• « Il faut prendre en compte les réalités de l’économie de la culture fondée sur la contribution des artistes-auteurs faiblement rémunérés »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/25/il-faut-prendre-en-compte-les-realites-de-l-economie-de-la-culture-fondee-su

    Un collectif rassemblant plusieurs milliers de personnalités du monde culturel, dont la réalisatrice Agnès Jaoui, l’écrivain Nicolas Mathieu et la dessinatrice de bandes dessinées Pénélope Bagieu, demande, dans une tribune au « Monde », l’adoption d’une proposition de loi visant à intégrer les #artistes-auteurs dans la caisse commune de l’#assurance-chômage.

    Aucun livre, film, spectacle vivant, aucune création visuelle, plastique, graphique ou sonore ne peut exister sans le #travail initial d’un ou d’une artiste, ou d’un auteur ou d’une autrice. Nous, les artistes-auteurs, sommes à l’origine de toute œuvre. Nous sommes la condition sine qua non de la création contemporaine, l’élément moteur de la vie culturelle et intellectuelle de notre pays. Notre travail génère une activité économique qui fait vivre les secteurs de la musique, de l’art contemporain, de l’édition, du design ou du cinéma.

    Environ 720 700 emplois dépendaient directement de nos créations en 2019, selon l’analyse conjoncturelle du chiffre d’affaires de la culture au quatrième trimestre 2022. En 2022, les secteurs de l’art et de la #culture représentaient plus de 90 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Un montant colossal, mais sans rapport avec nos conditions de vie.
    En 2021, nous étions plus de 300 000 à avoir déclaré des revenus au régime des artistes-auteurs. Parmi nous, des écrivains, des compositeurs, des réalisateurs, des scénaristes, des photographes, des graphistes, des peintres, des sculpteurs, des illustrateurs, des designers ou encore des traducteurs.

    Une précarité structurelle

    Malgré la diversité de nos professions, nous partageons un statut offrant une faible protection sociale. Contrairement aux artistes-interprètes, nous ne bénéficions pas des #droits_sociaux fondamentaux que sont la reconnaissance des accidents du travail ou des maladies professionnelles. Nous n’avons pas non plus accès à l’assurance-chômage, en dépit de nos #emplois_précaires et discontinus.

    Pourtant, nous sommes aussi des travailleurs et prétendons à une couverture sociale digne de ce nom. La situation sociale des métiers de la création est bien documentée : en 2017, 53 % des artistes graphiques et plastiques ont perçu moins de 8 703 euros de revenus artistiques annuels, selon le rapport d’activité 2018 de la Maison des artistes. Si toutes nos professions ne sont pas égales face à la #pauvreté, tous les artistes-auteurs partagent une précarité structurelle qui les empêche de se projeter et d’envisager l’avenir sereinement.

    La situation est également bien connue du Parlement européen, qui, dans sa résolution du 21 novembre 2023, alerte sur les droits des artistes-auteurs, soulignant qu’ils devraient, comme tous les travailleurs, bénéficier « du droit à un salaire minimum, à la négociation collective, à une protection en ce qui concerne le temps de travail et la santé, à des congés payés et à un accès amélioré à la protection contre les accidents du travail, aux prestations de chômage et de maladie, ainsi qu’aux pensions de vieillesse contributives ».

    Intégrer la caisse commune de l’assurance-chômage

    Il est temps de prendre en compte les réalités d’une économie fondée sur la contribution de travailleurs faiblement rémunérés, soumis à une concurrence féroce et relégués dans des dispositifs inadaptés comme le RSA [revenu de solidarité active] et l’ASS [allocation de solidarité spécifique]. Les réformes en cours menacent d’ailleurs d’en priver nombre d’artistes-auteurs, qui risquent alors de devoir renoncer à leur métier.

    C’est pourquoi, avec Pierre Dharréville, député (Gauche démocrate et républicaine) des Hauts-de-Seine, et la commission culture du Parti communiste français, des syndicats et associations (SNAP CGT, STAA CNT-SO, La Buse, la SRF, l’AFD) ont rédigé, sous l’œil attentif de la majorité des organisations professionnelles, une proposition de loi visant à intégrer les artistes-auteurs dans la caisse commune de l’assurance-chômage.

    Son adoption serait une avancée historique s’inscrivant dans la continuité des dispositifs en place. Car, depuis le milieu des années 1970, nous sommes adossés au régime général de la Sécurité sociale et bénéficions des droits de salariés en ce qui concerne la retraite, la maladie et la famille. Il s’agira ici d’étendre ces prestations au chômage, conformément aux recommandations du Parlement européen.

