person:françoise bahoken

  • Françoise Bahoken : « La question des routes est emblématique de mon parcours » – Société de Géographie
    https://socgeo.com/2019/05/07/francoise-bahoken-la-question-des-routes-est-emblematique-de-mon-parcours

    Evoquer le parcours de Françoise Bahoken, chargée de recherche à l’Ifsttar et membre associée à l’UMR Géographie-cités, c’est mettre le mouvement au cœur de la discussion. Du Cameroun à la France, de la géographie à la cartographie, celle qui se définit elle-même comme « géographe-cartographe » n’a cessé, tout au long de sa vie personnelle et professionnelle, de rapprocher les espaces autant que les disciplines.

    chouette entretien avec notre chère @fbahoken
    #cartographie #mouvement

  • [Seminaire] Les représentations des migrations #1. Les enjeux de la cartographie

    Le laboratoire Migrations internationales, espaces et sociétés (Migrinter 7301 CNRS - Université de Poitiers) ouvre un séminaire (2019-2021) intitulé "Représenter les migrations".

    Quatre séances introductives sont programmées, entre avril et octobre 2019. Elles seront suivies par sept séances thématiques prévues entre novembre 2019 et juin 2020 (dates à venir).

    La première séance introductive dédiée aux Enjeux de la cartographie des migrations est organisée autour des interventions de Nicolas Lambert (Riate, CNRS, Paris Denis Diderot) et de Françoise Bahoken (IFSTTAR, Université Paris Est).

    Elle aura lieu le jeudi 4 avril de 14 à 17 h à la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Poitiers.

    Résumé de la séance « Enjeux de la cartographie... » :
    « De tous temps, des cartes ont été mobilisées pour se repérer, se déplacer et représenter le monde. La cartographie des déplacements humains apparaît toutefois tardivement, notamment avec les premiers travaux de Charles-Joseph Minard, au milieu du XIXe siècle, figurant des mouvements humains ou des transports à différentes échelles géographiques. Dès lors, elle n’a cessé de se développer, en lien avec un engouement général et soutenu pour la visualisation de données. ... » Lire la suite : _http://migrinter.labo.univ-poitiers.fr/actualites/les-representations-des-migrations-seance-1/_

    – En savoir plus sur le séminaire : _http://migrinter.labo.univ-poitiers.fr/seminaires/representations-migrations/_

    #seminaire #cartographie #migrations #migrants #carte #cartedeflux #cartostats #dataviz #geoviz #théories #méthodes #concepts #sémantique #pratique #rhétorique

  • Revue L’Information géographique 2013/4 | Cairn.info

    https://www.cairn.info/revue-l-information-geographique-2013-4.htm

    Merci à Françoise Bahoken @fbahoken - quand tu trouves un truc génial comme ça tu peux ausi le mettre sur seenthis ;)

    Matthieu Noucher
    Page 6 à 9 Introduction
    Premières lignes Version HTML Version PDF
    Gilles Palsky
    Page 10 à 25 Cartographie participative, cartographie indisciplinée
    Résumé Version HTML Version PDF
    Page I à IV Cahier couleur
    Premières lignes Version HTML Version PDF
    Cartographies participatives
    Jean-Christophe Plantin
    Page 26 à 28 La cartographie de la radiation après Fukushima. Un cas d’individualisme réflexif sur le Web
    Un cas d’individualisme réflexif sur le Web
    Résumé Version HTML Version PDF
    Thierry Joliveau, Matthieu Noucher, Stéphane Roche
    Page 29 à 46 La cartographie 2.0, vers une approche critique d’un nouveau régime cartographique
    Résumé Version HTML Version PDF
    Xavier Amelot
    Page 47 à 67 Cartographie participative pour le développement local et la gestion de l’environnement à Madagascar : empowerment, impérialisme numérique ou illusion participative ?
    Résumé Version HTML Version PDF
    Federica Burini
    Page 68 à 87 L’évolution de la cartographie auprès des sociétés traditionnelles en Afrique subsaharienne
    Résumé Version HTML Version PDF
    Denis Retaillé
    Page 88 à 108 Cartographie, quadrillage et ordre sédentaire
    Résumé Version HTML Version PDF
    Hubert Mazurek
    Page 109 à 148 Cartographie : vision ou reflet ? Une réflexion autour des « références indigènes »
    Résumé Version HTML Version PDF
    La géographie sur internet
    Catherine Didier-Fèvre, Matthieu Noucher
    Page 149 à 151 Cartographie participative sur le net
    Premières lignes Version HTML Version PDF

