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  • Accord à l’amiable dans le procès de Sara Netanyahu
    Reuters29 mai 2019
    https://fr.news.yahoo.com/accord-%C3%A0-lamiable-proc%C3%A8s-sara-150814898.html

    JERUSALEM (Reuters) - L’épouse du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, soupçonnée de fraude dans une affaire de frais de bouche, a conclu un accord à l’amiable dans le cadre d’un plaider-coupable, rapporte mercredi Radio Israël.

    Sara Netanyahu a accepté de verser 45.000 shekels (11.000 euros) à l’Etat et de s’acquitter d’une amende de 10.000 shekels (2.500 euros), tout en assurant que le préjudice était moindre.

    L’acte d’accusation initial lui reprochait 90.000 euros de frais de bouche, une pratique interdite lorsqu’un cuisinier est affecté au service d’un haut fonctionnaire.

    (Jeffrey Heller, Jean-Philippe Lefief pour le service français)

  • Guerre du renseignement à Gaza
    Ahmad Abu Amer - 22 février 2019 – Al-Monitor – Traduction : Chronique de Palestine
    http://www.chroniquepalestine.com/guerre-du-renseignement-a-gaza

    GAZA City – Bande de Gaza –
    Les répercussions de l’opération bâclée du renseignement israélien à l’est de Khan Yunis dans le sud de Gaza le 13 novembre 2018 continuent de se manifester.

    Les forces de sécurité affiliées au Hamas dans la bande de Gaza ont saisi le 16 février des puces de pistage électroniques dissimulées dans des bottes militaires qui entraient à Gaza par le point de passage commercial de Kerem Abu Salem.

    Les forces de sécurité palestiniennes à Gaza esont persuadées qu’Israël est derrière la tentative de contrebande de « puces électroniques de suivi » dans la bande de Gaza, sur la base des aveux d’un suspect impliqué dans la fourniture d’un soutien logistique à Israël.

    Le suspect, identifié uniquement par ses initiales, M. Sh. a été arrêté par les forces de sécurité du Hamas à la suite de l’opération ratée de Khan Yunis. Dans ses aveux rendus publics le 11 février, M. Sh. a déclaré que le 2 octobre 2018, un officier des services de renseignements israéliens lui avait demandé de se rendre au poste-frontière de Kerem Abu Salem et de recevoir deux systèmes GPS qui se trouvaient à l’intérieur de conteneurs de marchandises entrant par Israël dans la bande de Gaza.

    Il a affirmé qu’un employé de l’Autorité palestinienne au passage facilitait l’entrée et la sortie sans effectuer d’inspections.

    Abu Mohammad, porte-parole des médias pour les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, branche armée du Fatah à Gaza, a déclaré à Al-Monitor qu’un de ses combattants avait acheté des bottes militaires bon marché à un magasin à Gaza début février pour 50 shekels israéliens (14 dollars) au lieu du prix initial de 160 à 180 shekels (environ 44 à 50 $). Rendu méfiant, le combattant a inspecté les bottes et a trouvé dans une semelle une puce de suivi électronique. (...)

  • Police: Sufficient evidence to indict #Netanyahu in #Case_4000
    https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-5418366,00.html


    Shaul Elovitch and Prime Minister Netanyahu
    Photo: EPA, Yuval Chen

    The Israel Police announced Sunday morning that there is sufficient evidence to indict Prime Minister Benjamin Netanyahu for bribery, fraud and breach of trust in Case 4000, which deals with suspected corruption tied to telecommunications giant Bezeq and the Walla! News website.
     
    Prime Minister Netanyahu is suspected of taking bribes and acting in a conflict of interest by promoted regulations worth hundreds of millions of dollars to Bezeq and its majority shareholder Shaul Elovitch, including Bezeq’s merger with the satellite TV company Yes. In return, the prime minister allegedly demanded—both directly and indirectly—to receive favorable coverage on Walla! News, which is owned by Bezeq.

    Police have already recommended indicting Netanyahu on #corruption charges in two other cases. One involves accepting gifts from billionaire friends, and the second revolves around alleged offers of advantageous legislation for a newspaper in return for positive coverage.
     
    All three cases now await the decision of Attorney General Avichai Mandelblit, who is the only one authorized to order the investigation or indictment of a sitting prime minister.
     
    The Bezeq case, known as Case 4000, is the most serious of all those of which Netanyahu has been accused. Two of his top confidants have turned state witnesses and are believed to have provided police with incriminating evidence. Netanyahu held the government’s communications portfolio until last year and oversaw regulation in the field.
     
    Police say the investigation, which included the testimony of 60 witnesses, revealed that Netanyahu and Bezeq boss Shaul Elovitch engaged in a “bribe-based relationship.”

    • En Israël, la police recommande l’inculpation de Nétanyahou dans une troisième enquête
      https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/02/en-israel-la-police-recommande-l-inculpation-de-netanyahou-dans-une-troisiem


      Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou et sa femme Sara Nétanyahou à Paris, le 11 novembre 2018, lors de la cérémonie commémorant le centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale.
      Francois Mori / AP

      La police israélienne a réuni suffisamment d’éléments à charge pour recommander l’inculpation du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, dans un troisième dossier. Elle en a fait l’annonce spectaculaire, dimanche 2 décembre. Le chef du gouvernement est soupçonné de corruption, fraude et abus de pouvoir dans l’« affaire 4000 », dite Bezeq-Walla, sans doute l’enquête la plus redoutable dans laquelle il apparaît. Sa femme Sara est aussi mise en cause. Les faits se seraient produits entre 2014 et 2017, période pendant laquelle il occupait également la fonction de ministre des communications.

      Les enquêteurs estiment que le premier ministre a promu à l’époque des régulations entièrement favorables au groupe de télécoms Bezeq, appartenant à un proche, Shaul Elovitch. En échange, celui-ci aurait organisé une couverture très positive pour le premier ministre et son épouse Sara par le site d’informations en ligne Walla news. La police dit avoir trouvé la preuve que « Nétanyahou et ses proches sont intervenus de façon ouverte, parfois quotidienne, dans le contenu publié sur le site Walla news, et ont cherché à influer sur la promotion d’employés (rédacteurs en chef et reporters), tout en utilisant leurs liens avec Shaul et [son épouse] Iris Elovitch. » Le site aurait multiplié les articles favorables et les photos flatteuses pour le couple Nétanyahou.

    • Israël : la police recommande l’inculpation de Netanyahu pour corruption
      Par AFP le 02.12.2018 à 09h46
      https://www.challenges.fr/monde/israel-la-police-recommande-l-inculpation-de-netanyahu-pour-corruption_62

      (...) En février, la police avait déjà recommandé l’inculpation de M. Netanyahu dans deux affaires.

      Elle le soupçonne, lui et des membres de sa famille, d’avoir reçu pour un million de shekels (285.000 dollars) cigares de luxe, bouteilles de champagne et bijoux de la part de richissimes personnalités, en échange de faveurs financières ou personnelles.

      Dans un autre dossier, les enquêteurs suspectent M. Netanyahu d’avoir tenté de conclure avec le propriétaire du Yediot Aharonot un accord pour une couverture plus favorable de la part du plus grand quotidien israélien payant.

  • » Adnan Sentenced to One Year
    IMEMC News - October 30, 2018 5:58 AM
    http://imemc.org/article/adnan-sentenced-to-one-year

    The Israeli military court in Salem, north of the northern occupied West Bank district of Jenin, sentenced Palestinian detainee Khader Adnan to one year in prison, fined him 1,00 shekels ($270) and 18 months suspended sentence for five years, on Monday.

    Jawad Boulous, head of the legal department in the Palestinian Prisoner’s Society (PPS), said that the prison sentence starts from the day of his arrest on December 11th, 2017.

    Adnan, 40, a father of seven children, has been on an open hunger strike for 58 days and even stopped drinking water, as a form of protest against his “arbitrary” detention by Israel.

    Despite the sentence, it remained unclear whether Adnan suspended his open hunger strike or not, according to Ma’an.

    #Khader_Adnan

    • « Khader risque la mort, mais je soutiens son combat contre l’occupation »
      par Randa Musa, épouse du prisonnier politique palestinien Khader Adnan, et la mère de deux enfants.
      30 octobre 2018 – Middle East Eye – Traduction : Chronique de Palestine
      http://www.chroniquepalestine.com/khader-risque-la-mort-mais-je-soutiens-son-combat-contre-occupat

      (...) Troisième grande grève de la faim

      Mon mari risque la mort à tout moment pendant que j’écris ceci. Sa vie ne tient qu’à un fil. Personne ne sait combien de temps il lui reste à vivre.

      Khader a été emprisonné onze fois – à la fois par l’occupation israélienne et par l’Autorité palestinienne. Il a fait d’innombrables grèves de la faim de différentes durées pour se libérer des chaînes de l’injustice. Son courage à combattre les deux entités a fait de lui un ennemi des deux.

      Il s’agit de la troisième longue grève de la faim que mon mari bien-aimé a entreprise au cours des six dernières années. Il a été libéré des prisons israéliennes en 2012 après avoir refusé toute nourriture pendant 66 jours et en 2015 pour une durée de 56 jours. Khader est sorti victorieux les deux fois, et je suis convaincu qu’il le sera aussi cette fois-ci.

      Bien que nous soyons mariés depuis 2005, nous n’avons pas passé plus de cinq ans en présence physique l’un de l’autre.

