#dulaitpourlesenfantssyriens

  • Pourquoi faire simple, bon marché et stable quand on peut faire compliqué, cher, et précaire ?

    Ce mercredi 25 mai 2016, 121 Syriens ont été expulsés de l’immeuble place des Faons, quartier des Isards, dans lequel ils vivaient depuis plus d’un an. 170 Syriens, dont certains bébés nés ici, avaient été recensés un mois auparavant par des associations qui collaborent avec la préfecture. Une cinquantaine de personnes auraient donc disparu de la circulation.

    Depuis des mois nous avions bien vu que des manigances se tramaient autour de ces réfugiés, enrobées dans un affichage mielleux de « bonnes volontés ».

    Mais reprenons chronologiquement.

    A la suite d’un article dans la presse locale, nous apprenons, en août 2015, que des #réfugiés_Syriens se sont auto-logés depuis mars/avril dans un HLM promis à la destruction du quartier des Isards (#Toulouse) et qu’ils y survivent dans des conditions misérables. En particulier, leurs besoins alimentaires ne sont pas couverts. Nous nous mettons à leur recherche et, rapidement, nous avons plusieurs échanges avec eux (dont un dans notre local afin qu’ils comprennent au mieux qui nous sommes). Nous décidons de leur apporter notre soutien, à la fois en tant qu’humains mais aussi pour poser un acte politique. C’est une façon, « dans les faits », de protester contre les massacres qui se perpétuent en Syrie, contre les noyades de milliers d’Africains en Méditerranée, contre les camps de la honte qui se multiplient en Europe, c’est une façon de dénoncer l’incurie criminelle des Etats dits démocratiques. Il n’y a aucun « libertaire », « anarchiste » ou quoi que ce soit de semblable dans ce groupe de Syriens musulmans pratiquants – et il nous semble que ce n’est pas de si tôt qu’il y en aura… – aussi décidons-nous d’agir dans une relative discrétion, de façon à ce qu’ils ne soient pas « étiquetés » sous notre label, ce qui donnerait une image fausse de la situation et pourrait leur être nuisible.

    Pour commencer, nous faisons le tour des associations type Croix-Rouge, Secours Populaire, Secours Catholique, Restos du cœur… échec. Comprenant que les institutions et les grandes associations ne vont pas se bouger comme ça, fin août nous lançons la campagne « #dulaitpourlesenfantssyriens ». Le succès dépasse nos espérances. Il y a un courant de sympathie dans la population qui nous permet d’assurer des livraisons soutenues de colis alimentaires. Notre campagne a un deuxième effet (que nous avions bien escompté) : les associations institutionnelles, en particulier le Secours populaire, commencent à intervenir et c’est fort heureux. Comme nous l’avions dit au président de l’une d’entre elles : « Vous ne pouvez pas faire moins qu’une petite organisation d’anarchosyndicalistes » .

    Pendant que l’alimentaire se règle, nous apprenons dans la foulée qu’il y a des procédures d’expulsion en cours. Nous commençons à organiser la défense juridique, le premier procès étant prévu le 11 septembre. Nous sommes sans grand espoir sur ce type de défense, mais nous évaluons que, pour diverses raisons, les Syriens seront ainsi tranquilles si nous arrivons à jouer la montre tout en maintenant les positions acquises. Nous missionnons donc deux avocats rompus aux procédures. Et là, surprise, nous voyons le DAL arriver. Leur avocat a une paire de dossiers tout au plus, les deux avocats mobilisés par la CNT-AIT tous les autres dossiers. Mais le DAL occupera la scène médiatique. Il parlera dans les médias « d’insalubrité » de relogement et de CADA (Centre d’accueil des demandeurs d’asile)… C’est le discours du bailleur (qui met en avant une prétendue insalubrité) et de la préfecture (qui n’a d’yeux que pour les CADA). L’avocat du DAL fera même entrer la préfecture dans le procès en citant l’Etat à comparaitre, alors que personne d’autre ne le demande, puisque, juridiquement parlant, il s’agit d’un conflit privé entre les HLM et des particuliers. Bref, c’est tout l’inverse de notre discours : nous sommes en mesure de démontrer, en les faisant visiter et en nous appuyant même sur le gros rapport technique concernant l’électricité établi par le bailleur, que la plupart des appartements sont sains et que de modestes modifications électriques mettraient en conformité les autres. Nous voyons la position du DAL comme une sorte de « préparation du terrain ». De plus, nous constatons que, dans des manifestations type « Réfugiés, welcome », des Syriens des Isards, seront promenés, enfants et adultes, estampillés de l’autocollant du DAL… alors que nous savons combien les enjeux des différentes associations leur sont peu compréhensibles. Enfin, des rencontres avec les futurs expulseurs seront organisées… Tout est bon pour se donner de l’importance et noyer le poisson.

