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  • Face au SNU : émanciper les jeunes, combattre l’adultisme, développer la prémajorité

    https://blogs.mediapart.fr/rodolphedumouch/blog/050323/face-au-snu-emanciper-les-jeunes-combattre-ladultisme-developper-la-

    L’actualité ramène la question de l’émancipation des jeunes filles et jeunes gens à travers la récente polémique sur la possible extension du SNU (Service National Universel). Sarah El Haïry le présente, en effet, comme une forme d’émancipation. Cette approche est typique du « mythe de la caserne » (Philippe Fabry), cette croyance bien ancrée, en France, qu’entasser la population juvénile dans des dortoirs va solutionner les problèmes de société. Georges Courteline avait raillé cet état d’esprit rance en décrivant la réaction d’un de ses personnages à l’entrée d’un bordel militaire, où il est arrêté net, pris à la gorge par une odeur infecte, « un méli-mélo de tous les relents, le fond de bock, le fond de culotte, le fond de pipe ». En France, depuis plus de deux siècles, la domination de la jeunesse se manifeste ainsi par le service militaire, sorte de bizutage social considéré comme l’entrée dans l’âge d’homme. L’égalité des sexes, en ce domaine, n’aboutit pas forcément à un progrès, la macronie ayant la velléité de rendre obligatoire cette mascarade de SNU obligatoire pour les garçons comme pour les filles. Une émancipation véritable de la jeunesse doit être pensée en dehors de ce qu’Yves Bonnardel appelle l’ « adultisme », une forme de domination trop peu pensée et un véritable poison invisibilisé qui pourrit la relation avec notre progéniture et avec nos élèves. De cette déconstruction peut découler de nombreuses réformes. Ici, sera abordée celle du statut juridique des jeunes et de la critique de la « minorité ».

    Aperçu historique de la « minorité »
    C’est la République romaine qui a légué, encore de nos jours, tout son vocabulaire dans beaucoup de droits européens : « minorité », « majorité », « tuteur », « curateur », « curatelle », « rescision »... La majorité y était à 12 ans pour les filles et à14 ans pour les garçon. Mais, au début de IIe siècle avant Jésus-Christ, la Lex Plaetoria, instituée par plébiscite, condamne à des peines sévères ceux qui abuseraient des adolescents par usure ou en aliénant leurs biens malhonnêtement. Cette loi offrit un droit de rescision sur les contrats passés avant 25 ans. La Lex Plaetoria, a priori assez juste, eut pour effet pervers de terroriser les parties voulant contracter avec des adolescents entre 14 et 25 ans. Ces derniers devaient donc contracter accompagnés de leur père, d’un tuteur ou d’un curateur, ce qui dégageait la partie adverse du coup de la Lex Plaetoria. C’est ainsi qu’à Rome, le statut des jeunes se dégrada en quelques siècles et que la majorité passa, sous Dioclétien, à 25 ans. C’est aussi là que fut créée l’émancipation, la Venia Aetatis, une loi corrigeant les effets d’une autre loi ; ce n’est pas sans rappeler Macron qui créa des aides pour compenser les effets pervers de ses taxes lors de la crise des Gilets Jaunes.

    C’est donc de cette façon, histoire peu contée, que, dans la Rome décadente, la majorité est passée à 25 ans. Une réalité bien à l’opposé des réflexions de digestion de gigot dominical à Rueil ou à Neuilly...

    Une « Renaissance » pas si lumineuse...
    Ces droits romains anciens et du Bas Empire influèrent les droits européen : le droit canon et les droits médiévaux ont retenu la majorité à 12/14 ans, parfois ramené à 13 pour les deux sexes comme dans certaines régions des Pays-Bas. Mais la soi-disant « redécouverte » du droit romain du bas Moyen Âge à la Renaissance, à travers les Compilations justiniennes d’Ulpien, aboutit à une mode bien curieuse dans toute l’Europe : relever l’âge de la majorité à 25 ans. En France, c’est l’Ordonnance de Blois de 1579 qui passe brutalement la majorité à 25 pour les femmes et 30 ans pour les hommes. C’est de cette disposition que proviennent les scènes burlesques des Fourberies de Scapin et de L’Avare. Ce fut aussi à cette sinistre époque que le fouet fut étendu aux adolescents dans les collèges. Notons que certains territoires européens ont résisté à cette vague, en particulier une partie de l’Allemagne (régie par le Miroir de Saxe, où un statut est spécifiquement prévu entre 14 et 21 ans), l’Écosse, les îles Anglo-normandes, l’Île de Man... Ainsi, ces contrées ont gardé longtemps un âge bas de la majorité et ont pu construire sur ce fondement des dispositifs de pré-majorité.

    Le code civil français napoléonien : bon pour la guerre dès 18 ans, le reste à 21
    La Révolution France baisse à 21 ans cet âge mais continue de très mal traiter les « mineurs » de 21 ans ; Napoléon n’arrange rien. Ainsi, depuis 1810, les parents peuvent violer la correspondance de leurs enfants, leur imposer leur religion, leur imposer un métier (maintenant, une orientation scolaire), leur interdire de voir quiconque (sauf les grands parents), les enfermer à domicile (sauf pour aller s’engager dans l’armée). Jusqu’en 1935, le père de famille avait, de surcroît, pouvoir de correction paternelle : faire enfermer ses enfants en prison sans même passer par un juge. Le Code Civil napoléonien, vache sacrée des juristes conservateurs, symbole de « civilisation » apportée à l’Europe et au monde comme une lumière, est une horreur et ses sous-vêtements sont très sales. Beaucoup de ces dispositions ont à peine changé jusqu’en 1989, date de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant à laquelle la France a résisté par la voix de juristes rétrogrades, classés à droite comme à gauche... Cette résistance a étonné nos voisins mais, en ayant connaissance du vrai visage du droit traditionnel français, on comprend mieux.

