pour quitter le pays et rappelle son ambassadeur au Canada « pour consultations », dans un soudain durcissement des relations entre ces deux pays. Le Canada n’avait pas réagi officiellement dimanche soir (à Ottawa) à l’annonce de Ryad, intervenue suite à un appel de l’ambassade du Canada à la libération immédiate de militants des droits de l’Homme emprisonnés en Arabie saoudite.

    Le royaume d’Arabie saoudite « n’acceptera d’aucun pays une ingérence dans ses affaires intérieures ou des diktats imposés », a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères sur Twitter, reflétant la fermeté du prince héritier Mohammed ben Salmane en matière de politique étrangère. Ryad a en outre annoncé que le royaume avait décidé de « geler toutes nouvelles transactions concernant le commerce et les investissements » avec le Canada. (...)

    • Le Canada, vendeur d’armes | Le Devoir
      https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/531902/le-canada-vendeur-d-armes

      Juillet 2018 :

      Comment ce gouvernement peut-il prôner sur toutes les tribunes la protection des droits de la personne à travers le monde, tout en continuant de vendre des armes à un régime dont le bilan en matière de droits est parmi les pires au monde ? En patinant comme l’un des meilleurs joueurs de la LNH, semble-t-il.

      #Canada #hypocrisie #sans_vergogne

    • Crise avec Ryad : le Canada continuera à « parler fermement » sur les droits humains (Trudeau)
      AFP / 08 août 2018 19h55
      https://www.romandie.com/news/Crise-avec-Ryad-le-Canada-continuera--parler-fermement-sur-les-droits-humains-Trudeau/943826.rom

      Montréal - Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a affirmé mercredi que son pays continuerait à « parler fermement et clairement » sur les droits humains, refusant implicitement de présenter des excuses à l’Arabie saoudite.

      « Les Canadiens attendent de notre gouvernement qu’il parle fermement, clairement et poliment de la nécessité de respecter les droits humains, au pays et dans le monde, c’est ce que nous allons continuer à faire », a déclaré M. Trudeau, interrogé lors d’un point presse pour savoir s’il comptait présenter des excuses à Ryad.

      M. Trudeau réagissait pour la première fois à l’annonce lundi de l’expulsion pour « ingérence » de l’ambassadeur canadien à Ryad.

      « On ne veut pas avoir de mauvaises relations avec l’Arabie saoudite », a-t-il immédiatement ajouté. « C’est un pays qui a quand même une certaine importance dans le monde et qui fait des progrès au niveau des droits humains mais nous allons quand même continuer de souligner les difficultés quand elles existent et partout dans le monde ».

      Le Premier ministre a indiqué que « les discussions avec l’Arabie saoudite se poursuivent ». La cheffe de la diplomatie canadienne Chrystia Freeland s’est notamment entretenue avec son homologue saoudien Adel al-Jubeir mardi, selon lui.(...)

  • Saudi Arabia Planned to Invade Qatar Last Summer. Rex Tillerson’s Efforts to Stop It May Have Cost Him His Job.
    https://theintercept.com/2018/08/01/rex-tillerson-qatar-saudi-uae

    THIRTEEN HOURS BEFORE Secretary of State Rex Tillerson learned from the presidential Twitter feed that he was being fired, he did something that President Donald Trump had been unwilling to do. Following a phone call with his British counterpart, Tillerson condemned a deadly nerve agent attack in the U.K., saying that he had “full confidence in the U.K.’s investigation and its assessment that Russia was likely responsible.

    White House Press Secretary Sarah Sanders had called the attack “reckless, indiscriminate, and irresponsible,” but stopped short of blaming Russia, leading numerous media outlets to speculate that Tillerson was fired for criticizing Russia.

    But in the months that followed his departure, press reports strongly suggested that the countries lobbying hardest for Tillerson’s removal were Saudi Arabia and the United Arab Emirates, both of which were frustrated by Tillerson’s attempts to mediate and end their blockade of Qatar. One report in the New York Times even suggested that the UAE ambassador to Washington knew that Tillerson would be forced out three months before he was fired in March.

    The Intercept has learned of a previously unreported episode that stoked the UAE and Saudi Arabia’s anger at Tillerson and that may have played a key role in his removal. In the summer of 2017, several months before the Gulf allies started pushing for his ouster, Tillerson intervened to stop a secret Saudi-led, UAE-backed plan to invade and essentially conquer Qatar, according to one current member of the U.S. intelligence community and two former State Department officials, all of whom declined to be named, citing the sensitivity of the matter.

    In the days and weeks after Saudi Arabia, the UAE, Egypt, and Bahrain cut diplomatic ties with Qatar and closed down their land, sea, and air borders with the country, Tillerson made a series of phone calls urging Saudi officials not to take military action against the country. The flurry of calls in June 2017 has been reported, but State Department and press accounts at the time described them as part of a broad-strokes effort to resolve tensions in the Gulf, not as an attempt by Tillerson to avert a Saudi-led military operation.

    In the calls, Tillerson, who dealt extensively with the Qatari government as the CEO of Exxon Mobil, urged Saudi King Salman, then-Deputy Crown Prince Mohammed bin Salman, and Foreign Minister Adel al-Jubeir not to attack Qatar or otherwise escalate hostilities, the sources told The Intercept. Tillerson also encouraged Defense Secretary Jim Mattis to call his counterparts in Saudi Arabia to explain the dangers of such an invasion. Al Udeid Air Base near Doha, Qatar’s capital city, is the forward headquarters of U.S. Central Command and home to some 10,000 American troops.