      Lorsque je reçois un avis de message sur mon téléphone, je ressens une terrible angoisse jusqu’à ce que je lise ce qui est à l’écran. Je crains de recevoir la nouvelle de sa mort. Je me parle constamment. Je me dis : « Reste forte, Randa. » (...)

  • Le train rapide Jérusalem-Tel-Aviv entre en service Michael Smith - Agence France-Presse à Jérusalem - 26 septembre 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/monde/537648/le-train-rapide-jerusalem-tel-aviv-entre-en-service

    Ils étaient une dizaine, mardi à l’aube, à embarquer pour la première fois dans le train rapide reliant Jérusalem à Tel-Aviv. Après plus d’une décennie de retard, cette nouvelle ligne ferroviaire a été ouverte partiellement au public.

    Empruntant des escaliers mécaniques descendant 80 mètres sous terre, une partie des passagers de la nouvelle gare de Jérusalem étaient présents uniquement pour profiter de cette nouvelle expérience, effectuant l’aller-retour — 21 minutes par trajet — vers l’aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv.

    « On attend ce réseau depuis plus de dix ans », se réjouit Richard Elkaim, 71 ans, accompagné de sa femme et de trois de ses petits-enfants.

    La nouvelle ligne ferroviaire n’est pas encore opérationnelle dans sa totalité, mais, à terme, Jérusalem et Tel-Aviv devraient être à une demi-heure l’une de l’autre, avec des trains glissant à 160 km/h.


    Photo : Ahmad Gharabli Agence France-Presse

    Une aubaine pour les nombreux Israéliens qui parcourent régulièrement les 70 km séparant ces deux villes, où se concentre l’essentiel de l’activité économique et politique du pays.

    Jérusalem et Tel-Aviv n’étaient jusqu’alors desservies que par une ligne sinueuse qui suivait le tracé de l’ancienne ligne du mandat britannique et il fallait compter au moins une heure et demie pour faire le trajet par rail.

    La ligne devait initialement commencer à fonctionner en 2008. Mais le chantier sous maîtrise israélienne en partenariat avec des entreprises chinoise, italienne et russe, a accusé de nombreux retards.

    Les groupes Bombardier, du Canada, Semi, d’Espagne, et Alstom, de France, ont également pris part au projet.

    La nouvelle ligne, dont le chantier est chiffré à 6,5 milliards de shekels (2,3 milliards canadiens), est présentée par ses promoteurs comme une prouesse d’ingénierie.

    Coupant en plein dans le relief semi-montagneux qui entoure Jérusalem, elle comprendra à terme 40 kilomètres de tunnels et 8 ponts.

    Une partie de la ligne est exposée aux critiques politiques puisqu’elle passe par la Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par l’armée israélienne depuis plus de 50 ans.

    Le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saeb Erakat, avait dénoncé ce train comme « une volonté israélienne de transformer l’occupation en annexion en utilisant de manière illégale les terres palestiniennes occupées ».

    #Alstom #Bombardier #Semi #Cisjordanie #Palestine #israel #jérusalem #tel-aviv #Transports

  • A Gaza, un bateau avec des bouteilles en plastique pour survivre
    Par AFP , publié le 15/08/2018 à 20:42 , mis à jour à 22:43
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/a-gaza-un-bateau-avec-des-bouteilles-en-plastique-pour-survivre_2031033.htm

    Gaza (Territoires palestiniens) - Rassemblant des centaines de bouteilles en plastique abandonnées sur les côtes de Rafah dans la bande de Gaza, Mouath Abou Zeid a fabriqué de toutes pièces un bateau de pêche qui lui permet de subvenir aux besoins de sa famille.

    Ce Palestinien de 35 ans, père de quatre enfants, a utilisé de la colle, de vieux filets de pêche et une planche en bois pour façonner la petite embarcation capable de transporter jusqu’à huit personnes, selon lui.

    Depuis deux semaines, il prend le large environ huit heures par jour et réussit à pêcher entre cinq et sept kilos de sardines, de rougets et d’autres petits poissons qu’il vend aux passants sur la corniche longeant la mer, pour une somme variant entre 20 à 40 shekels (4 à 9 euros).

    Les deux petits frères de Mouath Abou Zeid -Mohammed, 23 ans et Achraf, 20 ans- l’accompagnent en mer, faute de trouver du travail.

    « Je suis peintre artisan mais à cause de la situation (à Gaza), je suis au chômage », affirme l’apprenti pêcheur. « Ce bateau nous a sauvés, ma famille et moi ».


    #Gaza

  • Les premières images de la barrière maritime israélienne bloquant Gaza
    Agence Media Palestine | Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine | Source : Middle East Monitor | 6 août 2018
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2018/08/09/une-barriere-sous-marine-israelienne-destinee-a-aggraver-le-blo

    Le ministère de la Défense d’Israël a diffusé hier les premières images de sa barrière maritime destinée à aggraver le blocus de la Bande de Gaza assiégée. La barrière se situe sur la plage de Zikim, approximativement à trois kilomètres de la frontière nord de Gaza. Le projet devrait être achevé pour la fin de 2018 et coûter environ 25 millions de shekels (6.7 millions $).

    Quand elle sera achevée, la structure s’étendra sur 200 mètres dans la mer Méditerranée, coupant encore plus la Bande de Gaza d’Israël. La barrière sera constituée de trois couches, une base sous-marine, une plate-forme de 50 mètres de large en pierres blindées au niveau de la mer et une barrière de 6 mètres de haut en barbelés. Une clôture supplémentaire entourera ensuite la barrière elle-même en tant que « mesure de sécurité additionnelle ».

    La barrière a reçu les félicitations du ministre de la Défense Avigdor Liebermann. « La construction de cette barrière autour de la Bande de Gaza, à la fois sur terre et en mer, progresse à une allure impressionnante », a dit l’homme d’extrême droite. « Chaque jour qui passe voit nos capacités antiterroristes autour de la Bande de Gaza se renforcer. » D’après Ma’an, Liebermann a ajouté que « Le Hamas perd un peu plus tous les jours de sa capacité à attaquer Israël ». (...)

  • Un ancien soldat israélien face aux manifestations à Gaza : « On place notre génération dans une situation insoluble », Piotr Smolar, Le Monde
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/05/14/un-ancien-soldat-israelien-face-aux-manifestations-a-gaza-on-place-notre-gen

    Ils ont fait une partie de leur service militaire le long de la bande de Gaza. Des années plus tard, deux jeunes Israéliens, conscients du défi auquel est confrontée l’armée face aux manifestants palestiniens, confient leur expérience au « Monde ».

    Ils ont presque le même âge et des convictions en commun. Ils ont tous deux effectué leur service militaire il y a quelques années, dont une partie a eu lieu le long de la frontière de la bande de Gaza. C’est là, mardi 15 mai, qu’aura lieu le final redouté de la « marche du grand retour », ce mouvement palestinien lancé le 30 mars, au cours duquel près de 45 personnes ont été tuées et 2 000 blessées par balles par l’armée israélienne. Les deux anciens soldats dont Le Monde a recueilli le témoignage narrent ce que fut leur quotidien, la banalité de leur mission.

    Shaï Iluk, 27 ans, est étudiant en troisième année de droit à l’Université de Tel-Aviv. Il se destine à devenir avocat, par passion de la justice. « Je cherche les façons les plus efficaces de lutter contre les discriminations et mettre fin à l’occupation », dit-il. Les parents de Shaï, originaires du Maroc, sont arrivés dans les années 1970.

    Lui est né à Jérusalem. « On n’a jamais parlé de politique à la maison. Mes parents ne se préoccupaient que de leur survie, c’était une réalité très minimaliste. Tout a changé quand j’ai rejoint les scouts israéliens. » Dans ce mouvement de jeunesse, Shaï découvre le patriotisme. Ses deux grandes sœurs travaillent dans le secteur de la mode et des relations publiques. Son grand frère a émigré aux Etats-Unis.

    Passionné par l’engagement civique, Shaï Iluk est une sorte d’anomalie dans sa famille. Après le lycée, il fait un an de service national volontaire auprès de jeunes en difficulté, tout en suivant une préparation sportive à l’armée. Il la rejoint le 24 novembre 2010. La carte militaire dans son portefeuille en témoigne : il a été dans une unité de combat, au sein de la brigade d’infanterie Nahal. Pendant seize mois, il suit une formation poussée en contre-terrorisme, en guerre urbaine. Puis il est déployé, pendant trois mois, le long de la frontière de Gaza.

    « On était basé près de Nahal Oz [le kibboutz le plus proche de la frontière Est de Gaza]. Notre relation avec la frontière n’avait rien à voir avec nos opinions, l’idéologie ou la politique. Dans la nuit, l’arme à la main, votre objectif est de rentrer à la base en un seul morceau. En gros, je savais qu’il y avait une frontière me séparant de gens hostiles, et j’avais des familles à défendre. On ne rencontrait jamais les gens en face, ils étaient à distance, séparés par une zone stérile le long de la clôture. C’était donc très différent de la Cisjordanie, où l’on voit les Palestiniens chaque jour, on est au milieu de leur routine.

    Mon équipe était composée de 22 personnes, dont plusieurs snipers. On recevait des coordonnées, on devait s’y rendre et rapporter ce qu’on avait vu. On se planquait, camouflés, parfois pendant trois jours, à surveiller cet endroit. On regardait si quelqu’un approchait pour déplacer quelque chose. Un des scénarios pour lesquels on s’est beaucoup entraîné prévoyait que des combattants du Hamas essayeraient de poser des engins explosifs artisanaux dans la zone tampon, pour qu’ils explosent si on entrait. J’étais un tireur de précision [sharpshooter]. Je voyais bien à 300 mètres. La nuit, j’avais une lunette de vision sur mon arme.

