• Des « gilets jaunes » belges s’en prennent à des enseignes sponsors des JO de Paris La Libre
    Dans la nuit de mardi à mercredi, des « gilets jaunes » ont attaqué symboliquement plusieurs grandes enseignes en Wallonie, affirment-ils. Les principaux sponsors des JO de Paris étaient visés.

    https://www.lalibre.be/resizer/rHPbtdrbZaAOEgYv8k6ncX9N37c=/768x512/filters:format(jpeg):focal(251x197:261x187)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/Z2OH55UGYFCXHDKOSR2XUTPHZY.jpg

    Le Carrefour de Jambes (Namur) a notamment été tagué. Selon les responsables de l’action, celle-ci se voulait solidaire avec celles de leurs homologues français dans le cadre de la réforme des retraites dans l’Hexagone.

    Les « gilets jaunes » de Namur affirment s’en être pris à « des dizaines » de magasins Carrefour et Decathlon, à Jambes, Wavre, Liège et Dinant. Sur celui de Jambes, où l’action a pu être constatée par Belga, un tag « Pas de retraites, pas de JO » a été peint sur la devanture. « Nous nous joignons à l’appel de nos camarades français qui veulent mener toutes les actions possibles contre des grosses sociétés, telles que Alibaba, Toyota, Allianz ou Coca-Cola qui engraissent leurs actionnaires sur le dos des travailleurs. Elles font leur publicité en finançant les JO 2024 », ont déclaré les militants. Ils entendent également démontrer leur solidarité avec leurs homologues français qui luttent contre la réforme des retraites, qui repousse de 62 à 64 ans l’âge légal de départ à la pension.

    #jo #jeux_olympiques #sponsors #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #retraite #retraites

    Source : https://www.lalibre.be/belgique/societe/2023/05/17/des-gilets-jaunes-belges-sen-prennent-a-des-enseignes-sponsors-des-jo-de-par

  • Reprenez à votre compte les idées du courant communiste révolutionnaire (Nathalie Arthaud, fête de LO, 15 mai 2016)
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2016/05/18/nathalie-arthaud-dimanche-15-mai-rejoignez-nous-dans-le-comb

    S’approprier l’expérience du mouvement ouvrier

    Crise économique, chômage de masse, guerres, terrorisme, crise des migrants, crise écologique : les dirigeants actuels, qu’ils soient à la tête des multinationales, des grandes banques ou des États, sont non seulement incapables d’apporter quelque solution que ce soit mais, pire, ils poussent l’humanité entière vers le précipice.

    Les capitalistes qui dominent l’économie la mènent dans le mur. Comme les milliards qu’ils extraient de la production et de l’exploitation des travailleurs ne leur suffisent pas, ils les jouent au casino de la finance. Autrement dit, plus nous travaillons, plus nous faisons d’efforts et de sacrifices, plus la spéculation augmente. Plus nous risquons le krach généralisé. Y a-t-il plus fou que cette économie ? Il ne s’agit pas seulement du sort des travailleurs, il s’agit de l’avenir de toute la société, en particulier de celui qu’elle réserve à la jeunesse.

    Les jeunes des classes populaires sont ballottés de petits boulots en périodes de chômage, de stages non rémunérés en missions d’intérim. Pour espérer un emploi durable et un salaire à peu près correct, tout ce que l’État leur propose est de s’engager dans la police ou l’armée. Autrement dit, ils ont le choix de servir de chair à patron ou de chair à canon !

    Bien sûr, la fraction de la #jeunesse qui fait des études supérieures peut espérer mieux en décrochant un emploi de cadre, d’ingénieur, de médecin ou d’enseignant. Mais le problème est collectif. Le problème, c’est que même ceux qui peuvent tirer leur épingle du jeu le font au milieu d’un océan de misère et d’injustice.

    Alors, aux uns et aux autres, je veux dire qu’il y a un autre avenir. Ne cédez pas au #conformisme ! Exprimez votre révolte ! Depuis plus de deux mois, quelques dizaines de milliers de lycéens et d’étudiants ont exprimé leur #révolte. Une fraction de ces jeunes est en train de se politiser. Elle a découvert les brutalités policières, les manoeuvres du gouvernement, les tergiversations et les retournements des directions syndicales et ce que vaut la #démocratie_bourgeoise.

    À ceux-là j’ai envie de dire : Vous avez envie de changer le monde ? Tirez toutes les leçons politiques de la situation actuelle, attelez-vous à comprendre les mécanismes et les rapports de classe qui régissent la société. Confortez vos convictions en découvrant les luttes passées des opprimés, de Spartacus aux grèves de mai-juin 1936. Enrichissez-vous de l’expérience du #mouvement_ouvrier et des idées de #Marx et #Engels, de #Lénine, de #Rosa_Luxemburg, de #Trotsky.

    Reprenez à votre compte les idées du courant communiste révolutionnaire. Ce capital politique résume les expériences de plus d’un siècle de luttes ouvrières vivantes. Des défaites, des victoires et des révolutions ! C’est ce capital qui permettra demain de renverser le vieux monde et de mettre fin à ses inégalités et à toutes les vieilleries qui vont du racisme à la misogynie, en passant par l’obscurantisme.

    Rejoignez-nous dans le combat révolutionnaire, pour que les générations futures puissent construire une société de justice, de #fraternité, enfin débarrassée des classes sociales et de l’#exploitation !

    #communisme_révolutionnaire #révolution_sociale #marxisme

  • Gimme some truth | This Week in Business | GamesIndustry.biz
    https://www.gamesindustry.biz/gimme-some-truth-this-week-in-business

    Risk Factors are sort of the Murphy’s Law of corporate communications. Companies identify an extensive list of things that can go wrong, and they spell them all out for investors so even someone without in-depth knowledge about their specific industry could understand the myriad ways the business could go south, whether it’s the company’s fault or not.

    And just because something is listed as a Risk Factor that doesn’t mean it’s likely to happen. It’s more a recognition that if a thing did happen, it could hurt the business.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #finance #risques #étude_des_risques #ea #electronic_arts #take_2 #activision_blizzard

  • [Radio Maritime] Le son qui dérange
    https://www.radiopanik.org/emissions/radio-maritime/le-son-qui-derange

    Dans cette émission on reçoit les 10 jeunes participants au stage « Le son qui dérange » mis en place par Oxfam Magasins du monde et le GSARA Bruxelles au COOP, le long du canal de Bruxelles en plein coeur d’Anderlecht. En une semaine ce groupe est amené à réalisé une série de podcast sur différents enjeux climatiques. On échange sur ce qu’on a appris durant la semaine, on écoute des extraits d’interview, on dédicace de la musique...

