#bollywood

  • L’Inde assiste au déclin de l’empire Bollywood afp/cf - RTS - 12 octobre 2022
    https://www.rts.ch/info/culture/cinema/13458198-linde-assiste-au-declin-de-lempire-bollywood.html

    L’industrie cinématographique de Bollywood vit une crise économique historique face à l’essor des plateformes de streaming étrangères et des productions du Sud. Aujourd’hui, les cinémas de Bombay, dont les recettes sont restées en berne après la pandémie, tirent le rideau.
    « Nous n’avons jamais connu pire crise » : voilà les mots d’un vieux propriétaire de cinéma à Bombay, Manoj Desai, confiés à l’AFP. Certaines projections ont été annulées car le « public n’était pas au rendez-vous ».

    Traditionnellement, les films de Bollywood ont toujours attiré les foules du pays et le public, vénérant les stars comme des dieux, qui se pressait en nombre aux premières. Le géant d’Asie du Sud produit en moyenne 1’600 films par an, soit plus que n’importe quel autre pays au monde. Pourtant, les trois dernières superproductions avec la star Akshay Kumar ont toutes fait des flops. Aamir Khan, visage des films les plus populaires de l’Inde, n’a pas non plus réussi à convaincre le public avec « Laal Singh Chaddha », remake de « Forrest Gump », qu’il a produit.

    A peine un cinquième des cinquante films de Bollywood sortis l’an dernier a atteint ou dépassé ses objectifs, assure l’analyste des médias Karan Taurani d’Elara Capital. Avant la pandémie, la moitié y parvenait.

    La concurrence de Tollywood
    En revanche, plusieurs films en langue telugu (Tollywood) dans le sud de l’Inde, concurrents du cinéma en langue hindi de Bollywood, se hissent au sommet.

    La moitié des recettes des films en hindi, entre janvier 2021 et août de cette année, a été réalisée par des films du Sud doublés en hindi, soulignait Soumya Kanti Ghosh, conseiller économique en chef de la State Bank of India, dans un récent rapport.

    Les plateformes en ligne
    L’essor des plateformes en ligne avait déjà porté un coup à Bollywood avant la pandémie, et cela s’est encore accentué avec les périodes de confinement.

    Les services de streaming locaux et étrangers tels que Netflix, Amazon Prime et Disney+ Hotstar, rassemblent 96 millions d’abonnés, selon une estimation du gouvernement. Certains films lancés après le confinement ont été diffusés sur les plateformes, tandis que d’autres atterrissaient à la télé quelques semaines seulement après leur sortie en salles ; le coût de l’abonnement mensuel à un service de streaming, lui, est à peine plus élevé qu’un seul billet de cinéma.

    La population a donc pris goût aux contenus locaux et internationaux en streaming, aux films en langues régionales telugu, tamil, malayalam ou encore en kannada du sud du pays, auxquels elle a désormais accès.

    « Le cinéma régional ne voyageait pas au-delà de ses frontières. Mais soudain, tout le monde accède au cinéma malayalam ou maharashtrien et réalise que leurs cinéastes racontent des histoires plus intéressantes », explique le critique Raja Sen.

    Un cinéma qui parle à son public
    Les critiques reprochent aussi à Bollywood ses films de niche ou élitistes pour citadins dans un pays à la population à 70% rurale. Dans un entretien paru dans la presse, le producteur Aamir Khan a reconnu que les « choix qui paraissent pertinents aux cinéastes hindis ne le sont sans doute pas pour le grand public ».

    Selon des spectateurs interrogés par l’AFP devant un cinéma de Bombay, le vrai problème est la qualité des films, qui pèche trop souvent. « Il faut que l’histoire soit bonne, que son traitement soit bon » pour que les gens se déplacent, a déclaré l’étudiante Preeti Sawant, 22 ans.

    Akshay Kumar, surnommé « l’homme de l’industrie », cité en août par le quotidien Indian Express, en convient. « Si mes films ne marchent pas, c’est de notre faute, de ma faute. Je dois me renouveler, je dois comprendre ce que le public veut ».

