organization:la fédération

  • Le « 115 » devra bientôt transmettre la liste des réfugiés qu’il héberge
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/06/29/le-115-devra-bientot-transmettre-la-liste-des-refugies-qu-il-heberge_5483118

    Le gouvernement planche sur un projet qui renforce l’échange d’informations entre les associations d’hébergement d’urgence et l’office de l’immigration.

    Le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, et la ministre chargée de la cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, préparent une instruction interministérielle visant à renforcer l’échange d’informations entre la plate-forme d’urgence pour les sans-abri (115) et l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).
    D’après le projet de texte, non encore publié et que Le Monde s’est procuré, le gouvernement veut relancer la dynamique de la « circulaire Collomb » du 12 décembre 2017. Celle-ci avait provoqué une levée de boucliers des associations d’hébergement et de solidarité parce qu’elle essayait d’organiser le contrôle du statut administratif des migrants qui se trouvent dans l’hébergement d’urgence. Le Conseil d’Etat, saisi par les associations, avait d’ailleurs encadré sa mise en œuvre.

    Un an et demi après, le projet d’instruction entend généraliser la transmission d’informations entre le 115 et l’OFII. Le premier devra ainsi « communiquer mensuellement à l’OFII la liste des personnes hébergées dans un dispositif d’hébergement d’urgence », qu’il s’agisse de demandeurs d’asile ou de réfugiés. Des réunions devront ensuite se tenir au niveau des départements, entre l’OFII et le 115, « sous l’autorité du préfet », pour examiner leur situation. L’idée étant notamment de mieux orienter ces personnes migrantes vers des dispositifs d’hébergement dédiés.

    Jusque-là, la circulaire Collomb prévoyait que les préfectures envoient des équipes mobiles dans les structures d’hébergement d’urgence afin de recueillir ces informations. Mais les visites étaient conditionnées à l’accord de l’hébergeur et au consentement des personnes. « Ça a marché doucement », constate un cadre de l’administration.
    « Ça a été un échec », tranche Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui regroupe 870 associations et organismes de lutte contre l’exclusion. Il cite l’exemple de Paris, où « onze centres d’hébergement d’urgence ont été visités, dans lesquels 10 % des ménages avaient accepté de rencontrer les équipes. Cela a débouché sur six relogements, aucune orientation vers le dispositif d’hébergement pour demandeur d’asile et aucune régularisation, donc le résultat est très faible. »

    « Appeler le 115 deviendra un piège »

    Selon l’instruction interministérielle en préparation, chaque 115 départemental transmettra désormais à l’OFII un fichier comprenant l’identité des demandeurs d’asile et des réfugiés hébergés, ainsi que le lieu où ils se trouvent.
    A terme, une interconnexion des fichiers des deux administrations est envisagée. L’objectif est de mieux orienter les personnes vers « des prestations qui leur sont dédiées », c’est-à-dire vers le dispositif national d’accueil (DNA) ou le logement de droit commun pour ceux qui ont déjà obtenu le statut de réfugié.

    D’après une estimation récente, 11 000 demandeurs d’asile et 8 000 réfugiés se trouveraient dans l’hébergement d’urgence. Cette situation est notamment due au sous-calibrage du DNA, qui ne permet d’héberger qu’un demandeur sur deux. Elle résulte également des difficultés d’accès au travail et au logement – et donc à l’autonomie – des réfugiés. Difficile d’imaginer comment, dans ce cadre contraint, l’Etat arrivera à faire sortir les migrants des centres du 115.

    Mais le projet d’instruction ne se limite pas à cette ambition puisqu’il prévoit aussi le transfert des migrants recherchant une protection internationale et déjà enregistrés dans un autre Etat membre – les « dublinés » – vers le pays en question. Il planifie en outre la « préparation au retour des déboutés du droit d’asile ». Ces derniers ont « vocation à quitter le territoire », rappelle le projet d’instruction, et la coopération entre le 115 et l’OFII doit permettre d’organiser leur éloignement.

    Les acteurs associatifs voient là une mise au pas de l’hébergement d’urgence par le ministère de l’intérieur. « Le principe d’inconditionnalité de l’accueil est clairement remis en question », estime Florent Gueguen, qui dénonce aussi une atteinte au secret professionnel. « Les travailleurs sociaux n’ont pas à communiquer sur la situation administrative, de santé ou familiale des personnes hébergées, dit-il. La confidentialité est un pilier de la déontologie du travail social. » « Appeler le 115 deviendra un piège , redoute Katya Benmansour, juriste de la FAS. Cela va alimenter les campements de rue. »

    Derrière le projet d’instruction, une préoccupation budgétaire est également à l’œuvre. Alors que les fonds alloués au versement de l’allocation pour demandeur d’asile (ADA) ne cessent d’augmenter (ils avoisinent les 450 millions d’euros en 2019), l’échange d’informations entre le 115 et l’OFII doit permettre de suspendre son attribution en partie pour ceux qui ne sont pas à la rue.

    #ADA #migrants #hébergement_d’urgence

  • À #Montpellier, le vélo revendique sa place
    https://reporterre.net/A-Montpellier-le-velo-revendique-sa-place

    En 2017, la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) a noté les agglomérations françaises. Élève médiocre, Montpellier a décroché une mention « plutôt défavorable » aux cyclistes, loin derrière les championnes strasbourgeoise ou nantaise. « On devrait faire aussi bien que ces villes, observe François, usager quotidien des routes montpelliéraines. Il n’y a pas de relief, l’agglo n’est pas si dense, et il fait beau une très grande partie de l’année ! » Un « potentiel énorme » confirmé par Olivier Schneider, président de la FUB, mais gâché par des années de « tout automobile ». « La priorité a été donnée à la voiture, en toutes circonstances, approuve Frédéric Héran, économiste spécialiste des transports. Montpellier était, et elle est toujours, en pleine croissance, avec de nombreuses congestions du trafic, et les autorités ont paré au plus pressé. Il y a eu quelques pistes ou bandes cyclables, mais rien de cohérent. » Ainsi, pour ne pas « gêner » plus les automobilistes, aucune politique globale d’aménagement n’a été pensée pour les vélos.

  • Quebec : Congédiement d’un lanceur d’alerte : l’intervention du ministre de l’Agriculture jugée inquiétante Améli Pineda - 30 Janvier 2019 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/politique/quebec/546687/le-ministre-de-l-agriculture-a-personnellement-autorise-le-congediement-d-

    L’intervention du ministre de l’Agriculture du Québec (MAPAQ) dans le congédiement d’un fonctionnaire lanceur d’alerte suscite des inquiétudes chez plusieurs organisations. André Lamontagne a révélé mercredi avoir « personnellement autorisé » le licenciement de l’agronome Louis Robert qui avait dénoncé les pressions et l’ingérence dans les travaux de recherche sur les pesticides néonicotinoïdes.


    Photo : Seth Perlman Archives Associated Press L’agronome Louis Robert a transmis des informations à des journalistes concernant l’ingérence de l’industrie agricole dans les recherches publiques sur les pesticides.

    « La décision qui a été prise par le ministère, c’est une décision que j’ai personnellement autorisée à la lumière des informations que j’ai recueillies, à la lumière des questions que j’ai posées, puis c’est la décision que j’ai jugé qu’il était important de prendre », a fait valoir le ministre Lamontagne lors d’une mêlée de presse en matinée.

    M. Robert a été mis à la porte du MAPAQ parce qu’il a transmis des informations à des journalistes concernant l’ingérence subie par les fonctionnaires du Centre de recherche sur les grains (CEROM) dans leurs travaux sur les pesticides.

    Intervention politique
    « Au début je n’y croyais pas, je n’ai jamais vu un ministre se mêler "personnellement" du congédiement de quelqu’un qui est au moins cinq ou six paliers de gestion en dessous de lui », lance Richard Perron, président du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec.

    Il rappelle que M. Robert s’était tourné vers les médias en mars 2018 faute d’être écouté, puisque le malaise avait été signalé au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec dès 2013.

    La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) dénonce aussi l’intervention du ministre Lamontagne dans le dossier de M. Robert.

    « C’est très particulier qu’un ministre se mêle personnellement du congédiement d’un fonctionnaire », souligne Stéphane Giroux, président de la FPJQ. Il s’étonne également des énergies consacrées à trouver les employés à l’origine d’une fuite.

    « Plutôt que d’essayer de régler une situation dénoncée par des employés, le gouvernement consacre tous ses efforts se débarrasser de celui qui a osé dénoncer », déplore-t-il.

    Le ministre Lamontagne a laissé entendre cependant qu’« un ensemble de facteurs, qui ne sont pas nécessairement tous connus » a mené au congédiement de M. Robert.

    Une déclaration qui a fait bondir M. Perron puisqu’il indique que la lettre de congédiement évoque seulement deux raisons, soit d’avoir manqué de loyauté à son employeur en ayant parlé et coulé des documents à des journalistes.

    « On parle de quelqu’un qui a d’abord dénoncé à l’interne, qui se l’est fait reproché et qui devant la fatalité de voir que rien n’était fait, a décidé de transmettre des informations à des journalistes », insiste M. Perron. « M. Robert, avec ses 32 ans d’expérience, sa loyauté, il considérait qu’il la devait plus à la santé des Québécois qu’à la protection des intérêts des entreprises privées ».

    Ingérence et climat de contrôle
    En mars 2018, près d’une dizaine de personnes ont rapporté au Devoir de l’ingérence et un climat de contrôle dans la recherche scientifique en agroenvironnement au #CEROM, financé en majorité par Québec. Le président du conseil d’administration, Christian Overbeek, était mis en cause puisqu’il est lui-même producteur de grains — et président des Producteurs de grains du Québec.

    Une note interne du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) faisait également la recension des problèmes évoqués par les sources du Devoir. Les sièges de son conseil d’administration sont détenus majoritairement par des organisations « qui ont des intérêts, déclarés publiquement, divergents de l’intérêt public », pouvait-on y lire. Trois sièges sont en effet occupés par des producteurs de grains. Deux autres le sont par des représentants de la Coop fédérée, les plus importants fournisseurs de pesticides au Québec.

    #MAPAQ #Quebec #néonicotinoïdes #agriculture #pesticides #abeilles #environnement #biodiversité #lanceurs_d'alerte #lanceur_d'alerte #agriculture #Santé

  • LETTRE OUVERTE DE LA FIJ AU PREMIER MINISTRE ISRAÉLIEN
    Le 17 novembre 2018
    https://www.facebook.com/1257079677/posts/10217334653339128

    Copies à
    M. Antonio Guterrez, Secrétaire général des Nations Unies
    Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO

    RAMALLAH/JÉRUSALEM

    Réunie en Comité exécutif à Ramallah (Palestine), la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), première organisation mondiale représentant 600.000 journalistes dans 146 pays du monde, a organisé une action de solidarité samedi 17 novembre à 12 heures, envers les journalistes palestiniens et son affilié le Palestinian Journalists Syndicate (PJS).
    Après avoir répondu à la presse durant quelques minutes, les dirigeants mondiaux de la FIJ et quelques journalistes palestiniens ont défilé pacifiquement sur plusieurs centaines de mètres dans la rue, vers le checkpoint Qalandia. A environ cent mètres de ce point important d’entrée de Jérusalem, l’armée israélienne, sans aucune sommation et sans aucune discussion, a lancé une dizaine de tirs de grenades lacrymogènes vers le cortège, blessant au passage à l’épaule l’un des membres du comité exécutif de la FIJ et menant plusieurs autres jusqu’à l’étouffement. Sans esprit belliqueux et toujours en Territoire palestinien, la délégation de la FIJ a rebroussé chemin, tentant d’échapper aux gaz israéliens.

