François Isabel

Ni dieu, ni maître, nirvana

  • La France et la Suisse tempèrent les ardeurs du CERN sur le futur collisionneur XXL - Le Temps
    https://www.letemps.ch/suisse/geneve/la-france-et-la-suisse-temperent-les-ardeurs-du-cern-sur-le-futur-collisionn

    Des documents obtenus par « Le Temps » indiquent que les deux pays posent un regard mitigé sur la faisabilité, en l’état, de ce projet hors norme. Ils émettent des recommandations et s’interrogent sur sa compatibilité avec la législation

    https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/ebf3c1d5-c49a-461f-964a-34cf9a86a844/large.avif

  • Le plus haut observatoire du monde est enfin ouvert
    https://sciencepost.fr/plus-haut-observatoire-du-monde-ouvert

    Malgré ces défis, l’Observatoire Atacama est maintenant opérationnel, doté de deux instruments scientifiques de pointe : le spectrographe multi-objets infrarouge à grand champ et couleur simultanée (SWIMS) et l’imageur multi-champs à infrarouge moyen MIMIZUKU.

    Le premier imagera les galaxies de l’Univers primitif pour comprendre comment elles se sont formées à partir de poussière et de gaz vierges, un processus dont les spécificités restent obscures malgré des décennies de recherche. Le second contribuera à cet objectif scientifique en étudiant les disques primordiaux de poussière à l’intérieur desquels les étoiles et les galaxies se forment, selon le plan de mission.

    Le professeur Yuzuru Yoshii, qui a dirigé le projet TAO pendant 26 ans, exprime son enthousiasme pour les possibilités offertes par cet observatoire unique. Il souligne l’importance de repousser les limites de l’observation pour approfondir notre compréhension de l’Univers et des mystères qui le peuplent. En somme, l’Observatoire Atacama représente une avancée majeure dans le domaine de l’astronomie, offrant une plateforme d’observation sans précédent dans un environnement idéal.

  • Bienvenue dans le mystère de l’objet de Hoag : des images étonnantes dévoilent cet étrange phénomène cosmique !
    https://www.tameteo.com/actualites/actualite/bienvenue-dans-le-mystere-de-l-objet-de-hoag-des-images-etonnantes-devoilen

    L’objet de Hoag est une galaxie étrange et extrêmement rare, en forme d’anneau, située à 600 millions d’années-lumière de la Terre et découverte en 1950 par l’astronome Arthur A. Hoag (1921-1999). Elle est légèrement plus grande que notre Voie lactée et a un diamètre d’environ 120 000 années-lumière. Après plusieurs décennies, cet événement cosmique capturé par le télescope spatial Hubble (NASA) continue d’intriguer les scientifiques quant à son origine. Pourquoi ?

    Sur les images capturées par le télescope Hubble de la NASA, on peut voir un anneau lumineux composé de milliards de jeunes étoiles bleues qui forment un cercle parfait autour d’une sphère plus petite et plus dense d’étoiles rouges, probablement plus anciennes. Dans l’espace sombre entre les deux cercles d’étoiles, une autre galaxie en forme d’anneau, beaucoup plus éloignée de nous, se cache également.

    À ce jour, les astronomes ne savent toujours pas ce qui a provoqué ce phénomène cosmique extrêmement rare. Après tout, les galaxies à anneaux - comme l’objet de Hoag - représentent moins de 0,1 % de toutes les galaxies existantes. Mais qu’est-ce qu’une galaxie à anneaux ?

    En fait, les galaxies à anneaux sont des galaxies normales en forme de disque qui se sont déformées après une collision avec une petite galaxie il y a des milliards d’années.
    Les différentes théories sur la formation de l’objet Hoag

    Au moment de sa découverte, il a été suggéré que l’objet de Hoag pourrait être une nébuleuse planétaire, mais cette hypothèse a été rapidement écartée et il a été confirmé plus tard qu’il s’agissait en fait d’une galaxie.

    Arthur Hoag a proposé que la formation des anneaux ne soit qu’une illusion d’optique causée par l’effet de lentille gravitationnelle, un effet qui se produit lorsque des corps de grande masse courbent et amplifient la lumière. Cependant, des études ultérieures ont réfuté cette hypothèse.

    Une autre hypothèse suggère que l’objet de Hoag était autrefois une galaxie en forme de disque, suite à une collision avec une galaxie voisine plus petite, au cours des 3 derniers milliards d’années. La collision aurait produit une vague de densité dans le disque qui aurait abouti à une forme d’anneau caractéristique (imaginez un trou dans le « ventre » du disque), déformant de façon permanente sa force gravitationnelle.

    Cependant, si la collision s’est réellement produite au cours des trois derniers milliards d’années, les astronomes devraient pouvoir en observer les conséquences, mais aucune preuve n’a été trouvée. Si une collision cosmique avait vraiment eu lieu au centre de cette galaxie, elle se serait probablement produite il y a beaucoup plus longtemps, ce qui aurait fait disparaître toute trace.

    Ce qui est certain, c’est que les astronomes n’ont pas encore élucidé l’origine de cet intrigant phénomène cosmique. À ce jour, l’objet de Hoag est l’un des grands mystères de l’Univers, car personne ne sait avec certitude comment il s’est formé.

  • Solidaire de Guillaume Meurice, “la bande à Charline” défie la présidence de Radio France
    https://www.telerama.fr/radio/solidaire-de-guillaume-meurice-la-bande-a-charline-defie-la-presidence-de-r

    La bataille de l’humour s’est engagée à Radio France, et l’équipe du Grand dimanche soir a fièrement combattu hier soir, en solidarité avec son camarade Guillaume Meurice. Ce dernier a été suspendu jeudi par la présidence de Radio France, qui l’a convoqué le 16 mai. La semaine précédente, il s’était félicité que la plainte le visant pour avoir qualifié le Premier ministre israélien d’« espèce de nazi, mais sans prépuce » ait été classée sans suite.

    « Un seul être vous manque, et c’est Guillaume Meurice, qui n’a pas le droit d’être avec nous ce soir », a déploré Charline Vanhoenacker en préambule d’une émission dans laquelle le nom (et la vanne) du chroniqueur était de tous les sketchs et de toutes les chroniques. « J’ai une pensée émue pour le procureur qui a classé la plainte », a insisté la maîtresse de cérémonie de l’émission, qui a aussi expliqué le choix de prendre l’antenne malgré cette mise à pied. « On a la chance d’avoir un micro, on le garde, parce que c’est important de défendre la liberté d’expulsion… Euh, d’expression ! », a-t-elle lancé. Vendredi, dans une tribune commune, producteurs et journalistes de la station se sont inquiétés du « virage éditorial » décelé dans cette suspension, mais aussi de la suppression de certains programmes pour la rentrée, ainsi qu’une perte d’un tiers du budget de l’émission de Charline Vanhoenacker.

    « Je reconnais qu’on est allés trop loin. En voulant mettre des blagues dans des chroniques, on a dépassé les limites. Mais je ne sais pas dans quel club on te prive de ton principal attaquant trois jours avant le match, a continué l’animatrice. En matière de liberté d’expression, même s’il faut monter sur le terrain sur une seule jambe et les yeux bandés, on va le jouer ce match, non ? Alors ce soir, on vous promet pas de marquer des buts, mais on a à cœur de montrer que la solidarité, ça existe encore, et c’est la meilleure défense. » Tandis que dans la salle, de nombreux chroniqueurs de l’émission étaient venus en soutien, le casting de la semaine n’a pas manqué de faire ressortir l’absence criante de Guillaume Meurice. Aymeric Lompret donnait la réplique en lieu et place de son collègue, y compris pour son habituel micro-trottoir – allant jusqu’à expliquer la blague du « nazi sans prépuce » à la direction de Radio France.

