• La possibilité de l’écofascisme
    https://perspectives-printanieres.info/la-possibilite-de-lecofascisme
    par Antoine Dubiau

    Si la menace néofasciste n’a pas attendu les alertes du #GIEC pour se constituer, le drame climatique en cours pourrait bien lui donner un nouveau souffle, ainsi qu’une nouvelle couleur – le vert. Malgré une multitude de signaux faibles et l’existence d’un corpus théorique suffisamment profond pour soutenir une telle reconfiguration idéologique, le double processus d’écologisation du #fascisme et de fascisation de l’écologie n’est pas encore une réalité massive qu’il ne serait possible de constater qu’avec impuissance. C’est un mouvement en germe dont les prémisses idéologiques peuvent encore être détruites, en comprenant ses fondements, son ancrage organisationnel et les voies par lesquelles il se déploie aujourd’hui.

    Prêter attention à ces écologies politiques d’#extrême-droite, en repérant ses multiples manifestations et les dangers qu’elles représentent, pourrait s’avérer utile sur le plan #antifasciste comme écologiste lui-même. Cela nécessite de prendre au sérieux ces appropriations politiques de la question écologique par l’extrême-droite, non pas en les accréditant mais en les reconnaissant comme de véritables positions écologistes. Beaucoup à gauche cèdent à la tentative de qualifier de « #greenwashing » toute appropriation de la question écologique par leurs ennemis politiques : l’écologie serait intrinsèquement de gauche, par sa seule histoire. Ce récit trop grossier occulte dangereusement les autres écologies politiques. Le verdissement en cours d’organisations électoralistes longtemps hostiles à l’écologie, notamment à l’extrême-droite, n’est peut-être pas sincère (ce qui en ferait effectivement du greenwashing), mais cela importe peu. Comme il ne sera jamais possible d’avoir accès aux intentions derrière ces conceptions droitières de l’écologie, ce n’est pas la sincérité de l’extrême-droite pour l’enjeu écologique qui compte, mais bien l’effet de son discours écologique. La construction de ce dernier est à chercher en-dehors des formes visibles de l’extrême-droite, car ce n’est pas au sein du #Front National que furent théorisées ces écologies politiques réactionnaires.

    En France, dans les années 70, une large nébuleuse idéologique d’extrême-droite s’est constituée autour de quelques organisations intellectuelles et d’une constellation de revues philosophico-politiques. L’organisation la plus visible ayant structuré cette nébuleuse fut le Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE), fondé en 1969. Trois revues sont directement liées à celui-ci – Éléments, Nouvelle École et Krisis – tandis qu’une multitude d’autres publications (pérennes ou temporaires) ont accompagné la structuration idéologique de cette mouvance d’extrême-droite. Dans l’espace médiatique, cette dynamique droitière reçut l’appellation de « Nouvelle Droite » par analogie avec d’autres mouvances intellectuelles et politiques contemporaines qui reçurent le même qualificatif. Plusieurs traditions politiques s’y croisent, souvent rassemblées en quatre tendances distinctes – le traditionalisme anticatholique, le #néoconservatisme, le #communautarisme ethniste et une forme particulière de positivisme, voire de scientisme – par les observateurs extérieurs, sans que cette classification ne soit officielle. C’est de cette pluralité théorique qu’émergera, plus ou moins directement, une conception #réactionnaire de l’écologie politique, influencée par les thèses fortes de plusieurs tendances précitées.
    Le philosophe Alain de Benoist fut (et reste) la principale figure de la mouvance néo-droitière. Celui-ci joue à la fois le rôle de façade respectable et de modérateur entre les différentes tendances, au carrefour desquelles il s’est lui-même toujours situé – malgré quelques revirements idéologiques lors des 5 dernières décennies. Sous une multitude de pseudonymes (qui n’ont probablement pas tous été identifiés), il participa à plusieurs médias grand public comme Le Figaro ou France Culture, et publia de nombreux ouvrages, y compris chez des éditeurs d’importance (comme Albin Michel ou Robert Laffont). Il illustre ainsi la stratégie métapolitique du « gramscisme de droite » qui caractérise la Nouvelle Droite, qu’il a lui-même rethéorisée et appliquée : diffuser, dans l’imaginaire collectif, les « valeurs » et idées de l’extrême-droite, préparant sa future réussite politique par son hégémonie culturelle. Derrière Alain de Benoist, de nombreux autres théoriciens fascistes ont suivi cette stratégie, comme Guillaume Faye, dont les thèses #identitaires semblent aujourd’hui hégémoniques dans l’espace médiatique. En effet, le mouvement #identitaire contemporain recycle largement les thèses fondatrices de la Nouvelle Droite dans son discours fictionnel sur le « choc des civilisations » ou le #grand_remplacement. Le #racisme derrière ces concepts n’est plus pseudo-biologique mais ethno-différentialiste, revendiquant la préservation de l’héritage culturel européen face à sa supposée dissolution par l’arrivée de populations jugées ethniquement allogènes. Cette culturalisation du racisme, alors débarrassé (en façade) de ses justifications pseudo-biologiques, résulte directement du travail idéologique de la Nouvelle Droite. L’écologisation du socle idéologique de la mouvance néo-droitière semble s’ancrer dans ce virage culturaliste, mais rend en réalité évident le continuum entre racismes biologique et culturel dans les théories politiques de l’extrême-droite.

    Le parcours intellectuel d’Alain de Benoist lui-même permet de comprendre la montée en puissance de la question écologique au sein de la Nouvelle Droite : initialement acquis au #scientisme technophile, qui constitue l’une des quatre tendances historiques de la mouvance, le philosophe a par la suite mis en cohérence les différences facettes de sa pensée en synthétisant, par l’écologie, ses visées traditionalistes/païennes et communautaristes sur le plan ethnique. Au milieu des années 70, l’écologie est en effet apparue comme cohérente avec le rejet romantique de la modernité d’inspiration chrétienne qui fondait déjà certaines thèses néopaïennes de la Nouvelle Droite. La défense de la culture européenne devient dès lors écologique : les communautés humaines seraient liées à leur #environnement, dans une perspective radicalement déterministe selon laquelle l’environnement détermine la culture. Cet équilibre « naturel » entre les humain-es et leur sol serait perturbé par l’arrivée de populations non-européennes, jugées culturellement inadaptées à l’environnement local. Protéger l’environnement consisterait alors à préserver cet équilibre en empêchant l’#immigration. Le fait que cette conception politique de l’écologie fasse notamment écho aux thèses nazies – et plus généralement fascistes – sur le rapport au sol n’est absolument pas un hasard. Elle s’ancre en effet dans plusieurs mythes pseudo-scientifiques et ésotériques très structurants à l’extrême-droite, comme celui du #nordicisme, qui prétend que les populations « indo-européennes » (comprendre : blanches) ne seraient pas originaires d’Afrique comme l’ensemble de l’Humanité, mais auraient vu le jour au-delà du cercle polaire arctique. Abandonnées (en façade) par la Nouvelle Droite au profit de justifications culturelles, les justifications pseudo-biologiques refont explicitement surface avec l’écologisation des thèses fascistes sur l’origine du « peuple » indo-européen et son inscription environnementale, légitimant le recours à l’appellation d’« #écofascisme ».

  • Sauf exception, les Chinois ne sont plus autorisés à sortir de Chine
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/13/sauf-exception-les-chinois-ne-sont-plus-autorises-a-sortir-de-chine_6125993_

    Sauf exception, les Chinois ne sont plus autorisés à sortir de Chine
    Au nom de la lutte contre la pandémie, les visites familiales aux personnes vivant à l’étranger ne sont plus permises, tandis que la politique zéro-Covid pousse de nombreux Chinois à tenter d’émigrer.
    Par Frédéric Lemaître(Pékin, correspondant)
    La Chine a annoncé, jeudi 12 mai, qu’elle allait « mettre en place une politique de l’immigration stricte » en limitant les « sorties non-essentielles » des détenteurs d’un passeport chinois. Déjà, en août 2021, les services de l’immigration avaient limité la délivrance de passeports aux citoyens souhaitant voyager pour leurs études et leur travail. Alors qu’environ 50 millions de Chinois vivent à l’étranger, leur rendre visite n’est donc déjà plus autorisé aux membres de leur famille vivant en Chine. Selon le magazine en ligne Sixth Tone, un certain nombre de Chinois essaient de contourner l’interdiction en se procurant des faux contrats de travail établis à l’étranger.
    Officiellement, cette politique restrictive s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. En sens inverse, les autorités chinoises ne veulent pas interdire formellement à leurs ressortissants vivant à l’étranger de revenir dans la mère-patrie, mais elles font tout pour les décourager. Ainsi, depuis mars 2020, plus de 98 % des vols internationaux au départ ou à destination de la Chine sont annulés, et les prix des billets sont prohibitifs. Empêcher les Chinois de sortir est une façon de limiter le nombre des retours à venir. En 2021, la Chine a compté 74 millions d’entrées et de sortie de son territoire, un chiffre inférieur de 79 % à celui de 2019, avant la pandémie. De même, au premier semestre 2021, le pays n’a délivré que 335 000 passeports, soit 2 % du total délivré au 1er semestre de 2019. Symboliquement, le président Xi Jinping n’est lui-même pas sorti du pays depuis janvier 2020.
    Mais cette politique s’inscrit dans un cadre plus large. Au nom de la lutte contre la corruption, de plus en plus de fonctionnaires, de membres du Parti communiste ou de cadres travaillant dans les entreprises publiques n’ont plus le droit de garder leur passeport à domicile mais doivent le remettre au commissariat. Lors du voyage effectué en Chine en juin 2018 par Edouard Philippe, alors premier ministre, les chefs d’entreprises français se sont plaints auprès du premier ministre chinois Li Keqiang que leurs homologues chinois n’étaient plus autorisés à voyager. « On invite le PDG, et c’est le directeur du marketing qui vient », témoignait un patron français. « Plus on est élevé dans la hiérarchie, moins on peut voyager », résume un cadre chinois. La politique zéro Covid a drastiquement accentué cette pratique. Fin mars, la province du Hunan, dans le centre du pays, a ordonné à tous les détenteurs de passeport de les remettre à la police « jusqu’à la fin de la pandémie ». Or, justement, la politique zéro Covid inciterait nombre de Chinois à envisager de quitter le pays. Selon le site américain Radio Free Asia, le nombre de recherches sur Internet de thèmes tels que « critères pour migrer au Canada » aurait progressé de 3 000 % en avril, essentiellement à partir des grandes villes comme Shanghaï, Pékin et Canton, soumises à confinement. Des rumeurs ont également fait état de confiscations ou d’annulations récentes de passeports chinois à l’arrivée en Chine, mais celles-ci ont été officiellement démenties.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#zerocovid#immigration#passeport#pandemie#sante#mobilite#etranger#politiquemigratoire#politiquesanitaire

  • L’#Espagne et le #Maroc renouvellent leur #coopération en matière de #sécurité en liant #crime_organisé et immigration « irrégulière »

    L’accord de coopération en matière de sécurité et de lutte contre la criminalité, élaboré entre les deux pays en février 2019, entrera en vigueur le 30 avril 2022

    Nouvelle étape dans les relations bilatérales maroco-espagnoles sur le dos des exilé.e.s

    Cet accord, basé sur le #Traité_d’amitié, de #bon_voisinage et de coopération entre le Royaume d’Espagne et le Royaume du Maroc, signé à Rabat le 4 juillet 1991, représente une nouvelle étape dans les relations bilatérales entre les deux pays.