  • Méfiez-vous des cartes, pas des migrants : les réfugiés syriens.

    Depuis 2011, la Syrie est en proie à une violence inouïe, mettant des millions de gens sur les routes de l’exode. Rappelons que ce conflit est né d’un mouvement de contestation pacifique, dans le souffle libérateur des printemps arabes contre le régime de Bachar El-Assad. Ce mouvement fut réprimé dans le sang. Depuis, la situation n’a eu de cesse de se complexifier et de s’internationaliser avec l’entrée dans le jeu de groupes djihadistes et de puissances étrangères. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), cette guerre aurait causé la mort de plus de 353 000 personnes en 7 ans, dont 106 390 civils (19 811 enfants et 12 513 femmes). Un véritable carnage. Pour survire, beaucoup ont “choisi” de fuir leur pays. Où sont-ils allés ? Où ont-ils été “accueillis” ? Quels sont les pays européens les plus hospitaliers ? Pour répondre à ces questions, nous nous sommes livrés (Françoise Bahoken et moi-même) à un petit exercice cartographique en vidéo. L’objectif est de donner à voir la construction d’une carte décrivant la migration syrienne, surtout sa sensibilité aux partis-pris méthodologiques. Si les chiffres retenus datent de mi 2015 et ont pu évoluer, ce qui compte ici c’est avant tout la démonstration. Notre propos est avant tout pédagogique. Il focalise en premier lieu l’attention sur le rôle des cartes dans notre perception de la crise migratoire syrienne. Que nous disent-elles ? L’effet de différents choix (graphiques, textuels, etc.) sur les cartographies obtenues fait l’objet d’un second temps. En quoi ces cartes diffèrent-elles ? Nous dessinent-elles objectivement la réalité de ce phénomène migratoire ? N’y a-t-il pas là un risque de manipulation ? Le troisième temps déconstruit ces cartes pour tenter d’y répondre. Bref, peut-on vraiment faire confiance aux cartes…

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=97&v=RDwn5Qzq6Fc


    #cartographie #visualisation #asile #réfugiés #ressources_pédagogiques #vidéo #préjugés #choix #intentionnalité #invasion #afflux #réfugiés #asile #migrations #réfugiés_syriens #couleurs #rejet #accueil #grand_remplacement #échelle #statistiques #chiffres #mensonge #ethnocentrisme #IDPs #déplacés_internes #cadrage

    Merci @fbahoken !

    • Méfiez-vous des cartes, pas des migrants : les réfugiés syriens.

      Depuis 2011, la Syrie est en proie à une violence inouïe, mettant des millions de gens sur les routes de l’exode. Rappelons que ce conflit est né d’un mouvement de contestation pacifique, dans le souffle libérateur des printemps arabes contre le régime de Bachar El-Assad. Ce mouvement fut réprimé dans le sang. Depuis, la situation n’a eu de cesse de se complexifier et de s’internationaliser avec l’entrée dans le jeu de groupes djihadistes et de puissances étrangères. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), cette guerre aurait causé la mort de plus de 353 000 personnes en 7 ans, dont 106 390 civils (19 811 enfants et 12 513 femmes). Un véritable carnage.