    Mi-décembre se produit un événement clef : un appartement en parfait état va être libéré par une petite communauté religieuse. Nous avions vu précédemment qu’un appartement libéré (par une famille, convaincue par des « associatifs » quelconques de partir en CADA) avait été aussitôt détruit à coup de masse par la société HLM. Pas difficile de prévoir le sort réservé au nouvel appartement libéré. Problème : bien que tout le monde en ait été conscient, que nous ayons prévenu de cette manœuvre, bien que des militants du DAL, des Syriens et d’autres se soient engagés verbalement à venir ; il n’y eut ce jour là sur place que des militants CNT-AIT, et pas assez en nombre pour infléchir pacifiquement le processus. Les Syriens eux-mêmes sont restés confinés dans leurs appartements, comme s’ils avaient subi quelque « amicale pression » ou quelques conseils « judicieux ». Pour nous, cet événement est le point d’inflexion de la lutte et nous comprenons que la « bataille » pour conserver ce logement collectif est perdue à court terme.

    Pour mémoire, en septembre, nous avions aidé les Syriens à demander eux-mêmes la scolarisation de leurs enfants. Ce qui sera obtenu, avec quelques jours de retard sur la rentrée. Mi-novembre, les réfugiés des Isards ont manifesté publiquement leur solidarité avec les victimes des attentats de Paris. Nous avions organisé, à leur demande et avec eux, ce moment de solidarité. Fidèles à notre ligne de conduite, même si nous étions seuls avec eux ce jour-là, il n’y a ni bannière de la CNT-AIT, ni autocollants, ni militants sur la photo de l’événement, photo qui a énormément circulé sur le net et même dans les médias du fait qu’il s’est agi d’une des rarissimes manifestations de ce type en France. Seule concession : à la demande des réfugiés, les deux avocats missionnés par la CNT-AIT figurent sur le cliché. Ce sont les deux seuls non-Syriens.

    Toujours en novembre 2015, nous lançons l’idée d’organiser des cours de langue française. Nous proposons aux bénévoles en contact avec nous (à la suite de la campagne « Du lait… » et de la défense du logement) de s’auto-organiser. C’est ce qu’ils font en constituant le groupe Rémisol (Réfugiés & migrants, solidarité). Problème : Rémisol ne trouve aucun local à proximité. Et là, nous voyons surgir CCPS - APESAR (Approche pluridisciplinaire ethno-psychologique des solliciteurs –sic–, d’asile, réfugiés et migrants). « Miracle », cette association dispose d’un local spacieux à quelques dizaines de mètres à peine du HLM des Syriens ; deuxième « miracle » elle se propose d’organiser des cours et, tant qu’à faire, se proclame coordinatrice des initiatives. Nous trouvons pour le moins curieux que des « spécialistes » de la demande d’asile, des réfugiés et migrants mettent plus d’un semestre à se rendre compte qu’ils en ont un groupe bien fourni sous leurs fenêtres... mais passons. Nous y organisons nos cours. Et, pendant que nous sommes les seuls à produire des documents spécifiques, bilingues, à raison d’une fiche par semaine, nous constatons dans les locaux des choses qui nous heurtent (comme des cours fermés aux femmes,…) et pas mal de confusion sur les objectifs.

    Mais revenons à l’expulsion du bâtiment.

    En s’auto-logeant dans un immeuble largement désaffecté, ces réfugiés avaient trouvé une solution qui leur convenait largement. Jamais nous ne les avons entendus demander un relogement quelconque. En conséquence, pour la CNT-AIT, la ligne politique était simple et claire : maintien dans les lieux. Il fallait tout faire pour que cette solution perdure et s’inscrive dans la durée jusqu’à ce qu’une solution définitive soit trouvée et éviter ainsi la succession de mesures précaires qui vient de commencer. Dans le contexte international actuel, une mobilisation soutenue sur cet objectif pouvait maintenir l’acquis. Après tout, s’ils avaient tenu une bonne année, il était possible de tenir d’avantage… Et quant à la « loi » qu’on nous avance comme justificatif, … on voit tant d’exceptions. D’ailleurs, la mobilisation de septembre autour d’eux avait conduit la préfecture elle-même à faire quelques entorses au règlement…

    Ajoutons que cette solution était très peu coûteuse pour la collectivité : les appartements étaient vides et destinés à le rester. Depuis plusieurs mois ou années ils ne rapportaient rien aux HLM. L’occupation n’entraînait donc aucune « perte » supplémentaire pour le bailleur et ne coûtait rien à l’Etat. Le lieu était très pratique : de grandes familles à la méditerranéenne pouvaient s’y loger, facilitant la survie des uns et des autres. Il était autogéré : des familles arrivaient et quelques une sont parties librement pour rejoindre ailleurs d’autres personnes de leur famille ou tout simplement pour poursuivre leur route vers l’Allemagne. Il offrait des possibilités de stabilité à des gens qui en ont un besoin indispensable pour se reconstruire après avoir été en marche pendant des années. L’environnement était plutôt favorable (multiples possibilités de scolarisation, métro à proximité…).

