• Facebook expose les mécaniques d’une campagne de discrédit contre deux vaccins
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/08/11/facebook-demantele-et-analyse-une-campagne-de-discredit-contre-deux-vaccins_

    Le réseau social a publié un rapport détaillant comment une campagne orchestrée fin 2020, selon lui depuis la Russie, a tenté de décrédibiliser les vaccins AstraZeneca et Pfizer-BioNTech.

    Spams, faux documents, création de hashtags, de mèmes ou tentatives de recrutement d’influenceurs… Facebook a publié mardi 10 août un rapport dans lequel le réseau social expose le démantèlement d’une campagne de désinformation. Le document permet de comprendre les mécaniques mises en œuvre en ligne pour interférer dans des débats nationaux sur la vaccination dans de nombreux pays, comme aux Etats-Unis, en Inde, en France ou au Brésil.

    Les campagnes en ligne visaient à discréditer les vaccins AstraZeneca et Pfizer-BioNTech contre le Covid-19. Menées à partir de novembre 2020, elles ont été repérées en mai 2021 par des influenceurs français et allemands. Elles ont été orchestrées par une agence de marketing d’influence en ligne appelée Fazze, basée au Royaume-Uni, mais Facebook affirme, sans expliquer comment ils sont arrivés à cette conclusion, que cette opération a été lancée « depuis la Russie ».

    Une première campagne de désinformation est menée entre novembre et décembre 2020 : elle consiste alors principalement à publier des mèmes et des commentaires grâce à de faux profils Facebook, ceux-ci racontant que le vaccin AstraZeneca « transforme les personnes vaccinées en chimpanzés ». De nombreuses images tirées des films La Planète des singes sont ainsi diffusées et commentées en ligne. « La désinformation n’est pas toujours subtile », relevait ironiquement Ben Nimmo, directeur d’un des services de cybersécurité de Facebook, lors d’une conférence de presse mardi.

    Soixante-cinq comptes Facebook et 243 Instagram ont ainsi été identifiés par l’entreprise, qui estime que leur audience cumulée, située principalement en Inde et en Amérique latine, est de plus de 24 000 personnes. La campagne sur Instagram était « grossière » et « organisée autour d’une poignée de hashtags » comme #AstraZenecakills (AstraZeneca tue), #AstraZenecalies (AstraZeneca ment) ou #StopAstraZeneca, mentionne le rapport, qui considère que ces hashtags n’étaient pas présents sur la plate-forme avant l’opération.

    Des influenceurs donnent l’alerte
    La deuxième phase de l’opération remonte à mai 2021. Fazze s’attaque alors à un autre vaccin, celui de Pfizer, en prétendant que celui-ci entraînerait un fort taux de mortalité. Leurs arguments se basent sur de faux documents fabriqués, prétendument issus du piratage des infrastructures d’AstraZeneca. Fazze les utilise dans des articles trompeurs et des pétitions lancés sur différents forums et réseaux (dont Reddit, Medium, Change.org, Facebook, Instagram, etc.). Ces articles sont ensuite relayés sur les réseaux sociaux par de faux comptes.

    Fazze entre alors en contact avec des influenceurs en leur proposant de diffuser les faux documents à leur audience contre une rémunération de 2 000 euros. C’est à ce moment-là que la campagne est mise au jour grâce au « rôle clé » d’influenceurs venant d’Allemagne puis de France, selon Facebook.

    • le rapport détaillé
      July 2021 Coordinated Inauthentic Behavior Report
      https://about.fb.com/wp-content/uploads/2021/08/July-2021-CIB-Report.pdf

      pour l’origine, il faut se contenter de choses comme celle-ci :

      It originated in Russia and targeted audiences primarily in India, Latin America and, to a much lesser extent, the United States. Our investigation found links between this campaign and Fazze, a subsidiary of a UK-registered marketing firm, whose operations were primarily conducted from Russia. Fazze is now banned from our platform.

      … en plus, ça ne marche pas vraiment…

      The vast majority of this campaign fell flat among the audiences it targeted, with nearly all its Instagram posts receiving zero likes. At the time of this writing, its English-language petition on Change[.]org gained only about 550 signatures, and its Hindi-language petition gained less than 900 signatures. Only the paid influencers’ posts attracted some limited attention. However, this reliance on external influencers became the operation’s undoing— in May, a handful of them exposed the anti-Pfizer efforts.

