#no_bra

  • Si les tétons se devinent, l’agresseur d’une femme a une circonstance atténuante pour 20 % des Français - Madame Figaro
    https://madame.lefigaro.fr/societe/no-bra-enquete-ifop-un-francais-sur-cinq-pense-que-des-tetons-appare

    Les injonctions à la « pudeur », pesant notamment sur les poitrines féminines, ont encore de beaux jours devant elles. Dans une enquête (1) publiée le mercredi 22 juillet, le pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’Ifop a analysé la pratique du « No Bra », c’est-à-dire le non-port du soutien-gorge. L’étude révèle notamment que, pour 20 % des Français, « le fait qu’une femme laisse apparaître ses tétons sous un haut devrait être, pour son agresseur, une circonstance atténuante en cas d’agression sexuelle ».

    Et c’est dans le même pays qu’on critique les injonctions au port du voile pour les musulmanes...
    #no_bra #seins #culture_du_viol

  • Jeter ou ne pas jeter son soutien-gorge aux orties ?
    https://information.tv5monde.com/terriennes/jeter-ou-ne-pas-jeter-son-soutien-gorge-aux-orties-359182
    (Je vire l’illus #male_gaze, pardon.)

    En 2002 sort aux Eats-Unis, un livre intitulé « Dressed To Kill : The Link between Breast Cancer and Bras ». Cosigné par Sydney Ross codirecteur de l’Institut pour l’étude des maladies culturogènes, et par son épouse et cochercheur Soma Grismaijer, il traite du lien entre soutien-gorge et cancers du sein.

    Selon les auteurs, le soutien-gorge exerce une pression constante qui peut nuire au drainage lymphatique et entraîner un risque accru de cancer du sein. Des affirmations considérées comme infondées par la communauté scientifique.

    Dix ans plus tard, récidive américaine : deux autres chercheurs publient « Ces vêtements qui nous tuent ». Les auteurs sont présentés par leur éditeur Tredaniel comme « chercheurs en médecine naturelle et science de la nutrition depuis plus de trente ans, et codirecteurs de l’Institut de santé Hippocrate en Floride ».

    Leur argumentaire va au-delà du seul soutien-gorge et pointe aussi la dangerosité des textiles : « Porter un soutien-gorge trop serré favorise les risques de cancer du sein, les sous-vêtements synthétiques sont mis en cause dans l’infertilité chez l’homme, les colorants de textile sont les principaux responsables de la dermatite de contact, les vêtements antitaches peuvent perturber le système endocrinien, les fibres de certains vêtements de sport fatiguent les muscles et sont susceptibles de réduire les avantages concurrentiels des athlètes… »

    Bref, nous portons l’ennemi à même nos épidermes, et le titre est là pour nous en convaincre : nos vêtements sont létaux. Problème : les affirmations sur le soutien-gorge tueur de ces deux chercheurs autoproclamés tendance new age, comme les Etats- Unis en comptent tant, sont rejetées par la plus grande partie de la communauté scientifique.

    « Internet et les réseaux sociaux suggèrent régulièrement, à tort et sans preuve scientifique, que les soutiens-gorge causent le cancer du sein. Une étude de 2014, faisant appel à plus de 1500 femmes, n’a trouvé aucun lien entre le port d’un soutien-gorge et le risque de cancer du sein. »

    Petite histoire du #soutien-gorge et #corset puis

    Avis du professeur Rouillon déjà cité : « Le soutien-gorge fabrique la fragilité du sein, puis la femme en devient dépendante. C’est une arnaque extraordinaire qui dure depuis 120 ans. »

    C’est que le sein en liberté affole. Pour preuve, cette mésaventure vécue par une présentatrice française de journal télévisé il y a presque dix ans : son téton pointant sous sa robe lui avait valu l’opprobre unanime. Ses excuses pour ce sein qu’on ne saurait voir a exaspéré le mouvement no bra : au nom de quoi une femme devrait-elle s’excuser de son anatomie ?

    Assumer ses seins sans complexe et sans soutien-gorge, c’est aussi le combat mené par une Canadienne, Christina Schell, licenciée de son poste de serveuse en Colombie-Britannique pour n’avoir pas porté de soutien-gorge. Son refus contrevenait au code vestimentaire de l’établissement, qui indique que « les femmes doivent porter soit un débardeur soit un soutien-gorge sous leur chemise de travail ». Son histoire racontée par la chaîne de télévision canadienne CBC News a abouti devant le tribunal canadien des droits de la personne. La serveuse ne compte pas renoncer : « C’est sexiste et c’est pourquoi c’est une question de droits de la personne. J’ai des tétons, tout comme les hommes. »

    Ce genre de diktat concernant l’habillement féminin est qualifié outre-Atlantique d’"#hypersexualisation", un travers qui consiste à donner un caractère sexuel à un comportement qui n’en a pas.

    #no_bra #femmes #seins