• Le plastique ne se recycle pas
    https://lesjours.fr/obsessions/les-plastiqueurs/ep6-recyclage

    Les promesses n’engagent que ceux qui les croient. C’est le calcul qu’a fait l’industrie du plastique dès les années 1980, en décidant de promouvoir le recyclage de son matériau fétiche. À première vue, l’idée semble séduisante, brillante même. Qui ne voudrait pas croire au recyclage ? Un processus vertueux visant à faire disparaître les déchets plastiques que nous générons pour en faire de nouveaux emballages ou de nouveaux canards de bain. Avec cette alléchante promesse : la fin du plastique dans les océans et une boucle infinie qui permettrait de ne plus jamais produire de plastique vierge. Attendez… « Ne plus jamais produire de plastique vierge » ? À moins d’être suicidaire, comment l’industrie du plastique pourrait-elle soutenir un processus qui signerait sa mort ?

    La réponse se trouve dans l’excellent documentaire Plastic Wars, diffusé ce printemps et réalisé conjointement par NPR et PBS, la radio et la chaîne de télévision publiques américaines. Dans cette enquête de la journaliste Laura Sullivan, trois anciens responsables de l’industrie admettent pour la première fois à visage découvert que la promotion du recyclage ne faisait que répondre à une stratégie pour verdir l’image du plastique auprès des consommateurs et les déculpabiliser dans leurs achats.

  • #Loi_de_Brandolini

    La loi de #Brandolini, ou #principe_d'asymétrie_des_idioties (#bullshit_asymmetry_principle en anglais, langue dans laquelle cette expression est plus connue)1, est un adage ou aphorisme énonçant que « la quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des idioties est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire ». Ce principe critique la technique de #propagande (en) consistant en la diffusion de masse d’#infox qui exploite la #crédulité d’un certain public en faisant appel à son système de pensée rapide, instinctif et émotionnel.

    Pour le dire simplement : s’il est facile de créer une #fausse_information, sur le fond et la forme, en quelques minutes, il faudra probablement plusieurs heures pour démonter chaque point et montrer ainsi la #fausseté de l’ensemble.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Brandolini
    #idioties #fake-news #fake_news #émotions #démonstration #contre-démonstration #Alberto_Brandolini #Brandolini

  • Les méthodes douteuses des firmes de renseignement privées israéliennes exposées
    https://fr.timesofisrael.com/les-methodes-douteuses-des-firmes-de-renseignement-privees-israeli

    Selon un reportage, une agence de renseignements aurait usurpé l’identité de journalistes, soulevant des questions sur la régulation et les limites de l’industrie

    Un reportage a accusé, la semaine dernière, une firme israélienne des renseignements d’avoir usurpé l’identité de journalistes pour obtenir de manière illicite des informations d’opposants à un membre de la famille royale émiratie – mettant en lumière ces entreprises israéliennes de cyber-renseignements qui acceptent de travailler pour des régimes totalitaires.

    Une enquête du Times of Israël a révélé que le propriétaire de la firme en question, Bluehawk CI, a été traduit devant la justice au sein de l’État juif, dans le passé, et notamment pour fraude. Le ministère de la Défense a choisi de ne pas répondre à une requête de commentaire du Times of Israël concernant la raison pour laquelle il n’avait pas été amené à réguler les activités menées par la firme à l’étranger.

    Selon un reportage paru le 6 avril sur le site du Daily Beast , des individus qui avaient prétendu, début 2020, être journaliste pour Fox News et reporter pour le journal italien La Stampa avaient approché deux hommes qui s’opposaient aux autorités de Ras Al Khaimah, l’un des sept émirats constituant les Émirats arabes unis (EAU). Selon le Daily Beast , les deux individus qui avaient usurpé l’identité des deux journalistes avaient tenté d’extraire des informations aux deux hommes concernant leurs conflits judiciaires respectifs avec l’émirat.

    L’article publié sur le site souligne comment Israël, ces dernières années, a fait naître une industrie de firmes d’espionnage privées qui, de toute évidence, ne sont pas régulées – avec certains officiers militaires israéliens qui offrent au secteur privé les compétences qu’ils ont acquises dans les unités de renseignement secrètes, vendant souvent leur savoir-faire à des personnalités douteuses ou à des régimes autoritaires.

    Le Daily Beast aurait réussi à établir l’identité de la firme privée de renseignement en contactant Facebook, qui a révélé que les comptes utilisés par les deux journalistes présumés étaient associés à Bluehawk CI.

    Bluehawk CI s’est refusé, de son côté, à tout commentaire.

    Un porte-parole du ministère de la Défense a noté que Bluehawk CI n’apparaissait pas sur sa liste de vendeurs approuvés, mais il n’a pas répondu à une question de suivi sur le rôle présumé du ministère en termes de régulation initiale des initiatives de l’entreprise.

    Selon la loi sur le contrôle des exportations, tout exportateur d’équipements de défense ou de savoir-faire particulier, dans le secteur, doit d’abord s’inscrire et recevoir une autorisation de la part de l’Agence de contrôle des exportations de la Défense au sein de l’État juif.

    Bluehawk CI est l’une des firmes de renseignement privées les moins connues dans le pays. Fondée en juin 2018, elle offre des solutions dans les domaines de la cybertechnologie et des renseignements, notamment dans la « gestion du génie social et de la campagne de relations publiques » et dans les « enquêtes de renseignement complexes », selon son site internet.

    La compagnie a été fondée par Guy Klisman, ancien major au sein de Tsahal – elle lui appartient encore aujourd’hui. Klisman est aussi directeur académique de l’Institut d’innovation Pafos à Chypre, un institut d’études en cybersécurité fondé par Uriel Reichman, professeur de droit à la tête de l’Institut interdisciplinaire de Herzliya. La compagnie de Klisman, Bluehawk CI, est l’un des sponsors de l’équipe de basket du Hapoel Tel Aviv.

    Des documents judiciaires révèlent qu’avant de fonder l’entreprise, Klisman a été mis en examen à deux reprises par les procureurs israéliens – une fois pour contrefaçon et une autre pour répondre de multiples débits non-autorisés réalisés sur la carte de crédit de l’une de ses connaissances. Il a plaidé coupable dans le premier dossier. La mise en examen a finalement été annulée dans le second.

    https://www.youtube.com/watch?v=XifQHRaSWdQ&feature=emb_imp_woyt

    Selon le Daily Beast , au mois de février 2020, une personne prétendant s’appeler « Samantha », journaliste de Fox News, a contacté un homme nommé Oussama El Omari par courriel. El Omari est l’ancien directeur-général de l’Autorité chargée de la zone de libre-échange de Ras Al Khaimah. Il a été condamné par contumace aux Émirats arabes unis pour « détournement de fonds et abus de pouvoir » suite à une bataille de succession à Ras Al Khaimah. El Omari, pour sa part, a dénoncé des inculpations purement politiques.

    « Samantha » aurait tenté d’obtenir des informations sur ses affaires judiciaires l’opposant à Ras Al Khaimah. Contacté par le Daily Beast , Facebook aurait déclaré à ce dernier que le compte de « Samantha » était lié à Bluehawk CI.

    Selon le site d’information, un autre utilisateur de Facebook prétendant être un journaliste pour La Stampa , un journal italien, a contacté Khater Massaad, autre adversaire du régime actuel de Ras Al Khaimah. Massaad était à la tête du fonds souverain de Ras Al Khaimah, RAKIA, jusqu’en 2021. Il a été condamné par une cour émiratie en 2015 pour détournement de fonds au sein de RAKIA, des accusations qui, selon Massaad, étaient tronquées et politiquement motivées.

    Le faux journaliste, que Facebook a lié à Bluehawk CI, a de la même façon tenté d’extraire des informations sur sa relation avec les gouvernants de Ras Al Khaimah, a fait savoir le Daily Beast .

    « Coût de la vie élevé »
    La normalisation récente des liens entre Israël et les Émirats arabes unis a été une aubaine pour les entreprises de renseignement et de cybersécurité, avec des entreprises comme NSO Group, spécialisée dans le hacking téléphonique, Synaptech Capital, spécialisée dans le capital-risque, et Cellebrite, qui ont toutes conclu des accords lucratifs dans ces émirats du désert.

    La cybersécurité est l’un des premiers secteurs technologiques en Israël en terme d’investissements récoltés, selon l’Autorité de l’innovation israélienne.

    Pour Bluehawk CI, travailler aux EAU a pu être une source de liquidités désespérément nécessaire.

    En 2015, avant de fonder Blackhawk CI, Klisman et son épouse – ils ont depuis divorcé – ont déclaré leur faillite devant les tribunaux israéliens. Le couple était endetté à hauteur de centaines de milliers de shekels, dettes qu’ils avaient attribuées au « coût de la vie élevé » au sein de l’État juif.