    Coup de théâtre, l’humoriste Djamil Le Schlag a démissionné en direct, s’adressant lui aussi aux hautes sphères. « Vous pensez faire peur à qui avec vos menaces de mise à pied ? Perso, je suis un Arabe en France, j’ai toujours été menacé d’être viré, et ça depuis ma naissance, j’ai le cuir solide, a-t-il lancé. J’ai pris ma décision il y a une heure, je suis passé devant le bureau de la directrice de Radio France et j’ai vu un poster Macron 2027, j’ai dit non, il est temps de se barrer », a-t-il expliqué, taxant de « Jospinade » sa décision « de se retirer du service public ». Coup de grâce, la chanson de Giedré, comme d’habitude chantée sur un air très léger, a clos l’émission sur ces paroles : « Il arrive que des décisions juridiques ne soient pas respectées par le service public, parfois quand on défend les droits de l’homme ça finit aux prud’hommes. »

    Charline Vanhoenacker a précisé à deux reprises que la décision de mise à pied de l’humoriste émanait de Sibyle Veil, présidente de la Maison ronde, et non d’Adèle Van Reeth, directrice de France Inter. Le bras de fer s’engage ainsi avec la présidence, qui semble aujourd’hui isolée d’une partie de ses équipes.

    • présidence, qui semble aujourd’hui isolée d’une partie de ses équipes.

      erm, c’est le contraire, non ? 🤣 De toute manière, « on » comptait pas les garder.

      J’imagine.

  • Moselle. « L’Origine du monde » et 4 œuvres taguées au centre Pompidou-Metz : Deborah de Robertis dévoile ses motivations
    https://www.republicain-lorrain.fr/culture-loisirs/2024/05/07/l-origine-du-monde-et-quatre-oeuvres-taguees-au-centre-pompidou-

    Bête noire des musées pour ses performances, la sulfureuse Deborah de Robertis a revendiqué sur ses réseaux sociaux le scandale qui a agité lundi le Centre Pompidou-Metz. Se disant en possession de la broderie volée, elle explique que son acte et le #MeToo qui y est associé vise le commissaire de l’exposition Lacan.

    On en sait plus ce matin un peu plus sur le scandale qui a agité ce lundi, en début d’après-midi, le centre Pompidou-Metz. Cinq œuvres de l’exposition Lacan, quand l’artiste rencontre la psychanalyse , dont « L’Origine du monde », ultra-célèbre tableau de Gustave Courbet, y ont été taguées de la mention #MeToo en lettres rouges. Et une sixième, d’Annette Messager, un tissu blanc sur lequel est brodée en lettres rouges la phrase « Je pense donc je suce », a carrément été vandalisée et dérobée. Selon un communiqué du Centre, plusieurs personnes sont impliquées : « Une partie a fait diversion auprès du personnel de médiation et de sécurité, permettant aux autres membres du groupe de taguer la mention metoo sur plusieurs œuvres. » Le service interdépartemental de la police judiciaire de Metz est saisi de l’affaire. Interpellées par les agents de sécurité présents dans la galerie, deux femmes âgées de 38 et 29 ans ont été placées en garde à vue. Et une troisième serait recherchée.

    Très vite, les regards se sont tournés vers la sulfureuse artiste-performeuse Deborah de Robertis , bête noire depuis plusieurs années des musées pour les performances dénudées qu’elle y réalise. Elle avait déjà créé en 2014 un premier scandale autour de L’Origine du monde en posant nue, les jambes écartées, devant le tableau au musée d’Orsay. Elle en avait tiré une photographie intitulée « Miroir de l’origine ». Neuf ans plus tard, la Luxembourgeoise de 40 ans a mené un âpre combat que nous avions relaté dans nos colonnes auprès des commissaires de l’exposition Lacan pour qu’elle trouve sa place dans cet événement. Ce qu’elle avait fini par obtenir. L’œuvre fait d’ailleurs partie de celles qui ont été taguées.

    Un message détourné

    En début de soirée lundi, Deborah de Robertis nous a confirmé être à l’origine de ce nouveau scandale. « Oui, j’ai organisé » nous a-t-elle écrit par texto, sans préciser si elle était physiquement présente dans le Centre lors des faits. Quelques heures plus tard, sur son Instagram, elle revendiquait le vol de la broderie d’Annette Messager. « J’ai organisé une performance au @centrepompidoumetz Je me suis réapproprié la pièce d’Annette Messager dont le propriétaire est le curateur de l’exposition. Pour l’occasion, j’ai détourné son message initial […] Je considère que cette œuvre est la mienne. Il me la doit. » Une publication accompagnée de deux photos : l’une d’une main féminine posée sur l’œuvre. Et l’autre d’un tissu blanc dont on ne sait pas s’il s’agit du verso de la même œuvre, sur lequel est brodée la phrase détournant le message : « On ne sépare pas la femme de l’artiste. »

    À 23 heures, une vidéo…

    À 23 heures, elle a ensuite posté une vidéo accompagnée de ces mots : « Teaser du film que j’ai réalisé quand j’étais jeune artiste et qui explique pourquoi je me suis réapproprié cette pièce d’Annette Messager. »

    Et pourquoi la mention #MeToo a été taguée ce lundi sur les œuvres. Les images la montrent beaucoup plus jeune, dans l’intimité d’un huis clos, avec le co-commissaire de l’exposition. Les propos qu’il y échange avec Deborah de Robertis laissent peu de place au doute sur la nature de leur relation à l’époque. Une voix off qui semble être celle de la Luxembourgeoise y dit cette phrase : « Ces hommes qui ont glissé leur doigt dans mon sexe, ils imaginaient être cachés à la vue, ils imaginaient être à huis clos. » On y aperçoit aussi la broderie d’Annette Messager, accrochée à un mur. Puis à 3 h du matin, elle a publié sur X (ex-Twitter) la vidéo où l’on voit deux de ses complices taguer les oeuvres du Centre Pompidou-Metz.

    « Mon audace, ma persévérance »

    Quand sa photo avait été refusée de l’expo Lacan, Deborah de Robertis visait déjà le curateur de l’expo, disant faire les frais de sa part d’un « choix qui n’est pas impartial en tant qu’homme. »

    Sept mois plus tard, lorsqu’elle avait appris qu’elle serait finalement exposée, elle avait expliqué par ces mots ce revirement de situation : « J’ai eu avec le commissaire de l’expo un échange déterminant au sujet de son rapport à mon œuvre qu’il connaît depuis mes 26 ans. Suite à notre conversation téléphonique, il m’a été confirmé par lui que Miroir de l’Origine ferait partie de l’exposition et qu’elle y a sa place. Je ne dois cette victoire qu’à mon audace, ma persévérance et à mon désir légitime de voir mon « sexe politique » accroché au mur. » Des paroles qui résonnent désormais différemment à la lueur des nouveaux éléments qu’elle a communiqués. On se demande ce que Lacan pense de tout cela…

  • La ministre bouche-trou
    https://www.la-croix.com/a-vif/la-ministre-bouche-trou-20240505

    Les archéologues français sont vent debout, et avec raison, depuis que la ministre de la culture, #Rachida_Dati, le 4 avril dernier au château de Dampierre, dans les Yvelines, a prononcé cette phrase désormais célèbre : « Je préfère mettre de l’argent dans la restauration du patrimoine plutôt que de creuser un trou pour creuser un trou ». Quelle mouche l’a donc piquée ? Trypophobie ! se sont exclamés les archéologues avec humour, un terme médical désignant la peur panique des trous.