    Bon marché, pratique, autogéré… cela ne pouvait pas, bien sûr, convenir à l’administration. Ni à certaines associations. Aussi avons-nous vu rapidement fleurir diverses prises de position, telles que

    « NON à l’expulsion et OUI à un relogement en foyer d’accueil en familles à Toulouse …[faite] au nom_de bénévoles citoyens et d’associations autour du réseau APESAR » (1),

    ou

    « Nous militons avant tout pour que les Syriens des Isards soient relogés rapidement dans des conditions décentes et idéalement dans la région. Nous avons lancé une lettre ouverte pour interpeller le Ministère du Logement et la préfecture de Haute-Garonne. Si cela n’aboutit pas, nous lancerons des actions concrètes explique la ligue des droits de l’homme (LDH) » (2),

    sans compter la position du DAL… Mais pourquoi une telle obstination à vouloir demander un « relogement » pour des gens qui ne le demandent pas et s’estiment bien mieux logées que les centaines de SDF et de personnes vivant dans les taudis ? Notre réponse : pour noyer la ligne claire « Maintien dans les lieux » dans la confusion de celle d’un « Relogement digne », mot d’ordre qui sous-entend d’abord une « Expulsion proprement organisée ».

    Cerise sur le gâteau, il y a eu un recensement fait, sur mission de la préfecture, par une autre association, France Horizon. D’autres associations sont apparues, la plupart fort ponctuellement.

    Le 25 mai, jour de l’expulsion, un court reportage de FR3, fort intéressant à plusieurs points de vue (par exemple, parce qu’il montre le bon état des appartements) dévoile à ceux qui ne l’auraient pas compris le pot aux roses (3). On y apprend que, depuis plusieurs mois, l’administration prépare l’expulsion et, selon les propres termes de la préfecture :

    « Nous avons essayé de tout dissiper notamment par le travail des associations, nous avons tout fait pour que la tension soit minimale » .

    Vous avez bien lu, l’expulsion a été préparée par « le travail » de certaines associations. On s’en doutait un peu…

    La CNT-AIT quant à elle, pendant toute la durée du séjour aux Isards des Réfugiés Syriens, n’a comptabilisé personne, n’a dressé aucune liste nominative (la solidarité concrète s’est parfaitement bien passé de tout ça) et, surtout, elle n’a rien « dissipé » du tout.

    Ce mercredi 25 mai, c’est donc un nouveau drame qu’ont vécu les Syriens, prévenus la veille ou l’avant-veille qu’ils allaient être délogés, obligés de faire leurs cartons en vitesse. Ils seront conduits dans un gymnase pour être à nouveau recensés (une obsession). D’après les fameuses « associations », 91 personnes ont été réparties en CADA au moins sur trois lieux différents, deux à Toulouse (La Vache et les Pradettes, ce dernier quartier à l’opposé des Isards) un à Cahors, une trentaine d’autres personnes dans deux hôtels. Et d’autres encore par-ci par-là. Par exemple, une famille sans moyen de transport a été « dignement » relogée dans un village à une trentaine de km au sud-est de Toulouse, alors que ses enfants sont scolarisés dans la banlieue nord de la ville. Mais, ceux qui nous bassinent avec « la loi », « l’intégration » vont-ils se soucier du fait que l’année scolaire et l’intégration de quelques écoliers soient ainsi cassées ?

    De plus tout cela est, bien entendu, provisoire. En particulier les séjours dans les hôtels – dont on peut être déménagé à tout instant (ce qui s’est déjà produit, en si peu de temps, pour les réfugiés des Isards, jetés d’un hôtel dans un autre). Pour ceux chez qui le mot « hôtel » serait synonyme de « vacances », rappelons que vivre dans des hôtels de base (ce ne sont pas des 4 étoiles qui ont été réquisitionnés !), dans une chambre par famille avec des enfants, pendant des mois et des mois, c’est une vrai galère. Les CADA sont tout aussi instables ; on en est jeté dès que la question du droit d’asile est tranchée. De plus, ces « solutions » sont particulièrement coûteuses. Tout le monde peut évaluer, ne serait-ce qu’en gros, le coût des nuits d’hôtel. Et les CADA ne sont pas plus économiques. En fait, les fameuses CADA dans lesquelles les Syriens ont été transférés n’existaient pas. Elles ont été créées de toute pièce par la réquisition de locaux plus ou moins adaptés (bien entendu facturés au prix fort) et le recrutement d’un large personnel, bien entendu rémunéré, même si l’utilité réelle du dispositif reste à prouver (4).

    Bref, l’Etat a fabriqué du cher, du compliqué et de l’instable. C’est ainsi qu’il fonctionne, et quand les médias claironnent que l’Etat ou l’Europe a débloqué telle ou telle somme pour les réfugiés, il faut savoir que bien peu de cet argent arrive entre les mains de ceux-ci, car il s’est dilué entre toutes ces structures et association subventionnées.

    Et voilà, cet épisode de l’histoire est fini. Les Syriens des Isards étaient libres de leurs mouvements, n’ayant pas besoin de rendre des comptes à quelque directeur de CADA que ce soit. Ils commençaient à trouver une stabilité, loin de la guerre et des humiliations. L’Etat français vient, avec la complicité directe ou indirecte d’associations et de bénévoles naïfs ou cyniques, de reprendre les cartes en main.
    Reste la cinquantaine de réfugiés, peut-être les plus prudents, qui ont choisi de prendre la clef des champs…

    Article d’@Anarchosyndicalisme ! n°150 été 2016
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article817

  • Soutien aux réfugiés syriens à #Toulouse

    Dans la campagne de solidarité que nous menons pour soutenir les réfugiés syriens, nos lançons cette #pétition contre les avis d’expulsion faites par #Habitat_Toulouse.