    Israël est l’un des pays les plus chers au monde. Tel Aviv a récemment intégré la cinquième place des villes les plus chères sur le globe.

    En 2016, les procureurs israéliens ont mis en examen Klisman pour avoir contrefait des documents judiciaires et des assignations de huissiers de justice pour tenter d’empêcher l’armée israélienne de saisir son salaire pour payer des créditeurs. Un juge l’a reconnu coupable, mais il n’a pas été officiellement condamné et a dû effectuer 250 heures de service communautaire. Klisman s’est retiré de Tsahal à la fin de l’année 2017 et a fondé son entreprise six mois plus tard.

    Au mois de janvier 2018, Klisman a été accusé par la police des fraudes d’avoir utilisé la carte de crédit d’une femme rencontrée via un groupe WhatsApp consacré au tennis pour procéder à des achats non-autorisés à hauteur de 1 577 shekels. Une année plus tard, le gouvernement a retiré cette mise en examen.

    Klisman n’a pas donné suite à une requête de commentaire de la part du Times of Israël .

    Tandis que la personnalité qui a eu recours aux services de Bluehawk reste indéterminée, Radha Stirling, directeur-général de Detained à Dubaï – une entreprise qui représente des clients dans des conflits juridiques avec les gouvernements aux EAU – a la certitude qu’il s’agit bien du gouvernement de Ras Al Khaimah.

    « C’est monstrueux », a déclaré Stirling dans un communiqué de presse.

    « En confiant par contrat une mission d’espionnage à une firme privée, le gouvernement de Ras Al Khaimah tente d’échapper à la responsabilité de devoir rendre des comptes pour espionner des ressortissants étrangers en-dehors de sa juridiction – mais c’est bien là une violation majeure. Les EAU et Israël doivent assumer leurs responsabilités », a-t-il ajouté.

    Où placer la ligne rouge de l’éthique ?
    Selon un rapport émis par la cyberadministration israélienne, fin 2018, Israël comptait 421 cyber-entreprises actives dont 7 % – soit une trentaine – sont spécialisées dans le « cyber-renseignement ».

    Elad Ratson, ex-diplomate israélien, qui est aussi le fondateur et le directeur-général de Vayehee, une compagnie qui utilise les technologies pour contrer les Fake-news , la désinformation venant de l’étranger ou ce qu’il qualifie « d’armes en ligne d’obstruction massive », a déclaré au Times of Israël qu’il pensait que ce nombre était supérieur, selon ses propres estimations.


    Elad Ratson. (Autorisation)

    La plus grande partie des firmes de cyber-renseignements israéliennes sont spécialisées dans l’OSINT, ou « renseignements open-source », a-t-il noté. « C’est un secteur d’expertise des services israéliens de renseignement. Il y a une forte quantité de données, en ligne, qui sont ouvertement disponibles et les services israéliens de renseignement sont connus pour leur usage efficace de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle et pour extraire des informations de qualité de cet océan de données. »

    La majorité des firmes israéliennes de renseignement se concentrent sur l’OSINT (Renseignement d’Origine Source Ouverte) passif, poursuit-il, en collectant des données qui sont largement disponibles.

    D’autres s’engagent toutefois également dans ce qu’il appelle « l’ingénierie de perception » ou la manipulation du point de vue d’une cible par le biais de méthodes appelées « duperie en ligne ». De telles firmes, affirme-t-il, peuvent souvent avoir mauvaise réputation en résultat de leurs activités. L’une des plus célèbres est Black Cube.

    Toutefois, Ratson estime que de nombreuses entreprises de cyber-renseignement se fixent des lignes rouges en termes d’éthique et qu’elles ne les franchissent pas.

    « Contrairement aux autres ministères en Israël, celui de la Défense a un bureau de régulation des exportations qui est fort. Les cyber-entreprises israéliennes font attention à ne pas travailler avec le ‘mauvais’ type de client et à ne pas se mettre, pour cela, dans une situation délicate vis-à-vis du ministère de la Défense », commente-t-il.

    Toutefois, la « tentation est élevée », ajoute Ratson. « Parfois, quand il y a beaucoup d’argent sur la table, certaines entreprises ont pu tenter de fermer un peu les yeux sur l’éthique. Et c’est là qu’on a pu voir apparaître, dans les médias, une couverture internationale négative concernant des firmes de cyber-renseignement israéliennes. »

    #Émirats_arabes_unis #EAU #israel #Tel_Aviv #espionnage #espionnage_privé #Bluehawk_CI #renseignement #cybertechnologie #cybersécurité #cyber-renseignement #Tsahal #fonds souverain #RAKIA #NSO_Group #hacking #Synaptech_Capital #Cellebrite #Detained #cyberadministration #cyber-entreprises actives #cyber-renseignement #Vayehee #Fake-news #cyber-renseignements #OSINT renseignements_open-source #IA #intelligence_artificielle #ingénierie_de_perception #duperie_en_ligne #Black_Cube #journalistes

  • Il complottismo è nato per scherzo, ma è ora di iniziare a capirlo - Wired

    Nato negli anni ’60 come poco più che una burla con l’operazione Mindfuck, il complottismo moderno è diventato mainstream. E al di là delle sue derive, l’immaginario del complotto spesso cerca di raccontare realtà che ci sfuggono (ed è bene che lo faccia)

    La nascita del complottismo, così come lo conosciamo oggi, si può far risalire alla fine degli anni ‘60 in America, e più precisamente a un’operazione di controcultura denominata operazione Mindfuck. Al tempo, gli Stati Uniti erano pervasi da movimenti hippie e situazionisti, che provavano a cambiare il mondo cercando di ribaltare l’ordine costituito e la narrazione dominante.

    A gettare le basi, più o meno inconsapevolmente, di quel fenomeno che solo qualche decennio dopo avrebbe fatto credere a 12 milioni di persone che il mondo è dominato da rettili umanoidi furono Greg Hill e Kerry Thornley. Ispirandosi al culto della dea greca del caos, Eris, fondarono il discordianesimo: una religione costruita sull’idea che l’ordine era solo un’illusione, una proiezione della mente umana, e che alla base di tutto ci fosse il caos.

    Se la religione organizzata era l’oppio dei popoli, pensavano Hill e Thornley, allora la loro religione disorganizzata sarebbe stata la marijuana della frangia lunatica. Decisero di raccogliere il loro pensiero in un libro, Principia Discordia, pubblicato nel ‘63.

    L’operazione Mindfuck nacque dal discordianesimo, e il suo obiettivo era quello di portare le persone a un tale stato di disorientamento e confusione da far crollare le loro rigide credenze, giungendo così a una sorta di illuminazione. Nella pratica però non funzionò proprio così, vista anche la tendenza di molti discordiani a scivolare nella schizofrenia paranoide. Almeno all’inizio, comunque, il discordianesimo voleva essere uno scherzo. Ma più lo scherzo andava avanti, più assumeva i contorni di una religione, e diventava difficile comportarsi come se fosse un semplice scherzo.

    Durante gli anni ‘70 il concetto di caos non venne solo abbracciato nei posti più disparati, ma venne teorizzato matematicamente dai dipartimenti di fisica e matematica delle università (vedi ad esempio il concetto di effetto farfalla). Le teorie del complotto create da Hill e Thorney attecchirono molto più di quanto i suoi creatori avrebbero mai immaginato. In particolare, presero piede tra alcuni redattori della rivista Playboy, che iniziarono a dedicare ampio spazio alle teorie di Hill, Thorney e dei discordiani in genere. Fra interviste, conigliette e paginoni centrali la rivista iniziò a ospitare lettere anonime che parlavano dell’omicidio di Kennedy. C’era chi sosteneva che fosse stata la Cia, altri la mafia, alcuni se la prendevano con Fidel Castro, e altri ancora le forze anti castriste. I due redattori dell’epoca, Robert Shea e Robert Anton Wilson, già sedotti dalle teorie discordiane e in contatto con Hill e Thorney, ci presero talmente gusto che alcuni anni più tardi scrissero Illuminatus!, una trilogia di romanzi sull’eterno conflitto tra Discordiani e Illuminati, una setta massonica creata con l’obiettivo di impadronirsi del mondo. I libri vennero pubblicati nel ‘75 e da allora sono sempre stati in ristampa.