    « Le son qui dérange » a reçu le soutien de la FWB via l’appel à projet Mind changers

    #jeunesse #migration #climat #inégalités #expression #fast_fashion #jeunesse,migration,climat,inégalités,expression,fast_fashion
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-maritime/le-son-qui-derange_15865__1.mp3

  • Xanax, Lexomil, codéine… Le fléau des ados accros aux médicaments - L’Express
    https://www.lexpress.fr/societe/xanax-lexomil-codeine-le-fleau-des-ados-accros-aux-medicaments-JCTRMUWBXVFC
    https://www.lexpress.fr/resizer/RCe8mYFWGaKlQds6wHuNDl6QEIk=/1200x630/filters:focal(1032x686:1042x696)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/lexpress/K6VZ73HY4FHLPOS7PIA4SW24OA.jpg

    Même constat pour les opioïdes dits « forts » (#fentanyl, morphine ou encore oxycodone), dont les prescriptions se sont accrues « d’environ 150 % » entre 2006 et 2017 en France, selon la dernière étude de l’ANSM sur le sujet. Les conséquences sont directes : le nombre d’hospitalisations liées à la consommation d’antalgiques opioïdes obtenus sur prescription médicale a ainsi augmenté de 167 % entre 2000 et 2017, et le nombre de décès liés à cette même substance a bondi de 146 % entre 2000 et 2015, avec « au moins quatre décès par semaine ».

    Pas d’études entre 2017 et 2023, mais c’est prévu bientôt hein, faut pas s’énerver, le photographe est arrivé pour le shooting de ma nouvelle coiffure dans mickey.

    #jeunes #opioïdes

  • Mieux comprendre la rémunération de Bobby Kotick – Ludostrie
    https://ludostrie.com/mieux-comprendre-la-remuneration-de-bobby-kotick

    Peut-être avez-vous déjà entendu parler de la rémunération de Robert « Bobby » Kotick, le patron d’Activision Blizzard, et des sommes parfois folles que ça représente. Le record de 2020 s’élevait à presque 155 millions de dollars, pour finalement retomber drastiquement en 2021 à 827 000 $ et carrément 179 000 $ en 2022. Le salaire, en particulier, a été réduit au minimum légal possible, soit 62 500 $, selon la demande de Kotick. « Nous pensons que cette décision montre à la fois aux employés et aux actionnaires extérieurs que le leader de notre entreprise donne la priorité [aux conditions de travail] et les traite avec un maximum de sérieux », précisent les documents officiels de l’entreprise. Soit. On va essayer d’y voir plus clair pour vraiment mesurer combien gagne le patron du plus éditeur américain de jeux vidéo.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #finance #rémunération #ressources_humaines #bobby_kotick

  • Recension : Jeunes de quartier. Le pouvoir des mots, Collectif Pop-Art, coordonné par Marie-Hélène Bacqué et Jeanne Demoulin, 2021, Caen, C&F éditions, 240 pages. | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-espaces-et-societes-2023-1-page-220.htm

    Jeunes de quartiers est un ouvrage important, car il marque le tournant participatif dans la recherche urbaine. Créé en 2017, le collectif Pop-Art réunit l’ensemble des participants – jeunes, acteurs locaux (animateurs, etc.) et/ou chercheurs (surtout chercheuses) – à une recherche participative innovante, d’abord par sa durée (4 ans), ensuite et surtout, par les outils utilisés  : groupes de parole, ateliers d’écriture individuelle et collective, cartes mentales, photographies et films vidéo, etc. Son sous-titre – «  le pouvoir des mots  » – exprime bien l’objectif de l’ouvrage  : donner à entendre la parole de ces jeunes. Ce point est essentiel à la fois pour les jeunes et pour les destinataires de leurs paroles. Il est aussi en cohérence avec les outils qui ont été privilégiés. La recherche porte sur les «  jeunes de quartier  », expression qui a été préférée à celle de «  jeunes de banlieue  », réservée aux jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la ville, trop facilement présumés délinquants.

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    Ici, il s’agit de jeunes vivant dans des quartiers populaires qui ne relèvent pas tous de la politique de la ville, dans Paris (18e arrondissement), dans la première couronne de la banlieue parisienne, mais aussi dans la seconde, plus «  rurale  ». Il y a des filles et des garçons, une fraction a fait des études supérieures, elle n’est pas la plus nombreuse, mais elle reste très attachée à son quartier. De nombreux jeunes viennent de familles d’immigration ancienne ou récente. La cohabitation pluriethnique s’impose, mais tous se plaignent du racisme de leurs voisins et surtout des institutions. L’islam est la religion majoritaire, mais l’ignorance est grande  : une jeune chrétienne s’est convertie à l’islam car, pour elle, à la différence du christianisme qui est très divisé, «  dans la religion musulmane, tout le monde a la même version  » (p. 183)  ! Tous parlent d’eux, de leur famille, de leur quartier, de leurs projets d’avenir et de leurs visions du monde. Celles et ceux qui ont la double nationalité la considèrent comme un atout et non comme un handicap.

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    Le fond et la forme sont bien entendu liés, mais je les présente ici successivement. Ces jeunes ne sont pas très différents des autres, à la fois attachants et surprenants. Leur place dans la société se structure autour de couples d’oppositions  : fille et garçon, petit et grand, premier et dernier de la fratrie, etc. Tous sont très attachés à leur quartier, considéré comme une «  grande famille  », un «  petit village  » et même un «  refuge  ». Mais ils apprécient l’anonymat de la capitale pour leurs sorties. Le quartier est une sorte de «  tiers-lieu  » entre la famille et l’école. Le sport est très important pour être connu et reconnu, pour les garçons, mais aussi pour les filles. Certains ont des projets un peu fous, comme créer une entreprise de luxe ou s’installer à Dubaï. Mais la majorité est d’une grande lucidité et sait reconnaître ses erreurs de jeunesse, le rêve débouchant sur un projet plus réaliste. Par exemple, après avoir rêvé de devenir une star du football, des jeunes sont devenus animateurs sportifs. Tous ont également un sens aigu des solidarités familiales et de voisinage, tout en étant critiques, et oscillent entre attraction et répulsion. Tous tiennent à la solidarité qui leur a été enseignée avec l’islam, mais ils, et surtout elles, aimeraient bien que leurs parents s’ouvrent à l’égalité entre les hommes et les femmes et ne leur imposent plus de mariage forcé. Tous expriment un fort désir d’engagement dans la cité, tout en craignant la «  récupération  » par la municipalité ou par les partis politiques. L’expression de Jacques Ion, «  l’engagement post-it  », n’est pas utilisée, mais correspond bien à leur démarche. Peut-être parce que la question de la santé n’était pas un problème majeur en 2017, elle est peu présente dans cet ouvrage.

