city:sao paulo

  • Brésil : les fantômes du nazisme hantent le gouvernement de Bolsonaro
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/14/les-fantomes-du-nazisme-hantent-le-bresil-de-bolsonaro_5423173_3210.html

    A l’heure où des membres du gouvernement brésilien ne cachent pas un alignement idéologique avec le nationalisme des années 1930, un article évoque la protection accordée à d’anciens nazis par le père de l’actuel ministre des affaires étrangères.

    Les opposants au gouvernement de Jair Bolsonaro parlent d’une « dynastie du mal », les autres s’offusquent qu’on exhume les péchés d’un père pour attaquer le fils. Reste la gêne, au lendemain de la publication de l’article du quotidien Folha de Sao Paulo, mardi 12 février, révélant qu’Henrique Araujo, père du ministre brésilien des affaires étrangères Ernesto Araujo, a contribué à empêcher l’extradition du criminel nazi Gustav Franz Wagner dans les années 1970 à l’époque de la dictature militaire (1964-1985).

    L’ancien sous-commandant du camp d’extermination de Sobibor en Pologne était, à l’instar de divers ex-SS, parvenu à fuir l’Europe, trouvant refuge au Brésil après un passage par la Syrie. Devenu gardien d’une propriété dans l’Etat de Sao Paulo, celui dont le sadisme et la brutalité lui valurent le surnom de « la bête », tentait alors d’y faire oublier son passé.

    Né à Vienne en 1911, Gustav Wagner adhère au parti nazi à vingt ans et s’illustre tout d’abord, en 1940, pour sa participation au génocide des malades mentaux dans le centre de mise à mort de Hartheim en Autriche. Loué dans les rangs SS pour son efficacité et son expertise dans l’usage criminel du monoxyde de carbone il est, deux ans plus tard, affecté au camp de Sobibor où, bras droit de Franz Stangl, il est chargé du tri des déportés, destinés tantôt à la chambre à gaz tantôt au travail forcé.

    Décrit comme une brute prompte à fouetter les prisonniers sans raison il aurait, entre autres barbaries, frappé à mort deux détenus qui ne parlaient pas allemand, sous prétexte qu’ils n’obéissaient pas à ses ordres, tiré une balle dans la tête du jeune Abraham âgé d’une quinzaine d’années, sous les yeux de ses frères, car l’adolescent s’était montré incapable de se lever de sa paillasse, et abattu un nouveau-né dans les bras de sa mère.

    Démasqué par le chasseur de nazis Simon Wiesenthal

    La scène a été immortalisée dans le film Les Rescapés de Sobibor, de Jack Golf, sorti en 1987, qui relate également la mutinerie de 1943 et la fuite de près de 300 détenus, dont une centaine seront repris. A Sobibor, partie intégrante de l’« opération Reinhard » – l’extermination systématique des juifs de Pologne – quelque 250 000 personnes ont été assassinées.

    Le bourreau de Sobibor est démasqué en 1978 par le chasseur de nazis Simon Wiesenthal, qui assure au journaliste de Jornal do Brasil Mario Chimanovitch avoir reconnu Gustav Wagner sur la photo d’une fête tenue à l’hôtel Tyll, à Itatiaia dans l’Etat de Rio de Janeiro pour célébrer l’anniversaire d’Hitler. Onze ans après l’extradition de son compère Franz Stangl, en 1967, qui s’était aussi réfugié au Brésil, Wagner, affolé à l’idée d’être rattrapé par le Mossad, les services secrets israéliens, se rend de lui-même à la police brésilienne.

    Les demandes d’extradition formulées alors par Israël, la Pologne, l’Autriche sont déclinées une à une par le procureur général de l’époque : Henrique Araujo. Le père du ministre de Jair Bolsonaro récuse la demande de l’Etat hébreu, arguant que celui-ci n’existait pas au moment des crimes. Pour la Pologne et l’Autriche, il retient la prescription des faits d’homicide (vingt ans), qu’il se garde de qualifier de crime contre l’humanité.

    Ce dernier argument ne vaut pas « en théorie », écrit-il pour la demande formulée par l’Allemagne qui, en 1967, avait déjà réclamé l’arrestation du nazi. Mais Henrique Araujo exige davantage de preuves dans un dossier épais d’un millier de pages. Un an plus tard les juges de la Cour suprême appelés à se prononcer refusent l’extradition. Le 3 octobre 1980, Gustav Wagner est retrouvé mort, un couteau planté dans la poitrine. On parle de suicide.

    Failles mémorielles

    Henrique Araujo, connu pour son appui à la censure, a eu un rôle-clé mais pas définitif dans la protection du criminel. « S’il a manqué de sensibilité et de volonté, son analyse est techniquement correcte vu les lois de l’époque », constate Bruno Leal professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Brasilia.
    Serge Klarsfeld, interrogé par téléphone, rappelle aussi qu’« à l’époque en Amérique latine, dans les dictatures comme dans les démocraties, les demandes étaient la plupart du temps refusées ». L’historien et avocat de la cause des déportés avait, de fait, réclamé en vain sous la présidence du socialiste Salvador Allende l’extradition de Walter Rauff du Chili.

    Il n’empêche. « Les régimes militaires en Amérique latine ont fait preuve de complaisance avec les crimes nazis. Ce n’est pas un mystère. Mais à une époque où le Brésil semble perdre la mémoire, il n’est pas inutile de le rappeler », note Géraldine Schwarz, auteure de Les Amnésiques (éd. Flammarion, 2017), livre fondé sur l’histoire de sa famille, qui souligne les failles mémorielles de l’époque nazie dans lesquelles s’engouffre l’extrême droite.
    Le rafraîchissement des esprits est d’autant plus salutaire que « le discours de membres de l’actuel gouvernement laisse poindre un alignement idéologique avec certaines idées sombres des années 1930 », souligne l’historien Michel Gherman.

    La Folha de Sao Paulo rappelle à ce titre les écrits du ministre des affaires étrangères en 2017, qualifiant le régime nazi, le national-socialisme, « de gauche » tout en faisant l’éloge du « sentiment national authentique » qu’il contenait.

    Jair Bolsonaro est encore plus explicite. En 2012 lors de l’émission de télévision « CQC Sem Saída », sorte de jeu de la vérité, l’actuel chef de l’Etat, alors député, avait confié (après avoir qualifié la dictature militaire d’« excellente » et confessé sans honte avoir frappé sa femme) considérer Hitler comme « un grand stratège ». Dans une partie coupée lors de la diffusion mais encore visible sur Youtube, il compare la Shoah au « génocide » provoqué par les détournements de fonds dédiés à la santé, tout en laissant entendre que les juifs seraient, pendant la guerre, morts de faim et de froid.

  • Brésil : une juge interdit la commémoration du coup d’Etat militaire de 1964 voulue par Bolsonaro
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/29/bresil-une-juge-interdit-la-commemoration-du-coup-d-etat-militaire-de-1964-v


    Un régiment de Sao Paulo a déjà célébré cet anniversaire.
    Andre Penner / AP

    Elle estime que cette initiative est « incompatible » avec la Constitution. Ce coup d’Etat avait installé une dictature militaire de 21 ans.

    Le gouvernement de Jair Bolsonaro se voit interdit de célébrer le 55e anniversaire du coup d’Etat militaire de 1964. La juge de Brasilia, Ivani Silva da Luz, a estimé vendredi 29 mars que la commémoration prévue dimanche et proposée par le président brésilien lui-même, « n’est pas compatible avec le processus de reconstruction démocratique » promue par la Constitution de 1988 et que les dates commémoratives officielles doivent être approuvées par le Congrès.

    « Après des années de luttes politico-idéologiques, de résistance démocratique et de reconquête de l’Etat de droit, qui ont abouti à la promulgation de la Constitution fédérale de 1998, il est attendu de la concorde, de la sérénité et de l’équilibre de la part des institutions », a écrit la magistrate dans sa décision.

    #on_en_est_là !

  • Brésil : l’ancien président Michel Temer arrêté dans une enquête anticorruption
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/21/bresil-l-ancien-president-michel-temer-arrete-dans-une-enquete-anticorruptio

    L’ancien président brésilien Michel Temer, 78 ans, a été arrêté, jeudi 21 mars, dans une ramification de l’enquête anticorruption « #Lava_Jato » (« Lavage express ») à Sao Paulo (sud-est), a annoncé à l’Agence France-Presse le parquet de Rio de Janeiro. Il est soupçonné d’être « le chef d’une organisation criminelle » qui négociait des pots-de-vin sur des contrats de construction dans la centrale nucléaire d’Angra 3, a précisé par la suite le parquet. M. Temer a été arrêté dans le cadre d’une opération anticorruption baptisée « Radioactivité » qui enquête sur « des détournements de fonds et des versements illicites » pour « une organisation criminelle dirigée par (lui) ».

  • Aurions-nous tout faux au sujet de la #dépression ? - ★ ZINZIN ZINE ★
    http://www.zinzinzine.net/tout-faux-depression.html

    Annotations :

    L’exception du deuil semblait avoir créé une faille dans l’affirmation voulant que les causes de la dépression seraient déjà scellées dans votre crâne. Cela laissait entendre qu’il existait des causes dans l’environnement extérieur, et qu’elles devaient être appréhendées et résolues dans cet environnement. Ce fut un débat que la #psychiatrie traditionnelle (à quelques exceptions près) ne voulu pas avoir. Donc, iels répondirent d’une manière simple – en réduisant petit à petit l’exception du deuil. À chaque nouvelle édition du manuel, iels réduisirent la période de deuil permise avant d’être étiqueté·e comme souffrant de maladie mentale – jusqu’à ce qu’elle ne soit plus que de quelques mois et pour ensuite finir par disparaître complètement. (...)