    La FIJ exige urgemment du Premier ministre israélien des réponses après ces agressions physiques, à ces atteintes à la liberté d’expression et à la liberté de mouvement.

    Aucun état démocratique digne de ce nom ne peut agir ainsi.

    Fondée en 1926, la Fédération internationale des journalistes condamne fermement le gouvernement israélien après ces attaques militaires et exige des explications.

    La FIJ exhorte enfin le Premier ministre à reconnaître la qualité de journalistes aux membres de la Fédération, détenteurs de la carte de presse internationale, la seule accréditation internationale reconnue dans 145 pays du monde. Sauf en Israël.

    A Ramallah, le samedi 17 novembre 2018.

    #Palestine #Journalistes #FIJ

  • Vers une civilisation de la gratuité Observatoire international pour la gratuité - Septembre 2018
    http://appelgratuite.canalblog.com/archives/2018/09/21/36722740.html

    Alors que le vieux monde de la marchandisation systématique s’achève, expliquent les auteurs de cette tribune, il est temps de faire place à une nouvelle civilisation, celle de la gratuité économiquement, socialement, écologiquement et politiquement construite.

    L’Observatoire international de la gratuité (OIG) lance une mobilisation continue pour mettre la question de la gratuité du service public au cœur des prochaines élections municipales et de la reconstruction d’un projet global d’émancipation.

    Cette mobilisation se fait en trois temps forts : la publication début septembre du livre-manifeste #Gratuité vs #Capitalisme, signé par Paul Ariès au nom de l’OIG (éditions Larousse), le lancement d’un appel national le 1er octobre et l’organisation d’un forum national le samedi 5 janvier 2019 à Lyon.

    Vous pouvez signer cet appel en suivant ce lien : http://appelgratuite.canalblog.com/archives/2018/09/21/36722740.html

    Le vieux monde s’achève et ne peut prolonger artificiellement son existence qu’en sacrifiant le climat, les écosystèmes, les communs et plus d’un milliard d’êtres humains. Ce vieux monde crève de la marchandisation systématique de tout ce qui peut l’être. Il ne s’agit pas seulement d’un changement de politiques ni même de société mais de civilisation. Un autre monde existe déjà autour des expériences de gratuité qui se développent mondialement.

    Nous parlons bien sûr d’une gratuité construite, économiquement construite, mais aussi socialement, écologiquement, anthropologiquement et bien sûr politiquement construite. Le livre-manifeste Gratuité vs Capitalisme, signé par l’Observatoire international de la gratuité, rend compte de toutes les formes de gratuité existantes et à développer dans une perspective d’égalité sociale, de préservation du climat et des écosystèmes et de démocratie réelle. Comme nous y invitait le poète Rimbaud, il y a urgence à redevenir des voyants et à prendre conscience que des milliers d’ilots de la gratuité peuvent devenir demain des archipels et après-demain de véritables continents.

    Nous, toutes et tous, amoureux et amoureuses de la gratuité de l’#eau et de l’#énergie élémentaires, des #transports en commun urbains et des TER, de la restauration scolaire, des services culturels et funéraires, etc., nous clamons que l’heure est venue d’en finir avec une gratuité d’accompagnement du système, la gratuité pour les seuls naufragés, une gratuité qui ne va jamais sans condescendance ni flicage, pour passer à une véritable gratuité d’émancipation qui commence non seulement à démarchandiser, à démonétariser, mais aussi à sortir d’une conception individualiste des besoins. La gratuité est un chemin qui conduit à une société des usagers davantage maîtres de leurs usages.

    Nous voulons la gratuité du bon #usage face au renchérissement du mésusage. Pourquoi payer son eau le même prix pour faire son ménage et pour remplir sa piscine privée ? Ce qui vaut pour l’eau vaut aussi pour l’ensemble des communs.

    Nous voulons que la gratuité soit la condition pour repenser le contenu social, écologique, démocratique du #service_public dans le but d’en finir avec le capitalisme et son monde.

    Au moment où les débats fleurissent à propos des prochaines élections municipales, nous vous invitons à faire de la défense et de la promotion de la sphère de la gratuité un enjeu essentiel des prochains scrutins, nous appelons toutes les personnes de bonne volonté à partager les fruits des mille et une formes de gratuité et à coopérer pour faire pousser cette belle idée.

    http://appelgratuite.canalblog.com

    Les initiateurs de l’appel

    Paul Ariès (Observatoire international de la gratuité, OIG, rédacteur en chef de la revue Les Zindigné.e.s), Gabriel Amard (Co-président d’une association nationale de soutien à la gestion citoyenne et publique de l’Eau. Orateur national de la France insoumise), Danielle Simonnet (coordinatrice du PG, conseillère municipale de Paris), Eric Coquerel (coordinateur du PG, député France Insoumise), Viktor Dedaj (administrateur du site Le Grand Soir), Pierre Zarka (Observatoire des Mouvements sociaux, OMOS, Association des Communistes Unitaires/Ensemble !, ancien député communiste, ancien directeur du journal L’Humanité), Nathalie Perrin-Gilbert (Maire du 1er arrondissement de Lyon, conseillère municipale et métropolitaine de Lyon), Clémentine Autain (Députée FI, Ensemble !), Olivier Besancenot (dirigeant national du NPA), Jean-Michel Drevon, (Institut de recherche de la FSU), Alain Coulombel (secrétaire national adjoint EELV), Thomas Coutrot (économiste, ATTAC-France), Laurence de Cock (coordinatrice générale de la Fondation Copernic), Christophe Aguiton (sociologue, militant syndical et politique), Agnès Sinaï (Président de l’institut Momentum), Aurélie Trouvé (économiste et ingénieure, ATTAC-France), Francine Bavey (Coopérative Ecologie sociale), Myriam Martin (Ensemble !, Conseillère régionale FI d’Occitanie), Magali Giovannangeli (Présidente de la communauté d’agglomération d’Aubagne de 2011 à 2014), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Willy Pelletier (Fondation Copernic), Julien Bayou (EELV, Conseiller régional île de France), Maud Assila (secrétaire national du PG), Claudio Calfuquir, secrétaire national du PG), Laurence Pache (secrétaire nationale du PG), Sarah Legrain (secrétaire nationale du PG), Emilie Marche (conseillère régionale RCES, PG-FI), Jean-Christophe Sellin (secrétaire national du PG et membre du conseil régional d’Occitanie), Benoît Schneckenburger (Philosophe, FI), Mounia Benaili (PG), Corinne Morel-Darleux (Secrétaire national du PG et Conseillère régionale), Leila Chaibi (oratrice nationale de la FI, Co-fondatrice des collectifs jeudi noir et Génération précaire), Julien Poix (PG), Sophie Rauszer (PG), Theophile Malo (PG), Marie Laure Darrigade (PG), Hélène Le Cacheux (secrétaire national du PG), Fabienne Grebert (élue régionale RCES), Andréa Kotarac (Conseiller régional FI), Patrick Le Moal (Fondation Copernic), Noël Mamère (ancien député EELV et ancien Maire de Bègles), Patrick Farbiaz (Coopérative Ecologie sociale), Jean-Francois Pellissier (co porte-parole d’ ENSEMBLE !), Vincent Buard (Porte-parole de la cellule Ensemble ! des français de l’étranger), Serge Latouche (professeur émérite d’économie politique, courant de la décroissance), Germain Sarhy (village Emmaüs Lescar-Pau), Philippe Boursier (Fondation Copernic), Christine Poupin (porte parole du NPA), Denis Vichérat (co-président de la maison d’édition Utopia), Marc Humbert (Professeur émérite d’économie politique, vice-Président de l’association des amis des convivialistes), Pierre-François Grond, Sophie Wahnich (historienne), Jean Gadrey (économiste, ATTAC), Gustave Massiah (économiste, altermondialiste), Roger Martelli (historien, directeur de la revue Regards), Fabrice Flippo, Alain Véronèse, Jean-Louis Sagot-Duvauroux (homme de théâtre, penseur de la gratuité), Jacques Testart, Christian Vélot, Florent Bussy (philosophe et rédacteur les Zindigné.e. s/OIG), Thierry Brugvin (OIG, courant antiproductiviste), Bernard Gensane (administrateur du site Le Grand Soir), Maxime Vivas (administrateur du site Le Grand Soir)

    Les « premiers signataires »