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    Avec le collectif Pop-Art, Marie-Hélène Bacqué et Jeanne Demoulin s’affirment ainsi comme les pionnières du véritable «  tournant participatif  » dans la recherche urbaine et, plus largement, en sciences humaines et sociales. La contribution des participants dans la production et l’analyse des données est réelle et reconnue. Ce collectif innove aussi en matière de diffusion des résultats à la communauté scientifique, aux autres jeunes et au grand public. Espérons que d’autres suivront leur exemple.

    #Jeunes_quartier #Marie-Hélène_Bacqué #Jeanne_Demoulin

  • Microsoft / Activision deal prevented to protect innovation and choice in cloud gaming - GOV.UK
    https://www.gov.uk/government/news/microsoft-activision-deal-prevented-to-protect-innovation-and-choice-in-cloud-ga

    The CMA has prevented Microsoft’s proposed purchase of Activision over concerns the deal would alter the future of the fast-growing cloud gaming market, leading to reduced innovation and less choice for UK gamers over the years to come.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #finance #rachat #acquisition #cma #activision_blizzard #microsoft #décision #refus #concurrence #royaume-uni #cloud_gaming

  • Premier jour des vacances, on a bien fait tourner les boîtes de jeu (les nouvelles, parce qu’on a une collection maintenant)…

    Akropolis - Alors ça tu peux y aller, c’est tout public. Règles simples, stratégies pas trop usantes, mais excellent équilibre, ça se joue donc à la fois simplement et de manière efficace (au sens où on ne gagne pas totalement par hasard, mais en même temps on ne se fait pas d’énormes nœuds au cerveau). Les gamins adorent, on tourne en boucle là-dessus depuis le début de la semaine.

    Les hauts fourneaux - C’est un incontournable (2021). Les règles sont plutôt simples, il faut collection une série de cartes (carrières, usines) pour extraire et transformer du fer, du charbon, du pétrole et des machines, pour au final amasser de l’argent, dans une ambiance Bourgeoisie du XIXe siècle (C’est pas vraiment un jeu avec des préoccupations écolo-égalitaristes, donc.) Le fait qu’on complète ses cartes sur seulement 4 tours de jeu, ça impose un rythme et des changements de stratégie assez étonnants. Par contre, si les règles sont simples, rapidement on se met à se faire des nœuds au cerveau pour essayer d’optimiser sa succession de cartes. Du coup c’est recommandé à partir de 14 ans. Les petits (11 ans) n’ont pas de mal avec les règles, par contre pour la stratégie c’est plus compliqué (mais on a tout de même bien joué). Les parties sont courtes, mais c’est moins « casual », ça demande une bonne concentration.

    • Sinon on joue toujours beaucoup à Splendor, ça reste notre préféré en famille. (Je mettrais ça au niveau d’Akropolis : jeu accessible, explicable aux joueurs débutants, mais qui permet tout de même d’avoir de la stratégie – on ne gagne pas par hasard.)

      Comme mes petits ont plus de temps que la grande, on a récemment pris le Splendor Duel, qui vient de sortir, pour des parties à deux. C’est en gros le même principe, mais avec quelques mécaniques de jeu nouvelles pour rendre le jeu à deux un peu plus varié. En plus, dans ces jeux « Duels » à la mode, tout est beaucoup plus petit, donc plus facilement transportable. On a fait notre première partie sur une table de bistrot au Bouchon Saint-Roch, avec une assiette de charcuterie et des boissons…

      On continue à beaucoup aimer Skull comme jeu de bluff. Je suppose que les adultes l’utilisent comme jeu à boire, mais nous non.

      Toujours dans le jeu de bluff, mais beaucoup plus bavard, Time Bomb est toujours très marrant et efficace. (C’est le jeu avec lequel on s’amuse le plus à s’insulter gentiment, puisqu’on s’accuse mutuellement d’être le méchant, surtout si on est soi-même un méchant.)

      Et sinon, Citadelles, indémodable, pour le plaisir de se faire des coups en traître… Mais tout en faisant des coups en traître, il n’est pas pour autant facile de systématiser qui est la victime (il y a des jeux où c’est tellement « Tous contre papa » que c’est pas marrant – pour papa, s’entend ; mais avec Citadelles c’est pas une bonne idée, puisqu’on devient alors prévisible).

    • Et j’allais oublier Skyjo, en jeu de carte jusqu’à 8 joueurs, le phénomène de l’été dernier. Règles ultra-simples, parties rapides, mais micro-choix tout le temps. Et là on peut faire jouer les adultes avec les enfants sans aucun problème (même les réfractaires aux jeux « modernes », ceux qui tiennent absolument à rester au Scrabble et à la belote, y trouvent leur compte).

  • Pour les amateurices de #jeu ici, j’ai adoré Alice is missing, et son tour de précautions.

    Une des choses les plus marquantes pour moi dans ce jeu, ce sont les différentes attention au bien-être des joueurs. Différentes modalités permettent à chacun·e d’exprimer ce qui lui est inconfortable, des cartes sont même dédiées à cela.

    Un tour de jeu est consacré à l’expression par chacun.e des joueureuses de ses limites. Un passage des règles de jeu est même dédié aux précautions liées à la plateforme électronique d’échange utilisée pour le jeu, mettant en garde les joueurs des possibilités de surveillance et de mauvaise interprétation des échanges, en fonction des pays.

    Je n’ai jamais vu ce genre de précaution dans d’autres jeux avant. Pour avoir joué des parties de jeux de rôle, adolescente, où une bête campagne de donjon et dragon pouvait se finir en viol collectif ou autres joyeusetés du genre, je dois dire que j’aurai apprécié ce temps de discussion préalable, et de prise en compte des genres et limites personnelles autour de la table.

    https://peptimiste.yoboom.xyz/posts/aliceismissing

    #jeux #jeuxdesociete #jeuderole #narration

    • Je n’y ai jamais joué, mais j’ai vu une telle idée de gérer la « zone de confort » des joueurs dans la notion de « Horror contract » du jeu Kult (qui m’a l’air d’être plus dans l’esprit Hellraiser que Twin Peaks…).

