• Dominique Vidal, journaliste et historien, auteur de « Antisionisme = antisémitisme ? » répond aux questions de franceinfo.
    https://www.francetvinfo.fr/societe/antisemitisme/antisemitisme-antisionisme-quelles-definitions-derriere-ces-mots-les-re

    Aujourd’hui, l’antisionisme consiste à prôner l’égalité en droits nationaux, individuels et religieux de tous les habitants de la Palestine. Je connais des gens qui éventuellement regrettent que l’État d’Israël soit advenu dans les conditions où il est advenu, c’est-à-dire où il n’y a pas eu un deuxième État comme prévu - parce qu’au fond, tous ces conflits ont pour objet les droits des Palestiniens - mais on peut être pour les droits des Palestiniens sans être contre ceux des Israéliens, évidemment.

    Interroger Dominique Vidal sur le site de France Info ? Quelqu’un va encore devoir se faire virer…

  • Pourquoi une cartographie sur le #génocide des #Tsiganes ?
    Le travail a été lancé avant tout pour répondre à la difficulté de trouver un document cartographique satisfaisant dans les manuels scolaires. Les manuels parcourus (mais je n’ai pas observé toutes les éditions) consacrent peu de temps à la singularité du génocide des Tsiganes.

    Un dépôt de ce travail sur cette plateforme me semble utile pour les enseignants et les élèves qui l’utilisent, en espérant que le document soit utile.
    https://www.cartolycee.net/spip.php?article272

    #ressources_pédagogiques

    • Quelques dévastations plus tard :

      21h42
      Toutes les parties, dont Israël, d’accord pour retourner à la table des négociations

      « L’ensemble des parties sont d’accord pour retourner à la table des négociations » pour une trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué mardi le média égyptien Al-Qahera News, proche des services de renseignements, citant un « haut responsable ». Plus tôt mardi, la même source avait indiqué que les médiateurs égyptien, qatari et américain tenaient des discussions au Caire avec le Hamas.

      #abjection

  • David Libeau - LinkedIn La RATP profite des concerts de Taylor Swift à Paris pour tester ses outils de surveillance généralisée dopée à l’IA, d’après un arrêté de la PP
    https://www.linkedin.com/posts/davidlibeau_vidaezosurveillance-tayloswift-cnil-activity-71933437082373160

    La Préfecture de Police de Paris vient de publier un nouvel arrêté pour autoriser l’usage de hashtag#vidéosurveillance algorithmique lors du concert de #TayloSwift de ce week-end.

    https://lnkd.in/e3_xbFyY

    Depuis le 30 avril, la RATPgroup avait modifié sa page Politique générale de confidentialité pour informer d’une nouvelle expérimentation qui devait être faite du 9 au 12 mai.

    Finalement le préfet autorise l’usage de la VSA du 7 au 14 mai, en publiant l’arrêté ce 6 mai, soit la veille, ne permettant pas un recours juridictionnel.

    Les stations Nanterre Préfecture et La Défense Grande Arche sont concernées.

    #CNIL #RGPD #videoprotection #Paris #JO2024 #Paris2024

    David Libeau
    Ingénieur d’études @Arcom (direction des plateformes en ligne)

    via @paniersalade

  • Clara Dealberto - X LES TENUES DU MET GALA AS GRAPHIQUES DE L’INSEE
    https://twitter.com/claradealberto/status/1787752404324126749


    C’est le jour du Met Gala, c’est donc aussi celui de mon désormais classique thread ✨ LES TENUES DU MET GALA AS GRAPHIQUES DE L’INSEE ✨
    On commence avec Zendaya as Origine et destination des étudiants en mobilité selon la taille de l’unité urbaine

  • Moselle. « L’Origine du monde » et 4 œuvres taguées au centre Pompidou-Metz : Deborah de Robertis dévoile ses motivations
    https://www.republicain-lorrain.fr/culture-loisirs/2024/05/07/l-origine-du-monde-et-quatre-oeuvres-taguees-au-centre-pompidou-

    Bête noire des musées pour ses performances, la sulfureuse Deborah de Robertis a revendiqué sur ses réseaux sociaux le scandale qui a agité lundi le Centre Pompidou-Metz. Se disant en possession de la broderie volée, elle explique que son acte et le #MeToo qui y est associé vise le commissaire de l’exposition Lacan.

    On en sait plus ce matin un peu plus sur le scandale qui a agité ce lundi, en début d’après-midi, le centre Pompidou-Metz. Cinq œuvres de l’exposition Lacan, quand l’artiste rencontre la psychanalyse , dont « L’Origine du monde », ultra-célèbre tableau de Gustave Courbet, y ont été taguées de la mention #MeToo en lettres rouges. Et une sixième, d’Annette Messager, un tissu blanc sur lequel est brodée en lettres rouges la phrase « Je pense donc je suce », a carrément été vandalisée et dérobée. Selon un communiqué du Centre, plusieurs personnes sont impliquées : « Une partie a fait diversion auprès du personnel de médiation et de sécurité, permettant aux autres membres du groupe de taguer la mention metoo sur plusieurs œuvres. » Le service interdépartemental de la police judiciaire de Metz est saisi de l’affaire. Interpellées par les agents de sécurité présents dans la galerie, deux femmes âgées de 38 et 29 ans ont été placées en garde à vue. Et une troisième serait recherchée.

    Très vite, les regards se sont tournés vers la sulfureuse artiste-performeuse Deborah de Robertis , bête noire depuis plusieurs années des musées pour les performances dénudées qu’elle y réalise. Elle avait déjà créé en 2014 un premier scandale autour de L’Origine du monde en posant nue, les jambes écartées, devant le tableau au musée d’Orsay. Elle en avait tiré une photographie intitulée « Miroir de l’origine ». Neuf ans plus tard, la Luxembourgeoise de 40 ans a mené un âpre combat que nous avions relaté dans nos colonnes auprès des commissaires de l’exposition Lacan pour qu’elle trouve sa place dans cet événement. Ce qu’elle avait fini par obtenir. L’œuvre fait d’ailleurs partie de celles qui ont été taguées.

