• The real reason Israel is invading Rafah – Mondoweiss
    https://mondoweiss.net/2024/05/the-real-reason-israel-is-invading-rafah

    (...)
    All of these explanations contain grains of truth, but they do not come close to explaining the true intentions behind the Rafah invasion. Most importantly, they ignore the fact that the entire Israeli political establishment is equally committed to the invasion, and that the only points of difference lie in the timetable for when it should happen and the place of a prisoner swap within it.

    The real reason for Israel’s inability to back down lies in its fears that the Israeli army’s military performance in the war will determine the future of the Zionist experiment, especially in light of the devastating blow that was dealt to its deterrence on October 7.

    “The Zionist entity is faced with hard choices on all sides. It has no clear vision for the war, it hasn’t been able to achieve any of its stated goals, and there are no achievable goals in Rafah.”
    Khaled Odetallah

    According to Khaled Odetallah, a lecturer on colonial studies and founder of Palestine’s Popular University project, the invasion of Rafah is Israel’s way of “retreating forward.”

    “The Zionist entity is faced with hard choices on all sides,” Odetallah told Mondoweiss. “It has no clear vision for the war, it hasn’t been able to achieve any of its stated goals, and there are no achievable goals in Rafah. Given the effect of the October 7 events, this has a deep effect on Zionist society altogether.”

    “Netanyahu is only a small part of the picture,” Odetallah explains. “All of Zionist society is faced with a difficult reality — it has built itself in the past years around the idea that it had no serious external threats left. Even the internal divisions that had started before October 7 were part of Israel’s impulse of having achieved some sense of superiority and stability, all of which has been shattered.”

  • Libé dans ses basses œuvres : titrer « Morts à Gaza : l’ONU cesse de relayer les chiffres incohérents du bureau de presse du gouvernement du Hamas »
    https://www.liberation.fr/checknews/morts-a-gaza-lonu-cesse-de-relayer-les-chiffres-incoherents-du-bureau-de-
    et attaquer en annonçant :

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU fait désormais état des données communiquées par le ministère de la Santé de Gaza, abandonnant les statistiques du bureau de presse du gouvernement, dont plusieurs enquêtes avaient démontré l’incohérence.

    Alors que dans l’article il est explicité :

    Contrairement à ce que de nombreux commentateurs affirment, cette modification dans la présentation du bilan n’implique pas une révision à la baisse du nombre de victimes estimé (lequel demeure proche de 35 000 morts depuis le 7 octobre, sans compter les personnes sous les décombres).

    Alors balancer un titre pareil sur les réseaux sociaux, et s’étonner ensuite de ce que « de nombreux commentateurs affirment »…

  • Le Palais de Tokyo soutenu par une tribune après une virulente campagne de dénigrement
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/05/13/le-palais-de-tokyo-soutenu-par-une-tribune-apres-une-virulente-campagne-de-d

    C’est sur son compte Instagram que la mécène annonçait quitter le conseil d’administration de l’association pour ne plus cautionner une « dérive honteuse » de l’établissement. « Je ne veux pas être associée à la nouvelle orientation très politique du Palais (…), dictée par la défense de “causes” très orientées (wokisme, anticapitalisme, pro-Palestine, etc.) », écrivait-elle. Une exposition « sur la Palestine » présentant « des points de vue biaisés et mensongers sur l’histoire de ce conflit, donnant la parole, sans contradiction, à des propos racistes, violents et antisémites » avait été « la goutte d’eau », selon ce post, liké par plus de 13 200 personnes.

    Cette prise de position de Sandra Hegedüs-Mulliez a été applaudie pour son « courage » dans de nombreux messages de soutien par des personnalités du monde de l’art (conservateurs de musée, journalistes, galeristes, artistes, membres des Amis du Palais de Tokyo…), et largement relayée dans la presse très orientée à droite, de Valeurs actuelles à Causeur.

    Contexte de tension actuel
    La collectionneuse n’avait alors pas accepté de répondre aux questions du Monde, mais précisé par message qu’elle condamnait « une démarche idéologique qui, sous prétexte de défendre les Palestiniens, veut clairement exterminer [m]on peuple ». « Je ne suis pas masochiste au point d’aider et de défendre financièrement et moralement ce néonazisme abject antisioniste », avait-elle encore écrit, estimant que sa lettre aura permis d’ouvrir « un débat salutaire ».

    Au magazine culturel mensuel Transfuge, qui a diffusé sa lettre avec enthousiasme, Sandra Hegedüs-Mulliez a précisé sur quoi reposaient ses accusations, évoquant « des brochures aux propos ouvertement propagandistes » insérées dans l’une des expositions au Palais de Tokyo, où l’on peut lire que l’ennemi du Palestinien est celui qui occupe sa maison. L’exposition en question, « Passé inquiet : musées, exil et solidarité », est une exposition documentaire qui fait le récit de quatre « musées en exil » ayant incarné le soutien d’artistes à des luttes d’émancipation de peuples dans les années 1960-1980, en Palestine − avec une exposition élaborée par l’Organisation de libération de la Palestine, en 1978, en pleine guerre du Liban −, au Chili, au Nicaragua et en Afrique du Sud.

    Dans le contexte de tension actuel, d’aucuns peuvent juger maladroit le calendrier de cette exposition, qui a débuté en février et restera visible jusqu’au 30 juin, d’autant que deux autres expositions du centre d’art évoquent la Palestine. Conçue par deux chercheuses et curatrices indépendantes, elle était en réalité programmée depuis deux ans, et un texte, à l’entrée, prend soin de préciser qu’« une partie de cette exposition, qui a été montrée plusieurs fois depuis dix ans (…), résonne de manière inattendue avec l’actualité tragique au Moyen-Orient ». Les curatrices et le Palais de Tokyo y soulignent au passage « leur solidarité avec toutes les populations civiles touchées par cette tragédie ».

    Dès le lendemain de la démission de la mécène, la direction du Palais de Tokyo a publié un communiqué pour se défendre : « Notre programmation artistique n’est pas partisane, elle est d’abord, et avant tout, le reflet des préoccupations des artistes. Le Palais de Tokyo, comme lieu de la création contemporaine en prise directe avec l’actualité de l’art, est, comme la plupart des institutions culturelles internationales, au milieu de ces enjeux parfois politiques. Il ne doit pas les nier, tout en restant le lieu où les artistes peuvent s’exprimer : un terrain de débat, de réflexion et de rencontre », y affirmait Guillaume Désanges, président du Palais de Tokyo.

    Un nouveau rebondissement est survenu, ce lundi 13 mai, avec la publication sur le site du Monde d’une « lettre de soutien au Palais de Tokyo et à la liberté de programmation » émanant de l’Association française de développement des centres d’art contemporain (DCA). Le texte dénonce « une augmentation des tentatives d’intimidation, des appels à la censure, des campagnes de dénigrement et d’informations mensongères » à propos des institutions culturelles, « en France et partout dans le monde », et pointe « les fausses informations sans fondement trop souvent relayées sur les réseaux sociaux par celles et ceux qui accusent ».