    Une usure physique et psychique

    Ce progrès social majeur serait financé par une augmentation des cotisations payées par les diffuseurs, qui passeraient de 1,1 % à 5,15 % – les artistes-auteurs s’acquittant déjà d’une part salariale de la contribution chômage via la CSG [contribution sociale généralisée].

    La liberté, au cœur de la création, ne peut exister qu’à l’abri de logiques ultra-concurrentielles qui favorisent les violences systémiques. Contre l’incertitude des règles du marché, qui conduisent à obéir plutôt qu’à inventer, nous devons construire des droits qui changent la donne. S’il est émancipateur, le travail de création génère aussi du stress, des angoisses, amplifiés par l’absence de protection sociale. Cette précarité provoque de l’usure physique et psychique.

    Une rémunération archaïque héritée du XIXe siècle

    L’effet immédiat de ce dispositif de continuité du revenu sera de sortir de la #précarité économique nombre d’entre nous, qui pourront ainsi se maintenir en activité. Nous aurons plus d’aisance pour négocier nos contrats, et serons en meilleure position dans les rapports de force, forcément inégaux, instaurés par les diffuseurs et les commanditaires.
    Moins #précaires, nous n’aurons plus à choisir entre une vie de famille et la poursuite de notre carrière. Nous pourrons envisager plus sereinement des situations de vie extrêmement banales qui sont particulièrement complexes pour nombre d’entre nous (location, emprunts bancaires, etc.).

    La sécurisation des conditions de travail des artistes-auteurs est essentielle pour que continuent d’éclore des talents qui font l’attractivité de la France et contribuent à son rayonnement. Nous demandons aux parlementaires, députés et sénateurs, de défendre et de voter ce texte qui mettrait fin à un mode de rémunération archaïque hérité du XIXe siècle.

    Les premiers signataires de cette tribune : Pénélope Bagieu (dessinatrice de bandes dessinées), Lucas Belvaux (réalisateur), Philippe Faucon (réalisateur et producteur), Gisèle Vienne (chorégraphe et metteuse en scène), Arthur Harari (cinéaste), Agnès Jaoui (actrice et cinéaste), Ange Leccia (artiste plasticien), Nicolas Mathieu (écrivain), Catherine Meurisse (illustratrice et dessinatrice), Usul (vidéaste) et Jean-Luc Verna (artiste plasticien).

    Liste complète des signataires https://continuite-revenus.fr/tribune

  • nuit.artiste-auteurs.fr
    https://nuit.artistes-auteurs.fr

    Depuis plusieurs mois, les organisations représentantes d’#artistes-auteurs et autrices sont mobilisées pour faire entendre la voix des artistes-auteurs et autrices afin qu’ils et elles obtiennent un statut protecteur. Et quoi de mieux que de se voir pour manifester votre soutien à ce besoin commun ? On vous l’avait promis, on vous en dit plus !

    1. Des lieux de manifestations prévus : venez nous rejoindre
    Des rassemblements d’artistes-auteur·rices sont d’ores-et-déjà prévus à Rennes, Toulouse, Strasbourg et Paris. L’objectif est de manifester votre soutien et de réfléchir au statut en toute convivialité

    2. N’hésitez pas à organiser un événement près de chez vous !
    Il se murmure déjà des rassemblements à Marseille, Nantes, Bruxelles, ou encore Lyon ! Rien n’est figé.
    Contactez-nous à contact@nuit.artistes-auteurs.fr si vous avez besoin d’aide pour l’organisation ou tout simplement pour être répertorié·e sur le site.
    Les informations sur cette manifestation culturelle, festive et revendicative seront actualisées en temps réel sur ce site.

    3. Suivez-nous en ligne !
    La programmation d’une émission, à partir de 19h00, sera proposée pour exprimer vœux et revendications argumentés pour un véritable statut et une meilleure reconnaissance du travail de création.
    L’émission organisée en studio à la fois à Strasbourg et à Paris, sera ponctuée de capsules vidéos réalisées pour l’événement.

    4. Exprimez-vous sur les réseaux sociaux grâce aux hashtag #EuropeanArtistStatus et #PayeTonStatut
    Prenez-vous en photo sur les lieux de manifestations et publiez vos images sur vos réseaux sociaux à l’aide des hashtag #europeenartiststatus et #PayeTonStatut

  • Toujours rien d’essentiel n’a été annoncé pour les #artistes-auteurs ! (Le CAAP)

    En fait, il s’agit simplement d’appliquer aux artistes-auteurs ce qui était déjà un acquis pour les autres TPE de la culture. Seule novation, l’annonce de commandes publiques… qui toucheront une minorité d’artistes-auteurs alors que le marasme est général.