    Pressure from Tillerson caused Mohammed bin Salman, the de facto ruler of the country, to back down, concerned that the invasion would damage Saudi Arabia’s long-term relationship with the U.S. But Tillerson’s intervention enraged Mohammed bin Zayed, the crown prince of Abu Dhabi and effective ruler of that country, according to the U.S. intelligence official and a source close to the Emirati royal family, who declined to be identified, citing concerns about his safety.

    Later that June, Mohammed bin Salman would be named crown prince, leapfrogging over his cousin to become next in line for the throne after his elderly father. His ascension signaled his growing influence over the kingdom’s affairs.

    Qatari intelligence agents working inside Saudi Arabia discovered the plan in the early summer of 2017, according to the U.S. intelligence official. Tillerson acted after the Qatari government notified him and the U.S. embassy in Doha. Several months later, intelligence reporting by the U.S. and U.K. confirmed the existence of the plan.

    The plan, which was largely devised by the Saudi and UAE crown princes and was likely some weeks away from being implemented, involved Saudi ground troops crossing the land border into Qatar, and, with military support from the UAE, advancing roughly 70 miles toward Doha. Circumventing the U.S. air base, Saudi forces would then seize the capital.

  • Trump Is Ending One Gulf Conflict to Start Another – Foreign Policy
    http://foreignpolicy.com/2018/05/03/trump-is-ending-one-gulf-conflict-to-start-another

    Now Trump is back to intervening — but only to make an apparent U-turn. Instead of hammering the Qataris as he did last June, the president just sent his newly confirmed secretary of state, Mike Pompeo, to the Middle East, where he read the Saudis the riot act. Pompeo told Foreign Minister Adel al-Jubeir to fix the problem with Qataris. Enough is apparently enough.

    What changed? The Trump administration realized its relationship with #Iran is coming to a head, and it wants a unified Gulf Cooperation Council on its side. Trump’s change of tone on Qatar almost certainly means he has made up his mind to bust the Iran nuclear deal in the coming weeks.

    Ironically, the Saudi-Emirati-Egyptian-Bahraini blockade had become, in the interim, the new regional reality, with #Qatar using its considerable financial wherewithal to tread water. It has set up its own dairy industry, adjusted Qatar Airways’ flight patterns, deepened its ties with Turkey, and accepted shipments of food from Iran, especially in the early days of the blockade. The emir has also used the fact that not everyone in the region was on board with the four countries’ program to his own diplomatic advantage.

    The blockading nations, for their part, once they understood the Qataris would not knuckle under and accede to 13 demands they had laid out as a condition for ending the blockade, shifted to working toward Doha’s long-term isolation in the region. The conflict has thus settled into a pattern of each side indulging in various degrees of trolling via fake news, strategic leaks, and hacks to embarrass the other. At times the level of pettiness has barely approached middle school levels. Etihad Airways has, for example, removed the word “Qatar” from its moving map program; meanwhile, the repeated public dumps of the Emirati ambassador’s emails have taken on a vendetta quality.

    #nuit_torride #mesquineries
    #bagarre_de_cour_de_récréation (c’est pas moi qui le dit…)

  • Résistance palestinienne : faire payer le prix de l’occupation | Chronique de Palestine
    Abdel Bari Atwan – 27 septembre 2017 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
    http://chroniquepalestine.com/resistance-palestinienne-faire-payer-prix-occupation

    Les Israéliens et ceux qui les soutiennent ne devraient pas être si surpris que les Palestiniens restent déterminés à résister !

    Le choc et l’étonnement exprimés par les dirigeants et les colons israéliens lors de l’attaque menée par le Palestinien Nimr al-Jamal, âgé de 37 ans, contre les forces israéliennes d’occupation dans une colonie au nord de Jérusalem – trois agents étant tués et un quatrième blessé grièvement – ne sont pas surprenants. Les Israéliens se sont convaincus que le peuple palestinien avait capitulé, que la voie de la normalisation avec le monde arabe leur était largement ouverte, que la plupart de ses régimes étaient devenus de loyaux alliés et que la coordination répressive avec l’Autorité palestinienne (AP) assurerait la protection de leurs soldats et leurs colons.

    Quelques jours avant l’opération, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, avait déclaré qu’il n’était pas nécessaire que le « conflit » palestino-israélien se poursuive ». Le roi Hamad de Bahreïn avait exprimé sa conviction que tout boycott d’Israël devait être terminé (sans que Sa Majesté explique pourquoi le boycott que lui et ses alliés appliquent au Qatar voisin, serait devenu inadmissible dans le cas des Palestiniens et des Arabes contre un oppresseur qui occupe leurs terres).

    Quiconque a écouté le discours de l’ex-président Mahmoud Abbas de l’Autorité palestinienne (AP) à l’Assemblée générale des Nations Unies, aura une bonne idée de l’ampleur des attaques subies par les Palestiniens dans les territoires occupés. Pour la énième fois, Abbas a réitéré des griefs de longue date : que l’Autorité qu’il dirige est dépourvue de pouvoir ; qu’Israël ne parle pas sérieusement d’une négociation sur une solution à deux États ; que l’expansion accélérée des colonies continue de dévorer le territoire palestinien. C’est pourquoi les Palestiniens ont très vite applaudi à l’attaque contre les gardiens de la colonie. Les groupes politiques palestiniens ont salué l’opération, le Hamas et le Jihad islamique la qualifiant d’héroïque et le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) appelant à une campagne continue d’attaques contre ces colonies afin de rendre pour l’occupant leur présence coûteuse, impossible à protéger et à maintenir.