    Des trous, des trous ! On pense au président Mac-Mahon, venu constater les dégâts causés en 1875 par une crue de la Garonne, qui se serait exclamé finement : « Que d’eau, que d’eau ! ». Le ridicule ne tue pas mais peut faire mal. Rappelons qu’il ne s’agit jamais de creuser des trous pour le plaisir mais d’un principe de précaution, selon la loi du 17 janvier 2001, qui oblige les aménageurs à financer des fouilles archéologiques préventives avant de lancer leurs travaux, dans le cas où les services dépendant du ministère de la culture l’estiment nécessaire.

  • Spoiler : non.

    L’énigme archéologique autour des dodécaèdres romains est-elle sur le point d’être résolue ? - Geo.fr
    https://www.geo.fr/histoire/l-enigme-archeologique-autour-des-dodecaedres-romains-est-elle-sur-le-point-d-et

    L’un des défis autour des dodécaèdres est qu’il est rare qu’ils aient été mis au jour lors de fouilles. Il manque ainsi aux spécialistes l’ensemble des informations (localisation géographique, stratigraphie, traces d’activités, données historiques et culturelles, etc.) et autres facteurs contextuels nécessaires à leur compréhension dans un tout.

    Ce n’est en revanche pas le cas de celui de Norton Disney, puisqu’il a été décelé exactement là où il a été placé il y a 1 700 ans. Le site pourrait ainsi renfermer de précieux indices pour enfin percer les secrets de son utilisation.
    (...)
    Richard Parker conclut : « L’imagination s’emballe en pensant à ce que les Romains auraient pu en faire. Magie, rituels ou religion – nous ne le saurons peut-être jamais. »

  • Benoît Jacquot accusé de viol : l’actrice Isild Le Besco révèle pourquoi elle ne porte pas plainte contre le réalisateur - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2024/04/30/jacques-doillon-accuse-de-viol-lactrice-isild-le-besco-revele-pourquoi-ell

    À la fin du livre, Isild Le Besco donne les raisons pour lesquelles elle n’a pas répondu aux appels d’enquêteurs de la brigade des mineurs qui souhaitent l’entendre. « Ils me sollicitent et me sollicitent encore pour recueillir ma plainte contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon », rapporte-t-elle.

    « Je n’ai pas envie de me confronter encore à ces institutions poussiéreuses, pensées et régies par des hommes. C’est déjà tellement éprouvant d’écrire. De nommer. De faire face à ses maux », poursuit l’autrice. « Être victime, oui, mais de qui ? Et de quoi exactement ? De la sexualisation de mon corps au cinéma ? Des années d’emprise de Benoît Jacquot ? Du manque d’éthique professionnelle de Jacques Doillon ? », s’interroge-t-elle.

    « Dire que Benoît m’a violée, c’est évident. J’étais une adolescente et je lui donné mon entière confiance. Il s’est substitué à mon père, ma mère, à toute figure d’autorité. En cela, son viol est aussi incestueux », considère l’actrice.

  • Voici pourquoi les sirènes d’alerte sonneront jeudi au lieu de mercredi partout en France
    https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/voici-pourquoi-les-sirenes-d-alerte-sonneront-jeudi-au-lieu-de-

    C’est une routine qui sera un peu chamboulée en ce mois de mai 2024. Contrairement à ce qui se passe habituellement, l’essai des sirènes d’alerte à la population n’aura pas lieu le premier mercredi du mois.

    En cause, le premier mercredi de ce mois de mai 2024 coïncide avec le 1er mai, fête du Travail et jour férié. De même, le second mercredi du mois, le 8 mai, jour de l’armistice de la Seconde Guerre mondiale, est aussi férié.

    Ainsi, le test des sirènes d’alerte est décalé au jeudi 2 mai 2024, « aux horaires habituels », soit entre 11 h 45 et 12 h 15 en fonction des communes, ont annoncé plusieurs préfectures partout dans le pays, dont celle du Loir-et-Cher et d’Indre-et-Loire.
    Un simple essai mensuel

    L’essai mensuel, qui dure 1 minute et 41 secondes, a pour mission de vérifier que le système d’exploitation fonctionne convenablement en cas d’alerte réelle.

    2.133 sirènes sont à ce jour réparties en France en fonction des zones d’alerte identifiées comme prioritaires. À l’écoute de ce signal jeudi 2 mai, il ne sera donc pas nécessaire de se mettre à l’abri.

  • Gérard Depardieu, la chute de son empire immobilier | AD Magazine
    https://www.admagazine.fr/article/gerard-depardieu-chute-empire-immobilier

    Retour sur le portefeuille immobilier de Gérard Depardieu alors que l’acteur vient d’être placé en garde à vue, visé par deux plaintes l’accusant d’agressions sexuelles, harcèlement sexuel et outrage sexiste — la dernière plainte remonte au mois de février 2024 et concerne le tournage du film Les Volets verts.

    Gérard Depardieu, ses maisons en France et en Belgique

    Citoyen russe et dubaïote depuis plusieurs années, Gérard Depardieu a été à la tête d’une collection de demeures entre la région parisienne, la Normandie et la Belgique — plusieurs d’entre elles ont été mises en vente, certaines n’ayant jamais trouvé acquéreur. Tour d’horizon, accompagnée d’images rétro capturées entre les années 1970 et 1990.

    En vente depuis 2012, l’ hôtel de Chambon situé rue du Cherche-Midi dans le VIe arrondissement de Paris, ne semble pas trouver preneur… Gérard Depardieu cherche à se séparer depuis douze ans de cet hôtel particulier estimé à 50 millions d’euros par les pages immobilières du Figaro. Toujours selon le journal, la demeure achetée par l’acteur en 1994 s’étendrait sur 1800 mètres carrés habitables, affichant la structure d’un loft avec verrière — visible depuis la rue. Classé monument historique, l’hôtel particulier appartenait au baron Chambon jusqu’en 1833, qui lui laisse son nom. L’architecture de style Empire serait doublée de trois niveaux, plusieurs chambres et d’une terrasse arborée jouxtant le couvent des Petites Soeurs de la Visitation. À date, le 95, rue du Cherche-Midi de Gérard Depardieu n’a toujours pas trouvé acquéreur bien qu’il ait été remis plusieurs fois en vente. En 2012, un agent immobilier de chez Barnes revenait sur la singularité d’un tel bien en plein cœur de Paris : « C’est un joyau, c’est rare de rencontrer des hôtels particulier de ce volume là — on parle de 1800 mètres carrés. C’est un avantage mais ça peut aussi être un inconvénient, car tout le monde ne demande pas autant de volumes. »

    L’ancien royaume de Gérard Depardieu rue du Cherche-midi

    La poissonnerie Moby Dick au coin de la rue Dupin et de la rue du Cherche-midi, une épicerie japonaise ouverte en tandem avec la maison Issé… Dans les années 2010, Gérard Depardieu investit la rue où il habite au gré de commerces plus différents les uns que les autres. Son restaurant d’inspiration bistrot, Le Bien Décidé, voisin de l’institution Joséphine Chez Dumonet, est alors baptisé en hommage au père de l’acteur et affiche une carte courte faite de produits du terroir et, surtout, de ses bouteilles de vin… Gérard Depardieu s’est séparé de ces enseignes depuis.