    Après des mois de brouille sur fond de crise diplomatique, [1] les deux pays renouent en renforçant leurs politiques de #sécurisation_des_frontières, dans la lignée des politiques migratoires européennes, qui criminalisent chaque fois davantage le processus migratoire. L’Espagne quant à elle continue d’externaliser sa frontière Sud en étroite collaboration avec son voisin marocain, consolidant ainsi un espace de violation des droits.

    Ce n’est pas la première fois que l’immigration dite irrégulière est associée à la criminalité organisée. L’effet d’aubaine des attentats dans le monde de ces dernières années (2001, 2015, 2016) a permis de légitimer le renforcement de la #lutte_contre_le_terrorisme et la criminalité transfrontalière, et de l’associer aux contrôles aux frontières extérieures de l’UE.

    Un accord à la formulation ambigüe et peu précise

    L’article 1.2 est particulièrement inquiétant, car il assimile les "#actions_criminelles" (point f) à la "traite des êtres humains et à l’#immigration_irrégulière", sans préciser que le séjour irrégulier ne peut valoir, dans les pays européens, une sanction pénale [2].

    De plus, à la différence de la traite des êtres humains [3], la migration ne constitue pas un crime et ces deux notions ne devraient pas être associées dans le texte. Par ailleurs, le fait que le rôle des trafiquants ou de groupes organisés qui tirent profit de la migration « irrégulière » ou qui la favorisent ne soit pas clarifié ouvre la voie à différentes interprétations biaisées, ne permettant pas de garantir le respect des droits humains aux frontières.
    Tout aussi préoccupant est l’article 2 (point a) en ce qu’il intègre l’identification et la recherche des personnes disparues dans un processus de lutte contre la criminalité, alors même que ces dernières ne devraient être mentionnées que dans des conventions de sauvetage.

    Migreurop et Euromed Droits dénoncent le contenu de l’accord entre l’Espagne et le Maroc sur la coopération en matière de sécurité et de lutte contre la criminalité qui ancre les migrations dans une logique sécuritaire, ne pouvant qu’engendrer d’énièmes violations des droits aux frontières.

    https://migreurop.org/article3099.html?lang_article=fr

    #migrations #asile #réfugiés #frontières #contrôles_frontaliers #accord #accord_bilatéral #externalisation_des_frontières

  • #Macron sur France Inter, 04.04.2022 :

    « Quand on a peur des phénomènes migratoires, je pense qu’il faut là aussi défendre notre ADN, c’est-à-dire notre devoir d’accueillir celles et ceux qui fuient un pays en guerre comme les Ukrainiennes et les Ukrainiens aujourd’hui, mais en même temps de savoir lutter contre l’immigration clandestine [ie non européenne - NdR]. C’est par cette clarté et cette exigence que, je pense, on peut répondre aux peurs et en même temps tenir une réponse républicaine »

    https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/montee-de-l-extreme-droite-en-france-je-n-ai-pas-reussi-a-l-endiguer-re

    #racisme #Emmanuel_Macron #migrations #discrimination #réfugiés_ukrainiens #immigration_clandestine #catégorisation

    –-
    ajouté à cette métaliste sur les formes de racisme qui ont émergé avec la guerre en Ukraine :
    https://seenthis.net/messages/951232

    via la mailing-list Migreurop...

    ping @isskein @karine4

  • Les Barbelés Awards : un palmarès satirique récompense les "pires dispositifs anti-migrants" à Calais Isabelle Girardin

    Des prix satiriques viennent d’être remis aux "pires mesures" prises pour décourager les candidats à l’exil vers l’Angleterre : arbres coupés, tentes lacérées, distributions de nourriture interdites... Une cérémonie de "Barbelés Awards" organisée par les 39 organisations du Collectif des Associations Unies (CAU).

    C’est dans le cinéma l’Alhambra de Calais que s’est tenue cette cérémonie, jeudi soir en présence de militants associatifs, d’habitants et de quelques exilés.

    Le jury a symboliquement élu les pires "dispositifs" lors d’une remise de prix satirique qui visait "à sensibiliser l’opinion publique à l’hostilité et à la cruauté urbaine à l’égard des exilés" explique Hélène Denise coordinatrice au sein du Collectif des Associations Unis 

    Grillages, murs, barbelés, technologies de pointe ou encore destruction de forêts, fermeture de plages, arrêtés anti-distribution alimentaire, stratégies de dispersion et autres dispositifs anti-exilés mis en place à Calais et Grande-Synthe figuraient parmi la liste des nominés dans sept catégories https://www.collectif-associations-unies.org/wp-content/uploads/2022/03/CAU-BARBELES-AWARDS-CU-A4-final-0903-2.pdf .

    Chaque association représentée parmi le jury a désigné son dispositif gagnant. "Le but n’est pas de hiérarchiser, ni de classer l’horreur. Pour nous, tous les dispositifs sont inhumains" précise Hélène Denise.

    Manuel Domergue, directeur des études à la Fondation Abbé Pierre et porte-parole du CAU, a ouvert et présidé la cérémonie avec Gilles Henry, responsable de la Boutique Solidarité de la Fondation Abbé Pierre à Valenciennes.

    Une cérémonie organisée sur le même modèle que les "Pics d’or" remis par la Fondation de l’abbé Pierre https://www.fondation-abbe-pierre.fr/actualites/ceremonie-des-pics-dor-la-fondation-recompense-de-facon-satiri concernant les pires dispositifs anti-SDF.


    "Une première édition spéciale à Calais, la ville de la dentelle, devenue ce soir la ville des barbelés" ironise Hélène Denise. Une cérémonie planifiée avant le début de la crise ukrainienne et de l’accueil des réfugiés en provenance de l’Est. "C’est toujours l’urgence à Calais, en ce moment on parle de la problématique des réfugiés, c’est très bien d’accueillir des ukrainiens mais il ne faut pas pour autant oublier que l’on traite de façon inhumaine d’autres exilés."

    Ont été primé :

    Dans la catégorie « Un pognon de dingue » 
    Plus de 300 CRS déployés à Calais et Grande-Synthe pour chasser des personnes exilées de leur lieu de vie le 6 janvier 2022.

    Dans la catégorie « Douce France » 
    Le cas de Bhrané, exilé Érythréen, victime le 11 novembre 2020 d’un tir tendu de #LBD40 en plein visage. Après une hospitalisation de 2 mois, il a porté plainte sans suites. Il a depuis été expulsé vers les Pays-Bas.

    Dans la catégorie « Make the planet great again »
    Le dispositif le moins écolo : 8 à 10 tonnes d’affaires personnelles prises aux exilés lors d’expulsions sont jetées tous les mois.

    Dans la catégorie « Arts de la table » 
    Le 20ème arrêté interdisant les distributions de denrées alimentaires émis par la #Préfecture du Pas-de-Calais depuis septembre 2020.

    Dans la catégorie « High Tech » 
    Le déploiement d’un avion militaire et deux hélicoptères pour renforcer la surveillance aérienne et empêcher les tentatives illégales de traversées.

    Dans la catégorie « Vas voir là-bas si j’y suis » 
    Les pierres installées sous le toit d’un Conforama abandonné, pour empêcher les personnes de s’y abriter la nuit.
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    A également été décerné un " Barbelé d’Or  » aux violences policières, incarnées par le cas de Bhrané.
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    Après avoir remercié le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour son "ingéniosité", les participants ont remis symboliquement les récompenses à la mairie de Calais.

    Environ un millier de migrants vivent autour de Calais, dans des campements provisoires d’où ils sont expulsés très régulièrement pour éviter la reconstitution de bidonvilles. 

    Au moins 348 personnes ont péri à la frontière depuis 20 ans, dont 5 depuis le début de cette année 2022.

    L’article complet : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/calais/les-barbeles-awards-un-palmares-satirique-recompense-le

    #calais #réfugiés #asile #migrations #france #migration #migrants #frontières #campement #jungle #solidarité #police #angleterre #uk #immigration #violences_policières #EnMarche #racisme #violence #emmanuel_macron #gerald_darmanin #natacha_bouchard #Côte_d_Opale #Pas_de_Calais #Hait_de_France #Awards #réfugiés #réfugiées qui ne viennent pas d’#ukraine

    • La famille Von der Leyen aux manettes de l’UE
      https://www.youtube.com/watch?v=X59KmSmK9mY


      Nicolas Ullens, ex-agent à la Sûreté de l’État qui a quitté ses fonctions pour dénoncer la corruption au sein de l’État belge, nous revient avec des informations concernant, cette fois-ci, la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen. Cette dernière est soupçonnée d’être impliquée dans plusieurs affaires de « gros sous ». Malgré de nombreux articles dans la presse, sa légitimité au poste de président de la Commission européenne n’est nullement remise en question. Mais ne serait-ce pas justement parce qu’elle y a sa place ?

      #ue #union_européenne #commission_européenne #ursula_von_der_leyen_pfizer #corruption #nomenclatura #vol #escroquerie #dictature #prévarication

    • 200 euros, trop c’est trop, les bourgeois.e.s se révoltent : Les plaisanciers de La Ciotat vent debout contre la hausse de la redevance
      https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/nautisme/42932-les-plaisanciers-de-la-ciotat-vent-debout-contre-la-hauss

      Le rendez-vous a été fixé le samedi 18 mars au matin, jour de l’inauguration du salon nautique de La Ciotat. L’occasion pour l’association des plaisanciers du Port Vieux de manifester leur colère contre l’augmentation annuelle de 200 euros de la redevance pour les embarcations des bateaux de catégorie A à D stationnées à sec et à flot, à l’exception des bateaux de tradition.

      Depuis 2018, l’association se bat contre le conseil départemental et La Ciotat shipyards pour la faire annuler en justice. Après une première victoire il y a deux ans devant le tribunal administratif, l’association vient de subir un revers judiciaire devant la cour administrative d’appel de Marseille.

      Le nouvel arrêt rendu le 4 février https://juricaf.org/arret/FRANCE-COURADMINISTRATIVEDAPPELDEMARSEILLE-20220204-20MA01157 estime que « les bases de calcul de tarifs ne sont pas entachées d’erreur de droit […] l’autorité compétente étant en droit de modifier les tarifs pour mieux prendre en compte les avantages effectifs procurés à chaque catégorie d’occupant du domaine public ». L’association a annoncé sa volonté de former un pourvoi auprès de Conseil d’État.

    • Le gaz russe avance masqué Robin des bois
      https://robindesbois.org/le-gaz-russe-avance-masque

      Certains ports comme #Zeebrugge et #Dunkerque n’annoncent plus systématiquement les arrivées des navires sur leurs sites internet. Le port de #Nantes-Saint-Nazaire continue à afficher des prévisions fiables.


      Comité national de prévoyance et d’économies ; écolière anonyme, Paris, 1916

      Un transbordement (ship to ship) de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) a eu lieu le 13 mars à l’abri de l’île de #Kildin près de #Mourmansk entre le méthanier brise-glace Georgiy Ushakov venant en pleine charge de la péninsule de #Yamal, Sibérie, et le méthanier conventionnel Clean Vision venant à vide de Dalian en Chine. Ces opérations de transfert en mer et au mouillage de cargaisons massives de Gaz Naturel Liquéfié sont délicates et dangereuses. Le Clean Vision (OMI 9655456) sous pavillon maltais est opéré par Dynagas Ltd (Grèce) qui opère 5 des 15 méthaniers brise-glace affectés aux exportations de gaz russe depuis Yamal en Sibérie. Le Clean Vision selon d’autres sources que le port de Zeebrugge devrait arriver dans l’après-midi… à Zeebrugge.

      Un nouveau transbordement (ship to ship) entre le Christophe de Margerie exploité par l’armateur russe Sovcomflot et le Clean Planet (OMI 9637507), un méthanier conventionnel battant pavillon des îles Marshall et opéré par Dynagas est en préparation à l’abri de l’île de #Kildin.