    Ian Brossat (PCF, maire adjoint de Paris), Pierre Laurent (secrétaire national du PCF), André Chassaigne (Président des députés communistes à l’Assemblée nationale), Alain Bruneel (député communiste du Nord), Yvon Quiniou (philosophe), Raymond Zaharia (ATTAC, réseau Semences paysannes), Isabelle Granjon (conseillère municipale et conseillère du 1er arrondissement de Lyon), Elliott Aubin (Adjoint à la maire du 1er arrondissement de Lyon), Laurence Boffet (Conseillère du 1er arrondissement de Lyon), François Geze, Geneviève Azam (économiste, ATTAC-France), , Christine Bergé, Gilbert Rist, Didier Harpagès, Brigitte Giry (EELV), Sandrine Larizza (militante CGT, membre de la coopération intégrale du lyonnais), Tony Ferri, Jean-Pierre Garnier, Laurence Lyonnais, Laurent Paillard (Philosophe, rédacteur les Zindigné.e.s), Yann Fiévet (socio-économiste, rédacteur les Zindigné.e. s), Michel Husson (Economiste), LAURO Silvio (Adhérent à l’April pour la liberté de l’informatique, de l’information pour la coopération), Sylvie Larue (Association des Communistes Unitaires/Ensemble !), Roland Scheer (ACU/Ensemble !), Makam Rafatdjou (ACU/Ensemble !), Pierre Golberg (ACU/Ensemble !), Catherine Bottin-Destrom (ACU/Ensemble !), José Touar (ACU/Ensemble !), Pierre Cours-Salies (ACU/Ensemble !), Luc Quinton (ACU/Ensemble !), Christiane de Dryuer (ACU/Ensemble !), Patrick Daré (ACU/Ensemble !), Michel Mourereau (Observatoire des mouvements sociaux, OMOS), Bénédicte Goussault (OMOS), Benoit Borrits (OMOS), Daniel Vergnaud (OMOS), Josiane Zarka (OMOS), Laure Pascarel (co-Présidente de la maison d’édition Utopia), David Flacher (porte parole du mouvement Utopia), Jean-Pierre Hardy (membre d’Utopia, conseiller municipal d’Auzeville (31)), Franck Pupunat (co-animateur du mouvement Utopia), Jean-Luc Pasquinet (Objecteur de croissance), Enzo Traverso, Cyril CINEUX (Adjoint PCF au maire de Clermont-Ferrand en charge des transports), Martin Rieussec Fournier (cofondateur LJH et Generations Cobayes), Gilles Lemaire, Jean-Pierre Hardy (Conseiller municipal), Gérard Leras (ancien Vice-Président de la région Rhône-Alpes, Vice- Président d’AGTER), Pascal Franchet (président du cadtm France), Bruno Della Sudda (militant altermondialiste et autogestionnaire, membre d’Ensemble !-Nice), Pascal Boissel (psychiatre, Union syndicale de la psychiatrie), Catherine Samary, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac, Jérémie Nestel (fondateur de Libreacces), Patrice Grevet (Économiste, Professeur honoraire à l’université Lille 1), Josef Zisyadis (ancien député national suisse, Président de Slow food Suisse), Catherine Gonnet (OIG), Luc et Christian Terras (revue Golias), Simon Lecomte (OIG), Charlotte Belge (OIG), Michel Guibert (OIG), Maurice Levy (OIG), Camille Lecomte (OIG), Christian Sunt (objecteur de croissance, Décroissance Occitanie), Christian Causse (FI et militant CGT), Eliane Vioennot (linguiste), Benoit Reiss (codirecteur des éditions Cheyne et poète), Pierre Lafond (PCF), Michel Lepesant (Maison commune de la décroissance), Baptiste Mylondo, Chloé Landriot (enseignante, poétesse), Paul Zveguinzoff (psychologue clinicien, formateur et coordinateur de l’association Agir pour sa santé), Jean-Pierre Garnier (sociologue urbain), Jean-Luc Roques (Maître de conférence Université de Perpignan), Christopher Pollmann (Professeur des universités agrégé de droit public), Vincent Lhuillier (Maître de conférence en Economie), Sophie Ozanne (ancienne élue municipale NPA à Louviers), Olivier Tonneau (Enseignant-chercheur à l’université de Cambridge), Christian David (altermondialiste, ATTAC), Roger Winterhalter (Maire honoraire de Lutterbach, ancien conseiller régional et représentant de la Maison de la citoyenneté mondiale), Alain Desjardin, Jacques Bidet (Professeur émérite à l’université de Paris-Nanterre), Alima Boumédienne Thiery (avocate), Didier Epsztajn, Renda Belmallem (étudiante, objectrice de croissance), Willy Gianinazzi, Bernard Duterme (Centre Tricontinental), Abderrahim Afarti (bibliothécaire Paris), Emmanuelle Vibert (journaliste), Eliane Viennot (chercheuse et féministe), Benoit Reuss (éditeur et poète), Jean-Pierre Siméon, Nelly Pégeault, Loiseau Pierre., Antoine Math, chercheur, Janie Arnéguy (Conseillère Municipale Ensemble ! Nîmes), Noémie Moreaux (luthier), Gilbert Guilhem (CGT), Sylvie Colin, Lysianne Cavallo, Alice Grinand (coordonnatrice des communications au Comité de Solidarité/Trois-Rivières), Monique Kaiser, Pascal Taine, Guillaume Tanneux (FI) , Anne Quecy (retraitée EN), Caroline CHATEAUX, Elise Lowy, Olivier Montigny, José Tovar, Martine Auzou (enseignante retraitée), Didier Epsztajn, animateur du blog « entre les lignes entre les mots », Germain Anne (docteur en médecine), Catherine Peltier (Alternatiba et Attac 14), Dominique Bouchery (musicien, France Insoumise), Martin Rieussec-Fournier (co-fondateur #LesJoursHeureux et Générations Cobayes), Serge Seninsky, Jean-Luc FLAVENOT (Assistant de Conservation aux Archives Départementales du Rhône, Élu CGT des personnels du Département du Rhône, Membre du PCF), Stef Vincent, Juliette Bouchery (comédienne et auteure, Insoumise et membre de collectifs citoyens), Danielle Montel, Pierre Fauconnier (retraité, projets opensource et apiculture de loisir), Aurélien Murith, musicien, membre de la Fédération anarchiste, Sylvie Giosa (salariée précaire, membre de la SFEPM et du GMHL, associations pour la protection de l’environnement), Chrysis Caporal, élue à Champigny sur Marne (EELV), Françoise Boireaud (Citoyenne engagée et défenseuse syndicale CGT), Chantal Zamblera (psychologue à la retraite), membre de la France insoumise), Axel Bony (Professeur d’EPS, Militant Snep-FSU 91), Philippe Gastrein (agrégé en SVT, animateur de groupe d’action de la France Insoumise), Christophe Didion Employé de la fonction publique, Adhérent d’associations comme Attac, l’April et Sortir du nucléaire), Amandine Touzeau, Docteure en Biologie, Alain AUMONT, Pierre Goldberg, Hervé Gatignol, animateur bénévole de Lab’idouillerie, ressourcerie autogérée et atelier participatif (vélo, bidouille) de l’association Rien Ne Se Perd, Michèle Kiintz (ACU), Jean Brafman (LFI), Guillaume Dubourg, Brunet Marc (Attac 84), Hubert Nadin - Collectif citoyen du pays de Dieulefit, Monique et Jean-Pierre Jeannin, Claire Hilgers (Belgique), David LEMUHOT (Ingénieur formation), Clémence Dethier, Sylvain BERNARD, Pierre Namur, Jeanine Fradin, Bérangère Toussaint, Héléna Aerts, Michel Barthélémy, Michel G. Dehon (Belgique, Membre mpOC et du CADTM), Pauline Oppé, Jean-Pierre Quayret, Benjamin Roy, Cécile Daude (Maître de Conférences de Grec retraitée), Damien Pennetreau, Rosemarie OSTER-GRELLETY, Robin Pringels, Danielle Montel (OMOS, ACU, Technicienne pharmacologue Retraitée de SANOFI), Brigitte Bonnefille, Eric Soriano, Robin Gérard, Daniel Vergnaud, technicien, OMOS, Maxence GALLICE, Bruno THIERY, Pierre Sarramagnan-Souchier, Gérard Bertre (FI), Tereza Estarque (Institute d’ Étude de la Complexité), Bruno Cadez (Militant communiste), Jean-Jacques Pascal (Utopia), Jean Pires, Christian Demey, Anne Querrien, JP Denotte, Antoine De Santis (retraité), Damienne Derreumaux, DarrietLionel, Patrick flambard, Vincent Bruyère, Brun Ludovic, Marcel Lopez, Eric Goujot, Christophe BLANCKAERT, Liliane Guillerm , Franck Barske (anarchiste, décroissant, délégué syndical CGT),Valérie Carlenc, Gilles Guiniot, Jocelyne Prudhon, Joaquin Valdivielso (Université de les îles Baléares, Majorque, Spain), Jean-Michel Cléricali, Karinne Grennier, Michel Peyrache, Eole Bonneault, Jocelyne Guillochet, Simon Olivieri ( ingénieur commercial / Norvège), Fanny Dulin, Agnès Ricciardi, Maxime Malecki, Jean-Pierre Cattelain, Dominique Liot (Ex Robin des bois de l’énergie, Ex Monteur eRDF à la retraite ), Bertrand Dubard de Gaillarbois, Angela Bovo, Marco Candore, Cédric Azière, François Roux (FI Briançon), Chantal Behar, Odile VEILLERETTE, Claudie BLANC URBITA, Marie Pichevin, Pascal Bonnefond ( chercheur), Bernard Lombardo, Hafid El Mehdaoui, Patrice Moingeon, Jean-Pierre Gay (retraité - France Insoumise), Jean Lafont (Membre du Comité exécutif de Mouvement Ecolo), Lucile DAUMAS (Retraitée), Isabelle Catalan, Yves Jean, Nicole ROGER (Militante associative), Jean Paul VANHOOVE, François Bonnes, Etienne Adam syndicaliste militant des droits de l’homme Caen, Jean Rouveyrol, Alain steinberg, Bernard Clément, Marie-Line Clément, Anne Lamouille, Xavier Sengelen, Pierre-Yves Chatagnier, Catherine Peltier (retraitée, militante associative), Régine Pactat, Mohand ACHERAR (écologue et millitant altermondialiste), Philippe Bayer, Gwenhaël Blorville (docteur en sociologie et rédacteur en chef de La Gazette de Gouzy), Agnès Bonnaud , Valérie Dessey, Didier COUPEAU, Marie-Christine Callet, Jean-Michel Masson, Louis Moreau de Bellaing (membre du MAUSS), Laurent Eyraud-Chaume, comédien, Benoît de Cornulier, Caroline Guibet Lafaye (CNRS – Centre Émile Durkheim), Richard Larmenier, Pascal PAQUIN (Militant associatif), Bernard Clément (Mouvement politique Ensemble ! 52), François Caussarieu (mouvement ENSEMBLE ! ), Monique Demare, Vincent Buard, Claude Layalle, Daniel Lessard, Denys Piningre (Cinéaste documentariste)

    Repris par, entres autres :
    https://reporterre.net/La-gratuite-porte-de-sortie-du-capitalisme
    https://www.legrandsoir.info/vers-une-civilisation-de-la-gratuite-33870.html

  • « Un chômeur ne peut pas devenir chauffeur routier du jour au lendemain » - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2018/09/19/un-chomeur-ne-peut-pas-devenir-chauffeur-routier-du-jour-au-lendemain_167

    Il suffirait donc de traverser la rue pour trouver un boulot ? Voilà donc un discours, du chef de l’Etat, proche de celui du patronat, qui depuis des mois, ressasse ses « difficultés à embaucher ». Tour d’horizon des métiers dits en tension, où l’offre ne rencontre pas toujours la demande.

    Depuis plusieurs années, le métier de chauffeur routier est considéré comme « en tension ». Comprenez : les entreprises peinent à recruter des conducteurs aptes à l’emploi. Selon Jean-Louis Delaunay, secrétaire fédéral Transports à la CGT, il en manquerait plus de 30 000 en France. Pour Florence Berthelot, déléguée générale de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), quelque 22 000 personnes manquent dans tout le secteur. « Mais il ne suffit pas pour autant de traverser la rue pour trouver des conducteurs », plaisante le responsable syndical CGT, faisant référence à l’échange du président de la République avec un chômeur ce week-end.

    « La profession a beaucoup évolué ces dernières années. Auparavant, on demandait en gros à un chauffeur d’avoir des gros bras et rien dans la tête. Aujourd’hui, pour conduire un camion il faut remplir des papiers, faire de la logistique… Puisque les expéditeurs souhaitent être de plus en plus informés de l’endroit où se trouvent leurs marchandises, il faut gérer l’informatique aussi, explique Jean-Louis Delaunay. Il y a donc des besoins de formation complémentaire dans le secteur. »

    Guillaume H., à la tête d’une petite entreprise florissante de transport dans le Morbihan, dresse le même constat : « Un chômeur ne peut pas devenir chauffeur routier du jour au lendemain. » Son arrière-grand-père a fondé la PME de travaux agricoles au siècle précédent, et lorsqu’il l’a reprise, le jeune entrepreneur a décidé en 2011 de développer des activités de transport routier, pour « palier aux difficultés du monde agricole ». Problème : il ne parvient pas à recruter de conducteurs. « Nous avions régulièrement deux ou trois camions arrêtés, faute de gars pour les conduire, alors que nous cherchions des CDI payés environ 2 500 ou 2 600 euros net », explique-t-il. Florence Berthelot, de la FNTR, abonde : « Durant l’été, on a été alerté par plusieurs entreprises qui ne pouvaient pas occuper certains marchés, faute de conducteurs. » Même lorsque Guillaume H. trouve des candidats, ceux-ci ne parviennent pas à obtenir les formations nécessaires, « faute de financement », explique-t-il.

    « Aucun camion sur le parking »

    Pour la première fois depuis des années néanmoins, il est au complet à cette rentrée. « Aucun camion ne reste sur le parking », se réjouit-il. Cela s’est fait au prix d’intenses recherches sur les réseaux sociaux et dans les agences d’intérim pendant deux mois. « Et pas par Pôle emploi, qui n’a pas de réelles solutions, notamment sur les budgets de formation », regrette-t-il.