    #Cinéma #Bollywood #streaming #netflix amazon_prime #disney #hotstar #Inde

  • Mann Mein Shiva - Panipat, Arjun Kapoor & Kriti Sanon | Ajay - Atul | Ashutosh Gowariker - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=PImdhZWfUMc

    pour le film Panipat, sortie le 6 décembre, qui comme son nom l’indique porte sur la (troisième) bataille de Panipat. Film de bataille, la bande annonce déborde d’hémoglobine, mais j’adore les chorégraphies de #Bollywood avec 1500 personnes…

    https://en.wikipedia.org/wiki/Panipat_(film)

    Troisième bataille de Panipat — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Troisi%C3%A8me_bataille_de_Panipat

    La troisième bataille de Panipat a eu lieu le 14 janvier 1761 à Panipat (État d’Haryana, Inde), située 98 km au nord de Delhi1. La baaille opposa les forces expéditionnaires des Marathes, soutenues par les Français, à la cavalerie légère des Afghans dirigés par l’empereur Ahmad Shâh Durrani, se terminant par la défaite de l’armée marathe.
    […]
    Cette bataille mit fin à l’avancée de l’Empire marathe et permit la brève restauration de l’Empire moghol. De façon plus indirecte, cette bataille ouvrit la voie aux Britanniques dans leur colonisation de l’Inde.

  • How Israel uses Bollywood to whitewash the occupation By Azad Essa
    in New York City, United States
    Published date: 16 October 2019 | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/how-israel-uses-bollywood-whitewash-occupation

    Between Tuesday and Thursday this week, Bollywood actors are travelling to Israel for the Indo Fest TLV, a “cultural showcase” touted as the biggest event in the history of India-Israel cultural relations.

    The festival - featuring Anil Kapoor, Amisha Patel and at least eight other stars of Indian cinema - promises to be a cultural extravaganza designed to draw Israel and India closer to one another, with some 30,000 Indians expected to attend a slew of activities in Tel Aviv.

    But the event has been mired in controversy and confusion even before it began. (...)

    #IsraelInde #bollywood

  • #BOLLYWOOD, CE #CINÉMA QUI UNIT L’#INDE

    http://www.lefigaro.fr/culture/2012/08/06/03004-20120806ARTFIG00401-bollywood-ce-cinema-qui-unit-l-inde.php
    Mis à jour le 07/08/2012 à 13:46
    Publié le 06/08/2012 à 18:30
    Consulté le 03/06/2018 à 17h00

    Née à #Bombay il y a un siècle, l’industrie cinématographique indienne s’est révélée le meilleur ciment d’un peuple hétérogène. Florissante, elle étend maintenant son influence au-delà des frontières du pays.
    Marie-France Calle envoyée spéciale à Bombay.
    Le 3 mai 1913, bravant la chaleur humide de l’été, une foule impatiente se presse devant le Coronation Cinema, à Bombay. L’interminable attente en vaut la peine : on y projette le premier film entièrement conçu et réalisé par un Indien. Dans une Inde sous tutelle britannique, où s’accumulent les prémices d’une indépendance définitivement conquise trente-quatre ans plus tard, mais où la fibre patriotique est déjà à vif, c’est loin d’être anodin. Dhundiraj Govind Phalke alias Dadasaheb, à qui revient la paternité de ce « muet » intitulé Raja Harishchandra, a puisé son inspiration dans le Mahabharata, la grande épopée de la mythologie hindoue. Ce n’est pas un hasard non plus.

    Selon Marie-France Calle, journaliste du Figaro, le cinéma joue un rôle social très important en Inde. Le film de Raja Harishchandra (1913) marque le début de ce qui deviendra Bollywood et le cinéma made in Bombay. Face à une population indienne très peu homogène, le cinéma est un « ciment culturel », selon Farooq Sheikh, acteur dans les années 70. Avijit Ghosh, éditorialiste du Times of India, ajoute qu’en Inde « le cinéma est l’art le plus démocratique. Il a contribué à gommer les différences sociales. Dans les salles obscures, les divisions entre castes et religions sont momentanément oubliées ». Le cinéma joue donc un rôle à la fois social et politique : il est en outre le témoin du patriotisme indien avant son indépendance en 1947. En 1921, un film indien est notamment censuré par les anglais car ses propos sont jugés trop indépendantistes. Iqbal Khan, qui dirige le studio, évoque le film réalisé en 1957 par son père, Mehbood Khan, issu d’une famille pauvre et illettrée : Mother India. Tourné à 99% dans des villages (les tournages en extérieur sont en outre caractéristiques de la production de Bollywood), le film dévoile au grand jour les difficultés des campagnes indiennes : sécheresse ou pluies torrentielles qui dévastent les récoltes, usuriers impitoyables, suicides de paysans… De nos jours, Bollywood a atteint une notoriété mondiale, avec notamment la production de plus en plus importante de films indo-américains.

    Mon commentaire sur cet article :
    Cet article nous montre bien à quel point l’art (ici le cinéma) peut être facteur d’élévation et de cohésion sociale : on pourrait presque dire que c’est le cinéma qui a forgé l’Inde en tant de nation. Le cinéma est également l’occasion pour les Indiens de faire connaître au monde et d’affirmer leur culture : Bollywood est l’illustration de la fierté nationale indienne.
    Néanmoins, il s’agit de nuancer les propos de Marie-France Calle et des personnes qu’elle a interviewées : s’il donne l’illusion de la disparition des classes sociales, le cinéma ne permet pas pour autant de les faire disparaître : si l’art est un indicateur du développement d’un pays, il ne reste accessible, en particulier en Inde, qu’à une élite sociale.