      Un autre problème de sûreté maritime et portuaire se profile à l’horizon proche. Les méthaniers brise-glace russes faisaient régulièrement des escales de maintenance dans des chantiers français et irlandais. Il est peu probable que dans les circonstances actuelles Damen à #Brest et d’autres chantiers navals européens continuent à accueillir pour réparation les méthaniers brise-glace dédiés à la livraison du gaz de Sibérie. Cependant, le Vladimir Rusanov après avoir déchargé au terminal méthanier de Zeebrugge est en approche du chantier naval de #Frederikshavn au Danemark. Les méthaniers brise-glace ou conventionnels sont des bombes flottantes. Pour réduire au maximum les risques, ils nécessitent des travaux de maintenance spécifiques et réguliers.


      Position des 15 méthaniers brise-glace livrant du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) en Europe à partir du terminal Yamal GNL. 18 mars 2022, 7h15h tu.

      Les pleins
      Le  Nikolay Yevgenov  a quitté le terminal de Yamal le 9 mars. Il était attendu à #Montoir-de-Bretagne le jeudi 17 mars. Changement de destination, il se met finalement à quai à Bilbao le vendredi 18 mars.

      Le  Nikolay Zubov  a quitté le terminal de Yamal le 10 mars. Il est en mer du Nord. Sa destination est inconnue. Sa dernière escale européenne était Zeebrugge et depuis le début de la matinée, il se rapproche à nouveau du port belge.

      L’ Eduard Toll  a quitté le terminal de Yamal le dimanche 13 mars. Il est au large des côtes de la Norvège. Il est attendu à Montoir-de-Bretagne le lundi 21 mars.

      Le  Boris Vilkitsky  est reparti de Montoir-de-Bretagne le 6 mars. Il est remonté en Sibérie à vide. Il est reparti du terminal de Yamal le 15 mars. Sa destination est inconnue. Il est à l’heure actuelle au nord de la Norvège.

      Le  Fedor Litke  a quitté Zeebrugge le 7 mars à vide. Il s’est mis à quai au terminal de Yamal le 14 mars, il en repart le 16. Il est attendu à Montoir-de-Bretagne le jeudi 24 mars.

      Le  Boris Davydov  a quitté Dunkerque le 8 mars. Il est remonté en Sibérie à vide. Il s’est mis à quai au terminal de Yamal le 16 mars. Il vient de repartir.

      Le  Christophe de Margerie  était dans le secteur de l’île de Kildin hier matin. Il devrait être rejoint pour un « ship to ship » par le  Clean Planet. La destination finale du  Clean Planet  est pour l’instant inconnue. Ce sera à coup sûr un terminal gazier européen sur la façade atlantique.

      Le  Vladimir Vize  a quitté Sines (Portugal) le 6 mars. Il est remonté en Sibérie à vide, il vient de quitter Yamal en pleine charge. Sa destination n’est pas encore connue.

      Les vides
      
Le  Vladimir Rusanov a quitté Yamal le 8 mars. Il a déchargé au terminal méthanier de Zeebrugge le 15 mars. Il est reparti à vide vers la Sibérie le 16 mars mais semble se rapprocher du chantier de réparation navale de #Frederikshavn, Danemark.

      Le  Yakov Gakkel  a quitté Montoir-de-Bretagne le 14 mars. Il remonte en Sibérie à vide.

      Le  Georgiy Brusilov  a quitté le terminal de Yamal le 8 mars. Il est arrivé à #Rotterdam le 13 mars. Il en est reparti le 14 mars et remonte en Sibérie à vide.

      Le  Rudolf Samoylovich  a quitté Montoir-de-Bretagne le 12 mars. Il est en mer de Barents. Il remonte en Sibérie à vide.

      Le  Nikolay Urvantsev  a quitté Bilbao le 10 mars. Il remonte en Sibérie à vide, il est au nord des îles de #Nouvelle-Zemble.

      Le  Vladimir Voronin  a quitté Rotterdam le 11 mars. Il est remonté en Sibérie à vide. Il est à quai à Yamal. Il est en cours de chargement.

      Le  Georgy Ushakov  a quitté le terminal de Yamal le 8 mars. Après avoir transbordé sa cargaison sur le méthanier conventionnel  Clean Vision , il est reparti à vide vers Yamal.

      #gaz #énergie #transport

  • Démantèlement de zones d’habitation précaire
    https://labrique.net/index.php/thematiques/immigration/1236-n-65-demantelement-de-zones-d-habitation-precaire

    Friche St Sauveur : répression plutôt que prévention Souvent évoquée dans les médias, la Friche Saint-Sauveur est convoitée par la MEL qui veut en faire son nouveau terrain de « jeu-trification ». Mais ce lieu est surtout le symbole des galères des exilé.es, qui survivent dans un bidonville depuis deux ans. Leurs luttes sont souvent relayées dans nos pages. Depuis quelques mois, le trafic de la misère a pris de l’ampleur. Les personnes en grande précarité en sont les premières victimes. Malgré l’alerte des associations, les pouvoirs publics laissent volontairement pourrir la situation.

    #En_vedette #Immigration

  • Quand la vie d’un Italien valait quelques sacs de charbon. Antonio, Giorgio e Daniela : « Lu trenu di lu suli » (1971)
    https://lhistgeobox.blogspot.com/2022/03/antonio-giorgio-e-daniela-lu-trenu-di.html

    « Les accidents mortels provoqués par les éboulements ou les coup de grisou sont légions. Le plus célèbres, car le plus meurtrier de ces drames, se déroule à proximité de Charleroi. Le 8 août 1956, à 8 heures du matin, au charbonnage du Bois du Cazier, à Marcinelle, à l’étage 975 m, un wagonnet, mal engagé dans sa remontée vers la surface, fracasse une poutrelle métallique, sectionnant des fils électriques, une conduite d’air comprimé et un tuyau d’huile. Immédiatement, un arc électrique se déploie et enflamme l’huile. L’incendie éclate et se répand à toute allure à cause de l’air comprimé du ventilateur utilisé dans des galeries composées de nombreuses boiseries. Ce banal incident technique provoque pourtant le décès de 262 victimes, dont 136 Italiens. Ce dernier chiffre est en tout point conforme à la proportion d’Italiens, de 50%, parmi les mineurs de la région de Charleroi. 44 000 Italiens travaillent alors dans les mines de Belgique sur un total de 142 000 mineurs.

    La mine du Bois du Cazier était connue pour sa dangerosité et sa vétusté. En 1956, les portes sont encore en bois et on a toujours recours à des chevaux. Le manque de sécurité y est flagrant. Bien qu’un accident similaire se soit produit quatre ans auparavant au même endroit, les ingénieurs n’ont pas cru nécessaire de modifier les installations. Seule prime la remontée du charbon, de toujours plus de charbon. Les chefs porions, particulièrement durs, harcèlent tous ceux qui se plaignent de leurs conditions de travail. Dans ces conditions, le nombre de syndiqués est insignifiant. »

    #mines #Belgique #Italie #immigration #charbon #chanson #histgeobox #Sicile

  • VÍDEO : Abascal apoya acoger a ucranianos : « Estos sí son refugiados, no la invasión de jóvenes de origen musulmán »
    https://www.laprovincia.es/videos/nacional/2022/03/04/abascal-apoya-acoger-ucranianos-son-63425041.html

    Le leader du parti d’extrême-droite Vox (associé à des majorités de droite dans plusieurs provinces espagnoles).

    «Estos sí son refugiados de guerra, mujeres, niños y ancianos, esos sí deben ser acogidos en Europa, cualquiera puede entender la diferencia entre esos flujos de refugiados y las invasiones jóvenes de varones en edad militar de origen musulmán que se han lanzado a las fronteras de Europa en un intento de desestabilizarla y colonizarla», ha subrayado Abascal en el Pleno del Congreso.

    #racisme #immigration #ukraine #vox

  • Le Medef vous parle.

    Guerre en Ukraine : « On aura une immigration de grande qualité dont on pourra tirer profit »
    https://www.europe1.fr/politique/guerre-en-ukraine-on-aura-une-immigration-de-grande-qualite-dont-on-pourra-t

    Le président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale, Jean-Louis Bourlanges, a évoqué dans « Europe Matin » vendredi la « vague migratoire » qui se prépare en Europe, après l’invasion militaire russe en Ukraine. « Ce sera sans doute une immigration de grande qualité », prévient toutefois le député MoDem.

    C’est l’une des conséquences majeures de l’invasion militaire russe en Ukraine. Des milliers d’Ukrainiens vont fuir leur pays pour échapper aux combats. Jeudi, près de 100.000 d’entre eux avaient déjà quitté leur foyer, selon l’ONU. Invité d’Europe Matin vendredi, le président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale, #Jean-Louis-Bourlanges, a dit s’attendre « à des mouvements » de population, sans en connaître l’ampleur. « Il faut prévoir (le flux migratoire). Ce sera sans doute une immigration de grande qualité », a évoqué le député MoDem au micro de Lionel Gougelot.

    Pourquoi Poutine a intérêt à pousser à l’immigration

    Pour Jean-Louis Bourlanges, les Ukrainiens qui s’apprêtent à quitter leur pays seront « des intellectuels, et pas seulement, mais on aura une immigration de grande qualité dont on pourra tirer profit », a-t-il ajouté. En revanche, le député a estimé que cela allait dans le sens du président russe. « Pour des raisons politiques très claires, monsieur Poutine aura intérêt à ce qu’il y ait ces mouvements pour deux raisons », a affirmé Jean-Louis Bourlanges.

    D’abord, « pour se débarrasser d’opposants potentiels dans son pays. S’ils sont à l’extérieur, ils ne le gêneront pas », analyse le président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale. « Et pour nous embarrasser nous-même », a-t-il ajouté, « exactement comme a fait Loukachenko à la frontière de la Biélorussie et de la Pologne. » "Nos amis polonais s’apprêtent à recevoir des flots massifs", a souligné Jean-Louis Bourlanges.

    Se féliciter du pillage du capital intellectuel d’un pays c’est comment dire...
    #bal-des-vampires #Jean-Louis-Bourlanges #modem #europe1
    #immigration

  • Calais : distributions de vivres sanctionnées - ASH | Actualités sociales hebdomadaires, Louis Witter
    http://www.ash.tm.fr/asile-immigration/calais-distributions-de-vivres-sanctionnees-688488.php/?latest


    Crédit photo Louis Witter

    Depuis septembre 2020, la distribution gratuite de nourriture et d’eau aux personnes exilées est interdite dans plus de trente rues de la ville par un arrêté préfectoral chaque mois reconduit. Pour les associations, il s’agit de « bannir » la misère de la ville.
    Quand leur camionnette blanche se gare dans cette petite rue à la sortie de Calais, Noké et Mireille ne remarquent pas immédiatement le fourgon de CRS stationné à proximité. Toutes deux sont bénévoles pour le Calais Food Collective, une association qui distribue chaque jour sur les campements de personnes exilées des denrées alimentaires et de l’eau. Ce vendredi 21 janvier, dans leur coffre, quelques conserves, des patates douces et des oranges, « on a même du sucre en poudre, ça faisait longtemps », sourit Noké, la plus jeune des deux. Mais à peine descendues et leurs deux brouettes chargées pour les emmener à quelques centaines de mètres de là, dans le campement dit de « Old Lidl », les CRS viennent à leur rencontre pour les dissuader de continuer leur distribution. Le contrôle d’identité dure plus d’une heure, les policiers les verbalisent toutes les deux pour avoir apporté des vivres : 135€ pour l’une, 135€ pour l’autre.