      C’est expliqué par Seth Skorkowsky à la 10e minute de sa présentation du jeu :
      https://www.youtube.com/watch?v=S0XzMbQwEwU

      (Après, Kult je suis pas prêt d’y jouer, "Contract" ou pas : je joue avec mes enfants, alors même avec une gestion des « zones de confort », ça me semble pas trop jouable.)

  • 🛑 Avec Emmanuel Macron : C’est l’armée en permanence de 15 à 72 ans ! - FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    (...) On comprend que le Président de la République veuille de manière acharnée repousser l’âge de la retraite à 64 ans, puisqu’il veut mobiliser les adultes jusqu’à 72 ans pour l’armée. Gageons que la retraite à 64 ans, n’est que le premier étage d’un recul encore plus important pour l’âge de départ à la retraite.
    La « suspension » de l’obligation du SNU n’est qu’un leurre, dû à la conjoncture actuelle de révolte du pays contre la politique réactionnaire du Gouvernement Macron/Borne. Ce que pense le gouvernement est clair : dès que la mobilisation sociale sera derrière eux, ils rendront obligatoire la participation au SNU (...)

    #retraites #jeunesse #SNU #réservistes #armée #militarisme #embrigadement...
    #Antimilitarisme #Anticapitalisme

    ⏩ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.fnlp.fr/2023/04/06/avec-emmanuel-macron-cest-larmee-en-permanence-de-15-a-72-ans

  • Klaus Teuber, Creator of the Board Game Catan, Dies at 70 - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2023/04/05/business/klaus-teuber-dead.html

    Last year, in an interview with Nikkei Asia, Mr. Teuber was asked why he thought Catan was so popular.

    “There may have been a good balance between strategy and luck,” he said. “For example, roulette is only about luck, and chess is all about strategies. However, if you win in Catan, you think, ‘My strategy was good,’ and when you lose, you might think, ‘I was just out of luck.’ This is the same as life.”

    #Jeu #Catan

  • Quand, dans une banque, un jeune pioupiou du capitalisme découvre la déshumanisation du travail et des rapports humains

    https://www.lemonde.fr/campus/article/2023/04/02/j-ai-decouvert-le-quotidien-monotone-et-deshumanise-de-la-vie-d-un-jeune-cad

    Rapidement, j’ai ressenti comme un grand vide, dans cette ambiance si aseptisée. J’ai d’ailleurs listé quelques éléments. Il y a, par exemple, la volonté de tout quantifier, qui aboutit à la création d’indicateurs absurdes, comme « atteindre les 100 % d’excellence relationnelle » comme si les relations humaines pouvaient être quantifiées. Je pourrais aussi parler du langage « corporate », ou du management très vertical, voire infantilisant. Je suis évidemment conscient que tout milieu social ou professionnel implique des concessions. Mais cela devient alarmant quand celles-ci se font au détriment des individus eux-mêmes.

    Pour être très honnête, ce que j’ai trouvé le plus alarmant, c’est l’influence du milieu sur le comportement des employés. Il y a comme un filtrage d’émotions. Chaque collaborateur est dans le contrôle de soi, ne laissant paraître qu’une image lissée de lui-même. Attention, je ne dis pas là que c’est un problème d’individu, bien au contraire, les rares moments de discussions sincères me donnaient à voire des personnalités variées et sensibles. Simplement, les injonctions à l’homogénéité agissent comme une chape de plomb qui masque tout ce qu’il y a de plus vivant chez chacun.

    […]

    A l’heure de choisir mon premier poste, alors que mon parcours me prédestine à devenir le #jeune_cadre_dynamique idéal qui « relève les défis du monde de demain », je ressens un profond dégoût. Evoluer dans un environnement si vide de vie rend, aigri et terne, et je n’ose imaginer ce que cela ferait de moi après trente ans de #carrière. Peut-être est-ce propre à ma jeunesse ? Mais la résignation que j’ai pu constater, ce renoncement à aspirer à quelque chose de plus beau, me fait vraiment flipper.

    De cette expérience, je ressors avec la conviction que le seul moyen de changer vraiment les choses, c’est de bousculer le système économique actuel. Le mantra « changer les choses de l’intérieur » n’est qu’un appât à #bonne_conscience qui permet aux entreprises d’esquiver toute remise en question trop profonde du bien-fondé de leurs activités. A titre personnel, je n’ai ni prêt à rembourser ni famille à nourrir, je suis libre de choisir mon métier, et c’est une énorme chance. Dans le contexte climatique actuel, je vois cette chance comme un devoir de sortir d’un système économique destructeur pour tracer un autre chemin, et de « bifurquer ».

    #réification #capitalisme #petite_bourgeoisie #petit_bourgeois

  • Paris 2024 : infiltrez les J.O. avant le 3 Mai 2023 Alexandre-Reza Kokabi

    Les Jeux olympiques de Paris sont en quête de milliers de bénévoles. Dénonçant du « travail dissimulé » et le saccage de la biodiversité, de nombreux opposants sont prêts à s’engager pour semer la pagaille.

    Ils veulent hacker les Jeux olympiques de Paris. Comment ? En se fondant parmi les bénévoles et en semant la pagaille dans la grande compétition sportive prévue en 2024. « J’espère de tout cœur être retenue... pour mieux gâcher la fête de l’intérieur ! » dit à Reporterre Amel , 27 ans et étudiante en Seine-Saint-Denis. Comme cette membre du collectif Saccage 2024, en résistance aux Jeux olympiques de Paris, de nombreux activistes vont tenter d’intégrer l’équipe de volontaires.


    La brèche s’est ouverte le 22 mars. Ce jour-là, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) a lancé sa « campagne de recrutement ». Il cherche à attirer une armée de 45 000 bénévoles, qui deviendront les petites mains des J.O. de Paris en 2024 : celles qui accueilleront les spectateurs depuis les gares et les aéroports jusqu’aux différents sites de la compétition, celles qui transporteront des délégations au volant d’un minibus, ou encore celles qui disposeront les starting-blocks avant les courses d’athlétisme. « Les missions sont variées, il y en a pour tous les goûts », dit à Reporterre Alexandre Morenon-Condé, directeur aux opérations Relations humaines (RH) de Paris 2024. Sauf que celles-ci ne seront pas payées.

    Cette campagne a fait bondir le collectif Saccage 2024, qui a lancé une « contre-campagne de recrutement de bénévoles ». Fin mars, Amel, Camille et Alain ont donc pris « une quarante de minutes » pour répondre à toutes les questions du formulaire d’inscription, comme tous les autres candidats. Les inscriptions peuvent être envoyées jusqu’au 3 mai, et seront examinées durant l’été. Les volontaires apprendront à l’automne s’ils ont été sélectionnés.