      Pour survire, beaucoup ont “choisi” de fuir leur pays. Où sont-ils allés ? Où ont-ils été “accueillis” ? Quels sont les pays européens les plus hospitaliers ? Pour répondre à ces questions, nous nous sommes livrés (Françoise Bahoken et moi-même) à un petit exercice cartographique en vidéo. L’objectif est de donner à voir la construction d’une carte décrivant la migration syrienne, surtout sa sensibilité aux partis-pris méthodologiques.

      Si les chiffres retenus datent de mi 2015 et ont pu évoluer, ce qui compte ici c’est avant tout la démonstration. Notre propos est avant tout pédagogique. Il focalise en premier lieu l’attention sur le rôle des cartes dans notre perception de la crise migratoire syrienne. Que nous disent-elles ? L’effet de différents choix (graphiques, textuels, etc.) sur les cartographies obtenues fait l’objet d’un second temps. En quoi ces cartes diffèrent-elles ? Nous dessinent-elles objectivement la réalité de ce phénomène migratoire ? N’y a-t-il pas là un risque de manipulation ? Le troisième temps déconstruit ces cartes pour tenter d’y répondre. Bref, peut-on vraiment faire confiance aux cartes…

      https://neocarto.hypotheses.org/4188

  • Sankey with circular link and animated dashes - bl.ocks.org

    https://bl.ocks.org/tomshanley/874923fe54b173735b456479423ac7d6

    via Françoise Bahoken cc @fil

    A version of the Sankey chart with circular links, with a stroke-dasharray animated to show direction.

    Compare this version which uses arrows.

  • Deux siècles de contributions cartographiques à l’analyse des interactions spatiales par les flux

    https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01518424/document

    Par Françoise Bahoken

    L’idée qui consiste à représenter graphiquement des données quantitatives trouve son origine au XVIIème siècle, dans les travaux de William Playfair considéré comme l’inventeur de la statistique graphique. Il faudra toutefois attendre la seconde moitié du XIXème siècle pour voir apparaître les premières cartes portant sur des flux agrégés, qu’ils soient affectés (flux matériels) ou non (flux immatériels) sur réseaux. En effet, si la cartographie chorophète s’est développée dans un premier temps, la situation apparemment secondaire de la cartographie de flux tiendrait dans la difficulté de sa construction et celle de la mobilisation de données complexes. Elle réside moins dans la manipulation d’un outil, que dans la méconnaissance des méthodes pouvant être mises en oeuvre, quelle que soit l’époque considérée. Outre les questions liées au support de la représentation, la difficulté de réalisation d’une carte de flux émane surtout de la capacité à résoudre les problèmes inhérents à l’appréhension d’un objet complexe : une matrice de flux agrégés dans l’espace, le temps et à sa représentation. Cette complexité intrinsèque à l’objet se traduit par la concomitance de plusieurs composantes (spatiales, sociales ou thématiques, et temporelles) dont l’articulation nécessite de faire des choix quant à la logique de raisonnement à mettre en oeuvre, aux méthodes et outils à mobiliser compte tenu de la sémantique (flux, mouvement) et du type de flux (commerciaux, financier, migratoire...). Ces différentes contraintes n’étant pas, dans l’ensemble, nouvelles, certaines d’entre elles ont pu être résolues au cours du temps, à mesure que se développait l’analyse des interactions spatiales. L’objectif de cette communication est de présenter la contribution de l’analyse cartographique des flux (et des mouvements) au domaine de l’analyse spatiale. Pour ce faire, nous proposons une mise en perspective de l’évolution de la figure de la carte de flux en six grandes périodes (1836-2016) que nous considérons représentatives d’une (r)évolution dans la manière de penser, de faire (émergence d’une méthode ou d’un procédé) et de donner à voir les motifs de flux sur une carte. En la matière et probablement plus qu’ailleurs, l’innovation méthodologique est indéniablement le reflet d’une époque, de ses acquis théoriques et des possibilités techniques permettant leur validation empirique. Elle participe pleinement de la réponse, apportée par les géographes, aux critiques qui leur sont formulées dans la première moitié du XXème siècle à savoir : un renforcement de la prise en compte des mouvements spatiaux dans l’analyse géographique, a fortiori dans leur représentation. La recherche géographique a ainsi pu identifier différents types de mouvements, de flux et autres circulations dont il a bien fallu modéliser les processus et représenter graphiquement les motifs principaux ou significatifs, par le truchement de variables visuelles. La présentation de ces six périodes sera par ailleurs réalisée au prisme d’une classification des méthodes de cartographie de flux réalisée en fonction des principaux types de matrices.