    #génocide #antisémitisme #art_contemporain #censure

  • La démission fracassante de Sandra Hegedüs des Amis du Palais de Tokyo crée la polémique, sur fond de conflit israélo-palestinien – Libération
    https://www.liberation.fr/culture/la-demission-de-sandra-hegedus-membre-des-amis-du-palais-de-tokyo-cree-la-polemique-sur-fond-de-conflit-israelo-palestinien-20240508_PL2ERJYU7ZCA7DONQEDZOUEWWE/?redirected=1

    Jusque-là plutôt épargné en France, le milieu de l’art se divise à l’occasion du départ anecdotique mais très véhément de la collectionneuse, portant la charge contre un soutien trop affirmé du musée à la cause palestinienne. Décryptage d’un coup d’éclat.

    « Je ne veux pas être associée à la nouvelle orientation très politique du Palais de Tokyo » a fait savoir la collectionneuse Sandra Hegedüs qui a annoncé sa démission du conseil d’administration de l’association des Amis du Palais de Tokyo, dimanche 5 mai, dans une publication Instagram. Regrettant une programmation qu’elle juge « dictée par la défense des “causes” très orientées (wokisme, anti-capitalisme, pro-Palestine, etc.) », elle précise : « La dernière exposition sur la Palestine qui proposait, sans mise en perspective, des points de vue biaisés et mensongers sur l’histoire de ce conflit, donnant la parole, sans contradiction, à des propos racistes, violents et antisémites a été la goutte d’eau. » Résultat : en quelques heures, plus de 13 000 likes et plus de 500 commentaires de soutien pour celle qui, après une prime jeunesse passée au Brésil où elle multipliait les performances, y compris au sein du groupe de rock punk féminin baptisé Dachau Girls, a créé, en 2009, avec son ex-mari Amaury Mulliez (fils du fondateur du groupe Auchan) l’organisation Sam Art Projects qui encourage les relations artistiques Nord/Sud. « Bravo pour cette décision forte » la félicite l’un de ses amis, d’autres dénonçant « la lentille wokiste et binaire » ou « les intérêts nauséabonds » poursuivis par le Palais de Tokyo et les musées en général. La rhétorique est désormais classique quand il s’agit, comme c’est le cas ces derniers temps, de dénoncer la dérive des universités et autres instituts d’études politiques devenus pour certains de « dangereux repaires d’islamogauchistes », elle l’est un peu moins dans le champ de l’art contemporain, du moins hexagonal (alors qu’en Allemagne le conflit israélo-palestinien mine sérieusement le monde de la culture).
    « Pression wokiste à l’œuvre »

    Alors, faut-il estimer comme le fait le critique d’art Stéphane Corréard sur X (anciennement Twitter), qu’il s’agit là d’un « tournant » ? Le Palais de Tokyo se serait-il engagé dans une dérive idéologique dangereuse, comme le sous-entend Sandra Hegedüs ? Et quid de cette exposition sur la Palestine, goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase ? Il faut d’abord être précis : il n’y a pas actuellement, au Palais de Tokyo, d’exposition « sur la Palestine ». Mais une exposition monographique de l’artiste franco-algérien Mohamed Bourouissa qui intègre un chapitre consacré au Musée des nuages (projet collectif qu’il porte depuis 2021 avec des artistes gazaouis) et une autre exposition, documentaire, « Pas Disquiet » qui compile les archives de quatre tentatives de « musées en exil » portés dans les années 70 et 80 au Chili, au Nicaragua, en Afrique du Sud et à Beyrouth avec un focus sur l’exposition élaborée par l’Organisation de libération de la Palestine en 1978, en pleine guerre du Liban. Un panneau situé à l’entrée de l’exposition précise que cette expo préexistait aux attentats du 7 octobre et à la guerre : « Une partie de cette exposition, qui a été montrée plusieurs fois depuis dix ans, et préparée au Palais de Tokyo dès 2022, résonne de manière inattendue avec l’actualité tragique au Moyen-Orient. Les curatrices et le Palais de Tokyo pleinement conscients de l’intensité qu’apporte cette situation particulière tiennent à souligner leur solidarité avec toutes les populations civiles touchées par cette tragédie. »

    Ces deux expositions contiennent-elles « des propos racistes et antisémites », comme l’affirme Sandra Hegedüs qui s’est illustrée ces derniers mois sur Instagram par la multiplication de publications qualifiant les étudiants de Sciences-Po de « modern nazis », accusant les personnalités du monde de l’art qui réclamaient la fermeture du pavillon israélien à la Biennale de Venise « d’antisémitisme », ou relayant des messages en provenance du compte d’Eric Zemmour ? Jointe à la suite de son message publié sur Instagram, elle enfonce le clou tout en maintenant le flou, préférant dénonçant un climat « proche des années 30 » : « Je ne suis pas masochiste au point d’aider et défendre financièrement et moralement ce néonazisme abject “antisioniste” alors que le nazisme original a exterminé ma famille. » Et lorsqu’on lui demande de préciser ses accusations de racisme : « Je défends l’art contemporain depuis vingt ans… J’ai aidé et acheté beaucoup d’artistes du monde quelles que soient leurs origines (dont beaucoup du Moyen-Orient). Certains de ces artistes avaient des préoccupations politiques, écologiques ou autres. Les thèmes abordés n’ont jamais été un critère de sélection ou d’exclusion : l’art sert aussi à comprendre le monde, […] mais dans la pression wokiste à l’œuvre aujourd’hui dans le monde de l’art, je me refuse à une ségrégation inversée. Je la trouve aussi détestable que celle que j’ai combattue toute ma vie par mes actes. Et bien entendu, j’ai un problème avec un soi-disant art du combat politique (que ce soit au Palais de Tokyo, devant le pavillon israélien à Venise, ou devant des galeries à New-York…) qui n’a rien à voir avec l’art. Ce n’est qu’une démarche idéologique qui, sous prétexte de défendre les Palestiniens veut clairement exterminer mon peuple… “From the River to the Sea” ».
    « Lieu de débat et d’expression libre »

    « Il ne faut pas confondre le politique et le partisan, met en garde le président du Palais de Tokyo, Guillaume Désanges. Le Palais de Tokyo et les artistes qui y sont présentés sont naturellement en lien avec l’actualité, leurs œuvres sont perméables aux enjeux de société. Ce sont des sujets qui les traversent évidemment. Mais notre programmation artistique n’est pas partisane, nous sommes un lieu où les artistes peuvent s’exprimer : un terrain de débat, de réflexion et de rencontre. Notre mission est de mettre en lumière, en question, en perspective, historique notamment, l’actualité qui agite la société, pas d’opposer des logiques ou de créer des fractures supplémentaires. Cette mission n’est pas facile. Surtout aujourd’hui. Mais probablement, plus elle est difficile, plus elle est nécessaire. » Laurent Dumas, PDG du promoteur Emerige, collectionneur d’art contemporain et président du conseil d’administration du Palais de Tokyo, partage la même vision du rôle de l’institution : « Les artistes nous interrogent sur l’état du monde et sa très grande complexité. C’est le rôle du Palais de Tokyo de faire entendre leur voix. Il a toujours été un lieu de débat et d’expression libre, et il doit le rester. C’est cette mission que poursuit Guillaumes Désanges à la tête de cette institution, soutenue par le conseil d’administration que je préside. »

