• Italie année zéro : un pays télécommandé par Bruxelles
    https://blogs.mediapart.fr/marco-cesario/blog/030221/italie-annee-zero-un-pays-telecommande-par-bruxelles

    La manœuvre de l’insignifiant parti de Matteo Renzi (Italia dei Valori, qui pèse 2%) fait tomber le gouvernement en place et ramène les technocrates bruxellois au cœur du pouvoir politique italien. Après l’interrègne de Mario Monti (pour l’après Berlusconi), commence celui de Mario Draghi, ancien directeur de la BCE.

    Comme dans l’ère post-Berlusconi, l’Italie redevient le pays où la volonté du peuple ne compte absolument rien. La manoeuvre du lobbyiste Matteo Renzi réussit. Élu avec les voix du Parti démocrate, en raison de l’absence de la contrainte du mandat qui existe en Italie et sur fond de conflits avec la majorité au povoir, il fond un petit parti qui ne compte pas plus de 2 % et ne franchirait pas le seuil pour entrer au Parlement italien. Mais malheureusement le minuscule Italia dei Valori n’a même pas besoin de franchir ce seuil car il se trouve déjà au sein du Parlement italien. Avec ce stratagème de ’cellule dormante’, Matteo Renzi menace d’abord de faire tomber le gouvernement, puis passe à l’acte et retire ses ministres, forçant le gouvernement à remettre le mandat entre les mains du Président de la République Sergio Mattarella. Que fait le Président de la République italienne ? Au lieu de convoquer de nouvelles élections, il indique à Mario Draghi, ancien directeur de la BCE, de former un gouvernement « technique ». Le moment est grave et solennel et une pandémie est en cours. Il n’y a pas de temps à perdre. Le programme de Bruxelles doit être mis en œuvre à tout prix. Ainsi, un gouvernement qui est l’expression d’une majorité parlementaire issue d’élections démocratiques est brusquement écarté et un gouvernement « de haut niveau » et « pro-européen » dirigé par l’ancien directeur de la BCE est rapidement mis en place, dont le seul but est de ne pas faire rater à l’Italie le train des 200 milliards du Recovery Fund. Une manœuvre qui balaie en fait le consensus démocratique et le libre exercice des élections et qui nous ramène au point zéro d’une Italie télécommandée par Bruxelles (de triste mémoire post-berlusconienne). Maintenant, les bureaucrates bruxellois vont pouvoir mettre des gants pour éliminer ce petit semblant d’exercice du pouvoir politique qui reste dans la peninsule pour mettre en œuvre le programme « européen ». Un air de déjà-vu. La technocratie gagne, les banquiers et les bureaucrates gagnent. Mais la démocratie et les citoyens italiens eux s’enfoncent.

  • Ce n’est pas seulement la #Grèce que le grand capital étrangle [éditorial des bulletins d’entreprise Lutte Ouvrière]
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/ce-n-est-pas-seulement-la-grece