    #cartographie #histoire #sémiologie #sémantique #flux #circulation #précurseurs #cartoexperiment

  • Les Cafés Géo » Comprendre la mondialisation par la géographie

    http://cafe-geo.net/comprendre-la-mondialisation-par-la-geographie

    Vu sur le Scoop it de Françoise Bahoken

    1 – Est-il possible de définir et de dater la mondialisation ?

    Le terme est apparu en 1961 dans sa version anglaise « globalization », mais il ne s’impose vraiment qu’au début des années 1980. Si le terme s’est popularisé depuis maintenant plus de trente ans, son contenu, sa signification fluctuent. Pourquoi ? Il est possible d’avancer plusieurs raisons. Alors que l’anglais n’a qu’un terme pour définir le processus, le français en a deux, mondialisation et globalisation qui n’ont pas toujours le même sens ; c’est, par ailleurs, un processus inédit en constante évolution, le terme à ses débuts n’évoquait que le volet économique du processus associé au triomphe du capitalisme-néo-libéral alors qu’en réalité, la mondialisation a des répercussions sur tous les aspects de l’organisation des sociétés et des territoires. Et ce grand basculement mondial fait débat. On charge la mondialisation de tous les maux ou de toutes les promesses de l’avenir ; il y a ceux qui l’encensent et ceux qui l’accusent de dérives préjudiciables à de vastes territoires et à des populations très importantes, voire à l’ensemble de la terre sur le plan environnemental.

    #cartographie #mondialisation #globalisation #sémiologie

  • The Mapmaker’s Craft : A History of Cartography at CIA — Central Intelligence Agency

    https://www.cia.gov/news-information/featured-story-archive/2016-featured-story-archive/mapmakers-craft.html

    Et maintenant, les amis, we speak ! Grâce à l’excellente Françoise Bahoken (http://www.scoop.it/t/analyse-des-matrices-de-flux) qui a exhumé cet article on découvre cette carte ébouriffante. La CIA sait aussi faire des cartes en plus du reste.

    Tracing its roots to October 1941, CIA’s Cartography Center has a long, proud history of service to the Intelligence Community (IC) and continues to respond to a variety of finished intelligence map requirements. The mission of the Cartography Center is to provide a full range of maps, geographic analysis, and research in support of the Agency, the White House, senior policymakers, and the IC at large. Its chief objectives are to analyze geospatial information, extract intelligence-related geodata, and present the information visually in creative and effective ways for maximum understanding by intelligence consumers.

    Since 1941, the Cartography Center maps have told the stories of post-WWII reconstruction, the Suez crisis, the Cuban Missile crisis, the Falklands War, and many other important events in history.

    #cartographie #histoire #CIA #sémiologie

  • Part des ménages disposant d’au moins une voiture

    DataFrance - Carte interactive | Plateforme de visualisation de données ouvertes

    Signalé par Françoise Bahoken sur Twitter. Laurent Jégou se marre en regardant la discrétisation : il y a 7 classes de 0 (en réalité 39 %) à 90 %, la première va de 0 à 81 % :)

    http://map.datafrance.info/logement?coords.lat=46.37725420510028&coords.lng=-3.438720703125&d.

    #cartographie #visualisation #bagnole #voiture #automobile

  • The Cartography of ’The Uprooted’
    https://nation.maps.arcgis.com/apps/MapJournal/index.html?appid=7c5899ca6c584ebc9f5da7df278a3910

    signalé par Françoise Bahoken (que je remercie) sur Twitter

    The Cartography of ’The Uprooted’

    “The Uprooted” is an early prototype of a Story Map template in development, called Cascade. It’s a long-scroll/parallax layout, and is meant to showcase both slippy dynamic and good old static cartography within a simple, linear, scrolltastic User Experience.