    Un message détourné

    En début de soirée lundi, Deborah de Robertis nous a confirmé être à l’origine de ce nouveau scandale. « Oui, j’ai organisé » nous a-t-elle écrit par texto, sans préciser si elle était physiquement présente dans le Centre lors des faits. Quelques heures plus tard, sur son Instagram, elle revendiquait le vol de la broderie d’Annette Messager. « J’ai organisé une performance au @centrepompidoumetz Je me suis réapproprié la pièce d’Annette Messager dont le propriétaire est le curateur de l’exposition. Pour l’occasion, j’ai détourné son message initial […] Je considère que cette œuvre est la mienne. Il me la doit. » Une publication accompagnée de deux photos : l’une d’une main féminine posée sur l’œuvre. Et l’autre d’un tissu blanc dont on ne sait pas s’il s’agit du verso de la même œuvre, sur lequel est brodée la phrase détournant le message : « On ne sépare pas la femme de l’artiste. »

    À 23 heures, une vidéo…

    À 23 heures, elle a ensuite posté une vidéo accompagnée de ces mots : « Teaser du film que j’ai réalisé quand j’étais jeune artiste et qui explique pourquoi je me suis réapproprié cette pièce d’Annette Messager. »

    Et pourquoi la mention #MeToo a été taguée ce lundi sur les œuvres. Les images la montrent beaucoup plus jeune, dans l’intimité d’un huis clos, avec le co-commissaire de l’exposition. Les propos qu’il y échange avec Deborah de Robertis laissent peu de place au doute sur la nature de leur relation à l’époque. Une voix off qui semble être celle de la Luxembourgeoise y dit cette phrase : « Ces hommes qui ont glissé leur doigt dans mon sexe, ils imaginaient être cachés à la vue, ils imaginaient être à huis clos. » On y aperçoit aussi la broderie d’Annette Messager, accrochée à un mur. Puis à 3 h du matin, elle a publié sur X (ex-Twitter) la vidéo où l’on voit deux de ses complices taguer les oeuvres du Centre Pompidou-Metz.

    « Mon audace, ma persévérance »

    Quand sa photo avait été refusée de l’expo Lacan, Deborah de Robertis visait déjà le curateur de l’expo, disant faire les frais de sa part d’un « choix qui n’est pas impartial en tant qu’homme. »

    Sept mois plus tard, lorsqu’elle avait appris qu’elle serait finalement exposée, elle avait expliqué par ces mots ce revirement de situation : « J’ai eu avec le commissaire de l’expo un échange déterminant au sujet de son rapport à mon œuvre qu’il connaît depuis mes 26 ans. Suite à notre conversation téléphonique, il m’a été confirmé par lui que Miroir de l’Origine ferait partie de l’exposition et qu’elle y a sa place. Je ne dois cette victoire qu’à mon audace, ma persévérance et à mon désir légitime de voir mon « sexe politique » accroché au mur. » Des paroles qui résonnent désormais différemment à la lueur des nouveaux éléments qu’elle a communiqués. On se demande ce que Lacan pense de tout cela…

  • Bienvenue dans le mystère de l’objet de Hoag : des images étonnantes dévoilent cet étrange phénomène cosmique !
    https://www.tameteo.com/actualites/actualite/bienvenue-dans-le-mystere-de-l-objet-de-hoag-des-images-etonnantes-devoilen

    L’objet de Hoag est une galaxie étrange et extrêmement rare, en forme d’anneau, située à 600 millions d’années-lumière de la Terre et découverte en 1950 par l’astronome Arthur A. Hoag (1921-1999). Elle est légèrement plus grande que notre Voie lactée et a un diamètre d’environ 120 000 années-lumière. Après plusieurs décennies, cet événement cosmique capturé par le télescope spatial Hubble (NASA) continue d’intriguer les scientifiques quant à son origine. Pourquoi ?

    Sur les images capturées par le télescope Hubble de la NASA, on peut voir un anneau lumineux composé de milliards de jeunes étoiles bleues qui forment un cercle parfait autour d’une sphère plus petite et plus dense d’étoiles rouges, probablement plus anciennes. Dans l’espace sombre entre les deux cercles d’étoiles, une autre galaxie en forme d’anneau, beaucoup plus éloignée de nous, se cache également.

    À ce jour, les astronomes ne savent toujours pas ce qui a provoqué ce phénomène cosmique extrêmement rare. Après tout, les galaxies à anneaux - comme l’objet de Hoag - représentent moins de 0,1 % de toutes les galaxies existantes. Mais qu’est-ce qu’une galaxie à anneaux ?

    En fait, les galaxies à anneaux sont des galaxies normales en forme de disque qui se sont déformées après une collision avec une petite galaxie il y a des milliards d’années.
    Les différentes théories sur la formation de l’objet Hoag

    Au moment de sa découverte, il a été suggéré que l’objet de Hoag pourrait être une nébuleuse planétaire, mais cette hypothèse a été rapidement écartée et il a été confirmé plus tard qu’il s’agissait en fait d’une galaxie.

    Arthur Hoag a proposé que la formation des anneaux ne soit qu’une illusion d’optique causée par l’effet de lentille gravitationnelle, un effet qui se produit lorsque des corps de grande masse courbent et amplifient la lumière. Cependant, des études ultérieures ont réfuté cette hypothèse.

    Une autre hypothèse suggère que l’objet de Hoag était autrefois une galaxie en forme de disque, suite à une collision avec une galaxie voisine plus petite, au cours des 3 derniers milliards d’années. La collision aurait produit une vague de densité dans le disque qui aurait abouti à une forme d’anneau caractéristique (imaginez un trou dans le « ventre » du disque), déformant de façon permanente sa force gravitationnelle.

    Cependant, si la collision s’est réellement produite au cours des trois derniers milliards d’années, les astronomes devraient pouvoir en observer les conséquences, mais aucune preuve n’a été trouvée. Si une collision cosmique avait vraiment eu lieu au centre de cette galaxie, elle se serait probablement produite il y a beaucoup plus longtemps, ce qui aurait fait disparaître toute trace.

    Ce qui est certain, c’est que les astronomes n’ont pas encore élucidé l’origine de cet intrigant phénomène cosmique. À ce jour, l’objet de Hoag est l’un des grands mystères de l’Univers, car personne ne sait avec certitude comment il s’est formé.

  • Le plus haut observatoire du monde est enfin ouvert
    https://sciencepost.fr/plus-haut-observatoire-du-monde-ouvert

    Malgré ces défis, l’Observatoire Atacama est maintenant opérationnel, doté de deux instruments scientifiques de pointe : le spectrographe multi-objets infrarouge à grand champ et couleur simultanée (SWIMS) et l’imageur multi-champs à infrarouge moyen MIMIZUKU.

    Le premier imagera les galaxies de l’Univers primitif pour comprendre comment elles se sont formées à partir de poussière et de gaz vierges, un processus dont les spécificités restent obscures malgré des décennies de recherche. Le second contribuera à cet objectif scientifique en étudiant les disques primordiaux de poussière à l’intérieur desquels les étoiles et les galaxies se forment, selon le plan de mission.

    Le professeur Yuzuru Yoshii, qui a dirigé le projet TAO pendant 26 ans, exprime son enthousiasme pour les possibilités offertes par cet observatoire unique. Il souligne l’importance de repousser les limites de l’observation pour approfondir notre compréhension de l’Univers et des mystères qui le peuplent. En somme, l’Observatoire Atacama représente une avancée majeure dans le domaine de l’astronomie, offrant une plateforme d’observation sans précédent dans un environnement idéal.

