city:ersal

  • Nasrallah : Nous nous battrons avec l’armée syrienne - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1065791/nasrallah-nous-nous-battrons-avec-larmee-syrienne.html

    Évoquant ensuite la bataille à venir avec l’EI dans le jurd de Ras Baalbeck et de Qaa, Hassan Nasrallah a souligné que le groupuscule jihadiste « occupe une vaste zone en territoires libanais et syrien, d’une superficie d’à peu près 296 km² (141 km² au Liban et 155 km² en Syrie) ». « Les frontières dans cette région sont tracées, contrairement à ce qui a été dit », a-t-il noté, précisant que le terrain, montagneux et ascendant, est de même nature que celui du jurd de Ersal.
    « Il est clair que c’est l’armée libanaise qui mènera la bataille pour la libération du jurd de Ras Baalbeck et de Qaa, a indiqué le secrétaire général du Hezbollah. Les préparatifs vont bon train. Le Hezbollah, en coordination avec le directoire syrien, a déjà préparé cette bataille. Si le Liban officiel prend la décision que c’est l’armée qui doit remplir ce rôle en territoire libanais, c’est parfait. Vous n’ôtez rien à notre mérite. » Et de poursuivre : « L’armée libanaise est capable de remplir cette mission, avec ses capacités et ses équipements, cela est indiscutable. Elle n’a pas besoin d’aide. Ce serait une insulte à l’armée qu’elle dispose d’un soutien américain – il en est question – pour une telle bataille. »
    « Je ne veux pas polémiquer. Le problème n’est pas dans l’institution militaire ou sécuritaire au Liban, mais dans l’appareil et la décision politiques. Qui a empêché l’armée de livrer la bataille du jurd de Ersal ? Pourquoi est-elle capable maintenant de se battre et ne l’était pas avant ? Le problème est politique », a estimé Hassan Nasrallah.
    « Lorsque l’armée a été agressée (à Ersal) il y a deux ans, que ses chars ont été visés et ses soldats touchés ou faits prisonniers, pourquoi n’a-t-elle pas assumé ses responsabilités à l’époque ? Si la décision avait été prise, nous étions prêts à aider l’armée. Ce n’est pas nous qui l’avons empêchée », a-t-il indiqué.

  • Première étape de la bataille du jurd : mission accomplie pour le Hezbollah - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1064003/premiere-etape-de-la-bataille-du-jurd-mission-accomplie-pour-le-hezbo

    Dès le départ, le jurd a donc été divisé militairement en deux, la région contrôlée par Daech, au Nord, et celle contrôlée par al-Nosra et Saraya Ahl ech-Cham, plus au sud, face à Ersal. La seconde zone était toutefois considérée prioritaire en raison de sa proximité avec les camps de déplacés syriens installés autour de Ersal qui abritent près de 100 000 personnes. Le Hezbollah considérait ainsi que le Front al-Nosra a plus d’influence au sein de ces camps que Daech, et c’est pourquoi il lui semblait primordial de couper le lien géographique entre le jurd et les camps. De plus, la dernière opération préventive de l’armée dans les camps d’el-Nour et Qariyé a montré que les combattants d’al-Nosra ont pu se cacher dans ces camps avant de se faire exploser au milieu des civils. Aussitôt, des contacts diplomatiques et sécuritaires ont été entrepris pour préparer le terrain politique à une éventuelle opération. Des négociations ont été ainsi menées avec les responsables des combattants pour étudier la possibilité d’une reddition sans combat, avec un retrait des combattants vers Idleb ou Raqqa. Avec le chef local d’al-Nosra Abou Malek al-Tallé, les négociations ont échoué à la dernière minute en raison des conditions que ce dernier avait posées. Il ne restait donc plus d’autre choix que de passer à l’action militaire. Les rôles ont été distribués de manière à éviter de coincer l’armée libanaise sur le terrain en la plaçant en confrontation directe avec les combattants. Son rôle se limitera donc à empêcher l’infiltration des combattants vers le Liban et plus particulièrement vers les camps, tout en empêchant d’éventuels sympathisants des combattants dans les camps de bouger. De même, des contacts ont été entrepris avec des parties régionales et internationales pour assurer un minimum de couverture à l’opération. Le Qatar, qui revoit actuellement ses positions sur l’ensemble des dossiers régionaux, a montré de l’indifférence, alors que l’Arabie saoudite ne s’est pas opposée, sachant qu’al-Nosra est considérée comme étant appuyée par le Qatar. Sollicités, les Américains ont aussi adopté « une neutralité tacite » et des contacts ont été entrepris avec les organisations palestiniennes pour éviter un éventuel mouvement de protestation dans les camps. L’opération a donc été menée par le Hezbollah du côté libanais, et par les soldats syriens du côté syrien, selon le plan établi avec toutefois une rapidité inespérée. Les combattants de Saraya Ahl ech-Cham ont rapidement négocié leur retrait, alors que ceux d’al-Nosra sont poussés dans leurs derniers retranchements et que le lien géographique avec les camps autour de Ersal a été en principe coupé. C’est donc une victoire foudroyante qui a été enregistrée, pour le Hezbollah, mais aussi pour le Liban.

    Reste maintenant la seconde étape. Selon la source sécuritaire précitée, des négociations indirectes se poursuivent avec les représentants de Daech pour trouver un accord sur leur retrait de la zone qu’ils contrôlent sans combat. Si elles échouent, l’opération militaire aura forcément lieu, mais selon le timing choisi par les différents protagonistes, le Hezbollah, l’armée syrienne, mais aussi l’armée libanaise. Cette opération pourrait aussi être reportée, sachant que la priorité absolue était de pacifier le jurd de Ersal contrôlé par al-Nosra parce qu’il est en contact direct avec les camps de déplacés syriens dans le secteur, eux-mêmes reliés à la bourgade de Ersal.

  • Selon Robert Fisk dans the Independent, qui consacre un article aux rapports de plus en plus tendus de l’Arabie saoudite vis à vis du Liban (et notamment du Hezbollah), l’Iran aurait proposé une aide de 7 milliards à l’armée libanaise pour compenser les plus de 3 milliards que la monarchie saoudienne vient de lui retirer :
    http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/saudi-arabia-turns-on-lebanon-for-its-unfaithfulness-and-lack-of-grat

    The Saudis will probably regret this assault. Pulling Lebanon’s financial magic carpet away opens the country up to other “friends”, not least Iran which, according to the latest Beirut reports, would be happy to fund the Lebanese army to the tune of £7bn – providing, of course, the newly purchased weapons come from Tehran, and not from Paris.
    The Americans and the British, desperate to prop up the secular Lebanese army with enough weapons to protect the country from Isis – which briefly took over the north-eastern Lebanese town of Ersal and still holds nine Lebanese soldiers captive – are pleading with the Saudis to keep their original £3.2bn promise.

  • Confidences Liban
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/confidences/confidences-liban-?issue_id=214

    Ersal : solution militaire imminente
    L’échange pour la libération des militaires détenus par al-Nosra aurait rendu, de l’avis des observateurs du nord de la Békaa, la solution militaire dans le jurd plus imminente. Les tirs des canons de l’armée et les opérations de la Résistance continuent à cibler en profondeur les régions de déploiement des combattants et les règles d’engagement sont toujours les mêmes. Abou Malek Tallé, responsable d’al-Nosra, a lui-même supervisé l’échange conclu, à partir du siège des opérations à l’intérieur de Ersal, en présence du médiateur qatari. C’est là que des millions de pétrodollars en liquide ont été remis au chef terroriste. La salle d’opérations, syro-russe à laquelle participe le Hezbollah, avait pu mesurer le volume de la force armée d’al-Nosra. La superficie du jurd sous hégémonie du Front al-Nosra à Ersal atteint quelque 50 km2, contre quelque 220 km2 contrôlés par Daech.
    Le nombre d’éléments armés présents dans cette région est évalué à 2000 environ appartenant aux deux mouvements. En hiver, ces combattants ont le choix de rester terrés dans leurs fortifications dans les montagnes et vallées, ou faire une percée vers le village de Kara au nord ou à l’intérieur du territoire libanais à l’ouest. La deuxième option serait mortelle pour eux parce qu’ils sont encerclés par le feu de l’armée et de la Résistance et que l’aviation russe et l’armée syrienne les attendent de l’autre côté de la frontière.