    Monsieur le maire,

    A partir de mars 2015 une quarantaine de familles de réfugiés syriens, obligés de fuir leur villes totalement détruites, ont trouvé asile a Toulouse . Elles se sont auto-logés dans une barre HLM du quartier des Izards qui comprenait plusieurs dizaines d’appartements libres.

    La Société HABITAT TOULOUSE ,propriétaire des HLM a alors décidé de les expulser au motif d’occupation sans droits ni titres » (comme indiqué sur le assignations remises par huissier). De plus la Société HABITAT TOULOUSE réclame dans ces assignations à chaque famille les arriérés des loyers mensuels d’un montant proche de 600 euros.

    Le samedi 12 septembre sur i Télé, vous avez évoqué l’insalubrité, et même la dangerosité des locaux relative à l’organisation électrique.

    Nous vous demandons de bien vouloir prendre en considération l’urgence humanitaire actuelle, en maintenant ces réfugiés dans ces locaux, sans exigences de loyer et avec le minimum de travaux nécessaires pour garantir la sécurité des lieux.

    Les signataires

    Signer la pétition : http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2015N48243

    #dulaitpourlesenfantssyriens

  • Réfugiés des Izards : Quelques dates à retenir

    Depuis le goûter solidaire du 12 septembre un certain nombre d’associations ou de collectifs informels participent au soutien direct, chaque jour des meubles, des vélos, des colis alimentaires démontrent les capacités de solidarité, d’autres goûters spontanés ont eu lieu qui ont renforcé les liens entre réfugiés, habitants du quartier, de Toulouse et alentours. D’autres locaux ont été ouverts, dimanche dernier un accès Internet a été établi pour que les réfugiés puissent communiquer avec leurs familles.

    Parmi ces nombreuses initiatives de base qui prennent la contre pied de la mauvaise volonté des institutions, nous diffusons les dates à notre connaissance :

    Samedi 26 Septembre 16h , goûter sur place

    Dimanche 27 Septembre Kermesse sur place, animations et jeux divers pour les enfants de 15h à 17h

    Jeudi 1 octobre 21h concert de soutien à L’ OBOHEM
    http://seenthis.net/messages/408579

    Samedi 3 octobre POINT COLLECTE ALIMENTAIRE au local de la CNT-AIT de 17h à 19h

    Dimanche 22 Novembre 18h soirée musicale et de soutien à l’INTERNAZIONALE

    Ces rencontres se déroulent dans la perspective d’une promesse (!) de scolarisation des enfants le 28 septembre et de la lutte contre les expulsions des réfugiés. A ce sujet une pétition est en cours d’élaboration qui sera portée à qui de droit avant le 9 octobre (date des procès de la honte).

    dulaitpourlesenfantssyriens@hotmail.com

    #dulaitpourlesenfantssyriens

  • Du lait pour les enfants syriens réfugiés à #Toulouse
    https://www.facebook.com/Du-lait-pour-les-enfants-syriens-réfugiés-à-Toulouse-456473637872680/timeline

    Nous sommes à la recherche de sondes vésicales COLOPLAST * type speedicath enfant pour Zaeneb ,une petite réfugiée syrienne handicapée , âgée de 4 ans qui souffre de troubles urinaires chroniques , son père ne peut pas faire face à ce type de dépenses , la boite de 30 sondes vésicales qui coûte 86 euros ne dure que 7 jours car il faut pas moins de 4 sondes par jour , les parents ne sont pas remboursés à cause de leur situation administrative compliquée qui les plongent dans une précarité infernale .

    si vous pouvez faire quelque chose pour elle en contactant votre réseau personnel ou professionnel : laboratoires , pharmacies ....
    C’EST SCANDALEUX ! car une fois de plus les institutions sont aux abonnés absents , non seulement la petite n’est toujours pas scolarisée,elle risque de se retrouver à la rue à cause de la procédure d’expulsion inhumaine engagée par « Habitat Toulouse » ,mais pour rajouter à son malheur , elle risque en plus d’avoir des complications urinaires et rénales lourdes à cause de l’absence de soins médicaux appropriés !

    vous trouverez ci -joint l’ordonnance Zaeneb .

    En vous remerciant pour votre aide .

    #dulaitpourlesenfantssyriens

  • Du lait pour les enfants Syriens réfugiés à #Toulouse
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article772&artpage=3-3#outil_sommaire_2

    Août 2015 - Nous apprenons, bien tardivement, que des réfugiés Syriens se logeraient dans le quartier des Izards à Toulouse et qu’ils y survivraient péniblement. « Nous », à ce moment là, nous sommes dans notre camping militant, et c’est une copine qui apporte l’info. Elle l’a vue dans le journal local, La Dépêche.

    Après discussion, nous décidons d’aller à leur recherche dès que possible. Le 17 août nous parvenons à rencontrer R, un Syrien connaissant le français ainsi que quelques autres. Ils sont 42 familles à vivre dans une HLM, vouée à la démolition. Ils sont originaires, pour la plupart, de Homs, une ville complètement détruite par les bombardements.