    Quant au président des Amis du Palais de Tokyo, Philippe Dian, après avoir rappelé le rôle de l’association qui a vocation à soutenir l’institution et « à aider à son rayonnement indépendamment des directions et des programmations », il estime que chacun est libre « de ne pas renouveler leur adhésion et de cesser de participer aux activités et événements proposés ». Parmi ceux qui ont manifesté ouvertement leur désaccord, il y a par exemple Tim Newman qui a répondu au message de Sandra Hegedüs en ces termes : « J’ai choisi de ne pas démissionner du conseil d’administration des Amis car je souhaite marquer notre désaccord de l’intérieur de l’institution. Je ne peux accepter cette politique soi-disant bien pensante qui est tout le contraire et surtout manipulatrice. Aujourd’hui l’ADN du Palais ne me correspond plus. Je reste pour le dire et pour nous faire entendre. »

    Au-delà des désaccords de fond, on trouve aussi probablement dans cette affaire une réalité plus terre à terre. Il y a quelques mois, le partenariat entre le Palais de Tokyo et l’organisation de Sandra Hegedüs, Sam Art Projects, vieux de 15 ans, a pris fin. Le centre d’art a fait savoir qu’il comportait désormais des faiblesses, une note interne faisant par exemple état d’un décalage entre des contreparties importantes pour Sam Art Projects et un mécénat peu avantageux pour le Palais de Tokyo. Alors que Sandra Hegedüs fait aujourd’hui savoir avec fracas qu’elle retire son soutien, y compris financier, au Palais de Tokyo, nous rappelant que si elle n’a pas en tête les montants exacts, cela se compte « en centaines de milliers d’euros », la comptabilité du Palais de Tokyo atteste plutôt d’un partenariat qui a coûté cher à ce dernier, les expositions des lauréats du prix Sam Art Projects étant en grande partie produites directement par l’institution. Alors, qui a soutenu qui durant toutes ces années ? Hasard du calendrier, le dernier lauréat du prix, le Suisse Julian Charrière, bénéficiera d’une exposition personnelle au Palais de Tokyo à l’automne. « Il n’y a aucune raison de pénaliser un artiste », assure l’équipe du Palais de Tokyo.

  • L’état sioniste et les Etats-Unis cités nommément

    Israël/Gaza : les menaces contre la CPI favorisent une culture de l’impunité, fustigent des experts de l’ONU
    https://news.un.org/fr/story/2024/05/1145496

    Israël/Gaza : les menaces contre la CPI favorisent une culture de l’impunité, fustigent des experts de l’ONU

    Des experts de l’ONU* ont exprimé vendredi leur profonde consternation face aux déclarations émises par des responsables américains et israéliens menaçant d’exercer des représailles contre la Cour pénale internationale (CPI), ses fonctionnaires et les membres de leurs familles.

    « À l’heure où le monde devrait s’unir pour mettre fin à la terrible effusion de sang à #Gaza et demander justice pour les personnes illégalement tuées, blessées, traumatisées ou prises en otage depuis le 7 octobre, il est affligeant de voir des représentants d’État menacer de prendre des mesures de rétorsion contre une Cour qui poursuit la justice internationale », ont déclaré ces experts dans une déclaration conjointe.

    Il est choquant de voir des pays qui se considèrent comme les champions de l’État de droit tenter d’intimider un tribunal international indépendant et impartial pour empêcher l’obligation de rendre des comptes

    Le vendredi 4 mai, le Bureau du Procureur a dénoncé les déclarations qui « menacent de prendre des mesures de rétorsion contre la Cour ou contre le personnel de la Cour » pour les actions entreprises par le Procureur. La déclaration du Bureau du Procureur rappelle à tous les individus que les menaces de représailles peuvent constituer une infraction contre l’administration de la justice en vertu de l’article 70 du Statut de Rome.

    « Il est choquant de voir des pays qui se considèrent comme les champions de l’État de droit tenter d’intimider un tribunal international indépendant et impartial pour empêcher l’obligation de rendre des comptes », ont déclaré les experts.

    « Les menaces de représailles violent les normes des droits de l’homme relatives aux attaques contre le personnel judiciaire et dépassent les limites acceptées de la liberté d’expression. Nous appelons tous les États à respecter l’indépendance de la Cour en tant qu’institution judiciaire et à protéger l’indépendance et l’impartialité de ceux qui travaillent au sein de la Cour », ont ajouté les défenseurs des droits humains.

    Les experts ont rappelé que les responsables politiques et les fonctionnaires jouent un rôle important dans l’élaboration de l’agenda des médias, du débat public et de l’opinion. Par conséquent, un comportement et une attitude éthiques de leur part, y compris dans leurs communications publiques, sont essentiels pour promouvoir l’État de droit, la protection des droits de l’homme et la confiance du public dans les systèmes démocratiques de gouvernance, ont-ils averti.

    Ces dernières semaines, les autorités des #États-Unis et d’#Israël ont fait des déclarations incendiaires au sujet de la #CPI, qualifiant les actions potentielles du Procureur de « sans foi ni loi », de « honteuses » et tout mandat éventuel d’« agression scandaleuse » et d’« abomination ».

    Ces commentaires persistent depuis plus d’une semaine, alors que des rapports indiquent que les dirigeants du Congrès américain préparent d’éventuelles mesures de rétorsion, notamment des sanctions à l’encontre des personnes qui travaillent pour la Cour et des efforts visant à réduire le financement de la CPI, si des mandats d’arrêt sont délivrés à l’encontre de responsables israéliens, et que le ministre israélien des Finances menace de retenir également les fonds destinés à l’Autorité palestinienne.

