• Pourquoi il faut suivre le Clapton Community Football Club – Dialectik Football
    https://dialectik-football.info/pourquoi-il-faut-suivre-le-clapton-community-football-club

    Au pays de la surpuissante Premier League, il reste des supporters qui résistent à la fuite en avant capitaliste du football anglais. Depuis 2018, le Clapton Comunity Football Club petit club amateur de l’East London appartenant à 100% aux supporters continue de grandir à mille lieues des délires du foot business.

    La saison passée l’équipe masculine a survolé sa poule, gagnant le droit d’évoluer en “Eastern Counties League Division One South”, nom à rallonge d’un championnat local situé au 10e échelon du football anglais. Loin, bien loin des joutes lucratives des ligues professionnelles. Mais pour rien au monde, les membres du Clapton CFC n’échangeraient leur place. Au contraire, c’est avec fierté que le club défend ce modèle qui les différencie tant du football dominant.

    Pour le dire simplement, à l’heure à la bourgeoisie du football martèle hypocritement qu’il doit “rester apolitique”, le Clapton CFC est un club qui assume d’être du côté des opprimés. Lorsqu’il s’agit d’organiser des tournois ou des événements en solidarité avec des grévistes ou encore d’appuyer la campagne “BDS” en soutien au peuple palestinien dans sa lutte contre l’apartheid israélien. « Nous sommes fiers d’agir, de donner un coup de pied à Puma et un carton rouge à Israël. »

    #football #coupe_du_monde #autogestion #sport #foot

  • Albert Speer Jr fils de l’architecte d’Hitler a conçu les plans de la Coupe du monde au Qatar Claudine Douillet

    Comment le fils de "l’architecte d’Hitler" a aidé à amener la Coupe du monde au Qatar.
    Albert Speer Jr. a tenté de fuir l’héritage de son père, mais malgré son style ostensiblement humanitaire et respectueux de l’environnement, il a souvent travaillé pour des régimes autoritaires.

    Il est peut-être normal que l’homme qui a aidé à organiser la Coupe du monde au Qatar - l’un des événements sportifs les plus controversés depuis les Jeux olympiques de Berlin en 1936 - soit le fils de "l’architecte préféré d’Hitler".
    Ce n’est cependant pas une comparaison qu’Albert Speer Jr., aujourd’hui décédé, aurait appréciée.


    Des membres du groupe d’inspection de la FIFA se tenant à côté d’officiels de l’équipe de la candidature de Qatar 2022 alors qu’ils visitent une maquette de stade pendant la visite d’inspection de la FIFA pour la candidature de Qatar 2022 à la Coupe du monde à Doha, Qatar, le 14 septembre 2010. (Crédit : AP Osama Faisal)

    Speer, l’un des urbanistes et architectes d’après-guerre les plus prospères d’Allemagne, a passé une grande partie de sa vie à tenter d’échapper à l’ombre sombre du rôle de son père à la cour d’Hitler et à la machine de guerre du Troisième Reich.

    "J’ai essayé toute ma vie de me séparer de mon père, de prendre mes distances", a-t- il déclaré à Süddeutsche Zeitung en 2010. "Je n’y peux rien", a-t- il déclaré à une autre occasion lorsqu’on l’a interrogé sur son nom notoire et sa famille. "C’est comme ça."

    Mais il y avait un paradoxe particulier au cœur de la vie de Speer.
Son architecture respectueuse de l’environnement - qui, selon lui, doit avoir une "dimension humaine" - a consciemment rejeté le monumentalisme mégalomane et autoritaire de l’œuvre de son père nazi. Speer Jr. mais, s’est néanmoins fréquemment mis au service de régimes brutaux et autocratiques, dont le #Qatar , l’ #Arabie_saoudite et la #Chine .

    Comme le magazine The New Yorker l’a dit avec amertume dans une exploration détaillée de son « architecture compliquée » il y a cinq ans : « Son sens de la rectitude morale ne l’a pas empêché de travailler avec des gouvernements autoritaires ».

    Speer, décédé en 2017 à l’âge de 83 ans, ne peut ignorer ce paradoxe.  Après avoir conçu le « plan directeur » avec lequel les Qataris ont convaincu la FIFA de lui permettre d’organiser la Coupe du monde, il s’est ensuite retenu d’être associé au bilan humain croissant de sa grande conception du désert et a cessé de parler à la presse.
    Au total, on soupçonne que des centaines de travailleurs migrants sont morts en travaillant sur un projet qui a également été entravé par des inquiétudes concernant le bilan catastrophique du Qatar en matière de droits de l’homme, des allégations de corruption endémique et le coût environnemental stupéfiant de l’organisation d’un tournoi de football dans "un sweltering petrostate » avec les émissions de carbone par habitant les plus élevées au monde.

    Né avec un sombre héritage
    Au moment de la naissance de Speer Jr. fin juillet 1934, son père, qui avait rejoint le parti nazi trois ans auparavant, était déjà une étoile montante. Grâce à son travail sur le rassemblement de Nuremberg de 1933 et la reconstruction de la chancellerie du Reich, Speer père avait attiré l’attention d’Hitler et, en janvier 1934, avait été nommé architecte en chef du parti.

    Les deux hommes sont devenus de plus en plus proches, comme Speer Sr. l’a concédé lors de son procès à Nuremberg en 1946. "S’il avait été capable [d’amitié], j’aurais sans aucun doute été l’un de ses amis les plus proches", a-t-il déclaré.

    En réalité, la relation était beaucoup plus complexe.

    "Je l’admirais sans réserve, je ne pouvais voir aucune faute en lui et honnêtement, je pouvais à peine croire à ma chance", a déclaré plus tard Speer à l’historienne Gita Sereny, qui l’a interviewé à plusieurs reprises sur une période de trois ans pour son livre de 1995 "Albert Speer : Sa bataille avec Vérité."

    En effet, l’historienne décrit un « amour tacite » entre Hitler et son architecte en chef. « Pour Hitler, Speer était le fils qu’il n’avait jamais eu ; pour Speer, au moins au début, Hitler était le père qu’il aurait souhaité avoir »

    Certes, la foi d’Hitler dans les capacités de Speer l’a vu s’élever rapidement, amassant une richesse et un pouvoir énormes en cours de route.

    En 1937, Hitler nomma Speer inspecteur en chef des bâtiments de Berlin avec des pouvoirs étendus et un mandat pour repenser la capitale du Reich.
    Leur vision commune pour "Germania", n’a finalement pas été réalisée, mais les efforts de Speer ont coûté très cher. Des milliers de Juifs ont été chassés de force de leurs maisons alors que les Berlinois étaient chassés des quartiers de la ville qui devaient être démolis.

    D’innombrables autres ont péri dans les camps alors qu’ils travaillaient pour fournir les briques et extraire la pierre nécessaire à la reconstruction de la ville.
    Au cœur du plan se trouvait une grande avenue nord-sud de sept kilomètres (4,3 milles) avec une salle du peuple, qui pourrait contenir 180 000 personnes et dont le dôme s’élèverait plus de deux fois plus haut que Saint-Pierre à Rome. Également sur la grande avenue se trouverait une grande arche trois fois plus grande que l’Arc de Triomphe de Paris, commémorant le triomphe de l’Allemagne sur ses ennemis et ses glorieux morts à la guerre.


    Les visiteurs inspectent un modèle d’un stade olympique prévu pour Nuremberg, en Allemagne, conçu par Albert Speer, à Berlin, en septembre 1937. Le stade, qui devait mesurer 1 700 pieds sur 1 400 pieds de large, aurait accueilli 405 000 personnes, mais comme de nombreux nazis similaires projets, n’a jamais été achevé. (AP Photo)

    "Bien que l’échelle soit encore difficile à imaginer, ce qui est clair, c’est que Berlin aurait remplacé un espace de vie attrayant pour ses citoyens par une étendue théâtrale intimidante, dont le but principal aurait été de permettre à l’État de montrer sa puissance », précise Kate Connolly dans The Guardian .