    Alors que #Tsipras, le nouveau chef du gouvernement grec, faisait la tournée des dirigeants de l’Union européenne pour négocier quelques mois de répit auprès des créanciers de son pays, la Banque centrale européenne a fermé une des deux sources de financement de la Grèce. Le message est on ne peut plus clair.
    Les représentants de la grande bourgeoisie qui sont à la tête de la BCE, du FMI et de l’Union Européenne veulent mettre ce pays et son gouvernement à genoux au nom du principe selon lequel « qui a des dettes doit les rembourser ». Avant tout compromis, il faut donc que Tsipras se renie et expie le crime d’avoir laissé croire à la possibilité d’une « annulation de la dette ».
    Tsipras ne demande pas la lune. Il ne parle plus d’annuler la dette grecque, ni même d’en effacer une partie, il veut en étaler les remboursements.
    Mais pour la BCE, l’idée que les classes populaires grecques puissent seulement espérer qu’elles n’auront pas à payer les intérêts et les dettes faites par leurs classes privilégiées et par leur Etat est intolérable. Pour elle, il est hors de question de remettre en cause la politique d’austérité dont le seul objectif est de vider les poches de la majorité de la population pour alimenter la finance.
    Cette déclaration de guerre n’est pas seulement destinée au peuple grec, elle est adressée à tous ceux qui voudraient en finir avec les diktats des banquiers. Il s’agit de faire comprendre aux peuples qui auraient envie d’imiter les Grecs que le temps des sacrifices n’est pas fini.
    Les porte-paroles du grand capital que sont le FMI, la BCE et la #Commission_européenne ont renvoyé la Grèce des décennies en arrière.
    Des millions de Grecs ont perdu leur emploi ou une partie de leur salaire, ils ne peuvent plus se loger, se soigner. Et il faudrait encore des licenciements, encore des fermetures de services publics ? Mais qu’est-ce qu’ils cherchent, que les gens meurent dans la rue comme dans nombre de pays pauvres ?
    La #bourgeoisie fait subir au peuple grec, en plus violent, ce qu’elle fait subir ici aux travailleurs.
    Quand pour maintenir son taux de profit, le grand patronat licencie, restructure et ferme des usines, il se moque de ce que deviendront les salariés mis sur le carreau. Il n’a que faire des déficits qu’il creuse quand, pour augmenter les dividendes de ses actionnaires, il ne paye pas d’impôts et obtient de ne plus payer de cotisations sociales. Il n’y en a que pour sa compétitivité et sa rentabilité.
    Que les services publics se délitent, que les petites entreprises soient asphyxiées, que l’économie s’enfonce dans le marasme, tant que l’argent rentre dans ses coffres-forts, ce n’est pas un problème pour ce grand patronat.
    La bourgeoisie qui domine la #finance comme ses représentants à la tête des institutions internationales sont des irresponsables vis-à-vis de la société.
    Mario #Draghi, aujourd’hui à la tête de la #BCE et inflexible vis-à-vis de la Grèce, fut vice-président de la banque Goldman Sachs pour l’Europe. Cette banque, une des principales responsables de la crise financière de 2008, a maquillé les comptes de l’Etat grec. C’est tout un symbole !
    Quant à Jean-Claude #Juncker, l’actuel président de la Commission européenne, il fut pendant 18 ans le Premier ministre du Luxembourg, un paradis fiscal qui aida près de 300 multinationales à échapper à l’impôt.
    Ces messieurs ferment les yeux sur les coups fourrés des grandes banques du genre #HSBC, ils s’arrangent pour que les grands groupes ne payent pas d’impôts et ce sont eux qui demandent à l’ouvrier grec au chômage d’en payer !
    Ce sont eux qui nous font croire que si les Grecs n’arrivent pas à payer la #dette, nous serions obligés de payer ! Tout cela est du chantage.
    Ces dirigeants, complices de la bourgeoisie, ont un principe simple : il faut que l’argent rentre, que ce soit par l’exploitation, y compris la plus cruelle ou par la #spéculation. Et ce, quand bien même on court droit à la catastrophe avec la menace permanente d’un nouveau krach.
    L’économie capitaliste qui, pour enrichir les plus riches, appauvrit ceux qui travaillent et produisent, est aveugle et irrationnelle.
    Dans le cadre de cette #économie injuste, complètement folle, les travailleurs ont le droit et le devoir de se battre pour leur peau.
    Mais ces luttes contre une classe capitaliste avide et irresponsable sont un éternel recommencement.
    Le problème fondamental qui se pose à la société, et depuis bien longtemps, est de renverser la dictature de la finance sur le monde, c’est-à-dire renverser le #capitalisme. C’est la tâche que devra se fixer la classe exploitée.

  • Gaël Giraud : « A moins d’un miracle, le plan de la BCE a peu de chance de fonctionner »
    http://www.marianne.net/gael-giraud-miracle-plan-BCE-chance-fonctionner