    #travail #médicaments #Science

    • Mais alors, que ce passe-t-il réellement ? Lorsque j’ai interviewé des spécialistes des sciences sociales du monde entier – de São Paulo à Sydney, en passant par Los Angeles et Londres – j’ai commencé à entrevoir un tableau inattendu. Nous savons tou·tes que chaque être humain·e a des besoins physiques de base : en nourriture, en eau, en logement, en air pur. Il s’avère que, de la même manière, tou·tes les humain·es ont certains besoins psychologiques fondamentaux. Nous avons besoin de sentir que nous avons une place dans le monde. Nous avons besoin de nous sentir valorisé·es. Nous avons besoin de sentir que nous sommes bon·nes à quelque chose. Nous avons besoin de nous sentir securisé·es vis-à-vis de l’avenir. Et de plus en plus d’éléments montrent que notre culture ne répond pas à ces besoins psychologiques pour beaucoup de gens, probablement la plupart. J’ai appris que, de manières très différentes, nous avons fini par être déconnecté·es des choses dont nous avons vraiment besoin, et cette profonde déconnexion est le moteur de cette épidémie de dépression et d’anxiété qui nous entoure.

    • Il s’avère que si vous n’avez aucun contrôle sur votre travail, vous êtes beaucoup plus susceptible de devenir stressé·e – et surtout, déprimé·e. Les humain·es ont un besoin inné de sentir que ce qu’iels font, au jour le jour, est significatif. Lorsque vous êtes contrôlé·e, vous ne pouvez pas créer un sens à votre travail.

    • Il y a certes des facteurs sociaux et de travail dans de nombreux cas de dépressions, mais en faire l’explication centrale et la solution évidente qui va marcher pour tou·tes, c’est se foutre de la gueule du monde.

  • Pour installer son siège berlinois, Google se voit proposer l’ancien QG de la Stasi
    https://www.bfmtv.com/economie/pour-installer-son-siege-berlinois-google-se-voit-proposer-l-ancien-qg-de-la-

    C’est un bâtiment gris et triste comme il s’en est construit des centaines dans le Berlin de l’après-guerre. Certains touristes ne s’aventurent dans le gigantesque quartier populaire de Lichtenberg que pour en visiter l’une de ses ailes où a été aménagé le musée de la Stasi. Et c’est dans ce même immense bâtiment qu’un élu berlinois suggère à Google d’installer son « campus ». Faute de mieux.

    En 2016, le géant américain Google a annoncé son intention d’installer à Kreuzberg, dans l’un des quartiers les plus « bobos » de la capitale allemande, 3000 m2 de bureaux et cafétérias au sein desquels le géant américain voulait installer ses équipes ainsi que des start-ups. A l’instar de ce qu’il a déjà fait à Londres, Madrid, Sao Paulo, Séoul, Tel Aviv et Varsovie. Las. Après deux ans de manifestations en tous genres, les opposants à ce projet ont fait plier Google. Le 24 octobre, le groupe a annoncé qu’il renonçait à son projet de campus.

    Une décision à laquelle ne se résolvent pas une partie des élus de la ville. L’un d’entre eux, membre de la CDU (parti chrétien démocrate d’opposition municipale), suggère donc à Google d’intégrer l’ancien siège de la Stasi.

  • Facebook, WhatsApp Step Up Efforts in Brazil’s Fake News Battle
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-10-23/facebook-whatsapp-step-up-efforts-in-brazil-s-fake-news-battle

    Facebook Inc and its messaging app WhatsApp are trying to crack down on the spread of misinformation, spam and fake accounts on social media ahead of Brazil’s election runoff, according to two company representatives. Monica Guise, Facebook’s public policy manager for Brazil, told reporters at a press conference in Sao Paulo that the company is trying to weed out “bad actors” to reduce misinformation and to help users spot “bad-quality” content. Ahead of the Oct. 28 vote, both far-right (...)

    #WhatsApp #élections #manipulation #publicité

    ##publicité

  • Paris, quelle ville-monde ?
    par Michel Agier
    | AOC media - Analyse Opinion Critique
    https://aoc.media/opinion/2018/05/31/paris-ville-monde

    Paris, par son histoire, sa démographie et sa géographie, est tout à la fois une ville frontière, une ville refuge et une ville carrefour. C’est avec Calais et Vintimille (deux villes littéralement frontalières) l’un des trois véritables points de cristallisation d’une « crise » (le terme resterait à préciser) régulièrement déclenchée par un goulet d’étranglement dans la gestion des passages des migrants en France : ce sont, à des degrés divers, des hypertrophies de frontière, sans que les projets des migrants puissent être considérés comme établis, sûrs et définitifs.

    [...]

    Sur le versant « global », quelle ville-monde est Paris ? Pour l’heure, le « monde » auquel la ville se relie avec beaucoup d’attention est celui des touristes et les démarches sont nombreuses pour accueillir toujours plus de touristes, quitte à faire de Paris un spectacle vendant son décor en noir et blanc, vendant ou louant des appartements sur ce décor de carte postale. C’est la « gentrification » globale et bien au-delà, la fictionnalisation de Paris-vitrine pour le monde.

    La situation illustrée par ce énième démantèlement de campements de migrants à Paris peut donc se lire comme un défi posé à la Ville de Paris sous la forme d’un « jeu d’échelles ». Si elle ne veut pas être perdante dans ce face-à-face lamentable avec le gouvernement dont elle ne cesse de s’alimenter puis d’essayer de se déprendre, il lui faut monter d’un cran ou deux dans l’échelle de la grandeur pour atteindre celle d’une ville-monde, dialoguer avec les maires de Barcelone, Londres, New York, Amsterdam ou Sao Paulo, plutôt qu’avec Gérard Collomb. D’autres modèles existent, villes-refuges, villes accueillantes, villes-sanctuaires, qui forment des bases réalistes à partir desquelles s’élaborent des politiques d’accueil et de logement adaptée aux conditions actuelles et à venir de la mobilité internationale populaire.

    #Paris #frontières #migrants #refuge

  • Le dernier numéro de la Revue Confins (revue franco brésilienne dirigée par H Théry et son épouse) vient de sortir.
    Editorial du numéro 34
    http://journals.openedition.org/confins/12748

    « Que d’eau, que d’eau ! ». C’est ce que Patrice de Mac Mahon (1808-1893), alors Président de la République aurait dit, à la vue des inondations catastrophiques de Toulouse, le 26 juin 1875. Ce à quoi le Préfet aurait répondu « Et encore, vous ne voyez que le dessus ! ». Anecdote probablement apocryphe, mais qui pourrait s’appliquer à ce numéro 34 de Confins, où le thème de l’#eau, douce ou salée, est très présent dans toutes les sections. Principalement, bien sûr, dans le dossier central sur les cartographies environnementales du Rio Grande do Norte, mais aussi dans les autres articles, depuis les champs de dunes de Jericoacoara jusqu’aux comptes-rendus de livres sur l’eau au Moyen-Orient et sur la navigation sur le Rio Grajaú, en passant par la deuxième partie de l’article de synthèse « L’embouchure de l’#Amazone, macro-frontière géomorphologique » qui tire les « enseignements de 30 années de recherches franco-brésiliennes sur les systèmes côtiers amazoniens ».

    Le thème de l’inondation, qui atterrait Mac Mahon pourrait s’appliquer à l’’arrivée de propositions d’articles à notre revue, mais cette fois non pas un flux catastrophique mais bénéfique, bien qu’il nous pose quelques problèmes. À ce jour la liste des textes en cours d’évaluation, de réécriture après évaluation et en attente de publication compte 107 titres. Si bien que nous avons décidé, pour que les délais de publication ne s’allongent pas trop, de publier cette année un cinquième numéro, qui devrait paraître en avril ou mai, avant le numéro de juin. Nous ne plaindrons évidemment pas d’être – pour reprendre une autre formule cliché – « victimes de notre succès » et au contraire remercions les candidats-auteurs de la confiance qu’il nous font.

    La première partie de ce numéro 34 s’ouvre sur deux articles qui vont de l’histoire à l’actualité de São Paulo avec les « Aspects de la représentation du territoire de #São-Paulo dans sa cartographie imprimée : une analyse carto-bibliographique (1833-1932) » de José Rogério Beier et Daniel Marhtin et « Utilisation et occupation du sol à São Paulo, changements climatiques et risques environnementaux contemporains », de Jane Zilda dos Santos Ramires et Neli Aparecida de Mello-Théry. Elle se poursuit – en espagnol – par un texte de deux collègues argentins, Silvina Carrizo et Guillermina Jacinto, qui nous ont confié leur article sur « Co-construcciones de redes energéticas. Acciones colectivas territoriales en Argentina, siglo XXI (Co-constructions de réseaux d’énergie » (Actions collectives territoriales en Argentine, au 21ème siècle).


    Les « Images commentées » associent cette fois un exercice scolaire, « Lyon, ville brésilienne ? » ,


    coordonné par Catherine Didier-Fèvre dans la #Khâgne Sainte-Marie-Lyon 2017-2018, qui se demande, en analysant plusieurs villes brésiliennes, si Lyon en fait désormais partie.


    Et un remarquable ensemble de cartes est rassemblé par Bruno de Oliveira Lemos, Antonio Paulo Cargnin, Suzana Beatriz de Oliveira et Ana Maria de Aveline Bertê dans leur « Analyse cartographique #transfrontalière de la démographie à la #frontière sud du Brésil » .

  • Une nouvelle piste de recherche : des linguistes cherchent le lien entre le langage et les arts pariétal et rupestre. Mais l’article original en dit plus sur les capacités cognitives d’Homo Sapiens.

    The writing on the wall. Did humans speak through cave art ?"

