• #Gaza : les autorités israéliennes continuent de refuser l’accès humanitaire aux Nations Unies (et autres textes)

    Amira Hass : Cisjordanie. L’armée des colons pousse à l’expulsion massive des Palestiniens
    Une action immédiate est nécessaire pour garantir un contrôle international indépendant dans les prisons et les centres de détention israéliens
    Mohammed R. Mahawish : Cela fait plus de 200 jours que nous montrons les souffrances de Gaza. Ne détournez pas le regard maintenant
    #Gaza : les autorités israéliennes continuent de refuser l’accès humanitaire aux Nations Unies
    ONU. Le Secrétaire général s’adresse à la presse - sur le Moyen-orient
    Des groupes politiques en Israël demandent une enquête sur les charniers de Gaza
    Adam Keller : En tout cas, l’atmosphère publique en Israël a beaucoup changé au cours des six derniers mois.
    Netanyahou gâche notre seule chance !
    LeeAnn Hall : UCLA : 2 100 manifestant·es anti-guerre arrêté·es. Zéro contre-manifestant
    André Frappier & Andrea Levy : L’Intifada étudiante s’intensifie dans les universités montréalaises
    Gaza : les étudiant·es refusent l’indifférence
    Rozana Ryan : Un mouvement étudiant mondial contre le capital pro-Israël
    76 ans de la Nakba : manifestation du Québec à Montréal
    Liens vers d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/08/gaza-les-autorites-israeliennes-continuent-de-

    #international #palestine #israel

    • https://edition.cnn.com/2024/05/07/politics/report-looms-biden-israel-international-law/index.html

      The Biden administration is rushing to finish a high-stakes report due to Congress this week on whether Israel has violated international humanitarian law during its war in Gaza — a determination that could lead to significant repercussions and further inflame divisions at home and abroad.

      The report has been the subject of intense debate for months across the administration and has already led to deep divisions inside the State Department, where some offices have expressed doubt over Israel’s assurances that it has used US weapons without violating international law during its 7-month war in Gaza.

      The report, which will also weigh in on whether Israel has impeded the delivery of US humanitarian assistance, comes at a pivotal moment in the war. Israel appears on the precipice of an incursion into the southern city of Rafah, something President Joe Biden has warned Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu against.

  • « Demande solennelle à celles et ceux qui mènent les interviews : s’il vous plaît, pouvez-vous indiquer que de nombreux spécialistes des génocides, historiens mais aussi juristes, parmi lesquels des Israéliens, évoquent clairement un génocide à Gaza ? Voici quelques exemples » | Ludivine Bantigny
    https://threadreaderapp.com/thread/1787960346030076047.html

    https://video.twimg.com/amplify_video/1787900021104353280/vid/avc1/480x270/3TK17LDITjfQok4l.mp4?tag=14

    "Dénoncer des crimes c’est légitime, ce qui est insupportable c’est d’avoir des élus de la République qui viennent leur expliquer qu’il y a un génocide en cours, un génocide est un terme qui a une définition légale et il faut l’utiliser." Sciences Po : #SophiaAram dans #CàVous

    Dès la mi-octobre, l’historien israélien Raz Segal, spécialiste reconnu de l’histoire des génocides, qualifiait déjà la situation dramatique à #Gaza de « cas d’école de génocide ». Sept mois plus tard, cette situation est d’autant plus abominable.

    L’un des excellents spécialistes israéliens de l’histoire de la Shoah, Amos Goldberg, professeur à l’Université de Jérusalem, insiste sur le génocide qui se mène « sans aucun doute possible » à Gaza.

    C’est dès le 17 octobre (le 17 octobre !) que 800 universitaires, spécialistes de droit international et de l’étude des génocides, ont signé une déclaration publique alertant sur la possibilité d’un génocide à Gaza. L’ horreur est incommensurable depuis.

    Des chercheurs universitaires de par le monde documentent la situation à Gaza et prennent des positions publiques à partir de ces analyses pour évoquer un génocide. Exemple ici : le département de sociologie de la Toronto Metropolitan University
    Craig Mokhiber, avocat spécialisé dans le droit humanitaire international à l’ONU, lançait cet appel en décembre : « Je vous écris dans un moment de grande détresse pour le monde. Une fois encore, nous assistons à un génocide qui se déroule sous nos yeux »...

    • « Qu’il y ait débat sur la caractérisation de génocide ou risque de génocide est légitime, même si le niveau d’horreur devrait amoindrir l’importance de la discussion sémantique. Mais comment est-il possible de laisser, devant une telle audience à la télévision, l’équivalent de ça ? »


      Si le débat était vraiment tenu en plateau, en citant ces spécialistes, est-ce que Sophia Aram pourrait dire tranquillement que c’est « délirant », de « la folie », qu’"on ne peut pas parler de génocide" ? Dirait-elle de ces juristes et historiens : « Ces gens n’ont aucune raison » ? Non.

      Il pourrait y avoir des rappels historiques. Le génocide des Herero et des Nama est reconnu par l’Allemagne. Le massacre de Srebrenica est qualifié de génocide par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et la Cour internationale de justice. S. Aram le sait-elle ?

      Il faudra poursuivre ce thread, pour les raisons dramatiques que l’on sait. Avec les manifestations, ces interpellations documentées sont une des choses que nous pouvons faire, dans notre impuissance désespérée, pour faire cesser les horreurs qui se déroulent sous nos yeux.

      À vous qui avez lu ce fil jusqu’ici, je partage ce témoignage poignant du médecin Dr.Gabor Mate. Il explique avoir pleuré tous les jours après sa visite à Gaza. Comme nous pleurons, parlons, documentons, manifestons, écrivons, autant qu’il est possible.

      Et les mots du poète palestinien, professeur de littérature Refaat Alareer, tué à Gaza le 6 décembre 2023 :
      « Si je dois mourir, vous devez vivre, pour raconter mon histoire. »
      https://youtube.com/watch?v=BrHRgC

      https://twitter.com/LBantigny/status/1788097242789757133

    • Il y a un autre mot qu’on n’utilise pas assez, c’est #pogrom.