    Les années 1960 à 1970, un mouvement général d’abaissement de l’âge de la majorité
    Ce sont les mouvements de jeunesse des années 1960 qui pousseront, un peu partout en Occident, à passer à 18 ans (1970 en Angleterre, 1974 en France et… 1988 aux Pays-Bas et 1991 en Belgique ). La Nouvelle-Zélande descendra transitoirement à 16 ans.

    En France, contrairement à ce qui advint aux Pays-bas, qui sont désormais en avance sur nous, avec trois statuts progressifs avant 18 ans (pour les moins de 12 ans, pour les 12-16 ans et pour les 16-18 ans), cela ne s’accompagne pas d’un changement du contenu de la minorité. Seule la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), très lentement en France, érode ces disposition, essentiellement depuis 2005, avec l’arrêt de la Cour de Cassation du 18 mai interprété comme validant son application en France.

    Dans de nombreux pays voisins, la chose a été traitée en deux ans. Aux Pays-Bas, ce fut une application directe de la CIDE et autres traités internationaux dans le droit néerlandais, annulant immédiatement toute disposition nationale contraire ; en Grande Bretagne, en 1991, ce fut une série de réformes s’appliquant aux différentes nations pour se mettre en conformité avec la CIDE. À cette occasion, notons que le terme « minor », jugé offensant, a totalement disparu des droits anglais et écossais... Ce n’est pas en France qu’on verra cela, ce mot étant étant complètement naturalisé et essentialisé, y compris dans l’esprit des adolescents. Je n’en ai jamais vu un seul critiquer ce terme (sauf moi-même, il est vrai, quand j’étais lycéen). Cependant, le parti est pris ici de mettre systématiquement le mot « mineur » entre guillemets.

    Le droit français est grevé d’une inertie et semble poursuivi par une malédiction
    En France, donc, les choses n’évoluent pas et les décennies passent. Déjà 34 ans au compteur du retard. Des dispositions d’une arriération sidérante demeurent. Par exemple, ce ne sont toujours pas juridiquement les élèves qui choisissent leur orientation scolaire mais la « famille » et les « représentants légaux ». La signature d’un lycéen ne figure même pas sur les documents « navette », sauf dans les établissements de l’enseignement catholique qui sont, de ce point de vue, moins rétrogrades... C’est là, clairement, l’illustration une forme d’adultisme invisibilisée alors qu’elle devrait crever les yeux. Il suffit de lire les documents et de les signer en tant que parent pour s’apercevoir du souci... Impensable en Allemagne, où les élèves signent eux-mêmes leurs documents scolaires et disposent d’une capacité juridique spéciale en matière scolaire à partir de l’âge de 14 ans. En France, personne n’en parle, même pas les organisations de jeunesse, qui ne revendiquent pas une réforme sur ce point. Pas un mot, pas une ligne... C’est ahurissant.


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    Pour ne rien arranger, le zèle administratif de l’Éducation Nationale va au-delà des textes en imposant des autorisations parentales pour des actes usuels n’en nécessitant pas. Par exemple, on pousse le ridicule jusqu’à exiger une la signature du représentant légal pour envoyer un pauvre poème à un concours littéraire lycéen. Ce qui est affligeant, c’est que les lycéens montent et envoient leur dossier sans ciller.

    Les défenseurs français des droits des « mineurs », concentrés sur le droit pénal et la défense des disposition de l’Ordonnance de 1945, les questions de placement à l’ASE, de pédagogie à l’école voire de psychologie, oublient, eux aussi, manifestement de se pencher sur ces aspects civils. En attestent les sommaires du Journal du droit des Jeunes ou les articles du juge Rosenczveig.

    Pourtant, plusieurs occasions de sortir de ce droit arriéré se sont présentées en France.

    Cinq occasions manquées en France pour réformer le statut des jeunes
    Les autres pays, souvent, définissent une majorité religieuse (12 ans en Angleterre, 14 ans en Allemagne, 16 ans en Suisse). le Doyen Carbonnier, grand juriste bien connu dans nos universités, d’obédience protestante, avait proposé, dans les années 1970, des dispositions de ce type mais n’a pas été suivi. Ce fut la première occasion manquée de changer le statut des « mineurs » en France. L’impact est plus grave qu’il n’y paraît. La France, se présentant comme détentrice d’une laïcité originale unique au monde dont elle fait grand cas, en exclut en fait totalement les « mineurs ». La religion d’un « mineur », en France, est conditionnée complètement à sa famille. Chez nos voisins allemands et anglais, la prémajorité religieuse s’accompagne d’un droit de veto opposable par l’élève à ses parents contre une inscription en école coranique ou une école confessionnelle, songeons par exemple au « collège de Riaumont ». Les Anglais et les Allemands sont-ils, en un sens, plus laïques que nous ? Une mesure de ce type ne serait-elle pas une réponse forte en matière de laïcité, plutôt que de multiplier les formations bidon chez les enseignants ?

    La deuxième occasion manquée, ce fut la ratification de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Il aurait pu être décidé de l’appliquer directement avec ses dispositions remplaçant le vieux droit français : droit des « mineurs » à la vie privée, au respect de sa correspondance, à ses convictions religieuses, à prendre les décisions les concernant dès l’apparition du discernement. Il aurait pu être décidé un aggiornamento du droit français pour l’adapter à cette convention. Il n’en a rien été.