    Ce qui est étrange dans les diverses déclarations faites par les autorités d’occupation israéliennes à propos de l’attaque, c’est qu’elles s’étonnent que Nimr n’était pas politiquement actif, n’appartenait à aucune organisation et n’avait pas été emprisonné, et qu’il avait subi moult contrôles de sécurité avant de se voir accorder un permis pour un travail faiblement rémunéré dans une colonie. C’est comme si les Israéliens s’attendaient à ce que les Palestiniens ordinaires – qui souffrent quotidiennement d’humiliations et d’insultes à des barrages militaires ; voient leurs amis assassinés par des soldats israéliens ; des maisons détruites et des familles laissées totalement démunies ; avec en même temps des colonies qui poussent comme des champignons sur les terres de leurs ancêtres – se transforment en esclaves obéissants de l’occupation simplement pour obtenir dans des conditions humiliantes un permis sans lequel ils seraient incapables de nourrir leurs familles.

    Les Israéliens et leurs partisans américains et européens font une grossière erreur en supposant qu’une fois que quelques dirigeants arabes auront serré la main des dirigeants israéliens, la question de la Palestine sera résolue. Ces dirigeants ne représentent pas leurs peuples. Ils ne se représentent même pas eux-mêmes, car ils sont privés de leur libre arbitre. Les décisions sont prises ailleurs pour eux et ne sont ni libres ni gratuites. Plus important encore, la volonté populaire de résister par tous les moyens légitimes reste forte et puissante, même si elle peut être étouffée pendant de courtes périodes.

  • Qatar restores ties with Iran, ignoring demands of Arab neighbors - CNN
    http://edition.cnn.com/2017/08/24/middleeast/iran-qatar-diplomatic-ties/index.html

    Qatar will restore full diplomatic relations with Iran, it announced Thursday, in a move that will infuriate the country’s Arab neighbors and could deepen the region’s worst diplomatic crisis in decades.

    The state of Qatar expressed its aspirations to strengthen bilateral relations with the Islamic Republic of Iran in all fields,” the Qatari Foreign Ministry said in a statement.
    The countries’ foreign ministers spoke on the phone Thursday and discussed “bilateral relations” as well as a “number of issues of common concern,” the statement said, adding Qatar’s ambassador will return to Iran to exercise “diplomatic duties.
    […]
    Qatar has a number of tools in its toolbox to withstand the pressure. For example it’s got robust investments, it has healthy foreign reserves and now it is getting supplies — foodstuffs and other essential goods — from Turkey and Iran,” Mehran Kamrava, an expert at Georgetown University’s School of Foreign Service in Qatar, told CNN last month.
    It’s the Qatari business community that is suffering. A business community that has multiple roots in places like Dubai and in Saudi Arabia, and I think that’s the critical point — how long will the business community in Qatar remain behind the government’s position.

    Saudi Foreign Minister Adel Al-Jubeir said recently the quartet was willing to negotiate, but “dialogue doesn’t mean there are concessions.
    In a joint statement in late July, the quartet said negotiations could only take place if Qatar showed “real intention” to stop supporting terrorism and interfering in the affairs of neighboring countries.

  • Adel al-Jubeir, ministre saoudien des AE : Assad restere, cherchez une autre solution. La prochaine conférence à Riyad annoncera la fin du rôle de Riad Hijab. [à peu près le seul gros transfert réalisé par les Saoudiens au mercato de la révolution syrienne]

    الجبير للمعارضة السورية : الأسد باق وابحثوا عن رؤية أخرى للحلّ ومؤتمر الرياض المقبل سيعلن نهاية دور رياض حجاب | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=721876

    #syrie

  • Déclaration de Ryad : Comment l’Arabie a leurré la délégation libanaise… et les autres ?
    http://french.almanar.com.lb/413686

    Selon le journal libanais al-Akhbar, le ministre libanais des AE, Joubrane Bassil s’était informé bien avant le départ de la délégation libanaise vers la capitale saoudienne s’il y aurait un communiqué final, pour décider d’avancer s’il allait y participer. La réponse des responsables saoudiens qui lui a été donnée est qu’ils s’en tiendraient exclusivement au communiqué publié au terme de la rencontre qui a réuni les pays du Golfe aux Etats-Unis.

    Le Premier ministre Libanais Saad Hariri lui aussi donnait la même réponse à ceux qui le lui demandaient à Beyrouth.

    Toujours est-il, indique al-Akhbar, dès son arrivée à Ryad, M. Bassil a de nouveau interrogé son homologue saoudien Adel al-Jubeir et obtenu la même réponse.

    Ce n’est qu’au terme du sommet et après le départ de la délégation libanaise que des flashs d’information ont commencé à rendre compte d’une Déclaration de Ryad.

    « Il s’avère aussi que les responsables saoudiens ne l’ont publié qu’après le départ de toutes les délégations qui étaient conviées », au sommet, estime un membre de la délégation libanaise. Selon lui certains pays arabes ou islamiques n’auraient pu admettre laisser passer un texte pareil qui s’en prend nommément contre la République islamique d’Iran et en appelle à l’isoler, à l’instar de l’Algérie, du Pakistan, du Sénégal, et de l’Irak lesquels entretiennent de bonnes relations avec l’Iran.