    Ce dispositif avait été annoncé par Mario Draghi en septembre 2012. A l’époque, l’idée était de calmer les marchés financiers. Mais ce n’était pour lui et son équipe qu’une menace brandie avec l’intention de ne jamais la mettre en œuvre. Un peu comme la bombe atomique pendant la Guerre froide. Au fond, cette application peut se lire comme un aveu implicite d’échec de ce qui s’est passé entre septembre 2012 et aujourd’hui. Draghi a été obligé de faire ce qu’il souhaitait n’avoir jamais à faire.
    C’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Mauvaise car cela veut dire que l’Union européenne est en train de s’enfoncer dans la déflation. Tous les symptômes le montrent aujourd’hui. La bonne nouvelle est que la BCE l’a compris. Elle en a pris acte officiellement en lançant ce plan de rachat d’actifs.
    Mais, je doute que cette action suffira pour sortir la zone euro de la déflation. La déflation est une trappe dans laquelle la politique monétaire devient inopérante. Dans la mesure où les agents économiques n’utiliseront pas cette monnaie parce qu’ils anticipent une baisse des prix : ils préféreront attendre puisque demain ce sera moins cher. Ça ne poussera donc ni à consommer ni à investir. C’est le drame de la spirale de la déflation. Mario Draghi espère surtout, dans le sillage de ce qu’a fait la banque centrale japonaise, faire une grande opération de psychologie collective en clamant haut et fort « Je vais multiplier par X la quantité de monnaie en circulation », ce qui, pense-t-on souvent, va créer de l’inflation et donc pourra renverser les anticipations. Sauf que l’expérience du Japon montre que ça ne marche pas, et je crains que cela ait peu de chance de fonctionner dans la zone euro. A moins d’un miracle…

    #BCE #draghi #déflation

  • La reprise est là ! - La lettre volée, politique, lectures, Europe et humeurs diverses
    http://www.lalettrevolee.net/article-la-reprise-est-la-121474061.html

    Comment lit-on cela ?
    En bleu l’évolution de la production industrielle en Europe, à partir du maximum de production prés-crise (niveau 100), dans les années 30 et après 2008. On voit qu’il a fallu sept années pour que la production retrouve son niveau de départ.
    On voit aussi qu’avec la courbe orange, qui est celle de l’Europe actuelle, nous sommes bientôt à la sixième année, à un niveau plus faible que lors de la grande dépression. Et une dynamique pas franchement orientée à la reprise.
    Krugman applaudit la performance (et en a rajouté une couche)...
    *
    Ambrose Evans-Pritchard, dans le Telegraph, part de ce graphique pour faire des pronostics à quinze ans sur l’Union européenne.
    D’après lui, crise et démographie aidant, l’Allemagne va sombrer d’ici une poignée d’années, et la France et le Royaume-Uni dicter leurs conditions dans l’Union. Pritchard ne donne pas le contenu de ces politiques.
    Elles ne seront probablement pas austéritaires. Il n’est pas personnellement favorable aux cures d’austérité imposées d’abord à l’Europe du Sud. Et il se réjouit que Jacques Attali se mette à critiquer vivement l’Allemagne, prenant cela comme un signe de réaction d’une France ayant atteint les limites de ce qu’elle peut supporter comme austérité imbécile.

    https://www.youtube.com/watch?v=3t2TMMKN40g&feature=player_embedded#at=20

    Le plus intéressant de l’argumentaire pritchardien est probablement sa conclusion :
    « le paysage stratégique est en train de se transformer sous nos yeux. L’Union européenne n’existe plus. Ses formes semblent figées dans l’imaginaire des eurosceptiques britanniques, comme dans celui des europhiles britanniques (souvent encore plus rustauds). Les deux camps s’opposent sur des débats issus du XXème siècle qui n’ont plus aucun sens. »
    Si l’on en croit le Figaro, à propos des querelles entre Draghi et l’Allemagne sur la gestion de l’euro : « Les sensibilités nationales resurgissent à nouveau au sein de la zone euro… »

    A part ça, tout va bien, la reprise est là...

    #économie
    #austérité
    #reprise
    #Jacques-Attali
    #Paul-Krugman
    #Draghi
    #Ambrose-Evans-Pritchard
    #Allemagne
    #France
    #Royaume-Uni
    #Europe-du-Sud

  • Le grand (dés)ordre monétaire s’impose aux Assemblées du FMI. | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/10/13/le-grand-desordre-monetaire-simpose-aux-assemblees-du-fmi

    http://www.zcommunications.org/media/graphic/1296/view/238.jpg?1253756417

    Washington s’était mis aux couleurs du jour : triste, morne, privé de ses musées et de ses parcs, pluvieux et froid. Une zone pluvieuse est restée au-dessus de la capitale américaine pendant les trois jours de ces réunions. Le climat économique et monétaire était en effet lugubre. 