    Je ne sais pas si j’ai des critiques au sujet de nos règles d’engagement. Plutôt sur la latitude laissée sur le terrain pour les interpréter. En mai 2011, on a eu une opération spéciale pour la journée de la Nakba [commémoration de l’exode de près de 800 000 Palestiniens lors de la fondation d’Israël en 1948]. On nous a dit : “Des milliers de personnes vont venir vers la clôture, on doit les empêcher d’entrer en Israël”. C’était ça, le cadre général. Toutes les équipes étaient sur le terrain, les snipers disposés sur les points plus élevés, nous en bas, attendant de voir si les choses dérapaient.

    La mission consistait à identifier les principaux instigateurs. Après l’approbation de notre commandant, lui-même recevant une approbation au-dessus de lui, on pouvait agir. Pour chaque balle tirée, le travail du spotter [observateur] est de documenter où elle est partie. Lors du débriefing, on pose des questions. Si un manifestant est tué, pourquoi est-ce arrivé, alors qu’on doit viser les jambes.

    Ce jour-là, il y eut un mort, et je ne sais plus combien de blessés, j’ai dû consulter par la suite les sites d’information pour le savoir. Je n’ai atteint personne, je n’ai pas ouvert le feu, c’était le rôle des snipers, après l’utilisation du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc. Dans leur position, on ne pense pas aux conséquences. On se sent attaqué quand on voit un grand nombre de gens secouant la clôture. Le problème est que, face à tellement de monde, on ne peut viser que le premier rang. Or les principaux instigateurs sont au milieu de la foule. L’ordre est de les viser, mais comment ?

    C’est une situation très complexe. On nous demande de défendre notre pays, sous peine d’être considéré comme un traître. Mais on place notre génération dans une situation insoluble. La veille de cette journée, de façon informelle, sous la douche, j’ai demandé au commandant adjoint de l’unité : “Toi, comme être humain, t’as l’impression que ça sent bon de tirer sur des manifestants ?” Il n’a pas répondu.

    Rencontre avec des villageois palestiniens

    On ne nous a jamais dit clairement : tirez sur toute personne franchissant la frontière. Mais mon sentiment était qu’un franchissement n’était même pas envisageable. Derrière vous, il y a toute l’armée, le gouvernement. Mon pote qui a tué le manifestant ce jour-là, personne n’est venu discuter avec lui, autant que je sache. Personne n’a été interrogé, n’est allé en prison.

    Par contre, un jour, j’ai perdu le coffret protégeant ma lunette de vision nocturne. Je suis passé devant le tribunal et j’ai reçu une amende de 1 200 shekels [285 euros]. Là, les mesures disciplinaires s’appliquaient. Sur le reste, on estime que les erreurs arrivent, dans la noble mission de protection d’Israël. »

    Après Gaza, Shaï Iluk a suivi une formation pour devenir infirmier et a été envoyé en Cisjordanie, dans les collines au sud d’Hébron. Le jeune homme est alors plein de doutes, il observe les mécanismes de l’occupation, au quotidien. Une des missions de son unité consiste à empêcher les travailleurs palestiniens d’entrer clandestinement en Israël, là où le mur de séparation n’est pas achevé.

    Certains soldats se contentent de renvoyer les Palestiniens chez eux ; d’autres non. « Un jour, les gars ont pris la voiture d’un Palestinien et l’ont précipité contre un mur, puis ils ont confisqué les pneus et la batterie, pour qu’il ne recommence pas. » Ils ont immortalisé la scène avec un portable et ont partagé la photo. Shaï se souvient, à la fin de son service, de la vision hallucinante d’un camion entier, à la base, plein de batteries et de pneus saisis.

    Après un « long processus de réflexion », et une rencontre en civil avec des villageois palestiniens, il réalise qu’il vit « dans une bulle ». Shaï Iluk annonce à son commandant qu’il refusera, dorénavant, de servir dans les territoires occupés. Une démarche exceptionnelle, au milieu de son service, qu’il a achevé comme infirmier dans une clinique. Le jeune homme est aujourd’hui un militant actif au sein de l’organisation Combattants pour la paix, qui regroupe à la fois des Israéliens et des Palestiniens.

    Hostile à l’occupation

    Le second témoin veut garder l’anonymat. Appelons-le Mordechaï. Il a 26 ans, il vit à Jérusalem, où il étudie le droit à l’Université hébraïque. Ce jeune homme est né dans un kibboutz, le long de la frontière de Gaza, avant d’emménager avec sa mère à Tel-Aviv. Mordechaï a beaucoup hésité avant de faire l’armée. Sa sœur y avait échappé, son grand frère avait servi.

    Lui se sentait déjà politiquement conscient, hostile à l’occupation, et cherchait « la meilleure façon de résister ». Poussé par ses copains au sein d’un mouvement de jeunes, il décide pourtant de servir sous les drapeaux. Nous sommes alors en 2011. Le jeune homme subit la période de formation les dents serrées, en raison des règles de vie très strictes. Puis il est déployé le long de la frontière de Gaza, où il passe trois mois.

    « On avait une vision très claire du bien et du mal, des bons et des méchants. Par groupe de trois véhicules, on faisait des inspections de routine le long de la frontière. Par exemple, quand la clôture électrique indiquait qu’on l’avait touchée, ou qu’un habitant nous alertait. Les Palestiniens ne pouvaient s’approcher à moins de 100 mètres de la clôture. Sinon, c’était pour attaquer, pour dissimuler des engins explosifs. On savait ce qu’on devait faire alors.

    Si quelqu’un approchait à moins de 100 mètres, on devait tirer en l’air ou dans une cible neutre, comme une pierre ou un mur. On tirait souvent ainsi, lors d’une mission sur deux. On a trouvé trois fois des engins explosifs artisanaux dissimulés. Si quelqu’un venait encore plus près et paraissait vouloir franchir la clôture, on pouvait le viser aux jambes. S’il réussissait à traverser, alors on revenait à une procédure d’arrestation classique : on ne pouvait le viser que s’il avait une arme et manifestait l’intention de s’en servir. S’il a un couteau et se trouve à distance, on ne tire pas. S’il a un pistolet et qu’il se rapproche, oui.

    On a vu des gens traverser la clôture, juste pour s’enfuir de Gaza, pas pour agresser quelqu’un. En trois mois, c’est arrivé une fois dans ma base : trois types de 15-16 ans, qui ne cherchaient pas d’ennuis. Au briefing qu’on recevait, on nous disait clairement que des gens essayaient de traverser pour aller en prison. Certains le font même aujourd’hui armés de couteaux, pour être sûrs d’aller au trou. Ils ne veulent pas que l’armée les renvoie chez eux à Gaza.

    Je ne sais pas quelles instructions précises ont reçu les soldats déployés en ce moment le long de Gaza. Mais je pense que les gens à Gaza comprennent l’incapacité de l’armée à gérer des civils en grand nombre. Il n’y a aucune bonne réponse pour empêcher la foule de franchir la frontière. Notre armée est dans la situation d’un homme qui saute du 10e étage et se demande, à hauteur du 5e, ce qu’il faut faire. Il n’y a pas de bonne façon d’agir : on ne peut pas les laisser passer, et on ne doit pas tirer sur eux. L’armée dans son ensemble, et les soldats comme individus, sont coincés. Le nombre de Palestiniens blessés par balles [près de 2 000] témoigne de la panique de notre système. »

    Après cette période de déploiement près de Gaza, Mordechaï a basculé dans la réalité quotidienne de l’occupation, dans le nord de la Cisjordanie, près de Naplouse. Pendant six mois, il procède à d’innombrables arrestations de jeunes, accusés de lancer des pierres. Lui et ses soldats essaient de minimiser la force employée. « La grande leçon, pour moi, est qu’il n’y a aucune façon de bien mener l’occupation. Sans l’armée, les colons sont en danger. Mais tant qu’il y a des colonies et que l’armée est là, on rend la vie des Palestiniens misérable. »

  • Israël condamne un policier à 9 mois ferme pour la mort d’un jeune Palestinien
    AFP / 25 avril 2018 16h19
    https://www.romandie.com/news/Israel-condamne-un-policier-a-9-mois-ferme-pour-la-mort-d-un-jeune-Palestinien/912104.rom

    Jérusalem - Un policier israélien a été condamné mercredi à neuf mois de prison ferme et six mois avec sursis pour avoir tué en 2014 un adolescent palestinien qui ne semblait représenter aucun danger selon des images de vidéosurveillance et de télévision.

    Un tribunal de Jérusalem a déclaré Ben Deri, 24 ans, coupable d’homicide par négligence. Il l’a également condamné à verser 50.000 shekels (11.450 euros) à la famille de Nadim Nouwara , tué à l’âge de 17 ans le 15 mai 2014 à Beitunia, en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël.

    Un autre adolescent avait été tué au même endroit dans des circonstances semblables un peu plus d’une heure plus tard. Un autre encore avait été grièvement blessé.

    Ben Deri n’était poursuivi que pour la mort de Nadim Nouwara. La famille du deuxième adolescent tué avait en effet renoncé à saisir la justice israélienne dans laquelle elle n’avait aucune confiance, selon la branche palestinienne de Defense for Children International, l’une des organisations qui avaient publié des images de vidéosurveillance privée. (...)