    Le château de Tigné et ses vignes

    Sur le site officiel du château de Tigné, on apprend que Gérard Depardieu fait l’acquisition de la propriété en 1989. Situé en Maine-et-Loire à mi-chemin entre Angers et Saumur, le château se dit marqué par « dix siècles d’assauts du temps, cicatrices des guerres de religion et de la Révolution. » Il est bordé de vignes utilisées par Gérard Depardieu pour la production de son propre vin et abrite de grandes caves voûtées — l’historien et archiviste français disait en 1878 que les vins rouges de Tigné étaient réputés pour être les meilleurs de la région. D’une superficie de 100 hectares, le domaine serait à l’origine de centaines de milliers de bouteilles de Pinot Noir, Anjou rouge et blanc et Chardonnay par an.

    Une villa de 450 m2 à Néchin, Belgique

    Selon le magazine Capital, Gérard Depardieu met en vente sa villa belge en 2017 — il était venu s’installer dans ce pays à la fiscalité confortable peu de temps auparavant. Achetée par l’acteur en 2012 , la maison est située à Néchin à quelques encablures de la frontière franco-belge, et révèle 450 mètres carrés ainsi qu’un parc d’un hectare. La maison de maître édifiée en 1890 est mise en vente pour 1,2 million d’euros par Gérard Depardieu. Cinq chambres et suites constituent la demeure.

    Une maison de vacances à Trouville

    En 2012, le magazine Le Point annonce une nouvelle acquisition immobilière pour Gérard Depardieu. Il s’agit d’une résidence secondaire d’une superficie de 750 mètres carrés sur les hauteurs de Trouville-sur-Mer, demeure normande par excellence dont l’ossature en bois s’accompagnait d’une terrasse arborée, d’une pergola d’été et de trois niveaux au total. Gérard Depardieu était déjà propriétaire d’une première maison dans la région de Honfleur. Pour l’heure, nous ne savons pas si Gérard Depardieu est encore propriétaire de ces deux biens.

    Une maison dans les Yvelines, près de Paris

    En 2017, le brésilien Neymar, fraîchement arrivé au PSG, fait parler de lui lorsqu’il s’installe dans une maison d’architecte à Bougival. Et pour cause, cette banlieue cossue de l’ouest parisien a vu défiler les noms célèbres à l’image de Gérard Depardieu. L’acteur a longtemps été une figure de la commune où il s’était installé avec sa première femme au tout début des années 1970. Sur des clichés en noir et blanc pris par le photographe Jean-Erick Pasquier en 1990, on décèle l’architecture classique d’une maison de campagne dont le jardin est jonché de statues en pierre. Depuis, aucune information fiable n’a fuité sur la potentielle vente de cette propriété yvelinoise.

    La maison où il vivrait désormais reclus

    C’est toujours en Belgique, dans le village de Mont-Saint-Aubert près de Tournai, que Gérard Depardieu se terrerait. Néchin se situe à seulement quelques kilomètres de là : l’acteur, actuellement placé en garde à vue, est donc déjà familier de la région. Il louerait la demeure à une connaissance et vivrait dans cette maison de deux étages à la façade en briques.

  • Pourquoi dépensez-vous deux fois plus d’argent qu’en 1960 ? - Paris (75000)
    https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/pourquoi-vous-depensez-deux-fois-plus-d-argent-qu-en-1960_14492667

    Chaque mois, une partie de nos revenus nous sert à payer notre logement, nos factures, etc. Ces dépenses contraintes augmentent, et pas qu’un peu.

    Logement, assurances, contrats d’électricité, abonnements télé ou mobile, etc. Ces dépenses dites « contraintes » représentent 28 % du revenu disponible des ménages après impôts.

    Pourquoi contraintes ?? Parce que ces sommes versées découlent de la signature d’un contrat et sont souvent prélevées chaque mois directement sur notre compte bancaire.

    Dans les années 1960, ces montants ne dépassaient pas 13 % du budget des ménages. Ainsi, sur 1000 euros, il en resterait 880 pour quelqu’un vivant en 1959 (47.000 anciens Francs sur plus de 54.000 à l’époque) quand nous n’avons plus que 720 euros aujourd’hui.
    Explosion du coût du logement

    Si les abonnements Internet et mobile ont aussi fait grimper ces dépenses contraintes (qui n’existaient pas à l’époque), c’est bien les frais liés au logement qui représentent toujours la part la plus importante de ces montants pré-engagés. L’augmentation est fulgurante.

    En 1959, payer un loyer ou rembourser un prêt immobilier ne représentait que 9,3 % du revenu disponible. Aujourd’hui, il dépasse les 20 %.

    Le poids de ces dépenses contraintes peut vite devenir suffocant, surtout pour les ménages les plus modestes. L’étude la plus récente de France Stratégie montre qu’entre 2001 et 2017, les paiements pré-engagés des ménages les plus aisés se sont relativement maintenus (de 15 à 28 % de leur budget) alors que ceux des plus pauvres sont passés de 31 à 41 %.

    Ajoutez à cela, les courses, l’essence, etc. et la totalité du revenu disponible peut très vite devenir contraint. Ainsi, en 2017, il ne restait que 180 euros en moyenne aux 10 % des ménages les plus pauvres, une fois les factures et les courses du mois payées.

  • Paris. Arnaud Lagardère mis en examen pour abus de biens sociaux et abus de pouvoir
    https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2024/04/29/soupcons-d-abus-de-biens-sociaux-arnaud-lagardere-mis-en-examen

    Arnaud Lagardère, PDG du groupe éponyme, a été mis en examen lundi à Paris dans le cadre d’investigations notamment sur le financement par ses sociétés de son train de vie et de ses dépenses personnelles, a indiqué à l’AFP une source judiciaire.

    A l’issue d’une journée d’interrogatoire, il a été mis en examen pour « diffusion d’informations fausses ou trompeuses, achat de vote, abus de biens sociaux et abus de pouvoir, et non-dépôt de comptes », a précisé cette source. « Il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de gérer et l’obligation de fournir un cautionnement de 200 000 euros », a-t-elle ajouté.

    Financement de son train de vie

    Il a été interrogé dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le parquet national financier (PNF) en avril 2021 sur la base d’une plainte du fonds Amber Capital, d’un signalement de l’Autorité des marchés financiers (AMF) ainsi que d’un signalement du Haut Conseil du commissariat aux comptes (H3C, devenu la Haute autorité de l’audit, H2A), selon une source judiciaire. Les faits ont été commis entre avril 2009 et décembre 2022.

    Arnaud Lagardère, qui a hérité de l’empire bâti par son père, Jean-Luc Lagardère, à son décès en 2003, est soupçonné d’avoir « fait financer son train de vie et ses dépenses personnelles en puisant dans les fonds des sociétés Lagardère SAS et Lagardère » (LCM), a détaillé la source judiciaire.

