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Groumpf

  • Heureusement qu’on a la presse libre du monde libre pour défendre #nos_valeurs

    Why Israel Must Take Rafah - It’s the last sanctuary for Hamas’s military battalions in Gaza - By The Editorial Board
    https://www.wsj.com/articles/rafah-battle-israel-hamas-gaza-cc8ba76b

    The battle for Rafah has begun in Gaza, and it’s an essential part of Israel’s war of self-defense against Hamas. The terrorist group’s leaders have dragged out negotiations for a cease-fire for months, with no intention of freeing hostages while President Biden shielded their stronghold from attack. Now the masterminds of Oct. 7 are learning that Mr. Biden can’t protect them.

  • Guerre en Ukraine : « Confronté au même problème qu’Hitler en 1943, Poutine sait qu’il n’a pas le temps », assure un expert militaire - lindependant.fr
    https://www.lindependant.fr/2024/05/07/guerre-en-ukraine-confronte-au-meme-probleme-quhitler-en-1943-poutine-s

    Un expert militaire prédit la défaite stratégique de la Russie, confrontée à de sérieux problèmes logistiques.

    La Russie a encore perdu la guerre.

  • Le nombre de morts à Gaza s’élève à 34 789
    7 mai 2024 08:46 BST | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/gaza-death-toll-rises-34789

    Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que 54 personnes ont été tuées dans les attaques israéliennes sur l’enclave au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le total à 34 789 personnes tuées depuis le 7 octobre.

    En outre, 78 204 personnes ont été blessées depuis le début de la guerre.

    Mise à jour matinale du 7 mai 2024 05:50 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-63?nid=360211&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Les forces israéliennes ont pris d’assaut le poste frontière de Rafah, fermant le seul point de passage entre Gaza et l’Égypte et provoquant un arrêt des livraisons d’aide et de la circulation des civils.
    Au moins 12 Palestiniens ont été tués dans les attaques israéliennes de la nuit sur Rafah, tandis que plusieurs autres ont été tués dans des frappes sur le nord de Gaza.
    L’armée israélienne a déclaré que deux soldats ont été tués dans une attaque de drone du Hezbollah près de Metula, dans le nord d’Israël, lundi.
    L’Assemblée générale des Nations unies devrait voter cette semaine sur un projet de résolution qui reconnaîtrait la Palestine comme qualifiée pour devenir membre à part entière des Nations unies. L’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, Gilad Erdan, a déclaré que les États-Unis devraient « cesser complètement de financer l’ONU et ses institutions » si cette résolution était adoptée.

    Récapitulatif de fin de soirée du 7 mai 2024 01:14 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/late-night-recap-3?nid=360211&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520G

    Si vous venez de rejoindre notre couverture, voici un récapitulatif des derniers développements alors que la guerre israélienne contre Gaza entre dans son huitième mois :

    Le Hamas a accepté une proposition de cessez-le-feu sous médiation américaine qui, selon lui, garantirait la fin permanente de la guerre et l’échange de tous les prisonniers israéliens contre des prisonniers palestiniens.

    Israël a déclaré qu’il n’acceptait pas les termes de la proposition, mais a ajouté qu’une délégation serait envoyée au Caire pour trouver un accord.

    Dans le même temps, l’armée israélienne a intensifié le bombardement de Rafah alors que des troupes terrestres auraient progressé vers la ville de la bande de Gaza, indiquant un début possible de l’invasion terrestre longtemps menacée dans cette région.

    Des véhicules de l’armée israélienne ont avancé vers le côté palestinien du point de passage de Rafah avec l’Égypte et du point de passage de Karerm Shalom avec Israël, selon les articles des médias égyptiens et palestiniens.

    L’armée israélienne a l’intention de prendre le contrôle du côté palestinien du point de passage de Rafah, ont indiqué des sources à CNN et Axios.

    L’Égypte s’attend à ce que l’armée israélienne se retire du côté palestinien du point de passage de Rafah d’ici mercredi matin, selon des articles palestiniens et égyptiens.

    Plusieurs Palestiniens auraient été tués et blessés dans les bombardements intensifs en cours, et l’on craint un bilan élevé dans la matinée.

    #Bilan

  • Pourquoi une cartographie sur le #génocide des #Tsiganes ?
    Le travail a été lancé avant tout pour répondre à la difficulté de trouver un document cartographique satisfaisant dans les manuels scolaires. Les manuels parcourus (mais je n’ai pas observé toutes les éditions) consacrent peu de temps à la singularité du génocide des Tsiganes.

    Un dépôt de ce travail sur cette plateforme me semble utile pour les enseignants et les élèves qui l’utilisent, en espérant que le document soit utile.
    https://www.cartolycee.net/spip.php?article272

    #ressources_pédagogiques

  • Entre Hertz et Tesla, le divorce est définitivement consommé !
    https://www.clubic.com/actualite-526209-entre-hertz-et-tesla-le-divorce-est-definitivement-consomme
    https://pic.clubic.com/v1/images/2209035/raw

    L’entreprise se retrouve au cœur d’une vaste réorganisation de sa flotte de véhicules électriques. Après avoir annoncé l’acquisition de 100 000 véhicules Tesla en 2021 pour électrifier sa flotte, la réalité économique semble avoir rattrapé la société.

    Le lundi 6 mai, Hertz a confirmé le retrait de 30 000 voitures électriques, un chiffre en hausse par rapport aux 20 000 initialement prévus. Ce revirement drastique est à mettre sur le compte de la dépréciation accélérée de ces véhicules et des coûts de maintenance élevés, forçant Hertz à reconsidérer son engagement vers l’électrification de son parc.

  • Jack Dorsey ne figure plus au conseil d’administration du réseau social Bluesky
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/05/06/jack-dorsey-ne-figure-plus-au-conseil-d-administration-du-reseau-social-blue

    Le cofondateur et ancien PDG de Twitter avait d’abord soutenu ce nouveau réseau social, avant de prendre ses distances et de finalement y fermer son propre compte. La nouvelle a été confirmée dimanche par un porte-parole de l’entreprise.

    (...)

    Accessible depuis février 2023, d’abord uniquement sur invitation, puis librement depuis février 2024, la plate-forme compte aujourd’hui 5,6 millions d’utilisateurs inscrits et 1,4 million d’utilisateurs mensuels actifs. C’est un peu plus que le million d’utilisateurs actifs de Mastodon, une plate-forme à la philosophie comparable lancée dès 2016, mais bien moins que les 174 millions utilisateurs mensuels de X, anciennement Twitter (selon les chiffres de Sensor Tower).

  • Guadeloupe : le couvre-feu est entré en vigueur à Pointe-à-Pitre
    https://www.francetvinfo.fr/societe/guadeloupe-le-couvre-feu-est-entre-en-vigueur-a-pointe-a-pitre_6504110.

    Le 23/04/2024
    La mesure prévue pour un mois a été ordonnée lors d’une visite en Guadeloupe du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, qui entend lutter contre la violence des jeunes.

    Une opération « Mayotte place nette » lancée ce mardi : 400 policiers et gendarmes déployés - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/politique/une-operation-mayotte-place-nette-lancee-mardi-400-policiers-et-gendarmes

    Le 16/04/2024
    Pour lutter contre l’insécurité et l’immigration clandestine sur l’île, l’État met en œuvre Mayotte place nette qui va s’étendre sur plusieurs semaines. Elle devrait mobiliser jusqu’à la fin juin près de 1 700 membres des forces de l’ordre.

    Chaos en Haïti : le conseil de transition a choisi son nouveau président - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/chaos-en-haiti-le-conseil-de-transition-a-choisi-son-nouveau-president-30

    Le 30/04/2024
    Ce conseil, investi la semaine dernière, a pour lourde tâche de tenter de rétablir l’ordre public dans un pays ravagé par les gangs.

    Aujourd’hui, j’ai envie d’inventer un mot : la haïtisation d’un territoire, qui désignerait le processus de destruction de la société par l’abandon des services publics et son remplacement par des politiques uniquement basées sur la répression. L’absence de réseau d’eau potable en Guadeloupe et à Mayotte en sont un indice marquant, et l’abandon des gamins qui n’ont d’autres alternatives que de se réunir en gangs en est un autre.

    • On n’invente jamais rien.

      L’haïtisation ou la dégradation de la vie sociale en Guadeloupe et à Martinique ?
      https://www.profilayiti.com/2021/12/lhaitisation-ou-la-degradation-de-la.html

      Je ne sais par quel hasard, heureux ou malheureux, je suis tombé sur votre publication parlant de l’haïtisation de la Guadeloupe et de la Martinique qui connaissent toutes deux de vives tensions en ce moment. Mais, ce qui est sûr, c’est que le concept utilisé pour parler de la dégradation de la vie sociale ou politique dans ces deux départements parait choquant et même méchant dans un pareil contexte.

      Je sais pertinemment que vous n’avez pas inventé le mot, puisqu’avant vous, le géographe Paul Moral a déjà parlé, en 1965, de l’haïtisation des pays d’Afrique récemment sortis de la domination coloniale française, pour désigner l’affaissement progressif de leur économie. Cependant, l’utiliser ainsi, sans gêne, pour ouvrir une plaie séculaire qui peine déjà à se cicatriser dénote l’obstination de la France, du moins de certains français, à nier le poids du fait colonial dans le sous-développement de certains pays du sud, notamment Haïti.