    Accès au fonds de solidarité aux AA en TS mi-MAI : cela fait un mois et demi qu’on attend la résolution de ce « problème technique », on nous avait dit le 11 mai, est-ce encore une fois repoussé ?
    
- Remboursement de loyers d’atelier ou de studio : on en saura plus dans les jours qui viennent, mais il est probable que cette annonce vise simplement l’accès au 2ème volet du fonds de solidarité qui était jusqu’à présent limité aux TPE et TNS « ayant au moins un salarié » (en effet, suite aux annonces antérieures de Bruno Lemaire, nous savons avoir obtenu gain de cause sur ce 2ème point de notre préconisation N°3 cf Annexe 2)
    
- Exonération de cotisations sociales pendant 4 mois : il s’agit de l’application aux AA de l’annonce faite le 24 avril pour « les TPE et les PME des secteurs de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport et de la culture » (voir lien en commentaire). Il aurait été difficilement compréhensible que toutes les entreprises culturelles bénéficient de cette mesure sauf les AA (qui économiquement sont de fait considérés comme desTPE=très petites entreprises). Dans la pratique, nos cotisations étant proportionnelles à nos revenus, cette mesure bénéficiera surtout aux plus gros revenus, les AA les plus impactés et les plus précaires auront de fait peu de cotisations à payer en 2021 sur leur revenu 2020).

    Accélérer la mise en œuvre du plan annoncé suite au rapport Racine : Voilà qui ne nous rassure pas du tout, car à notre connaissance les éléments du plan annoncé par Franck Riester vont largement à l’encontre des préconisations essentielles que, pour notre part, nous avons retenues du rapport Racine. À ce jour, nous sommes encore très loin du changement de paradigme attendu, au contraire certains vieux travers risquent de se trouver renforcés par le plan annoncé.
    
- Grand plan de commandes publiques pour « retrouver le fil perdu de la création ». S’il s’agit de commandes publiques, non pas ouvertes et transparentes, mais décidées par cooptation dans l’entre-soi habituel de chaque petit milieu culturel, « il pleuvra là ou c’est mouillé » comme d’habitude. Les modalités de mise en œuvre de ces commandes publiques seront donc signifiantes. Contrairement à l’aide apportée qui ne touchera nécessairement qu’une minorité d’AA (toujours les mêmes ou d’autres selon les modalités). Alors que des mesures conséquentes pour tous les AA sont indispensables !

  • Bajram.com | Pourquoi je me mets en retrait de l’action syndicale
    https://www.bajram.com/2020/02/07/retrait-de-l-action-syndicale

    Ces dernières années, j’ai plus été #syndicaliste qu’auteur de BD. Cela a mis en péril mon travail, cela a provoqué un report continu de la publication de nouveaux tomes d’Universal War comme de mes autres projets. Déjà parce que j’ai fini par passer un vrai plein temps sur les activités syndicales comme sur celles de lobbyiste en faveur des #artistes-auteurs de la BD et aujourd’hui de l’ensemble du livre. Mais aussi parce que vivre avec tous les témoignages et les problèmes des créateurs et créatrices est quelque chose d’extrêmement difficile à supporter si on a un minimum d’empathie.

    Ne plus écrire et dessiner est un enfer pour moi. Je n’ai pas choisi ce métier pour passer mon temps à lire les projets de loi de finance de la Sécurité Sociale ou à écrire des synthèses en langage administratif. Je n’ai pas choisi ce métier pour que mon mur Facebook ne soit quasiment plus qu’un fil d’information syndical.

    Ne pas publier de livre a évidemment eu des conséquences réelles sur mes revenus : je gagne aujourd’hui deux fois moins qu’il y a quelques années. Sans Universal War qui se vend toujours bien et la « rente » du projet de film, il m’aurait été impossible de continuer ainsi. Je précise que je n’ai jamais touché la moindre indemnité et que j’ai juste accepté le remboursement de mes billets de trains pour aller en réunion.

    M’exposer sur le terrain syndical a eu aussi des conséquences fortes sur mon moral. Déjà, ce n’est pas simple de porter au quotidien le malheur des collègues, comme je le disais plus haut. Mais s’y ajoutent les nombreuses discussions tendues qu’on a en permanence, ainsi que les mails et les coups de téléphones très agressifs de tous ceux qui semblent penser que rien ne doit changer dans la chaîne du livre.