    Faire grève, travailler trop lentement...
    Leur objectif : « Mettre du sucre dans le réservoir des J.O. », dit Camille à Reporterre. « Nous pourrions ne pas venir, venir et déployer des banderoles, nous mettre en grève en demandant d’être rémunérés, former un collectif et attaquer les Jeux olympiques aux prud’hommes... », dit le jeune homme de 25 ans, qui habite en Seine-Saint-Denis.

    Autre possibilité : « Faire une grève du zèle et bloquer les Jeux olympiques en travaillant trop lentement, ou pas correctement », propose Amel, qui n’a pas encore décidé ce qu’elle ferait. « Le coût d’engagement est faible, la charte du volontariat précise bien qu’on peut renoncer à son rôle jusqu’au dernier moment », poursuit-elle. « C’est une campagne accessible à tout le monde, à peu de frais », résume Camille.

    Alain, activiste écolo de 34 ans, privilégie un autre mode d’action. « Une fois devenu bénévole, je compte dénoncer le modèle des Jeux olympiques de l’intérieur, auprès de toutes les personnes que je rencontrerai », explique cet ancien judoka, « dégoûté » de l’olympisme depuis la destruction de plusieurs favelas de Rio, lors de la compétition de 2016, qui avait entraîné l’expulsion de centaines de familles pauvres. Il rêve d’accompagner des officiels et des sportifs « pour les mettre au courant ».

    Du « travail dissimulé »
    Ces militants dénoncent avant tout ce qu’ils qualifient de « travail dissimulé ». Durant la compétition, les volontaires travailleront parfois entre 8 et 10 heures par jour, 6 jours sur 7. Le tout sans salaire et sans prise en charge de leurs frais de transport ou d’hébergement pour celles et ceux qui viendront de loin. « Nous serons à disposition du Cojop, nous aurons des fiches de poste, des missions, des supérieurs hiérarchiques et sans nous, les Jeux ne pourront pas fonctionner », dit Camille. Pour ce jeune syndicaliste, « la présomption de salariat est totale » et « c’est d’autant plus révoltant dans un département comme la Seine-Saint-Denis, où les perspectives d’emploi manquent cruellement ».

    Pour la sociologue Dan Ferrand-Bechmann, autrice du livre Le bénévolat : au bénévole inconnu ! (Dalloz, 2014), « le bénévolat n’est pas un problème en soi. Si vous avez choisi librement d’être volontaire pour être ramasseur de balles aux épreuves de tennis, vous pouvez y trouver votre compte [approcher les sportifs, assister aux épreuves, etc.]. C’est quelque part rémunéré symboliquement. Peut-on alors parler de travail dissimulé ? Je ne le pense pas. En tout cas, les frontières juridiques de ce statut sont trop floues pour pouvoir l’affirmer ».

    « Si on annulait les J.O., on ferait du bien à la planète ! »

    C’est aussi ce que met en avant Alexandre Morenon-Condé, de Paris 2024. « Personne n’est forcé à s’inscrire, et c’est l’opportunité unique de vivre de l’intérieur les premiers Jeux d’été organisés en France depuis un siècle, d’incarner les valeurs de Paris 2024 aux yeux du monde entier, dit-il à Reporterre, avant de préciser qu’il a lui-même été bénévole lors des Jeux olympiques d’Athènes, en 2004. Ça a changé ma vie, ma trajectoire professionnelle et j’y ai noué des amitiés durables. »

    Pour autant, selon Dan Ferrand-Bechmann, « dans le cadre des Jeux olympiques les bénévoles pourraient être payés », car « le Cojo en a les moyens ». « Je suis persuadée que la moitié des postes qui seront occupés par des bénévoles pourraient être rétribués et permettre à des jeunes — et des moins jeunes — d’accéder à l’emploi, dont ils ont terriblement besoin. » « Le recours massif au bénévolat est indécent pour une si grande compétition sportive, qui génère des milliards de profits », s’indigne d’ailleurs Alain. Le budget du Cojop s’élève à 4,4 milliards, et celui des Jeux de Paris dépasse les 8 milliards. « Paris 2024 offre déjà plein d’opportunités : on estime déjà à 150 000 le nombre d’emplois directement liés aux Jeux, entre la construction, le tourisme et l’organisation », soutient de son côté Alexandre Morenon-Condé, de Paris 2024.

    Saint Denis aussi dit Non à la loi olympique 2 ! Caméras hors de nos vie. La loi arrive à l’assemblée aujourd’hui ! @laquadrature#directan#nonaujop2024 pic.twitter.com/ISxCIpQXBn

    Au-delà des accusations de travail dissimulé, « les raisons d’agir ne manquent pas », soupire Camille. Avec les Jeux olympiques, la vidéosurveillance algorithmique fait son entrée dans le droit français, rappelle-t-il. Pour Amel, en Seine-Saint-Denis, la compétition « est un accélérateur de projets de destruction, de pollution, d’expulsion et de spéculation ».

    Une partie des jardins ouvriers d’Aubervilliers ont été rasés pour construire une piscine d’entraînement et un solarium. Un échangeur routier est en cours de construction juste à côté du groupe scolaire Pleyel Anatole France, à Saint-Denis, pour desservir plus rapidement le futur « Village des athlètes ». Des travailleurs sans-papiers sont exploités sur les chantiers et les places en hôtels sociaux se réduisent, remarque aussi Camille. « Bref, si on annulait les Jeux olympiques, on ferait du bien à la planète ! », conclut Alain.

    Source (titre modifié) : https://reporterre.net/Paris-2024-des-activistes-ecolos-veulent-infiltrer-les-J-O

    #jo #jeux_olympiques #activisme #écologie #bénévolat #travail_dissimulé #résistance

    • dans la foulée annonce de 500 millions de plus pour les bourses :-)
      le SNU en 2023 c’est 140 M€, avant de devenir obligatoire oour un budget prévisionnel approximé de 2 milliards, montant dont le sénat avait souligné l’importance de manière critique (mais cette fois ça ira, le reliquat non dévolu au x bourses ira à du gaz lacrymo et des GM2L et des heures supp et des primes de risques pour les schmidts)
      #SNU #Bourses #étudiants #Lycéens #jeunes #revenu

      édit titre de gauche stupide chez Politesse, c’est pas tant la pression de la jeunesse que la menace latente de voir le thème émerger comme conflictuel. une précaution, une anticipation, liée à la mobilisation actuelle, plutôt qu’une réponse, la modification des bourses avec budget augmentée est une réponse à la scandalisation rampante de la pauvreté des étudiant (les files au distribution alimentaire, quelques chiffres rendus publics, peu d’actions de lutte en tant que telles)

    • SNU obligatoire : simple report ou renoncement ?
      https://blogs.alternatives-economiques.fr/abherve/2023/03/30/snu-obligatoire-simple-report-ou-renoncement

      Comme les médias s’en font écho, l’annonce du caractère obligatoire du SNU est reportée sine die. En tous cas le président de la République a annulé le déplacement prévu à Toulon (comme l’annonce BFM Var) où il devait l’officialiser, concrétisant ses annonces précédentes.