    " Les architectes et urbanistes qui ont analysé la ville ces dernières années affirment qu’elle aurait probablement été cauchemardesque à vivre : hostile aux piétons, qui auraient été régulièrement envoyés sous terre pour traverser les rues, et avec une voirie chaotique… Les citoyens auraient été fait pour se sentir diversement impressionné et inhibé par les structures imposantes qui les entourent."

    Une "enfance normale" avec l’oncle Hitler
    Le déclenchement de la guerre a ralenti puis stoppé les plans de Speer pour la « Germania », mais il a rapidement acquis d’énormes nouvelles responsabilités. En 1942, Hitler nomma Speer ministre de l’armement et chef de l’énorme géant de la construction nazi, l’Organisation Todt. L’empire grandissant de Speer l’a vu superviser l’utilisation du travail des esclaves et travailler à l’expansion des camps nazis.

    « Quelle chance d’avoir Speer ; nous travaillons magnifiquement ensemble – enfin un esprit similaire », se réjouit le ministre de la propagande Josef Goebbels dans son journal.

    En 1943, Speer était devenu, selon les termes du successeur de courte durée d’Hitler, l’amiral Karl Donitz, « le dictateur économique de l’Europe », car il assumait le contrôle d’une grande partie du ministère de l’Économie. Plus tard cette année-là, Hitler le nomma ministre du Reich chargé de l’armement et de la production de guerre.

    Sans surprise, le jeune Albert Jr. a passé une grande partie de son enfance à Berchtesgaden, près de la retraite alpine d’Hitler. Alors que Speer a affirmé plus tard qu’il s’agissait d’une "enfance totalement normale", en réalité, c’était tout sauf ça. Son père était un bourreau de travail, distant et souvent absent.
    "Ce n’était pas le genre de père qui revoyait vos devoirs", a déclaré Speer au magazine Architecture en 2000.

    Sa sœur, Hilde, a rappelé que leur père venait « rarement au domicile familial de Berchtesgaden. Pas plus d’une fois par mois. Je suppose que c’était seulement quand Hitler était là-bas. La mère de Speer, Margret, a également déclaré que "les enfants le connaissaient à peine... À toutes fins utiles, les enfants n’avaient pas de père". En effet, lorsqu’il partait en ski ou prenait de rares vacances Speer Sr. partait avec son « équipe » et des amis comme Eva Braun et Magda Goebbels, pas sa famille.

    Pendant de nombreuses années, Speer a patiemment répondu à contrecœur aux questions des journalistes sur ses souvenirs d’Hitler.

    "J’avais 9 ou 10 ans, et de ce point de vue, je l’imaginais comme un oncle. Pour un enfant, c’était un homme comme tout le monde », a-t-il affirmé plus tard . Le Führer passait occasionnellement chez eux pour une tasse de cacao, tandis que Speer et ses frères portaient des lederhosen lorsqu’ils visitaient l’Obersalzberg pour célébrer l’anniversaire d’Hitler avec Eva Braun. « Être appelé à rendre visite à Hitler était presque une occasion heureuse. J’avais le droit de jouer avec les chiens. j’avais des bonbons », a-t- il déclaré à Süddeutsche Zeitung.

    Cette « enfance normale » a commencé à se défaire alors que la marée de la guerre se retournait contre le Troisième Reich et que la défaite approchait. Contrairement à la plupart de ses collègues seniors, Speer Sr. a échappé au nœud coulant du bourreau à Nuremberg, après avoir offert des remords et accepté la responsabilité des crimes des nazis, tout en affirmant soigneusement qu’il ne savait rien de l’Holocauste tel qu’il s’est produit.

    Les historiens ont plus tard contesté ces affirmations, mais les juges les ont crues et il a été condamné à 20 ans de prison à Spandau. Comme l’a écrit Roger Moore, auteur de « L’alliance des diables : le pacte d’Hitler avec Staline » , "Speer a séduit les juges de Nuremberg avec sa démonstration douteuse de contrition et sa civilité bourgeoise mesurée ".

    À sa libération de Spandau en 1966, il "s’est alors mis à courtiser une génération de journalistes et d’historiens, se présentant comme" le bon nazi ", un témoin oculaire urbain des événements qui ont changé le monde".
    ’Avec un tel nom, vous faites vraiment de votre mieux’

    L’aîné de six enfants, Speer Jr., 10 ans, a été naturellement profondément affecté par la défaite de l’Allemagne nazie et l’arrestation de son père et a commencé à développer un bégaiement sévère. "Je ne pouvais pas enchaîner une phrase", se souvient -il . "La raison était probablement mon enfance. Le bégaiement est la raison pour laquelle j’ai quitté l’école. J’ai fait un apprentissage de menuisier, si vous construisez, vous n’avez pas besoin de beaucoup parler."

    Les visites en prison étaient rares – Speer n’a pas vu son père entre 11 et 19 ans – et leur relation était distante. « L’homme à qui je rendais visite une fois par an à Spandau et qui en ait ressorti m’était aussi étranger qu’un de mes professeurs. Pas de lien émotionnel . », a-t- il raconté dans une interview au magazine Architecture.

    Malgré l’échec de ses examens et le début d’un apprentissage, l’architecture était dans le sang de Speer. Son père, son grand-père et son arrière-grand-père étaient tous architectes. Il était cependant déterminé à dissiper toute idée que son père aurait pu jouer un rôle dans son choix de carrière.
    "Je pouvais bien dessiner, je pouvais bien m’exprimer, j’avais des idées", a-t- il déclaré à la chaîne de télévision allemande ZDF en 2005. "Mon père n’a joué presque aucun rôle."

    Speer est allé à l’école du soir et a commencé un cours d’architecture à l’université technique de Munich en 1955. Il a également lutté contre son bégaiement , prendre la parole en public et un voyage en bus aux États-Unis en 1964 l’ont aidé à le surmonter.
    Speer a affirmé plus tard qu’il n’avait jamais envisagé de changer de nom. "Je suis le fils aîné de ce père et je ne vois aucune raison de prendre un autre nom", a-t- il déclaré à Reuters . "Mais le nom ne m’a certainement pas aidé."

    En effet, il se souviendra plus tard du choc du jury lorsqu’il a remporté un prix d’architecture au début de sa carrière. "Quand ils ont ouvert l’enveloppe, tout le monde était déconcerté. ’Quoi ?’ dit l’un des membres du jury. « Albert Speer ? Je pensais qu’il était en prison ! C’est comme ça que j’ai commencé ma carrière.

    Après sa première grande commission pour concevoir un plan directeur pour les villes de l’ouest de la Libye, la carrière de Speer a décollé. Dans les années 1970, il façonnait l’apparence de Francfort, la ville à partir de laquelle son cabinet en plein essor opérait. En tant que conseiller du gouvernement de la ville, il a conçu les plans de la Skytower de la Banque centrale européenne, ainsi que du nouveau quartier Europaviertel.

    Seule Berlin – « pour des raisons évidentes », a-t- il soutenu – lui a largement échappé. "J’ai entendu parler de cas où nous étions aussi forts que d’autres en compétition, mais ensuite on s’est dit : ’Est-ce que ça doit être Speer ? Nous préférerions prendre un autre », a-t-il déclaré au magazine Architecture.

    Mais Speer a tout à fait consciemment tenté de différencier son travail de celui de son père.
    "Avec un tel nom, vous faites vraiment de votre mieux", a-t-il déclaré dans une interview à Reuters. "C’est peut-être pour cette raison que ce bureau s’est développé en mettant l’accent sur l’#écologie, la #durabilité et l’architecture compatible, plutôt que sur des structures architecturales préconçues."