    Fra i Principia Discordia e la trilogia degli illuminati passa la personificazione del conflitto. Se nel primo libro Hill e Thorney si erano limitati a teorizzare, sotto forma di religione, il caos alla base del quale pensavano si reggesse il mondo, nella trilogia Shea e Wilson fanno un passo ulteriore: gli illuminati diventano i paladini del caos, una forza oscura che vuole conquistare il mondo. La differenza sostanziale che passa fra i Principia Discordia e la trilogia Illuminatus è proprio questa. Nel libro di Hill e Thorney non ci sono buoni e cattivi, ma semplice paradosso e contraddizione. Mentre nella trilogia, sotto forma del conflitto fra discordiani e illuminati, ecco che il paradosso e la contraddizione prendono forma in un noi contro di loro.

    Il ragionamento dietro al complotto è sempre lo stesso, a ritroso. Date determinate premesse, si cerca qualsiasi evidenza o congettura che possa convalidare la tesi. È un circolo vizioso impossibile da spezzare, in cui una serie di coincidenze legate fra loro da eventi insignificanti vengono reinterpretate come prove a favore. I discordiani la definirono sincronicità, riprendendo il concetto già teorizzato da Jung all’inizio del secolo. Erano coincidenze significative, che non potevano essere spiegata dal semplice nesso di causa ed effetto. In altre parole, pensiero magico.

    Esiste una teoria del complotto per tutto. Pensiamo al più assurdo: in un sondaggio del 2013, il 4 per cento delle persone intervistate (un dato che, se esteso a tutta la popolazione degli Stati Uniti, equivale a 12 milioni di abitanti) ha dichiarato di pensare che “rettili mutaforma controllano il nostro mondo, assumendo sembianze umane e accaparrandosi il potere politico per manipolare le nostre società”. Un ulteriore 7 per cento ha dichiarato semplicemente di non averne ancora la certezza assoluta.

    Lo racconta lo psicologo Rob Brotherton nel suo libro intitolato: Menti sospettose, perché siamo tutti complottisti. Ma se la teoria dei rettiliani non permette di avere il polso della situazione, non bisogna fare l’errore di credere all’idea che le teorie del complotto siano una questione di nicchia, che interessa solamente una piccola frangia paranoica dell’umanità, fatta di “uomini di mezza età, depressi ed emarginati, outsider tutt’altro che stupidi con una stravagante mania per le ricerche”. E non è nemmeno una questione di poveri e ricchi, o di ignoranti e laureati. L’argomento principale di Brotherton è che tutti noi possediamo una mentalità cospirazionista in qualche misura, perché è radicata nelle nostre teste e dipende da come funziona il nostro cervello.

    Nel libro vengono raccontati diversi esempi ed esperimenti che descrivono in dettaglio le varie stranezze e scorciatoie psicologiche attuate dal nostro cervello. Uno di questi metteva di fronte a una classe di studenti queste due figure.
    Ovviamente, quasi tutti gli studenti individuavano la barca a vela nascosta nella prima figura, ma spesso riferivano di scorgere delle immagini anche là dove, in realtà, non vi erano altro che puntini e linee disposti a caso, come nell’immagine a destra. Per quanto possa essere affascinante, non esiste alcun legame fra i punti, oltre a quelli che raffigurano la barca. Il legame è mentale: uniamo i punti che preferiamo, per raccontarci la storia che ci suona più familiare. Perché il nostro cervello funziona così, si chiama euristica.

    Alcune teorie del complotto sono assurde se non grottesche, è vero: però si tratta del nostro modo di ragionare, e in questo senso la storia ci ha insegnato che spesso non solo è sano mettere in discussione quello che sappiamo del mondo, ma è anche un modo per svelare la complessità del reale. Perché se c’è una cosa che ci ha insegnato il complottismo, nelle sue forme migliori – penso a William Burroughs o Alan Moore – è che al di là delle caricature che vanno dai Savi di Sion al piano Kalergi, l’immaginario del complotto ha anche cercato di raccontare una realtà che, per un motivo o per un altro, spesso ci sfugge. E in questo senso il complotto non è più la narrazione più facile per spiegare il reale, quanto piuttosto quella più complicata. A farla semplice, è semmai il debunker che spiega che le cose stanno così come ti sono state raccontate e punto.

    Se esiste un paese in cui il complotto si è fatto storia, quello è il nostro. E in questo senso, il paradigma di verità fondato sulla distinzione fra debunker/complottisti, risponde a una logica pericolosa, perché mette in moto un meccanismo per cui tutto ciò che non fa parte della versione ufficiale e veritiera è paranoico dissenso senza alcun fondamento. E se ci trovassimo quindi nella posizione di criticare, a priori, l’euristica del pensiero critico come processo cognitivo spontaneo, sminuendolo a roba da rettiliani o altre fesserie? Quello che non si accetta di un certo modo di ragionare – oltre al fatto che si ritiene pericoloso – è che le teorie complottiste con il passare degli anni sono diventate espressione di un sentimento comune e complesso che crea identità.

    Nel suo discorso di ringraziamento all’Anti-Defamation League lo scorso novembre, l’attore Sacha Baron Cohen lo ha detto chiaro e tondo. Secondo lui, è finita l’era della ragione, il consenso scientifico è delegittimato, e alcuni demagoghi stanno facendo appello ai nostri peggiori istinti, per alimentare teorie del complotto che ormai sono diventate il mainstream. Per come la butta giù l’attore inglese, si tratta di una narrazione attraente: le grandi compagnie tech stanno distruggendo le democrazie. Ma forse è una spiegazione troppo semplice. Certo, quello delle teorie cospirazioniste è un mercato come tutti gli altri, con domanda e offerta. E la mano che lo muove è il denaro.

    Prima di andare oltre però, occorre una precisazione. Il concetto di propaganda è cambiato nel tempo. Propaganda significava storicamente indurre le persone a credere alle cose: ora significa indurle a mettere in discussione ciò in cui credono. Era propaganda il modo in cui l’amministrazione di Woodrow Wilson convinse gli americani a sostenere il coinvolgimento degli Stati Uniti nella Prima guerra mondiale. La propaganda raccontava la stessa storia attraverso così tanti canali mediatici contemporaneamente che sembrava esserci solo una storia: la necessità di prendere parte al conflitto, per il bene del pianeta. Oggi, tuttavia, l’obiettivo principale della propaganda governativa sembra essere quello di minare la nostra fiducia in tutto.

    In questo senso quindi è vero che le piattaforme dei social network hanno contribuito a decentralizzare quello che era il potere dei mezzi di comunicazione mainstream. E di conseguenza che abbiano alimentato i canali di comunicazioni non tradizionali, come quelli pseudoscientifici. Tuttavia ridurre il problema a questo implica non considerare come alla base della proliferazione di notizie false sui social non ci sia un problema di offerta, ma di domanda. L’idea che i social abbiano creato le condizioni del nostro rancore, della nostra paranoia e del nostro odio contro i poteri forti difficilmente regge. La radicalizzazione algoritmica, ovvero la teoria secondo cui siamo tutti imprigionati in una bolla informativa, in cui le notizie che non ci piacciono o con cui non siamo d’accordo vengono automaticamente filtrate rendendoci incapaci di cambiare idea, è d’altronde già stata messa in discussione.

    Facebook, Twitter e gli altri social hanno capito prima di altri che per attirare l’attenzione delle persone bisognava sfruttare il potere della comunità per creare identità. La polarizzazione che hanno generato è stata una dei motivi per cui in molti dicono che il sistema è truccato. Tuttavia, come scrive Richard Fletcher, Senior Research Fellow presso il Reuters Institute for the Study of Journalism dell’università di Oxford, “concentrarsi sulle filter bubble può farci fraintendere i meccanismi in gioco, e potrebbe anche distrarci da problemi un po’ più pressanti”.

    Preoccuparsi del fatto che una determinata affermazione sia vera o meno manca l’obiettivo: persuadere l’altra squadra a cambiare richieste, per convincerla che starebbe meglio con delle aspirazioni diverse. È un progetto politico. Ed è giusto quindi che venga trattato come tale; anche perché innalzare le big tech a capro espiatorio significa ridurre il tutto all’ennesimo complotto.

    https://www.wired.it/attualita/media/2020/06/01/complottismo-storia-operazione-mindfuck

    #complot #fakenews #wired

  • #France : #Castaner redoute une montée du #communautarisme

    Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a déclaré jeudi qu’il redoutait une montée du communautarisme en France à la faveur de l’épidémie de #coronavirus et des mesures de #confinement, susceptibles selon lui de provoquer un #repli_communautaire.

    “Je crains le risque de communautarisme et que le communautarisme puisse se développer”, a-t-il déclaré lors d’une audition en visioconférence devant la mission parlementaire portant sur l’impact, la gestion et les conséquences de l’épidémie de coronavirus.