    L’inquiétude sur la dette américaine.

    Meme si l’hypothèse d’un défaut de paiement de la trésorerie des Etats-Unis est évoquée, c’est pour repousser cette situation dont les conséquences mondiales seraient catastrophiques. Je ne crois pas que l’irresponsabilité politique sera à ce point suicidaire.

    Le parti républicain est de plus en plus déchiré : Le Président (républicain) de la Chambre des Représentants n’ose même plus mettre au vote une résolution qui approuverait le budget et augmenterait le plafond d’endettement. Les modérés de son propre camp la voteraient, tant est forte leur colère de voir le Grand Old Party piégé par les extrémistes du Tea Party.

    Dans les milieux internationaux, des questions de plus en plus persistantes sont ouvertement posées. A l’inquiétude chinoise -le premier créancier des États-Unis- fait écho la question de Mohamed El Erian, le patron du fonds obligataire PIMCO : devons nous nous habituer à une crise d’instabilité tous les ans aux Etats-Unis ?

    Lors d’un débat organise par APCO, la firme internationale de communication et de stratégie, auquel j’ai participe, je me suis fermement opposé aux anciens parlementaires (mes collègues de l’International Advisory Council d’APCO). Convaincus que le problème se résoudrait, ils traitaient les conséquences américaines et mondiales de la fermeture de l’Etat fédéral comme une escarmouche politique, en toute complaisance et irresponsabilité.

    Le Fonds Monétaire International divisé et dépassé.

    La structure des institutions dites de « Bretton Woods » est ouvertement mise en question par les pays émergents. Avec la moitié des voix pour 10% des habitants de la planète, le FMI, de même que son institution-sœur, la Banque Mondiale, ne peut plus prétendre à une autorité sur l’ordre monétaire mondial. Créé à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il ne répond plus aux rapports de force, qu’ils soient politique ou économique, de la planète.

    Les déclarations de Christine Lagarde, son Directeur General, sur les erreurs commises en Grèce et ailleurs, ont inutilement mis de l’huile sur le feu au sein de l’Eurozone. Cherche-t-elle a se dédouaner par rapport aux pays émergents ?

    Le FMI, disait le Gouverneur de la Banque Centrale du Nigeria, est une institution qui est devenu un repoussoir tant il est inacceptable de continuer à imposer un ordre monétaire occidental au reste du monde.

    Certaines révisions ont eu lieu, mais le fait que l’Europe, un de ses piliers, est devenu un continent assisté par le FMI, affaiblit la voix occidentale. Il n’est plus possible de continuer à gérer l’ordre monétaire mondial sans donner aux grands pays émergents un poids plus proche de la réalité présente. .

    #économie
    #FMI
    #Lagarde.
    #dette-américaine
    #agences-de-notation
    #Banque-Centrale-Europeenne
    #deficit-budgetaire-americain
    #Draghi
    #emploi
    #Etats-Unis
    #Europe
    #federal-reserve
    #France
    #Grece,
    #Italie

  • Silvio Berlusconi joue l’Europe à la roulette. | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/09/28/lirresponsabilite-de-silvio-berlusconi-continue-a-menacer-leuro

    http://s1.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20130318&t=2&i=713923123&w=460&fh=&fw=&ll=&pl=&r=CBRE92H1F8

    L’instruction de démissionner donnée par Silvio Berlusconi aux ministres de son parti a fait tomber aujourd’hui le gouvernement italien : une fois de plus, cet individu que les Italiens ont continué à plébisciter pendant des années, n’hésite pas à jouer à la roulette l’avenir de son pays, de l’Europe et du monde. Se considérant au-dessus de la loi et des juges, il estime qu’un jugement d’un Tribunal italien qui l’a condamné pour fraude fiscale mérite une crise politique et une menace européenne.plus égocentrique que ça, tu meurs. 