    En décembre dernier, la rue Beaumarais dans laquelle elles se sont garées a été ajoutée à un arrêté préfectoral reconduit chaque mois depuis septembre 2020, qui interdit « les distributions gratuites de boissons et denrées alimentaires » dans une trentaine de lieux de la ville de Calais. Seule une association mandatée par l’État, « La Vie Active », est autorisée à distribuer, dans certaines rues. A la base, l’arrêté préfectoral trouvait sa justification dans des raisons liées à la crise sanitaire. Il entendait proscrire les rassemblements de personnes, ceux-ci étant favorables à la diffusion du Covid-19. Aujourd’hui, alors que les restrictions sanitaires sont petit à petit levées dans le pays, il ne trouve sa justification que dans la prévention de troubles à l’ordre public. Les termes de l’arrêté sont clairs : « Pour mettre fin aux troubles à l’ordre public liés à des rassemblements non déclarés, sont interdites les distributions gratuites de boissons et denrées alimentaires dans les lieux cités ci-après ».

    la notion sert à tout : #trouble_à l’ordre_public

    #interdiction #verbalisation #distribution_alimentaire #Calais #asile #immigration

  • Nine staff infected with Covid-19 evacuated from Argentina’s Antarctic research base | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/world/americas/article/3164203/nine-staff-infected-covid-19-evacuated-argentinas-antarctic

    Nine staff infected with Covid-19 evacuated from Argentina’s Antarctic research base
    For the first time since the start of the pandemic the coronavirus has reached an Argentine research base in Antarctica, causing the evacuation of nine unvaccinated staff who tested positive for Covid-19, an official said on Thursday.Twenty-four of the 43 scientists and military personnel at Argentina’s La Esperanza base have been infected, Patricia Ortuzar of the government’s National Directorate of the Antarctic said.Nine of the 24, who have no symptoms, were evacuated to Buenos Aires by helicopter as a precaution.They had been in Antarctica since before the start of Argentina’s vaccination campaign in 2021, and were due to travel to the capital to be jabbe.
    They had decided to wait to get their shots in Argentina, fearing having to deal with possible side effects in the extreme environment that is Antarctica.Previously, Covid-19 cases were reported at a Belgian research station in the icy continent in December 2021.The situation at La Esperanza base was “under control”, said Ortuzar.The other 15 coronavirus-positive staff, also asymptomatic, remained at the base with the rest of the team. All are vaccinated.The La Esperanza base, built in 1952 in the extreme northwest of Antarctica, is one of 13 belonging to Argentina – six of them permanent.In the winter months, Argentina has some 200 scientists, military personnel and assistants at its permanent bases, a number that roughly doubles in summer.The outbreak at La Esperanza started on January 12, when a base occupant was likely infected by a new arrival, said Ortuzar.To prevent infection at its Antarctic outposts, Argentina has isolated and tested some 300 scientists and military personnel since December aboard an icebreaker which is currently bringing them back to Antarctica.Like many other countries, Argentina is battling a third pandemic wave, with more than 100,000 cases reported daily.The South American country of 45 million people has registered more than 7.4 million infections since March 2020, and 118,000 deaths.

    #Covid-19#migrant#migration#argentine#antartique#sante#immigration#virus#pandemie#militaire#scientifique#vaccination

  • Entre « fermeté » et « humanité », la ligne de crête d’Emmanuel Macron sur l’immigration
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/20/entre-fermete-et-humanite-la-ligne-de-crete-d-emmanuel-macron-sur-l-immigrat

    Entre « fermeté » et « humanité », la ligne de crête d’Emmanuel Macron sur l’immigration
    La politique migratoire du chef de l’Etat, incarnée par loi Collomb, n’a pas marqué de rupture franche avec celle de ses prédécesseurs à l’Elysée.
    (...)Les chiffres annuels de l’immigration, publiés jeudi 20 janvier par le ministère de l’intérieur et censés traduire la teneur de la politique en vigueur, révèlent surtout l’incidence de la crise sanitaire en 2021 sur l’administration et les mouvements de population. Les flux, qui avaient chuté en 2020, rattrapent presque leur niveau de 2019. Quelque 272 000 premiers titres de séjour ont été délivrés et tandis que la demande d’asile repart à la hausse, les éloignements sont toujours à la peine.
    Pendant ce temps-là, le chef de l’Etat évolue sur une ligne de crête, durcit le ton tout en cherchant à se démarquer de ses concurrents. (...)Le chef de l’Etat fait du « en même temps ». Mais en prônant l’équilibre du diptyque « fermeté » et « humanité », selon ses propres mots, il s’aligne en fait sur ses prédécesseurs. Son mandat n’a, de ce point de vue, pas fondamentalement marqué de rupture. « On ne peut pas dire que les choses aient été différentes du précédent quinquennat », confirme un préfet sous le couvert de l’anonymat. « C’est la même politique, appuie un autre cadre du ministère de l’intérieur. Le reste, c’est de l’affichage. »
    Le président de la République a tenu une ligne « libérale et populiste à la fois » et a « manqu[é] d’ambition », juge, à son tour, Pierre Henry, ancien directeur de France Terre d’Asile (FTDA), qui avait soutenu le candidat Macron en 2017. « On a continué à bricoler au doigt mouillé, sans qu’il y ait de grande réforme sur le plan opérationnel, regrette-t-il. C’est comme ça depuis Valéry Giscard d’Estaing. »Le quinquennat de M. Macron aura été marqué par l’adoption d’une énième loi sur l’immigration (la septième en quinze ans), dite « loi Collomb », qui a tôt fait de semer des dissensions au sein de la majorité parlementaire. Promulguée le 10 septembre 2018, elle a suscité de fortes contestations des élus de l’aile « humaniste » de La République en marche (LRM). « Il devait y avoir un volet ambitieux sur l’intégration mais c’est incomparable avec le zèle qui a été mis en faveur d’une politique plus restrictive, plus dure », estime l’ex-LRM et député du Val-d’Oise Aurélien Taché, auteur d’un rapport sur l’intégration remis en février 2018 au gouvernement et dont seulement une partie des propositions ont été retenues, notamment le doublement des heures de français pour les titulaires de titre de séjour.
    La loi Collomb a surtout marqué les esprits pour avoir porté la durée maximale de rétention administrative à quatre-vingt-dix jours (alors que plus de 90 % des éloignements ont lieu avant quarante-cinq jours), réduit les délais pour déposer une demande d’asile, renforcé les possibilités d’éloignement des déboutés provenant de pays dit « sûrs » ou encore créé un fichier biométrique des jeunes se déclarant mineurs étrangers isolés et confié aux préfectures un rôle d’appui à l’évaluation de leur âge auprès de l’aide sociale à l’enfance. Pour autant, à peine entrée en vigueur, la loi Collomb est aussitôt jugée insuffisante. Le gouvernement est confronté à des mauvais chiffres : les expulsions ne s’améliorent pas significativement, la demande d’asile poursuit sa hausse et les délais d’instruction des dossiers ne descendent pas à six mois, comme promis par le chef de l’Etat et en dépit des moyens supplémentaires consacrés à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides et à la Cour nationale du droit d’asile.
    (...) Début 2019, le chef de l’Etat décide alors de faire de l’immigration un thème de la grande consultation citoyenne organisée pour conjurer la colère des « gilets jaunes ». Le sujet ne remonte pas du mouvement social des ronds-points mais l’hypothèse d’un duel face à Marine Le Pen en 2022 se renforce. A l’automne, un débat est, cette fois, organisé au Parlement par M. Macron qui déclare aux élus de la majorité vouloir « regarder en face » la question migratoire. Là encore, le président joue la partition du « en même temps » et défend l’idée que « pour continuer à accueillir tout le monde dignement, on ne doit pas être un pays trop attractif ».A l’issue de cette séquence, un volet de mesures libérales est annoncé qui comprend la simplification des procédures de recours à l’immigration professionnelle ou la réduction des taxes sur les titres de séjour. Le gouvernement assume aussi l’effort de solidarité dans la répartition des migrants secourus en Méditerranée et rappelle l’engagement tenu d’accueillir 10 000 réfugiés en 2018 et 2019 depuis des pays de transit.
    (...) Reste que ce que le gouvernement met en scène avant tout, c’est son souhait de « reprendre le contrôle de [la] politique migratoire » à travers le durcissement de l’accès aux soins pour les demandeurs d’asile et les sans-papiers mais aussi par la construction de trois nouveaux centres de rétention administrative. Les prises de parole d’Edouard Philippe ou de ses ministres à l’Assemblée nationale ou au Sénat ont surtout été l’occasion de cibler les « abus et les fraudes » des migrants venus faire du tourisme médical ou qui détournent la demande d’asile. « Le pôle sécuritaire a pris le pas », résume un cadre du ministère de l’intérieur.La nomination de Gérald Darmanin place Beauvau, en juillet 2020, qui succède à l’ex-socialiste Christophe Castaner, en témoigne. A ses côtés, Marlène Schiappa doit mettre en scène la politique d’asile et d’« intégration républicaine » ; elle accélère, par exemple, la naturalisation des travailleurs étrangers en situation régulière mobilisés pendant la crise sanitaire du Covid-19. Là encore, on retient surtout le style martial du maire de Roubaix qui, par exemple, se félicite d’avoir, dès le lendemain de sa prise de fonctions, « demandé au préfet du Pas-de-Calais d’ordonner une expulsion [d’un campement de migrants] » à Calais où, ce faisant, le phénomène des traversées de la Manche à bord de petites embarcations explose. Cela débouchera, notamment, sur un naufrage sans précédent au cours duquel au moins 27 personnes périssent le 24 novembre 2021.« Le quinquennat de Macron, c’est une sorte de continuité dans le durcissement, considère Laurent Giovannoni, responsable du département accueil et droits des étrangers au Secours catholique. On observe d’abord une plus grande brutalité dans les campements et notamment à Calais où les migrants sont harcelés au quotidien. Ensuite, il n’y a pas eu de dialogue avec les associations comme on a pu en avoir avec Manuel Valls ou Bernard Cazeneuve. Et puis il y a eu un certain manque de courage. Je pense notamment aux démarches qu’on a pu entreprendre après le confinement et restées sans réponse pour régulariser les travailleurs sans papiers qui se sont illustrés pendant le Covid. »
    Lise Faron, de la Cimade, une association d’aide aux migrants, fait remarquer que « ce qui est vraiment marquant dans ce quinquennat, c’est la place prépondérante qu’ont prise les problématiques d’accès aux préfectures ». Les gens attendent aujourd’hui entre deux mois et trois ans pour réussir à déposer une demande de titre. « Cela traduit a minima un désintérêt, au pire une politique de dissuasion. »Pour imprimer sa marque, le gouvernement choisit d’afficher une sévérité vis-à-vis des immigrés mis en cause pour des troubles à l’ordre public. L’été 2020 est marqué par l’emballement autour de faits divers impliquant des ressortissants tchétchènes à Dijon ou une famille de Bosnie-Herzégovine à Besançon. En septembre, un Pakistanais commet une attaque terroriste devant les anciens locaux de Charlie-Hebdo et blesse deux personnes. Quelques jours plus tard, le 29 septembre, M. Darmanin diffuse une instruction aux préfets pour leur rappeler tout l’arsenal disponible afin de retirer leur titre de séjour et d’éloigner les étrangers « ayant commis des infractions graves ou représentant une menace grave pour l’ordre public ».L’ambition du ministre de l’intérieur de relancer les expulsions ayant été grevée par la mise à l’arrêt des transports et les restrictions aux frontières dus à la pandémie mondiale, le gouvernement assume, à la rentrée 2021, la brouille diplomatique en annonçant un gel des visas accordés aux pays du Maghreb en raison de leur « refus » de délivrer des laissez-passer consulaires nécessaires à l’éloignement de leurs nationaux en situation irrégulière.
    Pour quel résultat ? Les éloignements restent largement entravés par les conséquences de la crise sanitaire tandis que la demande d’asile repart à la hausse. Le mandat se termine alors que débute la présidence française de l’Union européenne, engluée dans l’impasse depuis des années sur la question de l’asile.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#immigration#crisesanitaire#naturalisation#regularisation#immigrationirreguliere#politiquemigratoire#asile#visas