    Citation après traduction :

    Une des clés de cette idée est que l’art rupestre est souvent situé dans des « points chauds » acoustiques, où le son résonne fortement, comme certains chercheurs l’ont observé. Ces dessins sont situés dans des parties plus profondes et plus difficiles d’accès des grottes, ce qui indique que l’acoustique était la principale raison de l’emplacement des dessins dans les grottes.

    Les dessins, à leur tour, peuvent représenter les sons que les premiers humains ont générés dans ces endroits. Dans le nouveau papier, cette convergence du son et du dessin est ce que les auteurs appellent un « transfert d’information sur la modalité », une convergence de l’information auditive et de l’art visuel qui, selon les auteurs, « permet aux premiers humains d’améliorer leur capacité symbolique. en pensant. » La combinaison des sons et des images est l’une des choses qui caractérisent le langage humain aujourd’hui, avec son aspect symbolique et sa capacité à générer de nouvelles phrases infinies.

    Les idées proposées par Miyagawa, Lesure et Nobrega ne font qu’énoncer une hypothèse de travail qui vise à susciter des réflexions supplémentaires sur les origines du langage et à pointer vers de nouvelles questions de recherche.

    Les remarques faites juste avant la conclusion de l’article original vont plus loin et sont dans un autre domaine encore plus intéressant :
    L’article original : https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpsyg.2018.00115/full

    On y parle en effet de la présence chez Homo Sapiens de POU3F2 qui est un facteur de transcription indispensable pour la différenciation neurale et la génération du système nerveux normal, en particulier l’hypothalamus. Ce facteur ne serait pas présent chez les Neandertaliens et l’Homme de Denisova.

    Et de poursuivre :

    Comme le note Huijbregts (2017), ce changement pourrait être considéré comme menant à l’acquisition d’un discours complet. Compte tenu de la similitude avec l’art, nous pouvons spéculer avec Huijbregts qu’un changement génétique similaire peut avoir donné lieu à l’apparition de l’art multimodal qui a eu lieu partout dans le monde en même temps que le langage.

    Ainsi :

    La pensée symbolique qui s’est développée chez les humains a conduit à l’innovation technologique rapide, aux arts visuels sophistiqués, et au langage. Cette capacité cognitive nouvellement formée peut avoir eu un autre résultat inattendu. Après une croissance continue de la taille au cours de la pléistocène, notre cerveau a diminué de taille de 13% au cours des 20 000 dernières années (Hawks, 2011 et ses références). Une explication possible est que la pensée symbolique qui s’est développée chez les humains modernes a conduit à une manière fondamentalement différente de calculer les données, qui n’extrait que l’essentiel de la représentation abstraite au lieu de calculer l’ensemble des données brutes entrantes (Tattersall, 2017). Notre membrane cérébrale est métaboliquement coûteuse, de sorte que l’algorithme nouvellement formé qui nécessite moins de données conduit à l’excrétion de la membrane non nécessaire, entraînant une diminution du cerveau au cours du temps évolutif récent. Notre proposition est que la pensée symbolique omniprésente chez les humains qui a conduit à la diminution du cerveau est illustrée, et était même valorisé, par le CMIT que l’on voit dans la grotte et l’art rupestre de l’Afrique et ailleurs dans le monde et par le développement du langage. Ainsi, contrairement à Wallace, le développement des arts a donné à l’homme moderne un puissant avantage évolutif.

    L’article résumé ici : http://news.mit.edu/2018/humans-speak-through-cave-art-0221
    et là : https://www.sciencedaily.com/releases/2018/02/180221122923.htm

    Les auteurs :

    – Shigeru Miyagawa professeur au Department of Linguistics and Philosophy, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, MA, United States.
    https://loop.frontiersin.org/people/73842/overview

    – Cora Lesure, étudiante en doctorat au Département de linguistique du MIT ;
    https://loop.frontiersin.org/people/523222/overview

    – Vitor A. Nobrega, doctorant en linguistique à l’Université de Sao Paulo, au Brésil.
    https://loop.frontiersin.org/people/202119/overview

    #Préhistoire #langage #cerveau #MIT #art_pariétal #art_rupestre #Lesure #Nobrega #Miyagawa

  • Brésil : Petrobras, un scandale tentaculaire
    http://www.lefigaro.fr/international/2018/01/24/01003-20180124ARTFIG00012-petrobras-un-scandale-tentaculaire.php

    Par Journaliste Figaro Julien Licourt Publié le 24/01/2018 à 06:00

    #Brésil : #Petrobras, un scandale tentaculaire


    • Qu’est-ce que l’affaire Petrobras ?

    L’affaire Petrobras, du nom de l’entreprise pétrolière d’État brésilienne, désigne un gigantesque système de corruption impliquant de nombreuses entreprises du secteur du BTP et des hommes politiques de premier plan du pays. Ce gigantesque scandale est parti d’une banale affaire locale de blanchiment d’argent, en 2014. À la suite d’une perquisition d’une station-service, les enquêteurs découvrent que le système crapuleux est bien plus important que ce qu’ils imaginaient. Très vite, les noms d’importantes personnalités ressortent.

    Les investigations menées mettent à jour un vaste système de corruption tournant autour de Petrobras. Plusieurs entreprises se sont organisées pour se partager les appels d’offre de l’entreprise d’État, en appliquant une surfacturation de leurs prestations allant de 1% à 5%. L’argent récupéré retombait ensuite dans les caisses de partis politiques ou directement dans les poches de certaines personnalités.
    • Quelles sont les entreprises mises en cause ?

    Elles sont nombreuses. Dans le monde des affaires, ce sont surtout les firmes du BTP qui sont impliquées. En mars 2014 a lieu le premier coup de filet de l’opération « Lava Jato » (lavage express), menée par le juge Sergio Moro. Nombre de dirigeants d’entreprises sont arrêtés. En juin 2015, l’un des plus en vue, Marcelo Odebrecht, ex-patron de l’entreprise éponyme, plus grand groupe de BTP d’Amérique latine, tombe à son tour. Les enquêteurs découvrent que celui qui est surnommé « le prince » est l’un des piliers du système. Odebrecht a été jusqu’à créer un service spécial, baptisé « opérations structurées », au sein de son entreprise. Il est condamné à 19 ans de prison. Pendant ses dix mois passés derrière les barreaux, il collabore avec la justice. Grâce à cela, sa peine a été ramenée à 10 ans. Il la purge à domicile, dans sa luxueuse villa de 3000 m2 de Sao Paulo.❞

    Les trois juges de la cour d’appel ont confirmé la condamnation de l’ancien président pour corruption et blanchiment d’argent et ont alourdi sa peine.

    Luiz Inácio #Lula da Silva vient d’essuyer un sérieux revers. Alors que le procès était déjà en cours, il affirmait avoir « la conscience tranquille » et prévoyait une victoire au tribunal sur un score de 3 à 0 en sa faveur. Quelques heures plus tard, les trois magistrats de la cour d’appel de Porto Alegre lui ont pourtant infligé une sévère défaite sur ce score cinglant de 3 à 0.

    Pire encore, la peine de Lula a été alourdie : au lieu des 9 ans et demi infligés en première instance , le héraut de la gauche latino-américaine est désormais condamné à 12 ans et un mois de prison pour corruption et blanchiment d’argent. Lula est accusé d’avoir reçu des avantages en nature (un appartement en bord de mer) dans le cadre du scandale Petrobras , l’entreprise pétrolière publique.

  • Brazilian Rights Activist Marielle Franco Assassinated in Rio | News | teleSUR English
    https://www.telesurtv.net/english/news/Brazilian-Activist-Marielle-Franco-Assassinated-in-Rio-20180314-0039.html

    Prominent human rights advocate and councilwoman Marielle Franco has been murdered by assailants who shot her in the head while she was in a car.

    Prominent Brazilian human rights activist and leftist councilwoman Marielle Franco has been assassinated in Rio de Janeiro, it is being reported.

    Part of a generation of young Black Brazilians who are becoming increasingly vocal inside and outside statehouses, Franco was elected to office in 2016.

    A resident of the Favela da Maré, an impoverished community in Rio, she was one of the main defenders of human rights in the country. 

    The day before she was murdered, Marielle complained about the violence in the city in a post on her personal Twitter. In the post, she questioned the action of the Military Police.
    […]
    Investigators at the Homicide Office told Globo.com that the main line of investigation is execution.

  • La justice brésilienne pousse #Lula vers la prison
    https://www.mediapart.fr/journal/international/070318/la-justice-bresilienne-pousse-lula-vers-la-prison

    L’anniversaire de la fondation du Parti des travailleurs, le 22 février 2018 à São Paulo. © Reuters Après un nouveau revers judiciaire mardi 6 mars, l’ancien président brésilien risque désormais d’aller derrière les barreaux. Si d’autres personnalités, comme un ancien président de l’Assemblée nationale, sont déjà incarcérées, Lula est victime d’acharnement, soutiennent ses partisans.

    #International #Lava_Jato

  • #Hülya_Emeç, journaliste, en détention à l’#aéroport de Zürich

    Hülya Emeç, une journaliste kurde, est en détention depuis le 15 janvier 2018, retenue à l’aéroport de Zürich.

    Hülya Emec, reporter de l’agence de presse Dicle (DIHA) qui a été fermée en 2016, est sous #procès en Turquie depuis 2009 pour appartenance à une organisation terroriste. Le 9 octobre 2017, la décision d’une peine de prison de 7 ans et 6 mois a été approuvée. Avant cela, la reporter travaillait pour l’agence de presse Firat (ANF) et la chaîne de télévision Van TV. Les autres procès ouverts par les tribunaux turcs dus aux différents articles écrits par Hülya sont actuellement en cours.