  • #Artistes-auteurs professionnels :
    2019, UN RÉGIME SOCIAL EN ZONE DE TURBULENCES : « JE DÉPENDS DE LA MDA-SÉCURITÉ SOCIALE, JE SUIS EN BNC, QU’EST-CE QUI CHANGE POUR MOI EN 2019 ? » - CAAP
    http://caap.asso.fr/spip.php?article678

    2019 EST UNE ANNÉE DE TRANSITION POUR LES ARTISTES-AUTEURS.
    Le recouvrement des cotisations et contributions du régime social des artistes-auteurs va être transféré à l’URSAAF Limousin. Ce transfert s’effectue en deux ans (2019-2020).

    En bonus (!) des infos sur l’affiliation/assujetissement , c’est un peu pointu mais ça vaut le coup de s’informer, pour ceux qui sont concernés.(particulièrement les artistes affiliés à l’Agessa)
    http://caap.asso.fr/spip.php?article672

    #maison_des_artistes #ursaaf #agessa #sécurité_sociale

  • L’APPLICATION DE LA RÉFORME DÉSASTREUSE DU RAAP ET SON USINE À GAZ (3) : COMMENT CALCULER VOTRE COTISATION 2017 ? QUEL TAUX CHOISIR EN 2017 ? DÉCRYPTAGES. - CAAP
    http://caap.asso.fr/spip.php?article541

    Les artistes-auteurs fâchés avec l’IRCEC-RAAP.

    Comme nous le craignions, la mise en application par l’#IRCEC de sa réforme inepte s’avère elle-même calamiteuse : nombreuses bases de calcul erronées, premier paiement non pris en compte, options demandées non prises en compte, envoi massif d’appels cotisation à des personnes qui ne doivent rien (retraité.e.s ou artistes-auteurs en dessous du seuil de cotisation obligatoire), envoi d’appels cotisation en double pour une même personne (erreur de saisie dans le « second » nom ou femmes mariées identifiées deux fois : nom marital + nom de naissance), lettres de « bienvenue » de l’IRCEC à des cotisants habituels comme s’ils étaient nouveaux, etc.

    Beaucoup d’#artistes-auteurs découvrent les incidences concrètes de cette réforme préjudiciable et sont en difficulté pour payer un montant largement augmenté dont ils ignorent s’il est vraiment dû, compte tenu de l’usine à gaz mise en place par les administrateurs du RAAP. Gare à celles et ceux qui se tromperont dans les options provisoires au sein du carcan imaginé par l’IRCEC-RAAP !

    #arrêter_le_travail
    #retraite_obligatoire

    spécial @mad_meg les femmes cotisent deux fois, au nom du père et du fils !

    • Attention ! En effet la nouvelle formulation de l’appel de cotisation laisse croire au destinataire qu’il est redevable d’une cotisation (importante) alors que ce n’est pas forcément le cas. Au verso se trouvent le détail des conditions d’exonération, à chacun de faire son calcul !
      Tout cela à l’heure de l’intelligence artificielle....
      Par ailleurs notez bien qu’à moins de cotiser dans les tranches supérieures il ne faut rien attendre de plus de ce régime complémentaire que quelques pièces jaunes.

    • On doit payer cette cotisation à partir de 8 703 € (c’est précis) de revenus annuels ! Comment peut-on payer cela quand on gagne si peu ? J’ai gagné plus en 2017 mais je ne suis pas imposable, je ne paierai ces cotisations, point. D’autant qu’on a toujours pas validé quatre ans de cotisations !
      @mad_meg en principe c’est la caisse de retraite principale (la MDA) qui informe l’ircec de tes revenus.

    • Depuis j’ai reçu moi aussi le deuxième appel pour verser ces fameux 5% alors que j’ai, comme les années passées, demandé la dispense de cotisation, dont l’Ircec n’a semble-t-il pas tenu compte. ;(

    • Je me suis embourbée parce que je crois me souvenir que j’avais pourtant envoyé une dispense de cotisation, mais depuis juin je suis un peu confuse, j’ai reçu tellement de demandes me faisant croire que c’était obligatoire que je me suis fait bernée et j’ai payé …
      Un pote compositeur reçoit maintenant des demandes d’huissiers envoyés par l’IRCEC, il leur a téléphoné pour dire qu’il ne voulait pas cotiser chez eux et que c’était honteux de forcer ainsi la main.

