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j’écris des trucs là parfois http://rebellyon.info

  • Le capitalisme, moteur du progrès - Contrepoints | Contrepoints
    http://www.contrepoints.org/2012/02/13/68889-le-capitalisme-moteur-du-progres

    Presque quotidiennement, le système capitaliste fait l’objet d’attaques virulentes. On le rend responsable des crises économiques et des comportements frauduleux. De nombreux dirigeants et intellectuels martèlent qu’il doit être réformé. Aujourd’hui, le terme « capitalisme » est tabou et le mot d’ordre est de vilipender cette philosophie. Quant à ses défenseurs, c’est tout juste s’ils ne sont pas représentés avec deux cornes, une fourche et une queue pointue.

    Remettons les choses en perspective. Pendant des siècles, se nourrir et satisfaire ses besoins primaires était une lutte de chaque instant, l’hygiène était minimale, les moyens de production étaient primitifs et les épidémies décimaient des millions de personnes. Nos ancêtres travaillaient 75 heures par semaine dans des conditions éreintantes, ils vivaient dans des maisons offrant peu de confort, voyageaient rarement, communiquaient difficilement et mourraient jeunes.

    S’il est vrai que l’accès à l’alimentation est encore problématique pour une partie de l’humanité et que nous devons nous en soucier, n’oublions pas pour autant que des milliards de personnes jouissent à présent d’un niveau de vie inimaginable il y a à peine deux siècles. Les supermarchés regorgent de nourriture, la médecine a réalisé des progrès spectaculaires, l’espérance de vie atteint des sommets, la semaine de travail a diminué de moitié, les emplois sont physiquement moins exigeants, les communications sont instantanées et accessibles à tous, la littérature et les arts se sont démocratisés. Nos vies sont agrémentées de mille et une commodités matérielles dont personne ne voudrait se passer et qui nous permettent de consacrer du temps à des activités intellectuelles ou spirituelles.

    • Oh les beaux arguments tout faits et faciles pour défendre le capitalisme…
      Elle, elle a pas compris non plus que, si effectivement avant le capitalisme, en Europe en tout cas, les gens vivaient dans des conditions très dures, c’était aussi et surtout du fait des inégalités sociales, des Etats et tout le bazar…

    • Elle raconte n’importe quoi, et partout. Tous ses arguments peuvent trouver des arguments contraires. D’ailleurs, pour ce qui est de la nourriture, je l’encourage à écouter une conférence de Bourguignon et elle comprendra que laisser la main au capitalisme correspond à condamner à mort l’humanité toute entière.

      Si j’ai bien compris le papier, elle pense que le bordel ambiant (Grèce, Portugal, Espagne, …) c’est parce qu’il n’y a pas assez de capitalisme ! ! C’est la répétition du discours de son mentor, pour qui l’État est un problème par nature.

      Elle est plus à plaindre qu’autre chose.