city:port-saïd

  • Un deuxième canal de Suez mis en service 148 ans après le premier
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/07/25/un-deuxieme-canal-de-suez-mis-en-service-148-ans-apres-le-premier_4698484_32

    Les premiers navires ont emprunté samedi 25 juillet le nouveau canal de Suez pour un test avant son ouverture officielle le 6 août prochain, rapporte l’agence de presse égyptienne Mena. Les travaux de ce nouveau canal, parallèle à la voie d’eau existante, ont commencé il y a près d’un an pour un coût de 8 milliards de dollars (7,2 milliards d’euros).

    Trois navires porte-conteneurs ont emprunté la nouvelle voie d’eau, escortés par des hélicoptères. Le premier navire, américain, se rendant d’Arabie saoudite vers la Méditerranée à Port-Saïd dans le nord de l’Egypte, le deuxième était un navire danois qui circule entre les Etats-Unis et Singapour et le troisième était un bâtiment bahreïni parti d’Arabie saoudite pour l’Italie.

  • #Egypte Procès du massacre de Port-Saïd en 2012 : 11 supporters de foot condamnés à mort - France 24/AFP http://www.france24.com/fr/20150419-proces-drame-port-said-onze-supporters-stade-foot-condamnes-mort-

    La justice égyptienne a condamné dimanche 19 avril onze supporteurs de football à la peine capitale en Égypte, lors d’un nouveau procès des émeutes ayant fait 74 morts dans un stade à Port-Saïd en février 2012.

    Ils étaient jugés pour leur participation présumée à des émeutes meurtrières à l’issue d’un match de Première Ligue, remporté par le club de Port-Saïd, Al-Masry, contre les stars cairotes d’Al-Ahly.

    Les 11 condamnés à la peine capitale, dont deux sont en fuite, peuvent faire appel. Ils font partie des 61 supporteurs jugés lors de ce nouveau procès. Les autres accusés sont neuf policiers et trois membres de l’encadrement du club d’Al-Masry.

    Les émeutes de Port-Saïd, dans le nord-ouest du pays, sont à ce jour les plus meurtrières qu’ait connues l’Égypte dans le cadre de matches de football, qui provoquent régulièrement des heurts entre les supporteurs et la police.

    Les jeunes « ultras » (...) avaient activement participé, notamment au Caire, à la révolte populaire qui avait chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak début 2011. Ce mouvement, dans la lignée du Printemps arabe, était à l’origine tourné essentiellement contre les policiers, accusés d’avoir fréquemment recours impunément à la violence, à la torture et aux exécutions extra-judiciaires.

    Depuis, la police est régulièrement soupçonnée de ne pas intervenir, sciemment, lors de heurts entre supporteurs, par vengeance. C’est ce qui s’est passé à Port-Saïd, selon les supporteurs d’Al-Masry et les avocats des jeunes accusés.

    Nouvelle hécatombe

    Ainsi, dans les jours qui avaient suivi le drame de Port-Saïd, les ultras du club d’Al-Ahly avaient manifesté au Caire pour crier vengeance, et 16 personnes avaient été tuées dans les heurts avec la police.

    Après Port-Saïd, le gouvernement avait banni les supporteurs des stades et imposé le huis-clos pour toutes les rencontres de Première Ligue.

    Mais le 8 février dernier, alors que le public pouvait de nouveau assister à un nombre restreint de matches, des violences avaient conduit à une nouvelle hécatombe au Caire : 19 supporteurs avaient été tués à l’entrée d’un stade avant la rencontre entre Zamalek, le deuxième club-phare de l’Égypte, et l’équipe d’Enppi.

    Les victimes avaient succombé, piégées entre les grillages d’une étroite cage les canalisant vers l’unique porte d’entrée du stade, dans une bousculade provoquée, selon de nombreux témoignages, par les tirs intenses de grenades lacrymogènes par les policiers.

    La police, qui réfute cette thèse et accuse l’opposition islamiste d’avoir organisé ces violences, avait arrêté 16 personnes, dont 12 supporteurs. Le 17 mars, le parquet les a renvoyés devant un tribunal qui les juge notamment pour meurtres.

    Depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet 2013, ses partisans sont la cible d’une sanglante répression de la part du pouvoir du président Abdel Fattah al-Sissi, l’ex-chef de l’armée qui renversa le premier chef de l’État élu démocratiquement en Égypte.

    Sur @OrientXXI http://orientxxi.info/magazine/massacre-d-etat-sur-un-stade-de,0811 et http://orientxxi.info/magazine/egypte-le-football-foyer-de-la,0531

  • Massacre d’État sur un stade de football au Caire
    http://orientxxi.info/magazine/massacre-d-etat-sur-un-stade-de,0811

    Que s’est-il passé dimanche 8 février au Caire ? Une vingtaine de supporteurs du Zamalek football club ont été tués, dont plusieurs mineurs. Déjà, en 2012 à Port-Saïd, plus de soixante-dix supporteurs du club Ahly du Caire mouraient alors qu’ils assistaient à un match. Les « ultras » inquiètent le pouvoir depuis leur émergence en Égypte. Dans un contexte de répression généralisée, ils sont d’autant plus indésirables qu’ils représentent une opposition organisée et combative. Dimanche 8 février, alors que des (...) Source : Orient XXI

  • Grève des forces de l’ordre égyptiennes contre leur « instrumentalisation »

    http://www.france24.com/fr/20130311-greve-police-egypte-instrumentalisation-pouvoir-morsi-freres-musu

    D’Alexandrie au Caire, les forces de l’ordre en ont ras le képi et le font savoir. Depuis jeudi dernier, un mouvement de contestation sans précédent au sein de la police égyptienne prend de l’ampleur. Des milliers d’agents se sont mis en grève à travers tout le pays, alors que seules quelques villes étaient touchées jusqu’alors.

    Signe que le malaise est profond : ces derniers jours, la grogne s’est également étendue aux forces anti-émeutes, les Forces de la sécurité centrale (FSC)... qui n’avaient plus connu un tel mouvement depuis 1986. À Ismaïliya, sur le canal de Suez, les FSC ont ainsi refusé de se rendre dans la ville voisine de Port-Saïd, où les heurts entre policiers et manifestants ont fait une cinquantaine de morts, dont trois policiers, depuis fin janvier. M. Morsi a dû faire appel à l’armée pour assurer la sécurité à Port-Saïd.

    Convaincus d’être instrumentalisés par le pouvoir en place, accusés d’usage excessif de la force par l’opposition et les jeunes manifestants hostiles au président islamiste Mohamed Morsi et aux Frères musulmans, policiers et FSC ont donc décidé de ne plus obéir aux ordres de leur hiérarchie.
    (...)
    Pour essayer d’apaiser les tensions, le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ibrahim, a limogé le commandant de la police anti-émeutes, vendredi dernier, et l’a remplacé par un nouveau chef. Dimanche, ce dernier a également pris la défense des forces de l’ordre, même s’il a affirmé que les contestataires étaient minoritaires au sein de l’institution. Les policiers n’ont pas « effectué un seul tir » sur des manifestants depuis le début du soulèvement populaire de 2011, a-t-il déclaré.
    « Nous poursuivrons notre grève jusqu’à ce que le gouvernement accepte nos revendications, à savoir éloigner la police de la politique (...) et limoger le ministre de l’Intérieur », a répliqué, pour sa part, le colonel Mohamed Fawzi, du QG de la police au Caire, dans le journal « Al-Chorouk ».

  • http://www.assafir.com/Photos/Photos19-01-2013/1641images_pic_D007076_201301181914501.JPG

    Manif des « Ultras » (les fans de foot supporters aussi de la révolution) au Caire. Pas mal de monde et un rendez-vous pris pour la semaine prochaine : second anniversaire de la révolution, sans doute, mais aussi verdict dans le jugement sur les événements qui ont provoqué la mort de 72 ultras, à Port-Saïd, le 2 février 2012. Al-Safir en parle dans cet article http://www.assafir.com/Article.aspx?EditionID=2364&ChannelID=56834&ArticleID=1641.
    Dans CPA, quelques infos et des liens sur ces « ultras » : Les héros arabes sont fatigués : place aux jeunes ! http://cpa.hypotheses.org/2905 et Virtual et concrete : petite contribution à la création graphique de la révolution égyptienne http://cpa.hypotheses.org/3137