    Après que le tribunal ait décidé de détenir Hülya Emeç, elle s’est vue contrainte pour sa sécurité de fuir la Turquie dans des conditions difficiles, pour aller au Pérou, où elle a d’ailleurs été mise en garde à vue. Puis, après avoir été relâchée, elle s’est enfuie clandestinement au Brésil, à Sao Paulo, et a vécu dans la rue durant plusieurs jours. Elle a ensuite acheté un billet pour la Turquie, avec escale en Suisse à l’aéroport de Zürich, sans visa. Durant cette escale, la police zurichoise, ayant appris que Hülya avait l’intention d’immigrer en Suisse, a cherché à la renvoyer en Turquie. Elle a donc été mise en #garde_en_vue, où elle a ouvertement informé la police de son intention de demander #asile. La police lui a alors donné un formulaire à remplir afin de la renvoyer. Emeç a demandé un formulaire kurde, ce qui lui a été donné, puis y a écrit “Je suis journaliste, j’ai une peine de prison en Turquie. Je souhaite donc migrer en Suisse.” Les policiers ont crié, lui demandant pourquoi elle avait écrit cela, elle a répondu qu’elle voulait migrer. Ils ont accepté sa demande de migration lorsque ses avocats ont appelé l’aéroport.

    Cela fait une semaine que Hülya est en détention, privée de son téléphone, et elle n’a pas le droit d’entrer en contact avec des personnes à l’extérieur, même ses avocats.

    Les immigrés voulant migrer depuis des aéroports en Suisse sont enfermés pendant un mois dans l’aéroport, sans pouvoir sortir, contrairement aux autres procédures de migration dans lesquels normalement on peut sortir dehors de 8 :30 à 18h.

    Hülya cherchant à s’enfuir de prison, se retrouve en Suisse de nouveau dans des conditions pénitentiaires.

    Faire connaître son cas, comme celui de centaines d’autres, la protègera de décisions arbitraires possibles.


    http://www.kedistan.net/2018/01/22/hulya-emec-journaliste-detention-zurich

    #Hülya_Emec #Zurich #Suisse #détention #kurdistan #journalisme #médias #asile #migrations #réfugiés #migrerrance
    cc @albertocampiphoto @tchaala_la

  • Brazil : ’Take your ideologies to hell’ - #Judith_Butler haters burn effigy outside Sao Paulo seminar

    US philosopher and gender theorist Judith Butler attracted scores of protesters to the Social Service of Commerce (SESC) Pompeia in Sao Paulo when she gave a seminar on democracy on Tuesday. Conservative protesters burnt an effigy of Butler before stamping on the charred remains. Angry demonstrators waved Bibles and Crosses denouncing the work of Butler as “ideology.” A small counter protest was present. Judith Butler is a renown philosopher whose work has influenced third-wave Queer theory and feminist thought.

    https://www.youtube.com/watch?v=dhlDqBM9vYU&app=desktop

    Avec ce commentaire, publié sur FB par @isskein :

    Dans une université à São Paulo, un colloque parle démocratie avec entre autres Judith Butler. Dehors, les manifestants #anti-genre brûlent cette philosophe en effigie. Genre menaçant ? Genre menacé ! Haine de la démocratie sexuelle, haine de la #démocratie. 9/11/17

    #genrophobie (ça existe, ça ?) #Brésil #manifestation #it_has_begun #obscurantisme #féminisme #genre #études_genre
    cc @reka @fil

  • Le #Brésil assouplit la législation contre le travail forcé
    https://www.mediapart.fr/journal/international/201017/le-bresil-assouplit-la-legislation-contre-le-travail-force

    Poussé par le puissant #lobby_agricole, le gouvernement a fait paraître un décret qui restreint la définition du #travail_esclave. Le budget consacré à la lutte contre ce fléau avait déjà baissé de moitié entre 2016 et 2017. Et le nombre de personnes “libérées” s’est effondré.

    #International #esclavage #travail_forcé

    • Bonus au Brésil :

      Des « granulés pour les pauvres » qui font scandale Sciences et Avenir - AFP - 19 Octobre 2017
      La « farinata », un complément alimentaire lancé par le maire de Sao Paulo pour combattre la faim, arrive dans les écoles de la plus grande métropole d’Amérique du sud malgré le scandale provoqué par ces granulés qui font irrésistiblement penser à des croquettes pour chiens.
      . . . .
      https://seenthis.net/messages/638514

  • Au Brésil, des « granulés pour les pauvres » qui font scandale Sciences et Avenir - AFP - 19 Octobre 2017
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/au-bresil-des-granules-pour-les-pauvres-qui-font-scandale_117551

    La « farinata », un complément alimentaire lancé par le maire de Sao Paulo pour combattre la faim, arrive dans les écoles de la plus grande métropole d’Amérique du sud malgré le scandale provoqué par ces granulés qui font irrésistiblement penser à des croquettes pour chiens.

    Ce produit, confectionné à partir d’aliments proches de leur date limite de consommation, a provoqué une vive controverse lorsque le maire de Sao Paulo, Joao Doria, l’a présenté.

    Le fabricant, Plataforma Sinergia, a présenté la « farinata » sous des formes moins choquantes — spaghetti, farine ou biscuits — et sans exposer les granulés moqués par les réseaux sociaux, lors d’une conférence de presse destinée mercredi à éteindre la polémique.

    Joao Doria, probable candidat à la présidentielle de 2018, a déclaré que cet aliment commencerait à être distribué ce mois-ci dans les écoles de la métropole comme « supplément alimentaire ».

    Et ceci alors même que la municipalité avait d’abord assuré que les granulés ne seraient pas distribués dans les écoles et bien que l’adjointe aux Droits de l’Homme, Eloisa Arruda, ait expliqué qu’aucune étude n’avait été menée sur les besoins nutritionnels des écoliers paulistes.

    « L’adjoint à l’Education a donné son feu vert à la ’farinata’ dans le milieu scolaire, sous forme de compléments », a assuré le maire.

    ’Aliment du bonheur’
    En présentant la semaine dernière « la farinata » dans le cadre d’une loi municipale sur l’éradication de la faim, Joao Doria avait qualifié les granulés d’"aliments du bonheur" et plaidé pour leur distribution immédiate auprès des plus démunis de la métropole.


    Le maire de Sao Paulo Joao Doria (2e g) présente la « farinata », un complément alimentaire lancé par le maire de Sao Paulo pour combattre la faim, arrive dans les écoles de la plus grande métropole d’Amérique du sud, le 18 octobre 2017 -Sao Paulo’s Mayor Office/AFP/Helloisa BALLARINI

    Proche d’une céréale, l’"aliment du bonheur", avait-il dit, « est un aliment complet ». Le maire n’a pas indiqué le nombre d’écoles ni d’enfants concernés.

    Le manque d’information sur la composition du produit et sa distribution, sans parler de son aspect rappelant les croquettes pour animaux domestiques, ont créé la polémique sur cette nourriture qui pourrait aussi être distribuée aux bataillons de pauvres vivants dans les rues de Sao Paulo.

    Environ 1,5 million de personnes de l’Etat de Sao Paulo sont dans une situation d’insécurité alimentaire, selon des statistiques datant de 2013, donc avant la récession historique de 2015-2016.

    La distribution de ce type d’aliments « nécessite une discussion approfondie, y compris avec la société » civile, a déclaré à l’AFP la porte-parole du Conseil régional de la nutrition, Vivian Zollar.

    « Et quand nous proposons des granulés à une personne aux faibles revenus nous creusons encore les inégalités sociales », a-t-elle déploré.

    Lundi, le même Conseil avait estimé dans un communiqué que cet aliment représentait « un recul par rapport aux progrès obtenus ces dernières décennies dans le domaine de la sécurité alimentaire ».

    Mme Zollar a également accusé la mairie de ne pas avoir fait d’étude préalable sur la sous-alimentation dans la ville pour rechercher des solutions alternatives.

    « Quand la municipalité a présenté le granulé (..) il était clair que jamais nous n’avons pensé qu’il se substituerait aux aliments », a rétorqué Mme Arruda, l’adjointe aux Droits de l’Homme.

    ’Technologie unique au monde’
    « Je suis choqué quand j’entends dire que cet aliment est pour les chiens », s’est insurgé le cardinal de Sao Paulo, dom Odilo Scherer, qui soutient l’initiative du maire.

    Pour le prouver, il a mangé avec Joao Doria, lors de la conférence de presse, du pain cuit avec la fameuse farine, tout en demandant que le débat soit « dépolitisé ».

    Rosana Perrotti, représentante de Plataforma Sinergia, a assuré pour sa part à l’AFP que la « farinata » respectait les normes de la législation brésilienne sur l’alimentation et avait reçu une certification officielle.

    Selon elle, « la farinata » est le produit d’une technologie unique au monde qui prolonge la durée de consommation des aliments, et permet de reculer d’au moins deux années la date limite de consommation de produits alimentaires proches de leur date de péremption.

    La société a refusé à l’AFP l’autorisation de visiter son usine afin de protéger le secret de sa technologie.

    Mme Perrotti a indiqué que la production de la « farinata » était financée par des donateurs, sans préciser aucun montant.

    Plataforma Sinergia, une entreprise à but non lucratif, a déjà distribué le produit à trois organisations humanitaires et envisage de le proposer à des migrants à la frontière avec le Venezuela.

    #farinata (Un nouveau théme) #sous-alimentation #bonheur #Brésil #Ecole #Soleil_vert ?

  • #São_Paulo (Brésil) : des Guaranis occupent des antennes-relais et coupent le signal pour défendre leurs terres
    https://fr.squat.net/2017/09/25/sao-paulo-bresil-des-guaranis-occupent-des-antennes-relais

    Le mercredi 13 septembre au soir, un groupe d’indígenas Guaraní ont occupé le sommet du Parc Régional du Jaraguá, point le plus haut de la ville de São Paulo, où sont installées d’immenses antennes-relais de télécommunication. L’action a été réalisée contre le décret 683 promulgué récemment par le Ministère de la Justice, qui prévoit de […]

    #actions_directes #Amériques #Brésil #Guaraní

  • Durant trois ans, ce faux photographe de guerre a berné le monde entier avec des images volées

    Un crime parfait pour une histoire ahurissante. Un faux photographe a trompé des médias du monde entier en vendant des images de guerre volées, avant de disparaître dans la nature.