  • Scarlett Haddad rappelle que l’arrestation et l’interrogatoire d’Ahmad Assir devraient permettre de livrer les réponses à des questions importantes, mais craint que les réponses ne sortent jamais… (je partage l’avis de Scarlett, je serais juste plus explicitement pessimiste : je pense que rien ne sortira jamais).

    Ahmad al-Assir pourrait bien garder ses secrets
    http://www.lorientlejour.com/article/940394/ahmad-el-assir-pourrait-bien-garder-ses-secrets.html

    Dans les milieux proches des familles des martyrs de l’armée tombés pendant la bataille de Abra, on craint de plus en plus des « arrangements » qui feraient d’Ahmad al-Assir un phénomène isolé sans ramifications régionales et internes. Pourtant, même récemment, au moment de son arrestation, il y a eu une confusion à Ersal, Tripoli et Saïda, ce qui montre bien que cet homme avait réussi à tisser un réseau assez large, avec des cellules dormantes un peu partout dans certains milieux sunnites. Il a donc été un moment porteur d’un vaste projet qui ne se limite pas au Liban. Pour ces milieux, l’histoire du phénomène al-Assir a commencé lorsque, après le déclenchement de la crise syrienne et l’échec des premiers pronostics sur la chute imminente du régime de Bachar el-Assad, germe l’idée de créer une force sunnite en mesure de recruter des jeunes et de les former militairement pour, à la fois, participer aux combats en Syrie aux côtés de l’opposition syrienne et pour défier le Hezbollah et le mettre en difficulté à travers l’incitation à une discorde entre les sunnites et les chiites.

    Ce n’est donc pas un hasard si les premiers discours d’Ahmad al-Assir étaient essentiellement dirigés contre le Hezbollah qu’il avait surnommé « le parti de Satan », et sa première initiative était de fermer la route reliant le Sud à la capitale, par un sit-in populaire, pour mettre en difficulté le Hezbollah et les chiites en général qui se déplacent entre le Sud et la banlieue de Beyrouth. Al-Assir avait même reçu des fonds importants pour monter son groupe, et comme les jeunes de Saïda étaient un peu récalcitrants à s’enrôler dans une milice, il a commencé à recruter ses partisans dans les milieux palestiniens, notamment à Aïn el-Héloué. Au début de son activité, Ahmad al-Assir bénéficiait d’une certaine sympathie dans des milieux politiques, médiatiques et populaires. Il recevait dans son quartier général établi à la mosquée Bilal ben Rabah des dirigeants du courant du Futur et d’autres partis politiques, alors que des responsables l’appelaient au téléphone. Les aides financières lui étaient transmises par des individus. Mais il n’existe pour l’instant aucune preuve que ces personnes étaient les intermédiaires d’États qui aidaient le cheikh dans son projet déstabilisateur. L’enquête pourrait bien ne pas aller au-delà des données élémentaires et considérer que ces individus agissaient de leur propre chef et utilisaient leurs fonds...

  • Les aounistes dans la rue, sous le plafond de la stabilité interne - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/938787/les-aounistes-dans-la-rue-sous-le-plafond-de-la-stabilite-interne.htm

    n même temps, le courant du Futur cherche à pousser le général Aoun à se retrouver en position de confrontation avec l’armée libanaise qu’il a toujours affirmé vouloir défendre, en s’opposant au commandant en chef le général Kahwagi. Cet antagonisme entre le CPL et l’armée est déstabilisant pour la base aouniste et en même temps, il permet au courant du Futur, qui se présente désormais en principal défenseur du général Kahwagi, de faire oublier les attaques de certains de ses membres contre la troupe, ainsi que les incidents divers qui se sont multipliés ces dernières années de Abra à Ersal et jusqu’à Tripoli et le Akkar entre les partisans du courant du Futur ou entre des groupes que le Courant protège et les soldats de l’armée. Déjà, des portraits du général Jean Kahwagi sont apparus dans certains quartiers de Beyrouth, avec la mention « symbole de l’unité nationale », pour personnaliser le conflit et placer le commandant en chef de l’armée en confrontation directe avec les partisans du CPL. De plus, le ministre de la Défense a déjà demandé à l’armée de protéger le Sérail où devraient se diriger les manifestants. C’est dire que tout est prêt pour une nouvelle tentative d’encercler le général Aoun en le privant de son principal cheval de bataille, à savoir le soutien à l’armée. Toutefois, la riposte n’a pas tardé et le chef du CPL a donné à son action populaire le titre de « lutte contre la corruption et le retour au fonctionnement des institutions, pour le bien de toutes les communautés ».

  • Les aounistes dans la rue, sous le plafond de la stabilité interne - Scarlett Haddad
    http://www.lorientlejour.com/article/938787/les-aounistes-dans-la-rue-sous-le-plafond-de-la-stabilite-interne.htm

    Des sources proches du 8 Mars estiment que la position de Siniora s’inscrit dans la volonté saoudienne de combattre le général Aoun et de le pousser dans ses derniers retranchements, pour toucher à travers lui son puissant allié le Hezbollah. En cette période de prénégociations sur la plupart des dossiers chauds, les Saoudiens voudraient donc garder toutes les cartes entre leurs mains pour renforcer leur position face aux Iraniens. Et les Saoudiens savent parfaitement que le Liban, et en particulier le Hezbollah, est un maillon important dans la chaîne que la République islamique considère avoir établie autour d’elle. La décision d’entraver toute solution avec le général Aoun et d’empêcher ce dernier d’enregistrer la moindre victoire aurait ainsi été communiquée au Premier ministre Tammam Salam au cours de sa dernière visite à Djeddah à la tête d’une délégation de son gouvernement. Depuis, le courant du Futur n’a cessé de durcir ses positions dans tous les dossiers concernant le chef du CPL, tout en maintenant un fil ténu de dialogue avec le Hezbollah. Le plan du Futur est de ne pas affronter directement le Hezbollah mais de le frapper à travers son allié le général Aoun, qui lui assure une couverture chrétienne considérable et empêche son isolement sur la scène locale.

    En même temps, le courant du Futur cherche à pousser le général Aoun à se retrouver en position de confrontation avec l’armée libanaise qu’il a toujours affirmé vouloir défendre, en s’opposant au commandant en chef le général Kahwagi. Cet antagonisme entre le CPL et l’armée est déstabilisant pour la base aouniste et en même temps, il permet au courant du Futur, qui se présente désormais en principal défenseur du général Kahwagi, de faire oublier les attaques de certains de ses membres contre la troupe, ainsi que les incidents divers qui se sont multipliés ces dernières années de Abra à Ersal et jusqu’à Tripoli et le Akkar entre les partisans du courant du Futur ou entre des groupes que le Courant protège et les soldats de l’armée. Déjà, des portraits du général Jean Kahwagi sont apparus dans certains quartiers de Beyrouth, avec la mention « symbole de l’unité nationale », pour personnaliser le conflit et placer le commandant en chef de l’armée en confrontation directe avec les partisans du CPL. De plus, le ministre de la Défense a déjà demandé à l’armée de protéger le Sérail où devraient se diriger les manifestants. C’est dire que tout est prêt pour une nouvelle tentative d’encercler le général Aoun en le privant de son principal cheval de bataille, à savoir le soutien à l’armée.

    • Rapidement : bon article de Scarlett, qui fait preuve d’une patience admirable envers le vieux Aoun. Mais chez les alliés des aounistes, et même chez certains aounistes, il me semble qu’il y a une lassitude qui s’exprime de plus en plus clairement envers les dérives confessionnalistes du mouvement. Ce qui rend la situation assez dangereuse.

    • (Yep, sachant que Nabil Nicolas est député aouniste du Metn.)

      Chez les alliés des aounistes, ça tique sévère à chaque résurgence du tropisme chrétien du mouvement (depuis au moins, disons, le soutien au projet de loi électorale « orthodoxe » en 2013), alors que toute une partie du mouvement en 2005 avait une volonté clairement laïque, modernisation, anti-corruption, audit de la dette, réforme de l’État…

      Quand aux aounistes eux-mêmes, impression que les « aounistes convaincus » sont devenus des « aounistes faute-de-mieux ».