    Si tous s’accordent à dire qu’il manque des conducteurs routiers en France, ils ne parviennent pas pour autant à s’entendre sur les raisons de ce désamour pour le métier. Pour Jean-Louis Delaunay de la CGT, c’est d’abord une question de rémunération. « Depuis le 1er avril, dans la convention collective, le coefficient le plus haut est à 10,21 euros brut de l’heure. Il est de 11,0268 euros après quinze ans d’ancienneté dans la même entreprise. Ce n’est pas assez pour attirer de nouveaux conducteurs, car les conducteurs peuvent aussi être amenés à travailler la nuit ou à ne pas rentrer chez eux. Nous, ce que l’on demande, ce sont des grilles complémentaires. A l’instant T, il manquerait 5% de rémunération », explique le délégué syndical. S’ajoute à cela le prix d’accès aux examens de conducteur routier qui ne facilite pas l’accès à l’emploi : « De 10 000 euros environ aujourd’hui avec les formations, contre 6 500 francs en 1985. »

    « Noircir le secteur avec le développement durable »

    Florence Berthelot, elle, estime l’argument salarial « inexact ». Selon la déléguée générale de la fédération patronale, les conducteurs souffriraient surtout d’une mauvaise image. « Quand on pense aux conducteurs, les gens ont en tête le Salaire de la peur. Les pouvoirs publics ont aussi tendance à noircir le secteur avec les questions du développement durable. C’est un métier qui est souvent vu plus pénible qu’il n’est en réalité », juge-t-elle. Si le métier est parvenu à se maintenir au cours de la crise de 2008, le ralentissement des embauches couplé au vieillissement de la population du secteur a également contribué à cette pénurie de chauffeurs.

    Reste que pour toutes ces raisons, Guillaume H. hésite encore aujourd’hui à développer son activité. « On ne sait plus trop s’il faut le faire. On n’a pas vraiment envie d’augmenter le nombre de camions si c’est pour qu’ils restent à l’arrêt dans le parc », conclut l’entrepreneur.
    Gurvan Kristanadjaja

    #travail #chômage #transport #routier #logistique #exploitation

  • 70 MOMENTS CLÉS DE LA SOLIDARITÉ ET DU BDS POUR LA PALESTINE EN 2018
    BNC, le 8 aout 2018
    https://www.bdsfrance.org/70-moments-cles-de-la-solidarite-et-du-bds-pour-la-palestine-en-2018

    Et l’annee n’est pas terminee !

    55 – Adidas cesse son parrainage de la Fédération israélienne de football (IFA), dont certaines équipes sont basées dans les colonies de peuplement illégales construites sur une terre volée aux Palestiniens. Plus de 130 clubs sportifs palestiniens avaient exigé d’Adidas qu’il annule son accord de parrainage avec l’IFA.
    56 – Le géant français de la location de voitures, Europcar, ferme ses sites de location gérés par son franchisé israélien dans les colonies de peuplement israéliennes illégales construites sur une terre palestinienne volée. Il suit un nombre grandissant d’entreprises qui se sont retirées de l’occupation militaire israélienne.
    Une autre entreprise française, Systra, promet aux défenseurs des droits de l’homme de se retirer d’un projet pour prolonger la « ligne du tramway de Jérusalem » qui relie les colonies israéliennes illégales à Jérusalem. Les défenseurs des droits de l’homme disent de ce tramway que c’est « un outil pour la politique coloniale d’Israël et son annexion de Jérusalem, en totale violation du droit international ».

    #Palestine #BDS

  • En Inde, l’escalade du prix du carburant touche les plus pauvres Avec Ucanews, New Delhi - 28 Juin 2018 - Eglises d’Asie
    http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud/inde/2018-06-28-en-inde-lescalade-des-prix-du-carburant-touche-les-plus-

    En Inde, le prix du carburant a grimpé d’environ 30 % cette année, entraînant l’envolée des factures des sociétés de transports de marchandises. Les premiers touchés sont les plus démunis du pays, qui subissent de plein fouet la situation. La situation est particulièrement difficile pour les petits commerçants, qui se voient obligés d’augmenter les prix des produits de base comme les fruits et les légumes. Une tendance qui pourrait se retourner contre le BJP au pouvoir, en amont des élections de 2019. En 2014, le parti avait en effet assuré que s’ouvrait une période de croissance économique. 

    Sarjot Singh Das, qui vend ses légumes en périphérie de New Delhi, a du mal à joindre les deux bouts depuis que la société de transports qui lui fournit ses produits a augmenté ses factures de plus de 50 % en douze mois. Sarjot fait venir ses légumes par camion tous les jours, depuis l’État voisin de l’Uttar Pradesh. Il s’inquiète face à la montée des prix du pétrole. Si ça continue, ses charges finiront par atteindre un niveau intenable. « Avant, je devais payer 600 roupies (8,83 dollars) par mois pour le transport, mais aujourd’hui, cela me coûte 900 roupies », confie-t-il. « Que deviendront mes revenus si cela continue ainsi ? »

    
En Inde, les prix du carburant ont grimpé de près de 30 % cette année, atteignant des records. Les gens comme Sarjot subissent de plein fouet les conséquences de la politique du gouvernement indien, qui a décidé plusieurs augmentations des taxes d’accise sur l’essence. Cela a eu un effet direct sur le coût des fruits, des légumes et autres produits de bases, les vendeurs étant forcés de monter les prix en conséquence. Beaucoup de vendeurs en ville se fournissent en effet dans les fermes et les villages alentour, et les coûts de livraison représentent pour eux une dépense significative.

    Un niveau de prix historique
    Le Bharatiya Janata Party (BJP), le parti au pouvoir du premier ministre Narendra Modi, avait promis, en arrivant au pouvoir en 2014, la croissance économique et l’« achhe din » (ou les beaux jours à venir). Mais pour l’instant, cela ne s’est pas reflété sur les prix du carburant. Le 14 juin à Bombay, la capitale financière du pays, l’essence a en effet atteint le niveau historique de 84,74 roupies (1,20 dollar) le litre. Une hausse de 70 roupies par rapport à son niveau d’il y a quatre ans. Arshad Khan, un commerçant d’un centre commercial dans le nord de l’État de l’Uttar Pradesh, explique que ses allers et retours à moto pour venir travailler font fondre ses économies d’une façon inquiétante. « Je parcours environ 50 kilomètres tous les jours », ajoute-t-il. « L’essence a augmentée, donc mes dépenses aussi… Avant, l’aller-retour me coûtait 60 roupies, et aujourd’hui, cela me coûte 100 roupies. »

    Le gouvernement a déclaré que les hausses des prix suivent les fluctuations du cours du pétrole brut sur le marché international, mais selon les économistes et l’opposition, cela n’explique pas la hausse considérable des taxes imposées sur l’essence en Inde. L’ancien premier ministre Manmohan Sinh, un économiste, a confirmé le mois dernier auprès des médias locaux que « les prix de l’essence sont à un niveau historique parce que le gouvernement de Modi a choisi de prélever des taxes d’accise excessives ». Le gouvernement fédéral comme les gouvernements des États imposent des taxes sur l’essence, et le gouvernement fédéral a vu ses revenus liés à l’essence et au diesel plus que tripler en quatre ans. En 2013-2014, ces revenus étaient de 12 millions de dollars ; ils avaient atteint 36,11 millions de dollars en 2016-2017. « Le gouvernement ne peut pas rejeter la faute sur les prix du pétrole brut à l’international », pour Vijay Kumar, un activiste de l’Uttar Pradesh. « Si le gouvernement baisse les taxes d’accise, les prix du carburant cesseront d’augmenter. »

    L’épreuve des élections
    Les slogans qu’employait le BJP durant les élections générales de 2014 contre l’opposition du Congrès du peuple indien, en annonçant le développement et la croissance économique, deviennent aujourd’hui contre-productifs à l’approche des élections de 2019, estime le journaliste politique Owais Ahmad. Le BJP a remporté les élections contre le parti du Congrès, qui était au pouvoir depuis 1947, à cause de l’inflation, de la pauvreté et du chômage. « Mais maintenant que la situation a empiré sur tous ces fronts, qu’est-ce que le gouvernement va pouvoir dire ? » , demande Owais Ahmad. Le 10 juin, les membres de la Fédération démocratique des jeunes Indiens (Democratic Youth Federation of India) ont organisé des manifestations dans tout le pays contre la montée des prix du carburant. Aakash Kumar, qui a participé à plusieurs manifestations, explique que les jeunes n’acceptent plus le discours avancé par les groupes politiques et par le gouvernement, « parce que ce sont les gens ordinaires qui paient le prix de leurs mauvaises politiques ».

    Une étude de l’Institut de la croissance économique (Institute of Economic Growth) de l’université de Delhi montre que la croissance économique rapide a entraîné une hausse des demandes en essence et en énergie, faisant de l’Inde le quatrième consommateur mondial de pétrole brut. L’étude affirme que durant la période de 2011 à 2025, les demandes de pétrole brut devraient grimper de 90 %, tandis que les demandes en diesel devraient augmenter de 110 %, et les demandes en essence de 165 %. L’étude suggère au pays de prendre des mesures en améliorant son utilisation des produits pétroliers, et en développant l’offre grâce des accords de production partagée entre les compagnies pétrolières locales et d’autres pays. L’Inde devrait également, selon l’étude, développer les énergies nucléaire, hydraulique et solaire, ainsi que les énergies alternatives. Elle devrait également prévoir ses besoins pétroliers afin de pouvoir « soutenir une croissance économique rapide dans le futur », confie Pradeep Agrawal, directeur des recherches conduites en 2012.

    #Inde #pétrole #énergie #BJP #Narendra_Modi #transports #croissance #pauvreté

  • Decathlon abandonne le dispositif qui oblige ses clients à ouvrir un compte mm/ta - 28 Mai 2018 - RTS

    http://www.rts.ch/info/economie/9602798-decathlon-abandonne-le-dispositif-qui-oblige-ses-clients-a-ouvrir-un-com

    Decathlon n’oblige plus ses clients à ouvrir un compte et à fournir leurs données personnelles avant d’effectuer un achat. L’enseigne française de sport a abandonné cette pratique la semaine dernière.

    Le dispositif était testé depuis janvier uniquement dans les magasins suisses de Decathlon, à Marin (NE) et Meyrin (GE). Il imposait aux clients de donner leur adresse_email ou leur numéro de #téléphone avant de pouvoir acheter une paire de chaussures ou n’importe quel autre article de sport.

    La Fédération romande des consommateurs (FRC) s’est rapidement dressée contre cette pratique. Elle a requis l’intervention du Préposé fédéral à la #protection-des-données, lequel a ouvert une procédure d’établissement des faits début mai.


    « Signal très important »
    « C’est une très bonne nouvelle », se réjouit la FRC. « A l’heure où la protection de la vie privée est sur toutes les langues, c’est un signal très important vis-à-vis des autres entreprises qui souhaiteraient collecter des données personnelles », ajoute l’association.

    Les clients qui le veulent peuvent désormais demander la suppression des informations récoltées par Decathlon. La FRC met une lettre-type à leur disposition.

     #décathlon #decathlon #capitalisme #argent #michel_leclercq #données #bigdata #profiling #marketing #surveillance #données_personnelles #vie_privée #crétins

  • Suisse : La Poste réplique au refus de publicité dans les boîtes aux lettres RTS 3 - Romain Bardet/oang - Avril 2018
    http://www.rts.ch/info/suisse/9456808-la-poste-replique-au-refus-de-publicite-dans-les-boites-aux-lettres.html

    Dans un courrier distribué ces derniers jours, La Poste propose aux ménages de choisir quelle publicité ils désirent. C’est un moyen de contrer la tendance à la refuser toujours plus dans les boîtes aux lettres.
    Depuis deux ans, La Poste offre sur son site internet la possibilité à tout un chacun de sélectionner un certain nombre de partenaires commerciaux dont il souhaiterait recevoir la publicité - et uniquement celle-ci. Avec le slogan « Oui, je veux » contenu dans son récent prospectus, l’entreprise publique veut contrer le fameux autocollant « Publicité, non merci ! », apposé sur toujours plus de boîtes aux lettres.


    Car cet avis de rejet n’arrange pas les affaires de La Poste, alors que les tous-ménages publicitaires représentent une part importante de son activité. Elle a distribué l’an dernier près d’1,8 milliard de ces envois non-adressés, mais ces derniers sont en diminution de près de 8% par rapport à 2016 après trois années de relative stabilité.