  • trouve que l’actualité nous rappelle douloureusement que lorsque nous allumions un téléviseur il y a une cinquantaine d’années de cela nous tombions sur « Des Chiffres et des Lettres » ou « Apostrophes » tandis qu’aujourd’hui c’est sur « Les Marseillais à Honolulu » ou « Hanouna ».

    Parallèlement à ça, à l’époque le Parti Communiste était communiste et faisait 20 %, aujourd’hui il est barbecuiste et fait 2 %.

    Alors bon, c’est un peu gros pour que ce soit une simple coïncidence.

    #MamieNicoleEstUneVieilleRéac.

  • « Le moindre mal, c’est toujours le mal » : Jean-Luc Mélenchon répond à Philosophie magazine sur Arendt
    https://www.philomag.com/articles/le-moindre-mal-cest-toujours-le-mal-jean-luc-melenchon-repond-philosophie-

    Mardi dernier, nous avons publié l’article « Mélenchon a-t-il bien compris Arendt ? », sous la plume d’Anne-Sophie Moreau, pour mettre en perspective ses propos polémiques sur le président de l’université de Lille, accusé d’agir comme le nazi Adolf Eichmann après avoir accepté d’interdire une conférence sur Gaza. Le dirigeant de La France insoumise, désormais poursuivi par le gouvernement pour « injure publique », a demandé un droit de réponse, que nous publions ici.

    « Mélenchon a-t-il bien compris Arendt ? », interrogez-vous. Et vous ? M’avez-vous bien compris ? En effet, j’ai fait mienne sa description du mécanisme qui conduit à faire le mal le plus abominable en toute bonne conscience. Les controverses à propos du personnage d’Eichmann ne changent rien à ma conviction sur ce processus.

    La vie m’a permis de l’observer de près. C’était en Argentine, au procès du général Videla. J’y accompagnais deux femmes qui avaient été détenues au camp de torture “El Vesubio” à Buenos Aires. Les dictateurs Videla et Viola assassinèrent 30 000 personnes. Je n’entre ici dans aucun compte rendu, ni détail. Sauf un. Les militaires cités à comparaître avaient participé à la chaîne des meurtres depuis l’arrestation des “terroristes”, le vol de leurs affaires après leur exécution en passant par les séances de torture, le rapt de leurs enfants et les différentes étapes du transport par terre ou dans les airs pour les jeter à la mer. Mais ils plaidaient tous, sans exception, la non-culpabilité au nom du “devoir d’obéissance” consubstantiel selon eux à leur condition de militaire. Certes. Mais celui-ci ne les exempte jamais de l’impératif moral. Pourquoi ne l’ont-ils pas assumé ?

    C’était déjà un sujet de mes discussions de jeunesse sur la responsabilité morale dans l’action politique. Il ne nous suffisait pas de comprendre les conditions de la production du bien. Nous voulions connaître aussi celles du mal. Ne présupposions-nous pas naïvement : l’être humain “naît bon mais la société le corrompt” ? Comprendre la production du mal, c’est refuser la banalisation du mal comme essence humaine

    En utilisateur résolu du matérialisme historique, je sais comment la question “pourquoi” se résout en décrivant “comment”. Le “comment” tel que décrit par Hannah Arendt m’a semblé être une clef efficace. Je récuse donc l’idée que “la fin justifie les moyens”, ou à l’inverse que les conséquences ultimes n’impliquent pas les étapes qui y conduisent.

    Alors, si j’ai bien compris Hannah Arendt, pourquoi qualifier d’“abjecte” ma comparaison des conditions qui mènent au crime ? Empêcher de connaître une analyse du monde et du génocide qu’il voit s’accomplir n’est-il pas de l’ordre de la production banale du mal ? Surtout quand celui qui décide cette interdiction dénonce lui-même des pressions faites sur lui, alors même qu’il y cède ? Pourquoi dire que j’ai comparé les deux hommes ? J’ai comparé l’engrenage. Si je précise bien : “le président est sans doute un brave homme”, c’est que je ne vise pas la personne, mais le mécanisme dont il se fait une servitude volontaire d’être un rouage. Sa fuite devant le réel le conduit même à pleurnicher pour demander qu’on se contienne dans la critique qu’il prévoit pour cette interdiction. Comme s’il s’agissait d’un débat académique, et non de la dénonciation d’un génocide.

    Lisez son communiqué : “On ne peut que regretter, dans ce contexte, la pression exercée sur l’autonomie pédagogique et scientifique des établissements d’enseignement supérieur. […] À Lille, comme ailleurs, l’université continuera à défendre les valeurs de la science, du débat intellectuel et de l’écoute, loin des caricatures et des idées reçues. C’est pourquoi l’université de Lille invite chacune et chacun à la mesure dans les propos qui seront tenus afin de préserver le bien commun qui nous rassemble.” L’interdiction est la négation de ces péroraisons.

    Mon discours détaillait la production du mal par des gens ordinaires. Il alertait mes auditeurs sur les mécanismes qui conduisent à en être l’agent. Ma leçon était : sont criminels ceux qui commettent le crime, mais aussi ceux qui le laissent faire en sachant de quoi il s’agit. Mes mots y sont pesés, autant qu’ils peuvent l’être à l’oral quand on expose une idée philosophique sur une place publique, après deux interdictions de conférences dans la même journée. J’agis conformément à mon devoir politique et à ma compétence philosophique. Qu’est-ce que ma licence de philosophie, sinon une autorisation d’enseigner ? À ma manière, je cherche à le faire au fil de mes discours comme à Sciences Po Paris, car je me sens comptable devant la jeune génération.

    Vous dites au sujet de mes mots : “la justice tranchera”. Un philosophe ne peut le croire. La justice avait conclu à la culpabilité de Socrate. Sans me comparer à lui, j’en ai retenu combien la quête de vérité et de justice était d’un autre ordre que la simple application de la loi. Précisément parce qu’elle s’est faite trop souvent le véhicule de la “banalité du mal”, comme pour la rafle du Vel’ d’Hiv’.

    Interdire une conférence serait un moindre mal face au risque (d’ailleurs inexistant) de violences. Mais le moindre mal, c’est toujours le mal.

  • À France Inter, la direction balaie les voix de gauche - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/medias/daniel-mermet/a-france-inter-la-direction-balaie-les-voix-de-gauche

    La colère couve à France Inter. Tous les corps de métiers confondus se sont doublement émus de la convocation, ce mardi 7 mai, de l’humoriste Guillaume Meurice par la direction, mais aussi de son éviction de l’antenne, malgré l’abandon par la justice des poursuites à son encontre, après sa plaisanterie sur le Premier ministre israélien Benjamin Natanyahou.

    Entre-temps, d’autres annonces inquiétantes sont tombées : la suppression d’un tiers du budget de « Grand Dimanche soir », l’émission de Charline Vanhoenacker déjà rétrogradée le week-end l’an dernier, la refonte de « la Terre au carré », de Mathieu Vidard, l’arrêt des quatre émissions ou chroniques de reportage de Giv Anquetil, Antoine Chao, Charlotte Perry et Anaëlle Verzaux, anciens du rendez-vous phare de Daniel Mermet, « Là-bas si j’y suis », et auteurs, pour les trois premiers, de l’émission sociale du samedi Comme un bruit qui court. Serait également visée l’émission littéraire d’Emmanuel Khérad, « la Librairie francophone ».

    • Djamil Le Shlag détruit la direction de France Inter puis démissionne.

      « ’’Vous pensez faire peur à qui avec vos menaces de mise à pied ? Perso, je suis un Arabe en France : j’ai toujours été menacé d’être viré et ça depuis ma naissance !’’ 🎯
      L’humoriste Djamil Le Shlag, dans sa dernière chronique, annonçant quitter France Inter. Respect ! »
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1787193170100473857/pu/vid/avc1/480x270/ktSF-0L8zd-M1aJI.mp4?tag=12

    • France Inter : la grande purge
      https://contre-attaque.net/2024/05/07/france-inter-la-grande-purge

      En clair : toujours moins de satire, toujours moins d’émissions sur le terrain, qui montrent la réalité sociale du pays, toujours moins de paroles indépendantes et de culture, et toujours plus d’experts et d’éditorialistes qui « commentent » l’actualité avec un point de vue macroniste. Comme sur BFM. Une reporter explique à Mediapart : « Tout ce qui porte la marque du reportage est menacé. Le reportage a le défaut de coller à la réalité et n’est pas dogmatique. Il donne à voir un pays fracturé, qui va mal et s’appauvrit ».

      En revanche, on ne s’inquiète pas pour les émissions de Léa Salamé, compagne de Glucksmann, qui accueille les grands patrons avec de grands sourires et aboie sur le moindre invité de gauche, ni pour les nouvelles émissions nulles sur la « sexologie », qui elles, devraient rester… La direction est en train de suicider la radio.

      La situation pourrait même s’aggraver, puisque la réforme de l’audiovisuel public, qui prévoit de rapprocher Radio France et France Télévisions, sera discutée au mois de mai. Sachant que la Macroniste hardcore Aurore Bergé est dans le conseil d’administration de France télévision.