      … et le démarchage des influences est tellement grossier que c’est uniquement comme ça que FB a l’information. Parce que 243 comptes Instagram et 65 comptes Facebook (je ne prends que les russes) dont les posts ne reçoivent aucun like, je ne vois pas trop comment on pourrait les repérer dans le torrent du flux (ah, c’est vrai, les signaux faibles, toussa, toussa ! ha, ha, ha !) ni quel est l’intérêt de le faire vu l’immense impact…

      Pas comme le compte d’un gugusse avec plusieurs dizaines de millions de followers qui pond des fake news pendant plus de quatre ans, et qui reste indétectable …

      Mais là, c’est bon, on peut être rassuré Facebook veille à la qualité de l’information sur son réseau !

      Bonus : #encore_un_coup_des_Russes !

  • Méprisant avec la population, à genoux devant le Big pharma !

    Editorial des bulletins d’entreprise LO du 29 mars 2021 https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/meprisant-avec-la-population-genoux-devant-le-big-pharma-156390.html

    Avec plus de 45 000 nouveaux cas quotidiens, des #hôpitaux forcés de déprogrammer des opérations, ce qui est déjà une forme de tri des patients, l’épidémie flambe à nouveau. Mais cette fois, il n’y a pas de surprise, puisque cette #troisième_vague avait été annoncée par les prévisionnistes. La responsabilité immédiate de cette nouvelle catastrophe incombe au gouvernement #Macron.

    Sans avoir augmenté les places en réanimation et embauché le personnel nécessaire et sans même être capable de vacciner en masse, Macron s’est enorgueilli de ne pas reconfiner et de garder les écoles ouvertes. Il prétendait avoir trouvé un chemin qu’aucun autre gouvernement n’avait vu : il nous a menés au fond de l’impasse !

    Mais, pour Macron, il n’y a pas d’erreur, « aucun mea culpa à faire, aucun remords, aucun constat d’échec ». Et quand les enseignants ont envoyé des SOS parce que le nombre de cas explosait dans leurs établissements, #Blanquer, le ministre de l’Éducation, expliquait que « l’école c’est la santé ». Autrement dit, « circulez, il n’y a rien à voir » !

    C’est exactement ce qui se passe dans nombre d’entreprises où le patron fait semblant de ne pas voir les clusters. Car Macron, avec son côté hautain, est à l’image de toute la classe dominante. Il ne fait que refléter le fonctionnement hiérarchique d’une société basée sur la domination sociale.

    Il y a, en haut, ceux qui savent – les chefs, les dirigeants, les ministres – et en bas ceux qui doivent obéir – les travailleurs, la population. En haut, ceux qui décident des restrictions, des contraintes et des sanctions… pour ceux d’en bas ! Et les initiatives de la base n’ont pas lieu d’être : il faut se soumettre aux ordres même quand ils sont stupides et que les dirigeants mentent de façon éhontée.

    Le mépris social imprègne toute la société. C’est logiquement qu’il marque la gestion sanitaire. Il frappe les soignants qui se sont vu refuser toute embauche et réelle augmentation de salaire. Il frappe les premiers de corvée, les auxiliaires de vie, les employés de grande surface, juste bons à trimer au péril de leur santé, pour des bas salaires. Il frappe les commerçants forcés de refermer leurs portes en dépit de tout bon sens. Il frappe le personnel de l’Éducation à qui le ministre n’a de cesse de faire la leçon, et même les épidémiologistes qui, aux dires de Macron, se seraient souvent trompés !

    Mais, comme tous les gouvernants avant lui, Macron rampe devant ceux qui détiennent le vrai pouvoir, les capitalistes. C’est ce qui le rend impuissant à freiner l’épidémie et à vacciner massivement.

    Les #vaccins sont le nerf de la guerre, tout le monde le sait et… tout le monde attend. Imagine-t-on une guerre menée sans que l’État se charge de l’armement et en contrôle la production ? Imagine-t-on des officiers préparant des plans d’attaque sans savoir quand et combien d’avions, de canons et de munitions seront à leur disposition ? Eh bien, c’est ce qui se passe dans leur prétendue guerre contre le virus : les vaccins arriveront selon le bon vouloir du Big pharma !