  • A l’hôpital central de Gaza, les blessés racontent leur marche achevée dans le sang
    LE MONDE | 31.03.2018 à 19h22 | Par Piotr Smolar (envoyé spécial à Gaza)
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/03/31/a-l-hopital-central-de-gaza-les-blesses-racontent-leur-marche-achevee-dans-l

    « Ils n’ont rien vu du monde, ce sont des morts vivants »

    Dans son bureau à l’hôpital, le chef des urgences, le docteur Ayman Al-Sahbani, n’a même plus la force de répondre à son portable. Il déplie une petite feuille. C’est le bilan. « On a reçu ici 285 blessés, dont 70 mineurs, 11 femmes. On a constaté cinq morts par balles dans la tête et le cœur. La plupart des blessés ont été atteints par balle dans les jambes. » Le service s’était préparé. Les médecins de garde samedi avaient été rappelés dès la matinée du vendredi. Mais les moyens étaient faibles pour affronter la vague. « Il n’y avait plus de brancards libres, on a renvoyé des personnes opérées vers d’autres cliniques. On manque d’antibiotiques, de produits pour les blocs opératoires », dit le docteur Ayman Al-Shabani. Il marque un temps.

    « Comme simple être humain, je ne...

    L’accès à la totalité de l’article est protégé

    Piotr Smolar
    @piosmo
    https://twitter.com/piosmo/status/980151994382987264

    Le chef des urgences à l’hôpital Al-Shifa : « Les jeunes de #Gaza n’ont rien à perdre, ils n’ont pas un shekel en poche pour nourrir les familles, ils n’ont rien vu du monde, ce sont des morts vivants. »

  • Vérité et justice pour Mireille Knoll : rassemblement le Mercredi 28 mars
    https://rebellyon.info/Verite-et-justice-pour-Mireille-Knoll-18891

    Mireille Knoll, 85 ans, juive, rescapée de la rafle du Vel d’Hiv, survivante de la Shoah, a été assassinée ce vendredi 23 mars à son domicile de 11 coups de couteau. Le parquet vient de retenir le caractère antisémite du meurtre. Notre indignation ne doit pas être à géométrie variable. L’antisémitisme n’est pas que l’histoire des juifs et juives, et la lutte contre l’antisémitisme doit réintégrer l’antiracisme politique. Rassemblement à 18h30 aux Veilleur de pierre de la place Bellecour

    #Infos_locales

    / #Extrêmes_droites, Une

  • Israël : Ahed Tamimi accepte de plaider coupable et écope de 8 mois de prison
    Par RFI Publié le 22-03-2018
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20180322-ahed-tamimi-prison-plaide-coupable-jeune-palestinienne

    Jugée à huis clos par un tribunal militaire, Ahed Tamimi a été condamnée ce mercredi 21 mars au soir à 8 mois de prison. L’adolescente filmée en train de frapper et de donner des coups de pieds à des soldats israéliens est devenue l’icône de la cause palestinienne. La vidéo, tournée avec un smartphone le 15 décembre devant la maison de la jeune fille à Nabi Saleh, en Cisjordanie occupée, est devenue virale. (...)
    #Ahed_Tamimi

    Les juges du tribunal militaire ont accepté un accord trouvé un peu plus tôt entre Ahed Tamimi et le procureur. L’adolescente a accepté de plaider coupable contre une peine raccourcie 8 mois de prison.

    Elle sera donc libre cet été, car la cour prend en compte le temps qu’elle a déjà passé en détention provisoire. Cette peine est assortie d’une amende de 5 000 shekels, soit environ 1 200 euros.

    Huit charges ont été abandonnées, Ahed Tamimi n’a plaidé que pour 4 sur les 12 charges retenues à l’origine contre elle, notamment agression, incitation et obstruction à la mission des soldats.

    • Ahed et Nariman Tamimi condamnées par l’occupant à huit mois de prison
      22 mars 2018
      http://www.chroniquepalestine.com/ahed-tamimi-condamnee-huit-mois-prison

      Jaclynn Ashly – La jeune militante palestinienne avait été arrêtée après qu’une vidéo où on la voit gifler et frapper deux soldats israéliens soit devenue virale. Sa mère Nariman avait été également arrêtée.

      Ahed Tamimi et sa mère Nariman ont accepté de plaider coupable devant les procureurs de l’armée israélienne et devront rester huit mois en prison.

      L’adolescente de 17 ans a été arrêtée en décembre 2017 après qu’une vidéo où on la voit gifler et frapper deux soldats israéliens soit devenue virale.

      La sentence, prononcée mercredi lors d’une audience à huis clos devant le tribunal militaire israélien d’Ofer près de Ramallah, a conclu un procès qui a attiré l’attention du monde entier.

      Tamimi a accepté de plaider coupable pour quatre des 12 accusations initialement portées contre elle, selon Gaby Lasky, l’avocate de l’adolescente.

  • Israel Faces Possible ICC Probe over 2014 Assault on Gaza & Expansion of Settlements
    Democracy Now! | Headline Jan 10, 2018
    https://www.democracynow.org/2018/1/10/headlines/israel_faces_icc_probe_over_2014_assault_on_gaza_expansion_of_settleme

    Israel is facing a possible International Criminal Court probe over its 2014 assault on Gaza and continued expansion of settlements in the occupied West Bank. According to the Israeli TV station Channel 10, Israel’s National Security Council recently warned Israeli lawmakers that the ICC could open an investigation at some point this year.

    This comes as the Israeli defense minister said Israel will approve the construction of hundreds of new settlement homes in the Israeli-occupied West Bank.

    Meanwhile, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu is facing a domestic political controversy after an Israeli TV station aired a secret audio recording of his son from outside a strip club in 2015. In the recording, Yair Netanyahu can be heard talking about prostitutes and demanding money from the son of an Israeli gas tycoon. Yair implies his father, Prime Minister Netanyahu, helped push through a $20 billion deal to benefit the businessman, saying, “My dad arranged $20 billion for your dad, and you’re whining with me about 400 shekels.” This comes at a time when Benjamin Netanyahu is facing multiple corruption investigations.

    • Israël : des propos du fils Netanyahu placent le père dans l’embarras
      Par RFI Publié le 10-01-2018 | Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20180110-israel-propos-fils-netanyahu-place-le-pere-embarras

      Une fois de plus, c’est le fils du Premier ministre israélien, Yair Netanyahu, qui fait parler de lui. A l’issue d’une soirée bien arrosée il y a plus de deux ans dans des boîtes de Tel Aviv, il a tenu des propos qui ont été enregistrés et diffusés lundi soir sur une chaine de télé israélienne. Une affaire qui fait le buzz dans les médias en Israël et plonge le père du protagoniste dans l’embarras.

      « Eh mec, mon père a refilé au tien 20 milliards de dollars, tu peux bien me passer 400 shekels pour une pute. » C’est la voix de Yair Netanyahu, le fils du Premier ministre israélien enregistré à son insu dans une voiture à l’issue d’une nuit de débauche à Tel Aviv dans plusieurs clubs de striptease.

      Netanyahu junior s’adressait au fils du milliardaire Kobi Maimon, principal bénéficiaire d’un accord controversé sur l’exploitation de gaz naturel. Egalement présent dans la voiture, un autre ami de Yair Netanyahu, le chauffeur et deux agents de sécurité.(...)

  • Netanyahu confronté aux propos de son fils à la sortie d’un bar à strip-tease - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1093248/netanyahu-confronte-aux-propos-de-son-fils-a-la-sortie-dun-bar-a-stri

    « Mon père a fait gagner 20 milliards de dollars au tien, tu peux bien me donner 400 shekels », dit Yaïr Netanyahu à Nir Maïmon, le fils de l’un des hommes les plus riches d’Israël.

    Benjamin Netanyahu est à nouveau confronté aux frasques d’un de ses fils tenant des propos potentiellement gênants sur les relations d’affaires du Premier ministre israélien dans un enregistrement réalisé à son insu à la sortie d’un bar à strip-tease.

    La deuxième chaîne de télévision a diffusé lundi soir cet enregistrement audio d’une conversation datant selon elle de 2015 entre Yaïr Netanyahu et un de ses amis, le fils de Kobi Maïmon, l’un des hommes les plus riches d’Israël.

    Yaïr Netanyahu et Nir Maïmon, apparemment éméchés, sont dans une voiture avec un autre jeune homme, Roman Abramov, collaborateur en Israël du milliardaire australien James Packer, un chauffeur et un garde du corps, selon la deuxième chaîne.

    La provenance de l’enregistrement est inconnue, mais personne, pas même Yaïr Netanyahu, n’en a contesté l’authenticité.

    #israël #fils_à_papa

  • La femme de Benjamin Netanyahu soupçonnée d’abus de biens publics RTS - afp/reuters/jc -8 Septembre 2017
    http://www.rts.ch/info/monde/8903420-la-femme-de-benjamin-netanyahu-soupconnee-d-abus-de-biens-publics.html

    Le procureur général d’Israël envisage des poursuites judiciaires contre la femme du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour abus de biens publics. Sara Netanyahu est soupçonnée d’avoir utilisé des fonds publics.