    So, that means we made some static maps! The cartographers on this project were Cooper Thomas, David Asbury, myself, John Nelson, with Grégory L’Azou as the Story Maps dev architect. We were led by Allen Carroll.

    I’ll walk you through the carto-steps and data sources involved in making these maps. Get ready to live.

    #cartographie #gis #sig #réfugiés #flux #flêches

  • Recherche géographique : « Du génie perso au labo et au réseau »
    https://histoire-cnrs.revues.org/3951

    via Françoise Bahoken

    Le point de départ, un état des lieux au milieu du siècle : une discipline bien installée à l’université, mais très dispersée dans tout le territoire ; une tradition de recherche associée à une réputation d’excellence individuelle garantie par la thèse d’État ; une science attractive et reconnue internationalement1. Face à cet émiettement, à cet individualisme et à l’autosatisfaction disciplinaire, la création du CNRS a-t-elle favorisé une concentration de la recherche, a-t-elle suscité le développement d’un travail collectif, a-t-elle offert des conditions pour une ouverture interdisciplinaire ? A-t-elle permis à la géographie de trouver une dynamique moins liée au système de l’enseignement et des disciplines universitaires dans lequel elle s’était inscrite au début du XXe siècle ?

    2C’est à ces questions que les divers articles de ce dossier tentent de répondre. Ils interrogent la période centrale où, de la fin des années 1960 aux années 1990, le CNRS a soutenu une recherche collective en sciences humaines et sociales appuyée sur des réseaux et programmes ciblés et sur un début de formalisation des liens CNRS/universités2.

    #géographie au laboratoire #recherche

  • Dialectique du monstre. Enquête sur Opicino de Canistris

    http://mappemonde.mgm.fr/num45/librairie/lib15101.html

    via Françoise Bahoken sur Twitter

    Fonctionnaire de rang intermédiaire dans l’administration pontificale à Avignon, Opicinus de Canistris, né à Pavie en 1296 et mort en Avignon vers 1353, est l’auteur d’une œuvre textuelle et (carto)graphique très intrigante. Le clerc a disposé sur des papiers ou parchemins grand format des textes en latin autobiographiques, religieux et ecclésiologiques, des schémas symboliques ou figuratifs – personnages, saints, monstres, animaux réels ou mythiques – qu’il a superposé à des cartes extraordinaires, dressées selon les méthodes de la cartographie marine et qui font apparaître de saisissantes figures anthropomorphes aux motifs parfois explicitement sexuels. L’étrangeté de ce travail a attiré la curiosité des historiens de l’art, des artistes et des psychiatres, moins celle des cartographes ou des géographes. Opicinus n’apparaît dans aucune histoire de la cartographie (hormis une note dans l’histoire de la cartographie de Harley et Woodward). Christian Jacob ne le mentionne pas dans sa somme L’Empire des Cartes. La fameuse exposition Cartes et figures de la terre à Beaubourg en 1980 présenta pourtant au grand public une de ses cartes, « cas extraordinaire d’"art brut" et de folie cartographique » selon le visiteur Italo Calvino.

    #littérature #cartographie

  • « Mettre en carte » le territoire

    https://ethnoecologie.revues.org/2739

    via la très excellente Françoise Bahoken sur Twitter

    Mettre en carte un territoire habité, une terre d’où sont prélevées des ressources, un espace parcouru qui est aussi un lieu de mémoire, de savoirs, voire de promesses, n’est jamais un exercice anodin. La pratique cartographique implique la collaboration de différents acteurs du territoire et d’experts aux profils variés, avec autant de perceptions différenciées de ces espaces. Dès lors, le choix des éléments ou phénomènes à inclure sur la carte, à mettre en valeur, à rendre visible et, en négatif, le choix d’exclure d’autres éléments du paysage, demande un travail de concertation qui disparaît bien souvent du document final. Pourtant, aussi complète et fournie soit-elle, une carte n’est jamais qu’une représentation graphique en deux ou trois dimensions d’une réalité plus complexe, un point de vue donné sur le monde : une carte est toujours subjective.