    Il a piégé Al-Jazeera, le Deutsche Welle, le Wall Street Journal, Le Point, France Culture, BBC Brazil, directement ou via des agences comme Getty ou l’AFP, auxquels sont abonnés nombre de médias. Un faux photographe brésilien est devenu maître dans l’art de l’arnaque en revendant ses images à de respectables médias à travers le monde… Avant de disparaître dans la nature.

    VOIR AUSSI : Ces photos de la bataille de Mossoul sont maintenant libres de droits, puisque personne ne voulait les acheter

    Il est supposé se nommer #Eduardo_Martins, être originaire de Sao Paulo et être âgé de 32 ans. Mais l’on ne sait rien de sa véritable identité. Ce que l’on sait, c’est que depuis trois ans, cet homme se présente comme un photographe et documentariste de guerre affilié aux Nations unies.

    Il se serait rendu sur les terrains de conflits les plus chauds, comme la bande de Gaza, la Syrie, l’Irak, où il affirmait même avoir observé et photographié la bataille de Mossoul. Sur Instagram, son profil cumulait plus de 120 000 abonnés incluant, notamment, des photographes très connus et le compte officiel des Nations unies. Le compte a désormais été supprimé.

    L’arnaque du siècle

    L’histoire de ce #photographe_arnaqueur est totalement surréaliste. Le pot aux roses a été raconté en détail par la BBC Brazil dans une enquête en portugais publiée vendredi 1er septembre. Le média australien SBS l’a relayé en anglais.

    Ils expliquent que l’homme vendait des images d’autres photographes, en utilisant un renversement horizontal et en les photoshopant afin que les médias ne se rendent pas compte de la supercherie. Il donnait aussi des interviews dans le monde entier en expliquant son histoire : Eduardo Martins, passionné de surf et photographe de guerre par vocation, aurait eu une leucémie à l’âge de 25 ans, à laquelle il aurait survécu par miracle.

    Tout ceci est évidemment faux. Selon la BBC, la personne sur l’image ci-dessus se nomme Max Hepworth-Povey, un professeur de surf pour Ticket to Ride et un collaborateur du magazine Wavelenght Surf Mag. Dans une interview avec BBC Brazil, datant du 4 septembre, il explique qu’il était « en train de se relaxer, en buvant du vin, lorsqu’un ami de Walenght magazine m’a appelé en me disant que quelqu’un me volait mon identité pour une sorte de blague sur Internet ».
    Comment ne pas se faire attraper

    Avant la BBC, le premier à avoir repéré la supercherie d’ #Eduardo_Martins est Fernando Costa Netto, photographe de guerre et reporter occasionnel pour le site de surf brésilien Waves. Il avait noué, un mois plus tôt, une certaine amitié en ligne avec notre arnaqueur. Il l’avait même interviewé pour son magazine, racontant une vie qui lui semblait hallucinante et faisant l’éloge d’un « talent exceptionnel ».

    Un jour, après avoir vu son article, deux journalistes, l’un anglophone et l’autre brésilien, lui téléphonent coup sur coup pour lui demander s’il a déjà rencontré Eduardo Martins dans la vie réelle. Ce n’est pas le cas. Les journalistes lui expliquent leurs doutes sur le personnage puis, après avoir raccroché, Fernando Costa Netto fait l’erreur de demander des comptes à son « ami » sur l’appli WhatsApp.

    Quelques minutes plus tard, Eduardo Martins supprimait son compte #Instagram et son site Web. Il répondit à Netto : « Je suis en Australie. J’ai pris la décision de passer un an dans un van. Je vais supprimer tout ce qui est en ligne sur moi et je n’aurais pas Internet. Je vais être en paux, on se verra quand je reviens [au Brésil]. Pour quoi que ce soit, écris-moi à dudumartisn23@yahoo.com. Un gros calin. Je vais supprimer l’appli. Dieu soit avec toi. »

    Peu de temps après, le 31 août dernier, Fernando Costa Netto publia un article en ligne, intitulé « Edu Martins est mort », pour dénoncer la supercherie. Le photographe brésilien Ignacio Aronovich, qui n’avait jamais entendu parler d’Eduardo Martins, tomba sur l’article et le lut par pure curiosité. En voyant ses images en ligne, il comprit immédiatement comment le faux photographe procédait pour voler les images.

    En faisant des recherches inversées des photographies, il découvrit que le véritable auteur de la majorité des images était l’américain Daniel C. Britt, qui vit en Turquie. Sur sa page Facebook, #Ignacio_Aronovich publia les images manipulées et les originales :

    Selon SBS Portugese, les images d’Eduardo Martins étaient vendues à 575 dollars l’unité sur #GettyImages, qui n’a pas souhaité s’exprimer sur l’argent touché par le faux reporter. Vice News et BBC Brazil affirment ne pas avoir payé pour utiliser les images et l’on ne sait pas quelle somme l’homme a empoché. Avait-il également simulé une identité bancaire parallèle ? On ne sait pas. Personne, aucune autorité publique, ni en Irak, ni en Syrie ou à Gaza, n’a jamais entendu parler du soi-disant photographe. Et aucune de ses petites amies en ligne ne l’a jamais vu réellement, selon la BBC.

    Il a disparu dans la nature. Le crime parfait.

    Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire.
    http://mashable.france24.com/monde/20170905-durant-trois-ans-ce-faux-photographe-de-guerre-berne-le-
    http://scd.mashable.france24.com/sites/default/files/styles/mashable_1200x675/public/thumbnails/image/eduardoune.jpg?itok=cxFjhyIQ

    #photojournalisme #fraude

  • #TEU tokens and #blockchain may shape the future of container shipping contracts - The Loadstar
    https://theloadstar.co.uk/teu-tokens-blockchain-may-shape-future-container-shipping-contracts

    Blockchain initiative 300cubits has created a new type of cryptocurrency to solve liner shipping’s US$23bn “booking shortfall” conundrum.

    Named TEU, the de-facto industry currency is distributed as tokens on the Ethereum network and will be tradeable on various global cryptocurrency exchanges.

    300cubits claims the tokens will help to eliminate shipping’s “trust issue” by reducing the counterparty default risk, caused by shipper ‘#no-shows’, and by carriers ‘rolling’ cargo.

    According to New Jersey Institute of Technology’s Professor Michael Erlich, the impact of this booking shortfall can be quantified as 5m teu a year, which costs the industry $23bn when knock-on effects, such as carriers’ lost revenue and shippers’ additional inventory costs, are calculated.

    300cubits’ solution is to use TEU tokens as booking deposits. The tokens are coded with a set of immutable conditions to create blockchain-enabled smart contracts to govern the booking transaction.

    Once committed, neither party can alter what has been agreed,” said 300cubits.

    Both the container lines and their customers will be given TEU tokens that will be held as deposits with conditions, and paid out later, upon the execution of the shipment booking.

    The container lines will be compensated with the TEU tokens if the customer does not turn up with cargo. Likewise, the customer will be compensated with the TEU tokens if their cargo is rolled.
    […]
    After a first batch of TEU tokens are given to some early adopters, 300cubits plans to offer an ‘initial token sale’ to monetise the new currency. Use of the tokens by industry players will validate and enhance its value, it said, adding that only 100,000,000 tokens would be created to ensure their long-term value.
    […]
    The ‘initial token sale’ is planned for November, after trials are completed.

    • FAQ - 300 Cubits
      https://www.300cubits.tech/faq

      Who is behind 300cubits?
      ETH Smart Contract Tech Ltd, a company incorporated and headquartered in Hong Kong.

      ETH Smart Contract Tech Limited - Hong Kong Company Formation Search
      https://www.hongkongcompanieslist.com/eth-smart-contract-tech-limited-cfipelq

      ETH Smart Contract Tech Limited
      (CR No. 2553818)

      ETH Smart Contract Tech Limited was incorporated on 10 Jul 2017 as a Private company limited by shares registered in Hong Kong. The date of annual examination for this private company limitedis between Jul 10 and Aug 21 upon the anniversary of incorporation. The company’s status is listed as “Live” now.

    • Hong Kong startup launches blockchain project designed to transform container shipping - Splash 247
      http://splash247.com/hong-kong-startup-launches-blockchain-project-designed-transform-containe

      300cubits is a project initiated by ETH Smart Contract Tech (ESCoT), a company founded in Hong Kong by Johnson Leung and Jonathan Lee. Leung started his career with Maersk. Later on he moved into the finance world, as regional shipping analyst at JP Morgan and then a senior shipping analyst for Tufton Oceanic, before joining Jefferies as the head of regional transport and industrials research for the Asia Pacific region. Lee, meanwhile, worked for a variety of Chinese, European and American banks in his career before founding ESCoT with his old university friend, Leung.

      J. Leung est vice-président de l’association des anciens élèves de son université HKUST (Hong Kong University of Science and Technology)

      HKUSTAA - The Executive Committee - Know More About Us
      http://www.ustaa.hk/content/aboutUs_exe_details.htm

      Deputy President
      Johnson LEUNG
      1994 BSc (Bio)

      I am Johnson Leung, graduated in 1994 with a Biology degree from UST. During my undergraduate days I spent as much time in sports such as track & field and basketball as I did in organizing various student interest clubs and associations.