  • La France et la Suisse tempèrent les ardeurs du CERN sur le futur collisionneur XXL - Le Temps
    https://www.letemps.ch/suisse/geneve/la-france-et-la-suisse-temperent-les-ardeurs-du-cern-sur-le-futur-collisionn

    Des documents obtenus par « Le Temps » indiquent que les deux pays posent un regard mitigé sur la faisabilité, en l’état, de ce projet hors norme. Ils émettent des recommandations et s’interrogent sur sa compatibilité avec la législation

    https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/ebf3c1d5-c49a-461f-964a-34cf9a86a844/large.avif

  • Israeli organ trafficking network busted in Adana [Turquie] during transplants
    by Daily Sabah with AA | ISTANBUL | May 03, 2024
    https://www.dailysabah.com/turkiye/israeli-organ-trafficking-network-busted-in-adana-during-transplants/news

    Police teams in Adana detained 11 suspects, five Israeli and two Syrian, on allegations of organ trafficking.

    The Provincial Directorate of Security’s Anti-Smuggling and Border Gates Branch began investigating after examining the passports of seven individuals who arrived in Adana from Israel about a month ago by plane. Two of these individuals, A.S. (20) and Z.M.Z. (21), both Syrian nationals, were found to have fake passports.

    Further investigation revealed that Syrian nationals A.S. and Z.M.Z. had reached an agreement with Israeli nationals S.A.S. (68) and E.A.M. (28) for kidney transplants in Adana in exchange for money.

    Following technical and physical surveillance, the police conducted an operation and apprehended the suspects, including the Syrians and Israelis.

    During searches at the suspects’ residences, $65,000, TL 10,400 ($321.77), 994 Israeli shekels ($267.26) and numerous fake passports were seized. The suspects underwent health checks at the Adana Forensic Medicine Unit before being taken into custody by the police.

    #trafic_d’organes #IsraelTurquie

    • en 2016
      Un réseau de trafic d’organes découvert ; 3 arrestations
      Les suspects ciblaient des Israéliens pauvres, qui étaient opérés dans des cliniques privées de Turquie
      Par Times of Israel Staff 26 octobre 2016, 10:32
      https://fr.timesofisrael.com/un-reseau-de-trafic-dorganes-decouvert-3-arrestations

      Une enquête longue de plusieurs mois a mis au jour un trafic d’organes. L’investigation a pris fin mardi avec l’arrestation de trois Israéliens qui auraient dirigé un réseau qui exploitait des Israéliens frappés par la pauvreté, leur proposant de vendre leur rein contre des dizaines de milliers de shekels.

      Selon la police israélienne, l’enquête a dévoilé un réseau qui a déjà mené de multiples transactions de ce genre.

      Le réseau était dirigé par un médecin du centre du pays. Après l’arrestation des trois hommes, les perquisitions à leurs domiciles ont permis de découvrir des preuves supplémentaires de leur activité, a annoncé la police.

      Les chirurgies pour retirer les reins des vendeurs auraient eu lieu dans des cliniques privées de Turquie.

      Le réseau réalisait une marge importante sur chaque organe vendu, puisque les bénéficiaires payaient des centaines de milliers de dollars par rein.

      Les trois suspects seront présentés mercredi devant la cour des magistrats de Rishon Lezion pour une audience portant sur leur détention provisoire.

  • Ce que j’ai vu à Gaza Entretien avec le médecin humanitaire Raphaël Pitti, Propos recueillis par Thomas Vescovi,
    https://www.yaani.fr/post/ce-que-j-ai-vu-%C3%A0-gaza

    (...) Quelle connaissance aviez-vous des terrains israéliens et palestiniens ? Quand êtes-vous allé pour la première fois en Israël ou dans les Territoires palestiniens occupés ?

    Mes activités m’ont amené à deux reprises à être invité par l’ONG de médecins palestiniens PalMed à tenir des conférences pour leurs équipes. De là a germé l’idée de créer un centre de formation à la médecine d’urgence à Gaza. C’était il y a cinq ans. Nous avions réalisé l’ensemble des démarches administratives. Le ministère français des Affaires étrangères m’avait obtenu l’autorisation d’entrer dans l’enclave palestinienne, via le checkpoint d’Erez en Israël. Arrivé au point de passage israélien, on m’a empêché d’entrer au motif que la situation n’était pas stable.

    Les autorités consulaires françaises m’ont expliqué combien il était difficile de faire passer du matériel médical dans Gaza : soit il est bloqué aux checkpoints, soit il est délibérément cassé avant d’entrer. À titre d’exemple, l’hôpital européen situé à Khan Younès avait besoin d’un scanner, ils n’ont pu le faire entrer qu’à la condition qu’il soit acheté en Israël. Le Consulat m’avait présenté une situation injustifiable où les autorités israéliennes maintiennent le service médical de Gaza dans une pénurie constante et de manière arbitraire. (...)

    • Dans tous les terrains de guerre où je me suis rendu, j’ai toujours fait le même constat : il y a peut-être pire que de tuer quelqu’un, c’est de lui retirer sa dignité. Tout cela constitue des crimes de guerre et contre l’humanité, sous les yeux de la communauté internationale. Tout le monde est au courant de ce qui se passe aujourd’hui dans la bande de Gaza.

    • Quelle connaissance aviez-vous des terrains israéliens et palestiniens ? Quand êtes-vous allé pour la première fois en Israël ou dans les Territoires palestiniens occupés ?

      Mes activités m’ont amené à deux reprises à être invité par l’ONG de médecins palestiniens PalMed à tenir des conférences pour leurs équipes. De là a germé l’idée de créer un centre de formation à la médecine d’urgence à Gaza. C’était il y a cinq ans. Nous avions réalisé l’ensemble des démarches administratives. Le ministère français des Affaires étrangères m’avait obtenu l’autorisation d’entrer dans l’enclave palestinienne, via le checkpoint d’Erez en Israël. Arrivé au point de passage israélien, on m’a empêché d’entrer au motif que la situation n’était pas stable.

      Les autorités consulaires françaises m’ont expliqué combien il était difficile de faire passer du matériel médical dans Gaza : soit il est bloqué aux checkpoints, soit il est délibérément cassé avant d’entrer. À titre d’exemple, l’hôpital européen situé à Khan Younès avait besoin d’un scanner, ils n’ont pu le faire entrer qu’à la condition qu’il soit acheté en Israël. Le Consulat m’avait présenté une situation injustifiable où les autorités israéliennes maintiennent le service médical de Gaza dans une pénurie constante et de manière arbitraire.

      Donc (si j’ai bien compris) bien avant le 7/10/2023, les autorités israéliennes avaient fait le choix de laisser mourir bon nombres de Gazaouis en les privant de soins.