    Mais l’intérêt des multinationales de la pharmacie n’a rien à voir avec l’intérêt général. #Pfizer, #AstraZeneca ou #Moderna ont intérêt à garder le monopole des brevets et l’exclusivité de la production, même quand ils n’arrivent pas à honorer leurs contrats. Ils ont intérêt à fournir au plus offrant pour encaisser le maximum de profits. En leur laissant le monopole, les gouvernements se résignent à la #pénurie et à la désorganisation.

    Et c’est sans parler du pillage des finances publiques ! Car les vaccins comme les millions de tests réalisés ont un coût. Un simple test salivaire coûte 60 €, un #test_antigénique 32 €. Tout cela, ajouté aux vaccins, va donner une facture salée !

    Tous les gouvernements savent réquisitionner. Dans cette crise, ils ont d’ailleurs réquisitionné des infirmières ou des étudiants en médecine. Il leur arrive même d’exproprier des petits propriétaires quand ils ont besoin de leur terrain. Mais, dès qu’il s’agit de toucher à un cheveu du grand capital et de remettre en cause les sacro-saintes lois du profit et du capitalisme, il n’y a plus personne.

    Alors, maintenant, les États en sont à se voler des doses, quitte à déclencher, comme le dit Macron, une « guerre mondiale d’un nouveau genre ». On est loin du cinéma sur la coopération et solidarité internationale, mais c’est ça la réalité du capitalisme : la concurrence et la guerre pour qu’une minorité s’enrichisse au détriment de l’intérêt collectif.

    Les bourgeois et leurs serviteurs politiques ont intérêt à ce que ce système perdure. Pour les travailleurs, pour l’ensemble de la société, c’est tout le contraire !

    #confinement #covid_19 #cynisme #capitalisme #propriété_privée #brevet #vaccination #réquisition

  • Le #vaccin #AstraZeneca mérite-t-il vraiment la méfiance dont il fait l’objet ? | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/206483/vaccin-astrazeneca-mefiance-parcours-covid-19-coronavirus

    [les experts] n’ont pas pu exclure que ce regroupement anormal de cas [de thrombose] soit lié à l’administration du vaccin. Sur le plan biologique, c’était en effet plausible, sur le plan temporel aussi, et sur le plan de la connaissance que l’on avait de ces événements, cela n’avait rien d’impossible. Les pharmacovigilants alors, forts de ces expertises pointues, se sont penchés sur une notion que l’on appelle le « rapport bénéfices/risques » du vaccin, que la position norvégienne peut illustrer. La Norvège n’a pas décidé de reprendre la vaccination après la suspension européenne et il faut un élément de contexte épidémiologique pour comprendre cette position. C’est un pays qui suit une stratégie dite de « suppression » en matière de riposte au #Covid-19, un peu comme les Japonais. Les Norvégiens ont enregistré une très faible mortalité par rapport aux autres pays européens, plus de dix fois inférieure à celle des Français par exemple. Alors, leur agence du médicament a énoncé clairement qu’en Norvège, la population ne voyait pas de bénéfice à poursuivre la vaccination par AZ au regard des risques potentiels désormais suspectés, tout en comprenant très bien que les pays plus durement frappés par le Covid-19, comme le Royaume-Uni ou ceux de l’UE, continuent à l’administrer.

  • U.S. health officials question results from #AstraZeneca’s vaccine trial, less than a day after they’re released. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/03/22/world/us-health-officials-question-results-from-astrazenecas-vaccine-trial-less-t

    The fight is about the degree of effectiveness of a vaccine that is undisputably effective.

    While AstraZeneca said on Monday that its vaccine appeared to be 79 percent effective at preventing Covid-19, the panel of independent experts said the actual number may have been between 69 percent and 74 percent. The mass availability of a vaccine with even a 69 percent efficacy rate could help the world conquer the coronavirus.

  • Coronavirus : Pourquoi la vaccination avec l’#AstraZeneca démarre si lentement dans les cabinets médicaux
    https://www.20minutes.fr/sante/2990419-20210304-coronavirus-pourquoi-vaccination-astrazeneca-demarre-si-l

    Dans le cabinet du Dr Hamon, « vingt patients ont pris rendez-vous ce jeudi, idem vendredi. Mes doses sont assurées pour jeudi, mais pour vendredi, je ne sais pas encore, précise le médecin. Une chose est sûre : si on n’a pas les vaccins, si je dois décommander, j’arrête immédiatement. S’il y a des vaccins, #où_sont-ils ? J’ai autre chose à faire que de prendre des rendez-vous pour les annuler derrière, ce n’est pas tenable. A charge pour la #DGS de savoir gérer ses stocks ».