    Sheikh Mohammed bin Hamad Al Thani, prince héritier du Qatar et président de la candidature du Qatar à la Coupe du monde 2022, deuxième à partir de la droite, parle aux journalistes des systèmes de refroidissement des stades dans les climats chauds lors de la convention Sportaccord à Dubaï, aux Émirats arabes unis, le 28 avril 2010. (Crédit : AP Photo/Kamran Jebreili)

    « Peut-être se sent-on particulièrement obligé de produire une architecture et un urbanisme humains quand on a eu un tel père. Mon ambition de faire quelque chose pour les autres est quelque chose à voir avec le nom », a déclaré Speer.
    En effet, dans une réplique implicite à l’œuvre de son père, Speer a déclaré en 2010 : "Je considère les dimensions au-delà de 400 mètres [1 300 pieds] de hauteur comme une folie absolue - de tels bâtiments sont inefficaces et superflus."

    Comme l’a noté le magazine The New Yorker : « Si le travail de Speer, Sr. était le reflet des valeurs du Troisième Reich, celui de Speer, Jr. est une manifestation de l’identité allemande d’après-guerre : un pays qui a tenté d’expier son passé en devenir un défenseur international des droits de l’homme et de la durabilité environnementale, un pays qui tente de rattraper ses erreurs en devenant plus réfléchi et humain (tout en faisant souvent avancer ses propres intérêts financiers).

    Faire du bon travail pour les méchants
    Que ce soit pour l’argent ou la gloire, tout au long de sa carrière, Speer a accepté des commandes de régimes aux bilans épouvantables en matière de droits de l’homme. Au Nigeria, alors sous régime militaire, sa firme conçoit les plans de la nouvelle capitale d’Abuja.

    En Arabie saoudite, il a travaillé sur les plans de la capitale d’été de Ta’if et d’un quartier diplomatique à Riyad. Plus tard, Speer est allé au-delà des louanges du "développement à usage mixte" et du "système de gestion de l’eau sans précédent dans le monde arabe.

    Et en Chine, il a remporté une commande pour concevoir la « ville allemande » de Shanghai, ouvrant un bureau dans la ville en 1999. Il a décrit son travail en Chine comme un « transfert de connaissances » tout en admettant que le nom de son père aurait pu l’aider dans ses nombreuses incursions dans le monde arabe.

    Bizarrement, lorsqu’on lui a demandé s’il avait des hésitations sur le fait de travailler dans des pays aux régimes autocratiques ?

    "Je n’y ai jamais pensé. En tout cas, nous n’avons jamais travaillé pour une dictature." a-t-il répondu

    Plus tard, il a développé des justifications plus créatives. "D’une manière générale, les Allemands devraient pouvoir travailler dans des pays avec une ambassade d’Allemagne", a-t-il déclaré à Der Spiegel en 2012. "Nous faisons quelque chose pour les gens lorsque nous élaborons un plan directeur pour 4 à 6 millions d’habitants à Alexandrie" , a-t-il déclaré. a continué. "Cela n’a pas grand-chose à voir avec la politique."


    Albert Speer Jr., fils aîné d’Albert Speer, l’ancien architecte de Hitler et ancien ministre des armements du Reich, le 11 mai 1987. (Crédit : AP Photo/Kurt Strumpf/Dossier)

    L’élasticité morale de Speer n’était cependant pas infinie. "Nous n’aurions pas travaillé pour Kadhafi", a-t-il ajouté.
    Les comparaisons avec le travail de son père étaient peut-être parfois injustes. Son travail sur l’Expo 2000 de Hanovre était, par exemple, comparé à celui de Speer Sr. sur le pavillon allemand de l’Exposition universelle de 1937 à Paris.

    De même, ses plans pour la candidature olympique infructueuse de Leipzig en 2012 et ceux de son père pour les terrains de parade à Nuremberg ont été comparés. "Dans les deux cas, les liens étaient largement superficiels et pourraient être considérés comme une propension apparente de la famille Speer à la conception d’espaces d’exposition mondiaux", a déclaré une nécrologie de Speer dans le Washington Post.

    Mais, à d’autres occasions, les critiques étaient plus justifiées. La controverse et une grande attention médiatique, par exemple, ont entouré le travail de Speer sur les Jeux olympiques de Pékin en 2008, où ses plans pour un grand boulevard reliant la Cité interdite et le stade avaient des échos inconfortables de Germania.

    "Son axe de Pékin réveille de vieux souvenirs", affirmait un article de Die Welt lors de la soumission des plans en 2003. "N’y avait-il pas un axe nord-sud légendaire prévu par le père Speer pour le nouveau Berlin d’Hitler, qui devait s’appeler ’capitale mondiale Germania ?’ Son fils essaie-t-il de le copier, ou plutôt de le surpasser ?

    Le fait que des centaines de milliers d’habitants de Pékin allaient perdre leurs maisons à cause d’un plan commandé par un régime auto-agrandissant n’a fait qu’approfondir la ressemblance étrange avec le plan directeur de Berlin de son père.

    Speer, cependant, a surmonté les critiques. Ses projets étaient « plus grands, beaucoup plus grands » que ceux de son père pour Berlin. "Les comparaisons avec mon père sont malheureusement inévitables", a-t- il déclaré . « Ce que j’essaie de faire à Pékin, c’est de transporter une ville vieille de 2 000 ans dans le futur. Berlin dans les années 1930, ce n’était que de la mégalomanie."

    Les tentatives de Speer pour se justifier ont été violemment interrompues par Nina Khrushcheva de la New School University de New York à la veille de la cérémonie d’ouverture des jeux.

    "Il n’est pas surprenant que les jeux de Pékin ressemblent aux jeux orgueilleux qui ont séduit Hitler et captivé les masses allemandes en 1936. Comme les jeux de Pékin, les Jeux olympiques de Berlin ont été conçus comme une fête de sortie", a-t- elle écrit .

    « Comme son père, Speer Jr.… a cherché à créer une métropole mondiale futuriste. Bien sûr, le langage qu’il a utilisé pour vendre son plan aux Chinois était très différent des mots que son père a utilisés pour présenter ses plans à Hitler. Au lieu de mettre l’accent sur la pomposité de son design, le fils Speer a insisté sur son respect de l’environnement.

    Elle a poursuivi : « Bien sûr, les péchés du père ne doivent jamais être infligés au fils. Mais, dans ce cas, lorsque le fils emprunte des éléments essentiels des principes architecturaux de son père et sert un régime qui cherche à utiliser les jeux pour les mêmes raisons qui animaient Hitler, ne reflète-t-il pas volontairement ces péchés ?

    Gagner une candidature pour la Coupe du monde
    Malgré la controverse, il ne semble pas que Speer ait pensé à rejeter les supplications des Qataris lorsqu’ils sont venus appeler juste un an plus tard avec une longue discussion sur l’organisation de la Coupe du monde 2022.

    "Le défi consistait à répondre à toutes les exigences de la FIFA et offrir les meilleurs cahiers d’applications que les gens de la FIFA aient jamais eu entre les mains", se vantait Speer en 2012 . "Et c’est ce que nous avons fait."

    Comme il l’a expliqué à Der Spiegel , le plan directeur de Speer a travaillé dur sur l’aspect de durabilité - une faiblesse cruciale pour les Qataris auxquels il a proposé des solutions apparentes. Les stades "éléphants blancs" qui pourraient accueillir la moitié de la population du pays, par exemple, devaient être modulables et démontés après le tournoi pour fournir des sites sportifs aux "pays les plus pauvres".

    Et un stade modèle a été construit pour prouver à la délégation de la FIFA qu’un système de refroidissement solaire neutre en carbone pouvait être déployé contre les températures féroces du désert.

    Pendant un certain temps après la décision choc de la FIFA d’aller avec le Qatar, Speer a semblé se délecter du projet. "J’aime les Arabes", a-t- il déclaré , tout en révélant qu’après l’annonce, le frère de l’émir et moteur de la candidature, le cheikh Mohammed, "m’a appelé et m’a dit : "J’aime mes Allemands".

    Les accusations selon lesquelles l’énergie serait gaspillée étaient "sectaires", a-t- il dit , notant (à tort) que les sièges des stades allemands étaient chauffés en hiver. "Il faut la même quantité d’énergie pour refroidir les sièges que pour les chauffer."