    • plusieurs messages affiches hier sont genants. je me pose la question des revendicatsions chretiennes de Aoun. je les mets dans le contexte de la volonte de la deligitimastion dont il est victime. elu au parlement, il doit faire face a une table de dialoque ou on le place face a Gemayel, Harb, Geagea, Sleiman, qui ne font pas le meme plein de voix. il doit donc revendiquer sa suprematie dans la comunaute chretienne (role dans lequel ses opposants le confine) pour assumer un role national. autrement, il parlerait au nom de qui ?
      je veux dire, quel role a t il que ses opposants lui accordent ? il est oblige d’annuler tous leurs arguments pour pouvoir enfin presenter les siens.
      par ailleurs, il y a tellement de pression a trouver Aoun ridicule, qu’hier soir j ai eu l’impression que beaucoup de libanais souhaitaient manifester mais ne le faisaient pas de peur de paraitre « aouniste ». A ceux la, j’ai pose la question : quand allez vous vous exprimez alors. if not now, then when ?

    • @rahil : nos messages se sont croisés…

      Pour reformuler mon commentaire : si le FPM veut marquer sa différence avec les confessionnalistes corrompus chrétiens, sur quoi peut-il encore se baser ? Que sont devenus désormais les thèmes de 2005 : citoyenneté laïque, modernisation, anti-corruption, audit de la dette, réforme de l’État, qui avaient emporté l’enthousiasme réel d’une large partie de la population (et largement au-delà de sa base électorale chrétienne) ? Et comment désormais marquer la différence avec Gemayel, Harb, Geagea, Sleiman quand Aoun s’est entendu avec eux sur la loi électorale « orthodoxe », qui est un véritable catastrophe confessionnaliste ?

    • @nidal Je suis d’accord. parmi les ereurs strategiques de Aoun, il y a eu d’abord l’acceptation de Michel Sleiman comme president. et ensuite la loi orthodoxe. dans ces 2 cas, il a opte pour le defis, plutot que par conviction. il a dit ’chiche’ a ses adversaires. c etait contre productif.
      alors je ne sais pas s’il a raison mas sa strategie semble etre de dire ce que les autres disent mais tellement plus haut, que sa voix devienne la seule a etre entendue. ca peut fonctionner.

  • La situation dans le jurd de Ersal favorise la résolution du dossier des militaires otages - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/929516/la-situation-dans-le-jurd-de-ersal-favorise-la-resolution-du-dossier-

    Mais ce succès militaire rapide pose sérieusement le problème de la situation à Ersal. D’autant que les quelques milliers de combattants jihadistes ont de moins en moins la possibilité de se réfugier du côté de Zabadani en direction de Ghouta. Une source sécuritaire estime ainsi que les options des combattants islamistes deviennent de plus en plus réduites. Soit ils restent retranchés dans le jurd, notamment dans des grottes aménagées pour cela, comme celles qu’ont découvertes les combattants du Hezbollah dans leur avancée, en attendant des développements sur le front du sud syrien et dans la région de Chebaa allant jusqu’à la Ghouta orientale. Ce qui leur permettrait de se déplacer plus librement à l’intérieur du territoire syrien. C’est une option possible, mais qui risque de prendre du temps et qui reste liée aux développements à Deraa, Kuneitra et Soueyda. Soit ils se réfugient dans la ville de Ersal et dans les camps de réfugiés syriens qui la jouxtent et s’y retranchent, en utilisant les habitants, qui leur sont de plus en plus hostiles, comme boucliers humains, y proclamant une sorte d’émirat. Ils miseraient, dans ce projet, sur l’incapacité du gouvernement, dans le climat de tensions politiques et confessionnelles, de prendre la décision de demander à l’armée de pacifier réellement la ville de Ersal. La troisième option est de se retrancher effectivement dans la ville de Ersal et dans les camps de réfugiés tout proches, tout en entamant des négociations avec les autorités libanaises pour s’assurer une voie de passage sûre.

  • Combats entre le Hezbollah et l’EI entre le jurd de Ras Baalbeck et le jurd de Qaa (médias) - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/928855/combats-entre-le-hezbollah-et-lei-entre-le-jurd-de-ras-baalbeck-et-le

    Des combats opposaient mardi matin le Hezbollah au groupe État islamique (EI) entre le jurd de Qaa et celui de Ras Baalbeck, près de la frontière avec la Syrie, rapportent certains médias locaux.

    Selon la chaîne LBCI, le parti chiite a détruit cinq véhicules appartenant aux jihadistes de l’EI à Zoueitiné et Jeb al-Jarad, ainsi qu’un emplacement de lancement de roquettes à Kornet al-Kaf. La chaîne du Hezbollah, al-Manar, faisait état pour sa part de violents combats durant lesquels le parti chiite a repoussé des assauts des combattants de l’EI dans le jurd du Qaa et celui de Ras Baalbeck.

  • #Hezbollah seizes 4 hilltops north of #Arsal
    http://www.dailystar.com.lb/News/Lebanon-News/2015/Jun-03/300380-hezbollah-seizes-more-hilltops-in-new-border-advance.ashx

    The source told The Daily Star Hezbollah fighters captured the positions on the northern outskirts of Lebanon’s Arsal along the porous mountain range on Syria’s western border.

    Tandis que la seule source de l’OLJ est la TV al-Manar
    http://www.lorientlejour.com/article/927992/le-hezbollah-affirme-avancer-dans-le-jurd-de-ersal.html

    Alors que la ville de #Ersal et son jurd sont au coeur de la politique libanaise depuis plusieurs jours, la chaîne du Hezbollah, al-Manar, a affirmé mercredi que la milice du parti chiite a réalisé des avancées dans les hauteurs de cette bourgade sunnite de la Békaa.

  • الجيش اللبناني يدخل بلدة عرسال لاول مرة منذ عامين ونيف حزب الله يحشد في جرودها لانهاء اخر معاقل المسلحين على الحدود السورية اللبنانية والحكومة تدرس اقتراحات التعامل مع الوضع هناك | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=264205

    Pour la première fois depuis deux ans et des poussières, l’armée libanaise entre à Ersal.

    Curieusement, L’Orient-Le Jour n’en fait pas un titre !

    • Faut dire que les 14 Mars du gouvernement racontent leurs fadaises habituelles :
      http://www.lorientlejour.com/article/927218/entre-larmee-et-le-hezbollah-un-duel-a-fleurets-mouchetes.html

      Selon le ministre de la Défense, l’armée tient fermement et hermétiquement une ligne allant de Ersal à Ras-Baalbeck assurant la sécurité de tous les villages limitrophes de la frontière.

      Il n’est pas raisonnable de perturber cet équilibre, pour des impératifs stratégiques qui ne sont pas ceux du Liban, mais ceux du régime syrien, notamment des voies de communication entre Damas et Homs, ajoute la source informée citée.

      Au demeurant, c’est avec des accents passionnés que le ministre de l’Intérieur a plaidé, une fois de plus, en Conseil des ministres, pour un retrait du Hezbollah de Syrie, assure une source ministérielle, en mettant en avant la dimension religieuse du conflit, avec la décision du Hezbollah de protéger le sanctuaire de Sitt Zeinab, près de Damas, alimentant ainsi un « brasier » qui pourrait tout dévaster.

      L’expression « impératifs stratégiques du régime syrien » est très parlante : c’est ainsi qu’on désignerait des dizaines (possiblement centaines) de jihadistes refluant du Qalamoun arrivant au Liban. (Le coup des « frontières » est pas mal non plus.)

    • On a dit qu’on n’en parlait pas :
      http://www.lorientlejour.com/article/927057/le-souci-pour-la-stabilite-pourrait-contribuer-au-deblocage-de-la-pre

      Or le Premier ministre Tammam Salam cherche à empêcher un tel débat afin de maintenir l’unité du gouvernement. Le président de la Chambre Nabih Berry n’est pas non plus favorable à l’ouverture de ce dossier comportant autant de dangers en Conseil des ministres. Il préfère que cette question soit abordée au sein du Conseil supérieur de défense, sous la présidence de M. Salam, dans la mesure où les décisions de cette instance restent secrètes et à l’abri des médias.