    “L’organisation du renforcement communautaire dans une période où une société doute est quelque chose à laquelle tous les pays ont pu faire face”, a-t-il ajouté. “C’est un sujet qui peut provoquer du repli sur soi et peut provoquer du repli communautaire, c’est un sujet de #préoccupation que nous suivons et que nous analysons pour nous préparer à la sortie du confinement, le moment venu”.

    Christophe Castaner a également évoqué, sans donner plus de précisions, des “réseaux d’ultra droite et d’ultra gauche”, très actifs “sur les réseaux sociaux” et appelant “à préparer un certain nombre d’actes qu’ils voudraient commettre à la sortie de la période de confinement”.

    https://fr.reuters.com/article/idFRKCN21R1EB


    https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Reprise_deconfinement_Mai2020/69/5/Fiche-Replis-communautaires_1280695.pdf
    –-> attention à ne pas critiquer devant vos enfants les « mesures gouvernementales », car ielles peuvent après en parler à l’école et... tac :

    certaines questions et réactions d’élèves peuvent être abruptes et empreintes d’#hostilité et de #défiance : remise en question radicale de notre société et des valeurs républicaines, méfiance envers les discours scientifiques, fronde contre les mesures gouvernementales, etc.

    #risque #repli_communautariste #communautarisme #déconfinement #ultra_droite #ultra_gauche #extrême_droite #extrême_gauche #mesures_gouvernementales #fake-news #école #valeurs_républicaines #idéaux_républicains #France #radicalisation #complotisme #idées_radicales #mots #vocabulaire #terminologie #communauté #universalisme #intégration #cohésion_sociale #lien_social #identité #lien_positif #vigilance #peur #religion #vengeance #apocalypse #antagonismes #confusion #autorité_scientifique #science #signalement #indivisibilité_de_la_République #unicité_du_peuple_français #égalité_hommes_femmes #laïcité #esprit_critique #complotisme #socialisation_positive
    #géographie_culturelle

    ping @cede @karine4

    via @isskein

  • ***ATTENTION ! C’EST PROBABLEMENT UNE FAKE-NEWS, VOIR PLUS BAS DANS CE FIL DE DISCUSSION !***

    La #cruauté de cette #Europe qui perd toute #humanité à ses #frontières...
    Bulgaria Floods Evros River to Prevent Migrants Storming Greek Borders

    Bulgaria Floods Evros River to Prevent Migrants Storming Greek Borders
    At the request of Greece, Bulgaria opened an Evros River dam located on its territory on Monday in order to cause intentional flooding and make it more difficult for migrants amassed at the Greek-Turkish border to cross the river.

    The opening of the #Ivaylovgrad Dam accordingly resulted in rising levels of the Evros River, Star TV reported.

    As the standoff between thousands of migrants and refugees on the Turkish side of the Evros and Greek security forces continues, PM Kyriakos Mitsotakis met his German counterpart Angela Merkel in Berlin and stressed that Greece and Europe cannot be blackmailed.

    He pointed out that if the Turkish President wants a review of the EU-Turkey agreement on migration “which he has, himself, effectively demolished,” then he must take the following actions: Remove the desperate people from Evros and stop spreading disinformation and propaganda.

    The Greek PM suggested that Erdogan should also examine other possible improvements, such as joint patrols to control the flow of migrants at the Turkish border. He also pointed out that the repatriation of those who illegally enter Greece should be possible from mainland Greece, as well as the islands.

    ”Greece has always recognized and continues to recognize that Turkey has played a crucial role in the management of the refugee issue — but this can’t be done using threats and blackmail,” he added.

    https://greece.greekreporter.com/2020/03/10/bulgaria-floods-evros-river-to-prevent-migrants-storming-greek

    #asile #migrations #réfugiés #Bulgarie #Evros #Grèce #fleuve_Evros #barrage #environnement_hostile #ouverture #barrage_hydroélectrique #inhumanité #inondation #noyades #dangers #dangerosité

    Le barrage en question...

    –----

    Ajouté à ce fil de discussion :
    https://seenthis.net/messages/828209

    • Bulgaria opens dam in Evros – Water level rises closing passage for illegal immigrants

      Greece is taking every measure necessary to demonstrate its determination to guard the borders of Europe.
      Τhe passage for migrants from the Evros river became even more difficult as the dams from Bulgaria opened and water levels began to rise.

      The Bulgarian authorities, at Greece’s request, proceeded forward with the action.

      Greece is taking every measure necessary to demonstrate its determination to guard the borders of Europe.

      The Ivailograc Dam releases even greater quantities of water from noon onwards, resulting in the rising levels of the Arda and Evros rivers.

      http://en.protothema.gr/bulgaria-opens-dam-in-evros-water-level-rises-closing-passage-for-ille

    • Non, la Bulgarie n’a pas ouvert un barrage pour aider la Grèce à stopper les migrants

      De nombreux sites internet et comptes d’extrême droite affirment que « la Bulgarie a ouvert [lundi 9 mars] un barrage pour faire monter le niveau du fleuve Evros » et ainsi empêcher les migrants de franchir la frontière turco-grecque. Faux, selon le gouvernement bulgare. Des relevés au barrage d’Ivaylovgrad et des images satellites contredisent également cette affirmation.

      « Les autorités bulgares, à la demande de la Grèce, ont ouvert le barrage d’Ivaïlovgrad, de sorte que le fleuve Evros qui délimite une majeure partie de la frontière gréco-turque soit en crue, plus difficile à traverser à pied (...) Voici un bel exemple de la solidarité européenne », écrit le site d’extrême droite FL24.

      L’affirmation, relayée lundi 9 mars par la chaîne grecque Star TV, a été reprise le 11 mars par les sites Valeurs Actuelles et Fdesouche, par un porte-parole de Génération identitaire et par de nombreux sites anglophones, comme ici et ici.


      « La Bulgarie n’a pas reçu de demande de la Grèce pour un lâcher contrôlé au barrage d’Ivaylovgrad », a déclaré à l’AFP Ivan Dimov, conseiller de la ministre bulgare des Affaires étrangères Ekaterina Zaharieva.

      Ce barrage est situé sur la rivière Arda, affluent du fleuve Evros, à quelques kilomètres en amont de la frontière bulgaro-grecque, et à une trentaine de kilomètres à vol d’oiseau de la frontière gréco-turque.

      « On n’observe pas de hausse du niveau du fleuve Maritsa au niveau de Svilengrad », ville bulgare située en aval, près de la frontière gréco-turque, affirme M. Dimov.

      Le ministre bulgare de l’Environnement et de l’Eau, Emil Dimitrov, a également démenti mercredi sur la chaîne bulgare BTV (voir ici) avoir reçu une telle demande des autorités grecques. Le barrage d’Ivaylovgrad n’a pas été ouvert ces derniers jours, a-t-il affirmé.

      « C’est une fake news (...). Personne n’a autorisé une telle chose. Je signe chaque mois un programme d’utilisation de l’eau libérée par les barrages », et ce document « est valable pour le mois en cours », a déclaré le ministre.

      Les images utilisées pour illustrer la prétendue nouvelle remontent par ailleurs à plusieurs années.

      La photo ci-dessous circulait déjà sur internet en février 2015 (voir ici).


      Les images du tweet ci-dessous, reprises par la plupart des sites, dont Valeurs Actuelles, avaient déjà été diffusées par un site grec en juillet 2018 (captures d’écran ci-dessous à droite).

      Des relevés, disponibles sur le site du ministère bulgare de l’Environnement et de l’Eau, montrent eux que le niveau du barrage d’Ivaylovgrad a légèrement augmenté entre le 6 et le 10 mars, contredisant la thèse d’un lâcher d’eau massif le 9 mars.

      « Barrage d’Ivaylovgrad : 120.161 millions de m3, soit 76,68% de son volume total », est-il écrit dans le relevé du 10 mars. Celui du 6 mars indique un niveau inférieur, avec 119.302 m3 d’eau, soit 76,13% de sa capacité.

      Une comparaison d’images satellites (disponibles sur le site Sentinel Hub) des 8 et 11 mars ne montre pas non plus de crue significative du fleuve Evros.

      Un petit banc de sable, situé en aval du barrage et à 1,5 km en amont de la frontière turco-grecque, est notamment visible aux deux dates, bien que légèrement moins au 11 mars. Pour autant, un correspondant de l’AFP présent à la frontière gréco-turque à ces dates explique que la zone a connu d’importantes précipitations.

      Des images satellites plus anciennes montrent que ce banc s’est réduit de manière nettement plus significative entre le 6 et le 8 mars, et que ce banc varie régulièrement - et fortement - en fonction du niveau du fleuve.