    Speer a présenté la taille du Qatar comme « pratiquement idéale » ; contrairement à l’époque où l’Afrique du Sud a accueilli la Coupe du monde, les supporters n’auraient pas besoin de prendre l’avion, ils utiliseraient le métro. "C’est écologique et beaucoup moins cher." Et il a accusé les journalistes d’être injustes dans leur traitement du Qatar : "Ce qui me dérange", a-t-il déclaré au Spiegel en 2015, "c’est que les normes ne sont pas appliquées tout le temps et partout, et pourtant c’est le Qatar que l’on attaque".

    Plus tard, alors que les controverses entourant le manque de démocratie et de syndicats au Qatar et la mort de travailleurs migrants augmentaient,

    Speer a affirmé qu’il était « fantastique » que « les gens regardent de si près. Citant ses « bonnes relations commerciales » avec les Saoudiens, il a déclaré : « Il y a de la confiance là-bas, et les gens là-bas nous écoutent aussi. Nous avons vraiment le sentiment que nous faisons quelque chose de positif pour le pays. C’est notre référence. Pour le Qatar aussi."


    Capture d’écran d’une vidéo de l’architecte Albert Speer Jr. (Crédit : YouTube/ wissenschaftsjahr)

    Mais sous les justifications et les excuses reposait un sentiment plus sombre, et plus pessimiste quant à la valeur et à l’importance de la liberté et de la
    démocratie.
    "Notre tradition démocratique a 100 ans", a-t- il déclaré à Der Spiegel . "Nous ne pouvons pas le traiter comme la seule chose qui compte pour rendre les gens heureux partout."
    Sources : https://www1.alliancefr.com/tag/albert-speer-jr-fils-de-larchitecte-dhitler-a-concu-les-plans-de-la
    & https://fr.timesofisrael.com/comment-le-fils-de-larchitecte-dhitler-a-contribue-a-la-coupe-du-m

    #Football #Quatar #coupe_du_monde #architecture #architecte #albert_speer #fifa

    • Le patron de la FIFA rappelle que « des gens sont morts pour qu’on ait le droit de regarder la Coupe du monde au Qatar »
      https://www.legorafi.fr/2022/11/10/le-patron-de-la-fifa-rappelle-que-des-gens-sont-morts-pour-quon-ait-le-droi

      C’est dans son bureau de 800m2 à Zurich que le Président de la #FIFA, Gianni Infantino, nous reçoit. Après l’avoir remercié pour le jet privé affrété depuis Paris, nous commençons une interview sans concession. Infantino débute, avec courage, sur les critiques dont est victime la compétition : « Franchement je suis choqué par les réactions des gens. Quel égoïsme ! Ils réalisent la chance qu’ils ont de voir un tel spectacle gratuitement ?! Ils ont conscience que des gens sont morts pour qu’on ait le droit de regarder la coupe du monde au #Qatar ?! », lance-t-il avec émotion.

      Nous reprenons notre entretien après que Gianno Infantino a demandé à ce qu’on nous apporte un plateau de fruits de mer, avec du homard et des huitres : « Tous les matins en me rasant j’ai une pensée pour ces ouvriers qui ont donné leur vie pour que cette #Coupe_du_monde existe ! En plus, ils ont eu l’élégance de ne pas demander beaucoup d’argent. Ces gens étaient des crèmes. Qu’ils reposent en paix » conclut le Président de la FIFA en brandissant sa coupe de Dom Perignon.

      Une fois la dégustation de caviar terminée, l’interview continue : « Je sais que certaines personnes trouvent qu’il est dommage de décéder pour un simple évènement sportif. Mais allez dire ça à Giroud, qui sera confortablement installé sur un banc flambant neuf, fabriqué des mains d’un vrai artisan passionné au point d’y laisser sa vie. D’autant qu’on a traité les corps avec le plus grand respect. Les stades sont tellement climatisés qu’on a pu les entasser en dessous, dans des conditions d’hygiène impeccable » termine-t-il, avant de nous diriger vers notre hôtel, où Infantino nous précise « de charmantes amies » à lui nous attendent dans nos chambres.

      #le_gorafi #où_qu'elle_est_la_baballe ?

    • Tifos : la lutte en tribune ?
      https://contre-attaque.net/2022/11/08/tifos-la-lutte-en-tribune

      #Marseille jouait contre l’Olympique Lyonnais ce dimanche 6 novembre. Dans le stade, les supporters de l’OM ont mis en œuvre un tifo massif : « ANTIFA », en lettres majuscules composées par les spectateurs, pour rappeler les valeurs antiracistes et antifascistes de la tribune, face à une ville de Lyon tristement célèbre pour l’implantation d’une extrême droite très violente et impunie. On se rappelle d’une époque pas si lointaine où la bâche des Gones était composée d’un gigantesque drapeau français sur lequel trônait une croix celtique, un symbole mussolinien.

      https://mastodon.social/@contreattaque/109309630024458739

  • ZeratoR sur Twitter :
    https://twitter.com/ZeratoR/status/1545759317894348802

    Changement pour le ZEVENT. Le combat est trop important, merci pour votre soutien et vos réactions. #ZEVENT2022

    Fondation GoodPlanet sur Twitter :
    https://twitter.com/GoodPlanet_/status/1545758421080854533

    Albane Godard, Directrice Générale de la Fondation GoodPlanet s’exprime à propos du #ZEVENT2022

    Z Event 2022 : GoodPlanet quitte le marathon caritatif - Numerama
    https://www.numerama.com/pop-culture/1034518-le-z-event-2022-annule-son-partenariat-avec-la-fondation-goodplane

    Changement de programme pour le Z Event 2022. Face à la polémique dans le choix de l’association qui bénéficiera de l’argent récolté lors du marathon caritatif de jeu vidéo, Zerator revoit ses plans. La fondation GoodPlanet est écartée. Les internautes devront choisir cinq autres associations parmi une liste.

    ZEvent 2022 : la fondation GoodPlanet, accusée de « greenwashing », se retire du marathon caritatif
    https://www.bfmtv.com/tech/zevent-2022-la-fondation-good-planet-accusee-de-greenwashing-se-retire-du-mar

    Le marathon caritatif de jeux vidéo était au coeur d’une polémique depuis plusieurs jours après avoir choisi la fondation GoodPlanet pour l’édition 2022.
    Après avoir fait l’objet de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux ces derniers jours, la fondation GoodPlanet qui œuvre en faveur de l’écologie a annoncé ce samedi son retrait du ZEvent, marathon caritatif de jeux vidéo programmé du 9 au 11 septembre au Zénith de Montpellier.

    L’association GoodPlanet n’a manifestement pas résisté à l’analyse des Internautes. Accusée de pratiquer le greenwashing au profit d’un pollueur, de polluer via des NFT, de promouvoir la biodynamie, ou encore d’employer un responsable informatique climatosceptique.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #zevent #zorator #goodplanet #albane_godard #yann-athus_bertrand #bnp_paribas #garnier #edf #totalenergies #don #association #événement_caritatif #charité #annulation #retrait #nft #biodynamie #greenwashing #climatoscepticisme #climat #arkunir #maghla #coupe_du_monde #football #qatar #twitch #youtube

  • #Déclarations sur les migrants : #Gianni_Infantino est un “profiteur déguisé en missionnaire”

    L’instance dirigeante du #football mondial et son président sont dans la tourmente après avoir suggéré qu’une #Coupe_du_monde tous les deux ans donnerait de “l’#espoir” aux Africains et les dissuaderait de traverser la Méditerranée. La presse internationale décrit une organisation prête à tout pour amasser les billets, quitte à feindre l’humanisme.

    Des propos au mieux "lunaires", au pire "scandaleux", versant même dans le "racisme". Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino, a créé la #polémique après sa prise de parole devant le Conseil de l’Europe à Strasbourg, mercredi 26 janvier.