    Si quelqu’un veut trouver la référence exacte du Akhbar…

  • 2015 : Le FMI : ’L’Arabie Saoudite pourrait épuiser ses réserves financières en moins de 5 ans’
    https://fr.express.live/2015/10/22/le-fmi-larabie-saoudite-pourrait-epuiser-ses-reserves-financieres-en-mo

    Mais ce n’est pas tout : un rapport du Fonds monétaire international (FMI) publié mercredi sur les perspectives économiques pour le Moyen-Orient affirme que si les conditions actuelles se maintiennent, Riyad aura épuisé ses réserves de trésorerie (actuellement, le pays dispose de 700 milliards de dollars de trésorerie en devises) dans les 5 prochaines années.

    Août 2016 : il resterait 562 milliards
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/11/14/97002-20161114FILWWW00161-arabie-saoudite-des-reserves-financieres-tres-con

    Selon des chiffres officiels, les réserves du royaume sont passées de 732 milliards de dollars fin 2014 à 562 milliards de dollars en août dernier.

    Et donc, mai 2017 :
    http://www.latribune.fr/economie/international/380-milliards-de-dollars-le-montant-hallucinant-des-accords-entre-ryad-et-

    Les Etats-Unis et l’Arabie saoudite ont signé samedi des accords d’une valeur de plus de 380 milliards de dollars, dont 110 milliards pour des ventes d’armements, au premier jour de la visite du président Donald Trump à Ryad, a annoncé le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir. Un responsable de la Maison Blanche a cité plus tôt des contrats de ventes d’armements d’une valeur de 110 milliards de dollars à l’Arabie saoudite.

    Il va rester quoi, des « réserves » saoudiennes, après ce voyage ?

    Alors je n’ai aucune sympathie pour Mohammed ben Salmane, mais la prochaine fois qu’il se fera mousser avec ses histoires de réformer l’économie du pays, d’instaurer une TVA, de privatiser des trucs… au moins on va pouvoir ouvertement ricaner.

  • Saudi Media: Muslim Leaders Invited to Summit with Trump — Naharnet

    http://www.naharnet.com/stories/en/229820

    King Abdullah II of Jordan, Algerian President Abdelaziz Bouteflika and Niger’s Mahamadou Issoufou are among leaders invited by Saudi King Salman for a summit with U.S. President Donald Trump.

    The Arab-Islamic-American Summit will be among a series of talks expected to be held in Riyadh on May 20-21, Saudi officials said.

    Trump has frequently been accused of fueling Islamophobia but aides described his decision to visit Saudi Arabia as an effort to reset relations with the Muslim world.

    There will also be a separate meeting between monarchs of the six-nation Gulf Cooperation Council and Trump, as well as bilateral talks between the Saudi and U.S. leaders, Riyadh’s Foreign Minister Adel al-Jubeir has said.

    In addition to heads of state from Jordan, Algeria and Niger, the official Saudi Press Agency reported that Salman asked Yemeni President Abedrabbo Mansour Hadi and Morocco’s King Mohammed VI to attend.

    The leaders of Turkey, Pakistan, Iraq and Tunisia have also received invitations, the Arab News daily reported on Wednesday.

  • Why are Syrian rebels stepping up efforts to isolate Iran?
    http://al-monitor.com/pulse/originals/2017/02/iran-syria-rebels-astana-meeting-alloush-saudi.html

    At the end of the day, it should be said that any analysis of the rebels’ current strategy would be incomplete without considering the role of Saudi Arabia. Although the Saudis were absent at the Astana talks, Alloush, the head of the rebel delegation, was one of the main figures of the Saudi-backed High Negotiations Committee. Apparently following the abovementioned strategy, the committee first demanded a separate meeting with the Russians and then turned their focus to distancing Russia from Iran during the talks. At the same time, Saudi Foreign Minister Adel al-Jubeir on Jan. 24 declared the willingness of the Saudi government to cooperate with the Trump administration against Iran. Thus, it seems that the Saudis and the rebels they support are ultimately trying to kill time until a possible US-Russia rapprochement changes the Syrian equation in their favor.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/02/iran-syria-rebels-astana-meeting-alloush-saudi.html#ixzz4XvEdzM1i

  • #11-Septembre : l’Arabie saoudite fait pression pour modifier la loi américaine
    AFPQC | Par Agence France Presse | Publication : 18/12/2016
    http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/12/18/11-septembre-arabie-saoudite_n_13710484.html

    Le ministre saoudien des Affaires étrangères a annoncé dimanche qu’il essayait de persuader des législateurs américains de modifier une loi autorisant les victimes des attentats du 11-Septembre à poursuivre l’Arabie saoudite en justice.

    Adel al-Jubeir a déclaré à la presse qu’il venait d’effectuer un séjour prolongé aux Etats-Unis, notamment pour « tenter de convaincre (les législateurs) qu’il fallait amender la loi » Jasta (Justice Against Sponsors of Terrorism Act).

    Cette loi a été adoptée fin septembre par le Congrès américain qui a passé outre le veto du président Barack Obama.

    Elle permet aux survivants et aux proches de victimes du « terrorisme » de poursuivre en justice des gouvernements étrangers et d’exiger une indemnisation si leur responsabilité est reconnue dans les attentats du 11 septembre 2001, qui avaient fait plus de 3.000 morts.

    L’Arabie saoudite, fidèle alliée des Etats-Unis, a toujours nié la moindre implication dans les attaques —15 des 19 auteurs étaient des Saoudiens— et a été lavée de tout soupçon par une commission d’enquête américaine en 2004.

    « Nous pensons que cette loi (...) représente un grave danger pour le système international », a déclaré M. Jubeir lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry.