      Le ministre M. Dimitrov a expliqué à la télévision bulgare qu’un lâcher d’eau au barrage d’Ivaylovgrad aurait fait monter le niveau du fleuve Evros durant quelques heures, mais n’aurait eu selon lui aucun effet durable susceptible de dissuader des migrants de tenter la traversée.

      La Grèce possède en outre un barrage sur la rivière Arda (voir ici), affluent de l’Evros, a-t-il rappelé, suggérant que le pays aurait pu créer une crue artificielle sans l’aide de la Bulgarie.

      Des milliers de migrants se sont rués vers la frontière terrestre turco-grecque, délimitée par le fleuve Evros, quand Ankara a annoncé le 28 février l’ouverture de ses portes à tous les demandeurs d’asile souhaitant rejoindre l’Europe. Des dizaines ont réussi à traverser le fleuve et à pénétrer sur le territoire grec.

      Contacté mercredi 11 mars, le gouvernement grec n’avait pas répondu à nos questions.

      https://factuel.afp.com/non-la-bulgarie-na-pas-ouvert-un-barrage-pour-aider-la-grece-stopper-le
      #fake-news

  • Affaire Benalla : petits #montages et gros #mensonges | Reportages | Là-bas si j’y suis
    https://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/affaire-benalla-petits-montages-et-gros-mensonges

    Là-bas si j’y suis révèle aujourd’hui des vidéos exclusives qui font la lumière sur les étranges méthodes d’Ismaël Emelien, ex-conseiller du Président de la République et chargé de la cellule de riposte de l’Élysée au moment de l’affaire Benalla. Alors que le clan au pouvoir ne cesse d’accuser les « populistes » de toutes les turpitudes, on va voir que ces vaillants procureurs sont largement en tête dans la fabrication des #fake-news...

    Le journal Le Monde publiait vendredi 29 mars 2019 un article intitulé « Comment l’Élysée aurait fait diffuser un montage vidéo trompeur pour tenter d’excuser Alexandre Benalla ».
    #Là-bas si j’y suis qui travaillait sur la question depuis plusieurs semaines, apporte aujourd’hui des documents exclusifs et des éléments supplémentaires.

    Tout le monde a en tête la scène de cet homme déguisé en policier frappant un jeune homme place de la #Contrescarpe à Paris le #1er_mai 2018. C’est cette fameuse séquence filmée à l’époque par notre journaliste #Taha_Bouhafs, qui permet deux mois et demi plus tard au journal Le Monde d’identifier le proche collaborateur d’Emmanuel Macron, Alexandre #Benalla. Nous sommes le 18 juillet 2018 au soir et ce qui deviendra « l’Affaire Benalla » vient d’éclater.

    La cellule riposte de l’Élysée, chapeautée à l’époque par Ismaël Emelien, organise alors la communication de crise du Palais. Dans le cadre de cette opération de déminage, c’est donc Ismaël Emelien, 31 ans, tête « pensante » de la macronie, qui se charge directement d’échafauder « le contre-feu » médiatique. Il fait alors diffuser une vidéo comportant deux séquences par un compte anonyme sur Twitter (@FrenchPolitic) détenu par Pierre LeTexier, responsable de la communication numérique d’En Marche, qui a admis face aux enquêteurs avoir propagé la « riposte » sous anonymat.

    [...]

    La passion du mensonge, des fake news et du montage fallacieux est décidément un art très partagé, mais pas toujours bien maîtrisé en #Macronie. À l’heure de la République « exemplaire » d’Emmanuel Macron où les fake news sont érigées en ennemi de la démocratie, Ismaël Emelien nous rappelle récemment sur France Inter que la manipulation et les mensonges sont l’apanage des « #populistes », que les « #progressistes » ont pour mission de combattre.

    – Les populistes... ils utilisent, et c’est factuel de dire cela, des #fake_news, beaucoup de techniques de manipulation, pour tenter de canaliser les sentiments de leurs électeurs vers des sujets qui n’ont rien à voir avec les vrais sujets qui sont importants pour le destin du pays., Ismaël Emelien sur France Inter le 26 mars 2019.

    Force est de constater qu’#Ismaël_Emelien tombe sous sa propre définition du #populisme.

  • #hollywood pushes fake news to the masses about #bitcoin
    https://hackernoon.com/hollywood-pushes-fake-news-to-the-masses-about-bitcoin-a2d4a7f2bcb6?sour

    It would seem that nobody in Hollywood understands cryptocurrency, or Hollywood doesn’t care about what it says about cryptocurrencies, it just wants to make money, in dollars, not bitcoin.Why am I talking about Hollywood? Because Hollywood has just released the film “Crypto” starring Kurt Russell, who you may remember from “Escape from New York,” “The Hateful Eight” and a whole host of other box office favourites. Or, perhaps you think of him as the husband of Goldie Hawn!The film, which I have not seen yet as will only released in the US on 12th April, pushes a bitcoin for money laundering narrative. It is an approach that the mainstream media has been pushing to the public for some time. It’s that ‘only dodgy people use #crypto’ story. It is a bit of a tired story as well, but that didn’t stop (...)

    #fake-news

  • Introducing: FakeAI companies
    https://hackernoon.com/introducing-fakeai-companies-610d81d0f466?source=rss----3a8144eabfe3---4

    In recent days the network has been going crazy around a new study that found that 40% of European companies that say they use AI do not really do so. Wow.The study looked at about 2,830 companies who defined themselves as companies using artificial intelligence in some way, but when MMC’s research team went in, they discovered that there was really no evidence of using a Machine learning or anything resembling AI. Why those companies did it? Most simply said it helped them raise more money from investors.What do we learn from that? A. Not every company which adds “AI” to its name actually doing some AI work behind the scenes.B. There is a need to make a very significant distinction between companies that use AI by developing algorithms independently, and companies that use ready-made (...)

    #data-science #artificial-intelligence #fake-news #machine-learning

  • Truth is in the Eye of the Beholder
    https://hackernoon.com/truth-is-in-the-eye-of-the-beholder-1b4516f34455?source=rss----3a8144eab

    Whenever I visit a conference about #blockchain, there is always someone who uses #venezuela as a use case for crypto currency adoption. I get that. Without enough fact finding, this use case has all the ingredients to prove a cryptocurrency is a solution for the problems that Venezuela has. But as always, reality is very different. In fact, reality is hard to find if we look at the current status of the country. It has become a problem in itself.The reason for writing this piece is that the country’s hardships are felt right on my doorstep. My wife is Venezuelan and my family has been ripped apart because of the political situation. A large part is living abroad and is scattered around the globe. Family that is still in the country is only surviving because they get help from friends and (...)

    #opinion #fake-news #news

  • Révolt ! Don’t react
    L’avenir sera soit révolutionnaire, soit réactionnaire.

    #Traduction d’un texte du Journal de #Pamela_Anderson, le 18 décembre 2018
    https://www.pamelaandersonfoundation.org/news/2018/12/18/revolt-dont-react
    ///edit : quelques ajouts d’importance en commentaires de cette traduction ///

    Dans son célèbre poème, La Solution, #Bertolt_Brecht a dit en plaisantant que "Le peuple, a par sa faute perdu la confiance du gouvernement" et qu’il serait plus simple "pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en élire un autre".

    Cela m’a donné matière à réflexion. Je suis aux États-Unis depuis quelques jours et je suis attentive à ce qui se passe ici.

    Pas grand chose a changé. Les États-Unis ont toujours les meilleures universités au monde mais des écoles désastreuses. Beaucoup d’étudiants sont illettrés. Il y a une augmentation énorme de la dépendance aux produits pharmaceutiques. Plus d’hyperactivité. Pas de média libre (je ne considère pas les médias remplis de propagande comme libres). Beaucoup de division selon des critères raciaux et ethniques. En bref, un pays en crise.

    Deux ans plus tard, le gouvernement actuel et les démocrates et leurs grands amis des médias sont toujours obsédés par le rôle présumé de la Russie lors de la dernière élection présidentielle. Les récents rapports de la Commission du Sénat sur le Renseignement affirment que la Russie aurait pris pour cible des électeurs afro-américains et aurait « exploité les tensions raciales et le sentiment d’isolement ». Ils croient encore naïvement que les électeurs américains ont été soumis au lavage de cerveau par une puissance étrangère pour élire le président.

    Et, ils donnent l’impression d’un clivage politique entre les bons et les méchants. D’un côté, le camp de la « civilité » et des valeurs. De l’autre, celui de la frustration et de la haine.

    C’est tellement superficiel.

    Je trouve cela absurde et pathétique. Parce qu’ils ne comprennent toujours pas : ce pays est ce qu’il est à cause du système que les démocrates et les médias ont contribué à bâtir. Au lieu de dissoudre le système, ils préféreraient dissoudre le peuple.