    Ils nous racontent qu’au mois de juin, ils ont résisté à une tentative d’expulsion par des services rattachés ou proches de la mairie de Toulouse qui leur ont, au passage, coupé l’électricité. Maintenant, la nourriture vient à manquer. Quelque paquets de pâtes, voila leur maigres ressources, stockées dans leur local collectif. Et ils se trouvent seuls, bien seuls… les quelques aides qu’ils ont reçues ont été ponctuelles, leurs autres démarches n’ont pas abouti.

    Le samedi suivant, R. vient au local préciser la situation et surtout les besoins, nous réfléchissons ensemble. N’étant pas « spécialistes » de l’humanitaire, nous nous tournons « naturellement » vers des grandes associations connues de tous. Des compagnons de la #CNT-AIT appellent la Croix rouge, le Secours catholique… sans grand succès. Le Secours populaire nous demande de leur faire une liste des familles. On n’a pas encore tenté les restos du cœur. Le 24 août, nous y accompagnons 3 Syriens. Après avoir inspecté leurs papiers en long, en large et en travers, on leur répond tout bonnement qu’on ne peut rien pour eux, qu’ils ne sont pas inscrits, qu’ils ne dépendent pas de leur secteur,... Finalement, ils proposent un maigre colis d’urgence à chacun des 3 présents seulement, donc rien pour leurs enfants et conjoints restés à la maison et ce malgré notre insistance.

    Nous comprenons que ni les institutions associatives ni les services sociaux de l’Etat ne vont se bouger. Et nous, moralement, nous ne pouvons pas rester sans rien faire. Nos moyens humains et matériels ne nous permettent pas de faire tout ce qu’il faudrait. Nous décidons de centrer notre aide sur les enfants. Le 29 août, nous leur apportons une centaine de litres de lait et nous lançons une campagne avec le communiqué suivant  :

    «  Une quarantaine de familles de réfugiés Syriens sont arrivées à Toulouse. Elles se sont logées dans le quartier des Izards dans des HLM désaffectés, voués à la démolition. Il y a actuellement une soixantaine d’enfants et 6 bébés qui vivent là dans la plus grande précarité. Cette situation est la conséquence d’une crise humanitaire mondiale dont ces familles sont les premières victimes. A notre très modeste niveau, face à l’incurie des pouvoirs publics et à la mollesse des structures sociales (qui ont distribué quelques paquets de pâtes à ce jour), nous anarchosyndicalistes, avons commencé à organiser une solidarité concrète. La première urgence est alimentaire. Les enfants sont les premières victimes de la situation. C’est pourquoi nous avons commencé l’opération : «  Du lait pour les enfants Syriens réfugiés à Toulouse  ». Tous ceux qui veulent s’associer à cette démarche sont les bienvenus.  » http://seenthis.net/messages/403343

    Le 31 août, nous allons au Secours populaire avec la fameuse liste demandée (les familles étant d’accord), on nous affirme déjà les connaître, pour leur avoir fourni des bouteilles d’eau et des couvertures au mois de juin.

    De notre côté, les collectes commencent, la solidarité directe est là et ce sont des amis, bien sûr, mais aussi et surtout des gens ordinaires, des « vrais gens » (comme disent les « politiques ») qui répondent à cet appel en apportant leurs dons.

    Les 4, 5 et 6 septembre, nous livrons ce que nous avons collecté. Beaucoup de personnes leur apportent également directement des denrées alimentaires, des vêtements, des jouets et autres.

    D’autres collectes suivront les 8 et 9 septembre, dont une à la Fac du Mirail. Le soir même, nous ramenons une camionnette pleine de denrées alimentaires. Nous apprenons à notre arrivée, que le Secours populaire a finalement livré, pour la première fois, pas moins de 2,5 tonnes de nourriture aux familles. Bravo et tant mieux.

    En discutant avec les Syriens, nous apprenons que certaines familles ont reçu des avis d’expulsion, mais que ne sachant pas lire le français, elles avaient pensé que l’huissier, avec son caractère «  officiel », était venu pour les aider…

    Cynisme des politiciens, les premiers avis d’expulsion tombent le 3 septembre, le jour même où la photo du petit Aylan faisait le tour du monde et touchait le cœur de millions de gens. Manifestement, à Toulouse, les responsables politiques n’ont pas la même sensibilité que le reste de la planète…

    Début, alors, d’une bataille juridique, premier appel à la mobilisation pour défendre le droit de ces familles à vivre dignement dans l’immeuble qu’elles habitent jusqu’à ce que les institutions leur trouvent mieux. Premier procès le 11. Leur avocate, réussit à obtenir un report au 09 octobre. D’autre procès sont prévus le 18 et le 25 septembre pour d’autres familles. D’autres avis d’expulsion sont annoncés pour les autres… Après avoir fui la guerre, traversé les frontières au péril de leur vie et trouvé enfin un peu de répit dans cet immeuble désaffecté, voila que les pouvoirs publics s’acharnent à les menacer d’expulsion, à vouloir les jeter à la rue. Cette menace ne peut plus durer. Nous interpellons, par courriel, F. BIASSOTO adjoint au maire et président d’#Habitat_Toulouse (propriétaire de l’immeuble) le 10 sept. en ce sens. Nous demandons une annulation de ces procédures d’expulsion honteuses et inhumaines (comme pour toutes les expulsions locatives d’ailleurs). Nous ne lâcherons pas. Nous savons que beaucoup, vraiment beaucoup de personnes, à Toulouse, s’indignent de cette menace.

