• CADTM - États-Unis : Les abus des banques dans le secteur immobilier et les expulsions illégales de logement
    http://cadtm.org/Etats-Unis-Les-abus-des-banques

    Au cours des années 2010-2013, les autorités des États-Unis ont passé des accords avec les banques pour leur éviter une condamnation en justice dans le scandale des crédits hypothécaires et des expulsions illégales de logement |1|. Il a suffi aux banques de payer une simple amende. Depuis l’éclatement de la crise en 2006-2007, plus de 14 millions de familles ont été expulsées de leur logement. Au moins 500 000 l’ont été de manière illégale. De nombreuses victimes aidées par des mouvements sociaux, notamment Strike Debt |2|, ont réagi en s’organisant pour affronter les huissiers et refuser l’expulsion. Des milliers de plaintes ont été déposées contre les banques.

    Une des accusations portées contre les banques reposait sur leur incapacité à fournir les documents justifiant l’expulsion de propriétaires en retard de paiement d’un crédit hypothécaire. La régulation inexistante et le volume élevé de crédits de ce type, accordés dans la période précédant la crise, ont amené les banques à embaucher du personnel chargé de signer quotidiennement des dizaines, voire des centaines, de documents approuvant les expulsions sans suivre la procédure légale (on parlait de « robot signing » ou « signature robot ») |3|. Les banques ont saisi des logements sans justification économique ou légale dans près de 500 000 cas (le chiffre final pourrait nettement augmenter car il ne prend pas en compte tous les résultats des enquêtes menées et des plaintes déposées). En dépit des dommages massifs causés par les pratiques frauduleuses des banques, l’amende ne s’élève qu’au paiement de moins de 300 dollars par foyer affecté dans certains cas |4|, dans d’autres cas, il atteint entre 1 500 et 2 000 dollars. Les autres accusations portées contre les banques concernent les ventes des produits structurés composés de crédits hypothécaires toxiques (Mortgage Backed Securities) vendus par les banques notamment aux sociétés publiques du logement (Freddie Mac et Fannie Mae)......

    #États-Unis
    #abus
    #banques
    #banksters
    #immobilier #expulsions #illégales de #logement

  • Projet » « L’Europe actuelle ne fait pas davantage rêver que la Chine »
    http://www.revue-projet.com/articles/2014-03-galbraith-l-europe-actuelle-ne-fait-pas-davantage-rever-que-la

    Entretien - En privilégiant les droits des banques et des multinationales sur ceux des citoyens, les dirigeants renoncent aux valeurs de l’Europe. Et font le lit de l’extrême droite. L’économiste américain James Galbraith défend la possibilité d’une véritable alternance, propositions à l’appui.

    Revue Projet – Vous rappelez que l’Italie, l’Espagne ou le Portugal ont fait le choix de l’Europe pour mettre à distance leur passé fasciste. Cinquante ans plus tard, on s’attend à une forte poussée des extrêmes aux prochaines élections. L’Europe aurait-elle perdu son âme ?

    James Galbraith – C’est un véritable danger. Les partis nazis ont prospéré sur la faillite sociale. Or c’est bien la situation que connaissent les pays européens de la périphérie. Pour que l’Europe réussisse, durablement, elle doit se donner tous les moyens de s’opposer aux mouvements fascistes.

    La crise de 2007-2008 est née aux États-Unis mais, cinq ans plus tard, les États-Unis semblent mieux s’en sortir que les Européens. Comment l’expliquer ?

    James Galbraith – Du point de vue statistique, les résultats économiques sont assez semblables sur les deux continents, mais il faut relever plusieurs différences. Aux États-Unis, ce sont les dettes des particuliers qui posaient problème, notamment les crédits hypothécaires qui n’ont pas pu être remboursés. Le problème s’atténue alors avec le temps : si on ne paie pas l’hypothèque, on perd sa maison et c’est fini. En Europe, ce sont les dettes souveraines qui font débat : le problème se pose toujours tant qu’une solution politique n’est pas trouvée. Mais les responsables politiques ont fait, en un sens, le choix de prolonger la crise de la dette. Car régler la question des dettes publiques, c’est aussi régler celle des banques. Or ils veulent éviter à tout prix une option qui se traduirait par des pertes colossales pour les banques. Les États-Unis eux-aussi préfèrent laisser vivre les banques plutôt que de les obliger à reconnaître leurs pertes sur les hypothèques. Mais la loi américaine prévoit la possibilité de mettre en faillite de façon organisée des municipalités, comme Détroit.

    « Les responsables politiques ont fait le choix de prolonger la crise de la dette. »

    La deuxième différence tient aux assurances sociales. Aux États-Unis, elles soutiennent les revenus de la population sur toute la surface du pays. En Europe, les « stabilisateurs automatiques » des revenus des particuliers [l’indemnisation du chômage, NDLR] et la couverture sociale sont organisés pays par pays. Faute de solidarités à l’échelle européenne, les crises se concentrent sur certains pays qui se voient imposer des politiques d’austérité – et qui ne comptent pas pour grand-chose dans l’économie européenne.

    Vous dites qu’on ne veut pas régler la question des banques. On ne veut pas, ou on ne peut pas ?

    James Galbraith – On ne veut pas. Certes, la résolution des faillites bancaires soulève des difficultés techniques, en particulier s’il s’agit d’un établissement important. Mais il est malsain qu’un gouvernement se mette dans la position de soutenir ses banques à tout prix. Quand une banque est en faillite, maintenir son indépendance est une folie. C’est une incitation à faire n’importe quoi.

    Il est difficile de dire si des banques européennes sont en position de faillite aujourd’hui. Cela dépend de la valeur de leurs actifs. Il est certain que les banques chypriotes ont été affectées par la chute des titres sur la dette grecque qu’elles avaient achetés aux banques allemandes. Souvent les grandes banques savent ce que les petites banques ignorent : c’est une vieille histoire. Avant la crise asiatique, les banques coréennes avaient acheté des actifs indonésiens aux banques américaines. De même, avant la crise de 2007, Goldman Sachs s’était débarrassée de ses actifs basés sur les hypothèques américaines.

    La réappropriation de l’Europe par ses citoyens est-elle conditionnée, selon vous, à la résolution de cette question bancaire ?

    James Galbraith – Une économie a besoin pour fonctionner d’institutions financières qui permettent aux entreprises de marcher, surtout les nouvelles entreprises et les PME. Or la plupart des grandes banques, c’est particulièrement vrai aux États-Unis, ne s’y intéressent plus. Il faut trouver un autre moyen ! Le second problème tient à la relation toxique qu’entretiennent les banques nationales avec la vie politique de leur pays. Dans des pays comme la Grèce, cela a été très clair ! Pour les grands pays, laissons le soin aux historiens d’apprécier… Mais lors des plans de sauvetage des pays de la périphérie européenne, les prêts ont été octroyés pour éviter de trop lourdes pertes aux banques des pays créanciers… et c’est bien l’effet qu’ils ont eu. Que devient la démocratie quand les banquiers sont en position de dicter au gouvernement sa politique ?

    Trouvez-vous fondé le sentiment éprouvé par bien des citoyens d’une Europe qui jouerait contre son camp ?

    James Galbraith – Les gouvernements d’Europe ne défendent plus, depuis longtemps, l’intérêt des citoyens d’Europe. C’est clair : les Grecs ne votent pas aux élections allemandes ! Dès lors, le chancelier n’a pas besoin des voix des citoyens de la périphérie. Madame Merkel n’a de comptes à rendre, politiquement, qu’à une portion minoritaire de la population d’une Europe qu’elle dirige. Lui reprochera-t-on, dans cette situation, de prendre des décisions apparemment favorables aux citoyens de son propre pays ?

    « Mme Merkel n’a de comptes à rendre, politiquement, qu’à une portion minoritaire de la population d’une Europe qu’elle dirige. » ....