  • Les langues peu documentées et le libre : quelques enjeux scientifiques
    https://linuxfr.org/news/les-langues-peu-documentees-et-le-libre-quelques-enjeux-scientifiques

    Comme beaucoup de domaines scientifiques, la documentation de la diversité linguistique entretient une relation forte avec les mondes du Libre. Dans cette dépêche, je vous propose de découvrir ce domaine à travers la présentation de plusieurs logiciels et ressources libres ou en accès ouvert. La documentation des langues étant un thème peu courant sur LinuxFr.org, on commencera par une présentation de cette problématique. Nous continuerons par une description des deux ressources principales existantes pour cataloguer et se repérer au sein de cette diversité linguistique. Je parlerai ensuite d’ELAN et de FLEX, deux logiciels utilisés pour annoter des enregistrements audio-visuels, une étape clef dans l’analyse linguistique, et qui permet le partage et la réutilisation de ces enregistrements. Enfin, (...)

  • Au Panama, le prochain président a promis de fermer la route des migrants dans le Darien
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/06/au-panama-le-prochain-president-a-promis-de-fermer-la-route-des-migrants-dan

    Au Panama, le prochain président a promis de fermer la route des migrants dans le Darien
    Par Anne Vigna (Mexico, correspondante)
    La septième élection présidentielle au Panama depuis la restauration de la démocratie en 1990 a bien été remportée par l’ancien ministre José Raul Mulino (droite), comme les sondages le prédisaient. Selon la tradition panaméenne, il a reçu un appel du Tribunal électoral, diffusé en direct sur tous les médias, le déclarant président jusqu’en 2029, avec un score de 34 % des voix, neuf points devant son plus proche concurrent. A 64 ans, cet avocat avait remplacé sur le fil la candidature de l’ancien président Ricardo Martinelli (2009-2014), alors favori de ce scrutin mais condamné par la justice.
    « Si la victoire de Mulino n’est pas une surprise et confirme la popularité de Martinelli, cette élection a été par contre très surprenante », estime Harry Brown Arauz, le directeur du Centre international d’études politiques et sociales (Cieps) au Panama. En premier lieu, à cause du rôle prépondérant joué par la justice, défaisant et faisant les candidatures en quelques mois, lors de décisions parfois controversées. (...)
    Les débats de ces élections présidentielle et législatives n’ont guère abordé les enjeux cruciaux qui agitent la société panaméenne – en novembre 2023, un mouvement social avait notamment mené à l’abandon d’une gigantesque mine de cuivre à ciel ouvert. « Les questions épineuses comme l’environnement, la sécheresse qui affecte le canal du Panama, la réforme fiscale ont été vite balayées, pour promettre une énième lutte contre la corruption et la création d’emplois. L’idéologie de tous les candidats tient dans un mouchoir de poche, du centre à la droite », juge Claire Nevache, doctorante en sciences politiques à l’Université libre de Bruxelles et associée au Cieps.

    Lors de son discours comme nouveau chef de l’Etat, José Raul Mulino a promis de « s’occuper des plus pauvres », base de son électorat, et d’« en finir avec la persécution politique ». (...) Le président élu – il prendra ses fonctions le 1er juillet –, qui n’a participé à aucun débat, a cependant promis dans les médias de fermer la frontière avec la Colombie dans la jungle du Darien, un passage particulièrement périlleux, emprunté par près d’un demi-million de personnes en 2023 en route vers les Etats-Unis. « Cette annonce est inquiétante, car sécuriser une frontière dans une jungle est très compliqué. On risque d’avoir surtout une politique punitive contre les migrants », craint la doctorante de l’Université libre de Bruxelles.
    M. Mulino est déjà tristement célèbre pour avoir dirigé, en tant que ministre de l’intérieur, une répression meurtrière (deux morts et plus de deux cents blessés) contre des travailleurs des plantations de bananiers en 2010. Ses autres promesses vont d’une généralité – relancer l’économie à travers de nouvelles infrastructures –, à l’anecdotique, comme créer un hôpital pour animaux au nom de Bruno, le chien de Ricardo Martinelli, également « prisonnier » à l’ambassade.

    #Covid-19#migration#ligrant#routemigratoire#colombie#etatsunis#frontiere#sante

  • Don’t Hype the Disinformation Threat
    https://www.foreignaffairs.com/russian-federation/dont-hype-disinformation-threat

    Often, Russian disinformation echoes talking points by the American far right, rather than the other way around.

    [...]

    This dynamic, whereby American conspiracy theorists and foreign intelligence operatives feed off one another in a vicious circle, is not new. During the Cold War, the KGB carried out active measures against Moscow’s rivals, exploiting existing social fissures by, say, picking up and amplifying rumors in a target country. Then as now, foreign operatives rarely invent political divisions or conspiracy theories: they magnify existing ones.

    [...]

    Exaggerating the effects of foreign influence campaigns serves only the foreign operatives. It fosters a conspiratorial outlook, in which shadowy enemies are supposedly creating wedge issues, dissenters are merely parroting foreign spies, and trust in open democratic debate is eroded. Most important, false claims of clandestine foreign interference absolve U.S. leaders of responsibility for the health of our political discourse.

    #désinformation

  • https://medium.com/@anastasia.bizyayeva/every-map-of-china-is-wrong-bc2bce145db2

    GPS uses the World Geodesic Standard 1984 (or WGS-84) as its reference standard. The National Geospatial Intelligence Agency (NGA) in the U.S. maintains WGS-84. This means that de facto, most of the world has subscribed to American mapping conventions. There are a few countries that have established their own geodesic data, including Russia and China. China’s datum is called GCJ-02, which translates to ‘Topographic map non-linear confidentiality algorithm’ (the name ‘GCJ’ comes from the Chinese ‘guó-cè-jú’). Here’s where it gets interesting — GCJ-02 is based on WGS-84, but with a deliberate obfuscation algorithm applied to it. The effect of this is that there are random offsets added to both latitude and longitude, ranging from as little as 50m to as much as 500m. Going back to our map examples, this explains why sometimes street view and satellite view look aligned, while at other times they completely diverge; why sometimes the offset looks like it’s applied in a northwestern direction, sometimes south, sometimes southeast, etc. Now we know what’s happening with our map — satellite images in China differ from the GPS coordinates that we have for locations within the country because of a random offset (random direction and random amount) applied by an obfuscation algorithm. This answers the question of ‘what’ is happening, but next on our agenda is answering ‘why’ this approach is taken by the Chinese government.

    cc @fil @reka

  • Campi di lavoro e lavoro nei campi

    Dall’agosto 1940 e fino alla fine del 1945 vennero internati, in numerosi campi sparsi sull’insieme del territorio ticinese, mediamente circa un migliaio di soldati stranieri, i quali rappresentarono una categoria specifica dell’insieme dei profughi accolti durante la Seconda guerra mondiale. Si trattò in gran parte di soldati polacchi, ma nei campi allestiti in Ticino risiedettero per periodi di tempo variabili pure francesi, italiani, tedeschi, austriaci, sovietici, indiani e vietnamiti, nonché un contingente di combattenti provenienti dal continente africano. Chi erano questi uomini? A quale regime furono sottoposti e perché? Dove sorsero i campi in cui furono confinati? Come trascorrevano le loro giornate? Quali furono i rapporti con la popolazione locale? Quale memoria della loro presenza si è sedimentata in Ticino? Attingendo a fonti archivistiche sinora poco sfruttate, il volume analizza e approfondisce il tema dell’internamento militare sul piano regionale, facendolo costantemente dialogare in senso verticale con quello nazionale. La pluralità degli approcci adottati e dei punti di vista considerati ha consentito di fare emergere alcune specificità ticinesi e, in altri casi, di fare luce su aspetti finora poco studiati dell’internamento militare nel suo insieme. Colmando una lacuna storiografica e fornendo un quadro esaustivo delle coordinate geografiche e temporali dell’internamento militare, il libro si presta a fungere da strumento imprescindibile per chiunque voglia affrontare la tematica della presenza di internati militari in Ticino ed eventualmente approfondirla sul piano locale.