  • Death Toll in #syria #storm Hits 11
    http://english.al-akhbar.com/content/death-toll-syria-storm-hits-11

    A boy warms himself by a fire at a makeshift outdoor mechanic center on January 9, 2015 at a camp housing #Syrian_refugees in the eastern Lebanese town of Ersal. AFP/Maya Hautefeuille A boy warms himself by a fire at a makeshift outdoor mechanic center on January 9, 2015 at a camp housing Syrian refugees in the eastern Lebanese town of Ersal. AFP/Maya Hautefeuille

    Five more people have died of freezing temperatures in Syria, bringing the country’s death toll to 11 in a week-long storm battering the region, a monitoring group claimed Monday. Seven children, including twin baby girls, were among the dead, said the Syrian Observatory for Human Rights. "The snowstorm that hit large swathes of Syria on Sunday caused the (...)

    #cold #Gaza #ISIS #Israel #Lebanon #winter

  • L’absence de cohésion interne et son impact sur le dossier des otages militaires - Scarlett Haddad
    http://www.lorientlejour.com/article/900548/labsence-de-cohesion-interne-et-son-impact-sur-le-dossier-des-otages-

    Le dossier des militaires otages continue de peser sur la scène libanaise. Chaque jour y apporte de nouveaux éléments sans que rien n’indique une issue proche. Hier, c’était le tour du ministre de l’Information Ramzi Jreige d’adresser une mise en garde aux médias pour ne pas offrir une tribune aux ravisseurs et à ceux qui pourraient jeter de l’huile sur le feu dans un dossier aussi douloureux et complexe. Mais comment qualifier le dernier tweet du chef du courant du Futur Saad Hariri qui a protesté mercredi contre ce qu’il a qualifié « de blocus de Ersal » par l’armée libanaise ? L’armée s’est bien gardée de réagir officiellement à cette accusation, mais des sources militaires ont exprimé leur étonnement en se demandant comment on demande à l’armée d’exercer des pressions sur les combattants et on l’empêche en même temps de leur fermer les voies d’accès vers Ersal pour qu’ils ne puissent pas s’approvisionner en mazout par exemple ou en médicaments ? Selon ces sources, l’accusation de Hariri montre soit une méconnaissance totale de la nature de la région, soit une complaisance, inconsciente ou non, à l’égard de ceux qui protègent les ravisseurs.

    […]

    Enfin, l’armée ne peut pas mener une telle offensive si elle n’a pas une couverture politique totale. Or, si des mesures de pression aussi élémentaires que la fermeture des voies d’accès vers Ersal pour les combattants suscite les critiques du chef du courant du Futur, que serait-ce s’il s’agissait d’une vaste offensive militaire ?

  • A propos du documentaire d’Arte, passé hier, intitulé « Liban, de fracture en fracture » déjà signalé par @kassem pour une photo trompeuse ici : http://seenthis.net/messages/317294
    Il est visionnable là : http://www.tv-replay.fr/redirection/02-12-14/liban-de-fracture-en-fracture-arte-10946400.html

    Tout le documentaire tourne autour d’une thèse simple et d’une lecture strictement confessionnelle : le Hezbollah chiite, bras armé de l’Iran, par ses armes et son implication en Syrie est le seul responsable des tensions au Liban car il humilie les sunnites et les radicalise, créant un climat dangereux pour les chrétiens en important la crise syrienne au Liban.

    Tous les « analystes » interrogés sont des anti-Hezbollah : Ziyad Majed, Ahmed Fatfat (Courant du Futur), Romain Caillet, un clerc chiite, voire l’imam salafiste Salem Rafei (présenté comme un « sunnite »). Seule exception deux ou trois courtes interventions d’un journaliste du Akhbar.

    Pas une fois la parole n’est donnée à un représentant politique du Hezbollah ou d’un de ses alliés. Pas un universitaire français ayant travaillé sur le Hezbollah n’est interrogé : ni Sabrina Mervin, ni Aurélie Daher, ni ....

    – Les blocages politiques d’avant l’accord de Doha ? La volonté du Hezbollah d’assoir sa domination sur l’Etat libanais.
    – Les affrontement de 2008 entre le Courant du Futur et le Hezbollah ? Une prise d’assaut par les chiites de quartiers sunnites.
    – Les combats à Tripoli ? L’exaspération des sunnites de Bab al Tebbaneh face à l’injustice de l’aide du Hezbollah à l’armée d’Assad. Et pas un mot sur le quartier de Jabal Mohsen.
    – Les attentats à sud Beyrouth et dans la Bekaa ? Des représailles contre les fiefs du Hezbollah qui tue des syriens.
    – Les puissances étrangères dans le conflit syrien ? La Russie et l’Iran, point barre !
    – L’implication de forces libanaises en Syrie ? Le seul fait du Hezbollah.
    – Le phénomène al-Assir ? La réaction des sunnites humiliés réprimés par l’armée libanaise appuyée par le Hezbollah. Pas un mot sur l’attaque de soldats de l’armée par les hommes d’al-Assir.
    – Les combats à Ersal ? Des groupes d’insurgés syriens du Qalamoun combattus injustement par le Hezbollah. Pas un mot sur les soldats libanais kidnappés dont 3 exécutés ! En prime petite interview de soldats de l’ASL disant qu’ils n’ont rien contre les chiites.
    – Le vote de réfugiés syriens en faveur d’Assad à la présidentielle ? Le seul effet de la « machine de propagande » du régime exploitant la peur de Da’ech et de l’encadrement du Hezbollah.

    Etc...

    • @kassem : c’était bien senti. Les partisans d’Aoun, on ne les a d’ailleurs pas entendus. Mais sincèrement - je dois être encore un peu naïf - j’ai été étonné du caractère véritablement grossier de ce parti pris. al-Arabiyya ou i24 n’auraient pas fait pire.

    • Sur « un clerc chiite », pas n’importe lequel évidemment.

      Le gars est mort récemment, d’ailleurs, et Angry Arab avait rappelé la constance morale (hum hum) du gugusse :
      Hani Fahs is dead : Shi‘ite Wahhabism
      http://angryarab.blogspot.fr/2014/09/hani-fahs-is-dead-shiite-wahhabism.html

      Lebanese Shi‘ite cleric, Hani Fahs, is dead. He is of course being praised in Hariri and Saudi media because he was an employee of those media. I have said before that there is no man who switched political positions in a lifetime than this man and ‘Adil-‘Abdul-Mahdi of Iraq (but I maintain that the latter genuinely changed positions from Fato to Maoist to Islamist etc). Hani Fahs was first a follower of the As‘ad reactionary family, and then became a supporter of Fath, and then became a supporter of Musa As-Sadr, and then became a follower of Khuymani and worked in Iran in the early years of the revolution, and then became close to Hizbullah, and then became close, again, to Amal Movement, and after 2005 became close to, or loyal to, Hariri family and Saudi regime. That in Lebanon is being praised because the ultimate destination was the House of Saud. I had written an article about him two years ago.
      http://www.al-akhbar.com/node/166689

    • Cette main mise (des Etats-Unis-CIA-néocons) sur les médias mainstream occidentaux est une part importante de ce qui mine gravement nos démocraties.
      Seuls ceux qui ont du temps peuvent aller chercher et recouper les informations sur les sites alternatifs et sur les médias étrangers.

    • Autre « expert » : Lokman Slim.

      Le gars a eu un portrait terrible (et terriblement drôle) dans le Akhbar lors des Wikileaks :
      http://www.al-akhbar.com/node/167155

      Un des câbles les plus émouvants, c’est de retour d’un voyage à Washington payé par le « International Republican Institute ».
      https://wikileaks.org/cable/2008/05/08BEIRUT750.html

      ¶1. (C) Shortly after returning from their protracted visit to Washington, three members of the independent Shia delegation organized by Lokman Slim told the Charge that the Doha agreement has serious, negative, and long-term consequences for the independent Shia movement. According to Slim, the Lebanese people need to ask some tough questions about Doha, but many are afraid to do so. Progressive Socialist Party (PSP) Vice President Duraid Yaghi, whose Bekaa Valley home was attacked with explosives and gunfire during his absence, told us the new electoral districting agreement “gave all 10 parliamentary seats in the Bekaa and Hermel to Hizballah.” In coordination with a MEPI-funded International Republican Institute (IRI) program, the independent Shia have begun to formulate a strategic plan for both domestic and regional programs, including possible outreach to Israeli contacts. Initial suggestions for USG partnership activities will be sent septel. End Summary.