      Des pogroms, il y en a plusieurs par semaine depuis des mois, en Cisjordanie, et c’est comme si ça n’avait pas lieu. On continue à te parler du massacre du 7 octobre et à t’accuser de faire le jeu du Hamas parce que tu n’utilises pas le mot « terroriste », comme si c’était de ta faute les 50000 morts palestiniens qui ont suivi l’attaque du 7 octobre. Tu aurais dit « terrorisme », tout se serait résolu, et il n’y aurait pas eu autant de morts. Mais comme il y a cette injustice fondamentale, tout le reste n’existe pas, et n’a pas d’importance, et pire est justifié de fait. Les pogroms sur les palestiniens qui ont leurs biens et leurs maisons incendiés, ou même qui sont tout simplement exécutés par des colons israéliens, ces pogroms ont lieu quotidiennement, mais c’est normal. Comme une grosse pluie d’orage, on va pas y passer 107 ans, comme on dit. Par contre, vous n’avez toujours pas utilisé le mot terrorisme pour désigner les agissements du Hamas (devant Science Po hier, le député LFI Boyard interpellé par la tête de noeud/de liste LR).

  • L’#urbicide : nouvelle dimension de la #guerre

    Le mot n’apparaît pas dans le dictionnaire. Il n’est pas non plus mentionné par le droit international. Pourtant, le terme est de plus en plus mobilisé pour parler de la guerre à #Gaza ou en #Ukraine. L’urbicide, littéralement le #meurtre_des_villes, est une nouvelle dimension de la guerre.

    L’urbicide, littéralement le meurtre des villes, c’est l’#annihilation d’une ville pour détruire un #symbole. #Gaza, #Marioupol, #Alep, #Hiroshima, #Dresde ou #Guernica, chaque guerre à sa “#ville_martyre” qui la résume, qui synthétise son horreur.

    Et si le mot vient d’un roman de science-fiction des années 60, s’il a pris son sens contemporain avec la #guerre_de_Yougoslavie, j’y reviendrai, les exemples antiques sont peut-être ceux qui nous renseignent le mieux sur la nature et le sens profond de l’urbicide : faire disparaître l’ennemi.

    Deux exemples, l’un grec, l’autre romain. En Grèce, Isocrate raconte comment Thèbe souhaite “rendre invisible” la ville de #Platée. Platée très connue alors pour sa victoire retentissante contre l’empire perse. Comment il s’agissait pour Thèbes de procéder à l’#effacement de la cité, et donc de son #existence_politique : Personne ne devait se souvenir de son passé.

    Autre exemple, Romain celui-ci, plus marquant peut être : c’est #Carthage. L’histoire est bien connue. Rome décide de raser Carthage au sol, et la légende raconte que le sol de la ville est stérilisé avec du sel et labouré afin que plus rien n’y repousse. La ville n’est pas l’objet de la guerre, mais bien le moyen d’annihiler symboliquement son adversaire. Un espace où mettre en scène sa victoire à venir et la négation de son ennemi ;

    D’ailleurs cette #mise_en_spectacle est au cœur des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, à Guernica, à Dresde, à Hiroshima, c’est avant tout la #puissance_militaire qui est mise en avant dans la #destruction de la ville. Elle devient le #paysage, le théâtre de la guerre.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/a-la-source/l-urbicide-une-nouvelle-dimension-de-la-guerre-5470618
    #disparition #destruction #destruction_totale #urban_matters
    #podcast #audio

  • Ludivine Bantigny sur X : https://twitter.com/LBantigny/status/1787960346030076047

    Demande solennelle à celles et ceux qui mènent les interviews : s’il vous plaît, pouvez-vous indiquer que de nombreux spécialistes des génocides, historiens mais aussi juristes, parmi lesquels des Israéliens, évoquent clairement un #génocide à #Gaza ?

    Dès la mi-octobre, l’historien israélien Raz Segal, spécialiste reconnu de l’histoire des génocides, qualifiait déjà la situation dramatique à #Gaza de « cas d’école de génocide ». Sept mois plus tard, cette situation est d’autant plus abominable.

    L’un des excellents spécialistes israéliens de l’histoire de la Shoah, Amos Goldberg, professeur à l’Université de Jérusalem, insiste sur le génocide qui se mène « sans aucun doute possible » à Gaza.

    C’est dès le 17 octobre (le 17 octobre !) que 800 universitaires, spécialistes de droit international et de l’étude des génocides, ont signé une déclaration publique alertant sur la possibilité d’un génocide à Gaza. L’ horreur est incommensurable depuis.

    Des chercheurs universitaires de par le monde documentent la situation à Gaza et prennent des positions publiques à partir de ces analyses pour évoquer un génocide. Exemple ici : le département de sociologie de la Toronto Metropolitan University

    Craig Mokhiber, avocat spécialisé dans le droit humanitaire international à l’ONU, lançait cet appel en décembre : « Je vous écris dans un moment de grande détresse pour le monde. Une fois encore, nous assistons à un génocide qui se déroule sous nos yeux ».

    Plusieurs centaines d’avocats ont déposé une plainte collective contre Israël pour « génocide ». C’est le cas de l’avocat français, spécialiste du droit international humanitaire, Gilles Devers

    En déposant leur requête pour « actes de génocide » devant la Cour internationale de justice, les juristes sud-africains ont bien sûr nourri très rigoureusement leur dossier et se sont appuyés sur la Convention de 1948 définissant le crime de génocide.

    Il est d’ailleurs peut-être besoin de rappeler la définition du génocide telle qu’elle est posée par la Convention de 1948 en son article 2. Soit le fait de commettre l’un des cinq actes suivants :

    La rapporteure de l’ONU sur le droit à la santé Tlaleng Mofokeng a elle aussi affirmé sans équivoque qu’un génocide se déroule à Gaza.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1785150925339754496/pu/vid/avc1/560x576/igoiN87uh4Yrc3Ev.mp4?tag=12

    C’est aussi le cas du rapport « Anatomie d’un génocide » rédigé par F. Albanese, chercheuse en droit international et rapporteure de l’ONU (soutenue en cela par un très grand nombre d’universitaires de son pays, l’Italie, mais pas seulement loin de là).

    [...]