      Cette purge avait commencé en 2014, quand l’émission de Daniel Mermet, « Là bas si j’y suis », avait été déprogrammée. Cette émission quotidienne donnait depuis 1989 la parole à des auditeurs et auditrices et couvrait les luttes sociales, allait sur le terrain, diffusait des propos contre le capitalisme et le colonialisme, n’hésitant pas à dénoncer le gouvernement. L’un de ses reporters était… François Ruffin. Une autre époque où il n’était pas interdit d’être de gauche. Impensable aujourd’hui, alors que l’extrême droite a imposé son hégémonie partout. La chute en quelques années de la pluralité médiatique est vertigineuse.

      Ces derniers jours, la nouvelle direction a montré l’ampleur de sa lâcheté et de sa connivence avec l’extrême droite. Alors qu’une ancienne journaliste de la radio, Nassira El Moaddem, subissait une campagne diffamatoire raciste lancée par Cnews, France Inter s’est désolidarisée dans un communiqué, disant « nous avons bien reçu vos messages [réclamant le licenciement de la journaliste] et nous les comprenons » et précisant qu’elle « n’est pas, à ce jour, salariée de l’antenne ou de Radio France ».

      Le message envoyé est gravissime. Au lieu de défendre une journaliste face à l’extrême droite au nom de la liberté de la presse, Radio France la lâchait aux chiens. Maintenant, les fascistes savent qu’ils peuvent lancer des campagnes pour briser qui bon leur semble. France Inter a discrètement modifié son communiqué depuis, mais le mal est fait.

      Qui est derrière cette purge violente et ce recadrage politique ? D’abord Sibyle Veil, une énarque et copine de promotion de Macron, qui a été nommée à la tête de Radio France. Ensuite, la nouvelle cheffe de France Inter se nomme Adèle Van Reeth, en couple avec Raphaël Enthoven, faux philosophe et vrai propagandiste macroniste, dévoré par la haine de la gauche et violemment pro-israélien, qui avait dit en 2022 qu’il préférerait voter Le Pen que Mélenchon. Depuis l’arrivée de Van Reeth à France Inter, le nombre d’invités d’extrême droite a explosé et des émissions trop critiques à l’égard du pouvoir ont été évincées. Bref, la direction de la radio publique est désormais 100% macroniste, fréquente le même monde, vient du même milieu que les millionnaires au pouvoir.

      Ce qui se joue à France Inter est un symptôme. Plus aucune parole dissidente n’est tolérée : les manifestations sont réprimées dans le sang, le plus grand mouvement de gauche, pourtant sobrement social-démocrate, la France Insoumise, est traité d’antisémite et inquiété pour « apologie du terrorisme », les médias indépendants sont menacés. Peu à peu, la dictature s’installe tranquillement, à pas feutrés. Et l’extrême droite bénéficie, elle, de plusieurs radios et télévisions nationales. Le spectre médiatique autorisé n’ira bientôt plus que de Macron à Zemmour.

      Six syndicats de Radio France ont déposé ce soir un préavis de grève pour le 12 mai afin de « défendre la liberté d’expression ». On leur souhaite de faire trembler la nouvelle direction et de parvenir à stopper la purge en cours.

  • Ce que j’ai vu à Gaza Entretien avec le médecin humanitaire Raphaël Pitti, Propos recueillis par Thomas Vescovi,
    https://www.yaani.fr/post/ce-que-j-ai-vu-%C3%A0-gaza

    (...) Quelle connaissance aviez-vous des terrains israéliens et palestiniens ? Quand êtes-vous allé pour la première fois en Israël ou dans les Territoires palestiniens occupés ?

    Mes activités m’ont amené à deux reprises à être invité par l’ONG de médecins palestiniens PalMed à tenir des conférences pour leurs équipes. De là a germé l’idée de créer un centre de formation à la médecine d’urgence à Gaza. C’était il y a cinq ans. Nous avions réalisé l’ensemble des démarches administratives. Le ministère français des Affaires étrangères m’avait obtenu l’autorisation d’entrer dans l’enclave palestinienne, via le checkpoint d’Erez en Israël. Arrivé au point de passage israélien, on m’a empêché d’entrer au motif que la situation n’était pas stable.

    Les autorités consulaires françaises m’ont expliqué combien il était difficile de faire passer du matériel médical dans Gaza : soit il est bloqué aux checkpoints, soit il est délibérément cassé avant d’entrer. À titre d’exemple, l’hôpital européen situé à Khan Younès avait besoin d’un scanner, ils n’ont pu le faire entrer qu’à la condition qu’il soit acheté en Israël. Le Consulat m’avait présenté une situation injustifiable où les autorités israéliennes maintiennent le service médical de Gaza dans une pénurie constante et de manière arbitraire. (...)

    • Dans tous les terrains de guerre où je me suis rendu, j’ai toujours fait le même constat : il y a peut-être pire que de tuer quelqu’un, c’est de lui retirer sa dignité. Tout cela constitue des crimes de guerre et contre l’humanité, sous les yeux de la communauté internationale. Tout le monde est au courant de ce qui se passe aujourd’hui dans la bande de Gaza.

    • Quelle connaissance aviez-vous des terrains israéliens et palestiniens ? Quand êtes-vous allé pour la première fois en Israël ou dans les Territoires palestiniens occupés ?

      Mes activités m’ont amené à deux reprises à être invité par l’ONG de médecins palestiniens PalMed à tenir des conférences pour leurs équipes. De là a germé l’idée de créer un centre de formation à la médecine d’urgence à Gaza. C’était il y a cinq ans. Nous avions réalisé l’ensemble des démarches administratives. Le ministère français des Affaires étrangères m’avait obtenu l’autorisation d’entrer dans l’enclave palestinienne, via le checkpoint d’Erez en Israël. Arrivé au point de passage israélien, on m’a empêché d’entrer au motif que la situation n’était pas stable.

      Les autorités consulaires françaises m’ont expliqué combien il était difficile de faire passer du matériel médical dans Gaza : soit il est bloqué aux checkpoints, soit il est délibérément cassé avant d’entrer. À titre d’exemple, l’hôpital européen situé à Khan Younès avait besoin d’un scanner, ils n’ont pu le faire entrer qu’à la condition qu’il soit acheté en Israël. Le Consulat m’avait présenté une situation injustifiable où les autorités israéliennes maintiennent le service médical de Gaza dans une pénurie constante et de manière arbitraire.

      Donc (si j’ai bien compris) bien avant le 7/10/2023, les autorités israéliennes avaient fait le choix de laisser mourir bon nombres de Gazaouis en les privant de soins.

  • La représentante du Ministère ukrainien des affaires étrangères... est un avatar généré par IA ! - KultureGeek
    https://kulturegeek.fr/news-309683/representante-ministere-ukrainien-affaires-etrangeres-avatar-genere-ia

    Elle s’appelle Victoria Shi, et elle est la nouvelle représentante ministère ukrainien des affaires étrangères. Victoria Shi a les mensurations d’un mannequin, peut parler de nombreuses langues, et ne commet jamais la moindre erreur de prononciation. Mais voilà, Victoria Shi n’existe (presque) pas, car il s’agit d’un avatar généré par IA.

    Arrêtez tout ! Les forces du bien ont trouvé l’arme ultime, Poutine est foutu !

  • Jor ☝️😐 (en pause ⏸️ des RS) : « Meurice, antisémitisme, LFI J… »
    https://eldritch.cafe/@jor/112392788193617475

    Meurice, antisémitisme, LFI

    Je sais que plein de trucs encouragent à tout polariser, et encore plus avec l’emballement médiatique, l’extrême-droite de partout, et l’approche des élections, etc., mais faut essayer de prendre un peu de recul et de garder une analyse nuancée quand même.

    C’est pas parce qu’on dit que Meurice a fait une blague antisémite qu’on défend la direction France Inter (et encore moins Netanyahou 😬).
    La réaction de la direction de France Inter est d’une grande mauvaise foi et leur indignation à géométrie variable est visible. D’autant plus que ça dépasse le cas Meurice et participe d’une logique de censure de plus en plus large. 😬

    Mais l’attitude de Meurice craint aussi, et là il aurait pu (et dû) présenter des excuses et juste reconnaître qu’il avait fait une blague de merde et maladroite, désolé ça arrive, plutôt que de s’entêter.

    (Cf ce thread à dérouler pour un développement sur l’antisémitisme latent de la blague  : https://mamot.fr/@brasiers/112359817132682188)

    Et on peut dénoncer la censure sans le porter en héros et sans nier l’antisémitisme de la blague. De la même façon qu’on peut à la fois dénoncer l’instrumentalisation hypocrite de l’accusation d’antisémitisme contre LFI (par ex.), vu que les mêmes qui font cette accusation alimentent le racisme de partout de toutes les façons, sans se voiler la face sur le fait que, ben oui il y a aussi pas mal l’antisémitisme à LFI et qui doit être dénoncé (ex toutes les sorties dégueulasses de Mélenchon…).

    Il faut abandonner la logique du «  tout ou rien  » qui nous conduit à faire une défense sans nuances des gens de gauche (ou de «  gauche  ») attaqué·e·s hypocritement, parce que ça amène toujours à minimiser et à nier des vrais problèmes dans nos orgas et dans notre camp.

    Je te le mets là, pour que tu saches que parler d’Israël et des Juifs, c’est sensible, ça essentialise par les sous-entendus et qu’il ne faut pas tout mélanger l’essence, sinon, t’es antisémite (entre nous, un gauchiste, c’est antisémite par essence, mais on va encore me dire que non, cépapareil, c’est pas de l’essentialisation pareil, et c’est juste factuel).