     Un canal très important pour les entreprises
    Cette nouvelle campagne a visé 100’000 ménages en Suisse, selon La Poste. Or « la publicité représente une importante branche économique, elle permet aussi de préserver des postes de travail dans la distribution », rappelle sa porte-parole Nathalie Dérobert Fellay. « Et il ne faut surtout pas oublier que nous n’avons pas seulement des clients privés mais aussi des clients commerciaux et que la publicité représente un canal très important pour ces entreprises. »
    Ce n’est pas la première offensive de ce type menée par La Poste. Parfois, le consommateur a même été invité à retirer son autocollant antipublicité pour recevoir des échantillons.
    Cette fois, La Poste propose donc de choisir la publicité que l’on souhaite recevoir. Mais l’argument ne convainc pas Robin Eymann, membre de la Fédération romande des consommateurs.

    Pas de véritable libre-choix, selon la FRC
    « Si un client veut recevoir de la pub ciblée d’une entreprise en particulier, il n’a qu’à la lui demander et l’entreprise lui envoie de la pub adressée », relève-t-il. « Mais il fait lui-même la démarche, ce n’est pas une espèce de politique de La Poste qui essaie de faire croire qu’elle respecte le libre-choix. Là, c’est plutôt pour forcer le consentement. C’est comme ça que c’est perçu par les consommateurs qui s’adressent à nous depuis quelques semaines. »

    #publicité #pollution #gaspillage #Suisse #Poste #courrier #bête_à_manger_du_foin #violence_publicitaire #marketing #pub forcer le #consentement + #sexisme pour l’affiche, bien sur

  • Quelle est la place des femmes dans l’agriculture biologique ?
    https://www.bastamag.net/Quelle-est-la-place-des-femmes-dans-l-agriculture-biologique

    La fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab) organise un colloque sur la place des femmes dans l’agriculture bio, le 10 avril prochain, dans le Maine-et-Loire. Qui sont-elles ? Comment travaillent-elles ? Quels sont leurs engagements dans les instances professionnelles et dans les associations ? Des agricultrices et des sociologues interviendront au fil de la journée. Inscriptions gratuites, avant le 4 avril. La Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab) organise un (...)

    ça bouge !

    / #Alimentation_et_agriculture_biologique, #Inégalités

    #ça_bouge_ !

  • Hébergement d’urgence : le gouvernement veut recenser les sans-papiers - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/12/13/hebergement-d-urgence-le-gouvernement-veut-recenser-les-sans-papiers_1616

    Les autorités pourront, précise une circulaire, aller dans les centres recenser les personnes sans papiers, afin de les orienter vers d’autres dispositifs. Des associations s’insurgent.

    Les centres d’hébergement d’urgence vont devoir laisser des « équipes mobiles » entrer dans leurs locaux afin de recenser les personnes sans papiers. C’est le sens d’une circulaire adressée, mardi, par le ministère de l’Intérieur aux préfets. Ces équipes seront composées d’au moins un agent de préfecture compétent en droit des étrangers et d’agents de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, auxquels pourront s’ajouter « des personnels compétents en matière de veille ou d’évaluation sociale ». Après avoir prévenu vingt-quatre heures à l’avance de leur passage, elles se rendront dans les centres d’hébergement d’urgence afin de « s’entretenir avec les personnes étrangères » pour « procéder à l’évaluation administrative » de leur situation.

    « Des milliers de familles à l’hôtel »

    Le 8 décembre, une vingtaine d’associations avaient collectivement quitté une réunion avec Gérard Collomb (ministre de l’Intérieur) et Jacques Mézard (ministre de la Cohésion des territoires) place Beauvau, pour protester contre ce projet. Elles dénonçaient une logique « de recensement, d’étiquetage et de triage ». « La mise en œuvre de cette circulaire aura des effets désastreux pour les personnes sous statut Dublin, déboutées ou sans titre : la fin de la prise en charge dans l’hébergement, c’est-à-dire la remise à la rue des personnes qui n’ont plus de possibilité de recours, donc la reconstitution de campements, le passage à une forme de clandestinité dangereuse pour les personnes », s’inquiète auprès de Libération Florent Guéguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (Fnars). « Pour des milliers de familles à l’hôtel qui sont également visées par la circulaire (et dont nous savons qu’elles sont majoritairement sans titre), cela veut dire rupture de prise en charge, déscolarisation, rupture de soins… D’ailleurs, la question est : où vont aller ces personnes ? » ajoute-t-il.

    La Fnars envisage désormais toutes les possibilités de recours, mais elle prévient : elle ne fera pas d’orientation vers l’aide au retour contraint, ce qui est prévu pour les étrangers faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF). Même si elle s’inquiète d’éventuelles sanctions financières pour les associations qui feraient barrage, les centres d’hébergement étant financés par l’Etat.

    La circulaire rappelle « le principe d’inconditionnalité de l’accès à l’hébergement d’urgence » mais demande aux préfets d’organiser « un dispositif de suivi administratif robuste » des personnes en situation irrégulière bénéficiant d’un hébergement d’urgence. Derrière l’instruction à « veiller à une orientation adaptée » de ces personnes, persiste bien l’idée de libérer des places pour les personnes sans domicile fixe françaises et étrangères en situation régulière. C’est d’ailleurs écrit noir sur blanc : le recensement par les équipes doit permettre « de réduire le nombre de personnes qui, hébergées pour une durée parfois longue, restent "sans statut" ou ne peuvent bénéficier » de leurs droits.

    « Répartition équilibrée » des réfugiés sur le territoire

    Une autre circulaire consacrée au relogement des réfugiés, c’est-à-dire des personnes ayant obtenu la protection de l’Etat français, demande aux préfets de mobiliser 20 000 logements d’ici à la fin de l’année 2018, en cherchant à assurer une « répartition équilibrée » de ceux-ci sur le territoire. Selon les textes, les préfets devront apporter « une attention spécifique aux réfugiés réinstallés depuis le Proche-Orient ou l’Afrique en lien avec le Haut-Commissariat aux réfugiés ».
    Kim Hullot-Guiot avec AFP

    Du pur Macron : on rappelle les droits qu’on prétend respecter en théorie et sur le terrain on met en place des méthodes dégueulasses jamais vues sous aucun gouvernement précédent. Ce type est clairement dangereux avec son faux sourire de vendeur d’assurances vie. Et le fait de préciser "les préfets devront apporter « une attention spécifique aux réfugiés réinstallés depuis le Proche-Orient ou l’Afrique en lien avec le Haut-Commissariat aux réfugiés" est incroyable. Là, en gros, on dit faudrait quand même faire attention où on va caser les noirs et les arabes et les surveiller de près. Bientôt ils vont nous créer des camps directement affectés à cette surveillance, mais doucement et petit à petit, dans une continuité idéologique inéluctable.
    Nous sommes dans un système protofasciste !
    #immigration #racisme #logement #sdf #état_policier

  • Mondial 2022 : une enquête ouverte sur un virement suspect provenant du Qatar
    http://www.lemonde.fr/sport-et-societe/article/2017/11/27/mondial-2022-une-enquete-ouverte-sur-un-virement-suspect-provenant-du-qatar_

    Nouveau rebondissement dans le scandale de corruption sur l’attribution de la Coupe du monde de football 2022. Dimanche 26 novembre, le site Mediapart rapporte que la justice brésilienne et le FBI enquêtent sur un virement de 22 millions de dollars, effectué par le Qatar.

    Les procureurs brésilien et américain ont décortiqué les relevés bancaires de l’ancien patron de la Fédération brésilienne de football (CBF), Ricardo Teixeira, qui avait ouvert un compte chez Pasche Monaco – un établissement basé en Suisse et contrôlé par le Crédit mutuel jusqu’en 2013.

    Ils ont alors remarqué qu’un versement de 22 millions de dollars, en provenance du groupe qatari Ghanim Bin Saad Al-Saad & Sons Group (CSSG), a été effectué sur ce compte bancaire en janvier 2011, peu de temps après l’attribution par vote du Mondial 2022 au Qatar. Mediapart rappelle alors que le CSSG, « dirigé par l’homme d’affaires Ghanim Bin Saad Al-Saad, est au cœur des soupçons de corruption sur [cette] attribution ».

    Visé par une enquête pour blanchiment d’argent et fraude entre 2009 et 2012, Ricardo Teixeira, patron de la puissante Fédération brésilienne depuis 1989, avait démissionné de ses fonctions en 2012. Il était l’un des membres du comité exécutif de la Fédération internationale de football (FIFA) qui ont participé, en décembre 2010, au vote attribuant les Coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar.

    Ricardo Teixeira est alors « suspecté d’avoir pris part au système présumé visant à acheter des votes pour le Qatar parmi les 22 électeurs de la FIFA ». Mais pas seulement pour son vote : « début 2013, plusieurs virements sont, en effet, émis le même jour depuis son compte, à destination de personnes physiques désignées ainsi : “Warner Bros” [Jack Warner était alors président de la Confédération de football d’Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes], “Mohammed” [Mohamed Bin Hammam, président de la Confédération de football asiatique] et “Leoz” [Nicolas Leoz, président de la Confédération d’Amérique du Sud] », nous apprend le site d’information. L’ancien patron du foot brésilien fait l’objet d’un mandat d’arrêt international pour corruption émis par le département de la justice.

    • Réponse aux attaques conjointes de fdesouche, de la LICRA et du Ministère de l’Éducation Nationale contre Sud Éducation 93 - article publié le 20 novembre 2017

      Après deux journées d’études sur l’intersectionnalité interdites aux enseignant-es à Créteil en mai dernier, après un colloque sur l’islamophobie censuré à Lyon en septembre, c’est au tour d’un stage organisé par Sud Éducation 93 de susciter la vindicte de la fachosphère.

      Depuis dimanche 19 novembre au soir, le syndicat Sud Éducation 93 est victime d’insultes de la part de plusieurs groupes très actifs sur les réseaux sociaux et connus pour leurs positions d’extrême droite, suite aux critiques diffamatoires contre un stage de formation syndicale sur l’antiracisme à l’attention des personnels d’éducation les 18 et 19 décembre.

      Cette campagne se traduit par des messages mensongers, de haine et d’attaques sur les réseaux sociaux. De plus, le syndicat Sud Éducation 93 subit depuis lundi matin un grand nombre d’appels téléphoniques déversant des insultes.

      Le stage est annoncé sur notre site depuis le 19 octobre sans avoir suscité la moindre réaction. Or, il aura fallu attendre dimanche 19 novembre dans l’après midi, et un article paru sur le compte Facebook de « FdeSouche », pour que quelques heures après la LICRA, puis le lendemain le ministre reprennent ces propos.

      Nous souhaitons souligner et dénoncer la coïncidence des agendas des réseaux d’extrême droite et de notre ministère.

      Les attaques portent sur un « tri des origines » qui serait fait sur les participants du stage. Sud Éducation 93 condamne fermement ces propos et compte porter plainte pour diffamation contre tous les sites et individus qui propageraient ces propos. Un dépôt de plainte est par ailleurs en cours concernant les insultes téléphoniques reçues à ce jour.

      Les questions abordées par le stage sont des questions essentielles dans l’enseignement aujourd’hui. Il est inutile de nier des questions que les enseignant-es vivent au jour le jour. Le combat contre le racisme est au cœur de la société multiculturelle mais aussi au cœur des programmes scolaires, notamment ceux d’EMC. Ce stage entend donner des temps et des moyens de réflexions sur ces questions cruciales.

      Nous apprécierions qu’au lieu de calquer son agenda sur celui de « FdeSouche » notre ministre, et les organisations qui se réclament de l’égalité républicaine, s’intéressent aux manques de moyens dont souffrent l’École et nos élèves. La liste est non exhaustive : manque de postes à tous les niveaux (agent-es, AED, enseignant-es, personnel-les administratif), professeur-es non remplacé-es, manque de moyens dans les dotations pour les collèges, les lycées, les écoles, manque d’établissements dans le territoire, absence d’une véritable médecine scolaire, ...