    Pendant plusieurs années, ces sociétés « auraient notamment pris en charge des dépenses liées aux immeubles qu’il occupe ainsi qu’une créance successorale, et de nombreuses avances en compte courant », a-t-elle ajouté.

    Irrégularités comptables

    En novembre 2019, la Lettre (ex-Lettre A) avait révélé qu’Arnaud Lagardère refusait de publier les comptes de sa holding personnelle, Lagardère Capital & Management (LCM), pour ne pas « rendre publique sa situation financière personnelle, en particulier son niveau d’endettement ».

    « A plusieurs reprises », selon la Lettre, les actions du groupe détenues par Arnaud Lagardère ont atteint une valeur inférieure à celle de sa dette, « créant une situation financière délicate vis-à-vis des créanciers ».

    Selon une source proche du dossier, l’affaire repose sur des irrégularités comptables, qui sont restées dans le périmètre des sociétés personnelles d’Arnaud Lagardère, et qui n’ont pas entraîné de préjudice financier pour le groupe Lagardère (médias, édition, distribution dans les gares et aéroports).

  • « Certains ne terminaient plus leurs phrases » : la « plante du diable » à l’origine d’une intoxication massive à Arzal | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/certains-ne-terminaient-plus-leurs-phrases-la-plante-du-diable-a-lorigi

    Jeudi 25 avril 2024, une vingtaine de participants à un stage de cuisine, à Arzal (56), ont été intoxiqués par le datura. Cette plante toxique fait régulièrement l’objet d’alertes.

    « Heureusement on n’a consommé que des petites quantités… » L’organisateur d’un stage de cuisine dans le Morbihan se dit qu’il a peut-être évité le pire. Jeudi 25 avril, à Arzal (Morbihan), une vingtaine de participants ont été intoxiqués par le datura stramonium, surnommée parfois la « plante du diable ».

    • Qu’est-ce que le datura ? | Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
      https://agriculture.gouv.fr/quest-ce-que-le-datura

      Les alcaloïdes contenus dans le datura (atropine et scopolamine principalement) peuvent provoquer un syndrome anticholinergique ou atropinique, qui se manifeste d’abord par des troubles périphériques (dilatation de la pupille et troubles de l’accommodation ; tachycardie, vasodilatation etc..) puis des troubles centraux (agitation, confusion, hallucinations…). Ils peuvent entraîner une intoxication modérée persistant 8 à 12 heures ou une intoxication sévère durant 2 à 3 jours (la dilatation de la pupille étant particulièrement lente à disparaître). Les autres conséquences sont une sécheresse de la bouche prononcée, des troubles de la vue, agitation, confusion, désorientation spatio-temporelle, des paroles incohérentes… De très petites quantités suffisent pour déclencher une intoxication. Les symptômes nécessitent en général une hospitalisation.

  • « Vous êtes la cible d’une attaque » - Votre smartphone est espionné si vous recevez cette alerte
    https://www.commentcamarche.net/securite/piratage/30817-cible-attaque-smartphone

    Apple vient en effet de lancer une procédure d’alerte pour certains utilisateurs d’iPhone répartis dans 92 pays, dont la France. Il s’agit ni plus ni moins que de les prévenir qu’ils pourraient être la cible d’une attaque par un « logiciel espion mercenaire ».
    (...)
    Ces attaques ne visent pas la majorité des utilisateurs, bien au contraire. Elles ciblent souvent des journalistes, des militants, des hommes politiques ou des diplomates. Selon la firme à la pomme, « elles sont toujours associées à des acteurs étatiques, y compris à des entreprises privées développant des logiciels espions mercenaires pour le compte de ces acteurs, par exemple Pegasus de NSO Group ».

  • Quand un druide rencontre un autre druide, qu’est-ce qu’ils s’racontent ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/carbone-14-le-magazine-de-l-archeologie/quand-un-druide-rencontre-un-autre-druide-qu-est-ce-qu-ils-s-racontent-1

    Loin d’être de simples officiants versés dans quelque sacrifice atroce, les druides, formés à une école philosophique pythagoricienne et prônant l’immortalité de l’âme, ont-ils voulu édifier une nouvelle société gauloise ?
    Avec

    Jean-Louis Brunaux Archéologue, protohistorien, directeur de recherche au CNRS.

    Qui furent les druides de la Gaule indépendante et quels furent leurs rôles au sein de cette société des derniers siècles avant notre ère ? Voici une question à laquelle les archéologues sont incapables de répondre, puisqu’aucune sépulture de druide n’a jamais été découverte, et ce, malgré la fameuse tombe à char exhumée sous le tarmac de l’aéroport de Roissy, souvent évoquée comme telle.
    Les druides, Posidonios, César…

    Dans ses Commentaires de la Guerre des Gaules, César est peu loquace à propos de ces prêtres gaulois, dont il fait « des officiants, pratiquant des sacrifices humains ». Celui-ci mentionne toutefois qu’« ils dissertent abondamment sur les astres et leurs mouvements, sur la longueur du monde et de la terre », confirmant ainsi que ceux-ci œuvrent à l’astronomie. Philosophe stoïcien, Posidonios d’Apamée (135-51 avant notre ère), qui sillonna la Gaule du IIe siècle avant notre ère, est sans conteste la meilleure source à propos des druides et des gaulois. Hélas, la majorité de son œuvre a disparu (voir le livre XXIII des Histoires, repris par Strabon et Diodore de Sicile).

    Les druides philosophes pythagoriciens

    Un unique druide, évoqué par César, est passé à la postérité : Diviciac, aristocrate éduen, mentionné de surcroît par Cicéron, celui-ci l’ayant accueilli dans sa villa du mont Palatin.

    Dans la Grèce du IIIe siècle avant notre ère, un traité de magie (attribué par erreur à Aristote) les compare aux mages d’Iran et aux maîtres de sagesse de l’Inde. Ainsi, les druides pourraient-ils être autre chose que des hommes de la prière, du sacrifice, de la conversation avec les dieux ? A l’image des Grecs, les druides sont des philosophes, d’ailleurs auraient-ils pu être les élèves de Pythagore, ou les maîtres de celui-ci ? Les deux versions existent durant l’Antiquité. Le plus important est probablement qu’ils aient formé une école philosophique prônant, à l’égal des pythagoriciens et des poètes orphiques, la croyance de l’immortalité de l’âme !

    Les druides en assemblée au cœur du locus consacratus, bâtisseurs de la Gaule

    Dès le IVe siècle avant notre ère, probablement avant, les druides constituent une communauté répartie sur l’ensemble de la Gaule, communauté qui se réunira annuellement, lors de sa fameuse assemblée dans la forêt des Carnutes (aujourd’hui près d’Orléans). Ils constituent ainsi, un corps fédéré très puissant, qui aura à sa tête « le premier des druides » nous dit César.

    Nous savons que les druides interdisent l’écriture pour le sacré, qu’il en est peut-être de même pour l’interdiction des représentations des dieux. Penseurs de l’action, les druides auraient aussi réinventé le panthéon gaulois, mettant en place un groupe de six déités, qui sont, nous dit César, les équivalents de Mercure, Apollon, Mars, Jupiter, Minerve, et Dis Pater, c’est-à-dire Pluton.