  • Immigration : la crise sanitaire pèse encore sur les flux
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/20/immigration-la-crise-sanitaire-pese-encore-sur-les-flux_6110245_3224.html

    Immigration : la crise sanitaire pèse encore sur les flux
    L’immigration et les éloignements sont freinés par la crise du Covid-19. La demande d’asile repart à la hausse mais reste significativement inférieure à 2019.
    Ce sont des chiffres sujets à controverse, a fortiori dans un contexte de campagne présidentielle. Le ministère de l’intérieur devait publier, jeudi 20 janvier, le nombre de premiers titres de séjour délivrés en 2021. Une mesure de l’immigration, partielle, qui traduit la teneur d’une politique migratoire et, encore aujourd’hui, les conséquences de la crise sanitaire sur les mouvements de population.D’après les estimations de la direction générale des étrangers en France, le pays a délivré en 2021 quelque 272 000 premiers titres de séjour, soit une hausse de 21,9 % par rapport à 2020. Cette augmentation est toutefois en trompe-l’œil, tant l’année 2020 a été marquée par une chute drastique des titres, dans un contexte de pandémie (mise à l’arrêt des transports et des administrations et fermeture des frontières). En réalité, le niveau de 2019 est en voie d’être rattrapé, à l’exception des titres humanitaires dont le nombre augmente à 43 000 (il s’agit essentiellement des réfugiés), contre 33 000 en 2020 et moins de 38 000 en 2019. Le ministère y voit l’effet d’un effort de traitement des stocks des demandes d’asile en instance par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) grâce notamment à des renforts d’effectifs (les délais globaux de traitement d’une demande s’établissent autour de quatorze mois).
    Ce faisant, la demande d’asile repart à la hausse, avec 103 011 demandes déposées à l’Ofpra en 2021, mais demeure significativement inférieure à 2019. Les Afghans représentent de loin la première nationalité des demandeurs (l’année a aussi été marquée par les opérations d’évacuation de quelque 3 000 ressortissants depuis Kaboul, dont les demandes d’asile sont traitées en priorité). Viennent ensuite les Ivoiriens, les Bangladais et les Guinéens. Le taux moyen de protection est stable à 39 %.
    Net recul des régularisations Au global, la répartition en volume des premiers titres délivrés reste inchangée. Plus de 88 000 ont été attribués pour motif familial, qui demeure la principale catégorie d’entrée régulière sur le territoire et qui est constituée majoritairement de conjoints de Français. Viennent ensuite les 85 000 visas étudiants (qui ont vocation à repartir dans leur pays d’origine au terme de leur cursus) et les 36 000 titres de séjour pour motif économique, portés notamment par le dispositif d’immigration très qualifiée du « passeport talent » (environ 11 000 premiers titres).
    Tous ces chiffres ne tiennent enfin pas compte des résidents britanniques qui, conséquence du Brexit, sont, depuis le 1er octobre 2021, dans l’obligation de détenir un titre de séjour pour résider en France. Ils étaient plus de 96 000 dans ce cas à la fin de 2021. Le ministère de l’intérieur a fait le choix de les isoler statistiquement.Fait notable : les régularisations sont en net recul, y compris par rapport à 2020. Que ce soit, par exemple, parce qu’elles sont présentes en France depuis au moins cinq ans et ont des enfants scolarisés depuis au moins trois ans, ou parce qu’elles travaillent et ont une promesse d’embauche en CDI, 23 700 personnes sans papiers ont été régularisées, contre 27 400 en 2020 et 30 600 en 2019. Le ministère de l’intérieur y voit « l’effet d’une volonté gouvernementale qui consiste à être rigoureux dans l’appréciation des demandes ». Cela peut en outre s’expliquer par le difficile accès des personnes sans papiers aux préfectures, qui priorisent les renouvellements de titres.
    La crise sanitaire se ressent aussi sur les visas (principalement touristiques). Quelque 733 000 ont été délivrés en 2021, à peine plus qu’en 2020 et toujours cinq fois moins qu’en 2019 (3,5 millions). Arrivent en tête les ressortissants marocains, algériens, saoudiens et tunisiens, alors que des baisses très importantes concernent les Russes et les Chinois – elles résultent notamment de la non-reconnaissance de leurs vaccins.
    Enfin, alors que le gouvernement s’est fixé pour objectif la lutte contre l’immigration irrégulière, la crise « a encore fortement contraint les éloignements », reconnaît le ministère de l’intérieur. Environ 16 800 personnes ont quitté la France en 2021 (qu’il s’agisse de départs forcés ou de retours volontaires), soit à peine plus qu’en 2020 (16 000) et encore beaucoup moins qu’en 2019 (31 400). « Des chiffres pas satisfaisants au regard des enjeux », regrette la Place Beauvau, qui évoque les conséquences de l’activité consulaire réduite, la difficulté d’obtention de laissez-passer consulaires, la baisse du trafic aérien ou encore le refus des personnes de se soumettre à un test Covid.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#crisesanitaire#immigration#eloignement#visas#regroupementfamilial#regularisation#politiquemigratoire#passeporttalent#vaccination

  • La Roumanie s’ouvre aux ouvriers asiatiques pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/01/17/la-roumanie-s-ouvre-aux-ouvriers-asiatiques-pour-faire-face-a-la-penurie-de-

    La Roumanie s’ouvre aux ouvriers asiatiques pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre. Bucarest a quadruplé le nombre de visas de travail en un an, alors que quatre millions de Roumains sont partis en Europe de l’Ouest en quête de meilleurs salaires.
    Il vient de terminer la dernière armature en fer, il ne reste plus qu’à tourner le béton. Aganad (qui n’a pas donné son nom) jette un dernier coup d’œil, puis balaie du regard la vue sur Bucarest depuis son chantier, situé au huitième étage du futur immeuble de bureaux, à l’ouest de la capitale roumaine. « Je travaille sur ce chantier depuis six mois et je m’y suis habitué, explique-t-il. Le plus dur, c’est le froid. Aujourd’hui il fait − 3 oC, chez moi on doit être à 30 oC et quelques. » Il aura parcouru plus de 9 000 kilomètres depuis Marawi, capitale de la province de Lanao del Sur, aux Philippines, jusqu’en Roumanie. Un voyage motivé par un emploi sur ce chantier où il touche 600 euros, soit cinq fois plus que le salaire qu’il aurait obtenu dans son pays.Son nom, Aganad, « celui qui protège », semble avoir scellé son destin. Ce jeune homme de 29 ans vient en aide à ses parents, à ses grands-parents, à ses deux sœurs et à son frère restés au pays. Et, depuis qu’il vit en Roumanie, la vie des siens s’est améliorée grâce aux 200 euros qu’il parvient à leur envoyer chaque mois. « Peut-être qu’un jour je partirai travailler en Europe de l’Ouest, où les salaires sont plus élevés, mais, pour l’instant, je me débrouille bien en Roumanie, où le coût de la vie est plus bas et où on nous assure le logement, explique-t-il. J’ai un contrat de deux ans à Bucarest et je me suis habitué à cette ville. »
    Les Roumains se sont habitués eux aussi au nombre croissant d’Asiatiques arrivés dans leur pays à la recherche d’un emploi bien rémunéré. « Au début, on les regardait un peu de travers, avoue Alin Chiriac, le collègue d’équipe d’Aganad. Ils ne parlaient pas le roumain et avaient d’autres habitudes que les nôtres. Mais maintenant ça va, ils se sont adaptés et ont appris à parler un peu le roumain. Et je dois reconnaître qu’ils travaillent plus que nous. Ils sont là pour gagner de l’argent, ils ne savent pas ce que c’est, les loisirs. »Selon le ministère roumain du travail, 480 000 emplois sont vacants pour 200 000 demandeurs d’emploi. La pénurie de main-d’œuvre s’aggrave d’une année à l’autre depuis 2007, année où la Roumanie a intégré l’Union européenne (UE). Environ quatre millions de Roumains sont partis travailler à l’Ouest à la recherche d’un meilleur salaire. Leur origine latine les a surtout poussés vers l’Italie et l’Espagne, deux pays qui comptent chacun un million d’ouvriers roumains, les autres ayant rejoint principalement l’Allemagne, la France et la Belgique.
    Cette hémorragie de main-d’œuvre a provoqué une forte pénurie sur le marché du travail, où les employeurs font désormais appel à la main-d’œuvre asiatique en provenance des Philippines, du Vietnam, du Sri Lanka, du Pakistan, de l’Inde et du Bangladesh. Le bâtiment reste le secteur le plus touché, et la pandémie de Covid-19 a provoqué une autre crise dans la restauration et l’hôtellerie.Au début de l’année 2021, les autorités roumaines avaient fixé un quota de 25 000 ouvriers venant de pays non européens, mais, au mois d’août, ce quota a été doublé pour faire face à la demande. En 2022, l’objectif a de nouveau doublé, soit 100 000 nouvelles autorisations d’entrées délivrées par le gouvernement.Pourtant, l’obtention d’un visa pour pouvoir travailler en Roumanie n’est pas une mince affaire. En 2021, il fallait compter quatre mois de procédures administratives pour l’obtenir. Les autorités doivent d’abord s’assurer qu’il n’y a pas de candidats des pays de l’UE pour le poste ouvert, les citoyens européens étant prioritaires sur le marché du travail. Si l’emploi n’est pas pourvu, c’est au tour des résidents hors UE de déposer leur candidature. On estime qu’en 2022 six à huit mois seront nécessaires pour obtenir un visa, la capacité administrative de la Roumanie étant limitée par les contraintes liées à la pandémie, qui ralentit toutes les procédures. « Si vous vouliez avoir une chance d’employer des ouvriers venant d’Asie en avril 2022, il fallait contacter les sociétés de recrutement en novembre 2021 », avance Romulus Badea, chargé des expatriés dans la société comptable Soter & Partners.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés A Madaras, en Roumanie, le ballet des capitaux étrangers ne fait que commencer
    Les sociétés de recrutement ont poussé comme des champignons et le marché est en pleine expansion. Fondée en 2010, Work From Asia, l’une des sociétés les plus actives dans ce domaine, ouvre le marché roumain aux travailleurs d’Asie du Sud. « En 2021, nous avons eu une croissance de 15 %, déclare Yosef Gavriel Peisakh, son PDG. Au début, on avait des demandes pour le bâtiment, l’agriculture et la restauration, mais maintenant on couvre tous les domaines de l’économie. » En 2022, Work From Asia compte sur une croissance de 20 %.Les ouvriers asiatiques ne se trouvent pas qu’à Bucarest. A Oradea, ville en plein essor économique située dans le nord-ouest de la Roumanie, la société Valtryp, spécialisée dans la fabrication d’accessoires pour automobiles, s’enorgueillit d’avoir des employés qui viennent de l’Inde et du Sri Lanka. « C’est grâce aux ouvriers étrangers que nous arrivons à satisfaire les commandes de nos clients, explique Vasile Trip, le patron de Valtryp. Nous n’avons pas d’autre solution pour avancer. » L’activité en Roumanie progresse grâce à cette perfusion de main-d’œuvre venue de l’Est, tandis que les nationaux continuent d’émigrer à l’Ouest. Les Roumains partent, les Asiatiques arrivent.