  • Sous le parapluie trans
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Sous-le-parapluie-trans

    Un peu de complexité dans ce monde, entre doramoutisme et transactivisme anti-terf, qui n’était pas signalé ici.

    C’est dans ce cadre-là, trans-inclusif, que nous sommes régulièrement confrontées à l’intrusion de personnes qui ne sont pas concernées par la non-mixité que nous tentons de faire respecter. L’an dernier deux personnes se sont présentées à ma caisse, une femme et un homme plutôt jeunes. Je n’avais aucun moyen de savoir s’il était cis ou trans et cela ne me regardait pas puisque dans les deux cas il n’était pas le bienvenu (2). Je ne pouvais en revanche manquer de constater qu’il se présentait comme un homme, avec une fine moustache travaillée. Alors que je lui signifiais tout ça, sa copine me dit à plusieurs reprises : « Mais c’est une femme trans ! », ce que je fus incapable de seulement entendre, refusant tout simplement l’entrée à celui que j’identifiais comme un homme pour la raison que son expression de genre, sa manière de se présenter au monde, était délibérément masculine et qu’il ne pouvait pas dans ces conditions faire l’expérience sur laquelle le public du festival se retrouve. Dépité, il cracha dans ma direction pendant que son amie agressa une femme trans qui était dans la file derrière elle, remettant en cause à haute voix sa présence : « J’imagine qu’elle non plus n’a pas le droit d’entrer. » La femme en question ne passait pas pour cisgenre mais son expression de genre était féminine. Elle s’inquiéta de ne pas être la bienvenue alors qu’elle l’était.

    […]

    Dans les deux cas, des femmes ont pris la liberté d’inviter des personnes qui n’étaient pas concernées par la non-mixité du festival en prétextant fallacieusement que celles-ci étaient des femmes trans alors que ce n’était vraisemblablement pas le cas… et que les personnes qui faisaient l’objet de cette identification ne la reprenaient même pas. Comme si l’identité trans était un joker valable dans toutes les situations pour refuser des règles collectives. Comme si c’était une identité appropriable à volonté et qui offrait des tours de manège gratuits.

    […]

    La commission dans laquelle ces questions ont été discutées a fini par trancher, à la suite de débats auxquels j’ai participé, en faveur d’une acceptation inconditionnelle de l’auto-détermination de la personne au motif que c’est plus « généreux » (pour qui ?) et plus pratique. L’association de femmes trans qui nous a accompagnées nous avait pourtant donné des outils pour ne pas nous soumettre à la parole du premier venu. Le genre est lisible, comme on l’a vu, et il est légitime de faire confiance à sa première impression pour entrer en dialogue avec la personne et éventuellement lui signifier notre soupçon qu’elle est de mauvaise foi. Comme nous sommes plus royalistes que la reine et plus intègres et déterminées en tant qu’alliées que ces femmes trans (soupir d’exaspération), cette proposition a été refusée. Nous nous soumettons donc (en théorie, car en pratique ça coince un peu plus) à l’auto-détermination de n’importe qui comme femme trans, serait-ce de la part d’une personne qui se présente avec une expression de genre masculine et n’a jamais fait le moindre geste pour être perçue comme femme.

    #genre #trans #socialisation #femmes #non-mixité #fait_social #inclusivité

  • L’#amiante, l’histoire sans fin

    Toujours produite et vendue, la fibre cancérigène continue de faire des ravages. Cette enquête souligne l’impossible défi du #désamiantage et dénonce les scandales des multinationales prédatrices ou le cynisme de certains pays. Accablant.

    « Nous vous proposons ce matériau pour les murs de votre maison. Conçu pour durer toute une vie. Comme votre toit en amiante, comme le revêtement de votre sol. Une vie sans souci. » Certes, l’époque n’est plus aux publicités vantant les qualités d’un minerai censé convenir aux rêves de perfection domestique des Trente Glorieuses : l’amiante est en effet interdite en France depuis 1997 et dans toute l’Union européenne depuis 2005. Mais ceux qui pensent que son impact mortifère sur la santé mondiale appartient au passé se trompent lourdement. L’OMS estime qu’elle provoque encore la mort de plus de 100 000 personnes chaque année à travers le monde, cancers et #maladies_pulmonaires ne se déclarant souvent que plusieurs décennies après l’exposition. Flexible, résistante, formidable isolant et bon marché, l’amiante est utilisée en masse depuis la seconde partie du XXe siècle lorsque pouvoirs publics ou secteur privé en inondent le marché du textile puis du bâtiment, malgré une nocivité attestée par des études scientifiques dès les années 1930. De cet aveuglement volontaire résulte un défi colossal : en Europe, par exemple, il faudra cent ans et plusieurs milliards d’euros pour se débarrasser de la fibre cancérigène, sans parler des dégâts causés par la #contamination des déchets répandus dans la nature.

    Les métastases du profit

    Loin de se contenter de consigner les errements du passé, ce documentaire radiographie aussi notre époque : les symptômes d’une course au profit sont plus prégnants que jamais et les scandales se multiplient comme les métastases d’un capitalisme sans scrupule. L’amiante, elle, gagne de nouveaux marchés. En #Russie, la plus grande mine du monde permet d’en exporter 600 000 tonnes chaque année, tout en niant l’idée de maladie professionnelle pour ses ouvriers... mais pas pour ses cadres. Au #Bangladesh, des « petites mains » démantèlent cargos et supertankers européens farcis d’amiante sans information sur les dangers qu’elles courent. En Amérique latine, la colère gronde contre certaines entreprises européennes, comme le groupe franco-belgo-suisse #Eternit, qui continuent d’exporter un produit pourtant interdit sur le Vieux Continent. Recueillant la parole d’experts, de scientifiques, de militants ou de personnes malades, cette investigation aux séquences chocs, expose une vérité sidérante : malgré les morts, la science et les évidences, la fibre tueuse a encore de beaux jours devant elle.

    https://www.arte.tv/fr/videos/096315-000-A/l-amiante-l-histoire-sans-fin

    #amiante #documentaire #film_documentaire #santé #cancer

    signalé par @vanderling en 2022 : https://seenthis.net/messages/974040

  • Seine-et-Marne : comment un forage pétrolier autorisé par l’Etat menace une nappe phréatique qui alimente Paris – Libération
    https://www.liberation.fr/environnement/seine-et-marne-comment-un-forage-petrolier-autorise-par-letat-menace-une-

    Le gouvernement a donné discrètement son feu vert à l’extension d’un site pétrolier dans la vallée du Lunain, dont la mise en œuvre menacerait une #nappe_phréatique qui alimente 180 000 Franciliens en eau potable. Inquiète, la régie publique #Eau de #Paris conteste le fond et la forme de la décision devant le tribunal administratif.

    https://justpaste.it/6co7g

    • « C’est une catastrophe écologique en puissance, une menace sur l’eau potable »
      https://www.liberation.fr/environnement/pollution/cest-une-catastrophe-ecologique-en-puissance-une-menace-sur-leau-potable-

      Adjoint à la Transition écologique de Paris et président d’Eau de Paris, Dan Lert conteste la décision de l’Etat d’étendre un site pétrolier en Seine-et-Marne. Il estime que les nouveaux forages pourraient polluer une nappe phréatique qui alimente les robinets de dizaines de milliers d’habitants de la capitale.

      La Ville de Paris se lance dans une bataille de l’eau contre l’Etat. Après avoir découvert que celui-ci venait d’autoriser l’extension du #site_pétrolier de la PME Bridge Energies en Seine-et-Marne, pourtant tout proche d’une nappe phréatique alimentant 180 000 Franciliens, l’établissement public Eau de Paris a formé deux recours auprès du tribunal administratif de Melun. Le président de la régie, Dan Lert, par ailleurs élu Les Ecologistes et adjoint chargé de la Transition écologique auprès de la maire Anne Hidalgo, estime que les deux nouveaux forages menacent la qualité des ressources en eau.

      Pourquoi lancer une alerte contre l’extension de la concession pétrolière de Nonville, en Seine-et-Marne ?

      Quand j’ai appris que l’Etat venait d’autoriser la construction de deux puits supplémentaires sur ce site industriel, je suis tombé de ma chaise. Le décret d’extension de la concession existante, signé en catimini à Noël 2023 par la Première ministre de l’époque, Elisabeth Borne, comme l’arrêté préfectoral avalisant les travaux, pris un mois plus tard, sont tous deux incompréhensibles. C’est tellement ahurissant de vouloir multiplier par cinq la surface de prospection dévolue à l’entreprise Bridge Energies et d’autoriser des forages pétroliers à proximité de captages d’eau potable que nous avons déposé deux recours devant le tribunal administratif de Melun.

      Le premier vise à suspendre en urgence l’arrêté préfectoral de façon à empêcher le démarrage du chantier ; il a été examiné lors d’une audience qui s’est tenue le 26 avril et le juge devrait faire connaître sa décision d’ici quelques jours. Le second, consacré au fond du dossier, demande l’annulation de l’autorisation des deux forages. La question que l’on pose aux magistrats peut se résumer ainsi : est-ce vraiment légal de forer dans un endroit pareil ? Si tel était le cas, cela démontrerait une faiblesse dans la réglementation sur l’eau.