    Les experts qui souscrivent à cette déclaration sont :
    Margaret Satterthwaite, Rapporteure spéciale sur l’indépendance des juges et des avocats ; Francesca Albanese, Rapporteure spéciale des Nations Unies sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 ; Ben Saul, Rapporteur spécial sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste ; Cecilia M Bailliet, Experte indépendante sur les droits de l’homme et la solidarité internationale ; Siobhán Mullally, Rapporteur spécial sur la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants ; Paula Gaviria Betancur, Rapporteure spéciale sur les droits de l’homme des personnes déplacées dans leur propre pays ; Irene Khan, Rapporteure spéciale sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression ; George Katrougalos, Expert indépendant sur la promotion d’un ordre international démocratique et équitable ; Bernard Duhaime, Rapporteur spécial sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition ; Marcos A. Orellana, Rapporteur spécial sur les implications pour les droits de l’homme de la gestion et de l’élimination écologiquement rationnelles des substances et déchets dangereux ; Gina Romero, Rapporteure spéciale sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association ; Ashwini K.P., Rapporteur spécial sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée ; Graeme Reid, Expert indépendant sur la protection contre la violence et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre ; Surya Deva, rapporteur spécial sur le droit au développement ; Aua Baldé (président-rapporteur), Gabriella Citroni (vice-présidente), Angkhana Neelapaijit, Grażyna Baranowska, Ana Lorena Delgadillo Pérez, groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires ; Tomoya Obokata, rapporteur spécial sur les formes contemporaines d’esclavage, y compris leurs causes et leurs conséquences ; Astrid Puentes, rapporteur spécial sur le droit à un environnement propre, sain et durable ; Farida Shaheed, rapporteur spécial sur le droit à l’éducation ; Michael Fakhri, rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation ; Pedro Arrojo-Agudo, rapporteur spécial sur les droits de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement ; Dorothy Estrada Tanck (présidente), Claudia Flores, Ivana Krstić, Haina Lu, et Laura Nyirinkindi (vice-présidente), Groupe de travail sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles ; Jose Francisco Calí Tzay, Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones ; Nicolas Levrat, Rapporteur spécial sur les questions relatives aux minorités ; Alexandra Xanthaki, Rapporteure spéciale dans le domaine des droits culturels ; Mary Lawlor, Rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’homme ; Balakrishan Rajagopal, rapporteur spécial sur le droit à un logement convenable ; Richard Bennett, rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Afghanistan ; Matthew Gillett (président-rapporteur), Priya Gopalan (vice-président chargé du suivi), Miriam Estrada-Castillo et Mumba Malila, groupe de travail sur la détention arbitraire ; Reem Alsalem, rapporteur spécial sur la violence à l’égard des femmes et des filles, ses causes et ses conséquences ; Barbara G. Reynolds (présidente), Bina D’Costa, Dominique Day, Groupe de travail d’experts sur les personnes d’ascendance africaine ; Olivier De Schutter, Rapporteur spécial sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme ; Anaïs Marin, Rapporteure spéciale sur la situation des droits de l’homme en Biélorussie.

  • « Nous sommes une bande de clowns » : un conseiller de Boris Johnson se lâche sur l’Ukraine - 10.05.2024, Sputnik Afrique
    https://fr.sputniknews.africa/20240510/nous-sommes-une-bande-de-clowns-un-conseiller-de-boris-johnson-se

    Horrible propagande russe... Boris Cumming, conseiller de Boris Johnson (pourquoi ils s’appellent tous Boris ?) est un spécialiste des déclarations fracassantes.

    Les liens de l’Occident avec « l’État ukrainien mafieux » ont fait passer les dirigeants occidentaux pour des « clowns », a déploré Dominic Cummings, conseiller de l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson dans un entretien à iNews.

    L’Occident n’aurait jamais dû s’impliquer en Ukraine en lançant des discussions autour de l’adhésion de Kiev à l’Otan et imposant des sanctions à la Russie, a indiqué à iNews Dominic Cummings, conseiller de l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson.

    « Nous n’aurions jamais dû nous retrouver dans cette situation. Cet État ukrainien mafieux nous a tous arnaqués et nous allons tous nous faire b**ser. On est en train de se faire b**ser. La seule leçon que nous avons donnée à Poutine, c’est que nous sommes une p*tain de bande de clowns. Je veux dire que Poutine le savait déjà avant la guerre. Mais cela a souligné et montré au monde entier à quel point nous sommes une bande de clowns », a-t-il lancé.
    La Russie a plusieurs fois déclaré que l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan était une ligne rouge, rappelle l’ancien conseiller, mais les Occidentaux n’en ont pas tenu compte. Une attitude « complétement insensée », selon lui.
    Les sanctions adoptées contre la Russie ont surtout frappé l’Europe, a poursuivi M.Cummings.
    « Le coût de la vie a été un choc énorme, [le] régime de sanctions a été bien plus un désastre pour la politique européenne que pour la politique russe », a-t-il admis.
    En plus, en soutenant Kiev, l’Occident a aidé Moscou à resserrer ses liens avec la Chine, a-t-il ajouté.
    Le résultat a été « de nous lancer dans une guerre d’usure avec la Russie, que nous avons poussée à conclure une alliance avec la plus grande puissance manufacturière du monde ».

  • Thread by jsoufi on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1788896157621534901.html

    Johann Soufi sur X : https://twitter.com/jsoufi/status/1788896157621534901

    S’appuyant sur les témoignages de lanceurs d’alerte au sein de l’armée 🇮🇱, CNN décrit les crimes de guerre (tortures, traitements inhumains) commis contre des détenus palestiniens dans le camp de détention de Sde Teiman, en Israël. 🧵Thread.👇

    […]

    6. Alors que la presse israélienne, arabe, américaine et britannique rapporte ces allégations extrêmement graves et concordantes depuis plusieurs semaines, les médias français demeurent généralement silencieux, préférant stigmatiser les étudiants qui s’indignent contre ces crimes.

    […]

  • تقرير يكشف حجم فاتورة حرب غزة على الاقتصاد الإسرائيلي - RT Arabic
    https://arabic.rt.com/business/1563576-%D8%A8%D8%B9%D8%AF-7-%D8%A3%D8%B4%D9%87%D8%B1-%D8%AA%D9%82%D8%B1%

    Alors que le fardeau financier de la guerre contre Gaza augmentait, Israël a été soumis à la surveillance des sociétés de notation.

    En février dernier, elle a reçu la toute première dégradation d’un cran de sa note souveraine à A2 de la part de Moody’s Investors Services, une décision à laquelle l’agence de notation Standard & Poor’s s’est jointe le mois dernier.

    Moody’s et Standard & Poor’s devraient réexaminer cette semaine la note de la dette d’Israël, chacune d’entre elles conservant une perspective négative.

    Fitch Ratings, qui, comme Standard & Poor’s, attribue à Israël la note A+, a laissé la note d’Israël inchangée jusqu’à présent.

    بلغت فاتورة حرب غزة على الاقتصاد الإسرائيلي بعد مرور 7 أشهر على بدايتها نحو 60 مليار شيكل (16 مليار دولار).

    وأظهرت بيانات وزارة المالية الإسرائيلية أمس الخميس أن العجز المالي المستمر منذ 12 شهرا ارتفع إلى 7 بالمئة من الناتج المحلي الإجمالي اعتبارا من أبريل في أعلى من تقديرات الحكومة عند 6.6 بالمئة لعام 2024.

    وارتفعت النفقات بنسبة 36% تقريبا في الأشهر الأربعة الأولى من عام 2024، مقارنة بالفترة نفسها من العام السابق، واستحوذت نفقات الدفاع على ثلثها تقريبا كما انخفضت الإيرادات بنسبة 2.2%، ويرجع ذلك في الغالب إلى انخفاض مدفوعات الضرائب.

    ووفقا للوكالة، فإن إسرائيل تسير نحو “أكبر عجز على الإطلاق في ميزانيتها خلال هذا القرن”، حيث يعد عبء الإنفاق بين العوامل التي تبقي العملة الإسرائيلية تحت الضغط.

    وقد شهد الشيكل أمس الخميس تراجعا بنسبة 0.3 في المئة مقابل الدولار، مما أدى إلى تراجعه بنسبة 4.5 بالمئة منذ بداية مارس، ليسجل ثاني أسوأ أداء بين 31 عملة رئيسية تتبعها “بلومبيرغ”.