    La caractérisation complexe et terrible de génocide se discuter sur ces registres : éthique, historique, juridique. Cet échange, il faut le mener rigoureusement. Il est aberrant que des propos aussi catégoriques puissent être lancés sans reprise à la télévision. Pendant que…

    https://twitter.com/LBantigny/status/1787995359467233377

  • Non à la #Répression policière à #Sciences_Po_Lyon
    https://academia.hypotheses.org/56320

    Communiqué des enseignant⸱es et enseignant⸱es chercheur⸱es de Sciences Po Lyon du 7 mai 2024 Nous, universitaires de Sciences Po Lyon, tenons à exprimer notre profonde indignation face à l’évacuation de l’amphithéâtre Pacaut par la #police ce vendredi 3 mai. Les … Continuer la lecture →

    #Actualités_/_News #Billets #Libertés_académiques_:_pour_une_université_émancipatrice #Gaza #libertés_académiques

  • Il n’y a aucun endroit sûr où aller pour les 600 000 #enfants de #Rafah, avertit l’UNICEF - UNICEF
    https://www.unicef.fr/article/il-ny-a-aucun-endroit-sur-ou-aller-pour-les-600-000-enfants-de-rafah-avertit-

    Après l’ordre d’évacuation donné en octobre de se déplacer vers le sud, on estime qu’il y a maintenant environ 1,2 million de personnes réfugiées à Rafah, qui abritait autrefois environ 250 000 personnes environ. Par conséquent, Rafah (20 000 habitants au km2) est presque deux fois plus densément peuplée que la ville de New York (11 300 habitants au km2), avec près de la moitié de la population constituée d’enfants, dont beaucoup ont été déplacés à plusieurs reprises et s’abritent dans des tentes ou des logements précaires et instables.

    En raison de la concentration élevée d’enfants à Rafah, parmi lesquels beaucoup sont extrêmement vulnérables et au seuil de la survie, ainsi que de l’ampleur prévisible des violences, avec des couloirs d’évacuation potentiellement minés ou parsemés de munitions non explosées, et les installations et services dans les zones de relogement étant limités, l’UNICEF lance un avertissement concernant une nouvelle catastrophe imminente pour les enfants.

    Les opérations militaires risquent d’entraîner un nombre considérable de victimes civiles et de provoquer la destruction totale des services et infrastructures de base dont ils dépendent encore pour leur survie.

    #gaza

  • Onslaught of violence against women and children in #Gaza unacceptable: UN experts | OHCHR
    https://www.ohchr.org/en/press-releases/2024/05/onslaught-violence-against-women-and-children-gaza-unacceptable-un-experts

    “We are horrified at details emerging from mass graves recently unearthed in the Gaza Strip. Over 390 bodies have been discovered at Nasser and Al Shifa hospitals, including of women and children, with many reportedly showing signs of torture and summary executions, and potential instances of people buried alive,” the experts said.

    They noted that women, girls and children overall are among those most exposed to danger in this conflict, and that as of 29 April 2024, of 34,488 Palestinians killed in Gaza, 14,500 have been children and 9,500 women. Another 77,643 have reportedly been injured, of which 75% are estimated to be female. Over 8,000 others are reported missing or under the rubble – and the experts noted that at least half of them can be assumed to be women and children. They also noted that an estimated 63 women, including 37 mothers are being killed daily and 17,000 Palestinian children are believed to have been orphaned since the war on Gaza began.

    #sionisme #génocide #génocidaires

  • Philippe Lazzarini
    @UNLazzarini
    #Gaza: The Israeli Authorities continue to deny humanitarian access to the United Nations.
    6:08 PM · 5 mai 2024
    https://twitter.com/UNLazzarini/status/1787152454867378687

    Just this week, they have denied - for the second time- my entry to Gaza where I planned to be with our @UNRWA
    teams including those on the front lines.

    The past while recorded an increase in the denial of humanitarian access & attacks on humanitarian workers and convoys.

    Only in the past 2 weeks, we have recorded 10 incidents involving shooting at convoys, arrests of UN staff including bullying, stripping them naked, threats with arms & long delays at checkpoints forcing convoys to move during the dark or abort.

    These incidents happen repeatedly at the time we are engaged in a race against the clock to avert famine in #Gaza. It also creates fear among courageous & committed humanitarian teams.

    Since the beginning of the war, the U.N. including UNRWA & other humanitarian personnel, premises and operations have been blatantly disregarded.

    Today, Palestinian armed groups launched rockets at the Kerem Shalom crossing causing its closure. It is used for most humanitarian deliveries.

    I demand an independent investigation & accountability for the blatant disregard of humanitarian workers, operations, and facilities, all protected under international law.

    To do otherwise would set a dangerous precedent and compromise humanitarian work around the world.

    I call on the Israeli Authorities to facilitate humanitarian access across the Gaza Strip including to the north.
    I also call on Hamas and other armed groups to stop any attacks on humanitarian crossings, refrain from aid diversion and make sure assistance reaches all those in need.

    The denial of humanitarian access is a violation of humanitarian law.

  • Opinion | The Alexandria Ocasio-Cortez You Don’t Know - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/05/04/opinion/alexandria-ocasio-cortez.html

    Dans cet article très intéressant (et très élogieux) sur la capacité de AOC à construire des alliances transpartisanes avec des Républicains sur des sujets plutôt techniques mais considérés comme « populaires », je partage ci-dessous l’analyse au sujet de son positionnement sur Gaza, la grosse épine dans le pied de Biden, où l’auteur de l’article voit / espère qu’elle puisse l’aider à rallier les pro-palestiniens et anti-génocide qu’il a déçu.

    On Gaza, too, she has been willing to buck other members of her party to pursue an agenda that a majority of voters support. She was one of the first Democrats to call for a cease-fire; within weeks, nearly 70 percent of Americans said Israel should call one and try to negotiate with Hamas.

    As the war has ground on and the death toll has mounted, it has tested her relationship with the far left. In March, Ms. Ocasio-Cortez was accosted by a handful of protesters who demanded that she call Israel’s war in Gaza a genocide. She had already been supportive of the Michigan activists encouraging voters to vote “uncommitted” rather than back the president in their state’s Democratic primary and had been working to persuade Democrats to support a cease-fire. But at the time, she had not yet said that Israel’s actions in Gaza amounted to genocide. The protesters wanted more.

    Less than three weeks later, Ms. Ocasio-Cortez did accuse Israel of genocide and chastised the White House for providing military aid to the country while it blockaded Gaza. “If you want to know what an unfolding genocide looks like,” Ms. Ocasio-Cortez said in a speech on the House floor, “open your eyes. It looks like the forced famine of 1.1 million innocents. It looks like thousands of children eating grass as their bodies consume themselves, while trucks of food are slowed and halted just miles away.” Last month, she voted against providing additional funding for Israel. Those were unpopular positions in Congress, where unconditional support for the country remains the norm, but they put her in line with a majority of Democratic voters.

    These stances haven’t been enough to quell the doubts from a faction of the left that helped get her elected. Over the past few weeks, some have accused her of caving in to pressure from moderate Democrats on Gaza, noting that she was the only founding member of the Squad to sign a statement saying that while she and the other signees opposed “supplying more offensive weapons that could result in more killings of civilians in Rafah and elsewhere,” they supported “strengthening the Iron Dome and other defense systems.”