    #cartographie #cartographie_participative

  • Miroirs de la ville #3 Psychogéographie ! Poétique de l’exploration urbaine - Urbain, trop urbain

    http://www.urbain-trop-urbain.fr/miroirs-de-la-ville-3-psychogeographie-poetique-de-l%E2%80%99expl

    signalé par Françoise Bahoken sur Twitter

    http://www.urbain-trop-urbain.fr/wp-content/uploads/2010/11/The-Naked-City-—imprimé-à-Copenhague----réalisé-en-découpant-les-plans-d’un-Guide-Taride-de-Paris.jpg

    Ce pourrait être un beau leitmotiv de cette année 2012 : la psychogéographie est toujours vivante. On réinterroge son histoire officielle, on renouvelle à son aune les utopies architecturales du vingtième siècle, et on ne compte plus ses dérivés technologiques (moi-même ai commis un papier là-dessus). Sur la vague des applications web à « users generated contents », MyBlockNYC propose par exemple aux new-yorkais de faire le tour de leur voisinage de façon créative ; à Birmingham, on traque le parcours aléatoire des marcheurs… Mais dans la « vie réelle », un nouveau tourisme expérimental fait florès, sur les terrils de Charleroi comme dans les endroits les plus insolites de la planète, grâce au génial LAboratoire de TOURisme EXpérimental (LATOUREX)… Le goût des villes « invisibles » gagne New York, aussi bien que Paris ou Bordeaux.

    Guy Debord y tiendra mordicus : lui et ses amis ont institué les premiers la psychogéographie et la théorie de la dérive entendue comme méthode d’analyse urbaine. La dérive est le passage rapide entre les ambiances urbaines. « La dérive est une technique du déplacement sans but. Elle se fonde sur l’influence du décor », écrit Guy Debord dès 1954.

    Cependant, n’en déplaise à ceux qui attribuent la psychogéographie au seul mouvement situationniste, et à Guy Debord en particulier, il y a une forte « tradition locale » londonienne de la topographie de la ville comme arrière plan psychique et soubassement d’une histoire individuelle. De Quincey, Defoe, Blake, Arthur Machen, Robert Louis Stevenson… Londres s’est prêtée à toutes les errances. La promenade digressive à Londres demeure aujourd’hui encore un corollaire d’une forme d’introspection par le récit du marcheur. Comme si ces lieux n’existaient pas vraiment, et que les faisait avoir et être lieu une fiction que je me raconte. « Le récit est une délinquance en réserve » (Michel de Certeau).

    #cartographie #cartographie_poétique #cartoexperiment

  • Un maire noir de Paris en 1879, effaçé des archives et de l’Hisoire - Portal Geledés

    http://arquivo.geledes.org.br/atlantico-negro/afroeuropeus/franca/17903-un-maire-noir-de-paris-en-1879-efface-des-archives-et-de-l

    En lien avec http://visionscarto.net/negres-noirs-du-bon-usage-des-mots ce signalement que l’on doit à Françoise Bahoken sur Twitter

    Severiano de Hérédia, Le maire "noir" de Paris

    Un Caribéen noir, Severiano de Heredia, a été ministre des Travaux publics et président du conseil de Paris sous la 3e République. Ce mulâtre cubain, cousin des deux poètes José-Maria de Heredia, a été dénigré de son vivant et effacé des mémoires dès son trépas. Un cas emblématique proposé par les éditions Les Indes savantes, collection Boutique de l’histoire.
    Paul Strade, professeur émérite de l’université de Paris VIII, a présenté vendredi dernier à l’Assemblée Nationale son livre, « Sévériano de Hérédia : ce mulâtre cubain que Paris fit maire et la République ministre », préfacé par la 1re députée noire de la capitale, Georges Pau-Langevin.