    • OK J’ai recu un papier qui s’appel « Dispense de précompte » est-ce que ca à un rapport ? Pour les revenus l’année dernière j’ai pas fait 8 703 € mais cette année je devrais les avoir mais j’ai pas encor fait ma déclaration (il me semble que c’est au printemps)...

    • Bon, plusieurs points :
      Pour l’IRCEC, il y a un seuil, un peu (mais pas tout à fait) équivalent au seuil d’affiliation (un peu moins en fait), celui que donne @odilon : en dessous de ce seuil, quand tu reçois l’appel à cotisation de l’IRCEC en début d’année, tu peux demander à ne pas payer de cotisation pour l’année en cours (donc sur tes revenus de l’année précédente, généralement pas toujours connus au moment de l’appel de cotisation de l’IRCEC, qui arrive un poil avant les déclarations de revenus). D’où le fait que ta compta doit être liquidée fin février au plus tard pour donner un chiffre très proche de la réalité à l’IRCEC pour justifier de ta demande.

      Par expérience, je recommande de scanner votre demande de non cotisation avant de l’envoyer : les premières années, l’IRCEC « perdait » systématiquement ce papier et me réclamait des cotisations en juin en insistant lourdement.
      À partir du moment où je leur ai renvoyé leur propre formulaire en leur expliquant qu’ils avaient bien de la chance que j’archive mieux mes courriers qu’eux-mêmes, bizarrement, ils sont cesser de se tromper.

      Attention : si vous n’aviez donné qu’une évaluation de vos revenus pour refuser de payer, mais que dans les déclarations fisc et MDA, vous dépassez le seuil, il n’y a pas de mystère : vous allez devoir payer.

      À partir du moment où vous dépassez le seuil de revenus indiqués par @odilon, vous devez payer.

      Les cotisations à l’IRCEC ne sont donc pas optionnelles et ne dépendent pas de votre bon vouloir : si vous dépassez le seuil, elles sont dues.

      Jusqu’à présent, on achetait des points (très chers et pour une valeur de merde : une belle arnaque) et donc on pouvait choisir sa classe de cotisation. Je crois me souvenir que le moins cher, c’était un peu plus de 600€/an, soit 300€/ appel de cotisation.
      Ce qui, à l’époque, valait 1€/point/an, environ.
      Donc oui, c’est une arnaque. Mais obligatoire. Sauf pour les gueux qui ne valident ainsi aucun trimestre de retraite.

      À parti de maintenant, les cotisations IRCEC sont proportionnelles au revenu, avec une option à 4% la première année et 8% en normal. Enfin, du revenu + 15% (assiette élargie).

      Tout le monde peut payer en proportion de son revenu, mais si l’assiette est inférieure au seuil, ben tu cotises à perte, parce que ça n’ouvre pas de trimestre de retraite. C’est en tout petit en bas du prospectus.
      Donc, si tu es en dessous du seuil, tu continues à avoir intérêt à demander la dispense de cotisation, tout en te choisissant un mari (pas un compagnon !) qui te fera une bonne pension de réversion en claquant…

      Pour ce qui est de la dispense de précompte, non @mad_meg , ça n’a rien à voir avec la retraite IRCEC : c’est le fait que comme tu es en BNC, tu n’as plus à précompter tes clients sur tes factures et du dois leur fournir une copie de ce papier avec chaque facture.

  • L’Ours danseur | Redux online | Aujourd’hui à poil, demain au fond du trou ?
    https://loursdanseur.redux.online/aujourdhui-a-poil-demain-au-fond-du-trou

    Peut-être avez-vous entendu parler du Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale (petit nom : #PLFSS) pour 2018 ? La mesure la plus emblématique en est cette hausse de la #CSG compensée pour tous par une baisse des cotisations d’assurance maladie et chômage.

    Pour tous ? Pas vraiment. Seuls les #artistes-auteurs, dont les revenus sont essentiellement ou totalement issus des droits d’auteurs et des ventes d’œuvres ne bénéficieront pas de cette contrepartie et verront, de fait, leurs rémunérations diminuées. Les auteurs, qui ne cotisent pas à l’assurance chômage (et n’en bénéficient donc pas, élément de précarité supplémentaire) vont subir la hausse de la CSG comme tout le monde mais sans compensation. Leur pouvoir d’achat baissera par conséquent d’environ 1% là où celui des salariés augmentera de 1,45%. En France, ils constituent la seule catégorie d’actifs perdante de ce nouveau système.