    #Europe
    #banques
    #banksters
    #multinationales
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  • A Loan Fraud War That’s Short on Combat - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2014/03/16/business/a-loan-fraud-war-thats-short-on-combat.html

    D’après un rapport de l’inspecteur général du Département de la #Justice étasunien, contrairement à ce qu’ont affirmé à maintes reprises les responsables dudit Département aucune enquête sérieuse n’a été menée pour de déterminer si les #banksters étaient passibles de poursuites pénales pour leur rôle dans la crise des #hypothèques.

    In the years since the financial crisis of 2008, the Justice Department has been regularly questioned about a lack of criminal prosecutions related to the mortgage mess.

    Its responses have just about always been the same, whether in public speeches by Eric H. Holder Jr., the attorney general, or in interviews with Lanny A. Breuer, its former criminal division chief. Believe us, they would say, we’ve been working overtime on these matters; if there had been cases to make, we would have made them.

    Mr. Breuer was especially vocal with these talking points. But last week, a report from the inspector general of the Justice Department, Michael E. Horowitz, set the record straight. Sure enough, the report told us how hard the nation’s law enforcement officials had been investigating these cases. That is, hardly at all.

    The report, called “Audit of the Department of Justice’s Efforts to Address Mortgage Fraud,” covers the period from 2009 to 2011. It vindicates anyone who ever questioned the government’s claim that the reason there weren’t more mortgage-related fraud cases is because the cases just weren’t there to be made.

    Most of all, the report is depressing because it indicates that the Justice Department, our nation’s top law enforcement agency, is simply unequipped — or unwilling — to combat complex financial frauds.

    Here is one of the report’s conclusions: “ We found that, despite public statements by the Financial Fraud Enforcement Task Force and the department about the importance of pursuing financial fraud cases, including mortgage fraud, the #F.B.I. Criminal Investigative Division ranked complex financial crimes as the lowest of the six ranked criminal threats within its area of responsibility, and ranked mortgage fraud as the lowest subcategory threat within the complex financial crimes category. Additionally, we found mortgage fraud to be a low priority, or not listed as a priority, for F.B.I. field offices in the locations we visited, including Baltimore, Los Angeles, Miami, and New York.

    #crimes #criminels

  • CADTM - Comment les grandes banques manipulent le marché des devises
    http://cadtm.org/Comment-les-grandes-banques

    Opinion publiée par Le Monde.fr le 13.03.2014

    Les banques sont les principaux acteurs sur le marché des devises et elles entretiennent une instabilité permanente des taux de change. Plus de 95 % des échanges de devises sont de type spéculatif. Une infime partie des transactions quotidiennes en devises concerne des investissements, du commerce de biens et de services liés à l’économie réelle, des envois de migrants.

    Le volume quotidien des transactions sur le marché des devises tournait, en 2013, autour de 5 300 milliards de dollars (3799 milliards d’euros) ! Les banques qui disposent, comme les fonds de placement mutuel, de très importantes liquidités en usent et en abusent en poussant des monnaies à la baisse ou à la hausse afin d’obtenir des gains sur les différentiels de taux de change.

    Les banques jouent également de manière déterminante sur des dérivés de change qui peuvent provoquer des pertes considérables, sans compter les méfaits de l’instabilité des monnaies pour l’ensemble de la société. A partir de mai 2013, les monnaies de grands pays dits émergents (Inde, Brésil, Afrique du Sud, Russie, Turquie, Argentine…) ont été soumises à des attaques spéculatives et ont perdu dans certains cas jusqu’à 20% de leur valeur.

    SPÉCULATION

    Le taux de change entre le dollar et l’euro est aussi l’objet de la spéculation. Le marché des changes constitue le compartiment du marché financier global qui, aux côtés du marché des dérivés, a enregistré la plus forte croissance. Entre 1970 et 2013, le volume des transactions sur les monnaies a été multiplié par plus de 500 (passant d’un peu plus de 10 milliards à 5 300 milliards de dollars par jour).

    Alors qu’en théorie, la fonction principale des marchés des changes est de faciliter les échanges commerciaux internationaux, en 2013, le montant des transactions liées aux échanges de marchandises ne représentait même pas 2 % du montant des transactions quotidiennes sur le marché des changes.

    En 1979, il fallait l’équivalent de 200 journées d’activité sur les marchés de change pour atteindre le volume annuel des exportations mondiales. En 2013, 3,5 journées d’activité sur les marchés de change suffisaient à atteindre le volume annuel des exportations mondiales de marchandises......

    #finance
    #banques
    #banksters
    #marchés
    #devises
    #manipulation

  • Banques : TOUS des manipulateurs ? (François Leclerc)
    http://bankrun-en-france.blogspot.fr/2014/03/banques-tous-des-manipulateurs-francois.html

    La saga des banques est un succès qui ne se dément pas et dont les épisodes ne lassent pas, bien que la cause soit entendue. Non sans conséquences, à en croire les résultats d’une étude mondiale effectuée par Ernst & Young dans 43 pays auprès de 32.642 clients de banques de détail, interrogés entre juillet et octobre 2013. Il en ressort parmi une multitude d’enseignements que seuls 32% des Européens interrogés font « complément confiance » à leur banque.

    L’actualité éclaire peut-être les motivations des autres deux tiers d’entre eux, risquant d’en accroître encore la proportion. On a en effet vu dans la même journée de jeudi BNP Paribas et Bank of America suspendre leur responsable du courtage des devises au comptant à Londres. Rappelant à notre bon souvenir que Barclays, Crédit Suisse, Citigroup, Deutsche Bank, Goldman Sachs, JPMorgan, RBS, Société générale et UBS sont également dans la ligne de mire d’enquêtes qui se poursuivent depuis le printemps dernier. Des noms devenus familiers de la chronique des amendes et des condamnations.

    Un malheur n’arrivant jamais seul, Barclays, Deutsche Bank, HSBC et Société générale ont été assignées devant la justice américaine par un investisseur sur le marché de l’or, qui estime avoir de bonnes raisons de penser que ces banques se sont entendues pour manipuler son cours depuis janvier 2004. Avec la banque canadienne Scotia, ces quatre banques sont en effet chargées de déterminer deux fois par jour, lors d’une conférence téléphonique, le cours de l’once d’or sur le marché du London Gold Fixing qui fait mondialement référence. L’autorité des marchés allemande a déjà ouvert une enquête, les autorités américaines et britanniques analysent la situation.

    Après la manipulation du Libor et des taux de change, n’est-on pas fondé à se demander si les manipulations de cours, de taux, et d’indices ne sont pas l’exception mais la règle ? Où irait alors se nicher le talent ? C’est fou, peut-on remarquer, le nombre de courtiers suspectés d’indélicatesses à des postes-clé de responsabilité, dont la plupart des directions des honorables établissements bancaires dont les noms précèdent ignoraient tout des actes présumés délictueux. En droit, cela s’appelle faisceau de présomptions. Au dernier pointage, ils sont vingt-deux appartenant à neuf établissements différents, sauf erreur ou omission.

    #finances
    #économie
    #banques
    #banksters

  • CADTM - Les banques spéculent sur les matières premières et les aliments
    http://cadtm.org/Les-banques-speculent-sur-les

    Via leurs activités de trading, les banques sont les principaux spéculateurs sur les marchés de gré à gré et à terme de matières premières et de produits agricoles car elles disposent de moyens financiers nettement plus élevés que les autres protagonistes en jeu. Une petite visite sur le site du Commodity business awards |1| permet de découvrir une liste de banques et de courtiers qui jouent un rôle de premier plan sur le marché des commodities |2| (que ce soit le marché où les matières premières s’achètent et se vendent physiquement), ou sur celui des dérivés qui ont pour sous-jacent des commodities. Parmi ces banques, on retrouve le plus souvent BNP Paribas, Morgan Stanley, Crédit Suisse, Deutsche Bank et Société Générale. Certaines banques vont d’ailleurs plus loin et se dotent d’instruments pour influer directement sur des stocks de matières premières. C’est le cas du Credit Suisse qui est associé à Glencore- Xstrata, la plus grande société mondiale de courtage en matières premières |3|. Parmi les banques européennes, BNP Paribas est avec Deutsche Bank une banque des plus influentes sur le marché des commodities, elle joue un rôle clé dans le secteur des dérivés sur les matières premières |4|.