    This pattern is, at this point, familiar to close followers of the Squad, whose members are routinely criticized from the left. Ms. Ocasio-Cortez has taken much of the heat from leftist activists who see her as a symbol of the contradictions and compromises inherent in the political system. It may not be realistic to expect absolute purity from her; she is, after all, a politician. But these critiques overlook the promise of what she’s doing behind the scenes.

    With six months left before Election Day, Democratic pollsters and strategists are searching for ways for Mr. Biden to win back Muslims and Arab Americans in swing states such as Michigan and Georgia, recent college graduates who hoped to have their student debt forgiven, immigrant-rights activists and Latinos. Some of the betrayal these voters feel was hardly the president’s fault; he was hampered on student loan debt by a federal judiciary stacked with judges sympathetic to conservative legal arguments, and Congress refused to pass the comprehensive immigration bill he supported in 2021, which would have provided legal status to as many as 11 million undocumented immigrants. Still, Mr. Biden has struggled to help voters understand the reasons for these failures.

    A more gifted orator might have been able to make the structural impediments in his way clear to voters, while also putting forth a proactive vision for dismantling the core problems baked into our politics.

    In that, someone like Ms. Ocasio-Cortez, who endorsed Mr. Biden for re-election in 2023, may be able to help. She’s the Democratic Party’s most charismatic politician since Barack Obama and its most ardent populist since Bernie Sanders. Crucially, she can offer voters something more substantial than a hollow rebuke of Trumpism. Last month, when the journalist Mehdi Hasan asked her how she’d respond to “a young progressive or Arab American who says to you, ‘I just can’t vote for Biden again after what he’s enabled in Gaza,’” Ms. Ocasio-Cortez said a vote for Mr. Biden didn’t necessarily mean an endorsement of all his policies. “Even in places of stark disagreement, I would rather be organizing under the conditions of Biden as an opponent on an issue than Trump,” she said. It was a shrewd political maneuver, designed to distance herself from Democrats who support Israel unconditionally, while meeting voters — some of whom have lost family members in Gaza — where they are. She was, in effect, acknowledging their pain and attempting to channel their righteous anger into a political movement.

    There are, of course, limits to this strategy. Some on the left see Ms. Ocasio-Cortez’s endorsement of Mr. Biden as a betrayal of progressive values, particularly in the wake of the climbing death toll in Gaza. The moderate Republicans who turned out for Mr. Biden in 2020 might shrink from a Democratic Party led by someone they consider an outspoken progressive. But for every moderate or leftist voter lost with a strategy like Ms. Ocasio-Cortez’s, the Democratic Party may be able to win someone new — from the pool of disillusioned Americans who feel shut out of the political process.

    #AOC #Gaza #Démocrates #Biden

  • Pourquoi l’UNRWA doit cesser de servir de bouc émissaire

    Couper les fonds à l’UNRWA… met en péril toute assistance efficace apportée aux victimes des mêmes atrocités qu’Israël commet… La disparition ou la grave limitation du travail de l’UNRWA facilitera la perpétration et la dissimulation de graves violations du droit international. loi. Cela constitue non seulement en soi une violation de l’obligation de prévenir le génocide et d’assurer le respect des lois de la guerre par d’autres, mais cela indique une plus grande implication dans la facilitation de ces activités illégales.

    Cet argument s’applique également aux États-Unis, qui ont non seulement coupé les fonds à l’UNRWA, mais dont le Congrès a également adopté une interdiction d’un an sur les fonds de l’UNRWA .

    La campagne de financement lancée contre l’UNRWA risque d’effacer le dernier engagement international en faveur du juste sort des réfugiés palestiniens et de leur droit collectif au retour, tel que consacré dans la résolution 194. La menace pour la survie de l’UNRWA en tant que seule agence concernée par les Palestiniens les réfugiés devraient être une préoccupation pour chaque Palestinien et chaque décideur politique. La suspension des fonds de l’UNRWA à un moment aussi critique sert l’objectif d’Israël d’éliminer l’agence dans son intégralité – et avec elle la question des réfugiés palestiniens.

    https://al-shabaka.org/briefs/why-scapegoating-unrwa-must-stop

    https://1-al--shabaka-org.translate.goog/briefs/why-scapegoating-unrwa-must-stop/?_x_tr_enc=1&_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_

    Je recommande cet excellent site de la diaspora palestinienne.

    #Etats-Unis #Israel #atrocités #carnages #génocide #famine #UNRWA #Gaza #Participation-occidentale-aux-crimes-israéliens

  • Mobilisation pour Gaza : un débat interne « dur » et avec « beaucoup d’émotion » jeudi matin à Sciences Po Paris
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/02/mobilisation-pour-gaza-un-debat-interne-dur-et-avec-beaucoup-d-emotion-jeudi

    L’administrateur provisoire a reconnu avoir « pris des positions assez fermes sur certains sujets », en refusant « très clairement la création d’un groupe de travail qui était proposé par certains étudiants pour investiguer [les] relations [de l’école] avec les universités israéliennes ».

    « Après un début où les débats étaient apaisés, la tension est montée à la fin », a témoigné auprès de l’Agence France-Presse Hugo, 22 ans, étudiant en master à Sciences Po, pour qui « la principale information est le refus du directeur de créer un groupe de travail pour réévaluer les partenariats de Sciences Po ».

    Aucune justification n’est apporté pour cette décision, qui n’est en fait que l’application de la position politique de la ministre et donc du gouvernement, qui enterre le principe d’une autonomie de la gouvernance des universités :

    Sur la demande des étudiants d’interroger les « partenariats de l’école avec les universités et organisations soutenant l’Etat d’Israël », la ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a répété, jeudi matin, qu’il était « hors de question que les universités prennent une position institutionnelle en faveur de telle ou telle revendication dans le conflit en cours au Proche-Orient ».

    La ministre a demandé aux présidents d’université de veiller au « maintien de l’ordre » public, en utilisant « l’étendue la plus complète des pouvoirs » dont ils disposent, notamment en matière de sanctions disciplinaires en cas de troubles ou de recours aux forces de l’ordre, lors d’une intervention en visioconférence au conseil d’administration de France Universités.