    #livre
    #camps_de_travail #Tessin #Suisse #histoire #réfugiés_ukrainiens #réfugiés_polonais #Pologne #deuxième_guerre_mondiale #seconde_guerre_mondiale #WWII #mémoire

    • Polish Army in Insubrica region: the case study of Polish internees in Losone

      During the German campaign in the West, in June 1940, 2nd Polish Infantry Division under command of Bronisław Prugar-Ketling (1891-1948) was sent to the French region of Belfort to support 8th French army. After being cut off from supply, approximately 12,000 to 13,000 Polish soldiers of this Infantry Division, crossed the Swiss border on 19-20 June 1940, south of Ajoie, avoiding thus the German capture.

      The soldiers were interned in Switzerland according to the Hague Convention. After a failed attempt to concentrate all Pole servicemen in only one camp in Büren an der Aare, Polish soldiers were dispersed throughout Switzerland. From 1941, barrack camps were set up in all Switzerland, where these Poles soldiers were interned until December 1945. In the Insubrica region, many Polish soldiers were gathered and managed in Losone, nearby Locarno and Ascona.

      These interned Poles soldiers made mainly group-wise work assignments for the Swiss national defence works, related to the national infrastructure like constructions of roads and bridges, drainage of swamps as well as general works in the agriculture. A total of 450 kilometers in paths, bridges and canals were built alone in Ticino by these servicemen. At present, monuments and commemorative plaques commemorate the involuntary stay of these Polish soldiers people throughout the Ticino region. After the war, around 500 Poles were able to settle down in Switzerland, obtaining the Swiss citizenship.

      In addition to building and paving roads between Arcegno and Golino in the Canton Ticino, the Polish army soldiers, interned in the Losone camp during 1941-1945, worked hard to reclaim approximately 100 hectares of the land in the municipality of Losone between “Saleggi” and “Gerre”. This hard work reshaped radically the landscape of the region in the mid of the 1940s.

      Thanks to the intervention of Polish soldiers, a large amount of uncultivated agricultural areas in Ticino could be developed and, later, transformed in tourist and industrial zones.

      A hard work of Polish prisoners allowed a creation of a very important agricultural zone in Losone that persisted for many years until a construction of the famous 18 holes Golf place (shown in the centre of the map that can be seen above).

      Further in the North, in the 1980’s, an important industrial settlement called “Zandone” was created (on the left side of the above shown map). The Polish work allowed to erect a large camping in Melezza and the “Scuderia delle cavalli delle Gerre” in the area of Zandone. Between Arcegno and Golino, Polish soldiers managed to pave a road, that is named today “strada dei polacchi” (in English: Polish road).

      Polish soldiers were interned also in other parts of Switzerland and left unmistakable traces of their hard work. There are several so-called Polenweg‘s, which are roads that were built by Polish soldiers during the Second World War in Switzerland.

      https://insubricahistorica.ch/blog/2018/04/16/polish-army-in-insubrica-region-case-of-losone
      #Losone

      –-

      Gli internati polacchi nel Locarnese e Valle Maggia

      Avevamo già scritto nell’aprile 2018 su Insubrica Historica un breve contributo sugli internati polacchi nella regione Insubrica. Durante dei lavori di ricerca per un imminente pubblicazione di Insubrica Historica sul Locarnese, abbiamo ritrovato ulteriori dettagli, che valgono la pena di essere condivisi.

      La presenza degli internati polacchi in Ticino e soprattutto nel Locarnese è legata soprattutto alla caserma di Losone posta nella località Piana di Arbigo, la quale ospitò ben oltre la fine del conflitto un ingente numero di soldati polacchi, circa un migliaio. Da questa caserma vennero impiegati per diversi lavori di bonifica. La loro presenza viene ricordata nel Locarnese per la Strada dei Polacchi da Arcegno a Golino, o ancora ad Orselina per la cappella della Madonna di “Ostra Brama”.

      Vi erano però diversi altri campi di lavoro distribuiti nella regione, i quali ospitavano anche loro soldati polacchi. In particolare grazie ad un recente articolo di Fabio Cheda Gli internati polacchi a Maggia, vi sono alcuni dettagli di questi campi nella Valle Maggia.

      I campi erano distribuiti nella maniera seguente: ai Ronchini di Aurigeno (15-30 militi), a Bignasco (10-15 militi), a Cevio (40-50 militi), a Linescio (30-35 militi), presso l’edificio “Cortao di Bonitt” a Maggia (30-35 militi), al Piano di Peccia (fino a 15 militi) e a San Carlo (100-200 militi). Nella sola Valle Maggia vi era circa il 15% (n=200) del totale dei soldati polacchi internati in Svizzera (n=12’000) durante la guerra. La maggior parte di loro erano entrati in Svizzera nella regione del Giura Francese, duranta la disfatta dell’esercito francese nell’estate del 1940.

      L’ubicazione di alcuni di questi campi e località di lavoro come a Lodano, lascia dedurre che l’impiego di questi soldati non era confinato al solo settore agricolo ma soprattutto anche nel disboscamento delle superfici forestali della Valle.

      «Questi baldi giovanotti facevano girare spesso la testa alle ragazze e alle mogli locali, tenendo in considerazione che gran parte degli uomini del paese erano impegnati nel servizio militare. È appurato che i Polacchi abbiano lasciato il segno: una donna si presentò un giorno ai capi responsabili mostrando il ventre gonfio…» (Fabio Cheda, A tu per tu, Dicembre 2020)

      Sempre secondo Fabio Cheda, il rapporto dei soldati polacchi con la popolazione era esemplare. Molto positivo, soprattutto con le signorine della Valle, tanto che vennero celebrati anche dei matrimoni.