      On comprend bien que cette annonce était inopportune au moment où les jeunes se mobilisent de plus en plus dans la rue, étoffant les effectifs des manifestants en relayant des salariés que la succession des journées de grève met en difficulté financière

      En tous cas, les Armées qui ne voulaient pas s’impliquer dans ce qui n’avait qu’une apparence militaire, l’uniforme et la levée des couleurs, sans avoir aucun apport à une mission de défense semblent avoir gagné, leur investissement dans le SNU ne devrait pas figurer dans la loi de la programmation militaire.

      Le caractère obligatoire reviendra-t-il à l’ordre du jour alors que les questions de faisabilité apparaissent difficilement surmontables, comme l’a montré le rapport du Sénat (voir Le Sénat met en exergue les difficultés à vaincre pour pouvoir généraliser le SNU) et que l’engagement d’une dépense nouvelle importante n’apparait pas en phase avec la volonté de réduction de la dépense publique affichée ? On peut en douter

      En attendant le SNU volontaire peine toujours à recruter, 32 000 jeunes seulement s’étant présentés pour pourvoir les 50 000 postes disponibles. L’opération de promotion concoctée par Sarah El Haïry, dont le Canard enchainé du 29 mars 2023 se fait écho sous le titre « Le SNU se met à nu »

      La caravane qui sillonne la France et s’installera dans 25 villes pour promouvoir ce SNU semble avoir un succès mitigé si on en croit Sud-Ouest qui titre « Service national universel : la caravane du SNU n’a pas attiré les foules à Périgueux » et mentionne « une cinquantaine de jeunes sont venus se renseigner et cinq volontaires se sont inscrits dans la journée, d’après les organisateurs »

      edit

  • Mardi 28, et après, on continue, aussi nombreux et déterminés !

    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/mardi-28-et-apres-continue-aussi-nombreux-et-determines-573412.html

    Éditorial des bulletins d’entreprise LO

    En recourant au 49.3 et en étalant sa morgue, Macron a donné un second souffle à la mobilisation. Depuis dix jours, les #manifestations spontanées, les rassemblements de soutien aux grévistes des raffineries ou du nettoyage, les opérations de tractage et les #débrayages dans les entreprises se multiplient.

    La journée de jeudi 23 a confirmé ce regain de #colère. Après plus de deux mois de contestation et neuf journées de mobilisation, les cortèges ont partout été massifs et renforcés par la présence de la #jeunesse, atteignant parfois un record de participation. Tous ceux qui ont manifesté étaient fiers de répondre comme il le fallait au passage en force de #Macron.

    Le retour des #black_blocs a nourri les chaînes de télé, avides d’images spectaculaires. Pour ces chaînes, qui appartiennent pour la plupart à la #grande_bourgeoisie et servent ses intérêts, c’était l’occasion rêvée pour dénigrer la #mobilisation, assimiler les manifestants à des casseurs et surtout faire peur. Autrement dit, pour servir la soupe à Macron.

    Mais l’essentiel à retenir de cette journée, ce ne sont pas les poubelles en feu et les affrontements avec les forces de répression en marge des cortèges syndicaux. Le plus important est que le sentiment d’injustice et de colère grandit dans le monde du travail. C’est que de plus en plus de travailleuses et de travailleurs rejoignent la mobilisation et s’opposent à la politique férocement antiouvrière du gouvernement et du #grand_patronat.

    La #grève des #éboueurs en est le symbole. Bas salaires, absence de reconnaissance, mauvaises conditions de travail, faibles possibilités d’évolution… les éboueurs représentent une des catégories les plus exploitées du monde ouvrier. Eh bien, ils nous montrent comment relever la tête !

    Ils nous rappellent la force que représentent les travailleurs qui font tourner la société. Une minorité richissime peut trôner au sommet et acheter à peu près tout ce qu’elle veut grâce à ses milliards, mais s’il n’y a personne pour ramasser ses poubelles, son monde peut vite devenir un enfer.

    La radicalité n’est pas de mettre le feu aux poubelles, c’est de ne pas les ramasser tant que les travailleurs n’ont pas obtenu satisfaction. Pour se faire respecter, à la fois de Macron et du grand patronat, rien n’est plus radical et efficace que de se mettre en grève, d’arrêter la machine à profit des capitalistes et d’occuper les lieux de travail.

    Aujourd’hui, le pouvoir mise sur la #répression, les coups de matraques, les #violences_policières et les réquisitions de grévistes pour mettre un terme à ce mouvement. Cela lui serait impossible avec une grève qui se propage à toutes les entreprises. Aucune compagnie de #CRS ne serait en mesure de déloger les millions de grévistes et encore moins de les remplacer à leurs postes de travail.

    C’est la grève qui peut nous donner la force de faire plier Macron. Pour l’instant, il joue les inflexibles. Il a néanmoins dû renoncer aux fastes de Versailles et au dîner royal prévu avec Charles III. Pour le reste, il n’a pas bougé d’un centimètre. Il s’est même moqué des chefs syndicaux en se disant à leur disposition pour discuter de tout, sauf de la retraite à 64 ans !

    Son attitude ne s’explique pas seulement par une mégalomanie aiguë. Macron est dans son rôle. Il gouverne pour la bourgeoisie, c’est-à-dire contre les travailleurs.

    Macron l’a expliqué dans son interview au JT de 13h : « Il n’y a pas 36 solutions pour équilibrer le régime des retraites ». C’est vrai, il y en a deux : faire payer la grande bourgeoisie dont les coffres forts débordent ou prendre sur la retraite des travailleurs.

    Alors, le bras de fer est là, il faut le mener jusqu’au bout. Le combat n’est pas facile car la bourgeoisie, même richissime, est déterminée à ne rien céder. Malgré des profits et des dividendes record, elle est toujours sur le pied de guerre pour aggraver l’exploitation, baisser les salaires et écraser les droits des travailleurs. Car il lui faut conserver son rang et, donc, accumuler toujours plus et plus vite que ses concurrents, cela dans une situation économique qui se tend avec la crise, les faillites bancaires et les menaces de guerre.