    L’Italo-Suisse présentait son projet pour le "#futur_du_football" dont le point central est l’organisation de la Coupe du monde tous les deux ans - l’événement sportif phare se tient actuellement tous les quatre ans. À la fin d’un discours d’une quinzaine de minutes, le patron du football mondial a suggéré qu’une telle réforme donnerait de "l’espoir" aux Africains, et les découragerait de traverser la Méditerranée.

    Nous devons trouver des solutions pour impliquer le monde entier. Nous devons donner de l’espoir aux Africains pour qu’ils ne soient plus obligés de traverser la Méditerranée pour trouver, peut-être, une meilleure vie ou, plus probablement, la mort en mer. Nous devons offrir des #opportunités et de la #dignité."

    Le caractère scabreux de cet argument n’a pas échappé à la presse africaine. "En quoi jouer la Coupe du monde tous les deux ans inciterait les enfants de l’Afrique à rester sur leur continent ??", interroge le site algérien spécialisé La Gazette du Fennec, avançant que Gianni Infantino déguise sa recherche du profit sous un vernis philanthropique.

    Pour promouvoir une Coupe du monde tous les deux ans, Gianni Infantino, président de la #FIFA, est capable de tout. Jusqu’à lâcher des arguments lunaires qu’on peut référer aux temps des empereurs qui pensaient qu’organiser des jeux suffisait pour distraire Rome. Ainsi, pour le patron de la FIFA, un mondial biennal résoudrait les problèmes en #Afrique. Rien que ça."

    Un raisonnement aussi décalé a suscité les moqueries du quotidien britannique I. "Que ferions-nous sans grands maîtres du #sport blancs et dans la force de l’âge nous dispensant leur sagesse de comptoir ?? La solution aux problèmes du monde ?? Mais c’est davantage de #foot, bien sûr ?!" Poursuivant sur un ton ironique, le journaliste se demande si la FIFA serait prête à organiser les prochaines coupes du monde dans des zones de guerre, et même à déplacer son siège à Juba au Soudan du Sud ou à Tripoli en Libye. En conclusion, le titre invite à "laisser le soin de réfléchir à des gens sérieux, pas à des profiteurs déguisés en missionnaires".

    Du côté du site espagnol Público, le faux pas de Gianni Infantino prête plus à la colère qu’à l’ironie. Dans un texte particulièrement acerbe, l’auteur évoque un état d’esprit caractéristique du #complexe_de_supériorité européen hérité de l’histoire. "Le #paternalisme aux relents colonialistes et racistes d’Infantino reflète ce qu’est l’Europe, ni plus, ni moins. La façon dont le Vieux continent s’arroge le rôle de tuteur de l’Afrique alors que tout ce qu’il veut en réalité, c’est l’exploiter et la saigner jusqu’à la dernière goutte, est intolérable."

    Conscient de l’indignation générée par les propos de son patron, la FIFA a communiqué via ses réseaux sociaux, affirmant que ceux-ci avaient été mal interprétés et sortis de leur contexte. "S’il y avait davantage d’#opportunités disponibles, y compris en Afrique mais pas seulement, cela permettrait aux gens d’en profiter dans leur propre pays. Il s’agissait d’un commentaire généraliste qui n’était pas directement lié à la possibilité d’organiser une Coupe du monde tous les deux ans."

    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/football-declarations-sur-les-migrants-gianni-infantino-est-u

    #dissuasion #migrations #asile #réfugiés #racisme

    ping @isskein @cede @karine4

  • Football : 41,1 milliards d’euros pour les transferts en 10 ans
    http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/41-1-milliards-d-euros-en-transferts-en-10-ans-26799887
    Le marché des transferts dans le football a provoqué 41,1 milliards d’euros de dépenses de 2011 à 2020, selon un rapport de la Fifa qui pointe la part croissante des agents.

    Selon les mégadonnées analysées sur la période 2011-2020, grâce au système mis au point par la Fifa, TMS (Fifa Transfer matching system), lancé en octobre 2010, le mercato a connu une croissance constante jusqu’à 2019, avant que la crise du Covid ne frappe aussi cette activité. De 2,85 milliards de dollars (2,41 milliards d’euros) la première année du monitoring de TMS (2011), la somme est montée jusqu’à à 7,35 milliards (6,22 milliards d’euros) en 2019, avant un recul de 23% en 2020 (5,63 milliards de dollars, 4,77 milliards d’euros) à cause de la pandémie de coronavirus.


    Le transfert de Neymar du Barça vers le PSG, à l’été 2017, reste le plus coûteux de l’histoire, à 222 millions d’euros. Mais sur la décennie, c’est City qui a dépensé le plus. (photo : AFP/Alain Jocard)

    Selon cette étude, les 30 clubs les plus dépensiers sont tous européens. Parmi eux, douze jouent en Premier League anglaise, cinq en Espagne et cinq Italie, trois en Allemagne, deux en France et deux au Portugal, un en Russie. Ces 30 clubs pèsent à eux seuls pour 47% du montant total mondial des dépenses de transferts sur la période.

    Augmentation « spectaculaire » de la part des agents
    Le club le plus dépensier de la décennie est Manchester City (le rapport ne donne pas de chiffres), devant Chelsea et le FC Barcelone. Le Paris Saint-Germain est 4e. Dans l’autre sens, les deux clubs qui ont reçu le plus d’argent pour des transferts sont portugais, le Benfica et le Sporting. Monaco, premier club français dans le classement des meilleurs vendeurs, est 8e, devant Lyon 14e, Lille 16e et le PSG 18e.

    Ce rapport permet aussi d’identifier l’explosion des commissions d’agents. Si la somme totale versée aux intermédiaires s’élevait à 131,1 millions de dollars (111,1 millions d’euros) en 2011, elle était de 640,5 millions de dollars (542,8 millions d’euros) en 2019, une augmentation « spectaculaire », selon la Fifa. TMS (Fifa Transfer matching system) est un registre informatique de tous les transferts de joueurs professionnels pour 200 fédérations dans le monde. Il prend désormais en charge tous types de transferts, y compris ceux des féminines, des joueurs amateurs et des jeunes
    #football #sport #foot #football_is_a_country #fifa #football_leaks #international #qatar #coupe_du_monde #presse #fric

  • Despite #coronavirus, it’s ’business as usual’ for World Cup workers in #Qatar

    As the Gulf state outlaws ‘all forms of gatherings’, migrant workers continue to toil on construction sites.

    Migrant labourers building stadiums and infrastructure for the 2022 World Cup in Qatar are still being sent to work on crowded construction sites, despite a government order outlawing “all forms of gatherings” because of the coronavirus pandemic.

    With less than 1,000 days to go until the tournament kicks off, workers said it was “business as usual” as construction continued at a relentless pace.

    Buses packed full of labourers could be seen heading to work, while workers told the Guardian they continue to endure long shifts with only limited health checks in place.

    As arguments continue in the UK over whether it is safe for construction workers to turn up to work, the health secretary, Matt Hancock, said on Tuesday that essential building work can continue as long as workers remain two metres apart.

    Such a condition would be nearly impossible to meet in Qatar, where workers live in crowded labour camps, sharing dormitories, often with eight to 10 others, and are transported to work in company buses crammed with up to 60 people.

    While Qatar is not yet in lockdown, and work in some sectors continues, low-wage migrant workers are particularly vulnerable, given how closely they interact with others in labour camps and on the job.

    Workers say they have no choice but to show up, compelled both by their employers and the urgent need to earn money for their families back home.

    “I worry a lot about getting the virus, but I need the money,” said one Kenyan construction worker, not employed on a World Cup project, who works 14-hour shifts. He said he wears gloves and a mask at work but it is not enough. “Only God is enough,” he added.
    Coronavirus: the week explained - sign up for our email newsletter
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    A Nepalese labourer building a car park said his blood pressure is checked before each shift. “I use a face mask, which I bought myself. Those who don’t have a mask cover their mouth with a piece of cloth,” he said.