      Non tutti i soldati polacchi ebbero la pazienza di restare fino alla fine del conflitto, oppure di ritornare in Pologna. Ve ne sono alcuni che riuscirono anche a fuggire da questi campi di lavoro prima e dopo il conflitto, i quali pur essendo controllati da soldati dell’esercito Elvetico, non sottostavano a rigida disciplina, come invece si ebbe in altri campi soprattutto della Svizzera tedesca.

      https://insubricahistorica.ch/blog/2021/09/30/gli-internati-polacchi-nel-locarnese-e-valle-maggia
      #internement #internés

    • Internati polacchi in Svizzera tra guerra, lavoro e sentimento

      Un’analisi storica sulla presenza degli internati militari polacchi in Svizzera durante la Seconda Guerra Mondiale vuole essere un momento prezioso per una riflessione su noi stessi e sulla nostra terra elvetica: terra di transito in cui i nostri orizzonti hanno potuto incontrarsi, per pochi anni, con un popolo straordinario, che nel dolore, nella perdita e nella sofferenza del conflitto ha saputo dare, oltre che il suo sudore del lavoro - fondamentale per il nostro Paese - durante l’internamento, un esempio unico di dignità, di comunanza e di fratellanza.
      Al di là della politica e delle vicissitudini belliche, gli uomini hanno saputo ritrovarsi, anche soltanto per un istante.

      https://www.editore.ch/shopvm/varia/internati-polacchi-in-svizzera-tra-guerra-lavoro-e-sentimento-detail.html

  • Le salon Watches and Wonders – Gilbert Vacheron - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=HYkdF_gn0Ss

    Le salon Watches & Wonders se tient actuellement et jusqu’à lundi à Geneva Palexpo. Plus de 50 exposants représentant les plus grandes marques, mais aussi le plus confidentiels, sont réunis pour présenter aux professionnels et au grand public leurs dernières nouveautés ou leurs modèles les plus emblématiques.

    Alors que le secteur de l’horlogerie a connu trois années de croissance record mais phase de ralentissement pourrait se faire sentir.

  • Thread by sim_kern on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1786500008742687217.html

    Jewish author here, and for years I’ve used my social media to teach folks about the history of “antisemitism,” but I will not be using that term anymore. And to fully explain why, we need to get clear on the history of the word. 1/🧵

    Jews facing hate and violence in Europe is as old as the Roman adoption of Christianity, but the term “antisemitism is far more recent. It was first popularized in the 1860’s by #Wilhelm_Marr, the original redpilled, alt-right racistbro. 2/🧵

    In his youth, he fought for minority rights. But after life kicked him in the teeth a bit—a failed revolution, a failed business in Costa Rica, two divorces, one from a Jewish woman, and another Jewish wife who died on him, he decides his WHOLE THING is going to be hating J’s. 3/

    At the time, regular-ol’ J Hate was called just that—“#Judenhass.” Wilhelm Marr turned this hate into politics. In 1871, German Jews were legally emancipated. And In 1879 Wilhelm Marr establishes the “League of #Antisemites,” whose main goal was reversing Jewish emancipation. 4/

    Always has to be a backlash to anti-racist progress, doesn’t there? Same shit as Neo-NZ’s rebranding themselves as “alt right” following the Obama presidency. Marr coined a new term to legitimize an old hate, establishing the political framework that would become the N-Z party.5/

    The “Semite” in anti-semitism came from 18th c. linguistics, which divided languages with so-called “Aryan” roots from those with “Semitic” roots such as Hebrew. Proof, according to galaxy-brained racial scientists, that Jews and Christian Germans were different races. 6/

    –Pause to remember that #race science is not real, & race is always a social construct-
    Now, traditionally us J’s had been hated since the middle ages because Christians thought we were 🧙‍♂️’s who worshipped the 👿and drank 🩸, and if we’d just convert to Christianity, fine! 7/

    But self-proclaimed Antisemites were modern, secular men, who hated us because of “science.” This meant no matter what Jews did, how much we assimilated, secularized, or even converted, we would always be a threat to Germany. Because our “badness” was racial, was in our blood. 8/

    In the early twentieth century, Jewish writers such as #Lucien_Wolf, were careful to distinguish between this new antisemitism thing happening in German versus “traditional” J-Hate in Russia, which was that old superstition that was sure to die out in the modern world. 9/

    In the 1880’s Zionism starts gaining popularity alongside “antisemitism.” Wolf was fiercely antizionist, because he saw Z’a enacting all the antisemites’ worst fantasies. Antisemites claimed Jews could never be truly German and…Zionist Jews were saying the same thing. 10/

    Wolf fought for minority rights at the Paris Peace Conference after World War I and secured the “minority treaties” from the League of Nations, which were SUPPOSED to protect Jews and other ethnic and religious minorities across Europe. But that…obviously did not work out. 11/

    Because following WWI, half of Europe is desperately impoverished, and desperately impoverished people are easy to manipulate into hateful mobs, and self-proclaimed “antisemitic” politicians took full advantage of that to get elected. 12/

    So there’s this explosion of anti-Jewish hate, violence, and discriminatory laws, and by the 1930’s, Wolf and other Jewish writers have dropped this distinction between “Judenhass,” and “antisemitism," and the terms are used synonymously. 13/

    But the word transforms again with the violent, colonial creation of the state of Israel in 1948. Because Zionists, at this point, start claiming that any criticism of their Jewish state, is antisemitism. (A conflation that’s always been contested by antizionist Jews). 14/

    In “In the article “Towards a History of the Term Antisemitism,” (free to read!) David Feldman sums up the absurdity of this conflation. “the creation of the state of Israel transformed the relationship of Jews to state power” and to minorities. 15/

    Jews in 1930s Germany had far more in common with Palestinians today than w/Israeli Jews, in terms of oppression.

    Because antisemitism in Germany THEN was white supremacy. And anti-Palestinian hate NOW is white supremacy. All that’s changed is who gets to define whiteness. 16/

    So when the US Congress says, “anti-zionism is antisemitism,” that’s like saying a thing is its opposite. It’s as absurd as saying, “anti-racism is racism.” Now I don’t think we should let Congress decide…much of anything, including the meanings of words... 17/

    But the term is also confusing. Every time I use it lately, I get a flood of comments saying, “Arabs are semites too, so being anti-Palestinian IS anti-semitic.” And I used to respond, well, words don’t always mean exactly the sum of their parts... 18/

    Antisemitism was coined to mean J-hate, and has always been used to mean J-hate. And besides the whole category of “semite” is this relic of bogus race science. But regardless, Palestinians and Arabs more broadly feel erased by the term, and we should take that seriously. 19/

    More and more, I don’t see the point in “fighting” for this term that was coined by H*tler’s idol, is based on 18th-century race science, and that Zionists use so often, in such fatuous, bad-faith, obfuscating ways that I’m starting to flinch at the sound of it. 20/

    So I’m going back to the OG term “Judenhass,” specifically, I’m gonna say “anti-Jewish hate.” That’s actually one syllable fewer than antisemitism. And it’s clearer, and doesn’t carry all this racist baggage. 21/

