Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Bolivie : un coup d’État pour Israël aussi | Middle East Eye édition française
    https://www.middleeasteye.net/fr/opinion/bolivie-un-coup-detat-pour-israel-aussi

    Peu de temps après que le président bolivien de gauche Evo Morales a été évincé lors d’un coup d’État soutenu par les États-Unis en novembre – déguisé en noble réaction à une présumée fraude électorale – l’autoproclamé gouvernement bolivien « par intérim » et on ne peut plus à droite a annoncé le renouvellement des relations diplomatiques avec Israël. 

    Celles-ci avaient été rompues par Morales en 2009 lors de l’opération israélienne Plomb durci dans la bande de Gaza, qui avait tué quelque 1 400 Palestiniens, dont plus de 300 enfants. Bien qu’Israël se soit naturellement présenté comme la seule victime de l’affaire, le ratio entre les morts civiles palestiniennes et les civils israéliens était de 400 contre 1.

    Lors d’un bain de sang ultérieur perpétré par les Israéliens à Gaza en 2014, celui-ci baptisé opération Bordure protectrice et entraînant le massacre de 2 251 Palestiniens (dont 299 femmes et 551 enfants), Morales a dénoncé Israël comme un « État terroriste » – une évaluation parfaitement exacte, compte tenu des circonstances et des antécédents d’Israël.

    Il n’est donc pas surprenant qu’Israël ait été prompt à accueillir ce rapprochement avec le gouvernement nouvellement purgé de la Bolivie après le coup d’État de novembre, le site d’information israélien Ynet rapportant que « la reprise des relations entre la Bolivie et Israël a été rendue possible par la fin du règne de l’ancien président hostile Abou Morales ».

    D’autres possibilités de rapprochement se sont rapidement concrétisées, alors que la Bolivie s’est mise à demander l’aide d’Israël pour former des unités de police aux opérations antiterroristes. Le 6 décembre, le ministre bolivien de l’Intérieur par intérim, Arturo Murillo, a déclaré à Reuters : « Nous les avons invités à nous aider. Ils ont l’habitude de gérer des terroristes. Ils savent comment les gérer. La seule chose que nous voulons, c’est apporter la paix. »