Il y a aussi une constante chez le Français type en villégiature : « j’ai payé pour être ici, personne ne me connait, alors rien à foutre des autres, je vous pisse à la raie ! ».
Les gus jettent leur merde par la portière (« rien à foutre, c’est pas chez nous ! ») : quand j’habitais le long de la route pour les Landes, juillet-aout, c’était la saison des gorets. Une fois, j’ai reçu une serviette hygiénique usagée à mes pieds dans le jardin… je suis certaine que jamais la nana n’aurait fait ça chez elle.
Étant gosse, je suis allée une fois en voyage organisé en Espagne avec mes grand-parents : la honte de ma vie ! Les vieux se comportaient comme des esclavagistes.
Plus tard, en Allemagne, au Deutche Museum de Münich, j’ai su 5 min à l’avance qu’on allait croiser un autre groupe de Français. Quand on les a croisés, j’ai fait semblant d’être Allemande… gorets.
En Russie, même combat… mais en 1999, les Russes étaient encore neufs en tourisme, donc, du coup, ils jetaient les malotrus très sec. Et un vieux guide du Kremlin m’a confié qu’en fait, les pires chez eux, c’étaient les Allemands… mais on sentait bien le gros passif.
Il y a 3 jours, dans le petit supermarché de blédards, deux mecs de 25 ans, dont un la gueule ouverte en train de se foutre de la gueule des ploucs. Le type n’arrêtait pas. Un mode gros connard colonialiste, alors que c’est juste un gus que doit faire ses 3 heures de RER par jour pour aller tafer parce qu’il n’a pas encore assez écrasé de gens pour ne plus habiter qu’à 45 min de métro…
Bref, faut pas trop me chatouiller avec les bienfaits touristiques…