    Paul ESTRADE, Severiano de Heredia. Ce mulâtre cubain que Paris fit ‘maire’ et la République, ministre

    L’incroyable destin de Severiano de Heredia

  • La protection des cartes géographiques | Livres Hebdo

    http://m.livreshebdo.fr/article/la-protection-des-cartes-geographiques

    Signalé par Françoise Bahoken sur Twitter (que je remercie).

    La Cour de justice des communautés européennes a statué, le 29 octobre 2015, en faveur de la protection d’une carte à destination… des vététistes et amateurs de rollers. Le litige opposait le Land de Bavière à une maison d’édition autrichienne spécialisée dans les guides et cartes de randonnées.

    En droit français, le Code de la Propriété Intellectuelle (CPI) vise dans son article L. 112-2 « les illustrations, les cartes géographiques », ainsi que « les plans, croquis et ouvrages plastiques relatifs à la géographie, à la topographie, à l’architecture et aux sciences » au titre des oeuvres protégeables par le droit d’auteur.

    Une carte élaborée selon la projection Peters, le plan d’une ville ou d’une route des vins, un itinéraire pédestre ont déjà été considérés par les juges nationaux comme des œuvres protégées par le droit de la propriété littéraire et artistique. Cette protection n’est, bien entendu, pas accordée aux données brutes, purement informatives, telles que la situation des routes, mais bien aux éléments qui confèrent à la carte son originalité (symbolique utilisée, illustrations permettant de visualiser certains monuments, etc.).
    Cela n’empêche pas d’importantes similitudes qui sont souvent dues au sujet imposé ; surtout si l’éditeur démontre qu’il a abouti inéluctablement au même résultat après avoir véritablement mis en œuvre une méthode différente, sans copier son concurrent.

  • La perception du centre de gravité de l’Europe, reflet de la réalité ou expression d’une volonté d’élargissement ?

    http://espacepolitique.revues.org/index2602.html

    La perception du centre de gravité de l’Europe, reflet de la réalité ou expression d’une volonté d’élargissement ?

    Françoise Bahoken

    Nous proposons une analyse de la perception de l’influence européenne dans le monde fondée, non pas sur l’examen classique de la position de ses limites par rapport à celles d’autres régions, mais plutôt sur la position de son centre de gravité géométrique. Celui-ci est déduit du périmètre européen retranscrit à main levée, par des étudiants en Sciences Politiques (SPO) et en Sciences Pour l’Ingénieur (SPI) qui résident au sein de l’Europe des 27 (en France) et en dehors (au Cameroun). L’objectif est de tester l’hypothèse selon laquelle les étudiants enquêtés en SPO, à l’inverse des SPI, ont une perception de la localisation du centre de gravité européen proche de la référence calculée par l’Institut de l’Information Géographique et Forestière National (IGN) français et ce, quel que soit leur lieu de résidence. L’analyse centrographique comparée des cartes mentales des étudiants enquêtés au Cameroun et en France a révélé deux enseignements notables. Le premier pointe la proximité spatiale des résultats obtenus pour les deux groupes qui révèle, dans l’ensemble, un décalage systématique vers l’est du centre de gravité européen. Ce décalage témoigne d’une bonne connaissance des faits géopolitiques européens. Le second résultat, qui découle du premier, porte sur la perception de l’extension du périmètre européen : les étudiants en SPO enquêtés au Cameroun ont intégré l’idée d’un élargissement effectif de l’Union européenne vers l’est et vers le sud tandis que les mêmes étudiants enquêtés en France ont une perception de cette extension plutôt orientée vers le nord. Ces différences morphologiques sont le reflet d’une réalité des échanges, ils expriment probablement une volonté d’élargissement de l’Union européenne aux pays situés dans son voisinage.

    #europe #représentation #imaginaire #élargissement #visualisation