  • Home Page - Gulf in the Media
    http://www.gulfinthemedia.com/index.php?id=783522&news_type=Top&lang=en

    Foreign Minister Adel Al-Jubeir, speaking at a symposium hosted by the French Diplomatic Academy, said Saudi Arabia and France shared views on how to deal with problems in the Middle East, including Syria, Yemen and Libya.

    “There is a sectarian problem in our region created and encouraged by Iran after 1979. After the Iranian revolution a revolutionary system was established in Iran that wanted to act as if it were responsible for every Shiite in the world, and as a result we have seen increasing sectarianism in the Middle East. Then the Hezbollah was founded in Lebanon ... Iran is behind the unrest in the region,” he said.

  • Déclarations officielles de politique étrangère du 28 juin 2016
    http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=bafr2016-06-28.html#Chapitre8

    8. Israël - Territoires palestiniens - Point de presse conjoint de M. Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international, avec M. Adel al-Jubeir, ministre des affaires étrangères de l’Arabie Saoudite - Propos de M. Jean-Marc Ayrault (Paris, 28/06/2016)

    (...)

    Nous avons eu un long échange sur l’initiative française de paix au Proche-Orient. Adel al-Jubeir a confirmé le soutien de son pays à la démarche française. J’ai d’ailleurs salué le rôle particulier que l’Arabie Saoudite a joué le 3 juin, lorsque nous étions réunis ici à Paris, rôle particulièrement utile et constructif pour rapprocher les points de vue et affirmer la volonté commune de relancer un processus de paix, recréer les conditions d’une négociation entre les parties en réaffirmant très fortement la perspective de deux États, et pour redonner de l’espoir, en particulier aux Palestiniens.

    (...)

    Q - Depuis la conférence de Paris, les Égyptiens ont fait une offre pour aider de manière directe. J’aimerais comprendre ce qu’est cette offre exactement, fait-elle partie de l’offre française ou est-ce en concurrence ?

    R - Il n’y a pas de concurrence, il y a une complémentarité. Ce que nous souhaitons, c’est qu’il y ait une vraie sincérité pour changer la situation de blocage dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Le gouvernement israélien, qui n’est pas favorable à cette approche de la communauté internationale pour recréer un climat favorable au processus de paix, propose des négociations directes. Mais nous savons bien que les conditions ne sont absolument pas réunies pour que ces négociations aient lieu. C’est la raison pour laquelle il y a une attitude de blocage. Tout ce qui peut aider à faire bouger le point de vue israélien sera utile.

    L’Égypte a proposé d’aider et ce n’est pas contradictoire avec la démarche que nous avons entreprise et qui se poursuit. En effet, depuis le 3 juin, nous avons préparé une nouvelle étape avec des groupes de travail qui vont se réunir juste après le Ramadan. J’ai écrit à tous les participants pour leur faire une proposition de méthode, une proposition thématique. Par ailleurs, le rapport du Quartet devrait enfin être rendu public et je pense qu’il montrera à quel point la situation est bloquée sur le terrain et notamment à cause de la colonisation. Il faut donc que les choses changent.

    Et puis nous aurons, c’est une proposition que j’ai faite, une autre rencontre après celle du 3 juin, à l’occasion et en marge de l’assemblée générale des Nations unies, au cours de laquelle nous pourrons réunir tous les participants du 3 juin pour faire un nouveau point d’étape. (...)./.

  • Durant les discussions américaines (28 avril) sur la possibilité de poursuivre l’Arabie séoudite pour le 11 Septembre, le quotidien al Hayat – du prince séoudien Khalid bin Sultan – a carrément publié une tribune accusant les États-Unis d’avoir eux-mêmes organisé les attentats. Allons bon…

    الحياة - 11 سبتمبر.. ورقة في الأرشيف الأميركي
    http://www.alhayat.com/Opinion/Writers/15308266/11-سبتمبر---ورقة-في-الأرشيف-الأميركي

    والـ11 من سبتمبر هو إحدى تلك الأوراق الرابعة المؤرشفة في الأرشيف الاميركي، فبينما عقلاء العالم ومدركو الساسية الاميركية ومحللو الصور والفيديوهات، كلهم يجمعون على ان ما حدث في البرجين كان عملاً أميركياً خالصاً خطط ونفذ من الداخل الاميركي، بدليل ان الانفجارات كانت تتتابع بشكل دراماتيكي ومستمر في المبنيين وكأن المبنى انتهت صلاحيته وقام بإسقاطه وهدمه خبراء مهندسي المبنى بطريقة التفجير، ولم تكن حادثة الطيران إلا إيذاناً بالتفجير ولم تكن هي السبب الوحيد في تلك العملية، إلا أن أميركا ما زالت تلقي بالتهم هنا وهناك وهذا هو ما يمكن لنا ان نسميه الأرشفة الرابحة.

    MEMRI vient d’en publier une traduction en anglais :
    http://www.memri.org/report/en/0/0/0/0/0/0/9202.htm
    (à nouveau : MEMRI c’est faute de mieux).

    "September 11 is one of winning cards in the American archives, because all the wise people in the world who are experts on American policy and who analyze the images and the videos [of 9/11] agree unanimously that what happened in the [Twin] Towers was a purely American action, planned and carried out within the U.S. Proof of this is the sequence of continuous explosions that dramatically ripped through both buildings... Expert structural engineers demolished them with explosives, while the planes crashing [into them] only gave the green light for the detonation – they were not the reason for the collapse. But the U.S. still spreads blame in all directions. [This policy] can be dubbed ’victory by means of archives.’

