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Production et diffusion de documents anarcho-compatibles

  • Un homme dans la Mêlée Sociale : l’Activité anarchiste de #Louis_Bertoni
    https://www.partage-noir.fr/un-homme-dans-la-melee-sociale-l-activite-anarchiste-de-louis

    Le Réveil/Il Risveglio clandestin – Un Homme dans la Mêlée Sociale : Louis Bertoni (Pour son 70e anniversaire) – Février 1942. L’Activité anarchiste de Louis Bertoni Notre ami Louis Bertoni a vu le jour le 6 février 1872 à Milan. Son père était tessinois, originaire de Lottigna et sa mère, lombarde. Sa jeunesse s’écoula surtout à Côme. La première éducation que reçut Bertoni était républicaine. Le père, dont les avatars avaient été nombreux à travers l’Europe convulsée d’après 1848, était marqué de la forte (...) Un Homme dans la Mêlée Sociale : Louis Bertoni

    / Louis Bertoni, #Errico_Malatesta, Le Réveil/Il Risveglio , #Suisse, [Source : Fragments d’Histoire de la gauche (...)

    #_Un_Homme_dans_la_Mêlée_Sociale :Louis_Bertoni #Le_Réveil/Il_Risveglio_ #[Source :_Fragments_d’Histoire_de_la_gauche_radicale]
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/lrasc_1942_02_01-3.pdf

    • https://entremonde.net/louis-bertoni
      Le pdf du livre : https://entremonde.net/telechargement150

      Inlassable pro­pa­gan­diste, typo­gra­phe, mili­tant syn­di­ca­liste, Louis Bertoni (1872-1947) est une figure phare du milieu anar­chiste suisse de la pre­mière moitié du XXe siècle. Cet infa­ti­ga­ble dif­fu­seur d’idées a écumé les mee­tings poli­ti­ques et super­visé la publi­ca­tion de plus de mille numé­ros du Réveil anar­chiste et du Risveglio anar­chico en un demi-siècle. La bio­gra­phie de ce mili­tant anar­chiste tes­si­nois établi à Genève est basée à la fois sur les témoi­gna­ges de contem­po­rains de Louis Bertoni et sur un corpus de sour­ces volu­mi­neux. Au-delà des idées et de la per­son­na­lité fas­ci­nante de cet habi­tué des délits d’opi­nion, cette tra­duc­tion mise à jour de l’ouvrage de Gianpiero Bottinelli est un texte indis­pen­sa­ble pour le tableau qu’il dresse du quo­ti­dien des grou­pes anar­chis­tes gene­vois, suis­ses et ita­liens de cette période mou­ve­men­tée.

      Et le livre d’Elsig sur la LAB est très intéressant aussi : https://www.collegedutravail.ch/publications/detail/la-ligue-daction-du-batiment-lanarchisme-a-la-conquete-des-chantier

      Inspirée par les idéaux anarchistes d’action directe, la Ligue d’action du bâtiment (LAB) est créée par des ouvriers genevois à la fin des années vingt en vue de faire respecter une convention de travail acquise de haute lutte. Elle constitue le bras armé de la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB) et devient une menace constante pour le patronat. Un entrepreneur qui ne respectait pas les conventions risquait ainsi la mise à sac pure et simple de son chantier. Malgré les comparutions et les arrestations, les actions coup-de-poing de la LAB parviennent à imposer un système de conventions de travail encore embryonnaire.

      Ces actions mettent également en évidence les idées développées par le Groupe du Réveil de l’anarchiste Luigi Bertoni, tout en permettant à l’un de ses membres, Lucien Tronchet, de s’imposer comme la figure forte du mouvement syndical genevois d’alors. Enfin, le militantisme de choc de la LAB est révélateur des espoirs et des tensions qui parcourent le mond ouvrier dans la Suisse de l’entre-deux-guerres.

      https://renverse.co/analyses/La-greve-generale-de-1918-comme-016

      La bourgeoise industrielle put donc se réjouir d’avoir mis un terme à l’agitation ouvrière d’avant-guerre en ayant cédé quelques miettes. En outre, cette période marque également le début de l’alliance de classe entre celle-ci et la paysannerie. L’USS se débarrassa peu à peu de son aile bolchéviste, processus achevé en 1927 où le principe de la lutte des classes est retiré des statuts. A Genève, même le Réveil, le journal édité par Luigi Bertoni, commença à prôner l’entrisme : « Après des atermoiements, le groupe du Réveil active sa doctrine « entriste » à l’égard des syndicats au cours des années vingt. L’objectif était d’infléchir la stratégie de l’ensemble d’une organisation, après avoir pesé sur l’orientation de l’un de ses courants d’idées. Le dispositif syndical devait rester le plus lâche et autonome possible au niveau de ses structures de pouvoir, en dehors de toute hiérarchisation verticale. »