    Plusieurs banques des États-Unis sont allées plus loin que les européennes dans la stratégie de contrôle d’une part du marché des commodities, il s’agit de JP Morgan, Morgan Stanley et Goldman Sachs. Par exemple, JP Morgan a importé aux États-Unis 31 millions de barils de pétrole au cours des quatre premiers mois de l’année 2013 ! Les banques des États-Unis sont propriétaires de raffineries de pétrole, de centrales électriques, de réseaux de distribution d’énergie, d’entreprises de stockage de métaux, de stocks de produits agricoles, d’entreprises d’exploitation de gaz de schiste… Comment en est-on arrivé là ? La Fed a autorisé en 2003 la banque universelle Citigroup à acheter la société de courtage Phibro en expliquant qu’il était normal de compléter l’activité de la banque sur le marché des dérivés de commodities par la détention physique de stocks de matières premières (pétrole, grains, gaz, minerais…). Quant à Morgan Stanley et Goldman Sachs qui jusqu’en 2008 |5| avaient le statut de banque d’affaires, elles ont pu dès 1999, grâce à la loi de réforme bancaire qui a complété l’abrogation du Glass Steagall Act, faire l’acquisition de centrales électriques, de tankers pétroliers et d’autres infrastructures. C’est ainsi que Morgan Stanley possède des barges, des tankers, des pipelines, des terminaux pétroliers et gaziers ! De son côté, JP Morgan a acheté la division commodities de RBS en 2010 pour 1,7 milliard de dollars, ce qui lui a permis d’acquérir 74 entrepôts de stockage de métaux au R-U comme aux États-Unis, tandis que Goldman Sachs en détient 112. Ces deux banques détiennent donc ensemble plus d’entrepôts de stockage de métaux que Glencore (qui en possède 179). Détenir des entrepôts de stockage est fondamental notamment si une société ou un cartel de plusieurs sociétés (par exemple des banques) veut spéculer sur les prix en stockant au maximum pour faire monter les prix ou en déstockant pour les faire baisser. C’est ce qui s’est passé concrètement par exemple sur le marché de l’aluminium depuis 2008. Selon une enquête menée par le New York Times, depuis que Goldman Sachs a racheté en 2010 les entrepôts d’aluminium à Detroit, le temps d’attente pour être livré en barres d’aluminium est passé de 6 semaines à 16 mois. Les prix ont nettement augmenté (alors que l’offre et les stocks d’aluminium sur le marché mondial se sont accrus), ce qui a provoqué de fortes réactions d’entreprises comme Coca-Cola et le brasseur Miller, gros consommateurs d’aluminium pour la fabrication des canettes… Rien qu’en revenus de stockage d’aluminium à Detroit, Goldman a engrangé 220 millions de dollars |6|....

    #banque
    #banksters
    #spéculation sur les #matières-premières et les #aliments

  • Municipales Angers 2014 : Quand Christophe Béchu trempait dans l’affaire Dexia...
    http://www.municipales-angers.fr/2014/02/quand-christophe-bechu-trempait-dans.html

    Dans son rapport public de juillet 2013, la Cour des comptes, condamne vertement la gestion de Dexia, la banque franco-belge des collectivités locales. Dans ce même rapport, elle mène une violente charge contre ses anciens dirigeants, qualifiant même son conseil d’administration d’incompétent et de responsables impunis pour les nombreux prêts « toxiques » accordés aux collectivités locales françaises. Parmi les responsables de ce fiasco, l’un des anciens administrateurs de Dexia, Christophe Béchu, président du Conseil général de Maine-et-Loire...

    #banksters #salopards

  • Power To the People : 200.000 Danois signent une pétition contre Goldman Sachs | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/02/01/power-to-the-people-200-000-danois-signent-une-petiti

    "Le gouvernement danois est sur le point de s’effondrer après que plus de 200.000 des cinq millions de Danois ont signé une pétition en ligne pour protester contre la prise de participation dans la société Dong Energy, une société de services publics du secteur de l’énergie, par la banque d’investissement américaine Goldman Sachs. Il s’agit de la plus grande expression de mécontentement de la population au cours des dernières années pour le gouvernement de coalition sociale-démocrate mené par le Premier ministre Helle Thorning-Schmidt, qui recueillait déjà de mauvais résultats dans les sondages avant que cette affaire n’éclate.

    Les Danois n’ont pas accepté que l’exécutif ait conclu un accord qui permet à Goldman de détenir 19% du capital, et qui contient une clause qui accorde à la « Firme » un droit de veto sur les grandes décisions de l’entreprise malgré cette participation minoritaire (la part de l’Etat danois serait ramenée à 60%). Goldman aura donc son mot à dire si Dong Energy veut changer son CEO ou son directeur financier, et si elle décide de réaliser une augmentation de capital ou de se lancer dans l’acquisition d’une autre entreprise, par exemple.

    La méthode que Goldman a utilisée pour cette acquisition, au travers d’une société d’investissement basée au Luxembourg, détenue par des actionnaires des îles Caïmans et de l’Etat américain du Delaware, deux autres paradis fiscaux, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

    Chez Goldman, les banquiers, pourtant habitués depuis 2008 à recueillir la réprobation du public, ont été surpris par la réaction du peuple danois, comme l’ont été les hauts fonctionnaires danois. « Nous comprenons que presque tout le monde déteste Goldman Sachs, mais vous ne pouvez pas faire des affaires et dire : "Votre offre est la meilleure, mais vous ne pouvez pas gagner", a expliqué un officiel danois au Financial Times.

    Le parti populaire socialiste, membre de la coalition gouvernementale au pouvoir depuis l’automne 2011, s’est fermement opposé à cette transaction. Les 6 ministres membres de ce parti ont présenté leur démission, dont la ministre des affaires sociales et de l’intégration, Annette Vilhelmsen. Cette dernière a cependant assuré que son parti, qui détient 16 sièges sur 179 au parlement danois, ne tomberait pas pour autant dans l’opposition, ce qui signifie que le gouvernement ne devrait pas avoir à démissionner. Cependant, la coalition de Thorning-Schmidt, qui était déjà minoritaire au parlement, ne détient plus que 61 sièges. « La vente de Dong est le coup de grâce de ce gouvernement », a affirmé Christoffer Green-Pedersen, professeur de sciences politiques à l’Université d’Aarhus, à l’agence de presse Bloomberg.

    #économie
    #banques
    #banksters
    #Danois
    #pétition
    #Goldman-Sachs

  • Les banques européennes et le jackpot des garanties d’Etat
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/27/les-banques-europeennes-et-le-jackpot-des-garanties-d-etat_4354966_3234.html

    Entre 200 et 300 milliards d’euros par an : c’est l’avantage financier que les banques européennes ont tiré des garanties implicites que leur ont fournies les Etats pendant la crise, selon une étude réalisée par l’expert financier indépendant Alexander Kloeck à la demande des eurodéputés du groupe écologiste. « C’est l’un des graves dysfonctionnements révélés par la crise et il n’a pas encore été traité », s’alarme le député européen belge (Groupe les Verts-Alliance libre européenne), Philippe Lamberts.

    Publiée lundi 27 janvier, cette étude pourrait relancer les débats sur le sujet, alors que Michel Barnier, le commissaire européen au marché intérieur, s’apprête à présenter, mercredi 29 janvier, son projet de séparation des activités bancaires, visant à mieux réguler le secteur.