    Pour les vaccinateurs, caler ces vaccinations requiert donc une logistique importante. « AstraZeneca est conditionné en flacon de 10 doses, qui doivent être utilisées rapidement pour ne pas gâcher la moindre dose. Cela nécessite de la rigueur, de l’anticipation et du personnel pour contacter les patients en plus de nos consultations. Cela prend du temps, décrit le Dr Jacques Battistoni, médecin généraliste et président du syndicat MG France. D’autant que jusqu’à présent, la cible vaccinale était assez étroite : les patients de 50 à 64 ans avec comorbidités ne sont finalement pas très nombreux dans la patientèle de chaque médecin. Ce sont 40 à 50 patients, donc il faut être très proactif pour rassembler chaque semaine un groupe de dix personnes à vacciner ».

    Mais « la première contrainte logistique, c’est l’approvisionnement en flacons à la pharmacie, insiste le Dr Battistoni. Les témoignages attestant de non-livraisons des doses se multiplient, et encore aujourd’hui, un de mes confrères m’a indiqué qu’il n’avait pas reçu les doses commandées. Ce sont des blocs de dix patients qu’il faut déprogrammer d’un coup quand il manque un flacon, c’est très démobilisant. Nous, vaccinateurs, sommes au bout de la chaîne. On ne sait pas à quel niveau ça coince, mais force est de constater que ça coince dans toutes les régions ! »

  • Le vaccin russe Spoutnik V serait efficace à plus de 91%
    https://www.bfmtv.com/economie/le-vaccin-russe-spoutnik-v-serait-efficace-a-plus-de-91_AD-202102020255.html

    Le vaccin Spoutnik V, au sujet duquel la Russie avait été accusée de manquer de transparence, est efficace à 91,6% contre les formes symptomatiques du Covid-19, selon des résultats publiés mardi dans la revue médicale The Lancet et validés par des experts indépendants.

    Quand je pense que le pignouf qui nous gouverne s’est vu proposer par Poutine de produire ce vaccin... Mais pas d’chance, évidemment, notre pignouf avait séparatisme ce jour-là, alors il n’a pas donné suite.

  • Scandalo Novartis in Grecia

    Due ex premier e otto ex ministri avrebbero preso soldi dalla multinazionale basilese in cambio di prezzi gonfiati dei farmaci.

    Il ministro della giustizia greco, Stavros Kontonis, che martedì ha dichiarato di aver consegnato gli atti dell’inchiesta al Parlamento, ha affermato che ci si troverebbe di fronte al maggior scandalo dalla fondazione della Grecia moderna. «Si tratta invece solo di diffamazione», ha replicato l’ex capo del governo ellenico Samaràs, coinvolto nello scandalo. Secondo i media locali la multinazionale farmaceutica elvetica avrebbe pagato 50 milioni di euro di tangenti e si sarebbe così garantita una posizione egemone nel settore, con un danno al bilancio pubblico di oltre 3 miliardi di euro.


    https://www.rsi.ch/news/svizzera/Scandalo-Novartis-in-Grecia-10103306.html
    #novartis #big-pharma #big_pharma #industrie_pharmaceutique #Grèce #corruption #Panayotis_Pikramenos #Andonis_Samaràs #prix_des_médicaments #prix #médicaments

    • Le géant suisse Novartis accumule les scandales de corruption RTS - 20 Javier
      https://www.rts.ch/info/suisse/8303437-le-geant-suisse-novartis-accumule-les-scandales-de-corruption.html

      Sous enquête en Grèce, le groupe pharmaceutique Novartis a été visé par des affaires de pots-de-vin dans de nombreux pays ces dernières années. Retour sur les principaux scandales qu’accumule la société bâloise.

      Le Parquet grec a annoncé mercredi 4 janvier avoir lancé une vaste enquête qui touche Novartis. Le groupe pharmaceutique a confirmé à la RTS que ses locaux à Athènes ont été perquisitionnés le 21 décembre.

      L’affaire a éclaté à la suite de révélations dans la presse grecque sur des pots-de-vin versés par l’entreprise entre 2006 et 2014 à des fonctionnaires et des médecins. Le but : augmenter le nombre de prescriptions ou obtenir des prix plus élevés. Des informations sont aussi venues des autorités américaines, qui enquêtent sur Novartis (lire ci-dessous).