      Y a-t-il vraiment danger à autoriser un forage en Ile-de-France, une des principales régions productrices de pétrole en France ?

      L’extension de la concession de la société canadienne Vermilion à la Teste-de-Buch, en Gironde, a fait à raison beaucoup de bruit. Mais ici, le contexte environnemental est bien plus délicat ! Les deux puits vont être creusés à proximité immédiate de deux sources d’eau potable stratégiques de la régie publique chargée d’approvisionner Paris : ça présente des risques importants pour la qualité de l’eau. Il s’agit d’extraire et de manipuler des barils de #pétrole supplémentaires dans une zone qui a été classée il y a trois ans « périmètre de protection éloignée » du captage au regard des risques de pollution de la ressource et qui frôle le périmètre de protection rapprochée ! Comment le gouvernement peut-il justifier ce choix dangereux, et si aberrant ? Ce projet d’hydrocarbures est une catastrophe écologique en puissance, une menace sur l’eau potable, qui pourrait compromettre l’alimentation d’environ 180 000 habitants de Paris et de Seine-et-Marne. Ma responsabilité, en tant que président d’Eau de Paris, c’est de l’éviter ! L’objectif, c’est d’empêcher que ces nouveaux forages menacent nos ressources en eau.

      La menace est-elle vraiment caractérisée ?

      La géologie de ce secteur très bucolique le rend vulnérable à la pollution aux hydrocarbures. Les points de captage de l’eau sont implantés dans une zone au sous-sol karstique [essentiellement constitué de roches calcaires ndlr], parsemée de nappes phréatiques résurgentes où il arrive même que l’eau affleure. Pour édifier les nouveaux puits, il va falloir creuser jusqu’à 1 500 mètres de profondeur à travers les couches aquifères. En cas d’accident, la pollution s’infiltrerait rapidement dans la nappe, souillant plusieurs centaines de mètres à l’heure. Et puis des poids lourds viendront remplir leurs réservoirs, à quelques centaines de mètres à peine d’un cours d’eau protégé, le Lunain, classé réserve Natura 2000. Il suffirait d’une fuite au niveau d’une plateforme ou d’un accident avec un camion-citerne pour qu’une marée noire survienne.

      N’est-ce pas exagéré ? Les techniques d’exploitation pétrolière, pratiquées en bordure de la forêt de Fontainebleau depuis les années 50, sont maîtrisées !

      Certes, un puits de pétrole, ce n’est pas une installation énorme. Mais il y a quand même le bruit des machines à forer, l’odeur âpre, soufrée, qui incommode les habitants du village voisin de Nonville. Le risque est réel. Deux incidents se sont déjà produits par le passé. A chaque fois, les élus et les habitants se sont retrouvés bien seuls. Il a fallu attendre des heures pour qu’un salarié de l’entreprise pétrolière arrive car il n’y avait personne sur place. Cette absence de surveillance et de réactivité nous inquiète.

      Par contraste, le gouvernement a été prompt à autoriser l’extension du site. Quelle lecture faites-vous de cette célérité ?

      J’ai du mal à comprendre le sens des priorités de ce gouvernement et de la préfecture. Prendre le risque d’une pollution gravissime de l’eau potable pour une production pétrolière infime de quelques barils par an, dans le contexte actuel de grande tension sur la ressource en eau, constitue une faute politique. Autoriser une menace sur 25 000 mètres cubes d’eau par jour, alors que le changement climatique conduit à une baisse quasi générale de la recharge des nappes phréatiques comprise entre 10 et 25 % en moyenne sur le territoire, c’est jouer avec le feu, et contre un esprit d’intérêt général. Si nous formons ces recours, c’est aussi pour dire de manière directe que le gouvernement devra assumer les conséquences sur les ressources en eau d’un éventuel accident grave.

      Comment réagissent les élus locaux ?

      Un projet plus ancien de la même société, auquel les élus se sont opposés, prévoyait la construction de dix puits. Dans ce nouveau dossier, les maires des villages alentour sont hostiles à cette extension. Ils n’ont pas une bonne opinion de Bridge Energies, une PME tellement petite qu’elle doit faire appel à des sous-traitants pour les travaux et l’exploitation et n’a pas de surveillance permanente. Ses difficultés financières ne rassurent personne. Et puis, dans le coin, la bataille contre le pétrole de schiste, au début des années 2010, a marqué l’histoire et soudé les esprits.

      Le silence du gouvernement dans l’affaire des eaux minérales de Nestlé, où des nappes ont été souillées par des bactéries d’origine fécale, vous surprend-il ?

      Ce silence radio démontre l’embarras du gouvernement qui a, semble-t-il, autorisé par dérogation un traitement chimique pour des eaux minérales censées être pures et naturelles. On a laissé les industriels trafiquer l’eau ! J’ignore pourquoi le gouvernement n’a pas demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail de piloter une étude sanitaire sur un échantillon représentatif des eaux embouteillées. J’ignore pourquoi le gouvernement n’a pas suivi ses recommandations en mettant en place une surveillance rapprochée de la qualité des eaux embouteillées, après avoir appris que certaines sources étaient largement contaminées.

      Dans ce même dossier, la récente destruction de 2 millions de bouteilles de Perrier, pourtant issues de nappes très profondes, démontre l’ampleur de la pollution des ressources d’eau souterraine en France : du Gard à la vallée de la chimie, en région lyonnaise, certains points de captage doivent fermer, sans parler de ces villages desservis par des camions-citernes faute d’une eau conforme au robinet. Il y a urgence à éliminer les risques de pollution, qu’ils soient d’origine industrielle ou agricole. Cela prouve de manière flagrante que les sources d’eau ne sont pas assez protégées. Il faut sanctuariser les aires de captage partout dans le pays pour les préserver. De notre côté, à Eau de Paris, on a fait le choix politique de prévenir à la source les pollutions en aidant financièrement, avec l’agence de l’eau, une centaine d’agriculteurs d’Ile-de-France à réduire l’utilisation des nitrates et des pesticides dans les zones proches de certains de nos captages, en Normandie par exemple, pour améliorer la qualité de l’eau.

      Le gouvernement œuvre-t-il suffisamment à l’amélioration de la qualité de l’eau ?

      Même s’il a lancé en fanfare l’an dernier un grand plan eau pour dire que l’heure de la sobriété et de la préservation de la qualité des ressources avait sonné, il regarde ailleurs, sous la pression du lobby industriel, de celui de l’agriculture intensive, des géants des pesticides mais aussi des multinationales de l’eau qui ont tout intérêt à vendre à prix faramineux leurs nouvelles techniques de dépollution très énergivores.

      Quitte à brûler du pétrole jusqu’à la dernière goutte au mépris du climat, n’est-il pas logique d’en produire le plus possible en France, comme le soutient le ministre de l’Industrie, Roland Lescure ?

      Cela va à l’encontre de tous les constats, de ceux des experts du Giec à ceux de l’Agence internationale de l’énergie : les scientifiques estiment que pour garder une chance de limiter le réchauffement à 1,5°C, l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de 2015, il faudrait laisser dans le sol près de 60 % des réserves de pétrole et de gaz. Et cela contrevient à l’esprit de la loi Hulot de 2017 car celle-ci prévoit la fin de l’octroi de nouveaux permis de recherche d’hydrocarbures et un arrêt progressif, d’ici à 2040, de la recherche et de l’exploitation des gisements afin d’effectuer la transition vers les énergies renouvelables.

  • Israël : le gouvernement déclare fermer la chaîne Al-Jazeera dans le pays
    Publié le : 05/05/2024 | Par : RFI avec AFP
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240505-isra%C3%ABl-le-gouvernement-d%C3%A9clare-fermer-la-cha%C3%AEne-al-jazee

    « Al-Jazeera, la chaîne qui incite à la haine sera fermée en Israël », a écrit Benyamin Netanyahu sur X (anciennement Twitter) après le vote gouvernemental, ce 5 mai 2024. Le ministre israélien de la Communication Shlomo Karhi a - de son côté - affirmé sur la même messagerie avoir « aussitôt signé l’injonction contre Al-Jazeera » qui « entre en vigueur immédiatement ». Il ajoute avoir fait en sorte qu’Al-Jazeera « ne puisse plus opérer depuis Israël » et accuse la chaîne de « menacer la sécurité » du pays.

    Parallèlement, le ministre israélien de la Communication a signé et publié, également ce dimanche 5 mai, l’ordre de saisie du matériel de la chaîne qatarie Al-Jazeera après la décision du gouvernement de « fermer » la chaîne en Israël et bloquer sa diffusion.

    Selon le document, instruction est donnée de saisir « les équipements servant à diffuser les contenus de la chaîne », détaillés dans une liste dans laquelle figurent notamment les caméras, microphones, tables de montage, serveurs informatiques, ordinateurs, équipements de transmission et téléphones portables.

    Et l’accès aux sites web d’Al-Jazeera sera limité, écrit notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Mais attention cette décision devra être révisée tous les 45 jours. Elle repose sur une loi adoptée par la Knesset le 2 avril dernier qui vient à expiration le 31 juillet prochain. Une loi remise en question par l’association des droits civils en Israël qui a interjeté appel devant la Haute cour de Justice pour atteinte à la liberté de la presse. Rien n’est réellement joué donc à ce stade. (...)