    « TOO BIG TO FAIL »

    En 2010 et 2011, la question de ces garanties implicites agitait la classe politique européenne. Quand la banque Lehman Brothers a fait faillite, en 2008, les autorités ont réalisé que certains établissements étaient systémiques, ou « too big to fail » : « trop gros pour qu’on puisse les laisser faire faillite » sans provoquer des dégâts sur l’économie réelle. C’est le cas des grandes banques européennes universelles, mêlant récolte des dépôts des épargnants et activités sur les marchés : BNP Paribas, Deutsche Bank, UBS…

    « Les investisseurs sont persuadés qu’en cas de crise grave, les gouvernements agiront pour les empêcher de faire défaut », commente Laurence Scialom, spécialiste du sujet à l’université Paris-X - Nanterre. C’est ce que les économistes appellent la garantie ou subvention implicite des Etats.

    A priori, on pourrait juger que c’est une bonne chose, puisque cette garantie n’est quasiment jamais utilisée. L’ennui, c’est qu’elle a de nombreux effets pervers. D’abord, elle incite les banques à prendre plus de risques sur les marchés financiers. « C’est l’aléa moral : la certitude d’être aidé par l’Etat pousse à adopter des comportements moins prudents », explique Bruno Colmant, économiste à l’Université catholique de Louvain.

    Ensuite, la garantie implicite crée des distorsions de concurrence. Les banques qui en bénéficient profitent de conditions de financement plus favorables que les autres établissements sur les marchés, puisqu’elles sont jugées plus sûres...

    #économie
    #finance
    #dette
    #crise
    #états
    #banques
    #banksters
    #too-big-to-fail

  • La HSBC demande à ses clients britanniques de justifier leurs retraits d’argent
    http://www.huffingtonpost.fr/2014/01/25/hsbc-clients-britanniques-retraits-argent_n_4664871.html

    ÉCONOMIE - Les Britanniques qui ont choisi de confier leurs économies à la HSBC sont hors d’eux. Et on les comprend : depuis quelques mois beaucoup n’ont pas pu retirer de grosses sommes sans fournir de documents prouvant l’utilisation qu’ils comptaient faire de cet argent.

    Interrogés par la BBC, plusieurs clients de la banque ont en effet raconté qu’il leur avait été impossible de récupérer des sommes allant de 5000 à 10.000 livres (soit 6000 à 12.000 euros) car ils n’avaient pas pu montrer de justificatif ou que leur conseiller n’avait pas jugé valable la raison de leurs retraits.

    Un comble pour Stephen Cotton, l’un des clients, qui ne s’est pas remis de l’attitude de la HSBC. « Cela fait 18 ans que je suis dans cet établissement. Tout le monde me connait là-bas. On ne devrait pas avoir à expliquer pourquoi on veut retirer de l’argent. C’est le notre, pas le leur, » s’est-il emporté sur la BBC.

    « Pas de justificatif valable »

    Plus tôt au mois de janvier, Mr Cotton voulait simplement retirer 7000 livres (environ 8500 euros) de l’un de ces comptes d’épargne débloqués. Comme il l’avait alors expliqué à son conseiller, il souhaitait rembourser sa mère qu’il lui avait accordé un emprunt il y a quelque temps.

    « Quand j’ai donné l’ordre de retrait, on m’a dit que je n’avais pas de justificatif valable pour expliquer l’utilisation de cet argent. La banque voulait une lettre de la personne concernée (sa mère, ndlr). »

    Et comme si ça n’était pas suffisant, les employés de la banque ont ensuite refusé de lui communiquer la somme qu’il pouvait retirer sans fournir une quelconque preuve. "J’ai dû faire plusieurs ordres de retraits. J’ai demandé ’je peux avoir 5000 livres ?’, ils m’ont dit ’non’. J’ai demandé : ’je peux avoir 4000 livres ?’, ils m’ont dit ’non’. Quand j’ai demandé 3000 livres, ils m’ont dit ’oui, ça ira’. Mais pas question de revenir dans la même journée pour effectuer un second retrait....

    #finance
    #économie
    #Royaume-Unis
    #HSBC
    #banques
    #banksters

  • Dexia : le salaire des dirigeants augmenté de 30 % au 1er janvier, Actualités
    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203253010488-dexia-le-salaire-des-dirigrant-augmente-de-30-au-1er-janvier-

    Trois dirigeants de la banque franco-belge en cours de démantèlement Dexia ont vu leur salaire augmenter de 30% au 1er janvier, à 450.000 euros par an, révèle le Journal du Dimanche.

    http://www.lesechos.fr/medias/2014/01/19/643887_0203253010551_web_tete.jpg

    Le dossier de la chute de la banque franco-belge Dexia n’en finit pas. E alors que l’établissement enchaîne toujours des pertes, le Journal du Dimanche révèle que trois dirigeants de la banque en cours de démantèlement ont vu leur salaire augmenter de 30% au 1er janvier, à 450.000 euros par an. Selon la direction de Dexia, interrogée par le journal, la liquidation des prêts au bilan de la banque « nécessite des compétences pointues ».

    Nommés mi-décembre au comité de direction de la banque, le directeur financier Pierre Vergnes, le responsable des risques Marc Brugière et le secrétaire général Johan Bohets ont vu leur rémunération passer de 340.000 euros à 450.000 euros, précise le JDD sans citer ses sources. Ces salaires sont comparables à ceux des dirigeants du Crédit Agricole ou des Caisses d’épargne.

    Pierre Vergne et Marc Brugière remplacent Philippe Rucheton, qui était payé 500.000 euros, et Claude Piret, qui était payé 480.000 euros, indique le JDD.
    Une faillite qui a coûté 6,6 milliards d’euros à la France

    Dexia est détenue à 44% par la France et à 50% par la Belgique, où les salaires de dirigeants d’entreprise publique sont respectivement plafonnés à 450.000 et 290.000 euros par an, rappelle le journal.

    Sauvé de la faillite par les Etats belge et français à l’automne 2008, le groupe Dexia a été durement frappé par la crise de la dette, ce qui a rendu nécessaire un second sauvetage en octobre 2011. Selon la Cour des comptes, les déboires de la banque ont coûté 6,6 milliards d’euros à la France.

    #DEXIA
    #banques
    #banksters
    #salaire
    #dirigeants
    #augmentation + 30 % au 1er janvier

    • Dexia, l’illustration parfaite de la. cupidite. Celle des banquiers imaginant créer LE produit financier plus efficace que tout autre, puis venant pleurer après l’argent public . Celle des élus et fonctionnaires qui pensaient initialement faire une bonne affaire sur le dos du marche chouinant à l’envi lorsque le vent tournait . Dexia a coûte et coutera beaucoup d’argent aux contribuables

      PS : JF Cope a été membre du conseil de surveillance de Dexia

    • Piscine intérieure, sauna, hammam et salle de sport. Le luxueux château Saint-Just, dans l’Oise, a accueilli jeudi et vendredi 70 cadres de Dexia pour un « séminaire stratégique ». Deux jours et une nuit en pension complète pour un coût d’environ 20.000 euros. La banque a mis les moyens pour introniser les trois nouveaux dirigeants nommés mi-décembre. Mais elle a oublié de dire que leurs salaires avaient été augmentés de 30% ! Selon nos informations, le directeur financier, Pierre Vergnes, le responsable des risques, Marc Brugière, et le secrétaire général, Johan Bohets, ont vu leurs rémunérations annuelles passer de 340.000 à 450.000 euros. Le patron Karel De Boeck émarge déjà à 600.000 euros.

      Pierre Vergnes et Marc Brugière remplacent Philippe Rucheton — qui partira en mars — et Claude Piret, en cours de négociation pour quitter la banque. Ces derniers gagnaient respectivement 500.000 euros et 480.000 euros. Un niveau plutôt élevé pour une banque détenue à 44% par l’État français et à 50% par la Belgique. En France, les salaires des dirigeants d’entreprises publiques chez EDF, Areva ou encore à La Poste sont plafonnés à 450.000 euros. En Belgique, le plafond descend à 290.000 euros.

