Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Voici pourquoi je (re)mange de la viande
    http://www.reporterre.net/Voici-pourquoi-je-re-mange-de-la-viande

    Il y a les 1000 vaches, les 2000 truies, les 200.000 poulets. Il y a aussi des familles qui vivent avec cinq poules, trois cochons, une vache, un potager, un verger. À l’opposé des fermes usines, il existe encore de très nombreuses fermes maisons. C’est le cas en Transylvanie roumaine, où la plupart des villageois possèdent encore des terres agricoles.

    Des écosystèmes à part entière, où tout est connecté : le petit lait issu de la fabrication du fromage nourrit les cochons, les restes du repas sont donnés aux poules, le potager reçoit le fumier et les arbres fruitiers donnent de l’ombre aux ruminants. Loin des élevages hors sol, ces systèmes paysans sont résilients et très « durables ». La preuve, ils persistent depuis plusieurs siècles !

    #alimentation #agriculture

    • Enfin un point de vue intéressant sur la question. Je suis entièrement d’accord avec l’analyse et les conclusions de l’auteure. Il est évident que l’agriculture biologique, en particulier, repose sur la polyculture/élevage... La surconsommation de sous produits animaux entraine l’industrialisation de l’agriculture et donc la production de mauvaise qualité à grande échelle. Le fait de rayer les sous produits animaux de son alimentation pose de nombreuses questions sur l’avenir de l’agriculture familiale. On oublie trop souvent par exemple que de nombreux agriculteurs « bios industriels » aux Etats-Unis, font dans le « spécialisé » et fertilisent leurs terres avec du Guano transporté du Pérou ou de plus loin encore... Logique puisqu’ils ne disposent d’aucun fertilisant organique animal sur place...

    • Pour moi c’est juste une question d’éthique. Tu peux tout cultiver sans élevage. Les animaux ne sont que des recycleurs, « concentrateurs » et « épandeurs » d’un point de vue fertilité. A la fois ils ont donc intéressants pour gérer la fertilité (concentrer sur des parcelles arables des ressources non cultivées ou cultivables comme des prairies), mais pas indispensables. Les plantes + leurs alliés (bactéries, champignons) peuvent concentrer, créer, synthétiser. Donc le choix au final est entre cultiver moins de surface mais en plus « écologiquement intensif », ou plus de surface mais avec moins de pression. Et ce choix résulte surtout de ses positions sur l’éthique animale, la gestion des paysages, les relations urbain/rural/cultivé/sauvage ...

    • Oyez, amis de la nature, j’en suis désormais convaincue : la solidarité avec les paysans et la planète ne passe pas par le refus catégorique de consommer carné. Elle passe par le refus catégorique d’un élevage industriel, fondé sur la technologie tous azimuts, avec insémination artificielle, puçage et « nutrition de précision ». Et elle passe par la dégustation (à fréquence modérée) d’un bon gigot d’agneau acheté en vente directe au berger du canton !

      Voilà ...