      Nous rappelons enfin que tou-tes les personnel-les ont été invité-es à s’inscrire à ce stage (d’ailleurs complet).

      http://www.sudeducation93.org/Reponse-aux-attaques-conjointes-de.html

    • #blasphème #sens_commun #manif_pour_tous #racisme_d'Etat #racisme #non-mixité

      « On parle de “non-mixité raciale”, on parle de “blanchité”, on parle de “racisé” c’est-à-dire les mots les plus épouvantables du vocabulaire politique sont utilisés au nom soi-disant de l’antiracisme alors qu’en fait ils véhiculent évidemment un racisme », a critiqué M. Blanquer.

      #vocabulaire #langage #domination_blanche #épouvante

    • Blanquer attaque la fédération SUD éducation à l’assemblée nationale - Racisme d’État, personnes racisées, non-mixité, discriminations : mise au point [21 novembre]
      http://www.sudeducation.org/Blanquer-attaque-la-federation-SUD.html

      Nous avons pris connaissance de l’intention de M. Blanquer de porter plainte pour diffamation contre le syndicat SUD éducation 93 au motif que celui-ci utilise le terme de “racisme d’État”. Si le ministre veut attaquer en justice toutes les organisations qui utilisent ce terme, la fédération SUD éducation en fait partie. En effet, son dernier congrès, en 2015, s’est donné parmi ses objectifs de combattre le racisme d’État, outil de division des travailleurs et des travailleuses.

    • C’est pas une atteinte aux libertés syndicales ce que fait Blanquer ? Il me semble que le droit de se réunir est une liberté fondamentale. Comme la liberté de s’exprimer sur le racisme d’etat. Est-ce qu’un ministre peut porter plainte pour la diffamation d’une entité comme celle d’Etat ? Est-ce qu’on peut diffamé un Etat ? Si je dit que la langue française est sexiste est-ce qu’il va m’attaqué pour diffamation de la langue ? Ca fait un peu comme si il y avait atteinte à une marque et une mentalité de copyright. On a même plus le droit de choisir comment et avec qui se réunir ni de quoi on peut parler ni des mots qu’on veut utiliser et pas non plus de la manière de les accordés.

    • Jean-Michel Blanquer ne peut pas poursuivre un syndicat pour diffamation
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/11/23/jean-michel-blanquer-ne-peut-pas-poursuivre-un-syndicat-pour-diffamation_521

      Le droit français ne permet pas au ministre de l’éducation nationale de porter plainte contre SUD-Education 93. Il peut, en revanche, poursuivre son représentant.

      C’est assez incroyable qu’un ministre ne connaisse pas le B-A-ba du droit de la république qui lui paye son salaire pour la représenté.

      Jean-Michel Blanquer, en tant que personne physique, peut donc porter plainte contre une autre personne physique.

      L’article de monde est quand même un peu à la masse de pas rappeler que Blanquer n’est pas diffamé en tant que personne physique car Blanquer n’est pas l’Etat et la République incarné.

    • Du racisme aux politiques de racialisation
      Eric Fassin, Médiapart, le 18 novembre 2014
      https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/181114/du-racisme-aux-politiques-de-racialisation

      Les responsables nationaux, mais aussi locaux, prétendent certes répondre à une demande populaire, comme si le racisme d’État pouvait s’autoriser de celui qui est censé définir les « riverains ».

      Une plainte contre #Eric_Fassin ?

      #racialisation

    • Racisme d’Etat et libertés syndicales : Derrière l’écran de fumée… de réelles attaques !
      #Solidaires, le 22 novembre 2017
      https://www.solidaires.org/Racisme-d-Etat-et-libertes-syndicales-Derriere-l-ecran-de-fumee-de-reell

      Le Ministre de l’Education, JM Blanquer, s’en prend violemment depuis plusieurs jours au syndicat SUD Education 93, membre de la fédération SUD Education et de l’union départementale Solidaires 93.

      Tout est parti d’une dénonciation de racisme supposé d’un stage syndical (parce qu’il prévoit des ateliers réservés aux personnes victimes du racisme), dénonciation relayée très largement par l’extrême-droite puis par JM. Blanquer lundi. Le ministre s’est rendu compte de son erreur grossière et, de fait, a changé rapidement son discours plus tard dans la journée à l’Assemblée nationale : c’est désormais l’utilisation de la notion de « racisme d’Etat », abordée dans le stage, qu’il juge « diffamatoire » et au sujet de laquelle il a annoncé vouloir déposer une plainte pour ce motif.

      Mettons les choses au point, pour l’Union syndicale Solidaires :

      L’accusation de racisme à l’encontre de SUD Education 93 est ridicule et volontairement malveillante au vu des valeurs, des positions et combats portés par ce syndicat et ses militant-es : Solidaires lutte pour l’égalité entre tous et toutes, quelles que soient leurs origines, et combat le racisme et le fascisme, et SUD Education 93 ne déroge pas à ces principes. Il ne s’agit pas de partager tous les détails du contenu du stage mis en cause, mais on ne peut inverser ni la réalité ni l’engagement des personnels de l’Education nationale membres de Sud éducation 93 pour leurs élèves et les populations de Seine-Saint-Denis.

      L’Union syndicale Solidaires et certaines des structures qui la composent mettent en œuvre depuis des années en lien avec leur engagement dans le mouvement féministe des réunions séparées de femmes et elle ne partage pas l’idée qu’une telle pratique appliquée à des personnes victimes du racisme constituerait un scandale.

      Il s’agit d’un stage syndical : c’est aux syndicats de construire leurs formations en toute liberté. Il n’est pas question que l’extrême-droite ou des ministères s’immiscent dans les contenus des formations syndicales.

      Le racisme existe dans nos sociétés. Et le "racisme d’Etat" aussi. Ce n’est pas un slogan, c’est un concept utilisé et pensé par des chercheuses et chercheurs mais aussi par des dizaines de structures associatives, syndicales ou politiques. Une rapide interrogation sur un moteur de recherche sur internet permettra à JM Blanquer de s’en rendre compte. Des statistiques, études et recherches effectuées à la demande des ministères eux mêmes font état de situations de discrimination liées à l’origine réelle ou supposée, aux noms, quartiers, dans la société, dans l’emploi public, dans l’école... Nous refusons de mettre sous le tapis une situation qui concerne des millions de personnes dont une partie d’entre nous, au quotidien. Nous refusons de nous faire dicter ou imposer les termes du débat par celles et ceux qui participent à construire et entretenir les problèmes.

      Nous sommes face à une volonté de manipuler politiquement et médiatiquement un stage de quelques dizaines de personnes. Pendant ce temps, on ne parle pas des conséquences sociales des mesures prises par ce gouvernement, qui touchent fortement des départements comme la Seine-Saint-Denis et le quotidien de la population qui y vit. Derrière le rideau de fumée, on trouve des attaques contre les droits sociaux, la suppression des contrats aidés, la destruction des services publics, en particulier de l’Education, bref la destruction du tissu social qui alimente les haines et la xénophobie... Ce contre-feu gouvernemental cache mal la volonté de nier la situation de racisme vécue en particulier en Seine-Saint- Denis et ses aspects structurels.

      L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien au syndicat SUD Education 93, à ses adhérent-es qui font face à un déchaînement d’une rare violence et aux menaces de la part l’extrême-droite. Nous ne doutons pas que ce gouvernement cherche aussi à limiter les libertés syndicales et d’expression, en particulier chez les fonctionnaires qui militent pour transformer la société.

      L’Union syndicale Solidaires continuera son combat pour les libertés individuelles et collectives, pour l’égalité de tou-tes, contre toutes les discriminations.

      #liberté_syndicale #syndicats #France

    • Suite :

      « Blanchité », « racisé », « racisme d’État » : M. Blanquer, ces concepts sont légitimes dans le débat public
      Mélusine, Libération, le 23 novembre 2017
      https://seenthis.net/messages/647064

      "Racisme d’Etat" : derrière l’expression taboue, une réalité discriminatoire
      Pierre Ropert, France Culture, le 24 novembre 2017
      https://seenthis.net/messages/647064

      On y cite #Michel_Foucault : une plainte à titre posthume contre lui aussi ?

      Chronique d’une année scolaire : quand le Ministre parle
      K. D., La Rotative, le 24 novembre 2017
      https://seenthis.net/messages/647120

    • Pour une mise en perpective du racisme d’État, une référence étonnamment non citée, sauf erreur de ma part, par tous les commentateurs alors même que c’est lune des analyses les plus fortes de cet enjeu : « Il faut défendre la société », Cours au Collège de France (1975-1976) de Michel Foucault, texte intégral en ligne
      https://monoskop.org/images/9/99/Foucault_Michel_Il_faut_defendre_la_societe.pdf

      (...) ce discours de la lutte des races – qui, au moment où il est apparu et a commencé à fonctionner au XVIIe siècle, était essentiellement un instrument de lutte pour des camps décentrés – va être recentré et devenir justement le discours du pouvoir, d’un pouvoir centré, centralisé et centralisateur ; le discours d’un combat qui est à mener non pas entre deux races, mais à partir d’une race donnée comme étant la vraie et la seule, celle qui détient le pouvoir et celle qui est titulaire de la norme, contre ceux qui dévient par rapport à cette norme, contre ceux qui constituent autant de dangers pour le patrimoine biologique. Et on va avoir, à ce moment-là, tous les discours biologico-racistes sur la dégénérescence, mais aussi toutes les institutions également qui, à l’intérieur du corps social, vont faire fonctionner le discours de la lutte des races comme principe d’élimination, de ségrégation et finalement de normalisation de la société. Dès lors, le discours dont je voudrais faire l’histoire abandonnera la formulation fondamentale de départ qui était celle-ci : « Nous avons à nous défendre contre nos ennemis parce qu’en fait les appareils de l’État, la loi, les structures du pouvoir, non seulement ne nous défendent pas contre nos ennemis, mais sont des instruments par lesquels nos ennemis nous poursuivent et nous assujettissent. » Ce discours va maintenant disparaître. Ce sera non pas : « Nous avons à nous défendre contre la société », mais : « Nous avons à défendre la société contre tous les périls biologiques de cette autre race, de cette sous-race, de cette contre- race que nous sommes en train, malgré nous, de constituer. » La thématique raciste va, à ce moment-là, non plus apparaître comme instrument de lutte d’un groupe social contre un autre, mais elle va servir à la stratégie globale des conservatismes sociaux. Apparaît à ce moment-là – ce qui est un paradoxe par rapport aux fins mêmes et à la forme première de ce discours dont je vous parlais – un racisme d’État : un racisme qu’une société va exercer sur elle-même, sur ses propres éléments, sur ses propres produits ; un racisme interne, celui de la purification permanente, qui sera l’une des dimensions fondamentales de la normalisation sociale. Cette année, je voudrais alors parcourir un petit peu l’histoire du discours de la lutte et de la guerre des races, à partir du XVIIe siècle, en la menant jusqu’à l’apparition du racisme d’État au début du XXe siècle.

      #racisme_d’État

      @rezo ?

    • Le droit français ne permet pas au ministre de l’éducation nationale de porter plainte contre SUD-Education 93. Il peut, en revanche, poursuivre son représentant. (...)
      En effet, aucune personne morale (entreprise, association, organisation, syndicat…) ne peut être attaquée pour diffamation ou injures (qu’elles soient publiques ou non).