  • Raphaël Glucksmann expulsé du 1er mai : et la violence du PS on en parle ?
    https://www.frustrationmagazine.fr/glucksmann-mai-violence-ps

    Hier avait lieu le 1er mai, la grande fête des travailleuses et des travailleurs, qui célèbre leurs luttes et leurs conquêtes sociales. Comme tous les ans sous Macron, cette fête a été entachée par de nombreuses violences policières : nasses illégales, charges abusives, grenades lacrymogènes lancées aléatoirement, coups de matraques arbitraires… Toutes et tous ceux […]

    • Récupération électoraliste : épargner les communistes, accuser les insoumis

      À peine remis de ses émotions, Raphaël Glucksmann, que l’on a jamais vu dans aucune lutte sociale, n’a pas oublié ce pourquoi il était venu initialement : faire de la grosse récup’ électoraliste. Il s’est donc empressé d’accuser “les insoumis” et Révolution permanente.

      Oui sauf que voilà, l’action a été revendiquée par les Jeunes Communistes de la Loire. Léon Deffontaines, tête de liste PCF pour les élections européennes, a nié l’implication des communistes et a déclaré que les militants concernés seraient exclus le cas échéant. On comprend en effet que le Parti communiste, parti historiquement marxiste-léniniste et révolutionnaire, soit outré par quelques jets de peinture…

      Le Parti socialiste est l’ennemi des travailleuses et des travailleurs

      Visiblement après près d’un siècle de trahisons, les socialistes sont toujours surpris de n’être pas les bienvenus à la fête des travailleuses et des travailleurs.

      Chloé Ridel, porte-parole du Parti Socialiste, constatant que son candidat est détesté du peuple de gauche a par exemple déclaré : “Cette « gauche » la plus bête du monde qui, le jour de la fête des travailleurs, s’en prend à un candidat de gauche alors que l’extrême-droite est à 40% dans les sondages.” Si les personnes de gauche détestent un candidat ce n’est pas la faute du candidat, ce n’est pas lui qu’il faut changer, ce sont les personnes de gauche. Cela nous rappelle l’amusante citation de Bertolt Brecht : “Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple”. Mais la gauche la plus bête du monde c’est le Parti Socialiste. Elle est si bête qu’elle ne comprend toujours pas pourquoi elle est honnie, pourquoi elle est obligée de partir en courant sous les huées pendant la fête des travailleurs. Petit rappel donc.

      Le Parti socialiste est notamment le parti auteur des Lois de Sécurisation de l’Emploi (2013), de la loi Rebsamen (2015) et de la loi El Khomri dite “Loi Travail” (2016) qui ont eu des conséquences désastreuses pour les travailleuses et les travailleurs en renforçant drastiquement le pouvoir patronal.

      Le Parti socialiste est notamment le parti auteur des Lois de Sécurisation de l’Emploi (2013), de la loi Rebsamen (2015) et de la loi El Khomri dite “Loi Travail” (2016) qui ont eu des conséquences désastreuses pour les travailleuses et les travailleurs en renforçant drastiquement le pouvoir patronal. Cette dernière loi, dans la continuité des précédentes, a en effet donné une primauté aux “accords d’entreprises” vis-à-vis des “accords de branche” sur tout un ensemble de sujets, ce qui signifie concrètement qu’elle a rendu le rapport de force extrêmement défavorable aux salariés. Elle a aussi créé les “accords de préservation ou de développement de l’emploi” (désormais “contrats de performance collective”) qui, comme l’explique Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT, permet à l’entreprise en cas de ralentissement de son activité, “de modifier les contrats de travail en agissant sur la rémunération, la mobilité ou le temps de travail. En cas de refus, le salarié récalcitrant s’expose à un licenciement”. Sans surprise, selon elle, le bilan est celui d’un « usage très abusif de ces contrats de la part des employeurs » qui n’ont plus à « justifier des difficultés économiques de l’entreprise comme c’était le cas auparavant. »

      En prenant la défense de son poulain, Carole Delga, présidente PS de la région Occitanie, nous a elle appris que “nous sommes aux côtés des syndicats partout en France pour les droits sociaux”. On se demande ce qu’en pensent, par exemple, les syndicalistes de Goodyear qui furent condamnés pour l’exemple, en 2014, sous un gouvernement PS, à de la prison ferme pour avoir retenu quelques heures des DRH, afin de les contraindre à négocier. Les DRH en question ayant retiré leur plainte, c’est bien le parquet qui était responsable de la condamnation. L’avocat des salariés l’expliquait : “je ne peux pas croire que le parquet, qui avait réclamé de la prison ferme, ait élaboré son réquisitoire en dehors de tout cadre fixé par le gouvernement”. La CGT Goodyear d’Amiens-Nord ne s’y était pas trompée, voyant dans ce jugement une “arme avec laquelle Hollande, Valls, Taubira et l’ensemble du gouvernement ont décidé d’intimider tous les salariés qui se battent pour leurs droits et leurs emplois. Le but est de faire peur aux syndicalistes pour qu’ils cessent de se battre pendant que le gouvernement prépare la suppression de la moitié du Code du travail”.
      Voilà pour le soutien du PS aux syndicalistes.

      “Hollande, Valls, Taubira et l’ensemble du gouvernement ont décidé d’intimider tous les salariés qui se battent pour leurs droits et leurs emplois. Le but est de faire peur aux syndicalistes pour qu’ils cessent de se battre”
      CGT goodyear d’amiens-nord, 2016

      Le Gouvernement PS est aussi celui qui, via son ministre de l’Interieur Bernard Cazeneuve, a profité de l’émotion suscitée par plusieurs horribles attentats, qu’il a été incapable d’empêcher, pour renforcer son arsenal repressif, arsenal repressif dont toute la gauche sérieuse avait alerté qu’il serait rapidement utilisé contre l’opposition politique, ce qui n’a pas manqué d’arriver. En France, des tas de personnalités politiques de premier plan et des militants, sont en train d’être convoqués par la police pour s’être opposés au soutien inconditionnel du gouvernement français au massacre de masse commis par Israël contre la population gazaouie. On peut notamment citer : Anasse Kazib, Mathilde Panot, Rima Hassan, un responsable CGT… Ces convocations, voire pour certains ces condamnations, ont pu être faites sur la base de la loi Cazeneuve, intégrée dans le code pénal en 2014 et passible de 5 ans de prison et de 75 000 euros d’amende.

      Sur la destruction des droits des travailleuses et des travailleurs, Raphaël Glucksmann, qui accompagnait son père, fidèle soutien de Nicolas Sarkozy, à ses meetings en 2007, est aussi comptable de son propre bilan. Il fut en effet, de 2009 à 2012, le conseiller spécial du dictateur néolibéral géorgien Mikhaïl Saakachvili. Sa politique parle d’elle-même : suppression du salaire minimum, licenciement de 60 000 fonctionnaires, abaissement de l’impôt sur les dividendes à 5%…

      Si le Rassemblement national est l’ennemi des travailleuses et des travailleurs, il n’est malheureusement pas le seul. Les macronistes et les socialistes le sont aussi.

      Les rares acquis sociaux obtenus sous des gouvernements socialistes sont avant tout le fruit de luttes sociales et pas de la bonne volonté des gouvernements en question. Et pour cause, de nombreux autres acquis sociaux ont été obtenus sous des gouvernements de droite : salaire minimum, accords de Grenelle, droit à l’avortement, RSA, prime d’activité…

      Pourtant cela n’a pas empêché la sempiternelle rengaine du chantage à l’extrême droite et du besoin “d’union”. Edwy Plenel, iconique journaliste de Médiapart, est allé jusqu’à comparer ces quelques jets d’oeufs à “la violence stalinienne” (dont on croit utile de rappeler qu’elle fit entre 3 et 20 millions de morts…) et qui “fit le jeu du nazisme”. Dans le même genre l’oubliée ancienne ministre de la culture PS Aurélie Filippetti tente de faire peur en montrant les rassemblements fascistes ayant eu lieu en Italie ces derniers jours : “Ceux qui, à gauche, prennent pour cible prioritaire la gauche sociale-démocrate seront responsables de ce qui arrivera lorsque la France sera comme l’Italie, c’est à dire dans les mains de l’extrême-droite, comme sur ces images”. Vous avez bien compris les gueux ? Si les nazis arrivent au pouvoir, ce ne sera pas la faute des personnes au pouvoir depuis une quinzaine d’années mais de celles qui n’ont pas voulu de Glucksmann. Filippetti oublie également que l’on a vu le même genre de rassemblements néonazis en France sous Macron, parfaitement autorisés. La différence avec l’Italie de Meloni c’est qu’en Italie les rassemblements de gauche ne sont pas systématiquement pris d’assaut par la police et/ou interdits.

      Mais quel intérêt d’arriver au pouvoir si c’est pour y arriver avec Glucksmann ? Est-ce intéressant pour les travailleuses et les travailleurs d’avoir un nouveau gouvernement Hollande ? Un nouveau gouvernement Macron ? Au seul prétexte que ces derniers seraient labellisés “de gauche” ? Pour ensuite pleurnicher pendant 5 ans en disant que “ah mais ce n’est pas la VRAIE gauche” ?
      Aurore Lalucq, députée européenne Place Publique qui soutient la liste PS-Place publique de Glucksmann aux européennes, a par exemple déclaré : “On ne fracture pas la gauche, notre adversaire c’est le Rassemblement national”. Mais il est temps d’être clair : si le Rassemblement national est l’ennemi des travailleuses et des travailleurs, il n’est malheureusement pas le seul. Les macronistes et les socialistes le sont aussi.