    La troisième occasion correspond aux manifestations lycéennes de 1990, qui ont abouti à la reconnaissance des droits de publication, affichage, réunion et association au lycée. Toutefois, le gouvernement s’est bien gardé de toucher à l’« incapacité » du « mineur ».

    La quatrième occasion, ce fut la consultation des jeunes de 15 à 25 ans par le gouvernement d’Édouard Balladur. Elle a fait appel à une équipe d’experts vraiment compétents, qui ont dépouillé sérieusement les questionnaires et ont réellement lu les lettres envoyées spontanément. Ces dernières étaient toutefois assorties d’une demande ridicule : faire signer les parents pour envoyer une lettre si on a moins de 18 ans. Ayant 19 ans à l’époque, j’avais envoyé une lettre dénonçant cette stupidité et l’avais faite signer par mes parents... Cela dit, on ne peut pas nier la bonne volonté de l’équipe de la consultation. Elle a abouti à une synthèse intelligente et à des propositions. Parmi celles-ci, la majorité médicale à 15 ans. Elle fut évidemment refusée, au prétexte fallacieux que ce serait inciter les parents à ne pas « prendre soin » de leurs enfants.


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    La cinquième occasion manquée fut le projet de pré-majorité scolaire et associative à 16 ans de Dominique Bertinotti, qui fut sans suite. Cette équipe gouvernementale fut remplacée lors du tournant néo-autoritariste de Manuel Valls, préfiguration du macronisme.

    Conclusion
    L’adultisme est bien une maladie en France, les éléments exposés dans cet article laissent supposer que les symptômes y sont plus graves que dans beaucoup d’autres pays développés. C’est le refus systématique de considérer un état juridiquement intermédiaire entre l’enfant et l’adulte, c’est le mythe « républicain » de la caserne. Ces travers semblent provenir partiellement du XVIe siècle, époque de régression pour les femmes et les jeunes mais qui a été, dans la vulgate historique, opposée à un supposé obscurantisme médiéval, stéréotype à nuancer énormément. Cette époque, à la charnière de la Renaissance et des temps modernes, se caractérise par la mise au pas de la jeunesse, la linéarisation des frontières, la suppression des situation d’entre-deux comme la pré-majorité ou les marches d’une certaines épaisseur entre les royaumes (les habitants de certains villages, comme Fesmy-le-Sart, ne savaient pas s’ils étaient français ou autrichiens). Il y a, ainsi, un rapport net à la question des discontinuités, avec une logique totalisante voire totalitaire avant la lettre, refusant tout ce qui relève du flou, de la transition, de la marge. Le blocage français de l’évolution du droit des « mineurs » est frappé de la même signature. Les jeunes de l’ASE, longtemps mis littéralement à la porte de l’assistance publique le lendemain de leurs 18 ans, démontrent la même logique à l’œuvre. Le mal est profond : j’ai même eu des insultes de membres de LFI et même de la Libre Pensée pour ces idées...

    Il ne s’agit pas de dire que les droits de nos voisins sont des exemples de perfection. Je sais que pour les militants anti-adultisme, cet exposé pourrait apparaître lui-même entaché de reliquats d’adultisme. Mais il est clair que nos voisins sont plus avancés vers une direction qui est à prendre. Instaurer une transition souple avec un triple statut, sur le modèle des Pays-Bas (mois de 12 ans, 12-16 ans, 16-18 ans) serait un bon début de déconstruction de la « minorité ». Rendre les élèves décisionnaires de jure de leur orientation, comme en Allemagne, serait salutaire.

    Il semble que les organisations de jeunesse, en France, n’aient pas choisi la bonne voie pour émanciper. Revendiquer la droit de voter à 16 ans sans préalablement réformer l’ « incapacité juridique » des 16-17 ans est absurde : voter mais continuer à faire signer ses choix scolaires par papa-maman... Tous les pays qui ont accordé le droit de voter à 16 ans avaient préalablement une tradition juridique de pré-majorité : Autriche, Länder allemands, Suisse (canton de Glaris), Écosse, îles anglo-normandes. Ne pas d’abord s’attaquer à cette « incapacité », c’est mettre la charrue avant les bœufs.

    Des articles et des colloques ne suffiront pas à modifier la situation en France. Il est impératif que les mouvements de jeunesse français s’emparent de ces thèmes et les inscrivent noir sur blanc dans leurs revendications. J’espère que cet article bénéficera d’une diffusion plus large, que ces propositions parviendront enfin aux oreilles des organisations de jeunesse comme l’UNL, la FIDL, le SGL, Droit des Lycéens et quelques autres...

    - Exiger que la décision pour l’orientation scolaire par l’élève lui-même et non plus par la « famille », avec signature des documents et accès électronique à la main de l’élève et non plus des « représentants légaux ».

    – Une prémajorité religieuse ou laïque (peu importe le nom), permettant de refuser par un droit de veto, comme en Angleterre et en Allemagne, son inscription dans une école confessionnelle.

    – L’abaissement de l’âge de la majorité médicale. Possibilité de donner son sang.

    – La possibilité de fonder et diriger une association sans restriction d’âge (comme l’impose la CIDE).

    – La possibilité, pour un(e) adolescent(e) qui le désire, de faire lui-même les démarches pour ses papiers d’identité ou son inscription scolaire. Obtenir un passeport à 16 ans sans autorisation parentale, comme au Canada.

    – Modification de la définition du citoyen en France (et qui n’existe pas ailleurs) selon laquelle on ne commencerait à être citoyen qu’à 18 ans. Suppression de cette définition du contenu des enseignements civiques au collège et au lycée, où elle est répétée sottement par trop d’enseignants.