      "La banque ne fait plus rien"

      En interne, ces augmentations font grincer des dents. Nationalisée en 2008, Dexia a perdu plus de 15 milliards d’euros en trois ans et a été renflouée par la France et la Belgique pour 5,5 milliards en 2012 ! Au siège, on confirme ces salaires mais on peine à les justifier. Liquider les 238 milliards d’euros de prêts au bilan « nécessite d’avoir des compétences pointues », explique la direction ajoutant : « On ne peut pas offrir d’énormes perspectives de carrière. » Sauf que depuis son démantèlement en 2012, « la banque ne fait plus rien », explique un banquier. Ces salaires sont comparables à ceux des dirigeants de grandes banques comme le Crédit agricole ou les Caisses d’épargne qui comptent près de 150.000 salariés.

      Chez Dexia, les effectifs sont tombés à 1.300 personnes contre 22.000 il y a trois ans. Surtout, les trois dirigeants concernés n’ont pas endossé de nouvelles responsabilités. Ils occupent leurs fonctions depuis plus d’un an. Leur seule entrée au comité de direction, simple organe de gouvernance, justifie leurs émoluments. En octobre 2012, le comité avait été réduit à trois membres pour faire des économies.

      > http://www.lejdd.fr/Economie/Sauvee-par-l-Etat-Dexia-augmente-trois-dirigeants-de-30-649180

  • Michel Abhervé » Blog Archive » Une Banque Populaire condamnée à indemniser un de ses sociétaires à qui elle avait conseillé d’investir dans Natixis

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2014/01/19/une-banque-populaire-condamnee-a-indemniser-un-de-ses-socie

    En septembre 2008, alors que la crise financière commençait, nous nous interrogions dans ce blog sur le sens de l’investissement de deux réseaux bancaires coopératifs, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans Natixis (voir Mais qu’allaient-ils faire dans cette galère ?) et terminions l’article ainsi “Il serait maintenant nécessaire que les sociétaires demandent des comptes aux dirigeants qui ont engagé leurs banques dans cette galère.”

    Description de l’image Natixis nouveau logo.gif.

    En avrit 2011 nous nous faisions écho à un coup de gueule de Daniel Mermet, mettant en évidence les nombreuses victimes confiantes de cette incitation à souscrire faite par le conseiller en qui ils avaient confiance (voir Deux millions huit cent mille pigeons)

    En septembre 2011 le Tribunat d’instance de Grenoble donnait raison à un souscripteur ayant poursuivi la Banque Populaire des Alpes, estimant que celle-ci avait “manqué à ses obligations d’information, de conseil et de loyauté”. En décembre 2013, la Cour d’Appel de Grenoble a confirmé le jugement mettant l’accent sur le fait que la BPA n’a pas “expliqué le conflit d’intérêts” résultant de l’acquisition des actions, puisque la BPA est “actionnaire majoritaire de la société Natixis et avait un intérêt majeur à la souscription massive des actions litigieuses“., selon l’article de La Tribune

    Vu le risque que cette décision incite d’autres soucripteurs à solliciter le benéfice d’une décision identique, il est probable que la Banque se pourvoiera en cassation, ce qui , pour le moins, retardera l’échéance,

    Mais on peut d’ores et déjà en tirer deux leçons. La première concerne la nécessité de l’action de groupe : il est en effet tout à fait exceptionnel qu’une personne, pour un préjudice de quelques miliiers d’euros s’engage dans un marathon judiciaire dont le coût est sans mesure avec l’enjeu d’un dossier unique (face à une institution qui a les moyens de se payer une défense de haut niveau), mais pleinement justifié pour l’ensemble des souscripteurs s’estimant lésés. La deuxième tient dans le constat que la Banque coopérative n’a pas su mettre en place en son sein un mode de résolution à l’amiable des conflits avec ses sociétaires, et a préféré s’en tenir à une décision de la justice, dans une relation par nature inégalitaire entre la banque et un souscripteur isolé. Il n’es pas certain que cela soit en phase avec l’idéal coopératif. Mais le groupe BPCE sait-il encore ce que cela signifie ?

    #banques
    #banksters
    #NATIXIS
    #Banques-Populaires
    #Caisses-d’Epargne

  •  » 0103 [Exclusif] 450 Md€ d’anomalies dans les dépôts bancaires européens : nos vrais paradis fiscaux
    http://www.les-crises.fr/anomalies-depots-bancaires

    Aujourd’hui, la conclusion de l’étude précédente va aboutir à une conclusion très intéressante.

    Les montants en euros étant peu parlants, nous allons représenter en % du PIB le montant des principales dettes bancaires.
    Les dépôts du secteur non bancaire

    Observons les dépôts en fonction de leur origine : Domestique (déposants du même pays), de pays dans le reste de la zone euro, de pays dans le reste de l’Union européenne (hors zone euro) et enfin du reste du monde (hors UE).

    On retrouve clairement dans les dépôts l’hypertrophie relative du Luxembourg, de Chypre (tiens, tiens…) et de Malte déjà détectée au niveau de la taille totale des secteurs bancaires.

    Le poste majeur est évidement (et c’est encore heureux) celui des dépôts domestiques. On ne peut pas en conclure grand chose, car puisque suivant le vieil adage bancaire “Les crédits font les dépôts”, le taille dépôts est donc déterminée par le volume des crédits distribués, qui dépend de plusieurs choses – à commencer par le niveau des prix de l’immobilier et le pourcentage de propriétaires. Il est donc logique qu’il y ait bien plus de dépôts domestiques en Espagne qu’en Italie par exemple.

    Nous allons donc poursuivre notre étude :

    en ne nous intéressant plus aux dépôts domestiques, mais uniquement aux dépôts étranger s présents dans le pays ;
    en analysant uniquement l’écart du pays par rapport à 110 % de la moyenne de la zone euro (110 % simplement pour supprimer les pays qui seront très très près de la moyenne, donc sans grand importance statistique)
    et en ne conservant que les pays qui ont AU MOINS UN type de dépôts étrangers supérieur à ces 110 % : on enlève les pays qui ne posent aucun problème.

    Voici donc le résultat – les statistiques nous permettant même de scinder les dépôts du reste de la zone euro entre Ménages, Entreprises non financières et Sociétés financières (hors banques) :..

    #banques
    #banksters
    #dépôts du secteur non bancaire
    #dettes-interbancaires
    anomalies financières massives de la Zone Euro :
    #Pays-Bas
    #Luxembourg
    #Belgique
    #Irlande.

  • Jean GADREY » Blog Archive » Le « sauvetage » de l’Irlande = sauver les banques, broyer les peuples… et laisser la dette s’envoler
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/01/14/le-%c2%ab-sauvetage-%c2%bb-de-lirlande-sauver-les-banques-b

    Le cas de l’Irlande fait partie de ces « sauvetages » qu’on va nous présenter comme des succès des politiques d’austérité en Europe. Une belle étude sur ce cas a été publiée par trois économistes, membres d’Attac France, Attac Irlande et Attac Autriche. Je la résume dans ce billet, mais elle vaut une lecture intégrale, avec toutes les sources des chiffres cités : voir ce lien. http://tinyurl.com/k5at3mr

    Le 15 Décembre 2013, l’Irlande est devenue le premier pays à sortir d’un programme de « sauvetage » de la Troïka. Alors que l’Irlande a reçu 67,5 milliards € de prêts pour son renflouement depuis la fin de 2010, le pays a transféré un montant total de 89,5 milliards € à son secteur financier au cours de la même période. 55,8 de ces milliards sont tombés dans les poches des banques créancières, toutes étrangères et certaines françaises. L’étude confirme que la situation économique et sociale de l’Irlande demeure désastreuse : ces milliards n’ont en rien profité aux Irlandais, broyés par la politique d’austérité infligée à leur pays pour payer ces dettes illégitimes.