      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/11/23/jean-michel-blanquer-ne-peut-pas-poursuivre-un-syndicat-pour-diffamation_521
      Portés à montrer leur force face à toute opposition, ils ne se souviennent même pas qu’ils imposent à des structures collectives de désigner des responsables légaux individuels contre lesquels agir en justice.
      #hybris_de_gouvernement

    • « Nous en avons assez des tergiversations et des atermoiements de tous ces “responsables’’ élus par nous qui nous déclarent “irresponsables’’ (…). Nous en avons assez du racisme d’État qu’ils autorisent. » #Pierre_Bourdieu, Contre-feux, 1998

      Une plainte à titre posthume contre lui aussi ?

      Sur le racisme d’Etat : brèves remarques à l’attention de Jean-Michel Blanquer et de quelques autres
      Olivier Le Cour Grandmaison, Médiapart, le 27 novembre 2017
      https://seenthis.net/messages/647829

  • Un CAP « petite enfance » pour les parents : l’annonce contestée de Marlène Schiappa
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/07/21/un-cap-petite-enfance-pour-les-parents-l-annonce-contestee-de-marlene-schiap

    Jeudi 20 juillet, auditionnée par la délégation aux droits des femmes à l’Assemblée nationale, Marlène Schiappa a expliqué son projet de création d’un dispositif de validation de l’acquis de l’expérience (VAE) des jeunes parents pour favoriser « l’insertion professionnelle des mères ».

    La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes a déclaré vouloir transformer les « compétences des jeunes mères » en certificat d’aptitude professionnelle (CAP) « petite enfance », ou en « brevet d’Etat d’éducateur de jeunes enfants » grâce à une formation diplômante.

    Toute personne en fin de congé parental et non titulaire d’un diplôme pourrait bénéficier de cette aide, même si les femmes sont les principales concernées. Elles représentent en effet 97 % des parents en congé parental. Marlène Schiappa cible ainsi les mères dont « le CV est une page blanche, qui n’ont pas de diplôme et dont le seul argument en entretien d’embauche est “j’ai élevé mes enfants” », a t-elle expliqué.

    L’idée de permettre aux mères de famille d’accéder à un CAP « petite enfance » avait déjà été abordée par Marlène Schiappa lors d’une consultation des associations féministes au moment de son investiture, en mai. La secrétaire d’Etat avait reçu un mauvais accueil.
    « Stratégie médiatique »

    « D’un avis unanime, les associations lui ont alors indiqué que son projet n’était pas une solution au vrai problème que rencontrent les mères. Il ne permettait ni de reconnaître leur travail en tant que parent, ni de les soutenir », explique Raphaëlle Rémy-Leleu, porte-parole de Osez le féminisme.

    Deux mois plus tard, les associations apprennent que le projet est de nouveau évoqué par la secrétaire d’Etat alors que, dans le même temps, une coupe budgétaire de 25 % dans le budget du secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes a été rendue publique – une manifestation s’est tenue, vendredi, devant le ministère de l’économie pour protester contre cette annonce. Raphaëlle Rémy-Leleu dénonce aujourd’hui une forme de « contre-feu, une stratégie médiatique pour dissimuler les débats concernant les moyens alloués aux droits des femmes ».

    Sur le fond de la déclaration de Marlène Schiappa, Osez le féminisme pointe du doigt une erreur d’analyse, rappelant que c’est sur la difficulté des jeunes mères à concilier vie familiale et professionnelle (ou étudiante) qu’il faut se concentrer. L’association dénonce notamment la « rareté des structures publiques soutenant la parentalité, comme les crèches », qui imposent aux parents une prise en charge de l’enfant à temps plein.

    Les propos de Marlène Schiappa devant l’Assemblée nationale ont aussi provoqué l’agacement des professionnels de la petite enfance. Le 20 juillet, la pétition « Marlène Schiappa, non à la dévalorisation de la petite enfance » a été lancée en ligne et elle a recueilli plus de 3 500 signatures en une journée. Dans son texte, l’auteure, anonyme, demande à la secrétaire d’Etat de l’aide pour « faire comprendre que le monde de l’enfance n’est pas exempt de rigueur et de connaissances intellectuelles ».
    Professionnels « indignés »

    La Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants (FNEJE) partage ce point de vue. Dans une tribune adressée à Marlène Schiappa, Julie Marty-Pichon, coprésidente de la FNEJE, explique son « indignation » concernant les déclarations de la secrétaire d’Etat, qui démontrent, selon elle, « l’ignorance des enjeux de l’accompagnement des jeunes enfants et de leurs familles dans notre société ».

    Elle pointe la différence de compétences développées entre les parents et les professionnels de la petite enfance : « L’accompagnement des personnes en situation de fragilité et de vulnérabilité que sont les jeunes enfants ne s’improvise pas ».

    L’enjeu affectif – absent des relations professionnel-enfant et omniprésent au sein de la famille – est ainsi cité en exemple : « La mère ou le père ont avec leur enfant des relations humaines très spécifiques, fondées sur le lien d’attachement. »

    Plusieurs points d’ombre demeurent concernant le projet de Marlène Schiappa. Les coûts d’une validation des acquis de l’expérience sont variables d’un certificateur à l’autre et la porte-parole d’Osez le féminisme évoque un dispositif « très complexe, qui prend du temps et qui coûte cher ».

    Des mesures de financement existent, en fonction du statut du candidat, reste à savoir comment le secrétariat d’Etat mettra en place son projet s’il aboutit. Il reste aussi à définir quel diplôme sera délivré à la suite de la formation, une question actuellement débattue avec le ministère de l’éducation nationale.

    #femmes #éducation #travail

    Quelle idée stupide, inutile, couteuse, dangereuse....

    Ce diplôme va juste devalorisé ceux des professionnel·le·s de la petite enfance (des emplois très féminisés). J’imagine que cette mesure est fort compatible avec les économies que les marcheurs vont faire sur l’education nationale. Exit les instit, les puériculteurices... on va les remplacé par des mères payé au rabais avec leur diplôme certifiant leur absence de diplôme, sans statu et parfaitement jettable selon les besoins.

    • CAP petite enfance : « Il y a une différence entre s’occuper de ses enfants et ceux des autres »
      http://www.liberation.fr/france/2017/07/21/cap-petite-enfance-il-y-a-une-difference-entre-s-occuper-de-ses-enfants-e

      Ce qui nous indigne, c’est qu’avec cette annonce, on laisse croire qu’il suffit d’avoir eu des enfants pour s’occuper de ceux des autres. Xavier Darcos expliquait déjà il y a quelques années [alors qu’il était ministre de l’Education nationale, ndlr] qu’il n’y avait pas besoin d’un bac + 5 pour changer des couches. On réduit notre métier à changer des couches ou donner des biberons, alors que les éducateurs de jeunes enfants sont des travailleurs sociaux spécialistes de la petite enfance. On fait trois ans d’étude, on est titulaire d’un diplôme d’Etat [différent du « CAP petite enfance », qui va devenir un « CAP accompagnant éducatif petite enfance » à la rentrée], comme les assistant sociaux par exemple On peut être responsable d’une structure d’accueil, proposer un accompagnement très pointu…

      La mesure vise les mères précaires, qui vivent dans des zones défavorisées. N’est-ce pas louable de vouloir les intégrer dans le marché du travail ?

      Oui, mais si c’est un choix de leur part ! Il faut d’abord se demander pourquoi, aujourd’hui, ces femmes-là se retrouvent dans ces situations. On prend le problème à l’envers. Comment se fait-il qu’aujourd’hui 80% des tâches domestiques et d’éducation des enfants reviennent aux femmes, qu’elles ont moins de postes à responsabilité, que seulement 2% des pères prennent un congé parental ? Encore une fois, on cantonne les femmes à leur rôle de mère. Cela me fait penser aux femmes au chômage à qui Pôle Emploi proposait jusqu’à encore récemment de devenir assistante maternelle, comme si elles n’avaient pas d’autre choix.

    • Le CAP petite enfance existe deja, il prend 3 ans et il est déjà ouvert aux personnes sans diplôme, qu’elles aient des enfants ou pas.

      http://www.cned.fr/inscription/22250DIX

      Aucun diplôme n’est requis pour passer l’examen. Ce dernier est divisé en deux parties :

      Les épreuves du domaine général

      3 épreuves générales pour évaluer vos connaissances sur les matières suivantes :

      EG1 - Français (écrit) et Histoire-Géographie (oral avec dossiers)
      EG2 - Mathématiques et Sciences physiques (écrit)
      EG3 - Éducation physique et sportive (vous pouvez être dispensé à votre demande auprès de votre académie)

      Vous êtes dispensés de ces épreuves si vous êtes titulaire d’un CAP, BEP, BEPA BAC ou équivalent.

      Les épreuves du domaine professionnel

      3 épreuves professionnelles qui témoignent de vos compétences pratiques :

      EP1 - Prise en charge de l’enfant à domicile (écrit et pratique)
      EP2 - Accompagnement éducatif de l’enfant (entretien avec le jury autour du dossier professionnel), incluant l’épreuve de Prévention, Santé et Environnement (PSE) (écrit)
      EP3 - Techniques de services à l’usager (pratique et écrit)

    • S’obstiner avec son ado c’est chiant, mais s’obstiner avec l’ado de son/sa partenaire c’est double chiant.

      La première année de cohabitation, je me disais que j’étais une mauvaise personne de ne pas l’aimer comme ses parents l’aiment

      http://urbania.ca/250653/la-belle-mere-de-cendrillon-navait-pas-tout-a-fait-tort

      Personne t’enseigne à devenir une belle-mère. Ça s’apprend sur le tas.

      personne t’enseigne, non plus, à devenir mère ou père. Tu apprends beaucoup au près des gosses, à se demander qui éduque l’autre.
      #beautiful_mother

  • Persécutions et rafles anti-gays en Tchétchénie : les ONG demandent à Moscou de réagir
    https://www.bastamag.net/Crimes-anti-gays-en-Tchetchenie-la-FIDH-exhorte-Moscou-a-reagir

    Après les révélations parues le 1er avril dans le journal russe Novaïa Gazeta sur les graves violences infligées à des homosexuels en Tchétchénie, la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) interpelle Vladimir Poutine via l’une de ses organisations membres. « Plus de 160 hommes ont été kidnappés, détenus illégalement et torturés. Au moins trois en sont morts », alerte le Centre anti-discrimination Memorial (ADC Memorial). Cette ONG, membre de la FIDH, défend les minorités contre tout type de (...)

    En bref

    / #Discriminations, #Asie_et_Pacifique, #Droits_fondamentaux

  • Des banques françaises accusées de financer la colonisation de la Palestine - France Révolution
    http://france-revolution-investigative-reporter.over-blog.com/2017/03/des-banques-francaises-accusees-de-financer-la-colonisation-de-la-palestine.html

    Axa, BNP, le Crédit agricole et la Société générale détiennent des participations dans des banques et entreprises israéliennes ayant financé la colonisation en Palestine, affirme un rapport de la Fédération internationale des droits de l’homme.

    D’après la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), plusieurs institutions financières françaises possèdent des parts, qui dépassent rarement le point de pourcentage, qui « contribuent indirectement au maintien et au développement » des colonies, selon l’étude intitulée Les liaisons dangereuses des banques françaises avec la colonisation israélienne.

    Les quatre banques et l’assureur gèrent des « participations financières » ou « détiennent des actions » dans des banques israéliennes, qui constituent un « outil essentiel de la politique de colonisation » en « finançant les constructions », souligne ce rapport co-écrit notamment avec la Ligue des droits de l’homme (LDH) et la CGT.

    © FIDH
    Les investissements controversés des banques françaises
    De même, elles ont des rapports avec des entreprises israéliennes « qui fournissent des services vitaux au maintien et au développement des colonies », tels que « la construction d’habitations ou d’usines, la connexion aux réseaux téléphoniques et internet ou encore l’aménagement en équipements de surveillance ».