    #Gaza #génocide_plausible_en_cours #aveuglement # et #complicité

    • #Sciences_Po annonce la fermeture vendredi de ses principaux locaux à Paris, après un débat interne qui a débouché sur une nouvelle mobilisation (Publié aujourd’hui à 16h13, modifié à 23h01 [-] republication de l’article du 02 mai 2024 à 11h42)
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/02/mobilisation-pour-gaza-un-debat-interne-dur-et-avec-beaucoup-d-emotion-jeudi

      (...) Sylvie Retailleau, a répété, jeudi matin, qu’il était « hors de question que les universités prennent une position institutionnelle en faveur de telle ou telle revendication dans le conflit en cours au Proche-Orient ».
      La ministre a demandé aux présidents d’université de veiller au « maintien de l’ordre » public, en utilisant « l’étendue la plus complète des pouvoirs » dont ils disposent, notamment en matière de sanctions disciplinaires en cas de troubles ou de recours aux forces de l’ordre, lors d’une intervention en visioconférence au conseil d’administration de France Universités.

      #Israël #France #élites #politique

    • « La fermeté est et restera totale », a fait savoir Matignon à l’Agence France-Presse (AFP). « S’agissant de la situation dans les établissements, certaines ont pu être réglées par le dialogue. Pour d’autres, des réquisitions par les présidents d’université ont été faites, et les forces de l’ordre sont intervenues immédiatement. Cette fermeté paie : 23 sites perturbés ont été évacués hier », a affirmé la même source à l’AFP, ajoutant, pour Sciences Po Paris, que Gabriel Attal avait « demandé l’intervention dès la réquisition de l’administrateur provisoire ».

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/03/les-forces-de-l-ordre-interviennent-a-sciences-po-paris-et-evacuent-plusieur

      #occupations #police

    • Heureusement, dans son édito du jour, Le Monde jouait à fond son rôle usuel de chien de garde, justifiant à l’avance, avec force sophismes débiles, que Darmanin envoie ses Robocops contre les étudiants qui manifestent contre un génocide.

      Israël-Gaza : une contestation légitime, des dérives inacceptables
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/03/israel-gaza-une-contestation-legitime-des-derives-inacceptables_6231324_3232

      A première vue, ces mouvements évoquent les révoltes estudiantines des années 1960-1970 contre la guerre américaine au Vietnam ou celles qui, un peu plus tard, dénonçaient le régime d’apartheid d’Afrique du Sud. Le parallèle s’arrête cependant assez vite. Les Etats-Unis n’étaient pas visés à domicile par un terrorisme vietnamien, là où Israël riposte aux massacres du 7 octobre 2023. Quant à Yahya Sinouar, le chef du Hamas à Gaza, il est difficilement comparable à Nelson Mandela.

      […]

      Les libertés de réunion et d’expression doivent être défendues, non ces débordements intolérables. Que des étudiants juifs, parce qu’ils s’identifient comme tels, puissent se sentir mal à l’aise, voire en danger, dans une université française ou américaine est inacceptable, quelles que soient leurs positions – en réalité très diverses – sur le conflit.

      […]

      En France, Jean-Luc Mélenchon cherche à exploiter la faiblesse des réactions à la tragédie de Gaza. Mais, en soutenant les appels au « soulèvement » et en attisant la colère des étudiants, le leader de La France insoumise jette de l’huile sur une question inflammable dans un pays qui réunit d’importantes communautés juive et arabe, et fait douter de son sens des responsabilités.

  • Au 23 Décembre 2024, l’armée israélienne avait déjà tué 20 des 105 soldats tués à Gaza. Tirs amis ou accidents Time of israel

    Sur les 105 soldats tués dans la bande de Gaza au cours de l’offensive terrestre d’Israël contre le Hamas, qui a commencé fin octobre, 20 ont été tués par des tirs « amis » et d’autres au cours d’accidents, selon de nouvelles données publiées par l’armée israélienne mardi.

    Treize des soldats ont été tués par des tirs amis dus à une erreur d’identification, y compris lors de frappes aériennes, de tirs de chars et de tirs d’armes à feu.

    Un soldat a été tué par un tir qui ne l’a pas atteint intentionnellement, et deux autres ont été tués par des tirs accidentels. Deux soldats ont été tués dans des incidents au cours desquels des véhicules blindés ont écrasé des troupes.

    Enfin, deux soldats ont été tués par des éclats d’explosifs déclenchés intentionnellement par les forces israéliennes.

    Selon l’armée israélienne, il y aurait une multitude de raisons à l’origine de ces accidents mortels, comme le grand nombre de forces opérant dans la bande de Gaza, les problèmes de communication entre les forces et la fatigue des soldats, qui les rend peu attentifs aux réglementations.
    . . . . .

    #Palestine #israel #israël #tsahal #Gaza #Hamas #armée #bavures #IA #Palestine_assassinée #guerre #intelligence_artificielle

    Source : https://fr.timesofisrael.com/tsahal-20-des-105-soldats-tues-a-gaza-ont-ete-victimes-de-tirs-ami

  • Manifestations étudiantes en soutien à Gaza : les Nations Unies s’alarment pour la liberté d’expression
    https://academia.hypotheses.org/56100

    lGuerre à Gaza : la liberté d’expression en question dans un contexte de répression sur des campus universitaires ONU Infos, 29 avril 2024 Aux États-Unis, des universités sont accusées de réprimer les étudiants qui protestent contre la guerre d’Israël à … Continuer la lecture →

  • ’This Weaponization Is Meant to Shift Focus Away From Gaza’: - FAIR
    https://fair.org/home/this-weaponization-is-meant-to-shift-focus-away-from-gaza

    S: I mean, I’m Jewish. I’m fairly observant. I was at a Seder last night. When people say the pro-Palestinian movement is antisemitic, they’re lying. I’m just flat-out saying I think a lot of people, on some level, know that this isn’t about Jews. This isn’t about Judaism. It’s about the fact that Israel is committing a #genocide in our people’s name. And if you support it, that is going to lead people to make a bunch of bad inferences about you, because you’re vocally supporting a genocide.

    This weaponization is meant to shift focus away from #Gaza, away from Palestine, the people who are being massacred, the people whose bodies they found in a mass grave at a hospital yesterday. The point is to distract from the fact that there is no moral case to defend what Israel was doing. So the only thing that Zionists have going for them is just smears, attacking the movement, tone-policing, demanding we take stances that they’re never asked to take. No one ever asks pro-Israel protestors, “Do you condemn the Israeli government ,” because Israel is seen as a legitimate entity.

    #ignominies #sionisme #mensonges

  • Opinion | Student Protest Is an Essential Part of Education - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/04/29/opinion/student-protests-columbia-israel.html

    The transformation of the protests into a national political football is perhaps inevitable — everyone up to President Richard Nixon sounded off about students in ’68 — but it is still a shame. Because student protests, even at their most disruptive, are at their core an extension of education by other means, to paraphrase Carl von Clausewitz’s famous definition of war.