    Avec la nourriture et le logement, la «  chaleur humaine  » est capitale. Ce samedi 12 sept., nous avons organisé un goûter solidaire pour et avec les enfants Syriens. Une occasion de rencontrer les réfugiés, d’échanger avec eux pour tous ceux, nombreux, qui ont répondu présents, en participant à l’organisation, en apportant des gâteaux maison, des denrées alimentaires, des vêtements, des livres sur lesquels se sont jetés les enfants, ou tout simplement en passant un moment « ensemble ». Toutes et tous nous avons eu un bel après-midi, certains ont fait part de leur envie de s’investir dans le soutien en passant régulièrement sur le lieu, en donnant des cours d’alphabétisation et de français, d’autres réfléchissent à comment accueillir de futurs réfugiés. Nous avons abordé collectivement le problème des expulsions et l’importance de rester mobilisés, solidaires et vigilants à ce sujet.

    Il reste beaucoup à faire, toujours sur le plan alimentaire, toujours sur le plan du logement, mais aussi pour la scolarisation des enfants (les inscriptions en primaire devraient être finalisées ce lundi mais nous n’avons pas à ce jour connaissance d’avancées concernant les collèges) sans parler des « papiers » pour lesquels des démarches sont en cours dans la jungle administrative !

    La campagne de solidarité continue donc et continuera tant quelle sera nécessaire…

    Pour prendre contact et participer à la campagne courriel  : dulaitpourlesenfantssyriens@hotmail.com
    Pour être informé au jour le jour : https://www.facebook.com/Cnt-ait-toulouse-officiel-186830011469841/timeline (points de collecte, concerts de soutien...) ... et sur Seenthis : #dulaitpourlesenfantssyriens
    Pour soutien financier : chèques à l’ordre de CNT (7 rue St Rémésy Toulouse) en mentionnant «  Du lait pour les enfants Syriens »

    @anarchosyndicalisme ! n°146

  • Nos collectes de lait entier et pour bébés (couches, produits d’hygiène, ...) et de denrées non périssables (huile d’olive, sucre, café, thé, chocolat, biscuits, ...) continuent, voici nos prochains rendez-vous :

    Samedi 19 septembre de 18 a 20 h au local de la CNT-AIT, 7 rue Saint Rémésy ;

    Mercredi 23 septembre, faculté du Mirail, de 12 a 14 heures face la librairie « études ».

    #dulaitpourlesenfantssyriens réfugiés à #Toulouse

  • Réfugiés des Izards : Le point sur la situation

    A partir de mars 2015 une quarantaine de familles de réfugiés syriens, obligés de fuir leur villes totalement détruites, ont trouvé asile a Toulouse . Elles se sont autologés dans une barre HLM du quartier des Izards qui comprenait plusieurs dizaines d’appartements libres.

    La Société #HABITAT_TOULOUSE propriétaire des HLM a alors décidé de les expulser. Le seul motif avancé par HABITAT TOULOUSE pour justifier ces expulsions est « occupation sans droits ni titres » (comme indiqué sur le assignations remises par huissier). Plus encore la Société HABITAT TOULOUSE réclame dans ces assignations à chaque famille les arriérés des loyer mensuels d’un montant proche de 600 euros !

    Face au soutien direct apporté aux réfugiés syriens par de très nombreux toulousains puis face à l’émotion légitime soulevée par la photo du petit Aylan, les politiciens se sont vus obligés de changer leur fusil d’épaule. C’est pourquoi HABITAT TOULOUSE et la mairie de Toulouse ont sorti du chapeau un autre argument pour tenter de justifier leur procédure d’expulsion auprès de l’opinion publique.

    Cet argument ad-hoc, ce serait l’insalubrité, et même la dangerosité des locaux, le maire invoquait même « l’organisation électrique » (sic ) le samedi 12 septembre sur ITélé.

    Si ce bâtiment était réellement dangereux et insalubre, comment la société HLM ose-t-elle réclamer en justice des loyers impayés à des familles plongées dans la misère et la souffrance ?

    La vérité est bien plus simple, le bâtiment n’est pas insalubre et encore moins dangereux, peut être a-t-il besoin ici ou là d’un coup de pinceau ou de la réfection d’une installation électrique.

    Nous refusons l’expulsion des familles de réfugiés syriens des Izards et exigeons que leur statut de réfugiés leur soit accordé au plus vite.

    #CNT-AIT LE 16/09/2015

    #dulaitpourlesenfantssyriens réfugiés à #Toulouse

  • Campagne "Du lait pour le enfants syriens" réfugiés à #Toulouse ... mise à jour du 10/09/2015

    En préambule nos insistons sur le fait qu’avant l’émotion médiatique, dès que nous avons lancé notre appel à soutien de nombreuse personnes et collectifs de quartiers avaient manifesté leur solidarité. Depuis les collectes sont allés croissant, d’ailleurs une grosse association humanitaire a fini aussi par distribuer des colis aux familles, nous espérons que cela continuera sur cette voie et nous pensons que la pression populaire doit continuer.