    –Demander soi-même son émancipation (toutefois, avec une véritable pré-majorité, l’émancipation n’aurait plus lieu d’être, comme en Allemagne où elle a disparu).

    Bibliographie et sources
    Cette section a pour objectif de faciliter la tâche à qui voudrait poursuivre ou approfondir ces recherches. Cet exposé, toutefois, n’est pas construit comme un article universitaire où chaque affirmation est sourcée point par point. Elles le sont dans mes articles universitaires, en openedition ; pour le reste, vous pouvez me contacter.

    Ouvrages et articles :

    Alvarez-Lizotte Paméla & Caron Caroline, « L’adultisme comme outil d’analyse critique : exemple appliqué à l’intervention sociojudiciaire auprès des jeunes vivant en contexte de violence conjugale », Enfances Familles Générations [En ligne], 41 | 2022,

    Bardout Jean-Claude, « Question de droit : l’accès des mineurs à la vie associative bridé par de mauvaises bonnes intentions », Champs Culturels n°27 octobre 2015, Les Associations de jeunes dans l’enseignement agricole, de la participation à l’engagement, Toulouse, Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, pp 14-17.

    Bonfils Philippe & Gouttenoire Adeline, 2008, Droit des Mineurs. Paris, Dalloz.

    Bonnardel Yves, 2015, La Domination adulte, l’oppression des mineurs, Paris, Myriadis, 352 p.

    Carbonnier Jean, 1994, Droit Civil, Tome 1, Les personnes, Personnalité, incapacités, personnes morales [1955], Paris, PUF, 19ème édition, 416p.

    Collectif, L’adolescence en droit français et en droit néerlandais, acte du colloque organisé à Nimègue les 9–10–11 mai 1994, Faculté de Droit de Nimègue Faculté de Droit de Poitiers

    collectif, La consultation nationale des jeunes, Du questionnaire aux mesures, rapport du Comité pour la Consultation nationale des jeunes, analyse des résultats, La documentation français, Paris, avril 1995, 282 p.

    Dumouch Rodolphe, 2018, « Esquisse d’un tableau géographique des droits-libertés pour les jeunes pré-majeurs en Europe », Revue Géographique de l’Est, vol. 58, n°1-2. Disponible sur <https://journals.openedition.org/rge/7565>.

    Fize Michel, 2007, Le Livre noir de la jeunesse, Paris, Presses de la Renaissance.

    Fize Michel, 2016, Jeunesses à l’abandon, la construction universelle d’une exclusion sociale, Milan, Mimesis, 148 p.

    Francoz-terminal Laurence, 2007, La Capacité de l’Enfant dans les droits français, anglais et écossais, Thèse de doctorat, Université de Lyon 3.

    Gisser François, 1984, Réflexion en vue d’une réforme de la capacité des incapables mineurs. Une institution en cours de formation, la prémajorité, JCP., I, 3142.

    Goubau Dominique, 2019, Le Droit des personnes physiques, 6ème édition. Montréal, Éditions Yvon Blais.

    Granet Frédérique, 2003, Rapport du haut conseil de la population et de la famille, l’exercice de l’autorité parentale dans les législations européennes, Paris, La Documentation Française, 70 p.

    Djordjevic Ivana & Hirsch Martin, 50 droits des ados, Paris, Dalloz, 2010, 298 p.

    Les Clés de l’Actualité, 1993, Les Droits des jeunes de moins de 18 ans, Guide « Les Clés de l’Actualité », Paris.

    Leygue-Eurieult Élodie & Sturgeon John, 2020, « "Les besoins avant les actes", Le Children’s Hearing écossais et l’héritage durable de Lord Kilbrandon », Criminocorpus, L’enfance au tribunal. Enjeux historiques, perspectives contemporaines, mars 2020, disponible sur <http://journals.openedition.org/criminocorpus/7152>.

    Perret Jean-Marie, 1994, « Pour une géographie juridique », Annales de Géographie, volume 103, n°579, p. 520-526.

    Pubert Laure, 2009, la protection des droits économiques, sociaux et culturels de l’Enfant en Europe, une mise en perspective des instruments européens, Thèse de doctorat, Université de Strasbourg.

    Strauss, Léo, 2008, Droit naturel et Histoire [1953], Paris, Flammarion, Paris, Flammarion, collection « Champs Essais ».

    Sutherland, Elaine, 1999, Child and Family Law, T & T Clark, Edinburgh.

    Rodde Sarah, 2003, « L’Exercice de l’autorité parentale à l’épreuve du phénomène sectaire », mémoire de DEA, Université de Lille 2.

    Van De Veld Cécile, 2008, Devenir adulte, Sociologie comparée de la jeunesse en Europe, Paris, PUF.

    Colloques et sites :

    Colloque sur l’adultisme à l’univesité de Saint-Etienne en 2019 : https://www.univ-st-etienne.fr/fr/celec/agenda/agenda-2016-2020/journee-d-etude-quels-outils-theoriques-pour-penser-la-domination-ad

    Colloque droit et jeunesse, approches internes et internationales, Brest, 17 et 18 octobre 2019 ; https://www.mshb.fr/agenda_mshb/jeunesse-et-droit-br-approches-internes-et-internationales/6129

    Site de l’Association pour la Capacité juridique des Adolescents et la Pré-Majorité : http://www.pre-majorite.fr

    Site du juge Jean-Claude Bardout sur le droit associatif, supprimé du net mais accessible dans les archives : https://web.archive.org/web/20130926053012/http://associationdemineurs.blog.lemonde.fr