    And I’m also fundraising this week for a family in Gaza. If you appreciated/ learned something from this thread, please donate what you can spare to Alaa, who’s 8 months pregnant. She needs to evacuate so she can deliver her baby in a hospital. 22/

    If you donate at least $6, you can enter a giveaway for a signed, first-edition copy of my book THE FREE PEOPLE’S VILLAGE by sending a screenshot of your receipt to T4Gaza[at]gmail[dot]com. I’ll choose the winner on Monday! /end

    #antisémitisme #sémites #Arabes #Juifs #judaïsme #antisionisme #racistes #suprémacisme #suprémacistes #sionisme #sionistes

  • Guerre Israël-Hamas. Les rebelles Houthis menacent de viser tout navire se dirigeant vers Israël
    https://www.bienpublic.com/defense-guerre-conflit/2024/05/03/les-rebelles-houthis-menacent-de-viser-tout-navire-se-dirigeant-vers-isr

    « Les forces armées du Yémen annoncent le lancement de la quatrième phase » de leurs opérations, qui prévoit de cibler « tous les navires (...) qui se dirigent vers les ports de la Palestine occupée à partir de la mer Méditerranée dans toute zone atteignable », a affirmé Yahya Saree lors d’une manifestation de soutien aux Palestiniens dans la capitale Sanaa.

  • How Helsinki and Oslo cut pedestrian deaths to zero | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/mar/16/how-helsinki-and-oslo-cut-pedestrian-deaths-to-zero

    They cut speed limits, changed street design, removed space for cars and generally made life harder for motorists.

    Now it appears the work is paying off. Two of Europe’s smaller capital cities – Oslo and Helsinki – are reaping the rewards of committed action on making their roads safer, reducing pedestrian fatalities to zero last year.

  • Pesticides : le gouvernement entérine le choix d’un indicateur jugé trompeur dans le nouveau plan Ecophyto 2030
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/05/03/pesticides-le-gouvernement-enterine-le-choix-d-un-indicateur-juge-trompeur-d

    A l’inverse des trois versions précédentes, le nouveau plan Ecophyto 2030, qui annonce une « réduction de 50 % des #pesticides » en #agriculture, devrait parvenir sans mal à atteindre ses objectifs. Mais au prix d’un changement d’indicateur, qui ne mesurera plus la baisse réelle de l’usage des produits phytosanitaires, au-delà des retraits des molécules les plus problématiques prévus par la réglementation européenne.

    Marc Fesneau, le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, présentant le plan sur Franceinfo et dans Le Parisien vendredi 3 mai, a en effet entériné l’abandon de l’indicateur d’usage des pesticides, le NODU (« nombre de doses unités »). Il est remplacé par un nouvel indicateur, controversé, fondé sur les tonnages de produits utilisés, modulés par leur statut réglementaire.

    L’hypothèse d’un maintien du NODU au côté de cette nouvelle métrique n’avait jusqu’à présent pas été écartée : elle est désormais exclue, conformément aux demandes de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. Le nouveau plan, qui doit être officiellement présenté le 6 mai mais dont Le Monde a pu consulter la dernière version, vise d’ici à 2030 une baisse de 50 % de ce nouvel indice, baptisé HRI-1 (« Harmonised Risk Indicator 1 ») par rapport à la période 2011-2013. Mais, à l’inverse du NODU, le HRI-1 n’est pas un indice d’usage.

    Trompe-l’œil

    De fait, dans une prépublication rendue publique le 3 mai, une vingtaine de chercheurs et d’ingénieurs des universités et des organismes publics de recherche – dont une majorité de membres du conseil scientifique du plan #Ecophyto – montrent que le HRI-1 est un trompe-l’œil. Non seulement, écrivent-ils, le nouvel indice « n’est pas supposé quantifier strictement l’usage des produits de protection des plantes et refléter de manière adéquate les changements de leurs usages », mais « il ne reflète pas les risques induits » par ces usages.

    https://justpaste.it/ev4ej

    #FNSEA #écologie #casser_le_thermomètre

  • Israël annonce la nomination de nouveaux chefs du renseignement militaire et du commandement central
    https://www.lorientlejour.com/article/1412435/israel-annonce-la-nomination-de-nouveaux-chefs-du-renseignement-milit

    Avi Bluth, qui sera bientôt le nouveau chef du Commandement central, est actuellement le commandant de la division de Judée et Samarie, également connue sous le nom de division de Cisjordanie. En février 2023, Haaretz a rapporté qu’Avi Bluth avait distribué à ses officiers un livre intitulé « Ours in Tabu : The Secrets of Land Redeemers From Our Father Abraham to the Young Settlements » (Nous au Tabu : les secrets des rédempteurs de terres, de notre père Abraham aux jeunes colonies).

    Le Tabu israélien est l’organisme chargé d’enregistrer les biens immobiliers, les propriétés ou les actions foncières dans les registres officiels du Bureau.

    Selon le rapport du Haaretz, Avi Bluth a ajouté une dédicace dans le livre, disant qu’il espérait qu’il aiderait ses agents à mieux comprendre les « questions de statut foncier » en Cisjordanie.

    Les officiers doivent « disposer d’une expertise et de connaissances dans de nombreux domaines, au-delà des domaines militaires ». La colonisation et le statut de la terre sont l’un de ces domaines, dont la connaissance est nécessaire à l’accomplissement de votre tâche », peut-on lire dans la dédicace.

  • A France Inter, journalistes et producteurs s’inquiètent pour leur liberté d’expression
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/03/a-france-inter-journalistes-et-producteurs-s-inquietent-pour-leur-liberte-d-

    Alors que plusieurs journalistes travaillant pour les programmes voient leurs collaborations diminuées ou supprimées, la direction de la station amirale de Radio France défend des décisions inspirées, pour certaines, par la nécessité de faire des économies. En interne, l’argument ne convainc pas.

    Par Aude Dassonville

    La directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, dans son bureau de Radio France, à Paris, le 26 septembre 2023. JOEL SAGET / AFP
    Guillaume Meurice serait-il l’arbre qui cache la forêt ? Alors que l’humoriste a révélé, jeudi 2 mai sur X, être convoqué à « un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire » − qui aura lieu jeudi 16 mai − pouvant aller jusqu’à son licenciement, plusieurs voix de France Inter ont été convoquées, ces derniers jours, pour apprendre que leurs émissions ou chroniques étaient supprimées.

    L’inquiétude et la colère sont telles que la Société des « producteurices » de France Inter (SDPI), officiellement recréée depuis un peu plus d’un mois, et la Société des journalistes (SDJ) de la station se sont réunies en urgence, vendredi 3 mai, en fin de matinée. Entre la rédaction et les programmes, « c’est une union inédite », souligne un participant, qui n’exclut pas une « immense mobilisation ».