    @souriyam, il va falloir que tu nous fasses un hashtag avec ton « je te tiens tu me tiens… », parce que ça devient épique…

    Je dois en oublier, mais dans ce genre nous avons déjà :
    – 16 avril - le ministre des AE séoudien, Adel al-Jubeir, menace l’économie américaine d’effondrement si la loi est adoptée : l’Arabie se débarrassera de 750 milliards de dollars d’actifs US
    http://seenthis.net/messages/480425
    – 24 avril - le quotidien séoudien Okaz rappelle que, si l’Arabie a expédié des jeunes jihadistes en Afghanistan, c’est sous la supervision des États-Unis
    http://seenthis.net/messages/482779
    – 16 mai - le Trésor américain révèle pour la première fois, de manière parfaitement fortuite, que l’Arabie séoudite détient 117 milliards de dollars de dette US
    http://seenthis.net/messages/490232
    – ce 21 mai, un éditorial du même Hayat titre (carrément) : « Oui, l’Amérique est le Grand Satan ».
    الحياة - نعم.. أميركا هي الشيطان الأكبر
    http://www.alhayat.com/Opinion/Ahmad-AlHinaki/15691351

    وبعد كل هذه التدخلات السافرة يوافق مجلس الشيوخ الأميركي على طلب يسمح لأهالي ضحايا اعتداءات الـ11 من سبتمبر بأن يقاضوا السعودية، لأنهم يتهمونها بدعم المعتدين، إنها وقاحة كبيرة وابتزاز رخيص ومِن مَن؟ من دولة بيتها كله ديناميت وترمي على الناس شعلة نار.

    أميركا بدأت بأفغانستان، ثم اتهمت العراق، ثم ذكرت مصادر أن لإيران صلة بالأحداث، وأخيراً رجعوا للمملكة؛ أليست مسرحية هزلية؟

    وإذا وافق مجلس النواب على تمرير القانون الذي يرفع الحصانة عن السعودية، وعن أي دولة تزعم أميركا أنها هاجمت مصالحها ولم يعترض أوباما بنقض الفيتو، فستلجأ كل دولة في العالم - وكلهم متضررون من أميركا - برفع الحصانة عن أميركا، ومطالبتها بالتعويضات عن الضحايا من شعوبهم الذين يقدرون بالملايين.

    La « tribune » du 28 avril dans le Hayat s’inscrit donc dans une très jolie surenchère saoudienne initiée par Jubeir. (Tremble, Sheitan !)

  • Senate Passes Bill That Would Expose Saudi Arabia to Legal Jeopardy Over 9/11
    http://www.nytimes.com/2016/05/18/us/politics/senate-passes-bill-that-would-expose-saudi-arabia-to-legal-jeopardy-over-9-

    A bill that would let the families of those killed in the Sept. 11 attacks sue Saudi Arabia for any role in the terror plot passed the Senate unanimously on Tuesday, bringing Congress closer to a showdown with the White House, which has threatened to veto the legislation.

    The Senate’s passage of the bill, which will now be taken up in the House, is another sign of escalating tensions in a relationship between the United States and Saudi Arabia that once received little scrutiny from lawmakers.

    Obama administration officials have lobbied against the bill, and the Saudi government has warned that if the legislation passes, it might begin selling off up to $750 billion in Treasury securities and other assets in the United States before they face a danger of being frozen by American courts. Adel al-Jubeir, the Saudi foreign minister, delivered the warning to lawmakers and administration officials while in Washington in March.

  • Si tu lis un journaliste qui brode à partir de l’AFP, tu comprends que Kerry est préoccupé par la situation à Alep, et la citation retenue est celle du comique séoudien (un exemple parmi beaucoup d’autres articles quasi identiques) :
    http://www.lequotidien.lu/international/syrie-bain-de-sang-a-alep-kerry-tente-de-sauver-la-treve

    « Ce qui se passe à Alep est une honte. C’est une violation du droit humanitaire. C’est un crime », a affirmé lundi le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir, avant sa rencontre avec John Kerry. Il a également accusé les Russes et le président Bachar al-Assad de violer « tous les accords conclus » pour soutenir le processus de paix.

    Si tu lis un journaliste qui brode à partir de Reuters, tu apprends que Kerry a dit quelque chose de sensiblement différent (idem : plusieurs articles quasi identiques en ligne) :
    http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/john-kerry-dit-esperer-une-extension-de-la-treve-a-alep-1124234

    « Les deux camps, l’opposition et le régime, ont contribué à ce chaos et nous allons travailler de manière intensive dans les prochaines heures pour rétablir la cessation des hostilités », a poursuivi John Kerry.

    OK.

  • Le ministre séoudien des affaires étrangères, prêt à se recycler dans la stand-up comedy: Saudi Arabia confirms royals gave $681 million to Malaysia’s Najib, “a genuine donation with nothing expected in return”
    http://www.japantimes.co.jp/news/2016/04/16/world/saudi-arabia-confirms-royals-gave-681-million-malaysias-najib

    Saudi Arabian Foreign Minister Adel al-Jubeir called the money a “genuine donation” in comments Thursday to Malaysian reporters in Istanbul after a meeting with Najib.

    […]

    “It is a genuine donation with nothing expected in return. And we are also fully aware that the attorney general of Malaysia has thoroughly investigated the matter and found no wrongdoing,” Al-Jubeir said. “So, as far as we are concerned, the matter is closed.”