    The hallowed notion of a university as a bastion of discourse and learning does not and cannot exclude participation in contemporary debates, which is what students are being prepared to lead. From Vietnam to apartheid to the murder of George Floyd, universities have long been places for open and sometimes fiery debate and inquiry. And whenever universities themselves have been perceived by students to be complicit or wrong in their stances, they have been challenged by their communities of students and teachers. If the university cannot tolerate the heat, it cannot serve its primary mission.
    Sign up for the Israel-Hamas War Briefing. The latest news about the conflict. Get it sent to your inbox.

    The counterargument, of course, is that without decorum and calm, the educational process is disrupted, and so it is proper and necessary for administrations to impose order. But disruption is not the only byproduct; protests can also shape and enhance education: a disproportionate number of those who rose up at Columbia in 1968 went into social service of some sort, fired by the idealism and faith in change that underpinned their protests and by the broader social movement of the ’60s.

    I have a snapshot embedded in my memory of groups of students milling about the grounds, which were littered with the debris of the confrontation, many of them proudly sporting bandages from the injuries inflicted by the violent sweep of the Tactical Patrol Force. Psychedelic music blared from some window, and a lone maintenance man pushed a noisy lawn mower over a surviving patch of grass.

    The sit-ins had been ended, and order was being restored, but something frightening and beautiful had been unleashed, a faith that mere students could do something about what’s wrong with the world or at least were right to try.

    The classic account of Columbia ’68, “The Strawberry Statement,” a wry, punchy diary by an undergraduate, James Simon Kunen, who participated in the protests, captures the confused welter of causes, ideals, frustrations and raw excitement of that spring. “Beyond defining what it wasn’t, it is very difficult to say with certainty what anything meant. But everything must have a meaning, and everyone is free to say what meanings are. At Columbia a lot of students simply did not like their school commandeering a park, and they rather disapproved of their school making war, and they told other students, who told others, and we saw that Columbia is our school and we will have something to say for what it does.”

    That’s the similarity. Just as students then could no longer tolerate the horrific images of a distant war delivered, for the first time, in almost real time by television, so many of today’s students have found the images from Gaza, now transmitted instantly onto their phones, to demand action. And just as students in ’68 insisted that their school sever ties to a government institute doing research for the war, so today’s students demand that Columbia divest from companies profiting from Israel’s invasion of Gaza. And students then and now have found their college administrators deaf to their entreaties.

    #Occupation°_universités #Mouvements_étudiants #1968 #Gaza

  • October 7 | Al Jazeera Investigations - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=_0atzea-mPY

    ST en français

    20 mars 2024 #Aljazeeraenglish #aljazeerainvestigations #Gaza
    Hamas’s incursion into Israel on October 7 transformed the politics of the Middle East. Al Jazeera’s Investigative Unit (I-Unit) has carried out a forensic analysis of the events of that day – examining seven hours of footage from CCTV, dashcams, personal phones and headcams of dead Hamas fighters, and drawing up a comprehensive list of those killed.

    In October 7, the I-Unit reveals widespread human rights abuses by Hamas fighters and others who followed them through the fence from Gaza into Israel. (...)

    https://seenthis.net/messages/1047788#message1048166

  • Gaza: The Israeli army likely to erase Beit Lahia, killing and uprooting its citizens [EN/AR] - occupied Palestinian territory | ReliefWeb
    https://reliefweb.int/report/occupied-palestinian-territory/gaza-israeli-army-likely-erase-beit-lahia-killing-and-uprooting-its-citiz

    The Israeli army is likely to carry out a fresh massacre in the northern #Gaza Strip town of #Beit_Lahia, initiating a new round of forced evacuation orders against its estimated 50,000 citizens who remained in the area. The UN and other international parties need to take immediate action to protect Palestinian civilians.

    After declaring the town of Beit Lahia to be a “dangerous combat zone” and threatening to “act with extreme force,” the Israeli army started to launch heavy air and artillery attacks on the town, followed by fresh evacuation orders.

    The Israeli army set up shelters for the town of Beit Lahia’s residents to evacuate towards known shelters in blocks number 1770, 1766, but these were originally destroyed areas that are unfit for any form of life and lack water supply as well as functioning sewage systems.

    #génocide

  • Ken Klippenstein sur X :
    https://twitter.com/kenklippenstein/status/1782573217967673753

    Q: Palestinian civil defense crews have uncovered a mass grave with 180 people, including men, women and children. Are you aware of this?

    STATE DEPARTMENT: We are inquiring about it with the Government of Israel.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1782572728026910720/pu/vid/avc1/1280x720/3PyyTK2qwug94iAT.mp4?tag=12

    #charniers #génocide #gaza #états-unis #génocidaires

  • Caisses de grève sur X : ""Il y avait quelque chose dans l’image de ces enfants morts autour de cette table de baby-foot. C’était un véritable coup de massue. Je pense qu’il est important d’attirer l’attention sur le sort de ces enfants, ainsi que sur ceux qui sont devenus orphelins dans cette guerre."" / X
    https://twitter.com/caissesdegreve/status/1781798995628605565

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1781798812366807040/pu/vid/avc1/1280x720/hkHTsMJA_V_RHijB.mp4?tag=12

    #génocide #gaza

  • Des Gazaouis racontent l’assaut israélien de l’hôpital Al-Shifa : « Si on sortait, on était tués »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/22/des-gazaouis-racontent-l-assaut-israelien-de-l-hopital-al-shifa-si-on-sortai

    Le plus grand hôpital de la bande de #Gaza a été entièrement détruit par une attaque israélienne et par les combats autour du centre hospitalier. Trois semaines plus tard, les Palestiniens continuent d’exhumer des corps.

    #génocide #impunité #complicité #communauté_internationale

    • Tous les jours depuis trois semaines, Maha Souilem, une infirmière de 38 ans, se mêle aux habitants et aux secouristes qui fouillent les talus de sable dans la cour de l’hôpital Al-Shifa, au cœur de la ville de #Gaza, et dans les ruines alentour. La silhouette déchirée du bâtiment principal, troué par les explosions et carbonisé, se détache dans le ciel printanier bleu azur. Maha cherche son mari.
      Après quatorze jours de siège, l’armée israélienne s’est retirée de la zone le 1er avril, laissant derrière elle un paysage de dévastation et l’odeur âcre des corps en décomposition. Les Palestiniens n’en finissent pas d’exhumer des cadavres : la défense civile a indiqué au média américain NPR en avoir trouvé 381 dans et autour d’Al-Shifa. Environ 160 corps seraient encore sous les décombres des immeubles du quartier, selon les secouristes.