    Ce type même d’attitude démontre à quel point ce vieillard pervers et peu scrupuleux fait passer ses problèmes personnels avant le bien de son pays. Il était cette semaine à New York pour convaincre, selon le Financial Times, que l’Italie était jeune, vigoureuse et crédible. On est sidéré d’un tel cynisme. Trois jours après avoir vanté son pays, il provoque une crise politique qui va remettre l’Italie à l’avant plan des préoccupations européennes.

    On ne joue pas avec la confiance Cavaliere, quand on prétend être un politicien responsable.

    Un endettement croissant.

     Depuis le début de la crise de l’Eurozone, c’est l’Italie qui présente le plus gros risque d’explosion de l’Europe. Berlusconi, Monti et Letta n’ont rien fait pour l’atténuer. Aucun pays européen n’ose élever la voix pour forcer le Gouvernement italien à adopter le type de mesures qui s’imposent pour renverser la tendance à l’endettement croissant. Lâcheté ou compromission ?

    Avec une dette qui excède 2.075 milliards d’euros et atteint 17% du Produit Intérieur Brut de l’Italie, l’Italie est le deuxième pays le plus endetté de l’Eurozone, après la Grèce, tant en montant absolu qu’en part relative du PIB. Dans les prochains 12 mois, l’Italie devra refinancer 250 milliards d’euros de dette publique. A cela s’ajoutera le financement d’un déficit budgétaire dont on espere qu’il ne dépassera pas 3%.

    #Banque_Centrale_Europeenne
    #banques_europeennes
    #Berlusconi
    #Draghi
    #Espagne
    #Europe
    #italie
    #endettement
    #Europe

  • #Lobby pour prendre la présidence de la BCE de nouveau - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/?Lobby-pour-prendre-la-presidence-de-la-BCE-de-nouveau

    Est-il bien que les patrons de #banques centrales soient membres de groupes de lobby ou de « think tanks » où ils rencontrent les dirigeants des grandes banques privées pour un avis sur le règlement bancaire pour le reste du monde ? Est-ce un problème si les banquiers font des allers-retours entre le public et privé ?

    Ces deux questions valent la peine d’être posées en ce moment alors que Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne a transmis le contrôle à Mario #Draghi.

    Draghi est un ancien vice-président de Goldman Sachs international, mais il est aussi membre d’un club d’élite de la communauté internationale bancaire, le « Groupe de Trente », comme l’est Trichet.

    Selon les universitaires qui ont analysé le rôle du Groupe de Trente, celui-ci a toutes les caractéristiques d’un groupe de lobby. Il est décrit comme une « organisation de secteur privé avec une influence considérable sur le résultat de certains débats autour de la régulation au cours des deux dernières décennies » [5].

    « C’est un lieu assez unique dans lequel il ya les gens tant du secteur financier privé que public comme membres et qui c’est connu, » a dit le président à Eleni Tsingou de la Copenhague Business School qui a étudié le groupe pendant plusieurs années.

  • Goldman Sachs a un terrible moyen de pression sur Draghi ou je rêve.

    Arrêt sur images - Draghi a-t-il camouflé la dette de la Grèce ? (Eurodéputé)
    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11442

    DRAGHI A-T-IL CAMOUFLÉ LA DETTE DE LA GRÈCE ? (EURODÉPUTÉ)
    Par Dan Israel le 15/06/2011

    "Le communiqué de presse publié par Goldman Sachs au moment de son embauche stipule qu’il « sera en charge de développer les activités de la banque auprès (...) des gouvernements et de leurs agences ». En réponse, Mario Draghi précise qu’il a demandé ensuite à sa hiérarchie de ne pas être associé à des produits liés aux dettes souveraines", détaille Canfin, pas convaincu : "Il nous a donc demandé de croire à la fiction suivante : Goldman Sachs recrute Mario Draghi et précise officiellement lors de son embauche qu’il est en charge des dettes souveraines. Puis Mario Draghi se rend compte, par le plus grand des hasards, qu’il a été recruté à tort par Goldman Sachs pour effectuer cette mission et demande à ne pas la mener à bien. Goldman Sachs accepte sans broncher".

    #BCE, #rhaaa, #économie, #Draghi, #GoldmanSachs