    وقالت وزارة المالية الإسرائيلية إن التأخير في بعض مدفوعات الضرائب من أبريل إلى مايو بسبب عطلة عيد الفصح ساهم في عجز مالي أوسع نطاقا ولو تم ذلك في الوقت المحدد، لكان العجز المتراكم قد وصل إلى ما يقدر بنحو 6.7% من الناتج المحلي الإجمالي.

    ومع تزايد العبء المالي للحرب على غزة، أصبحت إسرائيل تحت رقابة شركات التصنيف.

    وفي فبراير الماضي، تلقت أول تخفيض لتصنيفها السيادي على الإطلاق بدرجة واحدة إلى A2 من وكالة “موديز” لخدمات المستثمرين، وهو القرار الذي انضمت إليه وكالة “ستاندرد آند بورز” للتصنيفات الائتمانية الشهر الماضي.

    ومن المقرر أن تقوم وكالتا “موديز” و"ستاندرد آند بورز" بمراجعة درجة ديون إسرائيل هذا الأسبوع، مع احتفاظ كل منهما بنظرة مستقبلية سلبية.

    وقد تركت وكالة “فيتش” للتصنيف الائتماني، التي تضع إسرائيل على غرار وكالة “ستاندرد آند بورز” عند A+، تصنيف إسرائيل دون تغيير حتى الآن.

    المصدر: Bloomberg

  • UAE once again made Investment offer to South Africa to drop Israeli ICJ lawsuit - News 360
    https://news360.tv/en/world/uae-once-again-made-investment-offer-to-south-africa-to-drop-israeli-icj-law

    Nos amis les “bons Arabes”...

    UAE has once again made offer to South Africa, which includes huge investments to withdraw from its plea against Israel in the International Court of Justice, reported Emirates Leak a UAE based digital media platform.

    It is to be mentioned that earlier in March too it was reported that UAE had made similar offer to African nation which it declined citing its principled position on Palestinian issue.

    In latest edition of its request from South Africa UAE wants to withdraw its case against Israel or at least reduce the severity of the genocide charge included in the file in the Court of Justice, reported Emirates Leaks.

    However according to Emirates Leaks, South Africa is insistent on proceeding with the International Court of Justice ignoring the Emirati offer, the same sources indicated extreme disappointment in Abu Dhabi at the failure of their reconciliation attempts.

  • Embargo sur les armes états-uniennes à destination d’Israël : le triste spectacle de la comédie surjouée par deux bouffons des plus malfaisants en cette deuxième décennies du XXIe siècle.

    Does Israel need more US arms for a Rafah offensive ? | Israel-Gaza war | The Guardian
    https://www.theguardian.com/us-news/article/2024/may/09/does-israel-need-more-us-arms-for-a-rafah-offensive

    Analysis
    Does Israel need more US arms for a Rafah offensive?
    Dan Sabbagh Defence and security editor

    Biden’s threat to halt shipments seems to leave some weapon types available to Israel as well as stockpiles and an unaffected air force

    Biden Israel weapons comments – latest updates

    Thu 9 May 2024 17.59 CEST
    Last modified on Fri 10 May 2024 06.26 CEST

    The volume of US military aid to Israel since 7 October last year suggests the intensity of the assault on Gaza would not have been possible without the continued supply of American bombs, shells and other munitions, some of which the US president, Joe Biden, is now threatening to halt after seven months of the fighting.

    Precise figures are hard to come by, partly because the US is careful to keep shipments below disclosable limits and can rely on old congressional approvals, sometimes dating back many years, to send arms without the need for fresh authorisation. But even the limited disclosure reveals their significance.

    Officials privately told Congress in March that more than 100 separate foreign military sales had been made to Israel since 7 October, and one US thinktank reported that the Pentagon had “sometimes struggled to find sufficient cargo aircraft to deliver the systems” because so much was waiting to be shipped over.

    A standing 10-year agreement, signed by Barack Obama, as US president, in 2016, has allowed for the provision of $3.3bn a year in arms since 2018, plus a further $500m a year for air defence systems. On top of that Congress approved a further $13bn worth of military aid last month, including $5.2bn to bolster existing air defences.

    It is a security relationship that began in the 1960s, and the US has provided more than $123bn of military aid to date. Of Israel’s arms imports, 69% comes from the US, according to the Stockholm Peace Research Institute, and pauses have been very rare. Ronald Reagan, as US president, once held up the transfer of F-16 fighters in 1982, unhappy that Israel had invaded Lebanon.

    During the current conflict the Pentagon has only occasionally published details of the aid it has sent: $320m in precision bomb kits in November, and in December 14,000 tank shells costing $106m, and $147.5m for 57,000 155mm artillery shells and their fuses and primers, plus 30,000 howitzer charges.

    Meanwhile, Israel’s air force said that in mid-February it had struck targets 29,000 times in Gaza, a little over four months into the conflict, in its efforts to eliminate Hamas. It is part of a strategy of saturation bombing that has killed 34,780 Palestinians, according to the territory’s health ministry.

    A surprise was that the US was even considering supplying the 1,700 500lb bombs and in particular the 1,800 2,000lb bombs now paused by Biden. A 2,000lb bomb, four times heavier than the largest bombs used by the US against Isis in Mosul, is powerful enough to blow up a small apartment block and leave behind a crater 12 metres wide.

    The US presumption was that these crude, heavy, weapons, capable of killing dozens or more in a crowded area, were going to be used in a final Israeli assault on Rafah. “Civilians have been killed in Gaza as a consequence of those bombs and other ways in which they go after population centres,” Biden told CNN on Wednesday night.

    Previously, 2,000lb bombs were believed to have been used in strikes such as at the Jabaliya refugee camp on 31 October, where it is estimated that at least 116 civilians were killed. Another estimate, by CNN, using satellite imagery, concluded that 500 large impact craters had appeared in Gaza during the first month of the war to 6 November, consistent with the use of 2,000lb munitions.
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    The question is, without the larger US bombs, how many do the Israel Defense Forces (IDF) have stockpiled? It is not a question that is easy to answer. In response to the 7 October attack the US opened up access to its own arms stockpile in Israel, WRSA-I, which could have had up to $4.4bn worth of munitions of various types in it, according to a congressional research estimate.

    The reality is that the limited category of weapons covered by the Biden pause leaves other weapons types apparently available to Israel, including tank rounds and artillery shells. Israel’s air force remains largely unaffected; 25 more F-35 fighters were approved for sale in March, part of a deal authorised by Congress in 2008.

    In the short term, Israel is almost certainly able to go ahead, if it chooses to, with its threatened offensive in Rafah, despite the acute humanitarian crisis it is almost certain to cause among the million Palestinians desperately sheltering there. But that would risk deepening the military supply rift with the US.

    An analysis from the conservative Foundation for Defense of Democracies, in Washington DC, suggests that Israel, which last year spent 5.3% of its GDP on defence (more than two and a half times the Nato target) would have to lift budgets to between 7% and 8% “to reduce (not eliminate) its reliance on foreign governments for the weapons Israel most needs”. It is not clear if that is sustainable.