      Un lieu de mort
      Un millier d’immeubles auraient été incendiés ou endommagés aux alentours, selon le Hamas, une évaluation reprise par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). L’assaut de l’hôpital est la plus importante opération de l’armée israélienne menée dans l’enclave, depuis le début de la guerre déclenchée après l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023. Al-Shifa, qui signifie « la guérison » en arabe, est devenu un lieu de mort. Le plus grand hôpital de la bande de Gaza est aujourd’hui entièrement détruit. A distance et sur place avec l’aide d’un collaborateur, Le Monde a recueilli des témoignages de Palestiniens qui ont vécu l’assaut. La presse internationale est toujours interdite d’accès dans l’enclave par les autorités israéliennes.
      Dans la cour, deux fosses communes ont été découvertes – trente cadavres en tout, certains dans un état de décomposition avancée. Douze seulement ont été identifiées ; des proches ont reconnu ici une chaussure, là un lambeau de vêtement. La semaine dernière, l’un des collègues de Maha, qui pensait que son fils avait été arrêté, l’a finalement retrouvé parmi les corps. « J’en ai été sidérée », dit l’infirmière. Depuis que leur maison avait été bombardée, elle vivait avec son époux, ambulancier, et leurs deux filles de 2 et 6 ans, dans l’hôpital Al-Shifa. Le couple s’oubliait dans le travail. « Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, au service de notre peuple. »

      Le 18 mars, l’attaque israélienne les a surpris, au milieu de la nuit. L’hôpital s’est mis à résonner de « coups de feu et explosions d’une intensité inouïe ». « Ils ont fait exploser la salle à côté de nous », raconte Maha. Un haut-parleur a annoncé le siège de l’établissement. « Tout le monde doit se rendre. Personne ne sort, les portails sont fermés », a répété une voix sans visage. Patients, médecins, déplacés, se cognaient dans la cohue. Ceux qui s’approchaient des fenêtres se faisaient tirer dessus.
      Quand les militaires israéliens sont enfin apparus, ils ont d’abord évacué les femmes déplacées, puis le personnel de santé. Il ne faut pas s’inquiéter, leur ont-ils assuré. Sur la cinquantaine de soignants qui étaient avec elle, 35 ont été arrêtés. « C’est à ce moment-là que mon mari a disparu. Ils l’ont embarqué, l’ont déshabillé, dit Maha, la voix tremblante. Je ne sais rien de lui, s’il a été détenu, exécuté, s’il est enterré… Je ne sais pas où il est. » Parmi les quinze membres du personnel restés avec elle, les soldats « en ont fait sortir quatre ». « Ils les ont laissés s’éloigner, et on a entendu des coups de feu », se souvient-elle.

      Arrêté et violemment battu
      Ses collègues ont retrouvé la trace deux d’entre eux à l’hôpital Al-Ahli. Pour les deux autres, personne ne sait. Le directeur du centre d’urgence sanitaire d’Al-Shifa, Moatassem Saleh, a indiqué au Monde avoir perdu la trace de quarante-deux soignants. Au moins quatre membres du personnel de l’hôpital ont été tués, parmi eux, le chirurgien plastique Ahmed Al-Maqdameh. La mère de ce dernier, Yousra, médecin, a également été retrouvée morte.

      Taha Marzouq, qui travaillait dans le département de radiologie au moment de l’assaut, a plusieurs fois pensé qu’il allait y mourir. « Le 18 mars est le pire jour de ma vie. C’était la première fois que je voyais des chars, des Jeep, des soldats israéliens », se souvient-il. Le soignant, âgé de 33 ans, est arrêté, détenu deux jours, en sous-vêtements, les yeux bandés. Il dit avoir été violemment battu par les soldats israéliens et les avoir vus frapper des patients. Il goûte un semblant de joie quand les militaires lui retirent ses entraves ; il va quitter l’hôpital – l’enfer. « Là, explique-t-il, je suis sorti. J’ai alors vu des cadavres qui gisaient sur le sol. Parmi eux, il y avait le corps de mon collègue, le docteur Mohammed Al-Nounou. J’étais dévasté. »
      L’armée israélienne avait déjà mené une large attaque contre l’hôpital Al-Shifa, en novembre 2023. Depuis, l’établissement n’était plus que partiellement opérationnel. Les militaires accusent le Hamas d’y avoir installé une base militaire – ce que nie le mouvement islamiste. L’armée a diffusé, début avril des images d’un tunnel, de « grandes quantités » d’armes saisies, ainsi que d’importantes sommes en liquide ou des documents retraçant des réunions du mouvement islamiste palestinien au sein d’Al-Shifa, autour de questions de gestion et de paie de militants.

      Du 18 mars au 1er avril, les forces israéliennes et les combattants palestiniens se sont affrontés, dans et autour de l’hôpital. Les militaires revendiquent avoir tué 200 hommes armés gazaouis, dont des cadres du Hamas et du Jihad islamique, et en avoir arrêté 500 autres. Aux questions précises du Monde concernant les morts de civils, les forces israéliennes ont renvoyé au communiqué publié après leur retrait, le 1er avril. Il y est affirmé que le combat a été « engagé en évitant de blesser le personnel médical et les patients ». L’armée assure avoir mené une « opération précise ». Aucun des soignants ayant témoigné n’a été pris dans des échanges de tirs entre Palestiniens et Israéliens. Les soldats ont en outre montré des images de ravitaillement de l’hôpital et des équipes préparant des lits pour les malades ; les soignants affirment pourtant avoir eu faim et ne pas avoir reçu les médicaments nécessaires. L’ONU n’a pas été autorisée à apporter de l’aide.

      L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé 21 patients morts faute de soins, lors de l’opération militaire. Le 5 avril, après six tentatives infructueuses, l’ONU a pu faire parvenir une mission dans l’hôpital ; l’équipe a « vu au moins cinq corps partiellement recouverts sur le sol, exposés à la chaleur. La sauvegarde de la dignité, même dans la mort, est un acte d’humanité indispensable », rapportait un communiqué de l’OMS. Un employé de l’OCHA raconte avoir dû, avec ses collègues, ramasser des « corps sur le bord de la route ». 