    Last week, the Qatari authorities announced a “ban on all forms of gatherings … including but not limited to the Corniche, public parks, beaches and social gatherings”, but despite an almost total shutdown of gyms, cinemas, shopping malls and banks, the ruling appears not to apply to construction workers and others in the private sector.

    Notices on the government’s social media sites urging people to avoid public spaces and gatherings provoked an angry response, with one user writing: “How will construction workers maintain social distancing? … No one cares about our safety … Do you think we don’t want to live? Do you think we don’t want to see our families?”

    Another wrote that he was on the site for nine hours a day, adding: “We are not robots. We are not immune to the virus.”

    Migrant workers in Qatar, and across the Gulf, are not allowed to change jobs without their employer’s permission, a system some rights groups have described as a form of modern slavery. Legislation to end the practice was unveiled in October but has not yet come into force.

    Most migrant workers pay large recruitment fees, some as high as £4,000, to secure jobs in Qatar. Many find their salaries are less than they were promised. Low pay and late pay are commonplace, but workers are reluctant to complain for fear they will lose their jobs.
    Qatar eases exit rules but concerns linger over abuse of domestic workers
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    “It is hard for employees in any context to refuse to go to work, but in systems like Qatar, where employers have extreme levels of control over workers, it would be particularly risky,” said James Lynch, a director at Fair/Square Research and Projects and an expert on migrant workers in Qatar. “New migration to Qatar has been halted as a result of the pandemic, so the impact of losing your job is now even worse than it would be anyway.”

    The number of confirmed cases of coronavirus in Qatar has now topped 500, with the vast majority migrant workers. The figure is the third highest in the Gulf, after Iran and Saudi Arabia.

    In a statement, the Qatar government’s communications office said the wellbeing of everyone in Qatar is of paramount concern. Testing for coronavirus is free for all and anyone who tests positive receives high-quality care at no cost, they said.

    “The government is in close coordination with employers to ensure that their health and safety is maintained. This includes working with companies to raise awareness for workers around preventive actions, including hygiene, sterilisation and cleaning of sites and buses, as well as controlled entry and exit to workplaces,” the statement said.

    The supreme committee, the body organising the World Cup, has been approached for comment.

    https://i.guim.co.uk/img/media/6ec0e2ce2c5def59971bbe7fcd75cf19d641b067/0_0_3931_2621/master/3931.jpg?width=620&quality=85&auto=format&fit=max&s=d70ac7d5606d764073232c
    https://www.theguardian.com/global-development/2020/mar/26/despite-coronavirus-its-business-as-usual-for-world-cup-workers-in-qata
    #coupe_du_monde #football #travail #exploitation #migrations #travailleurs_étrangers

    ping @thomas_lacroix

  • Revealed: hundreds of migrant workers dying of heat stress in Qatar each year | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global-development/2019/oct/02/revealed-hundreds-of-migrant-workers-dying-of-heat-stress-in-qatar-each

    Migrant labourers are being worked to death in searing temperatures in Qatar, with hundreds estimated to be dying from heat stress every year, a Guardian investigation can reveal.

    This summer, hundreds of thousands of migrant workers toiled in temperatures of up to 45C for up to 10 hours a day as Qatar’s construction boom hit its peak ahead of the Fifa World Cup 2022.

    #travailleurs_émigrés #exploitation #morts_au_travail #coupe_du_monde #Qatar

  • Coupe du monde 2022 : des « esclaves » népalais morts au Qatar sur les chantiers

    D’après l’ambassadeur du Népal à Doha, le Qatar est une « prison à ciel ouvert ». Une trentaine d’ouvriers ont trouvé refuge dans la représentation diplomatique.

    Publié le 26 septembre 2013 à 11h09 - Mis à jour le 03 octobre 2013 à 12h34

    Dans un rapport publié jeudi, Amnesty international accuse le pays de ne pas mener les réformes qui pourraient améliorer la situation.

    D’après des documents confiés par l’ambassade du Népal à Doha au journal britannique The Guardian, au moins 44 ouvriers népalais employés sur des chantiers de construction des sites de la #Coupe_du_monde 2022 au #Qatar sont morts entre le 4 juin et le 8 août. Jeunes pour la plupart, ils ont été victimes d’attaques et insuffisances cardiaques ainsi que d’#accidents sur leur lieu de travail. Tous exerçaient dans des conditions d’exploitation qui s’apparentent à de l’#esclavage moderne.

    L’émirat affiche la part de travailleurs #migrants rapportée à sa population la plus importante au monde. Plus de 90 % de la main-d’œuvre est composée d’immigrés et, d’après The Guardian, « 1,5 million d’ouvriers supplémentaires doivent être recrutés pour construire les stades, les routes, les ports et les hôtels nécessaires au bon déroulement du tournoi » de #football. Les Népalais comptent pour 40 % d’entre eux, et plus de 100 000 se sont rendus au Qatar l’an passé. Ils constituent la main-d’œuvre principalement employée pour l’organisation du #Mondial.

    Au rythme actuel des décès sur les chantiers au Qatar, au moins 4 000 ouvriers pourraient mourir dans l’Emirat avant même le coup d’envoi du Mondial 2022, a accusé la Confédération internationale des syndicats dans les colonnes du Guardian jeudi

    UNE « PRISON À CIEL OUVERT »

    L’enquête du Guardian évoque des éléments qui démontrent une vaste exploitation des ouvriers étrangers, du #travail_forcé – parfois par 50 °C –, un refus d’accès à l’eau potable – pourtant gratuite – et des violations multiples des normes internationales en matière de droit des travailleurs. Dans des conditions sanitaires alarmantes, certains de ces ouvriers étrangers dorment à douze dans une chambre d’hôtel insalubre, en proie aux maladies.

    Le voyage depuis le plateau himalayen jusqu’aux déserts de la péninsule arabique coûte une fortune aux migrants, obligés de s’endetter pour payer les agences qui prennent en charge leur transfert. Les taux d’intérêt de leurs emprunts sont exorbitants – le journal parle de 36 %. Sur place, ils sont souvent payés avec plusieurs mois de retard, et leurs salaires retenus pour les empêcher de fuir. Certains ont vu leurs passeport ou pièces d’identité confisqués. 

    Un jeune ouvrier de 27 ans, Ram Kumar Mahara, raconte au quotidien britannique qu’il a gardé le ventre vide pendant vingt-quatre heures, après douze heures de travail et une nuit entière : « Quand je me suis plaint, mon chef m’a chassé du camp de travail. J’ai dû mendier la nourriture des autres travailleurs parce qu’il refusait de me payer. »

    Le corps d’un garçon de 16 ans a été renvoyé à sa famille seulement six semaines après que le jeune homme fut arrivé dans l’émirat pour travailler. D’après l’ambassadeur népalais à Doha, le Qatar est une « prison à ciel ouvert ». Une trentaine d’ouvriers ont trouvé refuge dans la représentation diplomatique.

    Selon Aidan McQuaid, directeur de « Anti-Slavery International », les documents publiés par The Guardian jeudi « laissent indiquer du travail forcé, et ça a même l’air d’aller au-delà ». « Ce n’est pas vraiment un secret, mais il n’y a pas d’effort concerté de la part des autorités qatariennes pour y mettre fin », a expliqué M. McQuaid à l’AFP.

    « AUCUNE EXCUSE »

    Le Comité suprême Qatar 2022, structure chargée de préparer la Coupe du monde, s’est dit « profondément préoccupé par ces allégations visant certains prestataires et sous-traitants du site de construction de Lusail City et considère la question avec le plus grand sérieux ».

    « Comme tous ceux qui ont vu les photos et lu l’article (du Guardian), nous sommes choqués », a ajouté le Comité organisateur de la compétition. « Il n’y a aucune excuse pour que les ouvriers soient traités ainsi au Qatar ou ailleurs... La santé, la sécurité et le bien-être de tous ceux qui travaillent à la préparation de la Coupe du monde 2022 sont de la plus haute importance pour le Comité d’organisation. Le tournoi doit aider à l’amélioration de la vie des travailleurs au Qatar ».