      After my undergraduate studies, I had a short stint in drama production and then I spent most of my last ten years abroad through several international assignments at a shipping company, for which I have lived in places such as Beijing , Sao Paulo , Copenhagen , Lisbon , Fontainebleau and Philadelphia . My career choice brought me back to Hong Kong early 2004. Now I am practicing corporate finance in a boutique investment bank.

      In my spare time, I do sports such as hiking and basketball, reading in subjects such as biography and history, and hanging out with my friends. I had three fantastic years in UST and always love the UST community. I thinkalumni association is effective as well as essential in the development of an institution and I am grateful to have this chance to serve a term in the Ex-co of the UST Alumni Association.

    • Ça démarre aujourd’hui.

      TEU tokens – first cryptocurrency for container shipping is launched - The Loadstar
      https://theloadstar.co.uk/teu-tokens-first-cryptocurrency-container-shipping-launched

      Container shipping could see the first widespread use of a cryptocurrency this week.

      Hong Kong-based blockchain developer ETH Smart Contract Tech will tomorrow start handing out its bespoke TEU tokens to shippers, forwarders and 3PLs under its 300cubits project.

      The company will release some 20m TEU tokens, “custom-designed as digital shipping booking deposits, using smart contract blockchain technology, to solve the no-show and rolling problems plaguing the container shipping industry”, to container line customers for free – but on a first-come-first basis.

      Interested shippers and forwarders need to demonstrate their eligibility for 300cubits, and are currently restricted to those that bought slots in 2016.

      After passing the eligibility test, container line customers will allocated TEU tokens based on how much they have spent with the lines, which cumulatively saw sales of $150bn in 2016.

      For example, if the eligible participant has paid $50m as freight payment directly to container lines during 2016, the eligible participant would be entitled to at least 0.03% [$50m as a % of $150bn, the revenue of the entire container shipping industry] of the TEU tokens to be distributed to the customers of container liners – about 6,667,”according to its prospectus.

      300cubits said the total supply of TEU tokens will be fixed at 100m.

  • #Brésil : des paysans occupent des propriétés de personnalités - Le Point
    http://www.lepoint.fr/monde/bresil-des-paysans-occupent-des-proprietes-de-personnalites-26-07-2017-21458

    Quelque 15.000 membres du Mouvement des paysans #sans-terre (#MST) ont commencé mardi à occuper des propriétés appartenant aux familles du ministre de l’#Agriculture et d’un sénateur, dans le cadre d’une journée nationale d’action pour une réforme de la politique agraire au Brésil.

    Le MST, mouvement de gauche, a également indiqué que ses militants occupaient une propriété à Rio de Janeiro qui, selon la Police militaire, appartient à l’ex-président de la Confédération brésilienne de football, Ricardo Teixeira. A la tête de cette puissante confédération jusqu’en 2012, il a été impliqué dans le scandale de corruption de la Fifa.

    Les sans-terre ont fait de même à Sao Paulo, où ils ont commencé à occuper la ferme d’un cabinet d’architecture qui compte parmi ses associés João Batista Lima, ancien conseiller et ami du président brésilien Michel Temer.

    Le mouvement a indiqué que ses partisans étaient en train d’installer des baraquements sur les propriétés occupées et que de nouvelles occupations étaient prévues dans les heures qui viennent.

    « Nous allons poursuivre cette #occupation jusqu’à nouvel ordre (...). Nous dénonçons le recul de la #réforme_agraire et la #corruption et le #blanchiment_d'argent avec des #terres », a déclaré à l’AFP Joao Paulo Rodrigues, porte-parole du MST, regrettant que ces mêmes terres ne soient pas allouées aux #paysans.

  • Les partis de gauche et les mouvements sociaux d’Amérique Latine appuient un peuple qui écrit sa constitution à la barbe de l’Empire.
    https://www.legrandsoir.info/les-partis-de-gauche-et-les-mouvements-sociaux-d-amerique-latine-appui

    Chavismo Bravio<p>Réunion des partis de gauche latino-américains à Managua du 15 au 19 juillet pour le XXIIIème Forum de Sao Paulo.<p>Les 300 délégués de …

  • The Geopolitical Economy of the Global Internet Infrastructure on JSTOR
    https://www.jstor.org/stable/10.5325/jinfopoli.7.2017.0228

    Article très intéressant qui repositionne les Etats dans la gestion de l’infrastructure globale de l’internet. En fait, une infrastructure globale pour le déploiement du capital (une autre approche de la géopolitique, issue de David Harvey).

    According to many observers, economic globalization and the liberalization of telecoms/internet policy have remade the world in the image of the United States. The dominant roles of Amazon, Apple, Facebook, and Google have also led to charges of US internet imperialism. This article, however, argues that while these internet giants dominate some of the most popular internet services, the ownership and control of core elements of the internet infrastructure—submarine cables, internet exchange points, autonomous system numbers, datacenters, and so on—are tilting increasingly toward the EU and BRICS (i.e., Brazil, Russia, India, China, and South Africa) countries and the rest of the world, complicating views of hegemonic US control of the internet and what Susan Strange calls the knowledge structure.

    This article takes a different tack. It argues that while US-based internet giants do dominate some of the middle and top layers of the internet—for example, operating systems (iOS, Windows, Android), search engines (Google), social networks (Facebook), online retailing (Amazon), over-the-top TV (Netflix), browsers (Google Chrome, Apple Safari, Microsoft Explorer), and domain names (ICANN)—they do not rule the hardware, or material infrastructure, upon which the internet and daily life, business, governments, society, and war increasingly depend. In fact, as the article shows, ownership and control of many core elements of the global internet infrastructure—for example, fiber optic submarine cables, content delivery networks (CDNs), autonomous system numbers (ASN), and internet exchange points (IXPs)—are tilting toward the rest of the world, especially Europe and the BRICS (i.e., Brazil, Russia, India, China, and South Africa). This reflects the fact that the United States’ standing in the world is slipping while an ever more multipolar world is arising.

    International internet backbone providers, internet content companies, and CDNs interconnect with local ISPs and at one or more of the nearly 2000 IXPs around the world. The largest IXPs are in New York, London, Amsterdam, Frankfurt, Seattle, Chicago, Moscow, Sao Paulo, Tokyo, and Hong Kong. They are core elements of the internet that switch traffic between all the various networks that comprise the internet system, and help to establish accessible, affordable, fast, and secure internet service.

    In developed markets, internet companies such as Google, Baidu, Facebook, Netflix, Youku, and Yandex use IXPs to interconnect with local ISPs such as Deutsche Telecoms in Germany, BT or Virgin Media in Britain, or Comcast in the United States to gain last-mile access to their customers—and vice versa, back up the chain. Indeed, 99 percent of internet traffic handled by peering arrangements among such parties occurs without any money changing hands or a formal contract.50 Where IXPs do not exist or are rare, as in Africa, or run poorly, as in India, the cost of bandwidth is far more expensive. This is a key factor that helps to explain why internet service is so expensive in areas of the world that can least afford it. It is also why the OECD and EU encourage developing countries to make IXPs a cornerstone of economic development and telecoms policy work.

    The network of networks that make up the internet constitute a sprawling, general purpose platform upon which financial markets, business, and trade, as well as diplomacy, spying, national security, and war depend. The world’s largest electronic payments system operator, the Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunications’ (SWIFT) secure messaging network carries over 25 million messages a day involving payments that are believed to be worth over $7 trillion USD.59 Likewise, the world’s biggest foreign currency settlement system, the CLS Bank, executes upward of a million trades a day worth between $1.5 and $2.5 trillion over the global cable systems—although that is down by half from its high point in 2008.60 As Stephen Malphrus, former chief of staff to the US Federal Reserve Chairman Ben Bernanke, observed, when “communications networks go down, the financial services sector does not grind to a halt, rather it snaps to a halt.”61

    Governments and militaries also account for a significant portion of internet traffic. Indeed, 90 to 95 percent of US government traffic, including sensitive diplomatic and military orders, travels over privately owned cables to reach officials in the field.62 “A major portion of DoD data traveling on undersea cables is unmanned aerial vehicle video,” notes a study done for the Department of Homeland Security by MIT scholar Michael Sechrist.63 Indeed, the Department of Defense’s entire Global Information Grid shares space in these cables with the general public internet.64

    The 3.6 billion people as of early 2016 who use the internet to communicate, share music, ideas and knowledge, browse, upload videos, tweet, blog, organize social events and political protests, watch pornography, read sacred texts, and sell stuff are having the greatest influence on the current phase of internet infrastructure development. Video currently makes up an estimated two-thirds of all internet traffic, and is expected to grow to 80 percent in the next five years,69 with US firms leading the way. Netflix single-handedly accounts for a third of all internet traffic. YouTube is the second largest source of internet traffic on fixed and mobile networks alike the world over. Altogether, the big five internet giants account for roughly half of all “prime-time” internet traffic, a phrasing that deliberately reflects the fact that internet usage swells and peaks at the same time as the classic prime-time television period, that is, 7 p.m. to 11 p.m.

    Importance des investissements des compagnies de l’internet dans les projets de câbles.

    Several things stand out from this analysis. First, in less than a decade, Google has carved out a very large place for itself through its ownership role in four of the six projects (the SJC, Faster, Unity, and Pacific Cable Light initiatives), while Facebook has stakes in two of them (APG and PLCN) and Microsoft in the PLCN project. This is a relatively new trend and one that should be watched in the years ahead.

    A preliminary view based on the publicly available information is that the US internet companies are important but subordinate players in consortia dominated by state-owned national carriers and a few relatively new competitors. Keen to wrest control of core elements of the internet infrastructure that they perceive to have been excessively dominated by United States interests in the past, Asian governments and private investors have joined forces to change things in their favor. In terms of the geopolitical economy of the internet, there is both a shift toward the Asia-Pacific region and an increased role for national governments.

