Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Une journaliste néerlandaise arrêtée pour « insulte » à Erdogan
    http://www.lesoir.be/1190746/article/actualite/monde/2016-04-24/une-journaliste-neerlandaise-arretee-pour-insulte-erdogan

    La police est à ma porte. Ce n’est pas une blague. » Puis : « Nous allons au commissariat. » Sur Twitter, les abonnés d’Ebru Umar ont pu suivre en direct, samedi soir, l’arrestation de cette journaliste turco-néerlandaise sur l’île de Kusadasi, en mer Egée. Editorialiste du quotidien Metro , Ebru Umar a dû répondre devant un juge d’accusations d’insulte au président Recep Tayyip Erdogan. Libérée dimanche après-midi, elle a interdiction de quitter la Turquie et obligation de se présenter, deux fois par semaine, dans un commissariat.

    […]

    C’est que Recep Tayyip Erdogan est un homme susceptible, et procédurier. Depuis son élection en août 2014, le chef de l’État a exhumé du code pénal une disposition délaissée par ses prédécesseurs, qui permet de punir d’un à quatre ans de prison l’insulte au président. Journalistes, artistes, activistes ou anonymes (parfois mineurs) : près de 2.000 procédures ont été lancées en Turquie pour ce motif. « Le président et ses avocats ne sont pas toujours à l’origine des poursuites, observe Benan Molu, une avocate. Ce sont aussi des policiers qui prennent l’initiative de gardes à vue, ou des procureurs qui déclenchent d’eux-mêmes une action pénale. » Souvent, l’affaire tourne à la délation. Ainsi des internautes qui ont signalé sur Twitter la journaliste Ebru Umar. Ou d’un mari d’Izmir qui a récemment dénoncé son épouse, preuves sonores à l’appui.

    (via Ibn Kafka sur Twitter)