    Autre source :
    https://www.courrierinternational.com/article/guerre-israel-hamas-netanyahou-adopte-une-posture-de-defi-apr

    • Prendre la voiture et y passer quelques heures, ça signifie avoir la radio allumée, et constater que les éléments de langage sont les mêmes quel que soit la station de radio, de variété ou d’information.

      Hier, il y avait que deux protagonistes dans le conflit, Biden et Israël. Biden qui a promis de ne plus livrer certains armements. La mention systématique, semblait donc importante. Et Israël qui prévenait amis et ennemis qu’il n’en avait rien à faire.

      Entendre cela sans aucun autre commentaire, ça m’a énervé.

      C’était en fait plutôt factuel. D’un côté, les US qui ne font rien pour empêcher que le pire ne continu, et de l’autre un état voyou qui n’en fait qu’à sa tête.

  • Plus de la moitié des Israéliens pensent qu’Israël ne va pas remporter la victoire – Site de la chaîne AlManar-Liban
    https://french.almanar.com.lb/2933064

    40% du public israélien seulement croit encore qu’Israël va remporter la victoire dans sa guerre contre Gaza, a révélé le chroniqueur de la chaine israélienne Kan Samuel Rozner, en analysant les résultats d’un sondage réalisé récemment.

    Selon lui, le public en « Israël » ne croit plus le slogan de « la victoire complète » que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait lancé au début de la guerre.

    Rozner a indiqué que lors de son déclenchement, 70% des Israéliens supposaient qu’Israël allait gagner la guerre. « Avec la continuation de la guerre et la non réalisation d’exploits que le public attendait, nous avons vu une baisse de cette conviction qui est passée de 70% à 60% puis à 50%. »

  • « Apologie du terrorisme ». Les Pères fouettards des tribunaux jouent à faire peur | Meriem Laribi
    https://orientxxi.info/magazine/apologie-du-terrorisme-les-peres-fouettards-des-tribunaux-jouent-a-faire

    Soutenues bruyamment par les ministres de la justice, de l’intérieur et de l’enseignement supérieur, des centaines de procédures-bâillons ont été lancées en France pour des propos ou des écrits considérés comme soutenant le terrorisme. Ces procédures sont dans la plupart des cas en suspens, mais menacent des centaines de personnes. Et au-delà, l’expression de la solidarité avec les Palestiniens. Source : Orient XXI

  • Encore d’excellentes nouvelles en provenance de la seule vraie startup nation, celle qui permet aux jeunes entrepreneurs de devenir riches en participant à un génocide. Il faudrait vraiment être bouché à l’émeri pour ne pas avoir envie d’investir dans une telle innovation – déjà testée avec succès sur le terrain.

    Xtend raises $40m after drone success in Gaza
    https://en.globes.co.il/en/article-xtend-raises-40m-after-combat-drone-success-in-gaza-1001478330

    Israeli assault and surveillance drone manufacturer Xtend has completed a $40 million Series B financing round after the drones it has developed have proven their capabilities in the Gaza war in dense urban fighting by IDF units. The company has not disclosed its valuation in the financing round but according to industry sources its valuation has risen to $110 million. Last month Xtend was chosen as one of “Globes” 10 most promising Israeli startups of 2024.

    Xtend’s drones are distinguished by their intuitive control interfaces, comprising a joystick and reality glasses that transmit live the point of view of the drone. This feature makes the drones easy to use by soldiers accustomed to computer games.

    #drone_success_in_gaza #soldiers_accustomed_to_computer_games

  • Karim Emile Bitar et Béligh Nabli analysent l’offensive israélienne à Rafah . - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=zfvTAoVSZjg

    Les interventions sur le conflit à Gaza se succèdent sur les plateaux Tv mais ne se ressemblent pas , deux intervenants à retenir selon moi .
    Invités de France 24, Karim Emile Bitar, professeur à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth et Béligh Nabli , professeur des Universités analysent l’offensive israélienne à Rafah .

    Karim Emile Bitar « Offensive sur Rafah : » C’est un double doigt d’honneur du cabinet de guerre israélien adressé aux familles des otages et aux alliés internationaux d’Israel,lequel organise un massacre à huis clos pour faire le sale boulot loin des caméras ( ...) « Netanyahou favorise le financement du Hamas via le Qatar, s’assure auprès de l’administration Trump que cet argent ne soit pas considéré comme une aide au terrorisme et se présente ensuite en Occident comme l’opposant aux islamistes »
    (...)Il faut déradicaliser la classe politique et la société israélienne , on assiste à une dérive messianique et suprémaciste sans précédent .
    (...)Il faut déradicaliser la classe politique et la société israélienne , on assiste à une dérive messianique et suprémaciste sans précédent .
    (...) Yair Lapid aujourd’hui ,Théodore Herzl hier ( même si ouvertement athée ) lors de la fondation du mouvement sioniste mobilisait des arguments messianiques ( Israel : Terre promise ) . Il faut revenir à une lecture profane de ce conflit .
    (...) Dépeindre les étudiants qui protestent comme des sympathisants du Hamas c’est trivialiser les crimes du Hamas , dépeindre la critique du Gvt israélien comme de l’antisémitisme , c’est trivialiser l’antisémitisme(...)les mots ne veulent plus rien dire" .
    Béligh Nabli sur l’offensive israélienne à Rafah :
    « Israel a ignoré les mises en garde de ses propres alliés et continue à violer le droit international. Le déplacement forcé de civils est un crime de guerre »
    (...) Le contrôle de Rafah par l’armée d’ Israel bloque l’acheminement de l’aide humanitaire, ce qui viole l’ordonnance de la CIJ qui souligne pourtant le risque plausible de génocide à Gaza"
    (... Le Hamas & le Gvt d’Israel partagent une même forme de cynisme à l’égard de leurs propres civils. C’est néanmoins plus problématique pour un Gvt qui se prévaut de son caractère démocratique"
    (...) Une fois cette guerre terminée, on devra constater le consensus de société politique israélienne autour de la colonisation (de la Cisjordanie) de plus en plus animée par des considérations religieuses"
    (...) Le monde est traversé par la mobilisation des sociétés civiles et de la jeunesse étudiante, parce Israel n’est pas à la hauteurs des valeurs et principes démocratiques (respect des droits fondamentaux) dont il se revendique"
    (... ) La question palestinienne a refait surface avec force, alors qu’elle tendait à être marginalisée et étouffée sur la scène internationale comme sur la scène politique israélienne. Or elle continue à être appréhendée à l’aune de la sécurité et de la colonisation israéliennes"

  • Un descendant de l’aristocratie sioniste veut quitter le peuple juif. Israël le laissera-t-il faire ?

    Pourquoi Avraham Burg, qui a été président de la Knesset, président par intérim et chef de l’Agence juive, demande à Israël d’annuler son inscription en tant que Juif.