    Return of the State as Regulator of Concentrated Markets

    In addition to the expanded role of the state as market builder, regulator, and information infrastructure policy maker, many regulators have also rediscovered the reality of significant market concentration in the telecom-internet and media industries. Indeed, the US government has rejected several high-profile telecoms mergers in recent years, such as AT&T’s proposal to take over T-Mobile in 2011, T-Mobile’s bid for Sprint in 2014, and Comcast’s attempt to acquire Time Warner Cable last year. Even the approval of Comcast’s blockbuster takeover of NBC Universal in 2011, and Charter Communications acquisition of Time Warner Cable last year, respectively, came with important strings attached and ongoing conduct regulation designed to constrain the companies’ ability to abuse their dominant market power.87 The FCC’s landmark 2016 ruling to reclassify broadband internet access as a common carrier further indicated that US regulators have been alert to the realities of market concentration and telecoms-internet access providers’ capacity to abuse that power, and the need to maintain a vigilant eye to ensure that their practices do not swamp people’s rights to freely express themselves, maintain control over the collection, retention, use, and disclosure of their personal information, and to access a diverse range of services over the internet.88 The 28 members of the European Union, along with Norway, India, and Chile, have adopted similar “common carriage/network neutrality/open network”89 rules to offset the reality that concentration in core elements of these industries is “astonishingly high”90 on the basis of commonly used indicators (e.g., concentration ratios and the Herfindahl–Hirschman Index).

    These developments indicate a new phase in internet governance and control. In the first phase, circa the 1990s, technical experts and organizations such as the Internet Engineers Task Force played a large role, while the state sat relatively passively on the sidelines. In the second phase, circa the early to mid-2000s, commercial forces surged to the fore, while internet governance revolved around the ICANN and the multi-stakeholder model. Finally, the revelations of mass internet surveillance by many states and ongoing disputes over the multi-stakeholder, “internet freedom” agenda on the one side, versus the national sovereignty, multilateral model where the ITU and UN system would play a larger role in internet governance all indicate that significant moves are afoot where the relationship between states and markets is now in a heightened state of flux.

    Such claims, however, are overdrawn. They rely too heavily on the same old “realist,” “struggle for control” model where conflict between nation-states has loomed large and business interests and communication technologies served mainly as “weapons of politics” and the handmaidens of national interests from the telegraph in the nineteenth century to the internet today. Yet, nation-states and private business interests, then and now, not only compete with one another but also cooperate extensively to cultivate a common global space of economic accumulation. Communication technologies and business interests, moreover, often act independent of the nation-state and via “private structures of cooperation,” that is, cartels and consortia, as the history and contemporary state of the undersea cable networks illustrate. In fact, the internet infrastructure of the twenty-first century, much like that of the industrial information infrastructure of the past 150 years, is still primarily financed, owned, and operated by many multinational consortia, although more than a few submarine communications cables are now owned by a relatively new roster of competitive players, such as Tata, Level 3, Global Cloud Xchange, and so forth. They have arisen mostly in the last 20 years and from new quarters, such as India in the case of Tata, for example.

    #Economie_numérique #Géopolitique #Câbles_sous_marins

  • Le genre urbain

    Derrière la modernité des modes de vie urbains dans les pays occidentaux, l’on serait tenté de penser que la présence des #femmes dans la ville et leurs pratiques spatiales ne diffèrent finalement pas ou peu de celles des hommes ou du moins qu’elles ont accès, si elles le souhaitent, aux différentes ressources de la vie urbaine. Or de nombreuses recherches révèlent que l’on a tendance à occulter les différences de sexe dans l’espace urbain et dans l’expérience que les femmes et les hommes en font. Ainsi, cette indifférenciation n’est qu’apparente et conduit le plus souvent à reproduire les représentations dominantes et des formes de hiérarchisation. Enfin, l’approche par le genre de l’urbain ne se limite pas – loin s’en faut – à la seule question des femmes dans l’espace public, comme en témoigne la diversité des thématiques abordées dans ce dossier.
    Ce numéro des Annales de la recherche urbaine vise donc à analyser les interrelations entre le genre et l’espace urbain, prises dans leurs différentes dimensions. Un premier résultat s’impose à la lecture de ce dossier : ces interrelations sont complexes et invitent à des lectures multicausales et fines des rapports sociaux dans l’espace urbain. Qu’il s’agisse des usages de l’espace, de sa perception ou de son mode de production, l’analyse des espaces urbains au prisme du genre revêt un intérêt (heuristique et pratique) indéniable. Ceci étant, les articles dévoilent comment le genre se combine avec de multiples autres variables (classe sociale, origine ethno-raciale, type d’espace urbain, capital social et culturel, etc.), rendant vaine toute lecture univoque ou simpliste. Aussi, il s’agit d’analyser et de comprendre les rapports sociaux de sexe tels qu’ils se déploient dans l’espace urbain, mais aussi de montrer en quoi l’espace urbain participe – ou pas – à la production et à la reproduction des rapports sociaux de sexe et des normes de genre. Au-delà de la seule description des inégalités, il est question de mettre en lumière les principes et les implications idéologiques, politiques et épistémologiques de cette catégorisation. Afin de rendre compte des logiques complexes qui articulent le genre et la ville, sont analysées une multiplicité de situations et de territoires, centraux ou périphériques, en France et ailleurs (Algérie, Brésil, Colombie, Japon).

    Interroger la vulnérabilité des femmes dans l’espace urbain

    À partir d’une ethnographie visuelle conduite à Medellín, Camilo León-Quijano décrit les contraintes et les formes de contrôle formels et informels (regards, sifflements, harcèlement de rue) qui se mettent en place pour orienter et contrôler les pratiques sociospatiales des femmes dans certains lieux de la ville, notamment les espaces verts ou les transports en commun. La photographie constitue un outil efficace pour rendre compte d’une expérience qui n’est pas toujours objectivée en tant que telle et pour comprendre le rapport genré des acteurs à l’espace. Marie Gilow et Pierre Lannoy, quant à eux, montrent comment les peurs féminines prennent corps dans certains lieux de passage, comment ce sentiment d’insécurité est amplifié par certaines caractéristiques situationnelles et configurations spatiales, qui peuvent susciter des angoisses du fait des impressions sensorielles qu’elles génèrent. Selon eux, outre les agressions sexistes, réelles ou redoutées, l’interprétation que les usagères opèrent de leur environnement tant physique que social révèle aussi les représentations que les femmes ont d’elles-mêmes, et l’intériorisation de l’idée d’une vulnérabilité spécifiquement féminine. Certaines politiques de rénovation urbaine peuvent donc avoir des effets significatifs sur le sentiment de sécurité et sur les usages de l’espace. Même si l’usage féminin des espaces publics urbains reste surtout utilitaire et fonctionnel, alors que les hommes l’utilisent pour y flâner, se rencontrer entre amis et discuter, l’organisation de festivités nocturnes et le réaménagement des parcs et jardins dans plusieurs quartiers de Batna en Algérie décrits par Farida Naceur permettent une (ré)appropriation progressive de ces espaces par les femmes et le développement de nouvelles pratiques urbaines émancipatrices. Pour sa part, Marine Maurin analyse comment les femmes sans abri limitent leur insécurité la nuit en développant des ressources et des stratégies qui vont au-delà du recours aux dispositifs d’assistance. Certaines de ces tactiques dites de « la débrouille » sont communes aux hommes dans la même situation, quand d’autres relèvent d’une adaptation aux contraintes et aux dispositions auxquelles leur sexe les assigne.
    L’introduction du genre dans les études urbaines ne dispense pas d’une réflexion sur la production des catégorisations et de normes de genre et de sexualité. Comme le rappelle l’article de synthèse de Marianne Blidon, le genre n’est pas synonyme de femmes et inclut des catégories comme les gays, les lesbiennes, les queers ou les personnes trans qui troublent la congruence entre sexe, genre et sexualité et questionnent les fondements de l’hétéronormativité des espaces urbains. L’expérience de l’insulte vécue par des lesbiennes interrogées par Sarah Nicaise met en évidence la manière dont sont mobilisés dans l’espace public les principes qui structurent l’ordre du genre et des sexualités quand des femmes ont une présentation de soi qui s’écarte de la norme. Entre gestion du stigmate, évitement et résistance, elle montre quelles sont les conditions sociales d’une opposition aux harcèlements sexué et sexuel qui s’exercent dans les villes. Deux facteurs semblent déterminants : d’une part les ressources détenues et mobilisables par ces femmes homosexuelles, et d’autre part la socialisation et l’appartenance à un collectif contestataire qui met à distance la violence du stigmate et aide à se prémunir de l’infériorisation qu’il génère.
    Ces différents articles nous invitent à réfléchir au sens et aux formes de la vulnérabilité sans la penser comme allant de soi. Ils invitent aussi à déplacer le regard de celles qui subissent le harcèlement de rue, ainsi que des politiques publiques.