    LA BCE A CONTRAINT L’IRLANDE A REMBOURSER LES HEDGE FUNDS !

    Une expertise commandée par le Parlement européen montre que la BCE a forcé le gouvernement irlandais à prendre cette mesure en menaçant de suspendre le financement d’urgence des banques irlandaises. Et cela bien que le remboursement intégral des obligations non garanties ne fasse pas partie du mémorandum de sauvetage, et malgré la demande du FMI que ces créanciers subissent des pertes (« haircut »). Ce faisant, la BCE a protégé ces gros spéculateurs, qui avaient prêté de l’argent aux banques irlandaises à des taux élevés quand il était déjà clair que celles-ci étaient sur le point de s’effondrer ou d’être secourues par l’État.

    LE WHO’S WHO DES PROFITEURS

    L’ex-courtier et blogueur Paul Staines a divulgué une liste incomplète des créanciers d’Anglo Irish, la plus grande banque irlandaise en faillite. Elle comprend notamment Allianz, Barclays, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, HSBC et Société Générale. Pour Lisa Mittendrein, « les seuls qui vont très bien sont les élites financières européennes. C’est le gratin du secteur bancaire qui a été sauvé, pas le peuple irlandais. L’Irlande est tout sauf une success story ».

    LE PILLAGE DU FONDS NATIONAL DES RETRAITES

    L’Irlande a cofinancé son « sauvetage » par € 17,5 milliards, dont 10 milliards€ ont été pris à au NPRF, le fonds de pension public, mis en place au départ pour garantir les retraites irlandaises à l’avenir. L’argent du fonds a été utilisé pour la recapitalisation directe des banques. À la fin de 2013, le gouvernement a décidé de transformer entièrement le NPRF en un fonds d’investissement, la protection des pensions futures n’étant « plus une priorité ». En outre, la population a été durement touchée par six années de mesures d’austérité : la TVA a été augmenté à 23%, les allocations familiales ont été baissées, les allocations de chômage pour les jeunes divisées par deux et les frais de scolarité ont triplé, à 2500 euros. Au total, la facture sociale s’élève à plus de 28 milliards € depuis 2008 pour l’Irlande.

    LE TAUX D’EMIGRATION LE PLUS ELEVE DANS L’UE

    Les conséquences sociales de l’austérité sont désastreuses : près d’un tiers de la population est en risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, une personne sur dix souffre de la faim. Bien que le revenu disponible du décile le plus pauvre de la population ait chuté de 26 %, le revenu du décile supérieur a augmenté de 8 %, ce qui montre bien les choix sociaux faits par la politique de gestion de crise. Parmi les 18-24 ans, une personne sur deux envisage de quitter le pays, tandis que 300 000 personnes ont déjà émigré dans les quatre dernières années. En 2012, l’Irlande a connu le plus fort taux d’émigration nette dans toute l’UE. Seulement six ans avant elle avait le plus haut taux d’immigration nette du continent.

    LA DETTE PUBLIQUE CONTINUE D’AUGMENTER !

    Contrairement à la fable du brillant redressement irlandais, l’économie irlandaise est loin d’avoir récupéré : le PIB d’aujourd’hui est de 12,6 % inférieur à celui d’avant la crise. Le taux de chômage, actuellement à 13 %, est encore deux fois plus élevé qu’avant la crise. Parmi les jeunes, 27 % sont sans emploi. Le secteur bancaire ne remplit toujours pas sa tâche principale : la moitié des demandes de crédit des PME au dernier trimestre ont été rejetées par les banques. La dette nationale, qui avait explosé de 25 à 91% du PIB entre 2007 et 2010 à la suite des sauvetages bancaires, s’est encore accrue sous le contrôle de la Troïka et a atteint 124 % en 2013 selon les prévisions actuelles.

    (graphique J. Gadrey d’après les bases de données de l’OCDE)

    UN CHANGEMENT RADICAL DE POLITIQUE EST URGENT

    « Nos gouvernements doivent cesser de dépenser d’énormes sommes d’argent public pour sauver un secteur financier sans scrupules “, demande Mittendrein. Au contraire, une réglementation stricte est nécessaire : les banques jugées « trop importantes pour faire faillite » doivent être démantelées de sorte qu’elles ne puissent plus mettre en danger des sociétés entières. A moyen terme, le secteur bancaire doit se limiter à sa tâche essentielle : la gestion des dépôts et des prêts, sans servir des intérêts privés mais le bien-être public. Il faut stopper ces politiques d’austérité, qui visent à détruire les systèmes de protection sociale et de soins de santé et qui menacent de la pauvreté des centaines de millions de personnes en Irlande et en Europe. Elles doivent laisser la place à des programmes d’investissement public et à une coordination européenne des politiques fiscales et économiques dans l’intérêt de la population. Par le biais de l’allègement de la dette et d’un impôt sur la fortune coordonné à l’échelle internationale, les créanciers et les riches doivent prendre le fardeau de la crise. « La taxe européenne sur les transactions financières doit être rapidement adoptée en suivant le projet de la Commission européenne amendé par le récent accord CDU-SPD : le gouvernement français doit renoncer à en affaiblir la portée. Le coût de la crise doit être payé par ceux qui en sont responsables », souligne Dominique Plihon.

    NON AU ” PACTE DE COMPETITIVITE ”

    Les élites politiques envisagent actuellement d’adopter un « pacte de compétitivité » qui étendrait le modèle irlandais à l’ensemble de l’UE : tous les États devraient s’engager à des mesures néolibérales telles que la réduction des protections du travail, la baisse des salaires, des privatisations… Leur mise en œuvre serait garantie par des contrats entre les États et la Commission européenne, qui les surveillerait et ferait adopter des primes ou des pénalités. ” Le pacte de compétitivité signifierait « troïka pour tout le monde “, conclut Lisa Mittendrein”. Son adoption a été repoussée de décembre 2013 à juin 2014 ; mais nous devons stopper définitivement ce pacte d’appauvrissement, pour initier un virage à 180° dans la politique de gestion de crise européenne “.

    Les auteurs de l’étude : Dominique Plihon, Attac France ; Lisa Mittendrein, Attac Autriche ; Andy Storey, Attac Irlande, University College Dublin

    #Europe
    #crise
    #austérité
    #banksters
    Le « #sauvetage » de l’ #Irlande = sauver les #banques, broyer les #peuples… et laisser la #dette s’envoler

  • CADTM - Comment les banques et les gouvernants détruisent les garde-fous érigés depuis F. Roosevelt
    http://cadtm.org/Comment-les-banques-et-les

    Le krach de Wall Street en octobre 1929, l’énorme crise bancaire de 1933 et la période prolongée de crise économique aux États-Unis et en Europe des années 1930 ont amené le président Franklin Roosevelt, et par la suite les gouvernements européens, à fortement réglementer le secteur financier afin d’éviter la répétition de graves crises boursières et bancaires. Comme le montrent Carmen M. Reinhart et Kenneth S. Rogoff (économistes néolibéraux nord-américains) dans Cette fois, c’est différent. Huit siècles de folie financière1, ces mesures politiques ont permis de réduire drastiquement le nombre de crises bancaires au cours des trente années qui ont suivi la seconde guerre mondiale. Kenneth Rogoff a été économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI) et Carmen Reinhart, professeur d’université, est conseillère du FMI et de la Banque mondiale. Selon leur analyse (pourtant fortement insérée dans la pensée dominante), la quantité très réduite de crises bancaires s’explique principalement « par la répression des marchés financiers intérieurs (à des degrés divers), puis par un recours massif aux contrôles des capitaux pendant bien des années après la seconde guerre mondiale ».