    Le procureur laisse encore la possibilité à Sara Netanyahu et à ses avocats de contester auprès de lui son renvoi devant les juges lors d’un débat contradictoire, a indiqué le ministère de la Justice dans un communiqué


    Sara Netanyahu est soupçonnée d’avoir passé commande de centaines de repas et de plats raffinés pour 359’000 shekels (96’200 francs) et de les avoir mis sur les frais de la résidence du Premier ministre. Ils étaient cependant destinés à une consommation personnelle, a précisé le ministère.

    Deux autres enquêtes concernent Benjamin Netanyahu
    Benjamin Netanyahu a de son côté publié un message sur sa page Facebook affirmant que les soupçons contre sa femme étaient « absurdes et qu’ils se révèleraient infondés ».

    Il n’est lui-même pas concerné par cette affaire. Mais un éventuel renvoi de son épouse devant les juges ajouterait aux ennuis auxquels il est confronté. Deux enquêtes distinctes le visent en effet directement.

    #Netanyahu #Israel #Corruption

  • Vivants comme morts, les improbables bâtisseurs du projet sioniste restent invisibles - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/09/sioniste-restent-invisibles.html

    « Aidez-le à bâtir la Palestine » : affiche de l’Agence juive par Modest Stein, 1930
    L’amour israélien pour les travailleurs de la construction a pris fin une fois que les travailleurs ont cessé d’être juifs
    Les nouvelles sur leur mort ne font que des entrefilets. Tout au plus une phrase dans un bulletin d’information, quelques lignes dans le journal, et encore. Tous les deux ou trois jours, parfois plus d’une fois par jour, un travailleur de la construction meurt ou est blessé au travail quelque part en Israël. Ils n’ont ni nom, ni âge, ni lieu de résidence, ni même un visage ou une famille en deuil – tout ce qui est humain chez eux nous est étranger. Il n’y a personne pour faire leur éloge, personne pour tenir une oraison funèbre, personne pour raconter comment ils sont morts. Un travailleur de la construction est tombé – et c’est tout. Même des jeunes avec des couteaux aux points de contrôle reçoivent plus d’attention. Les travailleurs de la construction sont transparents dans leur vie sur les échafaudages et sont également invisibles dans la mort.
    Ce sont les gens qui construisent nos maisons, les bâtisseurs du pays, les derniers des bâtisseurs du projet sioniste. Par une chaleur torride, dans le froid mordante, ils sont sur les échafaudages, du crépuscule de l’aube au crépuscule, des ombres de personnes que personne ne remarque, dont personne ne se soucie de la mort.
    On a cessé d’aimer les travailleurs de la construction dans ce pays une fois que les travailleurs ont cessé d’être des juifs. Presque personne n’est jugé pour leur mort, qui est presque toujours due à la négligence criminelle des employeurs – et cette attitude, il faut l’admettre franchement, provient aussi des origines des travailleurs, qui font de leur existence le synonyme de « vies bon marché ».
    Ils sont généralement palestiniens ou chinois. Ils vivent comme des mouches et ils meurent aussi comme des mouches.
    Mohammed Hussein était le 23ème travailleur de la construction tué cette année et le sixième au mois d’août, autant que l’on sache. Âgé de vingt-sept ans, il avait pris femme il y a deux ans et lui avait construit une maison. Il laisse un nourrisson d’un an, une jeune veuve en fin de grossesse, des parents endeuillés et des frères et sœurs, qui étaient assis cette semaine dans leur maison de la ville de Biddya, dans le centre de la Cisjordanie, pleurant leur mort.
    Ici, il n’y a pas de drapeaux nationaux ni d’affiches de victoire ; Hussein n’était pas un chahid, un saint martyr ou un héros. Pourtant, tout le monde dans sa ville savait qu’il avait été tué, et les citadins nous ont indiqué sa maison cette semaine.
    À 10 minutes seulement de la colonie urbaine d’Ariel, Biddya était, jusqu’à la deuxième intifada, un symbole des années d’abondance entraînées par le commerce avec Israël. C’était le centre commercial du shabbat pour les Israéliens avant qu’il y ait des centres commerciaux climatisés dans tout le pays, et avant qu’il y ait une intifada de kamikazes. La ville est restée relativement riche, la plupart de ses jeunes hommes travaillent en Israël et presque tout le monde y parle l’hébreu.
    En face de l’épicerie du quartier, à côté de la mosquée, dans la partie orientale de la ville, Mazen Yakoub, qui travaille l’aluminium, nous montre le chemin de la maison des parents de son voisin et bon ami, feu Mohammed Hussein. Avant cela, il nous montre la nouvelle maison construite par Mohammed : une structure stylisée et bien conçue, avec des couleurs de terre cuite. Hussein l’a construite de ses propres mains au long de sept années – chaque fois qu’il avait un peu d’argent, il ajoutait un pilier, un mur, jusqu’à ce qu’elle soit finie, avant son mariage. Maintenant, la nouvelle maison est abandonnée : les proches du défunt se sont rassemblés dans la maison des parents, à faible distance de là.
    L’expression sur le visage de Ziyad Hussein, le père endeuillé, alors qu’il ouvre la porte, est un mélange de lassitude, de chagrin et d’étonnement. Qui donc en Israël s’intéresse à la mort de son fils ? Depuis que Mohammed a été tué le mercredi 23 août, personne n’a appelé Ziyad – pas la société pour laquelle il a travaillé, ni aucun responsable du gouvernement israélien. Pas de condoléances, aucune expression de chagrin. Personne n’a même pris la peine d’expliquer ce qui s’est passé, comment son fils a été tué. Il a vu le corps, à l’intérieur d’un sac mortuaire, au pied du squelette du bâtiment, peu de temps après l’accident. Le père lui-même travaillait à quelques centaines de mètres de son fils ce jour-là. Les deux ont contribué à la construction de Bnei Brak, une ville largement ultra-orthodoxe proche de Tel Aviv.
    Ziyad, qui a un permis de travail en Israël, comme son fils Mohammed, est un vétéran des chantiers – 35 ans sur des échafaudages, dans chaque ville israélienne que vous pouvez imaginer. Il a 56 ans, est père de sept enfants, et il travaille dur pour subvenir aux besoins de sa famille. Il se lève à 3h30 tous les jours pour être sur le chantier vers 6 heures du matin, après avoir enduré les humiliations du poste de contrôle et les autres épreuves du voyage. Un bus pour les travailleurs avec un chauffeur de la ville arabe israélienne de Kafr Qasem les emmène, lui et des dizaines d’autres à leur travail via le point de contrôle de Na’alin.
    La journée de travail de Ziyad se termine à 16 heures, mais il fait presque nuit quand il arrive chez lui. Pour cinq jours par semaine à ce rythme, il gagne entre 5 000 et 6 000 shekels par mois (= de 1100 à 1400 €).
    À l’âge de 19 ans, immédiatement après avoir terminé ses études secondaires et passé ses examens, Mohammed a également commencé à travailler dans le bâtiment en Israël. Il est le seul fils qui a suivi les traces de son père : les deux autres fils gèrent une boulangerie à Biddya. Le premier travail de Mohammed était dans la colonie d’Elkana. Il a ensuite changé pour Bnei Brak. Dans la ville natale de la famille, on dit que « la moitié (des hommes) de Biddya est à Bnei Brak ».
    La vie de Mohammed était un peu plus confortable que celle de son père. Il gagnait plus d’argent parce qu’il était plus jeune, et il pouvait également quitter son domicile plus tard tous les jours, vers 6 heures du matin, car le sous-traitant de son chantier faisait le ramassage des travailleurs.
    Au cours des derniers mois, les deux membres de la famille Hussein ont travaillé sur des sites incroyablement proches, le père rue Sokolof, le fils rue Chaim Pearl, pour différents patrons. « Chacun pour soi », dit Ziyad. Ils n’ont jamais fait la route ensemble,ne se sont jamais rencontrés à Bnei Brak. Ziyad n’a vu pour la première fois le lieu de travail de son fils, si proche de lui, que lorsque le corps de Mohammed était allongé là.
    Il y a deux ans et demi, Mohmmed a épousé une fille nommée Zouhour, de sa ville. Elle a maintenant 20 ans. Ils sont entrés dans la nouvelle maison au coin de là où nous sommes ; Leur premier enfant, un garçon, Abdelkader, est né il y a environ un an. Zouhour attend un autre fils dans un mois. Il y a une photo de famille dans le téléphone portable de leur voisin, Mazen Yakoub : la mère, le père et le bébé dans un moment de joie, il y a moins d’un mois.
    Mardi soir, la semaine dernière, Mohammed est allé à la maison de ses parents avec Zouhour et Abdelkader. C’était sa coutume d’y aller après le travail pour le dîner ou le café. Après quoi, Ziyad allait se coucher et la jeune famille rentrait chez elle. Le lendemain, vers 14 heures, Ziyad a reçu un appel du lieu de travail de son fils sur la rue Sokolov : Votre fils, Mohammed, a été tué dans une chute. Ziyad a immédiatement abandonné ce qu’il faisait, et un chauffeur l’a conduit en toute hâte au chantier. Il est arrivé alors que le corps de son fils, enveloppé dans un sac en plastique, était placé dans une ambulance. Il a pu identifier Mohammed – son visage avait l’air « régulier », dit-il -, avant d’être interrogé par la police à propos de son fils. Ensuite, le père est rentré chez lui en taxi.
    Tout ce que Ziyad sait, c’est que Mohammed est tombé du cinquième étage de l’enveloppe du bâtiment sur lequel il travaillait. C’est là toute l’information qu’il possède. Le corps de son fils a été emmené à l’institut de médecine légale à Abu Kabir à Tel Aviv et a été renvoyé à la famille le lendemain. Mohammed a été enterré dans le cimetière de Biddya.
    Après l’Aïd El Kbir, la Fête du Sacrifice, qui a lieu ce week-end, Ziyad reprendra son travail à Bnei Brak. Il dit qu’Allah a décidé que son fils ne vivrait que 27 ans. Cela soulage quelque peu la douleur. Mazen, le voisin, dit que si Mohammed avait été israélien, sa mort aurait été traitée différemment. Mazen lui-même a connu une chute il y a quatre ans, alors qu’il était encore travailleur de la construction, du troisième étage d’un immeuble sur la rue Sokolov, mais, heureusement, il n’a subi que des blessures légères.
    Les travaux ont été interrompus temporairement au 15 de la rue Chaim Pearl. Au cœur de Bnei Brak, en face d’une « petite yeshiva pour des jeunes gens remarquables », se trouve le chantier d’un bâtiment étroit et haut. Les panneaux d’affichage demandent aux fidèles d’assister aux prières de Selihot, récitées pendant les jours redoutables précédant la Roch Hachana. Le chauffeur d’un camion transportant des planches, qui est stationné à côté du chantier, dit tranquillement : « C’est crimionel, tout ça », et souligne des défauts de sécurité très visibles.
    Ce chantier ne comporte aucun panneau indiquant le nom de l’entrepreneur ou d’autres professionnels engagés. Rien. Seule une paire de gants médicaux abandonnés par terre atteste de ce qui s’est passé ici. Pas besoin d’être un grand expert pour repérer les dangers qui guettent sur ce chantier. Une pile de parpaings perchés au bord du deuxième étage menace de nous tomber dessus. La passerelle étroite au quatrième étage, sur laquelle les travailleurs se tiennent, semble tenir par un fil. Les inspecteurs de sécurité du ministère du Travail, des Affaires sociales et des Services sociaux n’étaient pas au courant de l’existence de ce chantier, de sorte qu’ils ne l’ont jamais visité.
    On peut gager à coup sûr que le travail ici reprendra bientôt, comme si de rien n’était. Personne n’a parlé d’indemnisation à Ziyad et il n’a aucune idée de ce qu’il faut faire.
    À Biddya, un bébé naîtra dans un mois, nommé Mohammed, d’après le père qu’il ne connaîtra jamais.
     