    Selon un des ses porte-parole, la FIFA va « entrer en contact avec les autorités du Qatar, et la question sera également discutée lors de la réunion du comité exécutif sur le point Coupe du monde 2022 au Qatar les 3 et 4 octobre 2013 à Zurich. » Les autorités, assure-t-on, ont lancé une enquête.

    #qatargate #fifa

    https://www.lemonde.fr/sport/article/2013/09/26/des-esclaves-nepalais-morts-au-qatar-sur-les-chantiers-de-la-coupe-du-monde_

  • Travailleurs exploités : à #Doha, le faux départ des mondiaux d’athlétisme
    https://lemediapresse.fr/international/travailleurs-exploites-a-doha-le-faux-depart-des-mondiaux-dathletisme

    Le #Qatar, qui accueille du 27 septembre au 6 octobre ses premiers championnats du monde d’athlétisme, mise sur la réception d’événements sportifs majeurs pour asseoir sa stature internationale et rompre avec son isolement diplomatique. Une stratégie aux nombreuses zones d’ombre, sur laquelle plane le spectre de milliers de prolétaires exploités pour servir les ambitions de la diplomatie sportive qatarie.

    #International #Sport #Athlétisme #Coupe_du_Monde #Football #Migrants #Travail

  • #Mondial féminin : une anthropologue #Argentine sur les routes de France
    https://lemediapresse.fr/international/mondial-feminin-une-anthropologue-argentine-sur-les-routes-de-france

    Féministe et Argentine, l’anthropologue #Nemesia Hijos a passé l’essentiel du mois de juin en France pour couvrir le méga-événement sportif. Et raconter les transformations du #Football féminin en cours dans son pays. 

    #International #Sport #Anthropologie #Boca_Juniors #Coupe_du_Monde #Egalite #Féminisme #Genre #NiUnaMenos

  • Les pionnières du foot féminin : un pavé égalitariste dans la mare victorienne
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220619/les-pionnieres-du-foot-feminin-un-pave-egalitariste-dans-la-mare-victorien

    C’est dans la très conservatrice Angleterre victorienne que la première équipe de football de femmes a été créée. Des pionnières moquées dans la presse, parfois agressées physiquement, mais attirant la foule dans les stades et battant, outrage suprême, des équipes d’hommes. Premier volet d’une série consacrée à l’histoire des femmes dans le foot, en pleine Coupe du monde.

    #La_longue_marche_féministe_du_football #Coupe_du_monde_féminine,_football,_femmes,_équipe_féminine

  • Un coup / une coupe à [nous] faire aimer le foot ? “Levons-nous femmes esclaves, et brisons nos entraves. Debout, debout, debout !” LE chant féministe, l’Hymne des Femmes, porté par 600 supportrices, a résonné dans le stade de Rennes ce mardi 11 juin. L’occasion de revoir notre carnet de chants en histoires.

    Coupe du monde féminine : les femmes ont donné de la voix au Roazhon Park
    Vidéo : https://www.ouest-france.fr/sport/coupe-du-monde/video-coupe-du-monde-feminine-les-femmes-ont-donne-de-la-voix-au-roazho

    « Le temps de la colère, les femmes. Notre temps est arrivé. Connaissons notre force, les femmes. Découvrons-nous des milliers ! » L’Hymne des femmes, chanson créée en mars 1971 par des militantes féministes à Paris, a résonné dans le Roazhon Park, ce mardi 11 juin.

    600 voix d’hommes et de femmes ayant répondu à l’appel de la compagnie rennaise Dicilà ont donné corps à une foule chantante, qui a porté haut et fort des valeurs communes, comme le partage et le collectif. Et qui a vibré à l’unisson pour la défense des droits et libertés.

    Bon j’avoue j’ai cru initialement que c’était spontané et savoir que c’était diligenté par le ville de Rennes me refroidi un peu, mais si j’avais été présente, j’aurai sûrement pleuré de joie en chantant en choeur !

    Chloé Leprince fait un retour en musique pour France-Culture sur l’histoire des chants féministes : Chanter contre le pouvoir du phallus : ces tubes féministes qu’on redécouvre https://www.franceculture.fr/amp/histoire/chanter-contre-le-pouvoir-du-phallus-ces-tubes-feministes-quon-redecou

    Dès 1970, les chansons s’installent même comme une signature du MLF : alors que des gauchistes interrompent une de leurs actions à la fac de Vincennes en criant “Mal baisées !”, les voilà qui répliquent en chantant :

    Le pouvoir est au bout du phallus
    Dit celui qui écrit sur les murs
    Je fais la révolution
    Les femmes lui ont répondu
    Ta révolution tu peux t’la foutre au cul...

    Aucune hésitation !

    #chant #chanson #féminisme

  • MARAKÁ’NÀ

    The #Maracanã stadium is not only a space for leisure but, above all, a space of struggle. In this documentary, the Grupo Popular Pesquisa em Ação explores the struggle for education, for housing, for indigenous rights, against capital development. This is a story similar to many struggles throughout Brazil, against the mega-events and the development model imposed from above.
    This video narrates the events using testimonies of the protagonists and historical images. The main objective of this project is to analyze the resistance practices developed against the FIFA World Cup #2014, in Rio de Janeiro. This analysis is contextualized with the collection of crucial historical testimonies, reports of all the #violence and abuses that occur due to the FIFA World Cup 2014. The video is geographically centered around the area of the Maracanã stadium, one of the areas where the contradictions of the development model characterized by the state of exception came to light and where several resistance strategies have emerged.
    Around the Maracanã stadium took please different fights: for the Indigenous place Aldeia Marakana, for the #Favela_do_Metrô_Mangueira, for the public buildings around and the social movement #Não_Vai_ter_Copa - There won’t be a world cup.

    https://vimeo.com/313694605


    #Brésil #film #documentaire #éducation #luttes #résistance #logement #peuples_autochtones #anti-capitalisme #coupe_du_monde #foot #football #stade #événements_sportifs #méga-événements #Makarana

  • Mapping the French football team

    My 11-year-old football-enthusiast Japanese nephew’s project for school: a map and chart of each of the 23 players of the winning World Cup French team showing their parents’ countries of origin, as well as where they were born and where they currently play. His work allowed us to have a conversation about French colonialism; his candid disbelief that Guiana and its Native population remains under French sovereignty was very telling! And, just in case you were wondering how Mbappé spells in katakana, it is エムバペ!


    Publié par Léopold Lambert sur FB :
    https://www.facebook.com/ilbarone.rampante.1/posts/10155303897321601

    #cartographie #visualisation #France #coupe_du_monde #Afrique #football #migrations #LesBleus

    cc @fil @reka

    ça serait vraiment chouette de publier ces cartes sur @visionscarto !

  • #Mbappé :

    Je n’ai jamais entendu, quand l’#équipe_de_France a gagné une compétition, que ce soit dans n’importe quel #sport : “Ah, ils ont gagné mais il y avait trop de Noirs dans l’équipe”

    #Black-blanc-beur : petite histoire d’un #slogan ambigu
    https://www.franceculture.fr/sociologie/slogan-pejoratif-ou-cri-de-ralliement-dune-france-en-liesse-histoire-d

    Via @bricabraque sur Twitter

    #CDM2018 #FRACRO #foot #coupe_du_monde #racisme

  • Pendant la Coupe du Monde, les violences faites aux femmes augmentent
    https://www.francetvinfo.fr/sante/soigner/pendant-la-coupe-du-monde-les-violences-faites-aux-femmes-augmentent_28

    « [En Angleterre], les #violences_domestiques et la #Coupe_du_Monde sont étroitement liées. Le nombre d’incidents augmente de 26% si le pays gagne, et de 38% s’il perd. Le jour suivant, il augmente de 11%, quelle que soit l’issue du match », prévient le National Centre for Domestic Violence (NCDV, un organisme britannique dédié à l’aide aux victimes de violences domestiques). Le NCDV en veut pour preuve une étude de 2013 publiée dans le Journal of Research in Crime and Delinquency. Cette étude se base sur le nombre d’abus domestiques dans le nord-ouest de l’Angleterre rapportés à la police pendant les Coupes du Monde de 2002, 2006 et 2010.