    Emission avec Tal (Delphine) Piterbraut-Merx : http://sortirducapitalisme.fr/sortirdupatriarcapitalisme/291-la-domination-adulte-en-question

  • Sortir du capitalisme - Par-delà conspirationnisme et hygiénisme : les racines socio-environnementales du covid-19 et sa gestion contradictoire
    http://sortirducapitalisme.fr/emissions/337-par-dela-conspirationnisme-et-hygienisme-les-racines-socio-e

    Une émission qui va au-delà du conspirationnisme négationniste ou relativiste des uns et de l’hygénisme étatiste et individualiste des autres, et propose de penser l’épidémie de covid-19 comme une double crise socio-environnementale et sa gestion comme un produit des contradictions de l’Etat capitaliste - avec Marius et Adrien du Comité pour l’Extension des Courants d’Air. Durée : 2h11. Source : Radio Libertaire

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/covidcontradictions.mp3

  • Sortir du capitalisme - Les luttes des femmes des années 1968 – Christine Delphy
    http://sortirducapitalisme.fr/emissions/189-les-luttes-des-femmes-des-annees-1968-christine-delphy

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/luttesdesfemmes68.mp3

    (encore loupé, c’est du mp3 et ça embedde pas)

    Dans cette période de renouveau des luttes anti-patriarcales, une histoire des luttes des femmes des années 1968 – avec Christine Delphy, sociologue, co-fondatrice du Mouvement de Libération des Femmes.

    Christine Delphy, sociologue, théoricienne critique de l’oppression et de l’exploitation des femmes, co-fondatrice du Mouvement de Libération des Femmes (MLF) et du Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception (MLAC), nous raconte l’histoire du Mouvement de Libération des Femmes : l’histoire du groupe « Féminin, Masculin, Avenir » puis « Féminisme, Marxisme, Action », l’importance de la non-mixité féministe, la lutte interne avec Antoinette Fouque et les féministes différencialistes, la manifestation du 26 août 1970, ses slogans (« Un homme sur deux est une femme » et « Il y a plus inconnu que le soldat inconnu, sa femme ») et sa répression, les différentes tendances du MLF dont celle « lutte-de-classes » d’Eliane Viennot (LCR), l’essor du Mouvement pour la Liberté de l’Avortement (MLA) en 1971 et sa transformation en MLAC – véritable instigateur de la loi de 1974-75 légalisant l’avortement et la contraception –, le Manifeste des 343, les manifestations pour l’avortement libre, l’organisation de l’avortement illégal (qui auparavant faisait des dizaines de milliers de morts annuellement), et surtout l’incroyable transformation subjective de ces milliers de femmes ayant participé aux luttes des femmes des années 1968.

    #féminisme #femmes #radio #Christine_Delphy

  • Limites de l’anarchisme

    L’anarchisme est diffus dans beaucoup de milieux, et en ce qui me concerne je fus membre de divers groupes où il allait de soi que ces groupes soient dirigés au consensus par l’ensemble des membres. Problème : le collectif où je suis le plus investi croule sous maintes contradictions et conflits, parce qu’il est fort hétérogène en même temps qu’il a de (trop) grandes ambitions. Il rencontre deux types de problèmes : soit une décision prise est contestée car elle n’est pas prise par l’ensemble des membres, soit l’action du collectif est bloquée car un ou des membres maintiennent leur désaccord et la décision n’est pas donc pas prise. On pourrait rétorquer que c’est parce qu’on s’y prend mal, et qu’il suffit de bien écrire les mandats et de prendre le temps de le faire. Bref que c’est une question de méthode et de technique. Mais j’ai l’intuition que le problème est plus profond et que ce n’est pas une question de temps (qui est souvent l’argument des personnes les plus à cheval sur l’horizontalité, à savoir qu’il faut abandonner toute forme d’impatience et que c’est normal que ça prenne du temps).

    Une solution théorique que j’entrevois est de briser le collectif en une série de plus petits groupes homogènes, les fameux groupes d’affinité, qui par leur homogénéité pratiquent facilement le consensus. Le collectif devient alors une fédération de tels groupes d’affinité, et on peut espérer qu’ils parviennent ainsi à quelque base commune. J’ai donc entamé une recherche succincte sur les groupes d’affinité, qui font partie de la tradition politique anarchiste.

    Et c’est là que je tombe sur une critique sévère, et bien argumentée, de l’anarchisme :

    Bertrand Cassegrain (2013), Le trilemme anarchiste

    https://www.erudit.org/en/journals/ateliers/1900-v1-n1-ateliers0812/1018331ar.pdf

    #critique_de_l'anarchisme #organisation-collective #dynamique-de-groupe

  • Être le spécialiste d’un seul art ou d’une seule technique est considéré comme dégradant. Quelqu’un qui se réserverait pour une seule tâche sous prétexte qu’il y excelle serait considéré comme un moins-que-rien. Le sous-entendu d’une telle attitude est inévitablement que ce qu’il estime ne pas avoir à faire doit revenir aux autres. Cela n’empêche en rien l’excellence et l’adresse : simplement, le ou les domaines où certains excellent ne les privent pas d’assumer toutes sortes d’autres activités. Celui qui est doué dans un domaine peut aussi travailler dans un jardin collectif, préparer des repas, participer à la moisson l’été ou à divers chantiers communautaires. Personne ne l’y force : il ne le fait pas parce qu’il s’y sent obligé, mais parce que, s’il ne le faisait pas, il ne se verrait pas comme une personne accomplie.