    Par Gideon Lévy | 31/08/2017
    Article original : http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.809947
    Traduit par Fausto Giudice
    URL : http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=21385

  • Israel sentences Palestinian-French NGO worker to detention without charge or trial
    Aug. 29, 2017 7:09 P.M. (Updated: Aug. 29, 2017 7:09 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=778910

    BETHLEHEM (Ma’an) — An Israeli court sentenced Salah Hamouri, a human rights defender and field researcher for Palestinian prisoners’ rights group Addameer, to six months of administrative detention — imprisonment without charge or trial — on Tuesday, in what Addameer said was “part of a systematic policy of disempowerment.”

    According to Addameer’s statement, the court’s initial decision had been to place Hamouri under house arrest in al-Reineh, a Palestinian village in Israel, for 20 days. He would then be banned from entering Jerusalem or traveling abroad for three months.

    The decision had also included a bail fee of 10,000 shekels ($2,800). However, when his family went to Israel’s Russian interrogation compound, where Hamouri has been held, to pay the bail they were told by Israeli officials that Hamouri would not be released.

    Hamouri, 32, who holds dual Palestinian-French citizenship, was detained during an overnight raid on Wednesday from his home in the occupied East Jerusalem neighborhood of Kafr Aqab.

    An Israeli police spokesperson told Ma’an at the time that he was “not familiar” with the case.

    #Salah_Hamouri

    • Salah Hamouri condamné à 6 mois de détention administrative
      Par Addameer
      Source : Addameer | Traduction : MR pour ISM
      http://www.addameer.org/news/administrative-detention-order-issued-against-addameers-field-researcher-s
      http://www.ism-france.org/temoignages/Salah-Hamouri-condamne-a-6-mois-de-detention-administrative-article-2039

      29 août 2017 - Le chercheur de terrain d’Addameer et défenseur des droits de l’Homme Salah Hamouri a reçu une ordonnance de détention administrative de six mois qui devrait se terminer le 22 février 2018. Le tribunal de district de Jérusalem a d’abord ordonné sa libération conditionnelle, pourtant, moins d’une demi-heure après, l’ordonnance lui était remise.

      Selon la décision de la cour, Hamouri devait être placé en résidence surveillée à Al-Reineh (un village au nord des territoires occupés en 1948) pendant 20 jours. Il devait également être interdit d’entrer à Jérusalem et de voyager à l’extérieur du pays pendant 3 mois, jusqu’au 28 novembre 2017. De plus, Hamouri avait à payer une caution de 10.000 NIS (2.300€) et garanties de tiers mais quand sa famille est allée à Al-Moskobyeh pour payer la caution, on l’a informée qu’il ne serait pas libéré.

      Salah Hamouri, 32 ans, est un citoyen palestino-français et ex prisonnier palestinien dans les geôles israéliennes. Il a été libéré dans l’accord d’échange Wafa al-Ahrar, en 2011, après avoir passé sept ans dans les prisons de l’occupation israélienne. De plus, il est interdit d’entrée en Cisjordanie par un ordre militaire israélien depuis septembre 2016, et sa femme Elsa Lefort est actuellement interdite d’entrée en Palestine.

      Son arrestation et la décision à son encontre viennent grossir la longue liste des tentatives de la puissance occupante pour étouffer la poursuite légitime palestinienne des droits fondamentaux de l’homme et de la dignité. Pour ceux qui osent dénoncer ce régime colonial oppressif, les détentions arbitraires les attendent.

      Ce cas n’est pas simplement l’arrestation d’un individu. Cela fait partie d’une politique systématique pour réduire les Palestiniens à l’impuissance. Le but est de s’assurer que tout travail de soutien à la quête palestinienne pour l’autodétermination soit sévèrement puni. Le raisonnement est que si suffisamment de gens sont punis, et que le poids est trop lourd à porter, les autres seront sidérés et accepteront le statu quo. Ils se résigneront au fait qu’ils font partie d’une structure étatique qui les traite comme des sujets qu’on peut emprisonner et dépouiller de leurs droits à volonté.

      Pour les défenseurs des droits de l’homme, il y a deux choix. Abandonner sa cause, ou accepter une vie de punition constante. Ce n’est pas un choix facile à faire. Salah aurait pu aisément partir, vivre en France et avoir une vie tranquille avec son épouse et son enfant. Pourtant, il demeure un exemple pour nous tous. Il reste sur son lieu de naissance et lutte pour ceux que l’occupation cherche à réduire d’être humains à sujets. L’occupation lui fait payer cher son affirmation que lui et le peuple qu’il sert sont des êtres humains.

      L’association de soutien et de défense des droits des prisonniers Addameer réitère son appel à la libération immédiate d’Hamouri, car sa détention constitue une attaque contre les défenseurs des droits humains palestiniens.

      Addameer considère que la détention administrative est une forme de détention arbitraire qui constitue une torture psychologique. Incarcéré pour une durée indéterminée sans inculpation ni procès, le détenu peut développer des troubles psychologique, une dépression à long terme et une anxiété chronique associée à des éléments imprévisibles.

      Cette pratique de la détention arbitraire constitue une grave violation des lois internationales et des normes relatives aux droits de l’homme, en particulier les articles 78 et 72 de la Quatrième Convention de Genève qui stipulent qu’un individu accusé a le droit de se défendre. Elle viole également l’article 66 de la quatrième Convention de Genève et les normes fondamentales d’un procès équitable.

      Des organisations, des militants et des parlementaires de toute la France se mobilisent pour exiger à nouveau la libération de Hamouri et pour faire pression sur le gouvernement français pour qu’il prenne des mesures dans cette affaire.

      Signez cette pétition adressée au président français Emmanuel Macron et aux responsables européens qui exige qu’ils agissent maintenant.

    • Salah Hamouri placé en détention administrative pour six mois
      Mardi, 29 Août, 2017 | Humanite.fr
      https://www.humanite.fr/salah-hamouri-place-en-detention-administrative-pour-six-mois-641082

      Sur la seule base d’un « dossier secret », l’administration militaire d’occupation israélienne a décidé de laisser en prison le jeune Franco-Palestinien, arrêté la semaine dernière.
      Salah Hamouri, Franco-Palestinien de 32 ans, arrêté la semaine dernière par la police israélienne à son domicile, a été placé, hier, en détention administrative pour 6 mois, donc jusqu’au 22 février 2018. Mardi, il avait été présenté devant un juge de la Cour de Jérusalem qui avait décidé tout d’abord de le placer en résidence surveillée à Al-Reineh pour 20 jours, sans qu’aucune des charges n’aient été révélées, contenues dans un « dossier secret ». Le magistrat lui interdisait également l’entrée à Jérusalem (dont la partie orientale est illégalement occupée et annexée par Israël depuis 1967) ainsi que toute sortie du pays (rappelons que les Palestiniens qui veulent sortir des Territoires doivent obligatoirement passer par Israël !) pendant 3 mois, jusqu’au 28 novembre 2017. En plus de cette décision, Salah Hamouri devait s’acquitter d’une caution de 10000 shekels (environ 2300 euros). Sa famille s’est alors rendue à Al-Moskobyeh, le centre d’interrogatoire pour payer la caution. C’est alors que la décision militaire (les territoires occupés sont toujours placés sous la coupe d’un gouverneur nommé par le ministère de la Défense) est tombée : six mois de détention administrative. Une nouvelle audience est prévue jeudi pour savoir si le juge entérine cette décision. Ce qui se produit presque toujours, le mot « justice » se couplant difficilement avec celui d’« occupation ».