      La liberté de manifester : parlons-en !

      En France, la liberté de manifester est gravement menacée. De toute évidence, elle n’est pas menacée par les manifestantes et les manifestants qui jettent un peu de peinture mais par le pouvoir d’Etat et son immense arsenal répressif. Amnesty International alerte régulièrement à ce sujet.

      Après son expulsion, Raphaël Glucksmann a déclaré : “nous on est des démocrates de combat, des démocrates jusqu’au bout des ongles et on exclut a priori toutes formes de violences physiques”. Mais est-ce si vrai, que les socialistes et les apparatchiks affiliés au PS “excluent à priori toutes formes de violences physiques” ?

      Est-ce si vrai, que les socialistes et les apparatchiks affiliés au PS “excluent à priori toutes formes de violences physiques” ?

      Car ces graves atteintes au droit de manifester, par la violence physique, ont commencé à prendre une ampleur très importante lors du dernier gouvernement PS.

      Ce fut en particulier le cas lors des protestations contre la Loi Travail en 2016. Une mission civile d’information avait mené une enquête approfondie sur la répression policière qui s’était exercée. Voici ce qu’en disait Reporterre : “Le rapport confirme que l’action de maintien de l’ordre a pris en France un tour très dangereux, qui menace l’intégrité physique de nombreux citoyen(ne)s pacifiques, parfois de mineurs et même d’enfants. L’usage des lanceurs de balles de défense est devenu courant alors qu’il devrait être exceptionnel, voire interdit. Les tirs tendus de grenades se multiplient de manière inacceptable. L’utilisation de policiers en civil non identifiables pour des actions d’interpellation ou de répression est devenue systématique. Le non-respect du droit des journalistes à couvrir sans crainte les événements est devenu habituel. De nombreux indices conduisent de surcroît à penser que le maintien de l’ordre est conduit de façon à exciter les violences, dans l’intention de détourner l’attention de l’opinion publique des questions que posent les manifestant(e)s.”

      “L’action de maintien de l’ordre a pris en France un tour très dangereux, qui menace l’intégrité physique de nombreux citoyen(ne)s pacifiques, parfois de mineurs et même d’enfants.”
      REporterre à propos du rapport de la mission d’enquête civile sur les violences policières pendant le mouvement de 2016 contre la loi travail

      C’est autrement plus grave qu’un jet de peintures.
      Mais la violence physique contre les manifestants a atteint un point paroxystique en 2014 avec la mort d’un manifestant de 21 ans, Rémi Fraisse, tué à la suite d’une intervention de gendarme à Sivens dans le Tarn, ce qui aurait dû, dans un gouvernement démocratique normal, conduire, à minima, à la démission du gouvernement. Il n’en a rien été. Au contraire, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, était allé jusqu’à déclarer : “Ce ne sont pas les attentats qui m’ont fait gagner le respect de mes hommes, mais bien Sivens.”

      Evidemment, “la violence physique” de l’Etat ne se limite pas à la violence contre les manifestants. Là encore le PS a une responsabilité toute particulière. Bernard Cazeneuve, toujours lui, a eu le culot monstre de déclarer : “Solidarité avec Raphaël Glucksmann. Qui ne voit où des semaines, des mois, des années d’outrances, de démesure, d’invectives, de violence, conduisent notre démocratie” Mais n’est-ce pas lui qui est responsable “d’années de violence” ?
      En février 2017, Bernard Cazeneuve, alors Premier ministre de Hollande, a fait voter une loi qui, comme l’explique Le Monde, a “modifié le cadre de la légitime défense des policiers en leur permettant de tirer sur les véhicules en mouvement”. Ce permis de tuer a eu un effet très concret en multipliant par cinq le nombre de tirs mortels de la police. C’est en vertu de cette loi qu’un policier s’est cru autorisé à abattre Nahel M, 17 ans, à Nanterre, en juin 2023.

      “Ce ne sont pas les attentats qui m’ont fait gagner le respect de mes hommes, mais bien Sivens”
      Bernard cazeneuve, ancien ministre de l’intérieur du gouvernement socialiste de François hollande

      Sous Macron, ancien ministre du gouvernement PS de François Hollande, les violences contre les personnes racisées et les violences contre les manifestants n’ont pas cessé, bien au contraire, on se souvient des Gilets Jaunes et des protestations pour Nahel… Elles ont donc, naturellement, continué hier lors du 1er mai.

      Se faire nasser contre un mur puis matraquer, éclater le crâne par la police lorsque l’on manifeste est autrement plus dangereux pour la démocratie (et plus douloureux) que quelques jets de peinture envers un candidat détesté. Pourtant, la classe médiatique et politique ne s’en émeut aucunement.

      Avant le 1er mai, Raphaël Glucksmann qui trouve inacceptable d’être expulsé d’une manifestation, avait lui,demandé à ce que les manifestantes et manifestants de Sciences Po Paris, en lutte contre le massacre à Gaza, soient expulsés.

      La liberté de manifester c’est pas pour les autres !

      Ces types qui disent aimer le débat démocratique, qui “condamnent la violence”, ne sont pas moins violents que ceux qui envoient deux jets de peinture. Ils le sont dix fois plus. Simplement ils délèguent leur violence aux CRS d’extrême droite qu’ils nous envoient quand on proteste.

      ROB GRAMS

    • Ce sont aussi les mêmes qui ont fait passer l’apologie du terrorisme dans le droit commun en 2014, parfaite loi scélérate qui permet en ce moment de multiplier les procédures contre les soutiens à la Palestine :
      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/04/30/comprendre-les-zones-de-flou-autour-du-delit-d-apologie-du-terrorisme_622986

      En 2014, la loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme transfère le délit d’apologie du terrorisme dans le code pénal. Selon l’article 421-2-5, la peine encourue, cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, est allongée à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende si les faits sont commis via Internet. Le passage du domaine de la liberté de la presse à celui du droit commun facilite le placement en garde à vue ou les procédures de comparution immédiate.

    • Macron est à la fois le produit et le soutier du PS Hollandais, non ?

      Hollande pourrait dire « je suis ton père » ou s’appeler Palpatine, mais El Khomri c’était déjà Macron, la vente d’Alstom aussi, et j’en passe...

      En vrai, c’était déjà lui. Il opère depuis plus de 10 ans.

      En 2017 déjà, @biggrizzly citait le cru 2015 des macronades anti-prudhom https://seenthis.net/messages/629581

  • Thaïlande, Bangladesh, Philippines… le « confinement climatique » s’installe - Novethic
    https://www.novethic.fr/environnement/climat/thailande-bangladesh-inde-le-confinement-climatique-sinstalle


    Mais on va continuer à te vendre de la clim et des caisses électriques.

    L’électricité est d’ailleurs un des problèmes supplémentaires liés à cette vague de chaleur intensifiée par le phénomène El Niño. Selon des médias locaux, les ressources électriques sont mises à rude épreuve notamment à Luzon, île principale des Philippines. Du côté de la Thaïlande, la demande en électricité a atteint un record.

    #climat #énergie

  • Thread by sim_kern on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1786500008742687217.html

    Jewish author here, and for years I’ve used my social media to teach folks about the history of “antisemitism,” but I will not be using that term anymore. And to fully explain why, we need to get clear on the history of the word. 1/🧵

    Jews facing hate and violence in Europe is as old as the Roman adoption of Christianity, but the term “antisemitism is far more recent. It was first popularized in the 1860’s by #Wilhelm_Marr, the original redpilled, alt-right racistbro. 2/🧵

    In his youth, he fought for minority rights. But after life kicked him in the teeth a bit—a failed revolution, a failed business in Costa Rica, two divorces, one from a Jewish woman, and another Jewish wife who died on him, he decides his WHOLE THING is going to be hating J’s. 3/

    At the time, regular-ol’ J Hate was called just that—“#Judenhass.” Wilhelm Marr turned this hate into politics. In 1871, German Jews were legally emancipated. And In 1879 Wilhelm Marr establishes the “League of #Antisemites,” whose main goal was reversing Jewish emancipation. 4/

    Always has to be a backlash to anti-racist progress, doesn’t there? Same shit as Neo-NZ’s rebranding themselves as “alt right” following the Obama presidency. Marr coined a new term to legitimize an old hate, establishing the political framework that would become the N-Z party.5/

    The “Semite” in anti-semitism came from 18th c. linguistics, which divided languages with so-called “Aryan” roots from those with “Semitic” roots such as Hebrew. Proof, according to galaxy-brained racial scientists, that Jews and Christian Germans were different races. 6/

    –Pause to remember that #race science is not real, & race is always a social construct-
    Now, traditionally us J’s had been hated since the middle ages because Christians thought we were 🧙‍♂️’s who worshipped the 👿and drank 🩸, and if we’d just convert to Christianity, fine! 7/

    But self-proclaimed Antisemites were modern, secular men, who hated us because of “science.” This meant no matter what Jews did, how much we assimilated, secularized, or even converted, we would always be a threat to Germany. Because our “badness” was racial, was in our blood. 8/

    In the early twentieth century, Jewish writers such as #Lucien_Wolf, were careful to distinguish between this new antisemitism thing happening in German versus “traditional” J-Hate in Russia, which was that old superstition that was sure to die out in the modern world. 9/