    Pour notre part nous avons effectués cette semaine une livraison le vendredi 4 septembre, 2 livraisons le samedi 5 septembre, 1 livraison le dimanche 6 septembre et une mercredi 9 septembre (voir photos http://seenthis.net/messages/407309 ).

    Nos collectes de lait entier et pour bébés et de denrées non périssables (huile d’olive, sucre, café, thé, chocolat, biscuits ...) continuent, voici nos prochains rendez-vous :

    Vendredi 11 septembre de 16 à 18 h au local de la CNT-AIT, 7 rue Saint Rémésy

    Samedi 12 septembre à 16 heures nous organisons un « goûter solidaire » sur place ( voir l’affiche http://seenthis.net/messages/406963 ) cela sera l’occasion de se rencontrer et de faire le point avec tous ceux qui participent à cette solidarité directe

    Mardi 16 septembre faculté du Mirail de 12 à 14 heures face la librairie « études »

    – Concert de soutien Jeudi premier octobre au Bohême

    Comme vous le savez une procédure d’expulsion est encours contre les familles de réfugiés, dores et déjà une vingtaine de dossiers ont été pris en charge par des avocats qui ont notre confiance. L’objectif est de rester dans les lieux en attendant une vraie solution collective.

    Nous rappelons que nous nous sommes centrés au départ sur la collecte de lait pour les enfants, qui s’est vite élargi à l’alimentaire de façon générale, maintenant nous ajoutons donc la défense du lieu occupé par les réfugiés, il reste également à suivre la question de la scolarité, si les inscriptions en primaire devraient être finalisée ce lundi ( à ce sujet nous avons livrés les cartables reçus ) nous n’avons pas à ce jour connaissance d’avancées concernant les collèges, quand aux démarches pour l’obtention des papiers elles sont en cours dans la jungle administrative.

    – Le soutien financier direct peut nous parvenir en mentionnant "du lait pour les enfants syriens" envoyé a notre adresse : 7 rue Saint Rémésy 31000 Toulouse , à l’ordre de CNT-AIT.

    dulaitpourlesenfantssyriens@hotmail.com

    #dulaitpourlesenfantssyriens réfugiés à #Toulouse

  • A Toulouse, l’huissier est passé le jour où la photo d’Aylan a fait le tour du monde - 05/09/2015 - ladepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/05/2170587-toulouse-huissier-est-passe-jour-photo-aylan-fait-tour-monde.html

    Hasard cruel du calendrier ? jeudi 3 septembre, jour où la terrible photo du petit Aylan faisait le tour du monde, les Syriens de Toulouse recevaient la visite d’un huissier, dans le cadre d’une procédure d’expulsion engagée par Habitat Toulouse, le bailleur social de la ville et propriétaire des appartements où sont installés les réfugiés. Contacté par la Dépêche du Midi, Franck Biasotto, président d’Habitat Toulouse, a indiqué qu’il s’agissait de l’épilogue d’une ancienne affaire. Dans ce secteur du quartier des Izards en pleine restructuration, 135 Syriens, dont 62 enfants vivent depuis le mois de mars dans des barres de logements promis à la démolition. Mais à l’heure où les chefs d’État Européens tentaient de se mettre d’accord sur des quotas d’accueil des victimes de conflits, certains parmi la quarantaine de familles de réfugiés toulousains ont été ramenés à leur triste condition de squatters. Ordonnance de référé en main, les forces de l’ordre ont fait le tour des appartements pour rappeler que le 3 juillet dernier, le tribunal d’instance de Toulouse a ordonné à des réfugiés de quitter les lieux « au plus tard le 28 octobre 2015 ». Pour Ali al Assad, son épouse et ses trois enfants comme pour deux autres familles installées place des Faons, le corps d’Aylan rejeté par la mer ravive une sourde frayeur. « Son frère, son épouse et ses trois enfants, ainsi que sa sœur et ses deux enfants étaient à Ankara. Il y a quinze jours ils ont téléphoné pour annoncer qu’ils partaient le lendemain pour la Grèce. Depuis ils n’ont plus de nouvelles », explique Riad Assad, un Syrien domicilié à Nice qui a placé son travail et sa famille entre parenthèses pour mettre son Français au service de ses concitoyens réfugiés dans la Ville Rose. Lundi, il se rendra en mairie pour que les 45 enfants de la petite communauté puissent enfin apprendre le Français dans des classes pour enfants migrants. Car après des semaines, et parfois même jusqu’à six mois passés dans les rues de plusieurs villes espagnoles, les familles qui ont fui les ruines de Homs ne se voient d’avenir qu’en France. Le règlement européen dit « de Dublin » voudrait que tous ceux qui se sont déclarés en Espagne soient renvoyés de l’autre côté des Pyrénées, « mais c’est impossible, si nous sommes arrivés ici, c’est qu’en Espagne nous en étions réduits à mendier dans les rues », explique Mohamed dans son anglais scolaire. Lundi, il se rendra en préfecture pour déposer la demande d’asile qui lui ouvrira peut-être définitivement les portes de la France. Assis près de lui, Yahia 22 ans n’a visiblement pas été scolarisé suffisamment longtemps pour apprendre à parler anglais. Der Balaa : en Arabe il lâche le nom de son quartier détruit par les bidons de TNT et les bombes lâchées par l’armée. Et pour bien se faire comprendre il ramasse une poignée de poussière qu’il jette brutalement sur le sol. C’est tout ce qu’il en reste.
    B.dv.