    Avraham Burg a été un homme aux nombreux titres. Descendant d’une des familles aristocratiques du mouvement religieux sioniste, il a été président de la 15e Knesset (1999-2003), un membre important du « groupe des huit » à la gauche du Parti travailliste à la fin des années 1980 et au début des années 1990, président de l’Agence juive (1995-1999) et, selon le protocole, il a été président par intérim d’Israël, entre la démission d’Ezer Weizman et l’élection de Moshe Katsav à ce poste, pendant son mandat de Président de la Knesset. Aucun CV ne pourrait être plus sioniste et plus juif.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2021/01/12/un-descendant-de-laristocratie-sioniste-veut-q

    #international #israel

    • Maintenant, cependant, « Avrum », comme il est largement connu, est décidé à en abandonner un : sa désignation en tant que Juif selon le registre de la population du ministère de l’Intérieur. Dans une demande qu’il va soumettre au tribunal de district de Jérusalem, Burg écrit qu’il ne se considère plus comme appartenant à la nationalité juive. Il ajoute que sa conscience ne lui permet pas d’être classé comme membre de cette nation, parce qu’elle implique « d’appartenir au groupe des maîtres ». En termes simples et clairs, affirme-t-il, « je ne peux plus me sentir identifié à ce collectif ».

  • Netanyahu ditches captives to ’hunt down’ Hamas leaders: Report
    https://thecradle.co/articles-id/24784
    http://thecradle-main.oss-eu-central-1.aliyuncs.com/public/articles/c972b440-0d4e-11ef-ade9-00163e02c055.webp

    The Israeli government has “abandoned its goals” of recovering dozens of captives who remain inside Gaza to instead “pursue top Palestinian leaders,” Israeli military officials revealed to Middle East Eye (MEE).

    “Netanyahu’s operations in Gaza are fundamentally aimed at ... hunting down Yahya Sinwar,” one of the Israeli officers, who is serving in Gaza, told the UK-based outlet, stressing that the war is “personal” for the premier.

    “A few hostages might be exchanged. However, hostages are no longer of concern to anyone,” the sources said.

    Officials in Tel Aviv are reportedly “obsessed” with capturing Sinwar and other top officials within the Qassam Brigades – the armed wing of Hamas.

    Another Israeli officer who spoke with MEE said a “new phase” of the genocidal war involving “long-term military presence” is being planned, alleging that this has been “partially approved” by Washington.

  • US congress readies ICC sanctions to shield Israeli officials
    https://thecradle.co/articles-id/24779
    http://thecradle-main.oss-eu-central-1.aliyuncs.com/public/articles/3a54fd2c-0d3a-11ef-b73f-00163e02c055.webp

    Mafieux !

    Republican members of the US House of Representatives are preparing a sanctions package targeting International Criminal Court (ICC) officials as a “precaution” against potential arrest warrants of Israeli officials for war crimes committed in Gaza, according to Axios.

    “We want to emphasize to [ICC prosecutor Karim Khan] that going down this road of arrest warrants is a really bad idea, and it’s going to blow up the relationship,” House Foreign Affairs Committee Chair Michael McCaul told the US news outlet.
    “We’re not sure if the arrest warrants are imminent, but it’s sort of a precaution to let them know that, if they do, we have this legislation ready to go. It won’t be put on the floor unless we have to,” he added.

    McCaul emphasized the new package would come as a “companion” to legislation introduced last February in the Senate that seeks to sanction ICC officials “involved in probes of US allies who are not ICC members, such as Israel.”

    The report by Axios comes on the heels of a harshly worded letter sent by a group of Republican senators to Khan, warning him against prosecuting Israeli officials for the genocide in Gaza.

    “Target Israel and we will target you,” the senators tell Khan, adding that they will “sanction your employees and associates, and bar you and your families from the United States.”

    The letter, a copy of which was obtained by the Zeteo website, concludes: “You have been warned.” It contains the signatures of 12 Republican senators, including Tom Cotton, Marco Rubio, and Ted Cruz.

    • Des sénateurs républicains américains à la CPI : « Attaquez Israël, nous vous attaquerons »
      Par Jacob Magid et Times of Israel Staff 7 mai 2024,
      https://fr.timesofisrael.com/des-senateurs-republicains-americains-a-la-cpi-attaquez-israel-nou

      Malgré les mises en garde du procureur du tribunal, qui a découragé toute tentative d’intervention, des élus menacent de sanctions les officiels de la CPI si des mandats d’arrêt devaient être émis contre les responsables israéliens

      Une dizaine de sénateurs républicains ont envoyé, lundi, une lettre demandant avec force au procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, de ne pas émettre de mandat d’arrestation ciblant de hauts-responsables israéliens, quelques jours après que ce juriste d’origine britannique a mis en garde contre toute tentative visant à influencer la Cour.
      « Attaquez Israël et nous vous attaquerons », ont écrit les sénateurs, avec à leur tête Tom Cotton, dans le courrier. « De tels actes seraient illégitimes, ils n’ont pas de fondement juridique et, s’ils devaient se produire, ils entraîneront de sévères sanctions à votre encontre et à l’encontre de votre institution ».
      Les sénateurs Mitch McConnell (leader de la minorité), Rick Scott, Tim Scott, Ted Cruz et Marco Rubio ont également signé la lettre dans un contexte d’inquiétudes de plus en plus fortes face à la possibilité que le tribunal de l’ONU puisse prendre la décision d’émettre des mandats d’arrestation visant des officiels politiques militaires israéliens dans le cadre de la guerre qui est menée depuis sept mois à Gaza. Seraient notamment concernés le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef d’état-major de Tsahal, le général Herzi Halevi. (...)

  • Rafah invasion : With defeat in sight, how can Netanyahu declare victory ? | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/opinion/rafah-attack-defeat-sight-how-can-netanyahu-declare-victory

    Long et important article de David Hearst dont je ne cite que la fin (peut-être que la traduction française sortira rapidement). Dans la partie que j’ai laissée, de nombreux et documentés détails sur les dernières négociations et les volte-faces étasuniennes ?

    PA, the plotters came, as ever, unstuck in the reality of Gaza.
    A bigger headache

    All of this leaves Hamas confident that it can face and survive any further attempts by Israeli ground forces to wipe it out.

    “Their confidence in continuing the resistance is high,” one of my sources said. “Israel tried to use the destruction it wreaked as a lever to force a surrender. But that destruction became a two-edged sword. It exposed Israel in an unprecedented way. Israel itself is now in trouble, not Hamas. Their support is the highest since the war started. And [US President] Joe Biden is starting to feel the heat. All of this is giving Hamas confidence in the way they are negotiating.”

    There is no avoiding the fact that the forthcoming battle for Rafah will be a series of massacres, for which responsibility under international law will lie with Israel. The human price will be high.

    If Israeli forces do to Rafah what they did to Khan Younis, Rafah will be levelled. Khan Younis was previously described as Hamas’s headquarters, but Israeli forces withdrew after more than four months of bombardment with nothing to show for their campaign, except the complete destruction of the city.

    ’Our entry into Rafah will completely destroy our relations with the countries of the world and with the Arab countries with which we have peace’

    - Reserve Major General Yitzhak Barik

    After Rafah undergoes the same treatment, Israel will still not have recovered the hostages who remain alive, nor will it have captured or killed Hamas’s leaders. Hamas is confident on both scores.