    #Covid-19#migrant#migration#roumanie#asie#immigration#travailleurmigrant#sante#economie#visa

  • Djokovic in Australian Open draw as visa saga continues | AP News
    https://apnews.com/article/immigration-coronavirus-pandemic-novak-djokovic-sports-health-ac1a61d6f4908c

    Djokovic in Australian Open draw as visa saga continues
    By JOHN PYE and ROD McGUIRKyesterday
    MELBOURNE, Australia (AP) — Novak Djokovic remained in limbo even after he was included in the draw for the Australian Open on Thursday, with the tennis star still awaiting a government decision on whether to deport him for not being vaccinated for COVID-19.Despite the cloud hanging over Djokovic’s ability to compete, Australian Open organizers included the top seed in the draw. He is slated to play fellow Serb Miomir Kecmanovic, who is ranked world No. 78., in the opening round next week. No. 1-ranked Djokovic had his visa canceled on arrival in Melbourne last week when his vaccination exemption was rejected, but he won a legal battle on procedural grounds that allowed him to stay in the country.Immigration Minister Alex Hawke has been considering the question since a judge reinstated Djokovic’s visa on Monday. Expectations of a pending decision were raised when Prime Minister Scott Morrison called an afternoon news conference after a national Cabinet meeting. Speculation heightened when the tournament draw was postponed by 75 minutes to a time after Morrison’s news conference.The wait continued after both events concluded, with Morrison referring questions on Djokovic to his immigration minister.“These are personal ministerial powers able to be exercised by Minister Hawke and I don’t propose to make any further comment at this time,” Morrison said.
    Australian Open tournament director Craig Tiley also declined comment after the draw ceremony for the tournament that starts Monday.The 34-year-old Djokovic has been trying to focus his attention on the playing court in the four days since he was released from immigration detention. He held a practice session at Rod Laver Arena, his fourth this week, in mid-afternoon.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#omicron#visa#sport#elite#immigration#vaccination#politique#restrictionsanitaire

  • Germany needs greater immigration to avoid labour shortages - minister

    Germany will need increased immigration to prevent severe labour shortages from undermining productivity and endangering a successful energy transition, its economy minister said as Europe’s largest economy faces a demographic crisis.

    “We have 300,000 job openings today and expect that to climb to a million and more,” Robert Habeck, a leader of the Greens party, told a news conference. “If we don’t close that gap, we will have real productivity problems.”

    “Naturally, (this means) better combining qualifications, training and possibilities for families and jobs, but in Germany certainly stepped-up immigration as well, and in all areas, for engineers, crafts people, carers. We have to organise this,” said Habeck, who is also Vice Chancellor in Germany’s new three-way ruling coalition led by Social Democrat Olaf Scholz.

    The employer-friendly German Economic Institute estimates that the labour force will shrink by more than 300,000 people this year as there are more older workers retiring than younger ones entering the labour market.

    This gap is expected to widen to more than 650,000 in 2029, leaving an accumulated shortage of people of working age in 2030 of roughly 5 million. The number of Germans in employment grew to nearly 45 million in 2021 despite the coronavirus pandemic.

    After decades of low birth rates and uneven immigration, a shrinking labour force poses a demographic time bomb for Germany’s public pension system, in which fewer employees are burdened with the task of financing the pensions of a growing mass of retirees who are enjoying longer life expectancy.

    The governing parties agreed in their coalition negotiations to lower the hurdles for skilled workers from abroad and make working more attractive again with various measures, including lifting the national minimum wage to 12 euros ($13.60) per hour.

    https://www.reuters.com/world/europe/germany-needs-greater-immigration-avoid-labour-shortages-minister-2022-01-1

    #Allemagne #marché_du_travail #économie #migrations #main_d'oeuvre #main_d'oeuvre_étrangère #pénurie #pénurie_de_main_d'oeuvre #transition_écologique #productivité #crise_démographique #démographie #immigration

    ping @isskein @karine4

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    ajouté à la métaliste sur le lien entre #économie (et surtout l’#Etat_providence) et la #migration... des arguments pour détruire l’#idée_reçue : « Les migrants profitent (voire : viennent POUR profiter) du système social des pays européens »... :

    https://seenthis.net/messages/971875

  • Conversation avec #Anthony_Edo : l’#immigration tire-t-elle les #salaires et l’#emploi vers le bas ?

    Cet article est publié dans le cadre de la série du CEPII « L’économie internationale en campagne », un partenariat CEPII–La Tribune–The Conversation–Xerfi–Canal. Anthony Edo, économiste au CEPII, docteur en économie (Paris 1 et École d’économie de Paris), est spécialiste des questions d’immigration. Il répond aux questions d’Isabelle Bensidoun et Jézabel Couppey-Soubeyran.

    L’idée selon laquelle l’immigration se traduit fatalement par une dégradation du #marché_du_travail est-elle juste ?

    Elle le serait si le facteur démographique (ici l’augmentation du nombre de travailleurs) était le seul déterminant du #salaire_moyen et de l’emploi. Si tel était le cas, en effet, l’arrivée de nouveaux travailleurs signifierait plus de #concurrence entre tous et, par conséquent, l’emploi pris par les uns détruirait celui des autres.

    Mais le marché du travail n’est pas figé : la quantité de travail n’est pas une grandeur fixe à partager. Cette quantité peut varier, en l’occurrence augmenter, selon la capacité des entreprises à réagir à l’arrivée de nouveaux travailleurs : vont-elles adapter leur stock de capital et leur technique de production de façon à maintenir un niveau élevé de capital par travailleur, auquel cas la productivité de ces derniers sera au même niveau qu’avant le choc migratoire ? Tout dépend aussi de l’ampleur des effets induits de l’immigration : les immigrés ne sont pas seulement des travailleurs, ils consomment, entreprennent, innovent et participent ainsi à la création de richesses et exercent, en conséquence, des effets positifs sur la croissance, les salaires et l’emploi.

    Mais alors comment fait-on pour évaluer les effets de l’immigration sur les salaires et l’emploi ?

    En effet, ce n’est pas simple. Par exemple, on pourrait se dire qu’il suffit d’évaluer si les zones géographiques où la présence immigrée a le plus augmenté sont aussi celles où le salaire moyen (ou l’emploi) a le plus augmenté, ou baissé, pour savoir si l’effet de l’immigration sur les salaires (l’emploi) est positif ou négatif. Mais ce serait considérer que les choix de résidence des immigrés sont indépendants des conditions économiques locales. Or, ils peuvent ne pas l’être. En effet si les immigrés sont plus enclins à s’installer dans les régions les plus dynamiques sur le plan économique, alors l’effet mesuré sur les salaires ou l’emploi pourrait refléter ce choix plutôt que l’effet de la présence immigrée.

    Pour contourner cette difficulté, il est possible d’exploiter des épisodes historiques d’immigration soudaine, massive et non-anticipée. Dans ces cas particuliers, les choix de localisation des immigrés sont vraisemblablement moins connectés aux performances économiques du pays d’accueil. C’est ce que les économistes David Card, pour les États-Unis, et Jennifer Hunt, pour la France, ont fait. Le premier évalue les conséquences économiques de l’arrivée de plus de 125 000 réfugiés cubains à Miami en 1980. La seconde examine les conséquences du rapatriement d’environ 900 000 Français d’Algérie entre 1962 et 1968 (suite à l’indépendance de l’Algérie) sur l’emploi et les salaires des travailleurs résidant en métropole.

    Quels sont les résultats de ces études ?

    Les résultats de #David_Card indiquent que le #choc_migratoire n’a eu aucun effet sur le salaire et le taux d’emploi moyen de Miami. Ceux de #Jennifer_Hunt montrent qu’en moyenne le rapatriement des 900 000 Français d’Algérie a eu un effet négatif, bien que limité, sur l’emploi et les salaires des métropolitains. La principale conclusion de ces études est que l’immigration n’a pratiquement #pas_d’effets sur le salaire et l’emploi moyens des travailleurs.

    Des études plus récentes (théoriquement fondées et neutralisant les problèmes liés aux choix de localisation des immigrés), menées aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France, le confirment. Certaines d’entre elles montrent même que l’immigration a parfois des effets légèrement positifs sur le salaire moyen des natifs : les nouveaux arrivants dégraderaient plutôt les #conditions_d’emploi des précédentes vagues d’immigration et permettraient aux natifs de se réorienter vers des emplois plus rémunérateurs.

    Donc peu d’effets sur le salaire ou l’emploi moyen. Mais est-ce le cas pour toutes les catégories de travailleurs ?

    A priori, non. Ce qui se passe en moyenne peut effectivement masquer des effets différents selon les catégories de travailleurs. Tout dépend des caractéristiques des nouveaux entrants comparées à celles des natifs. En théorie, l’arrivée de travailleurs immigrés devrait détériorer l’emploi et les salaires des travailleurs natifs qui possèdent les mêmes qualifications, car ils sont en concurrence sur le marché du travail.

    À l’inverse, elle devrait moins affecter, voire améliorer les conditions d’emplois de ceux dont les qualifications sont différentes : ces derniers vont en effet pouvoir se concentrer sur les tâches pour lesquelles ils sont les plus productifs. Ainsi, un afflux de travailleurs immigrés qualifiés devrait réduire le salaire des travailleurs natifs qualifiés et accroître celui des non qualifiés.

    En France, entre 1990 et 2010, la part des immigrés dans la population active est passée de 7 % à 10 %. Sur ces 10 %, en 2010, plus d’un quart (28 %) avaient un niveau d’éducation élevé (au moins 2 années d’études après le baccalauréat) alors qu’ils n’étaient que 10 % (des 7 %) en 1990. À l’inverse, la part des immigrés faiblement qualifiés (sans diplôme ou brevet des collèges) a chuté de 67 % à 39 % entre 1990 et 2010. Pendant cette période, l’immigration a donc surtout augmenté le nombre relatif de travailleurs qualifiés.

    De ce fait, entre 1990 et 2010, l’immigration en France a réduit le salaire des natifs qualifiés et augmenté légèrement celui des natifs faiblement qualifiés. L’immigration a ainsi redistribué la richesse des travailleurs qualifiés vers les travailleurs moins qualifiés et contribué à réduire les inégalités salariales. Pas forcément les effets mis en avant dans le débat public !

    https://theconversation.com/conversation-avec-anthony-edo-limmigration-tire-t-elle-les-salaires

    –-> publié en 2017, mis ici pour archivage

    #économie

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  • „Reden erst die Völker selber, werden sie schnell einig sein“?
    https://www.heise.de/tp/features/Reden-erst-die-Voelker-selber-werden-sie-schnell-einig-sein-6298946.html

    30.12.2021 von Nadja Maurer - Wie der Solidaritätsgedanke in der Debatte über Migration für Verwirrung sorgt. Ein Szenebeispiel aus der Hamburger Hafenstraße

    Der heutige Internationale Tag der menschlichen Solidarität gibt Anlass, ein Schlaglicht auf die Vielfältigkeit der Auffassungen und Praktiken eines linken Kampfbegriffes zu werfen. Ein Beispiel solidarischer Praxis findet sich in der Hamburger Hafenstraße.

    Ein Teil der Bewohnerschaft der ehemals besetzten Häuser solidarisiert sich mit afrikanischen Geflüchteten, die sich mehrheitlich dort aufhalten, um als Straßendealer Betäubungsmittel zu verkaufen.