    Léon de Mattis, Utopie 2021, p.31

    #communisation

  • Grossophobie, sexisme et capitalisme néo-libéral | Sortir du capitalisme
    http://sortirducapitalisme.fr/sortirdupatriarcapitalisme/324-grossophobie-sexisme-et-capitalisme-neo-liberal

    Une émission d’analyse féministe et anticapitaliste de la grossophobie avec Solenne Carof, maîtresse de conférences en sociologie à Paris Sorbonne, et autrice sur ce sujet de Grossophobie. Sociologie d’une discrimination invisible (MSH Paris, 2021). Durée : 1h08. Source : Radio Libertaire

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/grossophobie.mp3

  • #Podcast / #Audio | La grenouille, la marmite & le drone
    ............................. | Reflets sécuritaires d’un capitalisme ordinaire

    Écouter ici : https://open.audio/channels/lagrenouille
    –—> Lien pour télécharger les informations, illustrations de l’émission format livret :https://framadrop.org/lufi/r/WEJ3nb33dD#FN+zYbv7SeLoR4IW9CmnEylM+w4ObG/a8gdFqL0cDWA=
    (c’est super bien fait, n’hésitez pas !)
    Info publiée aussi sur https://nantes.indymedia.org/articles/54535

    La Loi sécurité globale a mis des dizaines de milliers de personnes dans la rue. Pourtant elle n’est qu’une toute petite partie de l’iceberg sécuritaire.

    Dans cette émission radiophonique, nous explorerons les eaux glacées du capitalisme sécuritaire.

    Il sera question - un peu - de la loi Sécurité globale mais surtout de l’approfondissement et de la généralisation de logique sécuritaire.

    On écoutera :- La manière dont s’arme l’Etat depuis des décennies pour surveiller, réprimer, contrôler les populations, de comment les innovations technologiques (du drône au flashball en passant par la reconnaissance faciale, la 5G et l’Intelligence Artificielle) viennent s’articuler avec les outils de contrôle déjà existants- Des industriels de la sécurité qui poussent à l’inflation sécuritaire et à la privatisation- La capitalisme osciller entre bâton et carotte pour se maintenir- La manière dont la logique sécuritaire se met en œuvre dès le plus jeune âge à l’école - Des grenouilles installées dans une marmite où elles cuisent à petit feu - Des critiques vaines de la sécurité qui espèrent un capitalisme plus doux - La logique du risque qui fait de nous des individus apeurés et suspicieux, demandeurs de toujours plus de sécurité - La logique sécuritaire s’appliquer différemment en fonction de ta couleur de peau et de ta classe sociale - Des pistes de résistance.

    Vous entendrez par ordre d’apparition : Bastien Le Querrec (membre de la Quadrature du net), Marion et Vincent (enseignant.e.s en collège et maternelle), Mathieu Rigouste (auteur notamment de La domination policière) et Paul Rocher (auteur de Gazer, mutiler soumettre). Vous trouverez aussi à l’intérieur des fictions radiophoniques, des montages de l’espace et d’autres joyeusetés.

    contact : aieaieaieuh@protonmail.com

    Aller plus loin :

    Technologie : Article sur les usages présents et possibles de la justice prédictive en France : https://technopolice.fr/blog/la-police-predictive-progresse-en-france-exigeons-son-interdiction

    Analyse de la loi Sécurité Globale et des atrocités qui viennent par la Quadrature du net : https://www.laquadrature.net/2020/11/19/la-technopolice-moteur-de-la-securite-globale

    Répressions et résistances : entretien avec Mathieu Rigouste :https://vacarme.org/article2947.html

    Document sur les fichiers policiers :https://infokiosques.net/IMG/pdf/La_folle_volonte_de_tout_ficher-version_longue-148p-juin2020-pageparpa

    Utilisation de la reconnaissance faciale et des fichiers de police : https://infokiosques.net/IMG/pdf/reconnaissance_faciale_et_fichiers_de_police-16p-fil-2019.pdf

    Décrets récents qui viennent approfondir le fichage : https://paris-luttes.info/des-fiches-toujours-plus-riches-et-14569?lang=fr

    Anti-sécurité : Contre la vidéo surveillance et ses critiques : https://rebellyon.info/Contre-la-video-surveillance-et-ses

    Récit et critique de la manifestation organisée par la Coordination Stop loi sécurité globale : https://sansnom.noblogs.org/archives/3021

    Anti-sécurité : une déclaration https://www.cairn.info/revue-vacarme-2016-4-page-52.htm

    Hégémonie de la sécurité : https://vacarme.org/article2943.html

    Eloigner le péril, une introduction à la critique de la sécurité : http://www.platenqmil.com/blog/2017/10/31/eloigner-le-peril-introduction-a-une-critique-de-la-securite

    Emissions radio « La sécurtié, catégorie fondamentale du capital » sur sortir du capitalisme : http://sortirducapitalisme.fr/emissions/238-la-securite-categorie-fondamentale-du-capital

    Résister : Cartographie de la vidéo-surveillance par ville (plus mis à jour) : https://www.sous-surveillance.net/https://www.sous-surveillance.net

    #surveillance #PPL #Securité #SNMO #

  • Biopolitique, rationalité scientifique et luttes anti-sanitaires à l’ère du coronavirus - Sortir du capitalisme
    http://sortirducapitalisme.fr/emissions/321-biopolitique-rationalite-scientifique-et-luttes-anti-sanitai

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/biopolitiquecovid.mp3

    Une émission expérimentale d’analyse matérialiste critique des politiques sanitaires étatiques et des contestations anti-sanitaires en contexte épidémique à l’ère du coronavirus – avec Leuh Ki, bon connaisseur de ces questions et membre du collectif Agitations.