      À un moment, le gars suggère le nom de quelqu’un qui « pourrait facilement succéder à Nasrallah ». (Les câbles sont remplis de ces Libanais qui vont se faire mousser chez les Ricains en imaginant que ce sont eux qui décident qui va diriger le Hezbollah, où les Israéliens vont bombarder, et qui les Américains vont financer.)

    • @nidal : je ne connaissais pas le bonhomme qui constitue la caution chiite du reportage. Dans le genre girouette, Joumblatt a manifestement là un sérieux concurrent.
      Sur Lokman Slim, sa fiche wikipedia en anglais le présente comme un « independent social and political activist », ce qui fait déjà un peu plus partisan qu’"expert", effectivement. Surtout la dernière partie de la fiche intitulée « Civic Education as Driver for Political Change » évoque son association créée en 2005, Hayya Bina, travaillant particulièrement au sein des communautés chiites dans diverses zones. Une des actions évoquée est un programme d’enseignement de l’anglais dans des zones rurales chiites pauvres, programme au sein duquel sont enseignés également « les droits humains et civiques ». Son association travaille avec le NDI américain (elle en reçoit donc des financements), et en 2008 Slim a travaillé comme partenaire avec le NDI.
      http://en.wikipedia.org/wiki/Lokman_Slim
      Or le NDI, dirigé par Madeleine Albright, est la fondation du parti démocrate américain. Avec l’IRI (dirigé par Mc Cain), le NDI est le principal récipiendaire de l’argent de l’agence gouvernementale NDE (National Endowment for Democracy) créée en 1983 par Reagan pour faire de la « promotion de la démocratie », telle qu’on l’entend au Département d’Etat, une arme dans la Guerre froide.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/National_Endowment_for_Democracy

    • Le rôle prêté ici à Ahmad Assir, l’escroc salafiste de Saïda, est grotesque. Évidemment, quand on ouvre avec Fatfat et Caillet, on se doute bien qu’on ne va pas trop parler de l’heure de gloire de l’escroc : exhiber une mitraillette en plastique et expliquer qu’elle invite les chiites à « frapper Aïcha » (c’est un vieux gag des prédicateurs salafistes, connu de longue date, et évidemment largement documenté – la mitraillette dit en anglais « pull over, pull over, save the hostages »).

      Un des principes est de faire comme si Assir représenterait « les sunnites », dans le même sens que le Hezbollah représenterait les chiites. Ou, au minimum, que les sunnites se reconnaissent dans le « phénomène Assir ». C’est à cela que sert d’ailleurs Caillet. Mais cette prétention est juste risible. Au moment où son mouvement est éliminé à Saïda, il est déjà considéré comme une source d’embarras par le Futur (en dehors des trois-quatre extrémistes du Courant).

      « Pour le Hezbollah, il devient une menace ». Mais vous avez trouvé qui au Liban pour soutenir qu’Assir ne devenait pas une menace pour tout le pays ? Et en quoi, vraiment, ce pitre menaçait-il le Hezbollah ?

      « Le 23 juin, l’armée entre en force dans la ville pour arrêter le sheikh Assir et ses hommes. Le Hezbollah vient prêter main forte à l’armée. Les combats se solderont par la mort de 18 soldats, et la fuite du prédicateur en Syrie. » C’est du délire : l’armée serait intervenue au motif que le Hezbollah était « menacé » ? Avec le Hezbollah qui serait venu « prêter main forte » ?

      Comme par hasard, c’est une polémique justement lancée à l’époque par – notamment – le député Fatfat (premier intervenant du « documentaire »). Mais c’est une théorie qui s’est effondrée depuis longtemps :
      http://seenthis.net/messages/156520

      The army and the defense minister provided video footage. Faced with this irrefutable evidence, the Future Movement MPs ate their words. They had no other choice after they saw the footage of Assir, wearing military fatigues and bearing arms, ordering his group to “shred them to bits,” in reference to army soldiers, and how Assir, addressing the army checkpoint at the heart of the controversy, cried, “You animals, we will slaughter to you,” and ordered his fighters to execute the soldiers.

      The hearing did not end well, especially since it was chaired by Future MP Samir al-Jisr, who adjourned the session after a quarrel erupted between the MPs present. But the question remains: Will these MPs feel ashamed and back down on their reckless behavior?

      To be sure, anyone who rereads the statements made by Future MPs, from Muin Merehbi to Khalid Daher and Ahmad Fatfat, will see that their contentions that Hezbollah had fought with the army “against Sunnis” will only continue.

      Surtout, Arte, personne ne t’a prévenu que cette foutaise fait partie d’une très dégueulasse campagne d’excitation sectaire contre l’armée elle-même ? Et que c’est tellement dangereux que, après Ersal récemment, Saad Hariri est revenu exprès au Liban pour annoncer qu’au Futur, c’était désormais totalement interdit ? Que Daher et ses potes sont priés de fermer leur clapet ? Et Arte nous ressort ça maintenant, alors que pour le 14 Mars libanais, c’est interdit ?

      « À partir de là, le pays s’enflamme. » Ah bon.

      « … frappe les bastions du Hezbollah au Liban… en plein cœur de son fief, la banlieue sud de Beyrouth, une zone ultra-protégée… ». Cool.

    • On continue dans la narrative extraterrestre : Guerre de 2006. « La milice chiite a tenu bon face à à l’armée israélienne et déclare une victoire divine. Fort de cet exploit, le Hezbollah et ses alliés mobilisent leurs troupes contre le gouvernement anti-syrien. Le 7 mai 2008, ils prennent d’assaut les quartiers sunnites de Beyrouth. Après des jours d’affrontements et de siège, ils réussissent à renverser le pouvoir. »

  • Arrestation à Ersal d’un homme accusé d’avoir enlevé et livré quatre filles à al-Nosra - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/894981/arrestation-a-ersal-dun-homme-accuse-davoir-enleve-et-livre-quatre-fi

    Les services de renseignements de l’armée ont arrêté vendredi à un barrage de la troupe à Ersal (Békaa) le dénommé Ala’ Abdel Mohsen Hojeiry. Ce dernier est poursuivi pour avoir enlevé quatre filles dans une boîte de nuit à Zahlé et les avoir livrées au Font al-Nosra (branche syrienne d’el-Qaëda), dans le jurd de Ersal, il y un an, rapporte l’Agence nationale d’information (Ani, officielle). Il est également poursuivi pour cambriolage de voitures.

    Arrêtez de publier des infos pareilles, la vague de « jihadistes » va encore grossir (gonfler ? enfler ?)

    • J’ai toujours eu une grande tendresse pour Leverrier et ses titres définitifs. Ici en septembre 2013 : Vous allez être déçus : le « djihad du sexe » en Syrie n’a jamais existé !
      http://syrie.blog.lemonde.fr/2013/09/29/vous-allez-etre-decus-le-djihad-du-sexe-en-syrie-na-jamais-existe

      Devant le scandale provoqué par ces affaires, l’Armée syrienne libre et la Coalition nationale syrienne ont réagi. Même le Jabhat al-Nusra y est allé de son communiqué. Tous ont affirmé que le « djihad al-nikah », qui était contraire aux législations divines et humaines n’avait jamais existé en Syrie et que les prétendues victimes, tunisiennes ou syriennes, dont les témoignages avaient été colportés par les médias du régime - y compris celui de la jeune Rawan Qaddah - n’avaient été que les comparses plus ou moins consentantes d’une machination contre eux qui les dépassaient.