    Une des mesures fortes prises par Roosevelt et par les gouvernements d’Europe (notamment sous la pression des mobilisations populaires à la fin de la seconde guerre mondiale) a consisté à réglementer strictement l’usage que les banques pouvaient faire de l’argent du public. Ce principe de protection des dépôts a donné lieu à la séparation entre les banques de dépôt et les banques d’investissement dont la loi américaine dite Glass Steagall Act a été la forme la plus connue, bien qu’elle ait été également appliquée avec certaines variantes dans les pays européens.

    Avec cette séparation des métiers bancaires, seules les banques de dépôt (ou banques commerciales) pouvaient recueillir les dépôts du public qui bénéficiaient d’une garantie de l’Etat. Parallèlement à cela, leur champ d’activités était réduit à l’octroi de prêts aux particuliers et aux entreprises, et excluait l’émission de titres, qu’il s’agisse d’actions ou de tout autre instrument financier. Les banques d’affaires (ou banques d’investissement) devaient, quant à elles, capter leurs ressources sur les marchés financiers afin de pouvoir émettre des titres, des actions et autres instruments financiers.

    En Europe, après la seconde guerre mondiale, la forte réglementation du secteur bancaire et, dans certains cas, la nationalisation d’une partie importante du secteur bancaire, sont à mettre en relation avec les fortes luttes sociales exprimant la volonté d’une rupture avec la société des années 1930, le rejet des magnats de la finance qui avaient soutenu ou collaboré avec les nazis, les fascistes… et s’étaient fortement enrichis.

    ......

    #économie
    #banque-de-dépôt
    #banque-d'affaires
    #banque-universelle
    #banksters
    #F.Roosevelt

  • Jean-Pierre CHEVALLIER » Bonne année 2013 pour les Marioles de la BCE !
    http://chevallier.biz/2014/01/bonne-annee-2013-pour-les-marioles-de-la-bce

    Lors de la dernière semaine de 2013, les banques ont déposé 29 milliards d’euros supplémentaires à la BCE pour atteindre un total de 473 milliards mais elles ont emprunté 35 milliards supplémentaires soit un total de 752 milliards,....

    #Banques
    #Banksters
    #BCE
    #Europe

  • Jean-Marie Harribey » Blog Archive » Le parfum de la banque en noir
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/2013/12/21/le-parfum-de-la-banque-en-noir

    Nous publions ici le début de la nouvelle enquête de l’Inspecteur H. qui est racontée dans la première partie du livre Les feuilles mortes du capitalisme, Chroniques de fin de cycle (Le Bord de l’eau, 2014) qui sort ces jours-ci. Cette enquête sur la « banque en noir » fait suite à la précédente « Le mystère de la chambre forte »[1] menée en 2011.
    Voici donc le premier chapitre de cette nouvelle enquête et un court extrait du deuxième.....

    #capitalisme
    #banques
    #banksters
    #banque-en-noir
    #Jean-Marie-Harribey

  • Les tarifs bancaires standards vont encore grimper en 2014, Actualités
    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203203859202-les-tarifs-bancaires-standards-vont-encore-grimper-en-2014-63
    http://www.lesechos.fr/medias/2013/12/23/639076_0203206300332_web_tete.jpg

    Les tarifs bancaires continuent de progresser en 2014. Sur les huit banques passées en revue par « Les Echos », sept ont décidé de revaloriser, au moins en partie, les tarifs des dix produits et services les plus utilisés par les consommateurs. Entre 2013 et 2014, on décompte ainsi 20 hausses de tarif. La seule baisse significative à attendre en 2014 ­concernera les montants prélevés lors de paiements réalisés sans provision suffisante. Plafonnés par la loi bancaire promulguée l’été dernier, ces commissions d’intervention ne pourront plus dépasser 8 euros par opération et 80 euros par mois. Du coup, les banques ont été contraintes de revoir leurs tarifs à la baisse. La Banque Postale, qui ne facturait que 6,70 euros l’opération, a encore réduit ses frais en 2014, à 6,60 euros par opération.
    L’an prochain, ce sont les tarifs des cartes bancaires qui progres­seront le plus significativement. Sur les huit banques étudiées, seules La Banque Postale et la BRED n’ont pas fait varier le prix de leur carte internationale à débit immédiat. A la Caisse d’Epargne Côte d’Azur, les tarifs des trois types de cartes les plus courantes vont augmenter en 2014.....

    #banques
    #banksters
    #tarifs-bancaires standards vont encore grimper en 2014

  • Le livre qu’il faut lire pour comprendre le néochartalisme ... et le reste - Eco(dé)mystificateur
    http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/Le-livre-qu%E2%80%99il-faut-lire-pour-comprendre-le-n%C

    ..............

    J.B. Bersac prend le temps de l’explication argumentée pour nous rappeler quelques vérités qui, chose étrange, ne font pas la une des manuels d’économie classique. Par exemple que « le taux d’intérêt décidé par la banque centrale (appelé taux directeur) dirige effectivement le taux d’intérêt exigé par les banques commerciales entre elles (taux interbancaire) mais aussi, fait primordial, le taux d’intérêt de la dette publique » Et cela n’est pas le résultat de calculs alambiqués ou d’une théorie fumeuse mais … la réalité qui nous saute au visage à travers les graphiques proposés pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, le Mexique, la Suède, la Nouvelle-Zélande ou le Japon. La preuve est faite de manière empirique que, dans le cas d’un Etat souverain maitrisant le contrôle de sa monnaie, « les marchés sont disciplinés par l’Etat au point d’être des figurants quant à la dette publique. (…) L’Etat n’écoute pas à quel taux les épargnants acceptent de lui prêter, il dicte quel taux de rémunération il veut concéder à l’épargne qu’ils lui ont fourni ».

    ..........

    #banque
    #banksters
    #chartalisme
    #dette
    #étalon
    #intérêt
    #Keynes
    #libéralisme
    #monnaie
    #souverainisme

  • Que faire ? Agir ici ! (B. Bertez) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/12/15/que-faire-agir-ici-bruno-bertez

    Quotidiennement, vous n’arrivez pas à intégrer le fait que ces gens vous ont déclaré la guerre, à vous et à ce que vous représentez, c’est pourtant la réalité. Mais ils jouent sur le fait que vous n’y croirez pas, que vous tendrez la joue gauche, que vous vous sentirez coupables de vouloir encore vivre debout et non pas à genoux.

    Voici un exemple tiré de la vie quotidienne qui montre ce que chacun peut faire pour un système moins pourri et plus conforme à une économie de liberté. Cet exemple, c’est le Crédit Agricole, lequel vous abreuve de publicités mensongères à la télévision en ce moment.

    Le Crédit Agricole vient de perdre plus de 20 milliards dans des opérations aventureuses à l’étranger. Et que dit sa publicité, aux imbéciles chantant et dansant qui l’interrogent ? Il dit, votre argent, c’est près de chez vous qu’on l’utilise. La preuve qu’il ment est donnée par une nouvelle subreptice qui vient de sortir.

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=pGU9WWI_PbA

    Les Echos viennent de révéler un plan secret des francs-maçons du Crédit Agricole pour spolier les Caisses Régionales, vos caisses, en leur transférant ce que l’on appelle pudiquement du risque, entendez par là des pertes à venir. On va leur transférer du risque, donc du coût du risque, donc des pertes, donc on va pomper les fonds propres et les ressources, vos soi-disant ressources puisque l’on dit que ce sont des coopés !

    La structure cotée prépare le transfert du risque de ses compagnies d’assurance vers les caisses régionales. Ce « switch » permettra à Casa de relever son ratio de solvabilité.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203164386310-comment-credit-agricole-sa-va-renforcer-sa-solvabilite-636260

    Déjà la gestion des Caisses Régionales est un scandale pénal avec les opérations immobilières contestables de Caisses comme celles du Crédit Agricole du Nord de la France. Ils sont non seulement incompétents, mais ils abusent dans tous les sens du terme.

    Bien entendu avec la bénédiction du gouvernement, des Finances, des Autorités Européennes, des Allemands et de Roehn et des Loges réunies.