  • Yoav Galant lance un projet immobilier à Jérusalem et au-delà de la Ligne verte
    Le ministre du Logement planifie la construction de 25 000 unités d’habitation dans différents quartiers de Jérusalem
    Times of Israel Staff 28 avril 2017, 13:02
    http://fr.timesofisrael.com/yoav-galant-lance-un-projet-immobilier-a-jerusalem-et-au-dela-de-l

    Le ministère du Logement et de la Construction a planifié un important projet de développement d’appartements englobant différents quartiers à travers Jérusalem, à la fois au-delà de la Ligne verte et dans les lignes d’avant-1967 d’Israël.

    Selon un reportage de la Deuxième chaîne, le projet comprend 10 000 unités d’habitation dans la ville et 15 000 unités supplémentaires au-delà de la Ligne verte, dont 10 000 dans le quartier autour de l’ancien aéroport de Jérusalem à Atarot, au nord de la ville.

    Le ministre du Logement, Yoav Galant, est derrière le projet immobilier et cherche à obtenir le soutien de la municipalité et du gouvernement avant la visite du président américain Donald Trump qui aura lieu à la fin du mois de mai.

    Le coût global, selon la Deuxième chaîne, est estimé à environ 4 milliards de shekels, soit un peu plus d’un milliard de dollars.

  • Israeli army prosecution files appeal for harsher sentence for Elor Azarya
    March 7, 2017 4:37 P.M. (Updated : March 7, 2017 4:37 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=775844

    BETHLEHEM (Ma’an) — Days after the defense team for Elor Azarya appealed his manslaughter conviction for the fatal shooting of a wounded Palestinian, the Israeli general prosecution submitted their own appeal on Tuesday, demanding a harsher sentence for the Israeli soldier who was sentenced to just 18 months in prison for the killing.

    Azarya was filmed committing the execution-style shooting of 21-year-old Abd al-Fattah al-Sharif in the southern occupied West Bank city of Hebron last year.

    Israeli media reported that the prosecution petitioned the Israeli Military Appeals court to increase the sentence to between 30 and 60 months (2.5 to 5 years) in prison, from the 18-month sentence (1.5 years) handed down last month, amid widespread outrage over its leniency.

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    #Abdul_Fatah_al-Sharef
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    Les procureurs militaires font appel de la peine d’Azaria
    Times of Israel Staff 7 mars 2017, 15:44
    http://fr.timesofisrael.com/les-procureurs-militaires-font-appel-de-la-peine-dazaria

    Les procureurs de l’armée israélienne ont fait appel mardi de la condamnation à 18 mois de prison du soldat Elor Azaria, jugé coupable d’homicide en janvier dernier pour avoir abattu un terroriste palestinien déjà neutralisé en mars 2016.

    Selon les procureurs, la peine « s’éloigne considérablement » de ce qui était attendu de la cour, étant donné la gravité du crime.

    Les procureurs ont demandé à la cour d’appel d’au moins doubler la peine d’Azaria, et une peine de prison de trois à cinq ans, déjà requise pendant le procès.

    La semaine dernière, l’avocat d’Azaria a lui aussi fait appel, non seulement contre la peine, qu’il juge trop dure, mais aussi contre la condamnation du soldat.

  • La lente agonie des agriculteurs israéliens
    Paul Auster, The Jerusalem Post, le 13 novembre 2016
    http://www.jpost.com/Edition-Francaise/Social-Eco/La-lente-agonie-des-agriculteurs-isra%C3%A9liens-472479

    L’autre problème est que le gouvernement impose des taxes sur le travail des ouvriers thaïlandais, alors qu’aucun Juif ni aucun Arabe israélien n’est prêt à faire ce qu’ils font. Les Palestiniens pourraient bien les remplacer sauf qu’on ne peut pas les employer sans une autorisation du Shin Bet (services de sécurité intérieure), et qu’il faut s’acquitter d’une taxe supplémentaire d’environ 65 shekels par travailleur et par jour. Le gouvernement affirme que cet argent sert à couvrir les frais de fouilles et autres, mais de là à payer un tel montant quotidiennement !

    Je veux simplement qu’on me permette de travailler en paix. Si j’ai besoin de main-d’œuvre qu’on me laisse en embaucher, et quand j’ai besoin d’eau, qu’on m’en fournisse à un prix raisonnable.

    #Israel #Palestine #Apartheid #Capitalisme #Agriculture

  • Palestine occupée : Ahmad Manasrah, jeune palestinien de 14 ans, condamné à 12 ans de prison par Israël - Samidoun
    9 novembre 2016
    http://www.ism-france.org/temoignages/Ahmad-Manasrah-jeune-palestinien-de-14-ans-condamne-a-12-ans-de-prison-p

    Lundi 7 novembre, un tribunal israélien a condamné Ahmad Manasrah, 14 ans, à 12 ans de prison ainsi qu’à des amendes s’élevant à 180.000NIS (43.000€). L’avocat palestinien Jamid Saadeh a noté, lors de l’inculpation d’Ahmad en mai dernier, que « l’occupation a délibérément maintenu le jeune Ahmad Manasrah en prison dans un centre de rééducation jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge légal pour une condamnation, selon la loi israélienne, qui est de 14 ans… La cour n’a tenu aucun compte des souffrances qu’il a éprouvées dès le début de sa détention, blessé, attaqué et insulté, traité à l’intérieur de l’hôpital comme une menace, et confronté aux hurlements des fonctionnaires pendant l’interrogatoire ; tous ces faits ont été filmés et condamnent l’occupation. »

    Ahmad, 14 ans, a été accusé d’avoir participé à une opération au couteau contre des colons israéliens dans la colonie de Pisgat Ze’ev, à Jérusalem Est, alors qu’il avait 13 ans. Ahmad était avec son cousin de 15 ans à l’époque, Hassan Manasrah (photo ci-dessous), le 12 octobre 2015. Hassan a été abattu par des colons dans la rue, tandis qu’Ahmad était renversé en voiture par des colons et grièvement blessé.

    • Ahmad Manasra, âgé de 14 ans et condamné à 12 ans de prison
      jeudi 10 novembre 2016
      http://chroniquepalestine.com/ahmad-manasra-4-ans-condamne-12-ans-de-prison

      Ma’an News – Des dizaines d’enfants palestiniens ont manifesté mardi devant le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), dans la bande de Gaza assiégée, pour protester contre la condamnation lundi de Ahmad Manasra, âgé de 14 ans, à 12 ans de prison en Israël.

      Les enfants ont quitté leurs classes pour participer au sit-in organisé par le groupe Waed Captive and Liberators Society et ont exigé que les organisations de défense des droits de l’homme agissent contre la condamnation de Manasra.

      Manasra a été reconnu coupable de tentative de meurtre pour avoir participé à une attaque à coups de couteau le 12 octobre 2015 qui a laissé deux Israéliens grièvement blessés. En outre, le tribunal a infligé une amende de 180 000 shekels (47187 $) à sa famille.

      « Nous avons quitté nos classes aujourd’hui pour répondre à nos sentiments d’impuissance pour aider Manasra », a déclaré à Ma’an Abd al-Karim, l’un des enfants qui manifestaient.

      Abd al-Karim a souligné à Ma’an que la condamnation de Manasra était une « disgrâce » pour tous ceux qui étaient impliqués dans sa condamnation.

      Au cours de la manifestation, Abd al-Karim a adressé un message au HCR en disant que « notre enfance est perdue. Jusqu’à quand allez-vous rester silencieux ? »

  • Palestine : L’ONU décrit l’enracinement d’un régime d’apartheid particulièrement brutal - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/palestine-l-onu-decrit-l-enracinement-d-un-regime-d-apartheid-part
    http://i0.wp.com/arretsurinfo.ch/wp-content/uploads/2015/11/Hebron-2027-2.jpg?resize=800%2C532