    This point has been echoed by Barik: “Bibi also realises that entering Rafah will not bring anything. Rather, the opposite is true, as it will exacerbate the problem dozens of times. We will also be forced to leave Rafah after its occupation … Our entry into Rafah will completely destroy our relations with the countries of the world and with the Arab countries with which we have peace.

    “This will have very difficult consequences, above all: isolating the State of Israel in the political and economic spheres and imposing the arms embargo that has already begun. Entering Rafah will not leave any kidnapped person alive, and we will have many victims.”

    After Rafah, Netanyahu will have an even bigger headache than he has now: how to declare victory, when defeat is in sight.

  • El último bulo de ’El Español’ para deslegitimar las protestas contra el genocidio en las universidades españolas | Tremending
    https://www.publico.es/tremending/2024/05/07/el-ultimo-bulo-de-el-espanol-para-deslegitimar-las-protestas-contra-el-genoc

    Bientôt en France ? Citer des associations imaginaires « qui condamnent l’antisémitisme dans les universités (espagnoles) »...

    Público ha podido confirmar que de las 50 organizaciones a las que se refiere El Español, 23 no figuran en ningún registro y todas replican la misma fórmula en la nomenclatura. «El comodín del antisemitismo es lo único que les queda para justificar su apoyo al genocidio», denuncia el periodista.

    • New mass grave uncovered at al-Shifa Hospital
      8 May 2024 13:32 BST
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/new-mass-grave-uncovered-al-shifa-hospital?nid=360211&topic=Israel%25

      A third mass grave has been discovered in the ruins of Gaza’s al-Shifa Hospital. So far 49 bodies have been recovered from it, according to the government media office in Gaza.

      Seven mass graves have been uncovered across the Palestinian enclave during the course of the war. In total, 520 bodies have been found in these graves.

      “We hold the American administration, the international community, and the Israeli occupation fully responsible for these mass graves and this blatant aggression against humanity,” the media office said in a statement.

      “The occupation still has the green light to continue these crimes against humanity with full American support,” it said.

      On 1 April, the Israeli army withdrew from al-Shifa after laying siege to the hospital complex for two weeks. The military left piles of dead bodies and destroyed buildings in its wake and executed Palestinians who tried to escape the besieged medical complex.

  • « Demande solennelle à celles et ceux qui mènent les interviews : s’il vous plaît, pouvez-vous indiquer que de nombreux spécialistes des génocides, historiens mais aussi juristes, parmi lesquels des Israéliens, évoquent clairement un génocide à Gaza ? Voici quelques exemples » | Ludivine Bantigny
    https://threadreaderapp.com/thread/1787960346030076047.html

    https://video.twimg.com/amplify_video/1787900021104353280/vid/avc1/480x270/3TK17LDITjfQok4l.mp4?tag=14

    "Dénoncer des crimes c’est légitime, ce qui est insupportable c’est d’avoir des élus de la République qui viennent leur expliquer qu’il y a un génocide en cours, un génocide est un terme qui a une définition légale et il faut l’utiliser." Sciences Po : #SophiaAram dans #CàVous

    Dès la mi-octobre, l’historien israélien Raz Segal, spécialiste reconnu de l’histoire des génocides, qualifiait déjà la situation dramatique à #Gaza de « cas d’école de génocide ». Sept mois plus tard, cette situation est d’autant plus abominable.

    L’un des excellents spécialistes israéliens de l’histoire de la Shoah, Amos Goldberg, professeur à l’Université de Jérusalem, insiste sur le génocide qui se mène « sans aucun doute possible » à Gaza.

    C’est dès le 17 octobre (le 17 octobre !) que 800 universitaires, spécialistes de droit international et de l’étude des génocides, ont signé une déclaration publique alertant sur la possibilité d’un génocide à Gaza. L’ horreur est incommensurable depuis.

    Des chercheurs universitaires de par le monde documentent la situation à Gaza et prennent des positions publiques à partir de ces analyses pour évoquer un génocide. Exemple ici : le département de sociologie de la Toronto Metropolitan University
    Craig Mokhiber, avocat spécialisé dans le droit humanitaire international à l’ONU, lançait cet appel en décembre : « Je vous écris dans un moment de grande détresse pour le monde. Une fois encore, nous assistons à un génocide qui se déroule sous nos yeux »...

    • « Qu’il y ait débat sur la caractérisation de génocide ou risque de génocide est légitime, même si le niveau d’horreur devrait amoindrir l’importance de la discussion sémantique. Mais comment est-il possible de laisser, devant une telle audience à la télévision, l’équivalent de ça ? »


      Si le débat était vraiment tenu en plateau, en citant ces spécialistes, est-ce que Sophia Aram pourrait dire tranquillement que c’est « délirant », de « la folie », qu’"on ne peut pas parler de génocide" ? Dirait-elle de ces juristes et historiens : « Ces gens n’ont aucune raison » ? Non.

      Il pourrait y avoir des rappels historiques. Le génocide des Herero et des Nama est reconnu par l’Allemagne. Le massacre de Srebrenica est qualifié de génocide par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et la Cour internationale de justice. S. Aram le sait-elle ?

      Il faudra poursuivre ce thread, pour les raisons dramatiques que l’on sait. Avec les manifestations, ces interpellations documentées sont une des choses que nous pouvons faire, dans notre impuissance désespérée, pour faire cesser les horreurs qui se déroulent sous nos yeux.

      À vous qui avez lu ce fil jusqu’ici, je partage ce témoignage poignant du médecin Dr.Gabor Mate. Il explique avoir pleuré tous les jours après sa visite à Gaza. Comme nous pleurons, parlons, documentons, manifestons, écrivons, autant qu’il est possible.

      Et les mots du poète palestinien, professeur de littérature Refaat Alareer, tué à Gaza le 6 décembre 2023 :
      « Si je dois mourir, vous devez vivre, pour raconter mon histoire. »
      https://youtube.com/watch?v=BrHRgC

      https://twitter.com/LBantigny/status/1788097242789757133

    • Il y a un autre mot qu’on n’utilise pas assez, c’est #pogrom.

      Des pogroms, il y en a plusieurs par semaine depuis des mois, en Cisjordanie, et c’est comme si ça n’avait pas lieu. On continue à te parler du massacre du 7 octobre et à t’accuser de faire le jeu du Hamas parce que tu n’utilises pas le mot « terroriste », comme si c’était de ta faute les 50000 morts palestiniens qui ont suivi l’attaque du 7 octobre. Tu aurais dit « terrorisme », tout se serait résolu, et il n’y aurait pas eu autant de morts. Mais comme il y a cette injustice fondamentale, tout le reste n’existe pas, et n’a pas d’importance, et pire est justifié de fait. Les pogroms sur les palestiniens qui ont leurs biens et leurs maisons incendiés, ou même qui sont tout simplement exécutés par des colons israéliens, ces pogroms ont lieu quotidiennement, mais c’est normal. Comme une grosse pluie d’orage, on va pas y passer 107 ans, comme on dit. Par contre, vous n’avez toujours pas utilisé le mot terrorisme pour désigner les agissements du Hamas (devant Science Po hier, le député LFI Boyard interpellé par la tête de noeud/de liste LR).