    In the 1880’s Zionism starts gaining popularity alongside “antisemitism.” Wolf was fiercely antizionist, because he saw Z’a enacting all the antisemites’ worst fantasies. Antisemites claimed Jews could never be truly German and…Zionist Jews were saying the same thing. 10/

    Wolf fought for minority rights at the Paris Peace Conference after World War I and secured the “minority treaties” from the League of Nations, which were SUPPOSED to protect Jews and other ethnic and religious minorities across Europe. But that…obviously did not work out. 11/

    Because following WWI, half of Europe is desperately impoverished, and desperately impoverished people are easy to manipulate into hateful mobs, and self-proclaimed “antisemitic” politicians took full advantage of that to get elected. 12/

    So there’s this explosion of anti-Jewish hate, violence, and discriminatory laws, and by the 1930’s, Wolf and other Jewish writers have dropped this distinction between “Judenhass,” and “antisemitism," and the terms are used synonymously. 13/

    But the word transforms again with the violent, colonial creation of the state of Israel in 1948. Because Zionists, at this point, start claiming that any criticism of their Jewish state, is antisemitism. (A conflation that’s always been contested by antizionist Jews). 14/

    In “In the article “Towards a History of the Term Antisemitism,” (free to read!) David Feldman sums up the absurdity of this conflation. “the creation of the state of Israel transformed the relationship of Jews to state power” and to minorities. 15/

    Jews in 1930s Germany had far more in common with Palestinians today than w/Israeli Jews, in terms of oppression.

    Because antisemitism in Germany THEN was white supremacy. And anti-Palestinian hate NOW is white supremacy. All that’s changed is who gets to define whiteness. 16/

    So when the US Congress says, “anti-zionism is antisemitism,” that’s like saying a thing is its opposite. It’s as absurd as saying, “anti-racism is racism.” Now I don’t think we should let Congress decide…much of anything, including the meanings of words... 17/

    But the term is also confusing. Every time I use it lately, I get a flood of comments saying, “Arabs are semites too, so being anti-Palestinian IS anti-semitic.” And I used to respond, well, words don’t always mean exactly the sum of their parts... 18/

    Antisemitism was coined to mean J-hate, and has always been used to mean J-hate. And besides the whole category of “semite” is this relic of bogus race science. But regardless, Palestinians and Arabs more broadly feel erased by the term, and we should take that seriously. 19/

    More and more, I don’t see the point in “fighting” for this term that was coined by H*tler’s idol, is based on 18th-century race science, and that Zionists use so often, in such fatuous, bad-faith, obfuscating ways that I’m starting to flinch at the sound of it. 20/

    So I’m going back to the OG term “Judenhass,” specifically, I’m gonna say “anti-Jewish hate.” That’s actually one syllable fewer than antisemitism. And it’s clearer, and doesn’t carry all this racist baggage. 21/

    And I’m also fundraising this week for a family in Gaza. If you appreciated/ learned something from this thread, please donate what you can spare to Alaa, who’s 8 months pregnant. She needs to evacuate so she can deliver her baby in a hospital. 22/

    If you donate at least $6, you can enter a giveaway for a signed, first-edition copy of my book THE FREE PEOPLE’S VILLAGE by sending a screenshot of your receipt to T4Gaza[at]gmail[dot]com. I’ll choose the winner on Monday! /end

    #antisémitisme #sémites #Arabes #Juifs #judaïsme #antisionisme #racistes #suprémacisme #suprémacistes #sionisme #sionistes

  • Le symbole des mains rouges est cité dans les deux articles de Le Monde aujourd’hui comme signe explicite de l’antisémitisme des manifestants qui dénoncent le génocide à Gaza.

    Dans l’entretien avec Bertrand Badie, qui relativise
    Mobilisation propalestinienne à Sciences Po : « Tout cela peut prendre feu s’il n’y a aucune attitude de dialogue », selon le politiste Bertrand Badie
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/04/mobilisation-propalestinienne-a-sciences-po-tout-cela-peut-prendre-feu-s-il-

    En recourant au symbole des « mains rouges », qui rappelle le lynchage de deux réservistes israéliens en Cisjordanie en 2000, sans savoir à quoi il pouvait renvoyer ou en estimant qu’il avait un usage universel, ces étudiants font-ils preuve d’une méconnaissance condamnable ?
    Je ne connais pas l’âme profonde de chacun. Si j’avais trouvé la moindre trace d’antisémitisme lors de mes échanges avec les étudiants du comité Palestine, ils m’auraient entendu et j’aurais quitté l’amphithéâtre. Cela aurait gâché ce qu’il peut y avoir de noble dans leur mobilisation. Il est dangereux de faire des procès d’intention à ces étudiants car, dans le domaine de la politique internationale comme en politique de façon plus générale, tout est subjectif, tout dépend de la manière dont chacun vit les événements et retranscrit sa réaction : je suis convaincu que cette retranscription n’avait aucune visée malveillante. Qui peut se permettre de s’ériger en étalon de ce que doit être un jeune de 20 ans ?

    Ainsi que dans la couverture de l’initiative de dialogue organisée à la Sorbonne par l’UEJF

    Pour Daphné Hubelé, étudiante en arts, « le dialogue est plus que nécessaire quand on voit dans les mobilisations des appels à une “troisième Intifada” [« soulèvement », en arabe] et des manifestants qui arborent des “mains rouges” ». « Il est possible qu’il y ait eu de l’ignorance [au sujet de ce symbole du massacre de deux soldats israéliens, le 12 octobre 2000], mais maintenant que les choses sont dites, ils devraient dénoncer ce symbole », insiste Samuel Lejoyeux [ce dernier est le président de l’UEJF].

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/03/mobilisation-etudiante-propalestinienne-une-nouvelle-evacuation-de-sciences-

    Pour le contexte, cf. cet article de Libération où les étudiants de Sciences Po qui avaient effectivement peint leurs mains en rouge expliquent qu’ils ne connaissaient pas la signification de ce symbole, utilisé par ailleurs par des mouvements écologistes comme Extinction Rebellion
    CheckNews
    Pourquoi le symbole des mains rouges, utilisé par des étudiants de Sciences-Po Paris en soutien à la Palestine, fait polémique ?
    https://www.liberation.fr/checknews/pourquoi-le-symbole-des-mains-rouges-utilise-par-des-etudiants-de-science

    De son côté, Hubert Launois, membre du Comité Palestine et étudiant de Sciences-Po, a tenté de se défendre sur le plateau de BFM TV, en fin de journée, face à la députée Renaissance des Hauts-de-Seine Maud Bregeon qui a dénoncé des étudiants au « positionnement douteux », arborant « des slogans et des symboles qui flirtaient avec l’antisionisme et l’antisémitisme ». Réponse de l’étudiant, à propos des mains rouges : « C’est un symbole qui peut être choquant, qui est controversé, ça fait référence à des événements tragiques, effectivement, si ça fait référence à cet événement, alors c’est une dérive antisémite qu’il faut commettre… » Avant de se corriger précipitamment : « Qu’il faut combattre, pardon. »

    Auprès de CheckNews ce dimanche, il précise sa pensée : « Le symbole des mains rouges, c’est un symbole commun pour dénoncer le fait que quelqu’un, ou qu’une institution, a du sang sur les mains. Il signifie qu’on dénonce une complicité de crimes, un laisser-faire, et c’était tout notre propos. Ce symbole est largement utilisé dans les manifestations occidentales, notamment par des militants écolos, ou même à l’ONU, par des diplomates. » Il est vrai qu’on retrouve souvent ce geste lors d’actions pour le climat. Par exemple, il était repris par les Amis de la Terre pour alerter sur la sortie du rapport du Giec, en février 2022. Les mains rouges sont aussi utilisées par des militants du mouvement Black Lives Matter, la même année. Ou encore, dès la période 1998-1999, soit avant le lynchage de Ramallah, par les anti-Pinochet au Chili.

    Icham, lui aussi membre du Comité Palestine de Sciences-Po, explique que « plusieurs membres du comité ont milité dans le collectif contre l’inaction climatique Extinction Rebellion, d’où la reprise de ce mode d’action ». Il ajoute auprès de CheckNews que « le 23 avril 2024, les familles des Israéliens otages ont également utilisé ce symbole ». De fait, on retrouve des images de familles d’otages, allongés au sol à Tel-Aviv, les mains peintes en rouge dressées en l’air afin de marquer les deux cents jours depuis l’attaque du Hamas. Dans la presse israélienne, il est indiqué que ces mains rouges représentent le sang. Contacté par CheckNews, un confrère du journal israélien Haaretz dit ignorer si ce geste précis était ou non une référence explicite au lynchage de Ramallah. Néanmoins, une chose est certaine selon lui : « En tant qu’Israélien cette image me rappelle le lynchage. Chaque Israélien s’en souvient. »

    https://www.liberation.fr/resizer/RHl-lQiAoYjo21N9pPbi8rsDOyM=/768x0/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/SYPRR7G52JCLHAG74ZVEU5TSSE.jpg
    Attention, l’article signalé sur Seenthis dénonçant l’utilisation d’une image produite par une IA concernait le salut nazi attribué aux militants de Sciences Po, et non l’utilisation, effective, du symbole des mains rouges.
    https://seenthis.net/messages/1051918
    #mains_rouges