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Certes, Sarkozy fit fort, dilapidant ce qu’il restait de superbe à la fonction présidentielle, se vautrant dans la plouquerie la plus vomitive : la friquée. Yacht, Johnny, Séguéla, Barbelivien, Rolex, Ray-Ban : minable. N’a-t-il pas abaissé la majesté républicaine, confiant des postes de confort à des attardés avides et fielleux ? Quel patriote, quel Républicain n’eut pas le cœur en sang, en entendant la poissonnière Morano répondre à Jean-Michel Apathie « Mais ce Monsieur Clemenceau peut bien dire ce qu’il veut. », Frédéric Lefebvre évoquant « Zadig et Voltaire », Bernard Kouchner – adolescent en pleine floraison pubère – « Et le pire, c’est la guerre. », et, last but not least, Brice Hortefeux, fumeux, « Quand il y en a un ça va, c’est quand il en a beaucoup qu’il y a des problèmes » ? Qui n’eut pas monté en urgence une guillotine Ikea Place de la Concorde, lorsque l’on dut subir un discours sur la méritocratie de Nicolas Sarkozy, le jour où son fils, cancre pistonné, tentait de prendre la Présidence de l’Epad ? Et la cerise otanienne ! Une ligne diplomatique si précieuse, patiemment consolidée depuis De Gaulle, balancée aux chiottes comme un mouchoir sale… Oui, nous revenons de l’enfer.
Une chèvre, que dis-je, une poire à lavement aurait été élue triomphalement après cela. Mais Hollande, Louis XI consciencieux, l’a joué prudent. A l’italienne, 10 dans la surface, Montebourg, isolé en pointe, au cas où un ballon aurait traîné. Rien ne traîna. On vit Montebourg, regard fier de mauvais aloi, un peu honteux, se mettre à genoux, et ces messieurs de Peugeot baisser leur braguette… Ce n’était pas beau. A nouveau, il y a quelques semaines, Montebourg, mimant la gouaille populaire « Chez moi, on dit y’faut qu’on s’cause. », croisant une Parisot goguenarde, triomphante, insupportable…