  • The Making, Unmaking and Remaking of Sunny Leone: A female Bollywood star in neoliberal times | Kindle Magazine
    http://kindlemag.in/making-unmaking-remaking-sunny-leone-female-bollywood-star-neoliberal-time

    Unlike in the US where there is a long history of feminist debates around pornography, in India there hasn’t been a prolonged debate on the same. The discourse around the representation of women in the visual medium has centred on the objectification and commodification of women. Shohini Ghosh demonstrates how in the 1990s, feminists found themselves on the same boat with the Right wing forces when they tried to protest against the purported vulgarity of the Choli Ke Peechey song. While the Right invoked Indian cultural traditions, the feminist concern was the visual representation of women.

    #india #women #objectification #bollywood

  • Bertrand Russell’s Improbable Appearance in a Bollywood Film (1967)

    http://www.openculture.com/2013/01/bertrand_russell_in_bollywood_the_old_philosophers_improbable_appearanc

    http://www.youtube.com/watch?v=k799LiPqu2g

    Here’s one for Ripley’s Believe It Or Not: Bertrand Russell, the eminent mathematician and philosopher, once made a cameo appearance in a Bollywood movie.

    The year was 1967. Russell was by then a very frail 95-year-old man. Besides finishing work on his three-volume autobiography, Russell was devoting much of his remaining time to the struggle for peace and nuclear disarmament. To that end, he sometimes made himself available to people he thought could help the cause. (See our March 2012 post, “How Bertrand Russell Turned the Beatles Against the Vietnam War.”) So when he was asked to appear in a movie called Aman, about a young Indian man who has just received his medical degree in London and wants to go to Japan to help victims of the atomic bombings at Hiroshima and Nagasaki, Russell said yes.

    It’s a weird scene. The eager young graduate, played by Rajendra Kumar, is granted an audience with the famous philosopher, who gives him his blessing and offers a few words of wisdom. Sadly, much of what Russell has to say is drowned out by the Hindi-language narration. But the clip above offers an intriguing glimpse of Russell at his home in London only three years before his death. Its appearance on the Internet has caused considerable amusement. One observer noted that, as an actor, Russell has only three degrees of separation from Kevin Bacon. Truth really is stranger than fiction.

    #Bertrand_Russell #cinéma #Bollywood #pacifisme #nucléaire #Inde

  • Rajesh Khanna passes away at 69
    http://timesofindia.indiatimes.com/entertainment/bollywood/news-interviews/Rajesh-Khanna-passes-away-at-69/articleshow/15029149.cms

    In an era long before this age of instant connect of mobile phones and internet, Rajesh Khanna was the man who sparked a frenzy never seen before and never since, not even by the likes of Amitabh Bachchan.

    His very name spelt magic in the 1970s. He sparked hysteria, particularly amongst his legions of women fans, who would line the road for a glimpse, chant his name, cover his car with lipstick marks and even write him letters in blood. They got married to his photograph, cut their finger, let the blood flow and applied ’sindoor’.

    Truly, “O mere di ke chain”!

    Kaka, as he was popularly known, was one of the highest paid actors of his time, his record of consecutive solo super hits still unbroken. Who can forget the years between 1970-1979 when he starred in mega hits like “Safar”, “Kati Patang”, “Sachaa Jhutha”, “Aan Milo Sajna”, “Anand”, “Amar Prem” and “Mere Jeevan Saathi”. Ever the urbane, suave romantic who wooed like few others.

    Glory and fame galore came his way with the two 1969 films - “Aradhana” and “Do Raaste” - where he teamed up with two of his best co-stars, Sharmila Tagore and Mumtaz, respectively. Both the films were super hits. Hindi film’s first superstar was born.

    #cinéma #bollywood

  • L’acteur indien Shammi Kapoor est décédé aujourd’hui.

    Une série d’interview dans lesquelles il évoque ses souvenirs : Shammi Kapoor Unplugged - YouTube
    http://www.youtube.com/show/shammikapoorunplugged?s=1

    Shammi Kapoor Unplugged is all about nostalgia and a walk down memory lane with the eternal lover boy and one of Hindi cinema’s biggest superstars. The legendary Shammi Kapoor will take you through the beautiful memories of a super successful career that spanned over five decades and a life lived to the fullest - straight from the heart.

    Et un peu de musique :
    http://www.youtube.com/watch?v=beqTRIpoos8

    #cinéma #bollywood