    L’émission (50 minutes) comporte :

    Une analyse critique de la biopolitique capitaliste de l’État français et du darwinisme social et du relativisme sanitaire des contestataires anti-masques ;

    Un appel à une biopolitique par en bas, basée sur un doute raisonnable (ni croyance, ni hyper-criticisme) quant aux recommandations issues du consensus relatif des médecins, et sur une volonté d’en finir avec un système capitaliste structurellement producteur de pandémies ;

    Une analyse matérialiste critique du rapport des gens (notamment en fonction de leur classe) aux savoirs médicaux (officiels et « alternatifs »), aux autorités médicales (y compris « alternatives ») et aux recommandations sanitaires officielles ;

    Une esquisse d’analyse matérialiste des contestations anti-sanitaires en France ;

    Une histoire matérialiste des luttes anti-sanitaires et des théories conspirationnistes en contexte épidémique (choléra, Ebola, SIDA), qu’il s’agit d’analyser comme des contestations politiques et sociales (quoique non-émancipatrices) et des théories critiques (bien qu’erronées) et non comme des manifestations d’irrationalité ; (...)

    #covid-19 #biopolitique #relativisme_sanitaire #audio

  • Crip. Pour un anti-validisme intersectionnel | Sortir du capitalisme
    http://sortirducapitalisme.fr/sortirdupatriarcapitalisme/322-crip-pour-un-anti-validisme-intersectionnel

    En pleine pandémie de coronavalidisme, une émission autour du mouvement crip et son anti-validisme intersectionnel – avec Charlotte Puiseux, militante crip, psychologue et docteure en philosophie, et autrice à ce sujet d’une thèse, d’un dictionnaire et de plusieurs articles. Durée : 34 min. Source : Radio Libertaire

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/crip.mp3

  • Un futur sans police. Vers l’abolition des forces de l’ordre social [PODCAST]
    https://ricochets.cc/Un-futur-sans-police-Vers-l-abolition-des-forces-de-l-ordre-social-PODCAST

    En écho à la vague historique de révoltes anti-police aux États-Unis à la suite de l’assassinat de George Floyd, une émission autour des mouvements visant aux États-Unis, en France, en Angleterre et en Belgique à une abolition des forces de l’ordre social – avec Gwenola Ricordeau, autrice de Pour elles toutes. Femmes contre la prison (Lux, 2019) et postfacière de Capitalisme carcéral (Divergences, 2020 dont un chapitre disponible ici), et Joel Charbit, sociologue spécialiste de l’abolitionnisme pénal, (co)auteur·rice·s d’un article sur ce sujet et militant·e·s de l’abolitionnisme pénal. #Les_Articles

    / #Politique,_divers, #Violences_policières, (...)

    https://www.luxediteur.com/catalogue/pour-elles-toutes
    https://www.editionsdivergences.com/produit/capitalisme-carceral
    https://www.editionsdivergences.com/wp-content/uploads/2020/05/Contre-linnocence-.pdf
    https://theconversation.com/peut-on-abolir-la-police-la-question-fait-debat-aux-etats-unis-1404 #Audio
    http://sortirducapitalisme.fr/emissions/313-un-futur-sans-police-vers-l-abolition-des-forces-de-l-ordre-
    http://sortirducapitalisme.fr/sortirdupatriarcapitalisme/308-pour-un-feminisme-anti-carceral
    http://sortirducapitalisme.fr/emissions/266-prisons
    http://sortirducapitalisme.fr/emissions/286-systeme-penal-systeme-racial-patriarcal-et-du-capital-la-jus

  • Système pénal et carcéral : système raciste et capitaliste | Sortir du capitalisme
    http://sortirducapitalisme.fr/emissions/311-systeme-penal-et-carceral-systeme-raciste-et-capitaliste

    En écho aux révoltes des prisonniers et à leur situation critique face au coronavirus, aux violences policières et aux amendes racistes, une émission d’analyse critique anticapitaliste et anti-raciste du système pénal et carcéral, avec la postfacière de Capitalisme carcéral, Gwenola Ricordeau, également autrice sur ce sujet de « Pour elles toutes. Femmes contre la prison » (Lux, 2019). Durée : 1h. Source : Radio Libertaire

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/capitalismecarceral.mp3

  • Validisme et darwinisme social à l’ère du coronavirus | Sortir du capitalisme
    http://sortirducapitalisme.fr/emissions/310-validisme-et-darwinisme-social-a-l-ere-du-coronavirus

    Une analyse matérialiste multidimensionnelle du validisme et du darwinisme social à l’ère du coronavirus et de sa gestion discriminatoire vis-à-vis des personnes ayant un handicap, des personnes âgées, des racisé-e-s et des prolétaires – avec Benoit Bohy-Bunel, professeur de philosophie, théoricien critique et militant de l’Union Communiste Libertaire (UCL), et auteur sur ce sujet de plusieurs articles. Durée : 48 min. Source : Radio Libertaire

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/coronavirus.mp3

  • Sortir du capitalisme - Une analyse critique des idées d’#Étienne_Chouard
    http://sortirducapitalisme.fr/211-une-analyse-critique-des-idees-d-etienne-chouard

    Une analyse critique d’un porte-voix des idées communes au populisme de gauche et au populisme d’extrême-droite, Étienne Chouard, soutien de François Asselineau (#UPR) aux dernières présidentielles et de Trump au cours de sa campagne électorale. Une analyse notamment de son populisme transversal, de son confusionnisme, de son #conspirationnisme, de son démocratisme-citoyenniste et de son « anti-impérialisme » - avec Armand Paris, co-animateur de Sortir du capitalisme.