      Des corps déchiquetés
      En étudiant une partie des dépouilles mortelles retrouvées, le ministère de la santé a identifié une large part de patients, certains corps arborant encore des bandages ou des cathéters, rapporte M. Saleh. « Des traces de blessure par balle étaient visibles sur certains cadavres, uniquement vêtus de leurs sous-vêtements », poursuit-il, suggérant de possibles exécutions sommaires. D’autres corps, enfin, ont été retrouvés déchiquetés, plusieurs morceaux éparpillés – certains probablement en partie dévorés par les chiens ou profanés par les lames des bulldozers qui ont labouré la cour d’Al-Shifa.
      Trois semaines après l’attaque, Amira Al-Safadi se réveille souvent avec l’impression d’être « encore là-bas ». « J’entends les voix des soldats, le bruit des chars, des missiles, des explosions », raconte-t-elle. Cette femme, médecin volontaire de 26 ans, se souvient avoir eu faim et surtout très soif. Ils étaient assiégés. Vers la fin du siège, dit-elle : « Seize patients sont morts. Pendant quatre jours, on a dû dormir avec les corps : l’armée ne nous a pas laissés les sortir ni les enterrer. »
      Le quotidien est gouverné par l’incertitude et la peur : l’hôpital est plongé dans le noir, les soldats changent les instructions, il faut transporter les patients d’un département à l’autre et, à chaque déplacement, se faire fouiller. « Tous ceux qui bougeaient ou avançaient [sans en avoir reçu l’ordre] se faisaient tirer dessus », se rappelle la docteure Al-Safadi. Elle accuse les soldats de s’être servis de certains soignants « comme de boucliers humains ». « Ils demandaient aux infirmiers de rentrer dans certains endroits et de fouiller, tandis qu’ils restaient derrière eux », poursuit-elle.

      Autour de l’hôpital, les habitants racontent les mêmes scènes de siège, d’une rare brutalité. La plupart étaient déjà des déplacés : leur maison avait été bombardée, et ils s’étaient installés non loin d’Al-Shifa, se croyant protégés. La femme de Mohammed Abou Sidou, enseignant de 31 ans, venait d’accoucher, elle avait dû subir une opération. Leur fils avait 5 jours quand l’armée a attaqué. La jeune mère s’est mise à saigner abondamment. Le bâtiment où ils vivaient a été partiellement détruit par des tirs d’artillerie – eux n’ont été que légèrement blessés par des éclats de verre. Tout autour, la plupart des immeubles ont été détruits ou incendiés. Les maisons se sont effondrées sur leurs occupants. Les équipes de la défense civile n’ont pas assez d’équipements pour retrouver les corps prisonniers des gravats.

      « J’entendais les cris »
      « J’ai vu que la maison de mon voisin était en flammes, et je n’ai pas pu ouvrir la fenêtre ni intervenir, raconte M. Sidou, qui demeure hanté par ces images. Les gens blessés mouraient dans la rue, et je ne pouvais pas descendre, ne serait-ce que sur le seuil de la maison. J’entendais les cris des femmes, des enfants, des voisins. Si on sortait, on était tués à notre tour, même ceux qui se tenaient juste à leur fenêtre. »
      Saadia Abou Elnada se souvient surtout du bruit des explosions et des tirs incessants, si proches. Elle habite dans la rue principale, en face de l’hôpital Al-Shifa. Avec son mari, ses enfants et ses petits-enfants, ils se sont retrouvés à dix, terrés dans une pièce. « On mettait des couvertures et des cartons aux fenêtres, de peur que, voyant de la lumière, [les soldats] se mettent à tirer, raconte la mère de famille au visage émacié et anxieux. Ils tiraient au hasard. On étouffait avec l’odeur des explosions et des incendies tout autour. » La famille survit en faisait bouillir de l’eau salée et en mangeant du zaatar, un mélange d’épices. Cela fait longtemps qu’il n’y a plus de pain. Depuis l’assaut, les enfants mouillent leur lit la nuit. « Ils crient, pleurent, ont peur d’aller aux toilettes, se désole-t-elle. On est tous extrêmement abattus. »

      Elle s’interrompt soudain, se corrige : « On dit les “environs d’Al-Shifa”, mais il n’y a plus d’Al-Shifa ni de quartier autour. » En dévastant ce district, en plein cœur de la ville de Gaza, l’armée israélienne a réduit à néant cette institution opérant depuis 1946 : un hôpital de 750 lits, où naissaient plus de 2 000 enfants chaque mois, avant le 7 octobre. Al-Shifa était le cœur du système de santé gazaoui, qui, visé par des attaques israéliennes, s’est effondré depuis des mois. Des générations de médecins s’étaient formées dans cet hôpital universitaire. Sa destruction oblitère encore un peu plus le futur de Gaza.

      Clothilde Mraffko (Jérusalem, envoyée spéciale)

      #Israël

    • La prise de l’hôpital Al-Shifa, ultime refuge de Gaza [16 novembre 2023]
      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/16/la-prise-de-l-hopital-al-shifa-ultime-refuge-de-gaza_6200461_3210.html

      L’armée israélienne a pénétré mercredi dans l’hôpital où s’étaient abrités de nombreux civils, sans pour l’instant fournir la preuve que l’établissement avait un usage militaire.

      https://archive.ph/oAEQp

  • "Comment peut-on nier un génocide et faire l’apologie de crimes de guerre en prétendant défendre de quelconques valeurs « progressistes » ? Cette contradiction devient de plus en flagrante dans le débat. Pourquoi opposer antisémitisme et islamophobie ? Ces deux racismes ont l’orientalisme colonial parmi leurs racines. Les deux jettent une partie de la population en opprobre en les accusant de tous les maux du pays."
    #Gaza
    https://x.com/frburgat/status/1782309743635091474

    • ‘Heartbreaking’ scenes of killed children taken for burial after #Rafah strike - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=6MW0xPj9xO0&pp=ygUcamF6ZWVyYSBlbmdsaXNoIHJhZmFoIHN0cmlrZQ%3D%3D

      One thing should be clear about the growing threats of expanding the ground invasion so far; the majority of people across Rafah, including local residents, believe this is used as a distraction by the Israeli military and Prime Minister, keeping the world busy with the talks about expanding the ground operation and being a few steps from victory, but at the same time the world is busy with that, he is relentlessly attacking across Rafah city. if you have just a brief walk into roads and its streets, the number of homes that have been destroyed within the past six months is equivalent to the scenes of destruction we have seen in the central area and the northern part of Gaza.

      That why a lot of people see that as one way to distract the world from the ongoing atrocities that are taking place on daily basis on Rafah city.

      However, the concern is still here the shattered sense of safety and security is deeping across Rafat city because we know Rafah has been the last refuge of safety for people which by the way hasn’t been really safe at all within the past six months, but there is no place to go to. There’s no way to go back to the northern part of #Gaza, […]