    Cela est particulièrement clair dans le Sud ; le Ventre de la bête.

    J’aimerais visiter le sud. Je suis curieuse de connaître cette partie des États-Unis qui adorerait prétendument les fusils et Trump. Les libéraux voient dans ces gens un tas de moins que rien. Ils les accusent de toutes sortes de choses : d’être des arriérés ; de se conformer au "restez tranquilles, ne vous faites pas remarquer, ne causez pas de problèmes et soyez rentrés à 22 heures".

    Je regarde autour de moi et, dans tant de pays, je vois un dénominateur commun. Une révolte de la périphérie. Depuis l’élection de #Trump à la présidence, en passant par le #Brexit, la #Catalogne, les #Gilets_Jaunes... et je me demande si c’est parce que le #capitalisme est toujours plus radical, plus cruel en périphérie.
    Les gens dans tant d’endroits ne se sentent pas représentés par les ou leurs politiciens. Ils savent que le choix de ceux qui votent n’a pas vraiment d’importance car rien ne changera dans leur vie. Parce que le vrai pouvoir ne siège pas dans l’urne. Il est assis ailleurs. Le pouvoir est entre les mains des grandes entreprises mondiales et du capital financier.

    Et dans ce monde post-démocratique, arrivent les dénommés "populistes". Ou - comme certains appellent ça - la politique de "l’homme fort".

    Pourquoi ont-ils autant de succès ?

    C’est parce qu’ils ont réussi à sensibiliser les plus démunis ? A mettre la lumière sur l’histoire de ces outsiders qui ont survécu au travers des conditions créées par le capitalisme prédateur ? L’histoire de gens qui ont d’horribles emplois dans des chaînes de production, des usines et des supermarchés. Les personnes qui croient que le travail acharné améliorera leur vie et celle de leurs enfants.

    Les hommes-forts politiques ne leur offrent pas d’alternatives. Ils répondent simplement à leurs sentiments d’exclusion. Ils rendent la fierté aux gens, ou du moins c’est ce qui est dit, mais tout ce qu’ils font, c’est leur rendre leur illusion de la fierté. Ils leur offrent de l’émotion.

    Pour moi, il est logique que la périphérie vote comme elle le fait. Le statu quo les empêche de rêver d’un avenir différent, d’un avenir meilleur, ils sont donc obligés d’idéaliser le passé.

    Je comprends également pourquoi ils ne répondent pas aux appels à la solidarité. La solidarité ne peut être commandée. Les classes moyennes et les travailleurs pauvres, qui ne peuvent pas se permettre beaucoup, se sentent obligés de défendre le peu qui leur reste et se radicalisent par la peur ; la peur de la perte. Et puis, les riches et les privilégiés et l’État (ainsi que les banques) sont déjà si puissants et si riches qu’ils dirigent leur colère vers les groupes les plus faibles de la société. Vers les réfugiés et les minorités.

    Cela a donc du sens, mais c’est aussi inquiétant.

    Inquiétant parce que ces jours-ci, les gens aux États-Unis (et ailleurs) n’ont pas énormément de choix. Ils doivent choisir entre les néolibéraux, c’est-à-dire des gens égarés qui répètent le même désastre économique qui dure depuis une décennie, ou les hommes-forts. Cependant, le problème n’est pas le politicien populiste ou l’homme-fort (qui se mélangent dans certains cas). Le problème est l’économie et l’inégalité économique. Le problème est le néolibéralisme.

    Je veux aider les gens à devenir des révolutionnaires en formation.

    J’ai lu une récente interview d’#Adam_Curtis dans The Economist (L’antidote à l’effondrement des civilisations). Curtis est un documentariste britannique qui parle d’un sentiment de malheur et du fait que rien ne change jamais. Je suis d’accord avec tout ce qu’il dit.

    Nous devons cesser de croire que le système actuel est gravé dans la pierre et incapable de changer. Nous devons cesser de croire que ce que nous avons est le meilleur système possible. Nous devons cesser de prétendre que l’autre côté est mauvais, confus ou avec le cerveau lavé par les #fake-news. Au lieu de cela, nous devons faire mieux que simplement hisser le drapeau de la tolérance et de la civilité. Nous devons nous efforcer d’offrir une histoire politique plus forte.

    Nous devons lutter contre ceux qui non seulement détiennent le pouvoir et la richesse, mais s’y accrochent avec une ténacité implacable.

    Nous devons nous opposer au néolibéralisme et à ses institutions mondiales et régionales. Nous devons offrir une société alternative, démocratique et juste sur le plan social, sans compromis en matière de démocratie sociale (en particulier pour les grandes entreprises).

    J’ai mis en place une nouvelle fondation pour soutenir les militants et autres révolutionnaires, elle s’appelle Tenure. Nous prévoyons des choses radicalement formidables.

    Mais il faut aller plus loin. Il y a des universitaires qui offrent une alternative à l’économie, il y a un nouveau manifeste d’économistes français. Très intéressant.

    L’avenir sera soit révolutionnaire, soit réactionnaire.

    Je souhaite également réunir d’autres artistes et créateurs, des personnes intelligentes, pour voir grand. Penser ambitieux. Faisons notre manifeste pour l’avenir révolutionnaire et réfléchissons à la façon de le mettre en pratique. Je souhaite rassembler des personnes capables de décrire avec précision la société. Et alors, nous pouvons la CHANGER. J’ai tellement d’idées.

    Cela dépend de nous Il y a suffisamment de ressources pour construire de meilleures alternatives.

    Je veux construire l’avenir révolutionnaire. Et dissoudre le #SYSTÈME, pas les personnes.

    Es-tu avec moi ?

    Avec amour

    Pamela

  • 70% of People Worry About Fake News— And How #google Combats It
    https://hackernoon.com/70-of-people-worry-about-fake-news-and-how-google-combats-it-e9d7a03ecca

    When was the last time you read a title like, ‘Pedophile priest with HIV who raped 30 children, found crucified outside church’. I bet it wasn’t too long back. This title sounds tempting, especially because it’s obnoxious and inglorious. We’ve all had that experience of coming across shared news stories with hyperbolic headlines while scrolling through our social media feeds. Some of us would click and read the accompanying article in disbelief, while others would just immediately share it around without verifying the source.Though critical readers would spend a few minutes of Google-directed due diligence to reveal a story’s veracity, by then, it may be too late — the story may have already gone viral and received millions of page views.The truth: The above story was published by a conspiracy (...)

    #fake-news #journalism #fight-fake-news #google-fake-news

  • Social media platforms on the nature of fake news
    https://hackernoon.com/social-media-platforms-on-the-nature-of-fake-news-d3a2ba8ca1d4?source=rs

    Today’s hearing on Capitol Hill was not just about regulation, but also on the definition of truth.(Credits: photo illustration by Slate)https://medium.com/media/c80e14f754126c2c0296ef6a762c2cfd/hrefDuring the latest hearing of the House Judiciary Committee on Capitol Hill, an interesting comment by Rep. Pramila Jayapal caught my attention.“The challenge here is that it is difficult to determine exactly what may qualify as false news. But the bigger problem to me is that somehow we get to a standard that truth is relative,” she said in regards to the current debate on fake news and misinformation on social media.Truth is not relative. An apple is an apple. It can’t be a tomato tomorrow and a pear yesterday. It is an apple.In response, Monika Bickert, Head of Global Policy Management at (...)

    #social-media-fake-news #capitol-hill #politics #fake-news-platform #fake-news

  • «Fake news» is a moral panic (http://rationalreview.com/archives/29...
    https://diasp.eu/p/7008735

    “Fake news” is a moral panic

    Source: Foundation for Economic Education by Sam Dumitriu

    “[F]ake news is too useful a narrative. Rather than face hard questions about candidate choice, voter disenchantment and campaign tactics, unsuccessful campaigns can blame social media for spreading misleading news stories. It’s useful for the New York Times to shift the focus on to fake stories about the Pope endorsing the Donald and away from their reporting of Hillary Clinton’s emails. And it’s useful as well for the other legacy media companies who compete with Facebook, Google and Twitter for ad revenue.” (04/12/18)

    https://fee.org/articles/fake-news-is-a-moral-panic

    #fake-news Originally posted at: (...)

  • Expérience douteuse sur l’esprit critique ( « Les étudiants face aux fake news ») Michèle Janss - 26 Mars 2018

    Les étudiant(e)s de l’université de Gand ont été soumis à une « expérience » sociale . Lors de trois cours différents, des professeurs ont soutenu des théories douteuses ou des affirmations provocantes dans un grand auditoire. L’objectif était de tester leur esprit critique.
     