  • L’affaire politico-médiatique du week-end, c’est l’annonce et la rétractation du Akhbar concernant ceci : le quotidien a annoncé samedi qu’un chauffeur du ministre de la justice Ashraf Rifi a été arrêté par les forces de sécurité, transportant 280.000 dollars à destination d’Ersal

    الجيش يوقف مرافقاً لريفي : كان ينقل المال إلى خاطفي العسكريين
    http://www.al-akhbar.com/node/218922

    فيوم السبت الماضي، كان احد مرافقي الوزير أشرف ريفي، ويُدعى ديب اللهيب، متوجهاً إلى عرسال، ناقلاً في سيارة يقودها مبلغ 280 ألف دولار اميركي، فأوقفه حاجز للجيش اللبناني. وبعد التحقيق معه، تبيّن انه مكلف نقل هذه الامول لتسليمها إلى وسيط في عرسال، بهدف نقلها إلى الخاطفين. وقد أحال الجيش الموقوف مع الاموال والسيارة على النيابة العامة العسكرية، وفيما رفضت مصادر عسكرية الإفصاح عن هوية الموقوف، فإنها نفت ان يكون الجيش قد أفرج عنه استجابة لضغوط سياسية، مؤكدة انه أحيل على مفوض الحكومة لدى المحكمة العسكرية.

    L’article a énormément circulé sur les réseaux sociaux ; mais ce lundi, le Akhbar se rétracte et publie ses excuses : « الأخبار » تعتذر من اللهيب
    http://www.al-akhbar.com/node/219014

    نشرت «الأخبار» في عددها الصادر يوم السبت الماضي مقالاًً بعنوان «الجيش يوقف مرافقاً لريفي: كان ينقل المال إلى خاطفي العسكريين» في الصفحة الثانية، ووضعت له على الصفحة الأولى العنوان الآتي: «خدمة ريفي للتوصيل: الجيش يوقف مرافقاً لوزير العدل ينقل أمولاًً لخاطفي العسكريين». وأوردت «الأخبار» في مقالها معلومات عن توقيف الجيش أحد مراقفي وزير العدل أشرف ريفي، ويُدعى ديب اللهيب، أثناء نقله مبلغ 280 ألف دولار إلى خاطفي العسكريين في جرود عرسال. ونقلت «الأخبار» عن مصدر عسكري تأكيده أن الموقوف أحيل على النيابة العسكرية مع المال المضبوط والسيارة التي كان يقودها.

    Important : l’article de la version anglaise du Akhbar (référencée ici), concernant d’autres livraisons d’argent et de vivres à Ersal, publié lui aussi samedi, ne contenait pas la mention erronée du chauffeur d’Ashraf Rifi :
    http://seenthis.net/messages/307755

    Noter également que le Akhbar, tout en présentant ses excuses pour cette information précise, rappelle qu’il a déjà publié beaucoup de accusations extrêmement graves au sujet de Rifi, et que cette erreur n’invalide pas ces précédentes informations (pour lesquelles le Akhbar n’a pas été condamné ni même poursuivi) :

    أما ريفي، فإن إقرار «الأخبار» بخطئها لا يعني منحه «صك براءة» على كل ما يستمر في ارتكابه من خطايا سياسية وأمنية من أيام شهود الزور، إلى التحريض الطائفي والمذهبي، مروراً بمخالفة القوانين واستغلال النفوذ وإساءة استخدام المال العام وحماية المرتكبين...

    • Et donc la réponse pas du tout outrée de Rifi, qui en profite pour lancer une nouvelle incitation sectaire dégueulasse (que viennent donc faire les alaouites de Tripoli là-dedans ?) : Accusé d’avoir acheminé 280 000 dollars aux ravisseurs des militaires, Rifi dément catégoriquement
      http://www.lorientlejour.com/article/894070/accuse-davoir-achemine-280-millions-de-dollars-aux-ravisseurs-des-mil

      M. Rifi a dans ce contexte critiqué le quotidien, estimant que celui-ci est inféodé au Hezbollah, et appelé à cesser les incitations et les tensions. Il a également exhorté le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, et le ministre de la Santé Waël Bou Faour, à éclaircir cette affaire. Le quotidien rapporte également que M. Bou Faour, impliqué dans les négociations, aurait coordonné le transport des fonds.

      « Tripoli n’a pas à effectuer un examen de sang pour prouver son patriotisme. L’autre qui est armé (en référence au Hezbollah, ndlr), qui reçoit des tonnes d’armes de l’Iran, doit prouver son appartenance à la patrie », a lancé M. Rifi.

      Commentant les récentes perquisitions effectuées par l’armée dans différentes régions du pays, notamment au Liban-nord, au lendemain des violents affrontements avec les jihadistes au Akkar et à Tripoli, le ministre de la Justice a rappelé que « tous les Libanais ont des armes chez eux. Les personnes possédant une seule arme à feu ne sont pas toutes des terroristes ». « Pourquoi les dépôts d’armes à Jabal Mohsen (quartier alaouite de Tripoli, ndlr) ne sont pas perquisitionnés, s’est interrogé M. Rifi. L’État doit être juste et équitable ».

      Noter que l’Orient-Le Jour est un quotidien qui – lui – ne se trompe jamais : il est était initialement titré « 280 millions de dollars » dans cet article (tel que remarqué hier par @gonzo)
      http://seenthis.net/messages/307816

    • Mardi, Jean Aziz commente les déclarations outrancières de Rifi :
      كلام في السياسة | عن موقف عون ومواقف ريفي و« الأخبار »
      http://www.al-akhbar.com/node/219076

      تبقى مسألة شخصية تضج في عصبك وعقلك وآخر عروق القلب. قبل أيام، أخطأت هذه الصحيفة في خبر متعلق بأشرف ريفي. وكان خطأها فاضحاً بكل المعايير المهنية والأخلاقية. لكن رد الرجل جاء خارجاً عن المألوف، كما عن طوره كإنسان وكمسؤول. عبارات مستكتبة من نوع: «إحدى أدوات النشر التابعة لمنظومة تحالف النفوذ الايراني وما تبقى من النظام السوري»، «مجرد حروف صفراء يكتبها الوصي غير الفقيه»، «هذه النشرة المخابراتية»... هل يعقل أن يكون هذا كلام رجل اؤتمن على أمنك طيلة حقبة سابقة؟ أو أن تكون هذه أدبيات وزير مؤتمن على عدالة ناسك اليوم؟ ثمة صخب في وجدانك حيال تخرّصات كهذه، لا يعبر عنه إلا بالضميرين المتكلم والمخاطب: أشرف ريفي هذا الكلام لا يشبهك. أو أود فعلاً ألا تشبهه. غير أن المؤكد أكثر أن كلامك هذا نقيض كامل لناس «الأخبار» وحروفها. فهؤلاء أشرف من كل دمى الوصايات. وأنظف من كل غاسلي الذهب الأسود والمغسولين بذميته. هؤلاء كرامتهم ثروة عمر، وشرفهم زاد دهر. مكاتبهم من حديد، مثل إراداتهم. ولغتهم عارية مثل أرواحهم. هؤلاء ثوّروا وجه الصحافة في لبنان وحوله. ما همهم أن تحظر دمشق صفحاتهم، كما دوماً، أو يغضب مسؤول من «وثائقهم» فيهوّل ويهدّد.هؤلاء يُجرح تواضعهم بكلامي، تماماً كما تُجرح علياؤك باتهامهم. هؤلاء تعاملوا مع خبر بخطأ. أما أنت فتعاملت مع بشر بخطيئة. فهل تدرك؟!

    • Al-Akhbar s’excuse de « fausses accusations » chargeant le garde du corps de Rifi
      http://www.lorientlejour.com/article/894284/al-akhbar-sexcuse-de-fausses-accusations-chargeant-le-garde-du-corps-

      « Nous tenons à préciser que la personne qui a été récemment arrêtée avec de l’argent pour le transmettre aux occupants du Jurd (de Ersal, ndlr) n’est pas le garde du corps de Rifi, et Dib el-Lahib n’est pas le chauffeur qui a été chargé par le ministre de la Santé Wael Bou Faour de coordonner avec le premier ministre et les chefs des services de sécurité le transfert aux jihadistes », peut-on lire dans le communiqué d’al-Akhbar. 

      Concernant M. Rifi, le quotidien indique que quoi qu’il en soit, le ministre est toujours coupable, selon le quiotidien, de « fautes politiques et sécuritaires ». Selon al-Akhbar M. Rifi incite les conflits sectaires, abuse de son pouvoir, abuse des fonds publics et protège les criminels.