    Alors, oui, la bourgeoisie et Macron ne veulent pas céder. Eh bien, à nous de faire preuve d’autant de détermination dans le combat !

    Avec cette contestation, une brèche a été ouverte. Profitons-en pour nous regrouper et exprimer nos revendications dans chaque entreprise. Partout, discutons et organisons-nous. Et mardi, retrouvons-nous à plusieurs millions dans la rue.

    Ce que le gouvernement fait, les travailleurs en grève peuvent le défaire !

  • « Le conflit de générations est réactivé par l’urgence écologique » : la journaliste Salomé Saqué déconstruit les stéréotypes sur les moins de 30 ans
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2023/03/25/le-conflit-de-generations-est-reactive-par-l-urgence-ecologique-la-journalis

    La journaliste de « Blast » dépeint dans son premier livre les attentes et les souffrances d’une génération – la sienne – marquée par la crise écologique et la montée des inégalités sociales.
    Propos recueillis par Marine Miller

    « Connasse ! Crève et fais pas chier ! » Ainsi commence le livre de Salomé Saqué, Sois jeune et tais-toi (Payot, 2023). Une insulte choc prononcée par un actionnaire de TotalEnergies âgé d’une soixantaine d’années à une jeune militante pour le climat bloquant l’entrée de l’assemblée générale du groupe. La séquence de cette altercation violente, filmée le 25 mai 2022, a fait le tour des réseaux sociaux et mis en exergue un fragment du conflit de générations et du mépris à l’égard des jeunes qui s’exprime ici et là dans la société française.

    La vidéo a aussitôt été envoyée par des jeunes followers directement à la journaliste de Blast, provoquant un sentiment de révolte. « Au départ, je me suis dit : ce n’est pas possible, j’ai voulu vérifier auprès des personnes présentes, qui ont confirmé qu’il ne s’était rien passé d’hostile avant. Imaginons la situation inverse, si un jeune militant s’en était pris à une personne âgée en l’insultant avec cette même violence… » De cette scène Salomé Saqué, 27 ans, tire une motivation pour accélérer son projet de livre sur la jeunesse et pour ne pas « laisser passer » ce sujet hors du débat public.

    Dans cette enquête, qui s’appuie sur les travaux de chercheurs en économie et en sociologie, sur les témoignages de jeunes de 18 à 30 ans, et sur sa propre expérience, Salomé Saqué défend sa génération des préjugés qui l’accablent : les jeunes seraient paresseux, narcissiques, craintifs, incultes, individualistes et sans engagement. Et dresse le portrait nuancé d’une jeunesse française soumise aux crises écologiques et économiques, en évitant de déclarer la guerre aux « boomeurs ».

    • De plus, les jeunes peuvent incarner de parfaits boucs émissaires en temps de crise. La pandémie a ainsi été l’occasion de les accabler pour leur « irresponsabilité », de pointer du doigt ceux qui ne respectaient pas les restrictions, alors que l’immense majorité d’entre eux se sont confinés en se pliant aux règles sanitaires. La free party en Bretagne en décembre 2021, par exemple, a été couverte quasi en continu par plusieurs chaînes de télé comme un événement politique.

      Vous rappelez que les conditions d’#emploi des #jeunes sont beaucoup plus difficiles que celles des générations précédentes. Quelles sont les conséquences ?

      C’est une première cause d’incompréhension entre les générations. De nombreux parents et grands-parents ont l’impression que les jeunes ne veulent pas travailler. On les entend parfois dire « moi aussi de mon temps c’était difficile ». Il ne s’agit pas de nier ces difficultés, mais il faut rappeler que la situation en matière d’emploi s’est nettement dégradée. La quête d’un CDI est aujourd’hui un parcours du combattant. Les chiffres sont édifiants, le taux d’emploi précaire des 15-24 ans est passé de 17,3 % en 1982 à 52,6 % en 2020.

      https://justpaste.it/8a2do

    • ces mauvaises conditions créent ce que les sociologues appellent un « effet cicatrice » qui ne se résorbe pas avec le temps : les jeunes sont de moins en moins bien payés, en #salaire d’entrée et en progression salariale. Le niveau d’éducation ne constitue plus une protection contre cette #précarisation. A diplôme égal, on ne dispose plus des mêmes chances que ses parents d’obtenir un #emploi correct, c’est une forme de déclassement ! Quand on fait l’addition : marché de l’emploi saturé, explosion du #chômage, baisse des salaires d’entrée, dégradation de la qualité de l’emploi, allongement de la durée des études, les jeunes subissent plus que les autres les difficultés financières. En 2018, le taux de précarité était de 38 % pour les 18-29 ans, contre 7 % pour les plus de 50 ans. Ils sont aussi les premiers abonnés à l’extrême #pauvreté. En 2019, plus de la moitié des bénéficiaires des Restos du cœur avaient moins de 26 ans.
      (...) il y a un déclin général du vote, et chez les jeunes il y a une diversification des modes d’engagement, qui passe par les manifestations (un jeune sur deux déclarait avoir déjà manifesté en 2019, ils n’étaient qu’un sur trois en 1981)

      (...) On observe une implication croissante des jeunes dans la contestation en cours : leur nombre grossit dans les cortèges, et ils sont de plus en plus bruyants sur les réseaux sociaux.
      Ils le font pour leur entourage proche de la retraite, pour qui ils s’inquiètent, puisqu’ils constatent les effets du travail sur leur santé, mais leurs revendications vont souvent au-delà de la réforme. On a vu apparaître des slogans tels que « Tu nous mets 64, on t’met 68 », ou encore « #Retraites, planète, même combat ». Le débat qui s’est ouvert est plus large, il concerne désormais la place que nous accordons au #travail dans nos vies, les conditions de travail, on retrouve même des revendications parlant de la précarité étudiante ou de la sortie du modèle productiviste, considéré comme incompatible avec l’urgence écologique par les scientifiques.

      #écologie #écologie_sociale

  • France. Les technologies intrusives de surveillance lors des Jeux olympiques pourraient inaugurer un avenir dystopique - Amnesty International
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2023/03/france-intrusive-olympics-surveillance-technologies-could-usher-in-a-dystop

    Les législateurs français doivent rejeter tout projet d’utilisation de la #vidéosurveillance assistée par intelligence artificielle (IA) lors des Jeux olympiques de Paris en 2024. Ces technologies draconiennes de surveillance de masse bafouent le droit à la vie privée et peuvent donner lieu à des violations des droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Il pourrait en résulter des niveaux dystopiques de surveillance à l’avenir, a déclaré Amnesty International le 21 mars 2023, alors que le projet de loi sur les #Jeux_olympiques et paralympiques de 2024 doit faire l’objet d’un vote en séance plénière à l’Assemblée nationale française.