    Un professeur expliquait que tout n’était pas forcément exact dans la théorie de l’évolution de #Darwin. Un autre a affirmé que les étudiants étaient devenus les esclaves de leur #smartphone. Et finalement, dans un cours d’entreprenariat, il a été affirmé de manière catégorique que les étudiants n’avaient pas d’idées et étaient incapables de mener à bien un projet d’entreprise.
     
    On s’étonne de la faiblesse des provocations. « Esclave de son écran, incapable, manque de créativité » les étudiants ont déjà dû entendre cela de la part de parents agacés ou des enseignants du secondaire. Ce sont des attaques verbales, pas vraiment de fausses affirmations. Quant à la théorie de Darwin, elle a, en effet, été critiquée à plusieurs reprises, entre autres pour sa dimension raciste, souvent oubliée (1).
     
    L’école a habitué les élèves à se taire.
    On voyait sur le visage des étudiants un réel désaccord, ils n’ont pas trop osé réagir. Si l’université de Gand voulait démontrer qu’il faut penser par soi-même et se méfier des « #fake-news », elle a surtout démontré que les étudiants n’osent pas s’opposer à l’enseignant qui les évaluera dans quelques mois, le #rapport-de-force n’étant pas en leur faveur. Cette « expérience » peut aussi montrer clairement qu’il n’est pas facile de s’exprimer devant un grand nombre de personnes et que le débat libre, éclairé n’est pas habituel dans les auditoires.
     
    Bernard Rey, chercheur en sciences de l’éducation à l’ULB, faisait lui aussi, le constat que les étudiants sont trop soumis et que l’école devrait ébranler les cerveaux, éveiller la curiosité, la réflexion et la remise en question (2).
     
    Si nous faisons bien le calcul, ces étudiants sont précisément ceux qui ont passé leurs études secondaires dans des écoles où il n’était souvent pas très bien vu de « ne pas être #Charlie » (3) ou de critiquer les politiques guerrières en cours. Ils ont plus certainement appris à se méfier, à se taire qu’à remettre en question les affirmations de leurs enseignants.
     
    Baisse de niveau ?
    Cette expérience ne démontre strictement rien par rapport aux « fake news » (4) ou à l’ #esprit-critique des jeunes. Par contre, elle témoigne du peu de rigueur des #enseignants qui ont imaginé cette farce et qui l’ont livrée à la presse. Si on peut se plaindre d’une possible baisse du niveau dans l’enseignement, il faut sans aucun doute se questionner sur le niveau de certains #professeurs pour en connaitre la cause.
     
    Michèle JANSS
    Source : https://www.investigaction.net/fr/experience-douteuse-sur-lesprit-critique
     1) Quiconque a vu un sauvage dans son pays natal n’éprouvera aucune honte à reconnaître que le sang de quelque être inférieur coule dans ses veines. J’aimerais autant pour ma part descendre du petit singe héroïque qui brava un terrible ennemi pour sauver son gardien, ou de ce vieux babouin qui emporta triomphalement son jeune camarade après l’avoir arraché à une meute de chiens étonnés, – que d’un sauvage … Charles DARWIN, La descendance de l’homme et la sélection sexuelle,1876.
    (2) Bernard REY (ULB) : « L’école aurait besoin de plus d’idées de 1968 », LE SOIR, mis en ligne le 9/03/2018
    (3) Souvenons-nous des questionnements qui semblaient insupportables à la ministre française de l’Éducation, Najat VALLEAU-BELKACEM
    (4) C’est ainsi que l’expérience a été présentée dans Le VIF, PARIS MATCH et L’ECHO : « Les #étudiants face aux fake news »
    Test de #soumission #université #Gand #pouvoir

  • ENTRETIEN LIBRE # 6 - THOMAS GUÉNOLÉ
    https://www.youtube.com/watch?v=ia5MhgMenZY

    Comment qualifier la vague en train de laminer les acquis sociaux et les services publics de notre pays ? Comment lutter contre elle en méditant sur les leçons des mouvements sociaux du passé ? Comment lutter contre les fake news de la propagande gouvernementale et de ses soutiens médiatiques ?

    C’est le propos d’ Antisocial (Plon), le nouvel essai de Thomas Guénolé. Politologue, il est à 35 ans l’auteur de nombreux essais, parmi lesquels La Mondialisation malheureuse ou Les Jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? , préfacé par Emmanuel Todd.

    #politique_antisociale #église_médiatique #fake-news #décodex
    #oligarchisme #séparatisme_social

    • « Du très bon Thomas Guénolé ce soir dans "l’entretien libre" animé par Aude Lancelin. En bon pédagogue Thomas Guénolé nous brosse un tableau très clair de la situation économique et sociale de notre pays maltraité non par des libéraux ou néo-libéraux comme l’expliquait très justement Thomas Guénolé mais bien par un pouvoir oligarchique égoiste oeuvrant sans partage après avoir pris grand soin de se protéger en constituant un journalisme de propagande totalement dévoué à ses maitres. »

  • Vidéos les plus suggérées par YouTube, France élections 2017
    Exemple : à partir de Francois Fillon
    Merci de ne pas en déduire que je suis filloniste
    https://algotransparency.org/fr/index.html?candidat=Francois%20Fillon&file=ytrecos-presidentielle-

    Un ancien employé : « YouTube amplifie les vidéos sensationnelles et conspirationnistes » - RTBF - Hélène Maquet - 5 Février 2018 _
    https://www.rtbf.be/info/medias/detail_un-ancien-employe-youtube-amplifie-les-videos-sensationnelles-et-conspir

    Guillaume Chaslot est un ingénieur français de 36 ans, programmeur, titulaire d’un doctorat en Intelligence Artificielle. Jusqu’en 2013, il travaillait pour la plate-forme YouTube. Il explique au Guardian qu’il a été viré, justement parce qu’il voulait travailler sur un #algorithme Youtube plus ouvert. Il explique que l’algorithme est construit pour maximiser la durée d’utilisation de Youtube, et pas pour favoriser la diversité des contenus.

    Un robot pour scanner YouTube
    Depuis, Guillaume Chaslot a créé un site web Algotransparency https://algotransparency.org/?candidat=is%20the%20earth%20flat%20or%20round?&file=ytrecos-scien , sur lequel il décrit le principe de son travail. Il a créé un programme qui cherche les vidéos recommandées en premier par Youtube, et piste celles qui reviennent le plus souvent. Le Guardian a soumis la méthodologie à plusieurs spécialistes qui l’ont validée.
    En 18 mois, Guillaume Chaslot s’est penché sur les élections françaises, britanniques, allemandes, des tueries de masse et le réchauffement climatique. « Chaque cas montre quelque chose de différent, mais la recherche dans sa globalité suggère que Youtube amplifie systématiquement les vidéos qui sont clivantes, sensationnelles et conspirationnistes », dit-il au Guardian.

    « Michelle Obama est un homme »
    Il explique notamment qu’à la recherche « Qui est Michelle Obama ? »,  la plupart des vidéos recommandées répondent « est un homme ». D’après le programme, plus de 80% des vidéos sur le Pape, recommandées par Youtube décrivent le leader catholique comme : « enfer », « satanique », « anté-christ »...

    YouTube se dit désaccord avec la méthodologie, les données et les conclusions de l’ingénieur français.
 « Notre système de recommandations reflète ce que les gens recherchent et choisissent de regarder sur YouTube, (...) c’est un reflet de l’intérêt des internautes. »

    #YouTube #propagande #déformation-des-esprits #en_vedette #censure #manipulation #médias #propaganda #manipulation diffusion des #fake-news #web

  • #Google_Bulletin, le « journal local » de Google, arrive sur un marché déjà très concurrentiel
    https://www.presse-citron.net/google-bulletin-news-evenements-locaux

    Google teste actuellement un nouveau support, nommé Bulletin, qui permettra à quiconque de publier des nouvelles et des événements locaux. L’entreprise présente son nouveau service comme un moyen de communiquer de l’information d’intérêt local, comme des événements culturels et sportifs, ou informer de la fermeture de rues. Il a pour but de rendre facile le partage de médias et d’informations contextualisées à partir de son smartphone, en les publiant directement sur le web, sans devoir passer par un blog ou créer un site web.

  • Russia Today et Le Média : les « grandes menaces » pour la macronie Robert Charvin - 16 Janvier 2018

    Le pouvoir jupitero-macroniste fait de l’humour sans le savoir : il souhaite renvoyer tous les citoyens français en classe de Terminale de Philo ! Ces individus, qui pour la plupart relèvent de la « France d’en-bas », doivent se mettre à réfléchir sérieusement, non pas sur la question « Dieu existe-t-il » ? (le cours de métaphysique n’a pas encore été rétabli), mais sur le problème de la Vérité (la seule, l’unique), plus précisément sur le « vrai » et le « faux » en matière de communication.
     