    Mais, pour Jean-Louis Brunaux, « le grand œuvre » des druides aurait été d’édifier une nouvelle société, comme d’unir les Gaules, pour mieux passer de la tribu à la cité, et, de la cité à… la Gaule !

    Comme l’écrit Camille Jullian, à propos des druides et de la rareté de leurs sources « si personne ne peut prétendre à trouver la vérité, tout érudit a le droit et le devoir de chercher de nouveaux problèmes » (Jullian 1924, Histoire de la Gaule). Aux philologues de reprendre leurs textes, aux archéologues de trouver des druides !
    Néo-druidisme en France (1999)

  • Notre-Dame de Bétharram : 76 plaintes déposées par d’anciens pensionnaires de l’institution catholique
    https://www.francetvinfo.fr/france/nouvelle-aquitaine/pyrenees-atlantiques/notre-dame-de-betharram-76-plaintes-deposees-par-d-anciens-pensionnaire

    Désormais, 76 plaintes s’accumulent dans le dossier de l’institution catholique Notre-Dame de Bétharram, située dans les Pyrénées-Atlantiques. Des ex-pensionnaires évoquent des sévices physiques ou sexuels. 21 personnes sont visées, dont 11 toujours vivantes.

    D’anciens élèves portent comme un fardeau le souvenir de l’institution catholique Notre-Dame de Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), pourtant réputée prestigieuse. « On nous a volé notre enfance », témoigne un ancien pensionnaire, anonymement. Sont évoqués des violences, viols et agressions sexuelles présumés survenus entre les années 1970 et 1990. L’établissement scolaire livre peu à peu ses plus lourds secrets.

    La parole de générations entières se libère

    Un homme témoigne près de 40 ans après. Il décrit d’abord une ambiance de terreur. Cette brutalité est, selon lui, une partie d’un mécanisme bien rodé qui a mené à l’indicible. « Ils vous faisaient mal, mais ils étaient après dans le réconfort », confie-t-il. Comme lui, d’autres ont choisi de rompre le silence. Parmi eux, Alain Esquerre. Il a passé six ans de sa scolarité à Bétharram, et affirme aussi avoir subi des violences. Alain Esquerre a commencé à rassembler les témoignages il y a cinq mois. 76 plaintes ont été déposées.

  • Héraut de la propagande russe, le Texan « Donbass Cowboy » a fini par se faire descendre
    https://www.france24.com/fr/europe/20240425-ukraine-h%C3%A9rault-de-la-propagande-russe-le-texan-donbass-cowb

    Le « Donbass Cowboy » n’était pas le seul Occidental à s’être engagé du côté de la Russie. Mais « il n’existe aucune donnée fiable », précise Jeff Hawn. « En ce qui concerne les Américains, ils ne sont probablement pas plus qu’une poignée et souvent avec un passif judiciaire », ajoute-t-il. Ainsi Wilmer Puello-Mota, un ex-soldat américain, a décidé de partir combattre aux côtés des Russes en Ukraine en janvier dernier, quelque jours avant le début de son procès pour détention de matériel pédopornographique.

    Russell Bentley avait un avantage aux yeux de Moscou sur les autres combattants occidentaux : il était très à l’aise devant les caméras. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les milbloggers sont aussi remontés depuis sa mort : « ils regrettent que l’armée n’ait pas réussi à protéger l’une des rares voix américaines qui pouvaient les aider à porter leur message de guerre des civilisations en dehors des frontières russes », précise Stephen Hall.

    Une autre raison est que « ces ultranationalistes peuvent utiliser sa mort pour continuer à critiquer le ministère de la Défense de Sergueï Choïgou, qu’ils accusent de ne pas bien mener la guerre en Ukraine », note Jeff Hawn.

    Le décès de Russell Bentley serait la preuve que l’état-major ne contrôle absolument rien dans les territoires occupés par la Russie dans le Donbass. Il faut dire que « ce qui s’y passe est encore plus opaque que ce qui se déroule en Russie pour les observateurs extérieurs », affirme Stephen Hall.

  • À compter du 1er janvier 2024, le montant du SMIC net mensuel est de 1 398,69 euros avec un Smic net horaire de 9,22 euros.

    Paris : 400 000 euros dérobés par des cambrioleurs chez un particulier - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-400-000-euros-derobes-par-des-cambrioleurs-chez-un-particulier-28-0

    Les beaux quartiers de Paris sont régulièrement ciblés par certaines équipes qui repartent avec des butins très élevés, en ayant recours parfois à la violence.

  • La maison du premier empereur romain, perdue depuis 2 000 ans, découverte au pied du Vésuve ? - Geo.fr
    https://www.geo.fr/histoire/la-maison-du-premier-empereur-romain-auguste-perdue-depuis-2000-ans-decouverte-a

    Elle est célèbre pour avoir enseveli les anciennes cités romaines de Pompéi ou d’Herculanum : l’éruption volcanique massique du mont Vésuve (Campanie, sud de l’Italie) de l’an 79 apr. J.-C. Mais alors que les zones comprenant les deux villes sont largement fouillées et étudiées depuis le XVIIIe siècle, le côté nord du stratovolcan, pourtant affecté par le même évènement, est longtemps resté hors du champ d’investigation… jusqu’au lancement d’un projet de fouilles à Somma Vesuviana, ville italienne située au pied nord du Vésuve, par l’université de Tokyo (Japon) en 2002.

    Dans le cadre de ces recherches, les archéologues japonais ont récemment fait une découverte des plus exceptionnelles : sous d’importantes structures datant du IIe siècle apr. J.-C., ils ont identifié les restes d’un bâtiment plus ancien, qu’ils estiment être l’une des maisons antiques d’Auguste (63 av. J.-C.-14 apr. J.-C.), premier empereur de Rome. Les premières analyses, annoncent-ils dans un communiqué du 17 avril 2024, ont confirmé qu’il s’agissait bien d’une construction de son époque.

  • Le skyrmion, cette étrange structure qui pourrait bousculer l’électronique
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/04/23/le-skyrmion-cette-etrange-structure-qui-pourrait-bousculer-l-electronique_62

    Les travaux d’une équipe française publiés le 19 avril dans « Science » ouvrent la voie à l’utilisation de ces structures magnétiques pour des fonctions de mémoire et de calcul.

    Par Jean-Baptiste Jacquin
    Publié le 23 avril 2024 à 18h30, modifié hier à 00h22

    Temps de Lecture 3 min.

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    Couples de skyrmions antiferromagnétiques déplacés dans une piste magnétique par un courant électrique. BRUNO BOURGEOIS ET OLIVIER BOULLE/CNRS

    Ce n’est pas tous les jours que vous avez l’occasion de lire un article sur les skyrmions. A vrai dire, ce n’est que la deuxième fois que Le Monde consacre des lignes à ces étonnantes structures. Mais il va peut-être falloir s’habituer à ce nouveau vocabulaire.

    « Les skyrmions peuvent représenter l’entité ultime d’information magnétique manipulable. L’excitation actuelle devrait durer », prédisait le Prix Nobel de physique 2007, Albert Fert, dans ces colonnes, en août 2013. Onze ans plus tard, « on est en train de dépasser largement les perspectives qui étaient alors imaginées », s’émerveille Stanislas Rohart, chercheur CNRS au Laboratoire de physique des solides à l’université Paris-Saclay.