  • [Les Promesses de l’Aube] #elles_tournent, quinzième édition
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/elles-tournent-quinzieme-edition

    Ce mercredi j’aurai le grand plaisir de parler de la 15ème édition du #festival Elles Tournent. Pour cela, j’aurai le plaisir d’accueillir Jacqueline Brau, administratrice de l’asbl Elles Tournent et membre active de l’équipe programmation, Alizée Loumaye, pour parler du projet Graines de Cinéastes, qui comprend à l’intérieur du Festival deux séances de courts-métrages et différents événements professionnels qui soutiennent les #femmes qui débutent dans le milieu audiovisuel belge, et Numa Jardin, la réalisatrice de « Fluid ».

    Programmation musicale :

    My Queen is Nanny of the Maroons - Sons of Kemet Psychedelic Women - Honny & The Bees Band A bas l’état policier - Dominique Grange / Accordzéâm A bas l’Etat Policier - Strike Sisters Le Seigneur des Mouches - Juliette Big in Japan - Ane Brun Les (...)

    #cinéma #jeunes #film #visibilités #cinéma,jeunes,femmes,festival,film,elles_tournent,visibilités
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/elles-tournent-quinzieme-edition_15501__1.mp3

  • Salut,

    je reviens un peu sur Seenthis pour vous inviter à jeter un œil et peut-être soutenir un projet de #jeu_de_rôles sur l’ #Insurrection qui est actuellement en financement participatif :

    https://electric-goat.net/preorders/insurrection

    Ici un podcast qui parle de ce jeu :

    Radio Rôliste 138 : L’INSURRECTION, interview avec Melville et Alexis

    https://www.radio-roliste.net/?p=3118
    https://media.blubrry.com/radio_roliste/s/www.radio-roliste.net/wp-content/uploads/powerpress/RR138-insurrection.mp3

    C’est un jeu qui s’inscrit dans le style de jeu #Belonging_Outside_Belonging et qui est donc sans dès, sans maître du jeu et qui met l’accent sur la narration, sur la construction d’une histoire par l’ensemble des joueuses et joueurs.

    Si vous ne connaissez pas les #Bob (qui sont un dérivé d’ #Apocalypse_World et des #PbtA) je vous conseille cet article et cette émission radio

    Radio Rôliste 116 : Bob fait communauté en marge de la société
    https://www.radio-roliste.net/?p=2125
    https://media.blubrry.com/radio_roliste/s/www.radio-roliste.net/wp-content/uploads/powerpress/RR116_BOB.mp3

    Un guide pour jouer aux jeux Belonging Outside Belonging
    https://www.cestpasdujdr.fr/un-guide-pour-jouer-aux-jeux-belonging-outside-belonging

    #jdr #jeux_de_rôles

    • Voici comment se présente le jeu, je soulignerai que l’un des désirs du jeu est de questionner la manière dont on imagine les #révolution :

      Sans dé ni meneur, L’INSURRECTION se pratique de 5 à 8 joueuses. On y raconte ensemble une révolte, un renversement social, de façon à la fois matérialiste et romanesque.

      #Matérialiste parce qu’il ne s’agit pas d’un récit de héros qui sauvent le monde. Ici, les grandes structures donnent le ton : qu’il s’agisse de l’ordre, du pouvoir, des médias, des religions, du peuple lui même, la grande Histoire n’est pas faite par les individus, mais bien par des entités enchevêtrées dans des rapports de force. Dans le jeu, on appelle ces rôles des emprises, et elles sont incarnées par une partie des joueuses, qui agissent un peu comme des meneurs de jeu qui n’auraient autorité que sur un thème particulier de l’histoire.

      #Romanesque, parce qu’au sein de la grande Histoire, il y a les parcours individuels de personnalités qui vont être percutés de plein fouet par un récit qui les dépasse. Des personnages qui vont essayer de tirer leur épingle du jeu, de s’inscrire dans une lutte qui leur correspond, ou encore de poursuivre malgré les événements un but personnel que le tumulte bouscule. Dans le jeu, on appelle ces rôles des trajectoires, et elles sont incarnées par les autres joueuses, qui vont amener de l’émotion et un regard à hauteur humaine dans tout ce qu’il se passe.

  • Microsoft really wants Call of Duty. - The Verge
    https://www.theverge.com/2023/3/8/23631142/microsoft-really-wants-call-of-duty

    Microsoft is now running full-page ads in the Financial Times and the Daily Mail to push for its Activision Blizzard deal to be approved by UK regulators. It comes just as the UK’s Competition and Markets Authority (CMA) considers Sony’s concerns over Call of Duty (CoD) ahead of a decision on the $68.7 billion deal.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #finance #microsoft #activision_blizzard #rachat #acquisition #cma #jeu_vidéo_call_of_duty

  • Manifestation à Paris du 4 mars 2023 contre la loi Darmanin

    Partant de Château Rouge, le cortège a remonté les quartiers populaires du 18e arrondissement jusqu’à la Porte de la Chapelle. Nous sommes passés devant le futur site olympique « Arena », notoirement connu, comme d’autres chantiers des jeux de 2024, pour employer des travailleurs sans papiers.

    Nous avons ensuite emprunté les maréchaux par le Boulevard Ney, en nous arrêtant devant le bâtiment de la Poste. Un porte-parole a dénoncé la responsabilité en cascade de cette entreprise dans l’emploi de travailleurs sans papier par l’intermédiaire de ses filiales DPD et Chronopost, ces dernières faisant elles-mêmes appel à des sous-traitants.

    D’autres prises de paroles se sont succédé, à la fin de la manifestation, au niveau de la Porte d’Aubervilliers.

    Prochaine échéance, partout en France : samedi 25 mars 2023

    https://blogs.mediapart.fr/uni-es-contre-limmigration-jetable/blog

    https://www.geo.fr/geopolitique/sur-les-chantiers-des-jeux-olympiques-de-paris-2024-le-tabou-des-travailleurs-sa

    https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/greve-des-travailleurs-sans-papiers-de-dpd-et-chronopost

    #loi_Darmanin #CRA #Centre_de_rétention_administrative #sans_papier #OQTF #obligation_de_quitter_le_territoire_français #IRTF #interdiction_de_retour_sur_le_territoire_français #Arena #jeux_olympiques #la_Poste #Chronopost