    L’esprit des Reagan, Bush père et fils, a dû inspirer l’Élysée. Ces brillants présidents des États-Unis ont en effet voulu convaincre les peuples qu’il y avait un « monde du Mal » et un « monde du Bien », des États « voyous » et des États « civilisés », bref qu’il y a le Diable d’un côté et Dieu de l’autre, les États-Unis et les Occidentaux étant évidemment à la droite de Dieu !


    Ces clivages (assez sommaires) sont cependant trop subtiles pour Trump qui divise plutôt la planète entre les États-Unis et le reste du monde, pour la plus grande satisfaction des Américains les plus incultes (il y en a beaucoup) qui l’ont porté à la Maison Blanche, sans inquiéter Wall Street qui n’avait pas de préférence présidentielle évidente : la bêtise politique des États-Unis ne va jamais jusqu’à mettre en cause le pouvoir financier !

    Mais ce délire yankee n’a rien de spécifique. Tous les dominants ont une vision binaire excluant les Autres. Dans la France macroniste et pluraliste, il apparaît qu’il y a les disciples du monde des affaires qui « savent » et leurs opposants qui ne comprennent rien aux lois du marché ni au fait qu’il n’y a pas d’alternative. Mais ce n’est pas tout : ils ne comprennent pas non plus les exigences d’une information « objective », parfaitement respectueuse de la liberté d’expression, sans l’ombre d’une manipulation, vertu fondamentale de la V° République de de Gaulle à Macron !

    Il y a la « vraie » information et les « fausses nouvelles ». Il y a les « faits » incontestables puisqu’ils s’agit de faits qui ne peuvent faire débat et les malversations médiatiques, celles des …. Autres ! Mais comment est-il possible d’être aussi simpliste et culturellement aussi primaire ?

    C’est, diront les macroniens, si disciplinés derrière leur néo-bonapartiste de service, qu’il y a de graves menaces qui pèsent sur la conscience des Français. D’ailleurs, le Parlement européen (résolution 2016/2020 INI) est d’accord.

    Une chaîne de télévision Russia Today https://francais.rt.com/en-direct émet désormais en langue française : elle « risque de susciter une profonde incompréhension, sinon l’indignation » des honnêtes gens, puisqu’elle ne peut être qu’un instrument propagandiste du Kremlin. Tout le contraire des chaînes Us Fox, CNN, CBS, des multiples chaînes publiques et privées françaises : qui oserait dire que BFM n’a pas une approche pluraliste du social, de l’économique et du financier ou que Cnews ait viré récemment la moitié de ses journalistes.
    Qui oserait dire que les chaînes françaises n’ont pas été « objectives » durant la guerre d’Irak ou celle de Libye et de Syrie ? Qui pourrait mettre en cause les médias qui, en toute équité, choisissent les « experts » à inviter, les événements à sélectionner, les partis à présenter ?

    Irait-on, même, aujourd’hui, jusqu’à contester qu’il y ait la moindre courtisanerie vis-à-vis de E. Macron qui a enfin apporté un souffle nouveau, qui n’est « ni de droite ni de gauche » ! Les ingérences russes vont bousculer ce bel équilibre de la communication nationale !
    Le Monde, le journal officiel d’une certaine intelligentsia parisienne, a participé à la campagne anti R.T en publiant le texte de la saisine du C.S.A par un collectif angoissé par le néobolchevisme poutinien : « L’autorisation donnée à R.T est d’une extrême gravité car elle peut conduire à un brouillage des esprits et à la division des Français ». « Au nom de la préservation de la paix civile, il faut suspendre l’attribution de la licence de diffusion de R.T sur le territoire français » !

    Rien que ça ! Les cosaques ne semblent pas très loin de la Place de la Concorde, comme certains le craignaient dans les années 1930 ! Sans parler des missiles nord-coréens qui « ont failli bombarder Hawaï », sans parler des possibilités de débarquement à Golfe Juan (comme notre premier Empereur) des troupes de Pyong Yang, allié de Moscou !
    Il convient de rassurer ces patriotes pacifistes : « Comment Poutine pourrait-il rivaliser avec le Président Macron ? Comment les succès de la Russie pourraient-ils se hisser à la hauteur des triomphes français ? Comment RT pourrait-elle faire autant d’audience que le discours présidentiel prononcé lors des obsèques de Johnny Halliday ? D’autant que les auditeurs français ont le loisir d’écouter Radio Shalom, s’ils veulent tout savoir sur la Palestine ou Radio Vatican sur les messages du Pape François qui souvent font tant de peine aux pauvres catholiques qu’ils ne s’y retrouvent plus !

    Les citoyens français sont pris pour de grands enfants incapables d’avoir un jugement critique : ils vont tous être « russifiés » !
    Plus grave encore, sur internet, a débuté « Le Média » https://www.lemediatv.fr/mur-des-socios , proche des différentes gauches radicales françaises. Voilà l’insupportable pour la « patrie des droits de l’homme ». Il est donc urgent de prévoir des procédures de sanction contre les « fake-news » qui ne peuvent manquer de provenir de ces extrémistes, alors que la subjectivité droitière, elle, est toujours parfaitement honnête et que l’intelligence la plus subtile y règne dans le respect le plus complet du pluralisme, notamment dans le domaine social et économique !

    Qui oserait dire que le climat général de l’information radio-télévisée en France favorise le libéralisme plutôt que le socialisme, la République en Marche plutôt que les Républicains, le FN, la France Insoumise et qu’il favorise la relance du PS plutôt que la refondation du PC ? A la limite, qui ne sait qu’un journaliste marxiste fait une meilleure carrière qu’un libéral, tant l’impartialité est une règle exigeante dans les médias français !

    A force de nous prendre pour des imbéciles, les pouvoirs publics et privés de notre belle société vont le devenir eux-mêmes !
    En attendant, parions que le Chef de l’État préfère Johnny à Léo Ferré qui chantait : « il ne faut pas lire plusieurs journaux, car cela froisse les idées » !

    https://www.investigaction.net/fr/russia-today-et-le-media-les-grandes-menaces-pour-la-macronie

    #médias #macron #emmanuel_macron #pouvoir #liberté-d-expression #information #fausses-nouvelles #propagande #BFM #experts #le-monde #CSA #Johnny-Halliday #Russia-Today #Radio-Shalom #Radio-Vatican #Le-Média #fake-news
     

  • A #Fake-News Warning From a Former Propagandist - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/view/articles/2017-02-27/a-fake-news-warning-from-a-former-propagandist

    From pizza-parlor pedophilia rings to Sharia law in Florida, viral fake news stories often seem propelled by their own preposterousness. It’s a different matter for professionally produced disinformation. That, I learned from a former pro, requires a core of logic and verifiable fact.

    Larry Martin, a retired professor who lives in the seaside town of Rockport, Massachusetts, used to be Ladislav Bittman, deputy commander of the Department for Active Measures and Disinformation in the Soviet-directed Czechoslovak intelligence service. To create the kind of disinformation that changes the world, he told me, you need a story that’s at least 60, 70 or even 80 percent true. Even well-educated people will swallow untruth without too many questions if it’s plausible and it reinforces their existing beliefs.

    #presse #médias

  • The Public Does Not Really Have a Clue About Fake News | Alternet
    http://www.alternet.org/media/whos-faking-trump-or-news

    Since 1997, Gallup has asked the question this way: “How much trust and confidence do you have in the mass media to report the news fully, accurately and fairly?” Perhaps they changed the wording in 1997 because that was the year after Fox News was launched and they meant to include CNN but not Fox. In any event, in 1997, the total of “great deal” and “fair amount” stood at 53 percent, where it remained, give or take a point or two, through 2003, when, within a single year, that total plunged to 44 percent. Likely, George W. Bush propaganda about weapons of mass destruction, and media hype about the nonexistent weapons, took their toll. But even then, in 2005 the total who trusted media “a great deal” or “a fair amount” recovered to 50 percent.

    But since 2005, “trust and confidence” have been drifting slowly downward. (What Gallup means by “trust and confidence,” as opposed to “trust,” I don’t know, but for brevity’s sake, I’ll collapse the two into “trust.”) By 2008, the total of “a great deal” and “fair amount” of trust had slipped to 43 percent. In 2014, it was down to 40 percent. In 2016, it was down to 32 percent — a new low, reflecting a decline, within six years, of almost one-third.

    Par Todd Gitlin

    #fake-news #médias #post-truth