  • تهريب أموال لخاطفي العسكريين | الأخبار
    http://al-akhbar.com/node/218819

    Casino à la libanaise sauce « New Middle-East » dans cet article sur la situation des militaires otages à Ersal. On apprend que l’argent de rançons et/ou d’intermédiaires leur arrive (250 000 dollars saisis dans une voiture tout de même), qu’Ahmad al-Khatib, dirigeant d’une des fractions d’opposition, plutôt proche des Frères musulmans, est dans le circuit des négociations mais qu’il se fait arrêter plusieurs heures faute de coordination, que l’armée livre des vivres et des médicaments « pour les réfugiés syriens » sachant que tout le monde comprend que cela arrivera aux ravisseurs...

  • À noter : selon Al-Jadeed, en fin d’après-midi, le « Muslim Scholars Committee » annonçait avoir obtenu un cessez-le-feu à Tripoli. Les mêmes avaient négocié le cessez-le-feu à Ersal qui avait permis aux miliciens de quitter la ville en emportant des soldats en otage. Cette fois, immédiatement après cette annonce, des « sources militaires » annonçaient qu’il n’y aurait pas de cessez-le-feu négocié en dehors des besoins d’évacuation des civils.

    (Bon, en se souvenant que pendant Ersal, l’armée avait aussi multiplié les déclarations viriles, avant de devoir accepter une solution négociée – suggérant ainsi de fortes pressions politiques destinées à protéger Nousra et ISIS au Liban).

    Recherche intéressante sur Seenthis :
    http://seenthis.net/recherche?recherche=Muslim+Scholars+Committee

    • Le Comité des oulémas musulmans appelle à un cessez le feu immédiat à Tripoli
      Dimanche 26 Octobre 2014 à 23:09
      http://www.nna-leb.gov.lb/fr/show-news/35472/Le-Comité-des-oulémas-musulmans-appelle-un-cessez-le-feu-immédiat-Tripol

      Selon le communiqué, ce qui se passe au Liban résulte de la violation, par une certaine partie, des termes de la Déclaration de Baabda en s’ingérant dans le bourbier syrien, expliquant que la solution réside dans le retrait des combattants de cette partie de « la guerre des autres ».

    • Selon le Akbar ce matin, derrière la déclaration des oulémas, Ashraf Rifi à la manœuvre, mais refus de l’armée et du Premier ministre Tammam Salam :
      http://www.al-akhbar.com/node/218510

      علمت «الأخبار» ان محاولات جرت من جانب وزير العدل أشرف ريفي ونواب طرابلس لتكرار ما جرى في عرسال لجهة ادخال هيئة العلماء المسلمين طرفا في التواصل مع قيادة الجيش من اجل اعلان هدنة امنية وتأمين ممرات لخروج المسلحين. الا انه، وخلافاً لما جرى في عرسال، رفضت قيادة الجيش ذلك واصرت على تسليم المسلحين انفسهم والا فان المعركة مستمرة. كذلك روّجت قيادات في طرابلس للحديث عن التوصل الى هدنة لوقف اطلاق النار والاتفاق على خروج زعماء المسلحين. لكن الجيش سرعان ما نفى ان يكون اي اتفاق حصل بينه وبين المسلحين. وفي هذا الإطار، مورست ضغوط على المؤسسة العسكرية في ما يتعلق بوضع المدنيين في المنطقة، وكان جواب الجيش انه سيسهّل خروج جميع المدنيين. وأبدت مصادر عسكرية ارتياحها الى موقف رئيس الحكومة تمام سلام وأسلوب تعامله مع أداء المؤسسة في معركة طرابلس.

  • Si la nouvelle de la décapitation d’un soldat libanais capturé à Ersal, par ISIS, se confirme, le choc politique va être immense (et extrêmement dangereux). (Pour mémoire : un « accord » a permis à ISIS de quitter Ersal en emportant des soldats libanais en otage. Cet accord n’a jamais été clairement expliqué ou justifié.)

    ISIS allegedly beheads a Lebanese soldier
    http://english.al-akhbar.com/content/isis-allegedly-beheads-lebanese-soldier

    The Islamic State in Iraq and Syria (ISIS) claims it had beheaded one of the 11 Lebanese soldiers it captured earlier this month in the northeastern town of Ersal.

    Gruesome images of what appears to be the beheading of soldier Ali Sayyed spread massively on social media on Thursday, sparking unrest in Sayyed’s hometown in the northern district of Akkar.

    The Lebanese Army said investigations were still ongoing and that it can neither confirm nor deny the alleged beheading of one of its soldiers. However, Sayyed’s family said it recognized their son in the images of the beheaded corpse.

    Sayyed was among the 29 Lebanese Armed Forces (LAF) soldiers and Internal Security Forces (ISF) personnel taken by ISIS and al-Nusra Front during clashes with the army in Ersal.

    The beheading comes after ISIS threatened in a statement on August 26 to behead one of the Lebanese soldiers if the Lebanese government failed to meet the group’s set of demands, which included the release of ISIS militants from Lebanese prisons, in 48 hours. The group also said that it would kill one soldier every three days if its demands were not met.

    The families of the kidnapped soldiers and policemen said in a statement issued on Sunday that the government has not addressed the issue seriously. They accused the government of “neglect” and said that the safety of their sons is the government’s responsibility

  • Nouvelle flambée de violences à #Ersal
    http://www.lorientlejour.com/article/883164/larmee-libanaise-repousse-une-attaque-jihadiste-pres-de-ersal.html

    L’armée libanaise a immédiatement procédé au renforcement de ses positions à Ersal, pour éviter la réédition du scénario du début du mois.
    « Des hommes armés ont tiré sur un barrage de l’armée à l’aube à la périphérie de la localité d’Ersal, sans faire de blessés. Les affrontements se poursuivaient en milieu de journée », a indiqué un responsable des services de sécurité à l’AFP. « L’armée utilise son artillerie et des missiles de type Grad », précise la source.

    Une source à Ersal contactée par L’Orient-Le Jour a confirmé que des échanges de tirs ont lieu dans la région de Wadi Hmeid et Rahoué, dans le jurd de la localité, loin des zones d’habitations. Elle ajoute que l’inquiétude se fait ressentir parmi les habitants, dont certains pensent quitter la ville, de peur d’une propagation des combats.

    L’armée libanaise avait réussi dans la nuit de mercredi à jeudi à repousser une attaque jihadiste contre une de ses positions à Wadi Hmeid, faisant des victimes parmi les assaillants, avait rapporté plus tôt l’Agence nationale d’information (Ani, officielle).

    Des miliciens armés, dont le nombre et l’appartenance n’ont pas été précisés, ont attaqué la position de l’armée afin de l’isoler et avancer vers Ersal. Des combats violents ont alors opposé les soldats aux miliciens. Aucune victime n’était à déplorer parmi les soldats.

    L’armée n’a publié pour l’instant aucun communiqué sur ces incidents, qui font craindre une reprise dans la durée des affrontements entre la troupe et les jihadistes de l’État islamique (EI, ex-Daech) et du Front al-Nosra qui s’étaient retirés de Ersal emmenant avec eux une trentaine de soldats et d’agents des Forces de sécurité intérieure (FSI) qu’ils avaient pris en otage.

  • As-Safir Newspaper - « السفير » تطالب بلجنة تحقيق عسكرية في « قضية عرسال » : : الصفحة الرئيسة
    http://mobile.assafir.com/Article/1/367850

    Ca date d’hier mais c’est bien intéressant ! La version française d’Al-Manar a eu la bonne idée d’en traduire une partie.

    Dans un pays , tel que le Liban , où la présence d’un Etat en bon et du forme fait défaut, où les ingérences étrangères font hélas partie de la culture politique du pays, la souveraineté voire la dignité d’un peuple sont menacées..

    En effet, la seule institution étatique qui puisse encore se prévaloir d’être la véritable garante de la souveraineté et de l’unité du Liban, soit l’institution militaire, subit de plein fouet des « revers » à travers l’affaire des soldats enlevés à Ersal par les takfiris du front alNosra et de Daesh..

    Pour la quatrième semaine consécutive, le sort de ces prisonniers de la bataille d’Ersal dont les noms, les numéros et les photographies sont inconnus, rest_e sombre suscitant de nombreuses questions auxquelles le gouvernement libanais dédaigne de répondre..