    Ils sont toujours ravis de vous spolier quand il s’agit de conforter le système klepto qui leur est cher à eux, mais coûteux, à nous......

    ......

    Donc la manœuvre est simple, on va voler les Caisses Régionales, c’est-à-dire vous, pour renflouer la Caisse Centrale, c’est à dire les kleptos.

    C’est ce que l’on a fait avec la Caisse d’Epargne, la Bred, Natixis, etc. En toute impunité.

    #banques
    #banksters
    #Credit-Agricole
    #effet-de-levier

  • Manipulation bancaire : « La Commission envoie un signal très positif » - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20131205.OBS8567/manipulation-bancaire-la-commission-envoie-un-signal-tres-posit

    Bruxelles inflige une amende de 1,7 milliard d’euros à six grandes banques qui ont manipulé des indices. Interview de Benoît Lallemand, spécialiste des marchés financiers chez Finance Watch.

    Un record pour la Commission européenne. Bruxelles a infligé une amende de 1,7 milliard d’euros à six grandes banques : la Société générale, Deutsche bank, Royal bank of Scotland, JP Morgan, Citigroup et RP Martin. Elles sont en effet impliquées dans les scandales dits du « Libor » et de l’"Euribor". Ces termes barbares désignent des indices censés indiquer à quels taux les banques se prêtent entre elles à Londres et dans la zone euro. Mais que des traders ont manipulé. Une nouvelle manifestation de la finance folle ? Réponses de Benoît Lallemand, analyste sénior chez Finance Watch....

    #Europe
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    #Londres
    #Commission-européenne
    #Michel-Barnier
    #Lehman-Brothers
    #Finance-watch

  • Comment Dublin a récupéré 2 milliards d’euros d’une des banques qu’il a sauvées
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20131205trib000799446/comment-dublin-a-recupere-2-milliards-d-euros-d-une-des-banques-qu-il-a-sa

    Comment BoI va rembourser l’Etat ?
    Ce remboursement se fera sous deux formes. La première est une augmentation de capital classique de BoI de 580 millions d’euros réalisée mercredi. La seconde est l’émission, via un véhicule ad hoc issu de la BoI, appelé Baggot Securities, de nouvelles actions préférentielles pour un montant de 1,3 milliard d’euros. Cette dernière opération vise précisément à rembourser les actions préférentielles détenues actuellement par l’État.

    Ces actions préférentielles garantissaient le paiement d’un dividende - ce qui n’est pas le cas des actions ordinaires - et assurait la présence d’un représentant du gouvernement au conseil d’administration. Mais surtout, elles devaient être remboursées avant le 31 mars 2014 au prix d’un euro pièce (alors que l’action ordinaire coûte aujourd’hui environ 26 centimes), sous peine de devoir le rembourser ensuite avec un coût supplémentaire de 40 %.

    Goldman Sachs à la manœuvre
    En réalité, cette somme est donc moins un remboursement pur et simple qu’un transfert de dette vers le secteur privé. Une grande partie des contributeurs devrait, du reste, être les actionnaires actuels de BoI. La banque a prévenu qu’elle ne voulait pas rembourser ces nouvelles actions préférentielles avant 2016, mais les titres seront cotés à la Bourse de Luxembourg. Reste que cette opération - montée par Goldman Sachs qui, au passage, selon l’Irish Independent, devrait glaner 43 millions d’euros - semble prouver que les investisseurs retrouvent clairement la confiance dans le potentiel du secteur financier irlandais.....

    #économie
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    #crise
    #Irlande
    « plan de sauvetage » du #FMI et du #MES
    #banksters
    #Bank-of-Ireland ( BoI )
    #Goldman-Sachs

  • Qui a encore besoin des banques?
    http://www.marianne.net/Qui-a-encore-besoin-des-banques_a234283.html

    N’est-il pas étrange et contradictoire de constater que les investissements dans l’outil de production (quel qu’il soit) se maintient à des niveaux anémiques, alors même que les profits atteignent des records ?

    http://www.marianne.net/photo/art/default/976826-1157766.jpg?v=1386261812

    Les déboires de nos économies n’ont pas commencé avec la crise financière des années 2007 et 2008. Loin de là puisque, en réalité, une redistribution substantielle des richesses et des revenus s’est opérée depuis le début des années 2000. Au détriment des salaires et en faveur des profits enregistrés par les entreprises, par le secteur financier et par leurs actionnaires. Pour autant, n’est-il pas étrange et contradictoire de constater que les investissements dans l’outil de production (quel qu’il soit) se maintient à des niveaux anémiques, alors même que les profits atteignent des records et, ce, dans une conjoncture où les coûts de financement sont à leur plus bas historique ? ...

    #banksters
    #Apple
    #banque
    #FED
    #investissement
    #production

    • Chaque citoyen – riche ou pauvre, avec ou sans emploi- recevrait donc une certaine somme à dépenser, à investir, pour rembourser sa dette, ou tout simplement à déposer dans sa banque, qui l’utiliserait dès lors pour prêter. L’argent et le crédit étant à l’évidence des instruments et des leviers à connotation sociale aigüe, nos responsables (économiques, politiques, financiers) n’ont-ils pas l’obligation morale de procéder à une redistribution des ressources par temps de forte crise, au détriment du créancier et en faveur du débiteur, en faveur du chômeur et des bas revenus en général ? Moduler la valeur conférée à l’argent est de salut public – et d’une incontestable efficacité économique – dans un contexte chargé de déficits comme le nôtre.

      Oui et en couplant cette approche à une création monétaire finement inflationiste, on arriverait à concrétiser cette idée « d’argent qui fond » évoqué ici
      http://seenthis.net/messages/204818
      L’argent doit être un outil d’échange (qui favorise les échanges sociaux) , et non une matière stockable (dont l’accumulation engendre des pénuries renforçant l’accumulation...)..

  • Taux : Bruxelles inflige 1,7 milliard d’amendes à six banques - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/taux-bruxelles-inflige-1-7-milliard-d-amendes-a-six-banques-1237205-2013-
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/12/04/1237195/images/ressource/RTX1639S.jpg

    La Commission européenne a infligé des amendes à six banques, pour un total d’1,712 milliard d’euros, dans les scandales de l’Euribor, du Libor et du Tibor - des manipulations de taux interbancaires. Deutsche Bank est la plus lourdement punie (725 millions) ; un seule banque française figure au palmarès : la Société Générale, 446 millions.

    La Société Générale a déjà accepté de payer. 445,9 millions d’euros précisément, une amende infligée par la Commission européenne pour entente illicite sur le marché des taux interbancaires (les taux auxquels les banques se prêtent de l’argent entre elles). « Le montant ne remet pas en cause les objectifs financiers du groupe pour 2013 », précise aussitôt la banque.

    La Société Générale est la seule banque française épinglée par Bruxelles après les scandales du Libor, du Tibor et de l’Euribor. Cinq autres devront payer des amendes européennes : la Deutsche Bank (725 millions), Royal Bank of Scotland (391 millions), JP Morgan (80 millions), Citigroup (70 millions) et le courtier RP Martin (247.000 euros). Pour 1,7 miliard d’euros au total, donc.

    #Économie
    #banques
    #banksters
    #Euribor
    #Libor
    #Tibor
    #Société-générale
    #Commission-européenne

  •  » [Tout s’éclaire] En fait, son amie, c’est la finance…
    http://www.les-crises.fr/son-amie-c-est-la-finance

    ❝Les rumeurs vont toujours bon train sur la nomination de M. BNP.

    On savait qu’Hollande lui a proposé le poste il y a quelques semaines.

    On en sait plus sur les derniers évènements, et c’est pas piqué des hannetons sur le fonctionnement de l’État…
    http://www.dailymotion.com/video/x17ls30_jean-marc-ayrault-le-flibustier_news

    #banksters
    #BNP-Paribas