• « L’existence de la Mémé Oudgoul avait, par voie de conséquence, perdu une grande partie de son sel. À cela s’ajoutait que la nature avait évolué sous l’effet de constantes émanations de radionucléides. L’éventail des espèces vivantes s’était refermé et, après une brève période de mutations où l’on avait observé des apparitions baroques et spectaculaires, la stérilité avait été la règle, et la planète était retournée à un état essentiellement végétal. »

    Antoine Volodine, Terminus Radieux