    Südlich der Reeperbahn ist ein offener Drogenmarkt mit einer anwachsenden Anzahl von Händlern etabliert. Vor allem die Sichtbarkeit der Szene, fast ausschließlich junge Männer westafrikanischer Herkunft, führte dazu, dass die Polizei seit 2016 mit einer Taskforce versucht, die „öffentlich wahrnehmbare Drogenkriminalität“ zu bekämpfen.

    Neben der Formierung polizeikritischer Bürgerinitiativen verfestigte sich eine Situation, in der die Nachbarschaft bei Kontrollen Pulks bildet und Passanten in polizeiliche Maßnahmen intervenieren.

    Der Drogenhandel spaltet das Quartier: Während sich viele Anwohner durch die Dealer gestört fühlen, prangern andere an, dass vergleichsweise harmlose Kriminalität, verübt von marginalisierten Menschen mit prekärem Status, mit Nachdruck strafverfolgt würde, während man organisierte Kriminalitätsstrukturen gewähren ließe. Der Polizei wird eine Gegnerschaft gegen prekäre Minderheiten sowie Rassismus unterstellt:

    In St. Georg haben die noch leichteres Spiel. (…) Da geht es gegen Prostituierte, Obdachlose, gegen Schwarze und Dealer. Hier und dort ist das Ziel der Politik Vertreibung. Aber hier ist halt schwerer, weil es die Hafenstraße ist.
    Anwohner

    Ich finde es absurd, dass ausgerechnet das Ende der Kette verfolgt wird.
    Anwohnerin

    Die spezifischen Unterstützungsformen sind das Organisieren von Kundgebungen, um Kritik an der EU-Flüchtlingspolitik zu üben. Das Einmischen in polizeiliche Maßnahmen ist zugleich Widerstands- wie auch Solidaritätshandlung, die auch dazu dient, von Personenkontrollen Betroffene darin zu unterstützen, Rechtsmittel einlegen zu können.

    Auch soll durch den Beistand ihre Würde – immerhin geschehen Kontrollen vor den Augen der Öffentlichkeit – gewahrt und die Demütigung, die einer Polizeikontrolle innewohnt, abgemildert werden. Weitere Hilfsangebote sind die Bereitstellung von Wlan, eines Stromkabels zum Telefonaufladen, und die Gewährung des Aufenthalts im eigenen privaten Garten, in dem sich mutmaßlichen Dealer vor Polizeikontrollen schützen können.
    Selbst solidarische Anwohner fühlen sich gestört

    Fast ausnahmslos wird die Gegenwart der Afrikaner auch von solidarischen Anwohnern als belastend, störend, und die Männer als aufdringlich und unzuverlässig empfunden. Vergebliche Versuche, durch Kontaktaufnahme ein gedeihliches Miteinander zu verabreden, mündeten in Ratlosigkeit und Resignation:

    Man kommuniziert, dass die Geflüchteten nachts nicht hier sein dürfen. Aber das muss man auch durchsetzen. Man lässt die da sein und versucht, denen Angebote zu schaffen (und) sich mit denen zu organisieren. Es ist nicht so, dass alle sich freuen, wenn hier 30 Männer im Garten stehen. Zum Beispiel wenn man im Homeoffice arbeitet oder schlafen möchte ist das nervig. Aber hauptsächlich ist die Polizei das Belastende.
    Anwohnerin

    Dieser Artikel handelt nicht von Moral: Die Autorin bewertet hier nicht das Begehen von Straftaten durch arme Menschen und ebenso wenig die hohe Polizeipräsenz. Auch die Sichtweise, Politik und Polizei handelten rassistisch, soll hier nicht untermauert oder widerlegt werden. Es geht um die Koexistenz unterschiedlicher Erwartungen an und Aufladungen des Solidaritätsbegriffs.

    Innerhalb der gesellschaftlichen Linken konfligiert in der Migrationsfrage der menschenrechtliche mit dem Anspruch sozialstaatlicher Solidarität. Eine den Sozialstaat schützende Migrationspolitik kollidiert mit Menschenrechten.

    Zugleich würde eine menschenrechtlich gebotene Open-Border-Politik die Anforderungen an den Sozialstaat (die letztlich die materielle Grundlage für den Schutz von Geflüchteten bilden) unterminieren. Die Forderung nach Solidarität „für alle“ geht mit der Preisgabe staatlicher Schutzpflichten einher.

    Doch nicht nur die hiesige demokratisch sozialisierte Linke ist gespalten, wenn es um Solidarität geht. Die gegenseitige Bezugnahme der linken Anwohnerschaft und der afrikanischen Männer am Hafenrand mit dem Verweis auf „Solidarität“ lässt vermuten, dass jene zwar immer eine Vergemeinschaftungsofferte ist, aber die Wertvorstellungen von Gemeinwohl und kollektiver Verantwortung nicht frei von Widersprüchen sind.

    Begriffsgeschichtlich ist Solidarität ein „Fuzzy Concept“: Das im Nachklang der Französischen Revolution ausformulierte Prinzip der Brüderlichkeit a.k.a Solidarität ist ein moralischer Wert.

    In der politischen Theorie der Moderne dagegen ist Solidarität ein normativer Anspruch an Gleichstellung und gleiche Rechte für alle. Zum tradierten normativen Fundament des Solidaritätsbegriffs gehört es, Opferbereitschaft zu verlangen.1 Dies hängt nicht zuletzt mit der im 19. Jahrhundert entstandenen Auffassung von der Nation als Solidargemeinschaft zusammen, durch die sich ein Schuldverhältnis konstituiert: Der Einzelne wurde zu Transferleistungen verpflichtet mit dem Verweis auf die „soziale Schuld“, die gegenüber vorangegangenen Generationen abzutragen war.2
    Solidarität ist begrenzt und schließt aus

    Auch die christliche Soziallehre formuliert Solidarpflichten als eine ethische Leitidee. Im Gegensatz zu universalistisch gerichteter Gerechtigkeit oder Ethik ist Solidarität jedoch partikular: Sie hat eine begrenzte Reichweite und Verfügbarkeit.

    Dadurch generiert Solidarität immer auch Ausschließungen. Überdies spielen Gefühle eine zentrale Rolle bei der Konstruktion von einem „Wir-Gefühl“, das als starke Motivation für Solidarität fungieren, allerdings auch Partikularismen generieren und Feindbilder fördern kann.

    Solidarität kann nur intrinsisch durch den Antrieb einer inneren Überzeugung funktionieren. Dabei geht es um die Ausweitung von Betroffenheit durch die Unterstützung anderer in ihrem Kampf um Rechte. Diese Betroffenheitsausdehnung kann ohne direkten Bezug zu den Adressaten von Solidarisierungen und sogar ohne deren Wissen geschehen.

    Viele der Anwohner, die sich mit den afrikanischen Männern solidarisieren und sich für Aufenthalts- und Arbeitserlaubnisse und gegen die Einwanderungspolitik einsetzen, pflegen bedingt durch Altersdifferenz, Lebenssituation, Einstellungen und die weitgehende Abwesenheit gemeinsamer Interessen kaum oder gar keine persönlichen Kontakte zu den Dealern.

    Auch Kommunikationshindernisse und eine hohe Fluktuation führen dazu, dass es wenig Verständigung gibt. Dabei sind Zuschreibungen und Othering seitens der Anwohner recht verbreitet:

    Die meisten sind Muslime und finden Drogen gar nicht gut. Die haben konservative Wertbilder und wollen möglichst schnell eine Familie haben und einen Job. D…… Das ist nicht von ungefähr, dass das schwarze Männer machen und nicht weiße. Es liegt an Kolonialismus, Globalisierung, Rassismus, Weltordnung und so.
    Anwohnerin

    Das Referenzobjekt der Solidarität liefern also nicht einfach diejenigen, die es zu schützen gilt. Vielmehr geht es – ganz klassisch – stets auch um imaginierte Gemeinschaft. Mit dem Stichwort der imaginierten Gemeinschaft ist die Kernfrage des Solidaritätsbegriffs erreicht, nämlich welche Kollektivgüter überhaupt realisiert werden sollen.

    Für einige Anwohner in der Hafenstraße ist die Solidarisierung mit den Afrikanern eingebettet in die politische Forderung nach gesellschaftlicher Inklusion und Teilhabemöglichkeiten für alle, unabhängig von der Herkunft. Aus dieser Perspektive sind die Auseinandersetzungen am Hafenrand als Teil eines Inklusionsprozesses in ein gesellschaftliches System von Berechtigungen, also Demokratisierung zu verstehen.
    „Solidarität“ als greifbares Hilfsangebot

    Dagegen ist der demokratische Rechtsstaat – mit dem die meisten Geflüchteten zunächst in Erstaufnahmeeinrichtungen, in der Ausländerbehörde, und (im vorliegenden Beispiel) in polizeilichem Gewahrsam Bekanntschaft schließen – für die Dealer nicht unbedingt eine positive Referenzgröße.

    Mit „Solidarität“ assoziieren sie greifbare Hilfsangebote und ad-hoc Unterstützungsstrukturen in volatilen Netzwerken – was nur plausibel und biografisch bedingt ist durch die Erfahrung von Flucht und Migration. Die Fluchtrouten von Westafrika in Richtung afrikanische Mittelmeerküste und oft via Ostafrika sind hochriskant und gefährlich.

    Migranten stecken in Gefälligkeitsökonomien, Schuldverhältnissen und in Abhängigkeiten. Dazu kommen die Erwartungen an Remittenden der Familie und der Dorfgemeinschaft im Herkunftsland, und die polizeiliche Strafverfolgung mit dem Risiko der Abschiebung oder einer Haftstrafe.

    Ihr Nexus ist vielmehr „Glokalität“, globale und doch stark orts- und situationsgebundene Netzwerke. Teilhabe bedeutet für die afrikanischen Dealer vorwiegend die Möglichkeit, an Wohlstand zu partizipieren. Von der örtlichen Polizeiwache heißt es, sie dächten, irgendwann angegriffen und zurückgeführt zu werden. Solange versuchten sie, so viel Geld wie möglich zu machen:

    Die Menschen sind leider, seitens der organisierten Strukturen dahinter, beliebig austauschbar. Wir hatten Phasen, wo wir nur ‚Duldungen aus Baden-Württemberg‘ hatten, dann waren aus ostdeutschen Ländern viele vertreten. Es sind immer wieder neue Gesichter da. Viele werden rekrutiert in Asylbewerberheimen, um hier zu verkaufen. Da wird es irgendein Versprechen geben.
    Polizeiwache

    Partizipation mittels rohem Kapitalismus ist mit demokratischer Rechtsstaatlichkeit, die nicht nur Strafverfolgung qua Legalitätsprinzip, sondern auch den Schutz und die Wahrung von Rechten Schutzbedürftiger regelt, nicht widerspruchslos vereinbar:

    Wer nicht arbeitet, der kann nach Afrika gehen. …… Wenn jemand nicht arbeiten will, er müsste zurück nach Afrika. Das ist klar.
    Afrikaner, Hafenstraße

    Das zweckrationale Handeln der Dealer mit dem Ziel der Profitmaximierung steht im offensichtlichen Widerspruch zur Ideologie des Solidaritätsspektrums. Denn Ersteren geht es nicht um eine liberale oder gar linke Positionierung.

    Die Solidarität wird einer extrem marginalisierten Gruppe zuteil, die auch von Befürwortern einer humaneren Flüchtlingspolitik ansonsten wenig beachtet wird: junge, gesunde, männliche Erwachsene mit der Hoffnung auf bessere Lebenschancen.