    « Nous refusons ce qui nous apparaît comme une atteinte grave au pluralisme de l’antenne de France Inter », revendique notamment leur très long communiqué commun, envoyé vendredi après-midi en interne. La liste des griefs commence par « le signe très inquiétant pour la liberté d’expression » envoyé par la direction avec la convocation de Guillaume Meurice.

    Elle fait suite à l’émission « Le Grand Dimanche Soir » du dimanche 28 avril, dans laquelle l’humoriste avait répété sa boutade polémique sur le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou (qualifié de « sorte de nazi, mais sans prépuce ») ; il avait alors ironisé sur ce qu’il appelait « la première blague autorisée par la loi française ».

    « L’effet d’un coup de massue »
    Sa consœur, Charline Vanhoenacker, présidente de la SDPI, « ne comprend pas comment une telle décision a pu être prise », alors que les plaintes qui avaient été déposées contre M. Meurice viennent d’être classées sans suite par la justice, indique un proche. Selon lui, elle serait « très remontée », mais aussi « inquiète pour le métier de journaliste et de l’humour politique », et même « pour l’avenir des médias en France ».

    « La convocation de Guillaume nous a d’autant plus fait l’effet d’un coup de massue que les modifications de la grille pour [2025], qui nous arrivaient au fil de l’eau depuis quelques jours, nous inquiétaient déjà beaucoup », raconte la productrice d’une émission récurrente. A la rentrée, en effet, les auditeurs n’entendront plus les portraits que Charlotte Perry dressait chaque samedi (à 23 h 50) dans « Des Vies françaises », pas plus que les reportages sur l’actualité des luttes et mobilisations sociales « C’est bientôt demain », d’Antoine Chao (diffusés le dimanche à 14 h 40), les chroniques « Le Jour où », qu’Anaëlle Verzaux délivrait chaque vendredi dans l’émission « La Terre au carré » (elle conserve sa collaboration d’« On n’arrête pas l’éco », émission du samedi matin), ou encore les grands formats mensuels de Giv Anquetil pour l’émission de Mathieu Vidard.

    S’ils se sont entendu notifier la fin de ces collaborations pour des raisons économiques, la direction de la station préfère évoquer un « souci de lisibilité de la grille », pour les deux premiers formats notamment. « Tous ces rendez-vous constituent pour nous l’identité de France Inter, reprennent la SDPI et la SDJ. Ils portent les valeurs du service public, de liberté d’expression, de pluralisme auxquels nous sommes toutes et tous très attaché.e.s, et répondent à la mission d’une radio d’offre, qualitative et exigeante ».

    Les quatre journalistes ont en commun d’avoir été formés à l’école du reportage radiophonique qu’était « Là-bas si j’y suis », l’emblématique émission des luttes sociales présentée, vingt-cinq ans durant, par Daniel Mermet. « Depuis la fin de Là-bas, en 2014, ces voix, plutôt de gauche, ont été progressivement invisibilisées, fragilisées, regrette un producteur sous couvert d’anonymat. Cette fois, c’est le coup de grâce. »

    « Gommer les aspérités »
    A la direction de France Inter, on admet une « concomitance » et « un effet de sens », mais aucune volonté de solder un quelconque héritage. « Avec eux, c’est une culture du son radiophonique qui va disparaître », insiste pourtant l’un de leurs collègues, tandis qu’un troisième, fier de ces reportages qui donnent « une voix aux sans-voix », fustige une volonté « de gommer les aspérités, ce retour au réel pas suffisamment en ligne avec les interviews de ministres » diffusées ailleurs sur l’antenne.

    C’est Adèle Van Reeth, la directrice de France Inter, qui leur a signifié la fin de ces collaborations, alors que le directeur des programmes depuis 2017, Yann Chouquet, venait de rejoindre France Bleu et que son successeur, Jonathan Curiel, recruté chez M6 en mars, n’était pas encore entré en fonctions. Le droit du travail impose en effet de signifier la fin des collaborations deux mois en amont, soit, en l’occurrence, avant le 30 avril.

    Mais le couperet ne s’arrête pas là. « Je confirme que ma chronique quotidienne dans La Terre au carré disparaît, et que cette décision n’est pas mon choix », reconnaît Camille Crosnier, l’adjointe au producteur Mathieu Vidard – par ailleurs présentatrice des « P’tits Bateaux », chaque jour à 20 h 05. Ce rendez-vous, consacré à l’actualité de la planète, va d’ailleurs être complètement remodelé, jusqu’à probablement changer de nom.

    « Comment justifier une telle décision à un moment où les préoccupations environnementales n’ont jamais été si importantes », s’insurgent les deux sociétés de personnels. « Mathieu Vidard souhaite faire évoluer son émission vers davantage de récits écologiques et scientifiques », assure un porte-parole de France Inter, pour qui il devenait nécessaire de mettre un terme à l’« éco-anxiété » dont souffriraient plusieurs personnes de l’équipe. Contacté, le producteur préfère garder le silence.

    « Sentiment de gâchis »
    Cependant, pour l’un de ses confrères et soutiens, l’émission « paie sa liberté d’expression et son engagement ». Les directions de France Inter et de Radio France, condamne-t-il, « tremblent devant les posts de @MediasCitoyens », le compte X anonyme qui a fait de la station publique, jugée trop critique envers le gouvernement, l’une de ses cibles préférées et de « La Terre au carré », qualifiée « d’extrême gauche », son bouc émissaire.

    « Ils ont un pouvoir phénoménal, alors qu’une maison aussi solide que la nôtre ne devrait pas s’en préoccuper, s’emporte-t-il. Parce que des populistes aboient, on envoie le reportage de terrain, l’écologie, et la satire avec Guillaume Meurice, à la poubelle. On fragilise le service public de l’intérieur ». « Le sentiment de gâchis » serait tellement partagé en interne, selon un producteur, qu’une réunion de tous les personnels de la station pourrait se tenir la semaine du 6 mai pour en parler.

    Il pourrait y être question de cette quête d’économies qui touche aussi « Le Grand Dimanche Soir », l’émission accordée à Charline Vanhoenacker et son équipe lorsque, à la même époque en 2023, on apprenait la suppression de « Jusqu’ici tout va bien ». Son budget va être réduit d’un tiers. « L’émission nous coûte l’équivalent de trois quotidiennes, nous indique-t-on à France Inter. Il s’agit de changer quelques séquences qui coûtent particulièrement cher. Mais il y a une vraie volonté pour que l’émission continue. »

    « Supprimer les sketches collectifs de l’émission, c’est la priver de son essence même », s’émeuvent les auteurs du communiqué. « La librairie francophone » d’Emmanuel Kherad, l’émission littéraire où dialoguent, chaque samedi après-midi, auteurs et libraires suisses, belges, canadiens et français, est, elle, bel et bien supprimée. Un autre rendez-vous consacré à la francophonie, porté par une nouvelle voix, pourrait lui être substitué.

    Aude Dassonville