ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • En ce moment à #Montpellier, comme tous les ans, c’est le FISE, le Festival international des sports extrêmes. Mais cette année il y a une nouveauté !
    https://my.weezevent.com/fise-montpellier-2024

    Ben oui : cette année c’est payant. Avant, l’accès était gratuit, maintenant il faut acheter un billet.

    Par contre ce qui ne change pas, c’est la privatisation de l’espace public (les rives du Lez de Montpellier, en pleine ville) et le recours aux bénévoles :
    https://fisemontpellier.com/devenez-benevole

    • Note : évidemment avant ce n’était pas réellement « gratuit ». (Puisque privatisation de l’espace public, ça signifie que l’événement utilise les infrastructures que les habitants ont payé en amont.) Mais surtout, une fois sur place, tu étais déjà très vivement encouragé à acheter à boire, éventuellement à manger, aux stands dédiés à l’intérieur, et ça ça a toujours été loin d’être cadeau. Ou à acheter un truc pour ton skate dans un des nombreux stands sur place. Et inévitablement les activités pour les gamins. L’entrée qui devient payante, ce n’est pas exactement la fin de la gratuité, c’est plus un déplacement de la dépense obligatoire sur place : les 40 euros que me coûteraient l’entrée seraient autant que je ne dépenserais pas en boissons, en t-shirts siglés et en activités pour les gamins, comme on faisait tous les ans au FISE.

    • Depuis que je suis à Montpellier, j’ai un peu le sentiment d’une accélération de ces privatisations de l’espace public qui deviennent de plus en plus payantes ou chères. Quand on est arrivés, l’impression d’un foisonnement d’événements et de festivals accessibles, pas trop chers et sympathiques ; mais depuis quelques temps, des tarifs qui explosent (jazz du festival Radio France au Domaine d’O), la bouffe hors de prix (festival Mamma Stock, Domaine d’O…), le parking de la plage qui veut devenir payant (le Grand travers) tout en continuant à limiter l’accès en transports collectifs, des accès qui deviennent payants (FISE)…

      En gros, l’impression détestable d’être à nouveau pris pour un pigeon dès que tu sors, d’autant plus un pigeon que tu as des enfants, alors que justement c’est une des raisons pour lesquelles tu as quitté Paris.

    • Je perse que c’est lié à l’austérité et au fait que les collectivités locales ont été privées de leur principale source de financement.

      Donc, t’as plus la taxe d’habitation (et j’ai l’impression que c’est ± arrivé au moment où les revenus étaient de + en + pris en compte) et donc tu te retrouves à tout payer.

      Bien sûr, contrairement à « l’impôt confiscatoire », t’est libre d’utiliser ou pas les espaces privatisés ou de rester chez toi pour « ne pas payer pour les autres ».

    • @monolecte : c’est mon hypothèse aussi. Ce qui me fait généralement assez chier en plus, c’est qu’à chaque fois on te donne une explication (sécurité, administratif, etc.) au lieu d’admettre « Y’a plus de sous ».

      Après, quand un festival sympa, où les gamins pouvaient bouffer un burger tout simple pour 5 euros, l’année suivante le truc le moins cher c’est une « crêpe-sucre bio » à 10 euros, ça fait quand même un peu mal au cul.