    Die Schnittmenge der geteilten Anschauungen oder der gemeinsamen Ziele wird auf dem Rekurs auf Solidarität eher verschleiert als erhellt.

    Im Titel dieses Beitrags – ein Zitat aus dem Solidaritätslied, gedichtet von Bertolt Brecht und vertont von Hanns Eisler – lassen sich nicht die Dilemmata erahnen, die mit einer Verständigung über noch zu realisierende Kollektivgüter verbunden wären.

    Der Artikel und die angeführten Zitate basieren auf einer ethnographischen Konfliktanalyse im Quartier St. Pauli-Süd::https://criminologia.de/blog/wp-content/uploads/2021/12/Report_Balduintreppe_FosPol_Maurer.pdf

    #racisme #solidarité #immigration #Allemagne #politique

  • Japan’s pandemic-era isolation sparks concerns of rising xenophobia amid anti-foreigner backlash | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3161122/japans-pandemic-era-isolation-sparks-concerns-rising-xenophobia

    Japan’s pandemic-era isolation sparks concerns of rising xenophobia amid anti-foreigner backlash
    A campaign against non-citizens voting, amid claims ‘80,000 Chinese people’ could move to Tokyo, followed an unusual US embassy warning on racial profiling. The incidents are feeding worries that Japan is souring on immigration as it approaches a third year of pandemic-driven border closures and economic upheaval
    From a ban on new foreign arrivals to a campaign against efforts to let non-citizens vote, a series of developments in Japan is raising new concerns about xenophobia in Asia’s second-largest economy.Lawmakers in the Tokyo suburb of Musashino overruled the local mayor on Wednesday and rejected a bill that would have allowed residents of other nationalities to vote on some issues. The decision came after several prominent Liberal Democratic Party legislators launched a campaign against the plan, with former Vice Foreign Minister Masahisa Sato warning on Twitter that “80,000 Chinese people” could move to the city and influence its politics.
    Last month, Prime Minister Fumio Kishida’s government initiated new border controls that ban new entries by foreigners amid concerns about the Omicron variant of Covid-19. Separately, the US embassy in Tokyo issued an unusual warning on December 6 about suspected racial profiling of foreigners by local police – an allegation the government has denied.
    Prime Minister Fumio Kishida’s government initiated new border controls last month that ban new entries by foreigners.
    The incidents are feeding worries that Japan is souring on immigration as it approaches a third year of pandemic-driven border closures and economic upheaval. The government’s ban on arrivals by foreigners who lack existing residency status was backed by almost 90 per cent of respondents in one media poll.“It’s not only in Japan that the pandemic fanned xenophobic sentiments, but this is a country with a long-standing tradition of insular nationalist conservatism,” said Koichi Nakano, a professor of political science at Sophia University. “Already before Covid, nationalism was exploited by some politicians to divert public attention away from real domestic ills that they did not want to deal with. But since last year, there has been an excessive, unscientific, and inhumane focus on ‘offshore measures’, such as the entry ban, by the Japanese government.”
    Japan: now open to foreign workers, but still just as racist?While the island nation of 125 million has long been known for its hurdles to immigration, the government had warmed to overseas labour in recent years, because of the need to offset a shrinking workforce. The number of foreign workers in Japan more than doubled to 1.7 million in the seven years to 2020, many of them in the construction and service industries. A poll by national broadcaster NHK carried out in March 2020, before the pandemic took hold in Japan, found that most respondents favoured more immigration. The Tourism Agency still maintains a target of attracting 60 million foreign visitors in 2030.The ban on foreign entries also runs counter to the LDP’s stated goal of bolstering Tokyo’s status as an international financial centre by luring away global companies concerned about Beijing’s interference in Hong Kong. The number of foreign citizens living in Japan fell 2 per cent to 2.8 million in June, compared with six months earlier, according to the Justice Ministry.The response to Musashino Mayor Reiko Matsushita’s proposal to let some 3,000 non-citizens vote in local referendums illustrates the political forces against increased immigration. Matsushita told broadcaster TBS before the vote that she wanted “to make diversity into a strength and realise a multicultural society” in the city of 150,000.
    “We’ll create a system whereby people have an opportunity to express opinions on important issues regardless of their nationality,” she said.
    It is the people of the country, not foreigners, who have the right to make decisions 70 LDP lawmakers’ statement on proposed voting changes in MusashinoNon-Japanese are not permitted to vote in any local or national elections, by contrast with several countries in Europe, including Britain and Ireland. New York city this month also approved a measure allowing non-citizens to participate in local elections.Japan narrows the path to enfranchisement for immigrants by banning dual citizenship. Still, two other Japanese districts have ordinances similar to the one Matsushita proposed, while more than 40 allow foreigners to vote in referendums under certain circumstances.Besides Sato, who denounced the proposal as “no good”, a group of about 70 LDP lawmakers urged parliamentary action to prevent such efforts from advancing in the future. “It is the people of the country, not foreigners, who have the right to make decisions,” the group said in a statement.Kishida’s top spokesman, Chief Cabinet Secretary Hirokazu Matsuno, declined to comment on the controversy. Meanwhile, with Omicron infections soaring globally and Japan’s daily Covid-19 deaths in the single digits, Kishida has little incentive to ease the border measures. He frequently mentions that the country’s clampdown on entry is the most severe among the Group of Seven nations and told reporters on Tuesday that existing border controls would stay in place for the time being.

    #Covid-19#migrant#migration#japon#sante#pandemie#frontiere#etranger#nationalisme#immigration#politiquemigratoire#etranger

  • Les étudiants internationaux : des immigrés comme les autres ?
    https://laviedesidees.fr/Les-etudiants-internationaux-des-immigres-comme-les-autres.html

    Les causes, les motifs et les temporalités des séjours des #étudiants internationaux les distinguent des autres immigrés – mais avec quelles conséquences, pour le devenir de ces étudiants, pour l’immigration qualifiée en France, et pour notre compréhension des flux migratoires ?

    #Société #immigration #diplôme
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20211217_etudiants.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20211217_etudiants.pdf

  • L’immigration, un fardeau économique ?
    https://laviedesidees.fr/L-immigration-un-fardeau-economique.html

    Les débats sur l’immigration présupposent souvent que celle-ci engendrent des coûts, voire est un fardeau – du point de vue de l’emploi, des finances publiques ou de la #croissance. Les recherches contemporaines montrent plutôt l’inverse, comme l’explique l’économiste Ekrame Boubtane.

    #Économie #immigration #Entretiens_écrits
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20211216_boubtane.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20211216_boubtane.pdf

  • Un marché européen des nationalités
    https://laviedesidees.fr/Un-marche-europeen-des-nationalites.html

    Progressivement, est né un véritable marché, par lequel les États procèdent à la vente du cœur même de leur souveraineté : leur nationalité. Difficiles à justifier au regard de la théorie générale de la nationalité, ces programmes posent des défis tout particuliers à l’Union européenne.

    #International #immigration #Union_européenne #Europe #richesse #droit
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20211214_nationalite.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20211214_nationalite.docx

  • José Manuel Albares : « Aucun pays ne peut affronter seul les mouvements migratoires »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/11/10/jose-manuel-albares-aucun-pays-ne-peut-affronter-seul-les-mouvements-migrato

    José Manuel Albares : « Aucun pays ne peut affronter seul les mouvements migratoires »
    En poste depuis juillet dans le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez, l’ancien diplomate José Manuel Albares a dû gérer la crise entre son pays et le Maroc et l’arrivée massive de migrants, notamment aux Canaries.
    La tension monte entre le Maroc et l’Algérie. Comme partenaire privilégié de ces deux pays, comment voyez-vous la situation ?
    Quand se produisent des tensions entre deux partenaires stratégiques pour l’Espagne et pour toute la Méditerranée quant à la stabilité, le développement et la prospérité, il est évident que l’Espagne suit cela avec inquiétude. Nous allons essayer de faire en sorte que celles-ci ne conduisent à aucune forme d’escalade.
    L’Algérie a fermé le gazoduc Maghreb-Europe. Quelles sont les conséquences pour l’Espagne, qui dépend à 50 % du gaz algérien ?
    Je me suis déplacé, fin septembre, en Algérie. Le premier ministre et mon homologue algérien nous ont garanti l’approvisionnement en gaz. Nous n’avons donc aucune inquiétude. Quant à la question du coût, il est fixé par les contrats signés avec les entreprises du secteur et nous avons reçu la garantie qu’ils seront honorés. En général, nous sommes très satisfaits de la réponse de l’Algérie.
    Après avoir accueilli, en avril, le chef du Front Polisario pour être soigné du Covid-19, l’Espagne a subi les représailles du Maroc sous la forme d’une entrée massive de Marocains à Ceuta. Où en sont les relations avec le Maroc ?Tous les signaux que nous recevons de Rabat sont positifs. J’en tiens pour preuve le discours qu’a tenu le roi Mohammed VI le 20 août, lors duquel il a défini la relation qu’il souhaite et qui est exactement celle que veut l’Espagne : une relation basée sur la confiance, la transparence, le respect mutuel et sans action unilatérale.
    Le renforcement des contrôles sur le détroit de Gibraltar a dévié les entrées vers les Canaries, passées de 400 en 2017 à 23 000 en 2020. La collaboration sur la question migratoire ne fait-elle pas défaut ? Le Maroc a continué à se montrer un partenaire fondamental dans le contrôle des flux migratoires depuis cet été, notamment à Ceuta et Melilla. Mais les mouvements migratoires se déplacent toujours à la recherche des nouveaux chemins pour traverser la Méditerranée. Ce n’est pas nouveau. Parfois, c’est le nord du Maroc, d’autre fois la Libye, maintenant les Canaries… Nous sommes face à un problème structurel. Et tant que les inégalités entre l’Afrique et l’Europe sont ce qu’elles sont, il le restera. Or, si les problèmes conjoncturels ont des solutions, les problèmes structurels, eux, doivent être gérés.
    Et comment doit être gérée l’immigration illégale ?L’approche espagnole, qui a démontré son efficacité, passe par l’établissement d’associations stratégiques avec les pays d’origine et de transit, grâce à un dialogue permanent.Les accords avec les pays d’origine fonctionnent mal pour les rapatriements…Nous avons un dialogue satisfaisant avec beaucoup de pays du Maghreb et du Sahara occidental. Il faut adapter et rénover les alliances, car les gouvernements changent, les routes migratoires aussi. Pas seulement en Méditerranée, d’ailleurs. Nous voyons ce qui se passe en Biélorussie. C’est un problème à l’échelle de toute l’Union européenne (UE).
    Est-ce un aveu d’impuissance ?Non. Mais il n’y a aucun pays de l’UE, aucun, qui peut affronter seul les mouvements migratoires qui confluent vers l’Europe. C’est pourquoi nous sommes très favorables à un pacte d’asile et d’immigration à l’échelle européenne, tout en disant qu’il est très important que les responsabilités et la solidarité soient réparties de manière équilibrée. La gestion des flux d’immigration illégale ne peut pas retomber exclusivement sur les Etats de première arrivée. Et c’est un pays qui a toujours assumé sa part de responsabilité qui le dit…
    La France, en maintenant onze passages frontaliers fermés dans les Pyrénées, n’en doute-t-elle pas ? La fermeture unilatérale des postes-frontières doit être temporaire. L’engagement de l’Espagne contre l’immigration irrégulière ne fait absolument aucun doute. Ce sont des flux qui ne viennent pas sur les côtes espagnoles en tant que telles mais en Europe. La France et l’Espagne sont deux pays amis qui travaillent en faveur de la construction européenne ; par conséquent, nous devons lutter conjointement contre l’immigration illégale et maintenir la liberté de circulation dans l’espace Schengen.

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