      « Il semble qu’une grande partie des fonctionnaires, médecins et pharmaciens qui travaillaient pour les hôpitaux publics ont été impliqués d’une manière ou d’une autre. Il y a une liste de paiements de Novartis qui concerne presque 4000 personnes », a précisé l’eurodéputé de Syriza Stelios Kouloglou, qui a déposé une question écrite auprès de la Commission européenne. Il estime par ailleurs que « la justice suisse devrait s’occuper de l’affaire Novartis ».

      Cette nouvelle affaire fait écho à d’autres enquêtes et condamnations visant le géant bâlois de la pharma à travers le monde.

      Ministère turc de la santé soudoyé ?
      En Turquie, Novartis aurait versé des pots-de-vin pour plus de 80 millions de francs à des représentants du Ministère de la santé afin de « s’acquérir déloyalement une part de marché », selon la presse turque.

      Le Parquet d’Ankara a annoncé en avril 2016 avoir ouvert une procédure contre la multinationale, qui rejette ces accusations. Dans la foulée, le Ministère de la santé a déclaré avoir mené sa propre enquête. Il dit n’avoir trouvé aucune irrégularité, mais poursuivre ses investigations. Depuis avril, le parquet n’a pour sa part jamais communiqué sur son enquête.

      Novartis considère que cette affaire est « sans fondement » et « close ». Le groupe affirme ne pas avoir été informé « de quelque procédure d’enquête que ce soit de la part des autorités ».

      Corruption de médecins et de revues coréens
      En Corée du Sud, toujours en 2016, six hauts responsables de la filiale locale du groupe bâlois, y compris son président, ont été inculpés pour rabais non autorisés et corruption de médecins. Les enquêteurs ont évoqué la somme de 2,2 millions de francs.

      Selon le Financial Times, le Parquet sud-coréen a demandé en août au gouvernement de suspendre l’activité du géant pharmaceutique dans le pays et de bannir ses produits. Novartis a reconnu les faits, mais rejette l’implication de la direction.

      Entre 2011 et 2015, sa filiale sud-coréenne aurait également versé 15,5 millions de francs à des revues médicales, qui auraient ensuite reversé une partie du montant à des médecins pour qu’ils écrivent des articles ou participent à des séminaires autour de ses produits.

      Amendes salées aux Etats-Unis
      Aux Etats-Unis, les démêlés judiciaires sont fréquents pour Novartis. La dernière affaire remonte à mars 2016. Sans confirmer ou infirmer les accusations, la société bâloise a accepté de payer une amende de 25 millions de dollars. La justice américaine reprochait à la multinationale d’avoir soudoyé des professionnels de la santé en Chine, où les exportations de la pharma suisse ont explosé ces dernières années.

      En 2015, le groupe a écopé d’une amende de 390 millions de dollars. Les enquêteurs américains l’accusaient d’avoir versé entre 2007 et 2012 des pots-de-vin, déguisés sous la forme de rabais, à des pharmacies pour favoriser les ventes de ses médicaments #Exjade et #Myfortic. Novartis, qui estimait avoir proposé des ristournes légales, a admis sa responsabilité.

      Une autre affaire de pots-de-vin à des médecins est toujours en cours. Le Département de la justice accuse depuis 2013 la filiale américaine du groupe d’avoir offert des voyages récréatifs à des médecins et de les avoir rémunérés pour de « prétendues conférences ».

      La plus importante amende aux Etats-Unis remonte à septembre 2010. Le groupe suisse a accepté de payer 422,5 millions de dollars pour régler un litige concernant des accusations de marketing illégal et de pots-de-vin à des professionnels de la santé, portant notamment sur un traitement de l’épilepsie, le #Trileptal .

      Un mal répandu
      Face à la multiplications des affaires, Novartis assure que « nous ne tolérons aucun comportement contraire à l’éthique. En même temps, nous savons qu’il existe des possibilités de manquement aux règles lorsqu’une entreprise mondiale compte près de 118’000 employés. »

      Et la société bâloise n’est pas le seul groupe pharmaceutique à être sanctionné pour corruption. L’an passé, rien qu’aux Etats-Unis, les laboratoires #Teva, #GSK, #AstraZeneca et #SciClone ont écopé d’amendes allant de 5 à 519 millions de dollars.

      Valentin Tombez et Natalie Bougeard