    Produire du genre par la socialisation à la mobilité et la conception de dispositifs spatiaux

    À partir de l’exemple de la pratique du vélo, David Sayagh met en lumière des mécanismes comme l’évitement des prises de risque physique ou la possession d’un matériel garantissant une pratique apaisée. Ils conduisent en effet à des différenciations fortes entre les adolescents et les adolescentes et surtout, ils induisent des effets dans le rapport à l’espace et à la mobilité urbaine. Cette approche par les capabilités place les processus d’incorporation de dispositions sexuées au centre de l’analyse.
    Pour autant, si la socialisation à la mobilité joue un rôle dans la différenciation des pratiques urbaines et l’appropriation de l’espace public, ce n’est pas la seule dimension. Julian Devaux et Nicolas Oppenchaim montrent ainsi, à partir d’une comparaison entre commune rurale et commune de zone urbaine sensible, le poids des appartenances sociales et l’effet du lieu de résidence chez les adolescent.es. Les ressources sociales familiales, les stratégies éducatives parentales et la trajectoire scolaire sont déterminantes chez les ruraux, quel que soit leur sexe. Les effets de la stigmatisation et l’appartenance au groupe pèsent plus fortement chez les adolescents de milieu populaire vivant en Zus, de même que la réputation s’avère plus déterminante pour les adolescentes de ces quartiers. C’est d’ailleurs souvent le cas : l’argument du genre masque des enjeux de classe.
    Marion Tillous analyse les arguments qui ont prévalu pour justifier la mise à disposition de wagons de transport dédiés aux femmes à Tokyo et à São Paulo. Dans le premier cas, au début du XXe siècle, il s’agissait d’une demande bien accueillie des classes dominantes qui souhaitaient échapper à la proximité sociale. Dans le second, au début du XXIe siècle, la demande, moins audible et plus controversée, est exprimée par des femmes issues des classes laborieuses qui subissent mobilité contrainte, exploitation économique et harcèlement récurrent. Leur voix ne porte cependant pas et les organisations représentatives sont mises à l’écart des espaces de prise de décision. Or, faire entendre sa voix est déterminant pour favoriser la mise en œuvre de dispositifs de séparation ou inversement pour refuser des formes de mise à l’écart et de ségrégation.
    À partir de l’exemple de l’organisation de la prostitution à Campinas, Diana Helene montre le rôle des économies morales et des processus de catégorisation des identités féminines dans la structuration de l’espace urbain. Ici, la concentration et la relégation en périphérie de la ville des activités prostitutionnelles visent à préserver les femmes dites respectables et les familles du stigmate de « putain ». Des femmes plus âgées contestent toutefois cette mise à l’écart et revendiquent un droit à la centralité, au prix d’une certaine discrétion et d’une défense collective de leurs droits.

    Les politiques publiques à l’épreuve du genre

    On serait tenté là aussi de penser que les politiques publiques ont évolué et donnent une place comparable aux hommes et aux femmes dans la conception des projets, leur nature et leur destination. En effet, face aux injonctions internationales, le gender mainstreaming tend à s’imposer dans la production et la gouvernance urbaines sous différentes formes. En témoignent la signature de la Charte européenne des femmes dans la cité (1990) ou celle de l’Égalité entre les femmes et les hommes dans les politiques locales (2006), la mise en place d’observatoires de l’Égalité femmes/hommes, la parité dans les instances décisionnelles, l’attention en faveur de l’emploi de noms de femmes pour l’appellation des rues, la production de statistiques sexuées, mais aussi le développement de budgets sexués afin de vérifier qui bénéficie des investissements publics, ou encore le soutien de la collectivité à des associations de femmes. Comme l’analyse l’article de Lucile Biarrotte, ces politiques publiques dédiées à l’émancipation des femmes sont le fruit d’intenses échanges d’idées et de pratiques à toutes les échelles. Leur diffusion internationale se réalise souvent à partir d’initiatives locales présentées comme exemplaires. En ébaucher une vue d’ensemble et les mettre en écho permet de mesurer le chemin qu’il reste à parcourir notamment quand ces politiques se réduisent à quelques aménagements – ouverture de crèches, amélioration de l’éclairage public, élargissement des trottoirs pour permettre le passage des poussettes, réfection des trottoirs pour faciliter la marche avec des talons, réservation de places de parking repeintes en rose pour l’occasion dans des zones commerciales… –, qui une fois réalisés permettent de considérer que la case femme étant cochée, l’on est quitte des politiques d’égalité.
    En effet, rares sont les villes qui proposent une approche intégrée de ces questions, à l’image de la ville de Vienne, qui apparaît comme précurseur et fait figure de modèle. Claire Hancock et Marylène Lieber rappellent que cette intégration repose sur cinq fondements : l’utilisation d’une terminologie et d’un langage non sexistes, la collecte et le traitement de données sexuées, la valorisation de l’égal accès aux services municipaux, l’encouragement à une participation paritaire concernant les prises de décision, et la prise en compte d’un égal traitement comme base des politiques publiques. Plusieurs auteures s’accordent pour montrer qu’un des biais de ce rattrapage est parfois de considérer le genre comme une catégorie descriptive. Elles lui reprochent aussi de le réduire à la seule catégorie « femme », catégorie qui est souvent pensée au singulier et appréhendée de manière homogène, voire réifiée ou essentialisée. Pour ces raisons, le bilan de ces politiques n’est pas toujours à la hauteur des attentes en termes d’égalité.
    Si la mixité sociale figure parmi les credo maintes fois répétés sinon explicités des politiques urbaines, la mixité entre les hommes et les femmes demeure un impensé dans bien des cas, comme le soulignent nombre de chercheurs. Dans ces conditions, on peut s’interroger sur la manière dont l’organisation spatiale telle qu’elle est produite par les politiques d’aménagement prend en compte la question du genre, et en particulier les discriminations liées au sexe ou, au contraire, contribue à « assigner » des places à chacun, sans y prendre garde. À ce propos, Élise Vinet, Cynthia Cadel et Arnaud Beal questionnent les vertus de la mixité sociale, telle qu’elle est valorisée et développée actuellement dans nombre de quartiers d’habitat social français, et ses effets en termes de rapport sociaux de sexe. Bien souvent, cela se traduit par le régime de la coprésence, ce qui ne suffit pas à la réalisation d’objectifs souvent ambitieux en matière d’interactions sociales. Il convient donc, selon eux, de ne pas jouer la carte d’une catégorie d’habitants – les femmes des milieux populaires ou les classes moyennes – au détriment d’une autre – les hommes des milieux populaires ou plus largement les classes populaires –, mais de reconnaître la légitimité de tou.te.s les habitant.e.s à occuper l’espace résidentiel. Légitimité qui inclut également les jeunes hommes perçus comme « indésirables », ou plus largement pensés comme les « causes » des problèmes (sécuritaires, égalitaires, sociaux, etc.) relatifs à l’espace public, alors même qu’ils en sont les « révélateurs ».
    L’étude ethnographique conduite sur les plages urbaines de la zone sud de Rio par Claire Brisson va dans le même sens. Elle analyse ainsi les exemples de concordance entre masculinité racialisée prescrite dans et par les médias et masculinité de protestation de certains jeunes hommes noirs issus de milieux populaires. Elle montre que ces performances de la masculinité doivent être situées – inscrites dans un lieu –, car les masculinités sont ancrées physiquement et socialement dans l’espace. Les usages urbains de la plage révèlent donc une multiplicité d’identités qui ne s’accordent pas nécessairement les unes aux autres et qui imposent de ne pas réifier des catégorisations pouvant s’avérer stigmatisantes.
    Au final, le genre est un système de bicatégorisation hiérarchisée entre les sexes (hommes/femmes) et entre les valeurs et les représentations qui leur sont associées (masculin/féminin). Le genre est donc à la fois une construction sociale, un processus relationnel et un rapport de pouvoir qui s’intrique avec d’autres. Dans ces conditions, produire une analyse au prisme du genre ne doit pas s’accompagner d’une cécité à d’autres rapports de domination enfermant ainsi dans un faux dilemme entre antiracisme et antisexisme, pour reprendre le titre de l’article de Claire Hancock et Marylène Lieber. Ce dossier nous invite par conséquent à considérer les femmes – et les hommes – dans leur diversité, sans leur assigner de rôle a priori, mais également à s’assurer qu’elles – et ils – ne sont pas instrumentalisées à l’encontre d’autres publics. Dans cette perspective, la prise en compte du genre et son intégration aux politiques publiques devient un levier d’action qui peut rendre effectif le droit à la ville.

    Virginie Bathellier, Marianne Blidon,
    Marie-Flore Mattei, Bertrand Vallet
    Sommaire

    Marianne Blidon : Genre et ville, une réflexion à poursuivre

    Claire Hancock, Marylène Lieber : Refuser le faux dilemme entre antisexisme et antiracisme
    Penser la #ville_inclusive

    Lucile Biarrotte : Féminismes et aménagement : influences et ambiguïtés
    La diffusion internationale d’initiatives d’urbanisme dédiées à l’#émancipation
    des femmes

    Marie Gilow et Pierre Lannoy : L’#anxiété urbaine et ses espaces
    Expériences de femmes bruxelloises

    Julian Devaux et Nicolas Oppenchaim : La socialisation à la #mobilité n’est-elle qu’une question de genre ?
    L’exemple des adolescents de catégories populaires du rural et de zones urbaines sensibles

    Élise Vinet, Cynthia Cadel et Arnaud Beal : Ressentis stigmatiques et résistances de certains jeunes #hommes « indésirables »

    Sarah Nicaise : #Stigmatisation et pratiques urbaines
    Une expérience partagée par des femmes homosexuelles dans les espaces publics

    Marion Tillous : Des #voitures de #métro pour les femmes
    De #Tokyo à #São_Paulo, enjeux et controverses d’un #espace_réservé

    Claire Brisson : Masculinité(s) noire(s)
    Géographies d’un stigmate sur la #plage d’#Ipanema

    Farida Naceur : Des femmes dans l’#espace_public
    #Places et #jardins à #Batna

    Camilo León-Quijano : Une ethnographie visuelle du genre à #Medellín
    #Photographie et #pratiques_urbaines

    David Sayagh : Construction sociospatiale de capabilités sexuées aux pratiques urbaines du #vélo

    Marine Maurin : Femmes #sans-abri : vivre la ville la #nuit
    Représentations et pratiques

    Diana Helene : L’invention du #Jardim_Itatinga et la #ségrégation urbaine de la #prostitution


    http://www.annalesdelarechercheurbaine.fr/le-genre-urbain-r91.html
    #revue #genre #villes #urban_matter #aménagement_du_territoire #urbanisme #homosexualité #LGBT #féminisme