Le monde a été divisé en deux blocs : le socialisme et le capitalisme. Dans le temps tous les maux de l’instant étaient imputés au régime communiste. Quand le communisme s’est effondré avec la désintégration de l’URSS tout le monde célébraient cet évenement comme preuve de l’échec de l’économie dirigée. Je ne partageais pas cette euphorie en soulignant que le capitalisme n’a pas triomphé sur le communisme mais qu’il dispose seulement d’un souffle plus long qui finira bien par atteindre ses limites. Les catastrophes systémiques qui ont suivi ayant atteint leur summum en 2008 avec les crises de hedge funds ont prouvé les carences du systéme suivi.
Ce qui étrange c’est qu’aucun des millions d’économistes que compte le monde ne s’est démarqué des doctrines dominantes pour proposer un ou plusieurs modéles de rechange. Ce qui est ahurissant c’est que le sort des milliards d’étres humains ait été monopolisé par deux pensées puis par une seule. A chaque fois que les crises se déclenchent les défenseurs de la pensée unique nous expliquent que le marché est en train de s’auto-réguler, qu’il est entrain de se débarasser des impuretés qui ralentissent son efficacité. Des réactions ont été enregistrées auprés d’intellectuels intégres qui dénonçaient les imperfections du capitalisme sauvage. Leur voix n’a pas été écoutée et ceux qui qui enseignaient l’économie se sont retrouvés sans emploi ou obligés de se convertir en sociologie ou économétrie.
Pendant ce temps, le train continuera son chemin et" ne sifflera pas plus d’une fois "