    #foot #virilisme #masculinisme #femmes #sexisme #violence_contre_les_femmes

  • Je rêve d’un monde où les organisateurs d’un match de pousseurs de citrouilles seraient contraints de se creuser les méninges pour trouver la bonne date pour leur rencontre dans le champ de mines agendaire qui serait formé par un festival international de musique improvisée, une série de lectures de poésie dans les grands stades du pays, une rétrospective Tarkovski à la cinémathèque, un cycle Ibsen dans les théâtres de la ville et une grande exposition monographique et itinérante de Barnett Newman.

    #manchots #coupé_du_monde (tag que je reprends du titre que Pascal Battus avait donné à un de ses concerts justement un soit de match de manchots)

  • Bientôt sur ARTE :
    #Interpol, une police sous influence

    Pour pallier un budget insuffisant, Interpol, la police mondiale, noue d’étranges partenariats avec des #multinationales (#Philip_Morris, #Sanofi...), des institutions accusées de corruption (la #Fifa), et des pays controversés (#Qatar, #Émirats_arabes_unis...). Une #enquête sidérante au cœur de la collusion public/privé.

    Interpol, la mythique #police mondiale, souffre d’un sous-financement chronique. Ses 192 États membres ne mettent pas suffisamment la main à la poche. En 2000, #Ron_Noble, son nouveau secrétaire général, de nationalité américaine – une première pour une institution qui, auparavant, puisait ses dirigeants dans le vivier européen –, lui fait prendre un virage à 180 degrés. Dans les médias, il martèle qu’il lui faut un milliard de dollars, au lieu des quelques dizaines de millions qui lui sont alloués. Mais les États font la sourde oreille. L’organisation se lance alors dans d’ahurissants partenariats public/privé avec des multinationales (Philip Morris International, Sanofi…), des institutions accusées de corruption (la Fifa), et encaisse les chèques mirobolants d’États controversés (Qatar, Émirats arabes unis…). Consacré à la lutte contre la cybercriminalité, le Complexe mondial pour l’innovation d’Interpol, inauguré en 2015, a ainsi vu son budget multiplié par cinq grâce à la « générosité » de Singapour (qui, jusqu’en 2009, figurait sur la liste des paradis fiscaux). Ce dernier a financé, à lui seul, la construction du bâtiment, érigé sur son territoire alors qu’il devait au départ se situer près du siège lyonnais d’Interpol. Ces financements influent sur les enquêtes de l’organisation, engendrant de graves conflits d’intérêts. Le successeur de Ron Noble, l’Allemand #Jürgen_Stock, arrivé en 2014, tente d’infléchir cette tendance, mais les interrogations demeurent.

    Opacité
    Pendant cinq ans, deux journalistes indépendants, l’un français, Mathieu Martiniere, l’autre allemand, Robert Schmidt, ont mené une enquête à quatre mains et sur trois continents sur l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol). Rares sont en effet les médias invités à franchir ses grilles. Accompagné d’un commentaire limpide décortiquant l’enchevêtrement des intérêts publics et privés, le film s’appuie sur des images d’actualité, de nombreuses interviews de journalistes et de chercheurs, mais aussi d’anciens et actuels dirigeants d’Interpol. Il dresse ainsi un état des lieux de nos polices, à l’heure où la sécurité se privatise et où la cybercriminalité atteint un tel degré de technicité qu’elle contraint les agents à coopérer avec des entreprises. Au passage, le documentaire lève le voile sur quelques dérives : des notices rouges (les célèbres avis de recherche d’Interpol) instrumentalisées pour traquer des dissidents chinois ou turcs, une coopération insuffisante entre États membres… À travers le cas d’école d’Interpol, une plongée éclairante au cœur de la collusion entre pouvoirs économique, politique et régalien.


    https://www.cinema-comoedia.com/film/249533

    C’est encore les @wereport qui sont derrière cette enquête
     :-)

  • La Russie a une nouvelle identité visuelle inspirée de la peinture de #Malevitch et reprenant les bases de sa géographie, il faut absolument que je le montre à mes élèves


    https://twitter.com/MargueriteScc/status/964074433957842944
    –-> je n’ai pas plus d’infos, sur l’auteur·e notamment

    Vu sur twitter, spéciale dédicace à @reka et @simplicissimus
    #cartoexperiment #Russie #cartographie #visualisation #art

  • Uno stadio di paglia: la protesta dei russi contro la corruzione del Mondiale 2018

    I costi per le infrastrutture in vista dell’evento sportivo che si terrà in Russia lievitano, a tutto vantaggio dei soliti noti. I poveri, dalle partite, non ci guadagneranno niente. E allora protestano, con un po’ di paglia e il tipico humour russo

    I nuovi stadi? Meglio farli di paglia. Si risparmiano tempo e denaro. E l’ambiente sta meglio. È una provocazione (chissà quanto durerà) fatta in Russia contro i mondiali del 2018, che si terranno proprio lì. La protesta prende di mira gli sprechi e la corruzione che gira intorno al business dei nuovi stadi: in mezzo, tra i vari oligarchi che beneficiano degli appalti, ci sono anche le enormi aziende di Aras Agalarov (che – pare – avrebbe anche dei legami affaristici con Donald Trump).

    https://pbs.twimg.com/card_img/890822972050595841/IpWlUe1R?format=png&name=600x314

    http://www.linkiesta.it/it/article/2017/07/28/uno-stadio-di-paglia-la-protesta-dei-russi-contro-la-corruzione-del-mo/35056
    #football #coupe_du_monde #russie #corruption #résistance #paille

  • Chroniques / #Coupe_du_monde et #Jeux_olympiques à #Rio_de_Janeiro : quel « legs urbain » ?
    –-> article qui date de 2014, que je mets sur seenthis pour archivage

    À la veille de la Coupe du Monde, le « pays du football » faisait la course contre la montre pour finir à temps – au moins – les stades (maintenant appelés « arénas ») afin d’y accueillir les matchs du tournoi.

    En dépit de toutes les critiques, le Ministre des Sports du #Brésil célébrait, dans un article de journal récent, « le passage d’un ouragan développementiste » dû à la Coupe du Monde. Le Ministre a souligné les investissements publics et privés de 25 milliards de Reais (environ 7,5 milliards d’euros), même s’il n’a pas présenté en détail le montant octroyé à chaque secteur. Il s’est aussi montré optimiste quant aux retombées pour l’économie nationale, qui se chiffreraient en milliards de dollars. Cependant, le Ministre n’a fait aucune référence à ce que ces investissements, liés en grande partie à des travaux architecturaux ou urbains, représentent pour l’espace urbain, que ce soit à l’échelle des quartiers ou des métropoles.

    http://www.revue-urbanites.fr/chroniques-coupe-du-monde-et-jeux-olympiques-a-rio-de-janeiro-quel-l
    #urban_matter #cartographie #visualisation #démographie #urbanisme
    via @ville_en

  • L’exploitation des travailleurs déshonore la #FIFA

    L’exploitation des travailleurs reste endémique au #Qatar, les autorités n’ayant pas mis en place de réformes significatives, a déclaré Amnesty International mardi 1er décembre, avant le cinquième anniversaire de l’attribution au Qatar du rôle de pays hôte de la #Coupe_du_monde de la FIFA en 2022.

    https://www.amnesty.ch/fr/pays/moyen-orient-afrique-du-nord/qatar/docs/2015/coupe-du-monde-fifa-l-exploitation-des-travailleurs-endemique-au-qatar/@@images/993a7f66-c5eb-4bc8-8a64-b2b0adb91a4b.jpeg
    https://www.amnesty.ch/fr/pays/moyen-orient-afrique-du-nord/qatar/docs/2015/coupe-du-monde-fifa-l-exploitation-des-travailleurs-endemique-au-qatar
    #football #travail #exploitation