    La belle ville d’Ebron en Cisjordanie est occupée par de nombreux colons juifs 
    Un expert en droits humains des Nations Unies a dénoncé “l’enracinement d’un régime de style colonial dans les territoires palestiniens occupés” par Israël, à savoir “deux systèmes séparés et inégaux” pour ce qui concerne les lois, le réseau routier, le système judiciaire, l’accès à l’eau, la liberté de mouvement, les droits civils et d’autres matières.
    Le Canadien Michaël Lynk est rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, et il a formulé ces remarques dans un nouveau rapport, présenté à l’Assemblée Générale de l’ONU vendredi dernier.
    L’accès inégal à l’eau était déjà une composante de l’apartheid en Afrique du Sud. Israël lui donne des dimensions inégalées.
    Lynk a qualifié la situation de l’économie palestinienne de “sans parallèle dans le monde moderne”. “Aucune autre société dans le monde ne doit affronter une telle série cumulative de défis, qui comprend une occupation agressive, une discontinuité du territoire, une divergence politique et administrative, un confinement géographique et la déconnexion de son économie”, a-t-il déclaré.
    Le rapporteur a mis en évidence une série de violations des droits humains par Israël, parmi lesquelles la “détention administrative” [1] : “Les chiffres sont stupéfiants”, écrit Lynk, “et ils suggèrent l’existence d’une politique visant à intimider et à significativement réduire les libertés des Palestiniens”.
    Lynk fait également référence à l’utilisation par le gouvernement israélien des démolitions de maison à des fins punitives, dont il relève que s’il y en avait eu 11 en 2015, touchant 85 personnes, alors qu’entre janvier et juillet 2016 on en dénombre déjà 16, qui ont privé 92 personnes de logement. “Les démolitions punitives, dont l’objectif est de nuire aux membres de la familles de personnes suspectées [par l’occupant] de crime, constituent clairement une violation du droit international”. []
    Considérant la situation d’un point de vue général, Lynk décrit “un développement séparé et inégal en Cisjordanie, et particulièrement dans la zone C [2]”, ce qui conduit à “la création de deux univers juridiques, économiques et politiques cruellement différents à l’intérieur d’un même territoire”.
    Les colons israéliens bénéficient “d’un système largement plus favorable au plan légal, quant au réseau routier, au système judiciaire, à la mobilité personnelle, aux opportunités économiques, aux droits civils et politiques et au niveau de vie que les Palestiniens de Cisjordanie parmi lesquels ils vivent”.
    A l’approche du 50ème anniversaire [de l’occupation de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est, de Gaza et du Golan], Lynk estime que “l’occupation a atteint une durée de loin supérieure toute durée raisonnable dans le chef d’une quelconque puissance occupante agissant de bonne foi”.
    “La réduction de l’aire géographique du territoire disponible pour les Palestiniens est directement liée au vaste projet de colonisation d’Israël, en expansion, qui comprend un réseau d’autoroutes, les territoires contigues et un dispositif militaire de sécurité étendu”. En effet, ajoute le rapporteur spécial, “sans le projet israélien de colonisation, la poursuite de l’occupation n’aurait aucune raison d’être”.
    Le rapporteur spécial n’a pas été en mesure de se rendre dans les territoires palestiniens occupés, Israël ayant refusé toute coopération avec lui. Il a donc rencontré les groupes représentatifs de la société civile palestinienne et d’autres organisations à Amman, en Jordanie. Le rapporteur souligne “que le devoir qui s’impose aux États membres [de l’ONU]de coopérer avec les mécanismes constitue une obligation fondamentale”. On peut lire son rapport dans son intégralité ICI [PDF en anglais]
    -------
    [1] détention administrative : emprisonnement de Palestiniens sans jugement ni mise en accusation (et par conséquent sans possibilité de se défendre contre des accusations dont ils ignorent la teneur), pratiquement sans limite de temps. – NDLR
    [2] la “zone C” de la Cisjordanie est celle que définissent les “accords d’Oslo” comme restant sous le contrôle total d’Israël. Elle couvre ±60% de la superficie du territoire. – NDLR
    [
    ]UN EXEMPLE
     
    Un tribunal militaire israélien a condamné le 2 novembre un jeune Palestinien de 15 ans à la prison à perpétuité et 750.000 shekels (environ 177.000 €) d’amende pour le meurtre d’une Israélienne, dans la colonie d’Otniel, en Cisjordanie occupée.
    Le meurtre avait eu lieu en janvier 2016. Le jeune homme avait été arrêté par l’armée peu après. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’était engagé au moment du meurtre à ce que la maison de l’attaquant présumé soit détruite à titre dissuasif. Israël a détruit la maison familiale de Murad à Yatta, en Cisjordanie en juin, soit 5 mois avant qu’il soit jugé et reconnu coupable par un tribunal militaire
    Il est vrai que l’issue du procès n’était pas douteuse : les tribunaux militaires qui jugent les Palestiniens (les Israéliens vivant dans les colonies sont, dans les rares cas où ils sont poursuivis, jugés par des tribunaux civils) prononcent des condamnations dans 92% des cas…
    A propos du traitement judiciaire totalement inégal des mineurs selon qu’ils sont palestiniens ou israéliens, voir ICI (et afficher le tableau comparatif dans l’encadré)
    Source de l’article : Middle East Monitor
    Traduction : Luc Delval Pour la palestine
    http://arretsurinfo.ch

  • Israel sentences Palestinian astrophysicist to 7 months in prison for ’incitement’
    Oct. 9, 2016 8:21 P.M. (Updated : Oct. 9, 2016 8:21 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=773486

    RAMALLAH (Ma’an) – Israeli authorities sentenced Palestinian astrophysicist Imad Barghouthi to seven months in prison on Sunday, according to the Palestinian Prisoner’s Society.

    The group said in a statement that the Israeli military court in Ofer had announced its sentencing of the 54-year-old resident of Beit Rima to seven months in prison, starting from the date of his detention in late April.

    The court also issued Barghouthi a fine of 2,000 shekels ($527).

    A professor of theoretical space plasma physics at al-Quds University in occupied East Jerusalem, Barghouthi had been detained in 2014 before his detention in April, when he was placed under administrative detention — Israel’s policy of internment without charge or trial.

    #Imad_Barghouti

    • L’astrophysicien palestinien Imad Barghouthi condamné à 7 mois de prison
      10 octobre | Samidoun |Traduction SF pour l’AURDIP
      http://www.aurdip.fr/l-astrophysicien-palestinien-imad-2099.html

      Le Dr Imad Barghouti, professeur de l’université Al-Qods à Abou Dis a été condamné à une détention de sept mois dans une prison israélienne par le tribunal militaire d’Ofer, le dimanche 9 octobre. Le motif de sa condamnation est d’avoir été provocateur par des posts sur Facebook et sur les réseaux sociaux à propos de la politique palestinienne et de l’occupation.

      Son incarcération prend effet à partir de la date de son arrestation en avril, ce qui veut dire qu’il sera libéré en novembre. Il a été arrêté le 24 avril par les forces d’occupation israéliennes à un checkpoint près de Nabi Saleh alors qu’il se rendait à Beit Rima, la ville où il habite. Il a d’abord été sous le coup d’une détention administrative sans chef d’accusation ni procès ; il avait déjà subi une détention administrative en décembre 2014, suite à une arrestation par les forces d’occupation lors d’un déplacement vers les Émirats Arabes Unis pour aller à une conférence universitaire.

  • Jérusalem : Un Palestinien de Jérusalem occupée obligé de démolir sa maison pour éviter les amendes (vidéo)
    IMEMC| September 7 | Traduction : MR pour ISM
    http://www.ism-france.org/temoignages/Un-Palestinien-de-Jerusalem-occupee-oblige-de-demolir-sa-maison-pour-evi

    Mardi dernier 6 octobre, un Palestinien habitant la rue al-Wad, dans la vieille ville de Jérusalem-Est occupée, a dû démolir sa propre maison pour éviter les amendes et les taxes extrêmement élevées après qu’un tribunal israélien a décidé que sa propriété devait être détruite. Nabeeh al-Basity, 53 ans, a expliqué qu’il a démoli sa maison après que des tribunaux israéliens ont pris plusieurs ordres de démolition, et qu’il a réussi à retarder leur mise en œuvre en faisant appel, mais les frais de justice sont devenus excessivement élevés, en plus des amendes et des taxes accumulées.

    Il a ajouté que l’audience a eu lieu en juillet 2016 et que le juge a statué pour la démolition de sa propriété, a menacé de lui imposer d’autres amendes et de le mettre en prison s’il ne procédait pas à la démolition.

    La demeure de 60m² avait été construite en 1997 et était habitée par Nabeeh, son épouse et leurs trois enfants ; elle était constituée de trois chambres et salle de bain.
    Il a déjà dû payer plus de 56.000 shekels d’amendes, en plus de milliers de frais de justice.(...)

  • Ayant survécu par miracle aux balles israéliennes, la jeune Palestinienne de Nazareth est condamnée à 6 mois de prison
    Publié le 13 juillet 2016


    http://www.pourlapalestine.be/ayant-survecu-par-miracle-aux-balles-israeliennes-la-jeune-palestini

    Lundi dernier, un tribunal israélien a infligé une peine de 6 mois de prison et 1.500 shekels d’amence (±390$) à Israa Abed, héroïne malheureuse de cette histoire, qui avait miraculeusement survécu. Elle était poursuivie – selon Haaretz – pour “détention illégale d’un couteau” et pour “menaces”. L’accusation a tenu compte du fait qu’elle souffrait de « problèmes psychologiques” qui l’auraient poussée à chercher à se faire tuer par les forces israéliennes. Elle n’a pas été accusée d’avoir voulu mener une “attaque terroriste”.

    Une expertise officielle avait conduit à recommander qu’elle soit condamnée à une peine de travail communautaire, étant donné son absence de tout antécédent judiciaire, ses problèmes psychologiques et le fait qu’elle a un enfant à charge. Mais le juge Dalit Sharon-Green, du tribunal de Nazareth, n’a pas suivi cet avis, estimant qu’une telle sanction n’aurait pas un caractère “suffisamment dissuasif” pour éviter une récidive.

    Le maire de Nazareth, Ali Salem, a assuré Israa Abed du soutien de la municipalité et de tous les citoyens de la ville, et a annoncé que tous les efforts possibles seraient entrepris pour éviter qu’elle soit effectivement emprisonnée au mois de septembre comme prévu par le jugement.

    https://seenthis.net/messages/422767