  • Saudi Arabia Warns of Economic Fallout if Congress Passes 9/11 Bill
    http://www.nytimes.com/2016/04/16/world/middleeast/saudi-arabia-warns-ofeconomic-fallout-if-congress-passes-9-11-bill.html

    WASHINGTON — Saudi Arabia has told the Obama administration and members of Congress that it will sell off hundreds of billions of dollars’ worth of American assets held by the kingdom if Congress passes a bill that would allow the Saudi government to be held responsible in American courts for any role in the Sept. 11, 2001, attacks.

    The Obama administration has lobbied Congress to block the bill’s passage, according to administration officials and congressional aides from both parties, and the Saudi threats have been the subject of intense discussions in recent weeks between lawmakers and officials from the State Department and the Pentagon. The officials have warned senators of diplomatic and economic fallout from the legislation.

    Adel al-Jubeir, the Saudi foreign minister, delivered the kingdom’s message personally last month during a trip to Washington, telling lawmakers that Saudi Arabia would be forced to sell up to $750 billion in treasury securities and other assets in the United States before they could be in danger of being frozen by American courts.

    #Arabie_saoudite #Etats-Unis

  • En récupérant les îles égyptiennes, l’Arabie séoudite récupère aussi les engagements (notamment militaires) du traité de paix avec Israël. Bravo.

    How two Red Sea islands shed light on secret relations between Israel and Saudi Arabia
    https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2016/04/13/how-two-red-sea-islands-shed-light-on-secret-relations-between-israe

    “We reached an agreement between the four parties – the Saudis, the Egyptians, Israel and the United States – to transfer the responsibility for the islands on the condition the Saudis fill in the Egyptian shoes in the military appendix of the peace agreement,” he said.

    Saudi Foreign Minister Adel al-Jubeir told Egyptian media that his country would have no direct relations with Israel. He did, however, commit to honoring previous agreements between Egypt and the international community.

    #coopération_Israël-Arabie

  • Ami journaliste amateur de polémiques constructives, essaie de suivre un peu ce raisonnement en trois points, parce que c’est un peu subtile :
    (1) Élisabeth Badinter relance sa campagne contre le voile, dénonce le relativisme culturel, et la soumission des femmes « admise » dans le Coran…
    (2) Nous apprenons au même moment que l’agence Publicis aide l’Arabie séoudite à « redorer son blason » et assure les relations de presse du MAÉ séoudien.
    (3) Élisabeth Badinter, deuxième actionnaire du groupe, est présidente du conseil de surveillance de Publicis.

    Si par ailleurs tu remarques que la sortie de Badinter date du 2 avril, au lendemain de l’article sur la charmante clientèle de Publicis (1er avril), tu verras que ces gens de la publicité, tout de même, ce sont de sacrés professionnels.

    Plus généralement : à la longue, il ne faut pas trouver le lien entre islamophobes et Arabie séoudite plus paradoxale qu’entre antisémites et Israël.

    –-----

    (1) Élisabeth Badinter appelle au boycott des vêtements islamiques
    http://www.lepoint.fr/societe/elisabeth-badinter-appelle-au-boycott-des-vetements-islamiques-02-04-2016-20

    Q : Est-il compatible de se dire féministe et de défendre le port du voile ?

    R : Définitivement non. Quant aux dites féministes islamiques, elles oublient qu’en guise d’égalité elles doivent rester à la maison, que l’héritage est divisé par deux dans les pays musulmans et la polygamie admise dans le Coran dont elles se réclament. Pour ce qui regarde les marques vestimentaires qui veulent vendre la tenue islamique, il n’y a qu’une seule réponse : le boycott.

    (2) Comment l’Arabie Saoudite entend redorer son image en France
    http://www.challenges.fr/monde/moyen-orient/20160401.CHA7117/comment-l-arabie-saoudite-entend-redorer-son-image-en-france.html

    Publicis assure par exemple un service de relations presse auprès du ministre des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, lorsqu’il se rend en France. Edile Consulting, qui a été sollicitée après les attentats du 13 novembre, remplit également une mission de relations presse. Quant à la société de conseil en communication, Image 7, fondée par l’ancienne attachée de presse de l’Élysée sous Valéry Giscard d’Estaing, Anne Méaux, elle vient de permettre à trois journalistes de couvrir un exercice militaire important dans le nord-est du pays. « Les Saoudiens nous ont demandé de faire une opération pour montrer la guerre qu’ils livrent aux terroristes, précise Anne Méaux. Ils veulent que leur pays soit mieux compris et disent que nos pays ont des cultures différentes, qu’il faut respecter cela ».

    (3) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_Badinter

    Élisabeth Badinter est présidente du conseil de surveillance de Publicis, fondé par son père, Marcel Bleustein-Blanchet. En 2014, elle est la deuxième actionnaire de ce groupe, dont elle détient 10,99 % du capital et 19,92 % des droits de vote.

    –----

    Ce billet suite à une remarque de @Vogelsong sur Twitter :
    https://twitter.com/vogelsong/status/716325199193501696

  • #Obama_doctrine / partie 1
    Allez, je me lance dans le commentaire, en espérant faire des émules...
    L’article, déjà signalé par @kassem, dont la matière première sont des interviews d’Obama, est consultable ici : http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2016/04/the-obama-doctrine/471525
    Au tout début de l’article Goldberg nous dépeint une administration américaine en août 2013 persuadée, notamment Kerry, de la nécessité de faire payer amèrement à Assad les 1400 morts de l’attaque chimique de la Ghouta orientale censé avoir tout juste eu lieu. Le tout, bilan humain et responsabilité, considéré comme des faits indiscutables par le journaliste.