    De quoi s’agit-il ? D’une structure magnétique de quelques nanomètres, 10 000 fois plus fine qu’un cheveu, composée de spins d’électrons enroulés en spirale. Les spins, propriété magnétique des charges négatives, noués ainsi de façon très stable peuvent être mis en mouvement par paquets, sans faire bouger les électrons. De telles spirales, les skyrmions, qui tiennent leur nom du physicien britannique Tony Skyrme, qui les a imaginés en 1962, n’ont été observées pour la première fois qu’en 2009.

    Qui dit structure magnétique, dit capacité de mémorisation d’une information. D’où un réel engouement de la communauté des chercheurs depuis quinze ans pour cet objet en forme de bulle de savon aplatie. Mais il souffre d’un défaut, l’effet Hall, qui est au champ magnétique ce que l’effet Magnus est au terrain de football. Le skyrmion va dévier de la route qu’on veut lui imposer, comme le ballon de foot brossé qui infléchit sa course. « Il y a un effet gyroscopique très beau du point de vue de la physique fondamentale, j’étais hypercontent la première fois que j’ai vu ce comportement dans un de mes échantillons », se souvient Stanislas Rohart. Mais la beauté ne fait pas l’efficacité.

    L’effet gyroscopique dompté

    C’est à cette difficulté intrinsèque qu’une équipe du laboratoire Spintronique et technologie des composants (Spintec, université Grenoble-Alpes, CNRS, CEA) a trouvé une solution publiée dans la revue Science le 19 avril. Les chercheurs grenoblois sont parvenus à dompter l’effet gyroscopique des skyrmions. Ce qui a permis de les faire se déplacer dans la même direction, dans un faible courant électrique, à des vitesses allant jusqu’à 900 mètres par seconde. Une prouesse par rapport aux 100 mètres par seconde observés jusqu’ici. Et un changement d’échelle riche en perspectives, nous y reviendrons.

    Rentrons dans les cuisines de l’équipe d’Olivier Boulle, chercheur CNRS au Spintec, qui a piloté ces travaux. Pour annuler l’aspect aimanté du skyrmion vers les bords du terrain, l’idée était de parvenir à coupler deux de ces structures aux propriétés opposées afin qu’elles s’annulent. C’était une question de matériaux. La solution s’appelle « antiferromagnétiques synthétiques ». « Ces matériaux sont composés de deux couches ferromagnétiques, séparées par une fine couche non magnétique. Les directions du pôle Nord et du pôle Sud de ces couches magnétiques sont opposées. Par conséquent, ces matériaux ne sont plus vraiment aimantés », explique Olivier Boulle.

    Toute la difficulté a été de trouver ce bon « isolant » et surtout à la bonne épaisseur (quelques atomes) pour que le couple de skyrmions tête-bêche soit stable. C’est le postdoc Van-Truong Pham, premier signataire de l’article dans Science, qui s’y est attelé. Notamment en travaillant au synchrotron Bessy à Berlin, sur un microscope magnétique à rayons X très puissant. « La théorie le disait, les simulations le validaient et pour la première fois le groupe d’Olivier Boulle montre que ça marche expérimentalement », félicite, beau joueur, Stanislas Rohart, qui travaillait dans la même direction.

    Très faible énergie nécessaire

    A quoi pourraient bien servir ces simili-bulles de savon qui volent à plus de 3 000 kilomètres à l’heure ? A l’électronique de demain et au calcul pour l’intelligence artificielle ! « Maintenant, on veut démontrer qu’on peut fabriquer un dispositif de mémoire et de calcul basé sur le skyrmion », détaille Olivier Boulle. Car ce petit objet que l’on sait désormais manipuler et déplacer dans une piste magnétique peut être une donnée d’information : 1 lorsque le skyrmion passe devant une tête de lecture, 0 en son absence.

    Concrètement, des équipes du Spintec travaillent actuellement à « faire de la reconnaissance vocale ou de la reconnaissance d’image avec une assemblée de skyrmions, en exploitant leurs réponses à des stimuli externes comme une tension », détaille le chercheur. Avantage ? La très faible énergie nécessaire pour lire ou écrire les données, comme l’équipe grenobloise l’a montré dans un article publié le 18 mars dans Nano Letters. Cette piste ouverte par la spintronique permet d’envisager des réductions « d’un facteur 1 000 » de l’énergie nécessaire pour un calculateur, estime Olivier Boulle. C’est l’objet du projet Chirex, financé pour quatre ans dans le cadre du « programme et équipements prioritaires de recherche » exploratoire SPIN doté de 38 millions d’euros par le plan France 2030.

    L’enjeu est la bataille qui se profile pour prendre la suite des transistors alors que certains prédisent la fin de la suprématie de l’électronique actuelle à base de semi-conducteurs avec le ralentissement de la loi de Moore. Mais on n’en est pas là. Le véloce skyrmion a d’autres défis sur sa piste d’envol, comme les irrégularités encore observées dans ses déplacements. Sans parler des technologies concurrentes à l’étude, comme celle des ferroélectriques.

    Jean-Baptiste Jacquin

  • #Paris2024

    Paris : un vieil homme agresse sexuellement un adolescent dans le RER B - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-un-vieil-homme-agresse-sexuellement-un-adolescent-dans-le-rer-b-24-

    Traumatisante expérience pour ce garçon. Un adolescent de 15 ans a été agressé sexuellement, mardi matin entre Antony (Hauts-de-Seine) et Paris par un pervers dans le RER B. Il est 10h20 quand la victime attend son train en gare de La Croix de Berny. Il est sur le quai quand il est abordé par un inconnu qui pourrait être âgé de 70 ou 80 ans selon son témoignage. « L’homme tient des propos déplacés sur son physique et sur son sexe », précise une source proche de l’affaire. Le train arrive, ils montent tous deux à l’arrière de la rame.

    Le vieil homme revient à la charge. Il se présente et engage une conversation. « Quel âge tu as ? », questionne-t-il avant de sortir son téléphone. L’importun lui montre un profil Instagram avant de s’emparer de la main de la victime et de la poser sur son entrejambe. Le mineur apeuré se dégage et prend la fuite en direction de la porte de sortie. À 10h40 l’agresseur quitte le train à la station Cité Universitaire lorsqu’il voit une équipe de contrôleurs RATP arriver.
    Des agresseurs souvent arrêtés en flagrant délit

    En fin d’après-midi le jeune voyageur a déposé une plainte au commissariat du XIVe arrondissement. Les enquêteurs de la sûreté régionale des transports sont chargés de mener les investigations. Les forces de l’ordre vont tout mettre en œuvre pour tenter d’identifier le suspect avant de le présenter devant la justice.

    Les agressions sexuelles dans les transports sont un problème récurrent en région parisienne dont souffrent majoritairement les femmes. Pour lutter contre ce phénomène la RATP a mis en place un numéro d’appel d’urgence pour signaler ces faits et les fonctionnaires de police en civil interpellent souvent les agresseurs en flagrant délit. Comme le 18 avril dernier à la station La Chapelle (XVIIIe), quand un homme de 59 ans a été arrêté par les policiers alors qu’il se frottait sur une jeune femme âgée de 19 ans.

  • La nouvelle puce chinoise utilisée par Huawei : pourquoi elle fait trembler tout le monde aux États-Unis
    https://www.clubic.com/actualite-524715-la-nouvelle-puce-chinoise-utilisee-par-huawei-pourquoi-elle

    Huawei cause bien des soucis aux États-Unis avec l’utilisation de la puce de 7 nanomètres, très avancée. À Washington, l’heure est à la minimisation des progrès technologiques du géant chinois.