    Parmi ces questions que se pose le quotidien asSafir , le scandale de ce groupe de soldats militaires qui ont décidé de fuir leur localité au moment où la bataille s’est déclenchée et ont rejoint les rangs d’alNosra.. D’abord pourquoi cette unité avait une seule couleur communautaire ? ET pourquoi l’armée libanaise n’a pas révélé l’identité des déserteurs de l’armée ou bien s’attend-elle à ce que les groupes takfiris révèlent leur identité à travers un enregistrement vidéo ??

    Ensuite, est-ce que le commandement militaire a pris suffisamment de mesures pour protéger les militaires et empêcher l’effondrement de leurs positions durant les premières heures de la bataille , et pourquoi les soldats de l’armée sont restés de dix heures du matin jusqu’à quatre heures du soir, sans renfort pire, aucune mesure immédiate n’a été prise afin de les libérer de l’étau ou au moins d’assurer un canal de retrait ??

    Au niveau sécuritaire, comment se fait-il qu’un homme comme Imad Jomaa , un des symbole des takfiris, puisse se déplacer si aisément , pendant deux ans , à travers six points dans la région de Ersal sans être contrôlé ou arrêté ??

    Et si les aveux de Jomaa selon lesquelles les groupes takfiris avaient l’intention d’occuper la ceinture s’étendant de Ersal jusqu’à la plage de Akkar, pourquoi ils ont décidé de se retirer soudainement ? Quelle partie régionale ou locale est intervenue pour imposer ce retrait ? Quel est le rôle de certains organismes et personnalités politiques dans le règlement humiliant obtenu au détriment de l’armée ?

    Justement, concernant la médiation dans les négociations pour la libération des soldats libanais, pourquoi a-t-on permis à l’Association des oulémas musulmans, connue pour son animosité envers l’institution militaire à diverses occasions, d’être le contact avec les groupes terroristes ?

    Enfin, pourquoi garde-t-on ouvert le passage d’alHosn face aux groupes armés qui se déplacent de Ersal vers les territoires montagneuses et ce quotidiennement et sous les yeux des points de contrôle de l’armée libanaise ?

    Autant de questions qui donnent l’impression que cette affaire non seulement n’est plus entre les mains de l’armée libanaise mais son issue dépend plus de facteurs régionaux la compliquant encore plus ...

    C’est moins saignant que la totalité de l’original, mais la suite de l’article, par la rédaction du Manar, est intéressante aussi : http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=187911&frid=18&seccatid=23&cid=18&fromval=1

    Durant cette période, l’armée libanaise n’est pas restée les bras croisés.

    Selon le site d’informations Slabnews, l’armée a poursuivi des suspects, en a arrêté d’autres, mais surtout elle a remarqué les visites successives du fils de l’un des chefs des services de renseignements du Golfe, en moyenne une fois par mois, un prince connu sous les initiales M. Ben B.

    Ce dernier se rendait à Ersal pour se diriger vers ses montagnes, avec en sa possession une valise remplit de dollars, il se réunissait avec les dirigeants des islamistes, puis se rendait de nouveau à Beyrouth via Ersal et quitter de l’aéroport international de Beyrouth.

    L’Armée libanaise a surveillé ce personnage pour l’arrêter en Août à d’un des barrages routiers aux entrées de Ersal, quand il a montré sa carte diplomatique de l’ambassade l’un des pays du Golfe, et des valises pleines d’argent.

    Le Prince M. Ben B. a été conduit dans une caserne de l’armée dans la région pour subir un interrogatoire, les islamistes ont su que l’homme qui détient leur salaire mensuel est fait prisonnier par l’armée. A ce moment, Imad Jomaa se dirige vers la caserne.

    Arrivé à la caserne, Jomaa exige de rencontrer le commandant en chef de la caserne qui l’accueille dans son bureau.. Durant cette réunion, Jomaa menace l’armée libanaise d’incendier la caserne si elle refuse de relâcher le Prince M.B.b. Réaction du commandant de la caserne : il ordonne son arrestation.

    Ses « frères » islamistes ont alors décidé d’attaquer la caserne afin de libérer et Jomaa et le prince.. Sauf qu’ils ont été surpris de constater qu’ils ne se trouvaient pas dans la caserne. En effet, ils avaient été transférer 30 minutes avant le déclenchement de la bataille, vers le ministère de la Défense à Yarzeh.

    Quelques jours aprés le déclenchement de la bataille, l’ex- président de la République a rendu visite au commandant en chef des forces armées au ministère de la Défense et lui a demandé de libérer le prince. Mais le général Kahwagi a refusé catégoriquement. L’homme a retransmis la réponse à ceux qui lui avaient assigné une telle mission.

    L’après-midi du même jour, l’ex-premier ministre Saad Hariri annonce le don d’un milliard de dollars. Pas moins de 48 heures Hariri apparait cette fois à Beyrouth, au centre-ville où il rend visite à la tombe de son père, puis au Grand Sérail, puis dans sa demeure dans le centre de Beyrouth.

    On imagine bien la surprise des Libanais de voir cet homme, dont la sécurité est menacée revenir dans son pays après trois années d’absence , et ce en dépit de l’existence de menaces sur sa vie.

    Hariri effectue une série de réunions publiques et non-publiques avec des responsables politiques, ce qui a provoqué une pression considérable sur la direction de l’armée pour libérer le Prince en question.

    • L’article fait du bruit.

      Les rumeurs sur le fait qu’une partie des soldats aurait fait défection, que l’armée ne serait pas capable de déterminer précisément l’identité des soldats enlevés, preuve soit d’un comportement fautif, soit d’une incompétence similaire au reste de l’État libanais, apparaît comme véritablement scandaleux, puisque l’armée devrait être la dernière institution encore capable de fonctionner au Liban (Jean Kahwaji est très critiqué). Si ce n’est pas le cas – ce que cet article suggère –, en gros c’est la fin des haricots.

  • À Ersal, la confrontation pourrait être longue... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/879578/a-ersal-la-confrontation-pourrait-etre-longue.html

    Par conséquent, il n’est pas question d’évoquer une éventuelle remise en liberté de Imad Jomaa. Des sources militaires confient d’ailleurs à cet égard que ce dernier aurait révélé lors de ses interrogatoires que la victoire de Daech (l’EI) à Mossoul (Irak) et à Raqqa (Syrie) aurait donné des ailes à ses partisans en Syrie et au Liban et un sentiment d’euphorie de la victoire. Ces derniers auraient alors décidé de ressortir l’agenda qu’ils avaient mis en veilleuse et qui prévoit de créer l’émirat du Liban qui devrait couvrir Ersal, Baalbeck, la Békaa-Ouest, le Akkar, Tripoli et éventuellement s’étendre du côté de l’Iqlim el-Kharroub (ce serait d’ailleurs une des raisons du cri d’alarme lancé par le leader druze Walid Joumblatt). Il ne s’agit donc pas d’un incident de parcours ou d’une réaction à une arrestation, mais bel et bien d’un vaste programme qui rejoint les développements en Irak et en Syrie. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard si depuis le début de l’offensive des combattants contre l’armée à Ersal, les incidents se sont multipliés à Tripoli. Hier encore, un bus transportant des soldats a essuyé des tirs, faisant plusieurs blessés parmi les militaires.

  • À Ersal, la confrontation pourrait être longue... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/879578/a-ersal-la-confrontation-pourrait-etre-longue.html

    Par conséquent, il n’est pas question d’évoquer une éventuelle remise en liberté de Imad Jomaa. Des sources militaires confient d’ailleurs à cet égard que ce dernier aurait révélé lors de ses interrogatoires que la victoire de Daech (l’EI) à Mossoul (Irak) et à Raqqa (Syrie) aurait donné des ailes à ses partisans en Syrie et au Liban et un sentiment d’euphorie de la victoire. Ces derniers auraient alors décidé de ressortir l’agenda qu’ils avaient mis en veilleuse et qui prévoit de créer l’émirat du Liban qui devrait couvrir Ersal, Baalbeck, la Békaa-Ouest, le Akkar, Tripoli et éventuellement s’étendre du côté