    In the Damascus suburb of Ghouta nine days earlier, Assad’s army had murdered more than 1,400 civilians with sarin gas. The strong sentiment inside the Obama administration was that Assad had earned dire punishment. In Situation Room meetings that followed the attack on Ghouta, only the White House chief of staff, Denis McDonough, cautioned explicitly about the perils of intervention. John Kerry argued vociferously for action.

    Puis retour en arrière sur le désaccords au sein de l’administration US quant au degré d’investissement dans la guerre en Syrie. Parmi les plus chauds partisans d’un investissement militaire plus fort en Syrie, bien sûr Samantha Power et son devoir d’ingérence humanitaire ("responsability to protect") mais aussi Hillary Clinton, selon Goldberg. A ceux-là Obama aurait opposé son principe du « don’t do stupid shit », en clair pas un soldat américain au sol pour réitérer les « conneries » de Walker Bush.
    Ce principe du « don’t do stupid shit » n’admettant selon les confidences d’Obama que deux exceptions : les intérêts vitaux américains et, bien sûr, la sacro-sainte sécurité d’Israël :

    only a handful of threats in the Middle East conceivably warranted direct U.S. military intervention. These included the threat posed by al‑Qaeda; threats to the continued existence of Israel (“It would be a moral failing for me as president of the United States” not to defend Israel, he once told me); and, not unrelated to Israel’s security, the threat posed by a nuclear-armed Iran.

    [Donc ça n’empêchait pas de droner autant qu’on veut au Yémen notamment conte la fameuse menace d’al-Qaïda (AQPA), exception au principe dûment revendiquée, mais aussi de financer des groupes proxies en Syrie, au risque de renforcer la cousine d’AQPA en Syrie : al-Nousra...]
    Ensuite Goldberg revient sur la fameuse ligne rouge d’Obama, censée avoir été franchie en août 2013. Adel al-Jubeïr persuadé que cette fois-ci Barack va y aller et puis Merkel qui fait savoir qu’elle n’en sera pas, le vote négatif au Parlement britannique et enfin la visite surprise de James Clapper à Obama pour lui rendre bien clair que si des éléments « robustes » soutenait la thèse de la responsabilité de l’attaque à Assad, ce n’est tout de même pas un « slam dunk ». Bref, plutôt sûr, mais pas vraiment quand même... Genre, s’il avère que c’était faux, je refuse d’endosser, Mister president !

    Obama was also unsettled by a surprise visit early in the week from James Clapper, his director of national intelligence, who interrupted the President’s Daily Brief, the threat report Obama receives each morning from Clapper’s analysts, to make clear that the intelligence on Syria’s use of sarin gas, while robust, was not a “slam dunk.” He chose the term carefully. Clapper, the chief of an intelligence community traumatized by its failures in the run-up to the Iraq War, was not going to overpromise, in the manner of the onetime CIA director George Tenet, who famously guaranteed George W. Bush a “slam dunk” in Iraq.

    Goldberg nous rapporte ensuite la déception de Valls, Abdallah II de Jordanie, l’émir d’Abou Dabi, et des Saoudiens en la personne d’al-Jubeïr, quand ils apprennent qu’Obama va demander l’autorisation préalable du Congrès.
    Tiens, et les Israéliens, qui avaient pourtant fourni obligeamment de supposés enregistrements audio d’Assad au moment de cette attaque, ils en pensaient quoi ?
    Epilogue de ce 1er épisode, Godberg nous évoque Obama à l’initiative du deal avec Poutine lors d’un sommet du G20 : abandon des armes chimiques contre abandon des frappes - ce n’est pas cette version là que l’on connaissait !

    Amid the confusion, a deus ex machina appeared in the form of the Russian president, Vladimir Putin. At the G20 summit in St. Petersburg, which was held the week after the Syria reversal, Obama pulled Putin aside, he recalled to me, and told the Russian president “that if he forced Assad to get rid of the chemical weapons, that that would eliminate the need for us taking a military strike.”

    Et finalement qui a quand même gagné dans ce deal ?

    The removal of Syria’s chemical-weapons stockpiles represented “the one ray of light in a very dark region,” Netanyahu told me not long after the deal was announced.

    En passant rien sur la neutralisation probable par les Russes de deux missiles tirés - on ne sait trop par qui - vers la Syrie, et qui pourrait bien avoir été une invitation claire de Vladimir à Barack à se cantonner à la diplomatie plutôt qu’au hard power...

  • al-Jubeir : « avec nos amis américains », changement de régime en Syrie ; « avec nos amis américains », bombardements massifs au Yémen ; « avec nos amis américains », stabilité en Libye ; « avec nos amis américains », paix avec Israël. Et en novlangue orwellienne : « paix, sécurité et stabilité dans la région ».

    Press Availability With Saudi Foreign Minister Adel al-Jubeir
    http://m.state.gov/md251673.htm

    We work with our American friends on trying to find a way to remove Bashar al-Assad from Syria and move the country towards a better future. We work with the United States on bringing stability and security in Yemen, in which Iran will have no role. And we work with our American friends on trying to bring stability to Libya as well as arriving at a peaceful settlement in the Israeli conflict. Now, these are all tall orders. We understand. And they’re challenging. But the work that we’re doing is all designed to bring about peace, security and stability in the region. And much of that work involves pushing back Iran’s aggressive actions in the region.