    Après avoir été écartée de bien des réseaux de télécommunications du globe et blacklistée aux États-Unis, Huawei continue de faire peur. La firme de Shenzhen, qui utilise une puce de 7 nm (nanomètres) pour son smartphone Mate 60 Pro, a fait un bond en avant considérable sur le plan technologique, grâce à cette nouvelle puce. À Washington, on essaie de minimiser son impact, affirmant que le microprocesseur ne serait pas aussi avancé que les puces américaines.
    Washington et Pékin, une guerre froide technologique partie pour durer

    La puce embarquée sur le téléphone portable Mate 60 Pro de Huawei, baptisée « Kirin 9000s », est 100% chinoise. Elle est utilisée par le fabricant de smartphones, et est fabriquée par SMIC (Semiconducteur International Manufacturing Corp), qui sans surprise, fait partie des entreprises désormais bannies du sol américain.

    Du côté des États-Unis justement, on a réagi ce week-end, par l’intermédiaire de la secrétaire au Commerce, Gina Raimondo, qui a déclaré dimanche 21 avril 2024 que le microprocesseur n’est pas aussi avancée que les puces américaines.

    Reconnaître que la puce constitue une avancée technologique serait un non-sens total pour Washington, qui n’a de cesse, depuis 2019, d’empêcher l’empire du Milieu de fabriquer des semi-conducteurs, et d’empêcher l’exploitation de toute technologie américaine avancée en Chine, ce qui nourrit la guerre froide que se livrent les deux mastodontes, même si les USA disent toujours vouloir commercer avec Pékin sur la majorité des biens et services.
    Pour les États-Unis, la puce utilisée par Huawei n’est pas si avancée que cela

    « Les contrôles à l’exportation fonctionnent, parce que cette puce n’est pas aussi bonne » a répondu Gina Raimondo à une journaliste américaine, Lesley Stahl, avant d’être invitée à préciser son propos. « On parle ici de plusieurs années de retard par rapport à ce que nous avons aux États-Unis », a-t-elle alors ajouté, évoquant disposer des « semi-conducteurs les plus sophistiqués au monde ». Selon la dirigeante, « ce n’est pas le cas de la Chine ».

    Mais Gina Raimondo ne déformerait-elle pas un peu la réalité ? Poursuivant l’interview, Lesley Stahl a taquiné la secrétaire d’État : « Quand vous dites "nous", vous parlez de Taïwan ? », lui a-t-elle lancé. « C’est ça », a alors acquiescé madame Raimondo, reconnaissant que les puces fabriquées à Taïwan, qui craint une invasion de la Chine, étaient essentielles à l’avenir de l’armement militaire américain.

  • Gaza : plus de 200 corps exhumés d’une fosse commune à Khan Younès
    https://www.courrierinternational.com/article/conflit-gaza-plus-de-200-corps-exhumes-d-une-fosse-commune-a-

    La défense civile à Gaza poursuit ses recherches de corps et de restes humains enterrés dans un charnier découvert dans la ville de l’enclave palestinienne, d’où les troupes israéliennes se sont retirées le 7 avril. Il s’agit de la deuxième grande fosse commune découverte en une semaine.

    Les équipes de la défense civile à Gaza continuent d’exhumer des dépouilles et des restes humains d’une fosse commune découverte, le samedi 20 avril, dans l’enceinte de l’hôpital Nasser, dans la ville de Khan Younès, dans le sud de l’enclave palestinienne, rapporte ce lundi 22 avril Al-Jazeera.

    Au moins 210 corps ont été retrouvés jusqu’à présent, selon les secours, tandis que des proches de personnes disparues continuent d’affluer sur le site dans l’espoir de retrouver celui de leur mère, père, tante ou enfant parmi les dizaines de dépouilles enveloppées dans des linceuls blancs.

    Certains rentrent bredouille, raconte le site de la chaîne qatarie. “Umm Mohammed Al-Harazeen est venue à l’hôpital dans l’espoir de trouver le corps de son mari. Il a disparu depuis que les forces israéliennes sont entrées à Khan Younès, il y a quelques mois. ‘Nous l’avons recherché, mais en vain’”, affirme-t-elle à Al-Jazeera.

    “Preuves évidentes du génocide”

    La découverte du charnier survient après que l’armée israélienne a retiré ses troupes de la ville, le 7 avril. Une grande partie de Khan Younès est en ruine, après des mois de bombardements incessants et de violents combats. “Ces charniers sont des preuves évidentes du génocide et des crimes de guerre les plus impensables”, a dénoncé sur X l’ONG Campagne américaine pour les droits des Palestiniens, citée par Al-Jazeera.

    La semaine dernière, une autre fosse commune a été découverte à l’hôpital Al-Chifa, le plus grand établissement médical de l’enclave, situé dans la ville de Gaza, après un siège de deux semaines.
    Lire aussi : Décision. La Cour internationale de justice épingle Israël sur la guerre à Gaza

    Israël est accusé de crimes de guerre et de génocide par les Palestiniens et plusieurs pays, dont l’Afrique du Sud, qui a saisi en décembre dernier la Cour internationale de justice (CIJ). Celle-ci a ordonné fin janvier à Israël de “prévenir et punir” l’incitation au “génocide”.

    La guerre, qui dure depuis plus de six mois, a tué plus de 34 000 Palestiniens, selon le Hamas, et détruit une grande partie de Gaza.

  • Interdits à vie d’acheter des cigarettes : comment le Royaume-Uni veut radicalement éradiquer le tabac des nouvelles générations - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2024/04/17/interdits-a-vie-dacheter-des-cigarettes-comment-le-royaume-uni-veut-radica

    Nés après 2009, ils pourraient ne jamais être autorisés à acheter des cigarettes. C’est ce que demande un projet de loi approuvé ce mardi 16 avril à la Chambre des communes.

    Le texte veut durcir la loi contre le tabagisme en Angleterre. Adopté lors d’un premier vote ce mardi 16 avril, le projet de loi vise à interdire purement et simplement le tabac à toute une génération, afin de faire progressivement du Royaume-Uni, un pays sans tabac.

    Ainsi, selon le projet du texte, toute personne née après le 1er janvier 2009, serait interdite d’acheter des cigarettes à vie. Aujourd’hui âgée de 15 ans, cette génération se verrait bannie des points de vente de tabac, même une fois la majorité atteinte.
    « Nous sommes un pays libre »

    « Ce projet de loi regarde vers l’avenir pour donner à la prochaine génération la liberté de vivre plus longtemps. Cela n’affectera en aucune manière les droits des fumeurs actuels », a indiqué la ministre de la Santé Victoria Atkins, citée par BFM.

    Le projet de loi, porté par le Premier ministre conservateur Rishi Sunak a reçu de nombreuses critiques. Liz Truss, sa prédécesseure a par exemple fustigé : « Nous sommes un pays libre. Nous ne devrions pas être ceux qui disent aux gens de ne pas fumer ».

    Pourtant, lors du premier vote qui a eu lieu mardi 16 avril, les députés ont approuvé le texte à 383 voix pour et 67 contre. Le projet de loi prévoit aussi un meilleur encadrement du vapotage.