    Avec une présentation critique d’Étienne Chouard et de son parcours, une analyse de son populisme transversal comme rencontre du nationalisme-étatisme « degôche » et de l’extrême-droite, une histoire du populisme transversal et sa transformation #fasciste en France (1880-1940), et enfin une critique de son confusionnisme autour du « fascisme » et une explication historique de celui-ci [1ère partie, 50 minutes]. Avec également une analyse critique de sa théorie monétaire conspirationniste-souverainiste, une démonstration de son « #antisémitisme structurel » (comme grille de lecture conspirationniste de l’histoire) et une évocation de son « anti-impérialisme » pro-russe. Avec, enfin, une analyse critique de son démocratisme comme formalisme s’opposant aux luttes, comme moralisme vain, comme interclassisme au profit des classes moyennes et comme fétichisme, et quelques excursus sur sa critique de l’antiracisme, son idée d’une « gauchisation » du FN et son apologie des frontières [2ème partie, 50 minutes].

  • L’industrialisation du capitalisme | Sortir du capitalisme
    http://sortirducapitalisme.fr/emissions/246-l-industrialisation-du-capitalisme-armel-campagne

    La « révolution industrielle » n’a pas été un progrès technique socialement neutre, mais une restructuration capitaliste du procès de production, laquelle visait à une intensification de l’exploitation et à une destruction de l’organisation artisanale du travail. Une contre-histoire de l’industrialisation capitaliste en Angleterre et en France (1780-1860), avec Armel Campagne, historien, auteur de "Le Capitalocène. Aux racines historiques du dérèglement climatique" (Divergences, 2017). Durée : 1h11. Source : Radio Libertaire

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/industrialisationcapitaliste.mp3

  • Ubérisation. Le travail à l’ère du capitalisme numérique de plateformes | Sortir du capitalisme
    http://sortirducapitalisme.fr/emissions/249-uberisation-le-travail-a-l-ere-du-capitalisme-numerique-de-p

    Le capitalisme numérique des plateformes comme Uber, Deliveroo ou Amazon Mechanics entraîne un bouleversement des conditions de travail et des modes de production du profit, obligeant à un ré-examen des analyses critiques du capitalisme et des stratégies de résistance. L’émission propose un examen approfondi de ce travail à l’ère d’une numérisation du capitalisme, une critique des lectures altercapitalistes de cette mutation et une présentation des luttes actuelles des travailleurs des plateformes – avec Marco, communiste libertaire, bon connaisseur de ces questions. Durée : 1h02. Source : Radio Libertaire

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/travailcapitalismeplateformes.mp3

  • L’affaire Sacco-Vanzetti | Sortir du capitalisme
    http://sortirducapitalisme.fr/230-l-affaire-sacco-vanzetti-avec-ronald-creagh

    90 ans après l’exécution de Sacco et de Vanzetti, anarchistes injustement accusés de crimes, une histoire de l’anarchisme italien aux États-Unis, de la machination judiciaire contre Sacco et Vanzetti et de la campagne mondiale de soutien de ceux-ci – avec Ronald Creagh, historien libertaire, professeur de civilisation américaine à l’Université de Montpellier - Paul Valéry, membre du comité de rédaction de « Réfractions », et auteur sur ce sujet de « Sacco et Vanzetti » (La Découverte, 1984, avec une réédition aux Éditions de Paris, 2004). Durée : 1h09. Source : Radio Libertaire

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/saccovanzetti.mp3

  • Et l’anarchisme devint espagnol (1868-1910) | Sortir du capitalisme
    http://sortirducapitalisme.fr/219-et-l-anarchisme-devint-espagnol-1868-1910-avec-myrtille-des-

    Une histoire de l’anarchisme, du communisme libertaire et des luttes des classes populaires d’Espagne, autour de Les chemins du communisme libertaire en Espagne (1868-1937). Et l’anarchisme devint espagnol (1868-1910) (éditions Divergences, 2017) – avec l’auteure, Myrtille des Giménologues. Durée : 57 min. Source : Radio Libertaire

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/myrtille.mp3

  • Contre-histoire des grèves de 1936 et du Front populaire | Sortir du capitalisme
    http://sortirducapitalisme.fr/217-contre-histoire-des-greves-de-1936-et-du-front-populaire

    Alors qu’une offensive historique du capital est en préparation, une histoire des grèves de mai-juin 1936 et une critique du Front populaire – avec Charles Jacquier, historien, ancien responsable de collection (« Mémoires sociales ») aux éditions Agone, éditeur de "Front populaire, révolution manquée" de Daniel Guérin aux éditions Agone en 2013, de "Grèves et joie pure" de Simone Weil aux éditions Libertalia en 2016 et de "Tout est possible ! Les gauchistes français" (1929-1945) de Jean Rabaut aux éditions Libertalia en Mai-Juin 2017. Durée : trois parties de 40 min., 1h et 20 min. Source : Radio Libertaire

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/jacquier1.mp3

  • L’essor du patriarcat moderne | Sortir du capitalisme
    http://sortirducapitalisme.fr/214-l-emergence-du-patriarcat-moderne-femmes-corps-et-accumulati

    Une histoire de l’émergence du patriarcat moderne, et donc de « l’accumulation primitive » d’éléments constitutifs du patriarcat capitaliste, autour de "Caliban et la sorcière. Femmes, corps et accumulation primitive", à l’occasion de sa republication aux éditions Entremonde/Senonevero – avec son traducteur, Julien Guazzini, et un éditeur des éditions Entremonde, Pablo. Durée : 1h24. Source : Radio Libertaire

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/caliban.mp3