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  • Souveraineté numérique des collectivités : et si c’était le moment de débrancher ?
    https://www.courrierdesmaires.fr/article/souverainete-numerique-des-collectivites-et-si-c-etait-le-moment-d

    La bureautique est-elle plus séduisante ailleurs ? Pendant longtemps, la question ne s’est pas posée tant la suite bureautique de Microsoft n’avait pas d’égale sur le marché français et européen. Depuis plusieurs années, le géant américain est devenu la référence sur les postes de travail des communes de France… Mais après l’annonce de la hausse substantielle de ses tarifs l’an passé, nombre d’élus remettent en question le règne des Gafam et osent parler « souveraineté numérique ».

    • En ce moment, ca parle aussi de « cloud souverain », drôle d’euphémisme venant de ceux qui ont externalisés et supprimé leur poste d’admin sys et voudraient à présent le beurre et l’argent du beurre. Mais coco, c’est plus à toi, et tu crois qu’un contrat entre ton hébergeur et toi ferra l’affaire ?

      Pour les outils de bureautique, c’est pas faute que des asso aient milité pour faire connaitre les alternatives 100% viables pendant des années.
      https://framalibre.org/content/libreoffice
      C’est dommage de s’y intéresser maintenant, tandis que les structures autour du libre sont affaiblies par le détournement de ressources vers l’open source (propriétaire).
      Ba tu sais quoi, coco, faudra trouver une formation en presta, mais bon 2000 balles la journée, ça te fait pas peur ?

      coco, c’est pas toi, monolecte, c’est les pouvoir publics.

    • C’est festival de mauvaise foi  : les gus, ils prendraient Microsoft à cause de la secrétaire de mairie… ben voyons. Quand tu vois le matos qu’on leur donne souvent, l’excuse est à chercher ailleurs.

      Sinon, #Gandi vient de se vendre à un #registrar charognard et non français…

      Je vais me dépêcher de bouger mes #NDD avant de les payer x3, comme ces goules ont l’habitude de le faire…

    • Clipperton, conseil financier exclusif de la société Gandi dans le cadre de son rapprochement avec Total Webhosting Solutions (TWS)
      https://www.finyear.com/Clipperton-conseil-financier-exclusif-de-la-societe-Gandi-dans-le-cadre-de-

      (...) Gandi compte aujourd’hui 150 collaborateurs sur 3 continents et 350 000 clients. Soutenue par Montefiore Investment depuis 2019 et sous le leadership de son fondateur et PDG, Stephan Ramoin, la société a poursuivi une trajectoire ininterrompue de croissance rentable et fait croître son chiffre d’affaires de 10 % par an en moyenne pour dépasser 50 M€ en 2022. Parallèlement, son EBIDTA a plus que doublé.

      Clipperton, conseil financier exclusif de la société Gandi dans le cadre de son rapprochement avec Total Webhosting Solutions (TWS)
      – Clipperton est intervenu en tant que conseil financier exclusif des dirigeants de la société Gandi – bureau d’enregistrement de noms de domaine, hébergeur et fournisseur de mail et certificats SSL – dans le cadre de sa cession à Total Webhosting Solutions (TWS). Cette mission a été réalisée dans le cadre de la cession de Gandi par Montefiore Investment, actionnaire majoritaire depuis 2019.
      – Ce rapprochement entre les deux sociétés, qui partagent des valeurs entrepreneuriales fortes, permet la création d’une nouvelle plateforme européenne de services en ligne. Baptisée Your.Online, cette nouvelle plateforme aide les entreprises de toutes tailles à développer et accroître leurs activités en ligne. Elle bénéficiera à plus d’un million de clients en Europe et aux États-Unis.

    • Effectivement la situation de rente liée à la position dominante dont bénéficie Microsoft dans l’administration publique française est scandaleuse mais elle s’explique en partie par le fait que Microsoft est également dans la même position dominante dans le reste de la société. Les fichiers de bureautique (en grande partie, de traitement de texte et tableur) s’échangent entre les administrations et les « partenaires » (entreprises, association, etc.) et force est de reconnaitre que l’interopérabilité entre le privateur et le libre n’est pas toujours garantie (et là je n’évoque même pas les macros). Personne n’a envie de s’emmerder donc on continue à débiter du docx et du xlsx comme des bourrins. La bascule vers LibreOffice pourrait être faite mais il faudrait une volonté politique hors du commun pour arriver à l’imposer : fournir un effort d’organisation et de formation à l’échelle nationale qui me semble totalement irréaliste en l’état actuel, même si je suis convaincu qu’il faudrait le faire. J’ai essayé de faire bouger les choses dans la collectivité où je bossais (à l’époque où j’y habitais) en interpellant directement les élus, sur le thème de « zavez pas honte de fourguer de l’accoutumance aux gamins avec vos logiciels Microsoft dans les écoles ? » en brandissant une note du premier ministre (Ayrault) qui préconisait l’usage du libre dans l’administration. Je me suis fait cramer par la DSI (heureusement je ne dépendait pas de cette direction) et les politiques n’ont pas voulu forcer le haut de la hiérarchie de l’administration à étudier la question ; ces derniers estimant qu’ils n’avaient pas envie de s’emmerder avec ces histoires.

      Sinon, ce qu’on évoque beaucoup moins et qui est aussi un scandale ce sont tous les logiciels métiers des collectivités locales (crèche, cantine, compta,, etc.) qui n’appartiennent pas à Microsoft mais qui font l’objet aussi de rentes. Il y en a un paquet et, là, par contre, rien n’empêcherait qu’ils passent tout de suite en libre à l’échelle nationale. C’est typiquement le genre de situation idéale pour le libre : il suffirait que quelques collectivités se regroupent à tour de rôle pour financer tel ou tel projet qui pourrait se déployer ensuite dans toutes les collectivités. Là aussi j’ai proposé cette idée (en donnant les docs de l’Aful et d’April), en tant que représentant du personnel, quand j’entendais mon employeur (en fait, la direction générale) se plaindre des fournisseurs informatiques et on m’a dit, en gros, que ce ne serait jamais possible d’arriver à regrouper plusieurs collectivités etc. Chacun pour soi. Alors faut pas pleurer, hein. Le problème c’est que c’est de l’argent public.