Nous poursuivons en juillet et août la rediffusion d’une sélection des archives de visionscarto (2006-2023), une contribution par jour parmi plus de huit cent numéros.
Un petit plus aujourd’hui, avec une nouvelle contribution que nous a confié Élise Olmédo sur une pratique très créative, poétique et enthousiasmante de la cartographie sensible, qui explore le monde merveilleux de Mathias Poisson, artiste français qui mène depuis 2001 des recherches autour de la promenade et de la carte subjective.
Les c(art)ographies subjectives de Mathias Poisson
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Mystérieuses, éphémères ou sensorielles, on pense souvent que les cartes artistiques sont impénétrables. Au contraire, les artistes qui se consacrent à la cartographie sensible déploient aujourd’hui des pratiques structurées qui font l’objet de véritables compositions - frôlant même parfois la démarche scientifique, ce qui, contre toute attente, contribue à renforcer leur puissance poétique, comme le montre les titres : « Des violettes et des machines » ou « Entre les dalles »...