  • La collecte a été croissante au fil des jours. Nous avons effectué une livraison vendredi 4 et deux samedi 5 dont plus de 200 litres de lait, du chocolat et toutes sortes de denrées qui nous ont été apportées (voir les photos).

    La solidarité n’a donc pas fait défaut et s’inscrit dans la durée si l’on en croit le nombre de points de collecte qui s’organisent : les habitants du Mirail et du Ravelein sont déjà présents ; d’autres vont rejoindre.

    Voici à l’heure actuelle les points de collecte de lait entier et pour bébés et de denrées non périssables ( huile d’olive , sucre, café , thé , chocolat , biscuits ...) dont nous sommes informés :

    – Mardi 8 Septembre au local de la CNT-AIT au 7 rue St Rémésy de 19h à 20h.

    – Mercredi 9 Septembre faculté du Mirail de 12h à 14h face à la librairie « études »

    – Vendredi 10 Septembre au local de la CNT-AIT au 7 rue St Rémésy de 16h à 18h

    – Samedi 11 Septembre, une action plus conviviale est en cours de préparation. L’information suivra.

    Un premier concert de soutien est prévu le 1er Octobre « au Bohème », rue St Michel, un deuxième est en préparation pour le mois de Novembre à l’« Internazional ».

    Information importante concernant les 6 bébés !!
    Deux ont 3 mois : Il manque des shampoing et des couches.
    Quatre ont 12 mois : Une chaise haute a été fournie aujourd’hui, une autre le sera demain. Si on pouvait en trouver 2 autres se serait très chouette. Couches bienvenues également.
    Pour les poussettes, plus besoin actuellement.

    Bien sûr le soutien financier direct peut nous parvenir en mentionnant « du lait pour les enfants syriens » envoyé a notre adresse , 7 rue Saint Remesy 31000 Toulouse , a l’ordre de CNT- AIT

    Grand merci à tous !!

    dulaitpourlesenfantssyriens@hotmail.com


    #dulaitpourlesenfantssyriens réfugiés à #Toulouse

  • Voici la collecte d’hier

    Merci à tous pour votre soutien et votre solidarité envers les enfants syriens.
    La solidarité continue aujourd’hui à notre local à partir de 17h.

    DU LAIT POUR LES ENFANTS SYRIENS RÉFUGIÉS À TOULOUSE
    http://seenthis.net/messages/403343

    Infos pratiques :
    http://seenthis.net/messages/404548

    #dulaitpourlesenfantssyriens réfugiés à #Toulouse

  • DU LAIT POUR LES ENFANTS SYRIENS ... QUELQUES PISTES PRATIQUES

    Nous commençons a recevoir de plus en plus d’offres de soutien avec des questions pour savoir comment y participer

    – D’abord tout soutien est le bienvenu, même le petit mot sympa compte et aide a maintenir le moral

    – Ensuite pour ceux qui peuvent faire plus , il faut proposer des points de collecte de lait entier et pour bébés et de denrées non périssables ( huile d’olive , sucre, café , thé , chocolat , biscuits ...) 
    Nous proposons pour cette semaine le Vendredi 4 septembre de 16 a 18 h et le Samedi 5 septembre de 17 h a 19 h au local de la CNT AIT 7 rue Saint Remesy le Dimanche matin de 11h30 a 12h a la table de presse du marché Saint- Sernin ,angle de la rue Merly , de 11h30 a 12h 
    Dores et dé jà d’autres points de collecte sont a l’étude dans les quartiers

    – Un concert de soutien a été proposé

    – Bien sûr le soutien financier direct peut nous parvenir en mentionnant « du lait pour les enfants syriens « envoyé a notre adresse , 7 rue Saint Remesy 31000 Toulouse , a l’ordre de CNT- AIT

    dulaitpourlesenfantssyriens@hotmail.com

    #dulaitpourlesenfantssyriens réfugiés à #Toulouse

  • DU LAIT POUR LES ENFANTS SYRIENS RÉFUGIÉS À TOULOUSE

    Une quarantaine de familles de #réfugiés syriens sont arrivées à #Toulouse. Elles se sont logées dans le quartier des Izard dans des HLM désaffectés, voués à la démolition. Il y a actuellement une soixantaine d’enfants et 6 bébés qui vivent là dans la plus grande précarité.

    Cette situation est la conséquence d’une crise humaniitaire mondiale dont ces familles sont les premières victimes.

    A notre très modeste niveau, face à l’incurie des pouvoirs publics et à la molesse des structures sociales (qui ont distribué quelques paquets de pâtes à ce jour), nous anarchosyndicalistes, avons commencé à organiser une solidarité concrète.

    La première urgence est alimentaire.

    Les enfants sont les premières victimes de la siuation.

    C’est pourquoi nous avons commencé l’opération

    DU LAIT POUR LES ENFANTS SYRIENS RÉFUGIÉS À TOULOUSE

    Tous ceux qui veulent s’associer à cette démarche sont les bien venus.

    Contact : dulaitpourlesenfantssyriens@hotmail.com

    #dulaitpourlesenfantssyriens réfugiés à #Toulouse