    « Les banques françaises ne peuvent pas dire qu’elles ne savaient pas »
    Sollicités par l’AFP, BNP Paribas, le groupe BPCE et la Société générale n’ont pas souhaité commenter ce rapport. Le Crédit agricole n’a pour l’heure pas encore réagi.

    De son côté, Axa précise que « les investissements en question représentent une part infime de [ses] actifs sous gestion » et souligne avoir fait étudier ce dossier en 2016 par son comité d’investissement responsable qui n’avait pas trouvé matière à le remettre en cause. 

    Les Nations unies et la grande majorité de la communauté internationale considèrent comme illégales les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée.

    « On veut que les entreprises françaises retirent leur argent des sociétés israéliennes ayant à voir avec les colonies », comme le stipulent des « recommandations » du ministère des Affaires étrangères publiées en 2014, a expliqué Didier Fagart, un membre de l’association France Palestine solidarité, également co-auteure du rapport.

    Le document révèle également que BNP Paribas, la Société générale, LCL (filiale du groupe Crédit Agricole) et Natixis (filiale du groupe BPCE) ont accordé 288 millions d’euros sur la période 2004-2020 à l’entreprise publique Israel Electric Corporation (IEC) pour l’extension de deux centrales au gaz, alors que l’IEC approvisionne en électricité les colonies en Cisjordanie.

    « Les banques françaises ne peuvent pas dire qu’elles ne savaient pas », a lancé Didier Fagart. 

    Des fonds de pension néerlandais et luxembourgeois se sont désengagés ces dernières années des cinq banques israéliennes avec lesquelles les banques françaises ont des liens, pour leur implication dans la colonisation. La Danske Bank et la Deutsche Bank Ethical Fund ont placé l’une d’entre elles sur une liste noire, souligne le rapport.

  • Mongolie : l’hiver extrême à -50°C décime les cheptels des nomades - Magazine GoodPlanet Info
    https://www.goodplanet.info/actualite/2017/02/16/mongolie-lhiver-extreme-a-50c-decime-cheptels-nomades

    La Mongolie est de nouveau frappée cette année par un « dzud », phénomène climatique caractérisé par une vague de froid extrême en hiver faisant suite à un été caniculaire, a expliqué la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge (IFRC).

    La raréfaction des pâturages pendant l’été empêche les chèvres, moutons et vaches de se nourrir suffisamment pour supporter ensuite les rigueurs hivernales, lorsque les températures tombent sous 50 degrés Celsius.

    Un givre et un enneigement excessif viennent encore compliquer l’accès des animaux aux couches de verdure. Résultat : des carcasses gelées de chèvres et de vaches s’amoncellent dans la steppe.

    Quelque 42.500 animaux ont déjà péri de faim et de froid, selon des chiffres des autorités mongoles actualisés début février.

    Certes, un dzud avait déjà frappé le pays lors de l’hiver 2015-2016, tuant au moins 350.000 bêtes. Mais « le chiffre d’animaux morts cette année devrait s’envoler de façon exponentielle dans les mois qui viennent », a prévenu la Croix-Rouge.

    En effet, « au printemps, lorsque les animaux donnent naissance, mais sont exténués par l’hiver, les risques sont très élevés qu’ils ne puissent trouver une nourriture suffisante, ni même les abris et les soins vétérinaires dont ils auraient besoin, et qui font défaut », a expliqué Nordov Bolormaa, secrétaire général de l’IFRC à Oulan-Bator.

    Un #désastre de grande ampleur dans ce pays peu densément peuplé où un habitant sur trois se nourrit des bêtes qu’il élève.

    #climat

  • L’Unef perd sa place de première organisation syndicale
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110217/l-unef-perd-sa-place-de-premiere-organisation-syndicale

    Pour la première fois, l’Unef perd sa première place au profit de la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) pour représenter les #étudiants dans les #CROUS. Sa mobilisation contre la loi sur le travail n’a pas payé.

    #France #CNOUS #élections_universitaires #enseignement_supérieur #FAGE #Robi_Morder #Unef

  • Les aventures offshore de #Bernard_Laporte, nouveau patron du rugby français
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130117/les-aventures-offshore-de-bernard-laporte-nouveau-patron-du-rugby-francais

    Bernard Laporte © Reuters Pendant des années, l’ancien secrétaire d’État et nouveau président de la fédération française de rugby (FFR) a vendu des équipements confectionnés en Inde. Actionnaire de la société Be Rug Be, il s’est lié à un investisseur étranger mystérieux pour s’ouvrir à l’international par le biais d’une holding luxembourgeoise ayant des ramifications au Panama, aux îles Vierges britanniques ou encore à Belize. Que des paradis fiscaux…

    #France #FFR #Luxembourg

  • « Black friday » aux USA : fréquentation en hausse, montant des achats en baisse RTBF - AFP - 28 Novembre 2016

    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_black-friday-aux-usa-frequentation-en-hausse-montant-des-achats-en-baiss

    La fréquentation pour le « vendredi noir » (Black Friday), la période de soldes qui accompagne la fête de Thanksgiving aux Etats-Unis, est en hausse mais le montant moyen des achats a baissé, a indiqué la Fédération nationale des détaillants (NRF).

    Plus de 154 millions de personnes ont effectué des achats entre jeudi et dimanche, selon la NRF, pour 151 millions l’année dernière. Mais le montant moyen dépensé par personne s’établit à 289,19 dollars pour 299,60 en 2015.

    . . . . .

  • Face aux démentis, les preuves d’une billetterie parallèle à la fédération de #rugby
    https://www.mediapart.fr/journal/france/201116/face-aux-dementis-les-preuves-d-une-billetterie-parallele-la-federation-de

    Au lendemain de nos révélations, le président de la Fédération française de rugby (FFR), #Pierre_Camou, et son vice-président #Bernard_Godet ont fermement démenti l’existence de tout système de billetterie parallèle. Mediapart révèle de nouveaux documents comptables et administratifs qui démontrent l’inverse.

    #France #FFR

  • Le responsable du football palestinien menace d’une action en justice contre les clubs des colonies
    MEE et agences | 2 novembre 2016
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/le-responsable-du-football-palestinien-menace-d-une-action-en-justice

    Le chef de la fédération palestinienne de football (PFA) a menacé de se rendre au Tribunal arbitral du sport (TAS) si la Fédération internationale de football (FIFA) ne prenait pas des mesures contre Israël concernant les matchs joués dans les colonies illégales en Cisjordanie.

    Le comité de suivi d’Israël et de la Palestine à la FIFA s’est réuni pendant sept heures mardi à Zurich, en Suisse, pour s’entretenir de ce problème de longue date mais n’a pas réussi à prendre de décision, ce qui a encouragé Jibril Rajoub, président de la PFA, à suggérer que le problème pourrait se retrouver devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).

    L’affaire a trait à six clubs basés dans les colonies illégales qui jouent dans les divisions inférieures israéliennes.

    Selon les règles de la FIFA, les clubs affiliés à un membre de l’association ne peuvent pas jouer sur le territoire d’un autre membre de l’association sans l’autorisation de ce dernier ou de la FIFA. La PFA est membre de la FIFA et possède sa propre league en Cisjordanie et à Gaza.

    Israël soutient que la présence de clubs dans les colonies est un problème politique qui ne devrait pas impliquer la FIFA.

    La PFA s’est également plainte auprès de la FIFA des restrictions imposées par Israël aux mouvements des joueurs palestiniens.

    https://seenthis.net/messages/531294

  • Les journalistes palestiniens et leur syndicat plus que jamais en danger
    mardi 24 mai 2016
    Nous publions un communiqué intersyndical (Acrimed).
    http://www.acrimed.org/Les-journalistes-palestiniens-et-leur-syndicat

    Monsieur le Premier ministre,

    Les syndicats de journalistes français (SNJ, SNJ-CGT, CFDT Journalistes) membres de la Fédération internationale des Journalistes (FIJ, forte de 600.000 membres dans le monde) s’adressent à vous à l’occasion de votre visite en Israël pour vous alerter sur la situation extrêmement préoccupante des journalistes palestiniens et de leur syndicat (PJS) victimes d’une politique répressive des forces de sécurité israéliennes.

    Tout dernièrement, Omar Nazzal, l’un des dirigeants du syndicat des journalistes palestiniens, a été arrêté par l’armée israélienne alors qu’il se rendait à l’Assemblée générale de la Fédération européenne des journalistes à Sarajevo à laquelle nos trois syndicats participaient les 25 et 26 avril.

    Contre ce déni de démocratie, nous avons souscrit avec l’ensemble des syndicats présents en Bosnie aux condamnations du président de la Fédération internationale Jim Boumelha qui s’est dit « choqué d’apprendre qu’un participant à un congrès de syndicats de journalistes européens ait pu être arrêté par les autorités israéliennes en route pour l’AG de Sarajevo et jeté en prison sans motif ».

    Depuis, nous avons appris que notre confrère se trouvait en détention au centre d’Etzion pour plusieurs mois.
    (...)
    Paris, le 23 mai 2016

  • Armes/Europe : La fédération européenne d’associations juives demande aux ministres de l’intérieur européens de permettre aux juifs de porter une arme - La Libre

    http://www.lalibre.be/s/art/54b8f54c3570c2c48ada0c91

    Le rabbin de Bruxelles Menachem Margolin, président de la fédération européenne d’associations juives (EJA), a appelé les différents ministres de l’Intérieur européens à modifier la législation sur les armes afin de permettre aux membres de la communauté juive de porter des armes. L’annonce a été publiée mardi dernier sur le site de l’EJA en réaction aux attentats perpétrés à Paris tout comme « à l’augmentation des attaques antisémites à travers l’Europe ».

    Menachem Margolin estime « qu’un maximum de Juifs doivent pouvoir disposer d’une arme » dans le but « essentiel » de protéger leur communauté. Le président de l’EJA demande également une « formation » au maniement des armes « afin de pouvoir protéger les membres (de la communauté juive) contre une éventuelle attaque terroriste. » Les armes seraient toutes enregistrées légalement afin de permettre leur supervision par les autorités, assure-t-il.

    Le rabbin souligne qu’il ne demande pas l’autorisation de se munir « d’armes lourdes de guerre », mais bien d’"armes à feu", de type revolver, de façon à ce que « chacun puisse en avoir une dans sa poche ».

    (...)

    « La solution optimale serait de faire surveiller toutes les institutions juives par au moins deux agents de police en permanence. Tant que ce ne sera pas le cas, nous devons trouver un moyen de nous protéger nous-même », estime M. Margolin.

    En Europe et en Belgique, toutes les armes à feu sont soumises à autorisation. Cela signifie qu’elles doivent être déclarées et que leur détention doit répondre aux conditions reprises par la loi.

    En principe, la possession d’armes à feu est interdite en Belgique, peut-on lire sur le site du ministère de la Justice. Pour posséder des armes soumises à autorisation, vous devez demander une autorisation ou un document similaire, que vous soyez un particulier, armurier, collectionneur, chasseur ou tireur sportif.

    Le CCOJB se distancie

    Dans un communiqué, Maurice Sosnowski, président du Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB), explique que l’institution tenait à se distancer « des déclarations aussi irresponsables que ridicules du Rabbin Menachem Margolin ».

    « Dans un Etat de Droit, il revient aux autorités publiques d’assurer la sécurité de ses citoyens, de tous ses citoyens. C’est en ce sens que les responsables de la Communauté Juive de Belgique travaillent en étroite collaboration avec les services de l’Etat afin d’assurer la sécurité la vie juive en Belgique », assure-t-il.

    M.Sosnowski a également tenu à rappeler que l’EJA n’était « aucunement représentative de la Communauté juive belge ».