organization:conseil d'administration

  • Plongée dans les dérives des écoles hors contrat (Challenges)
    https://www.challenges.fr/education/plongee-dans-les-derives-des-ecoles-hors-contrat_653365

    Pédagogie et programmes farfelus, business sans scrupule… Ces établissements 100 % privés se sont multipliés sans réel contrôle. L’Etat réagit depuis peu.

    Mic-mac à Espérance Banlieues (Challenges)
    https://www.challenges.fr/politique/mic-mac-a-esperance-banlieues_652392

    Suite à un rapport d’audit sévère, que Challenges a pu consulter, le réseau d’écoles ultra médiatiques pour les enfants des banlieues est sous le coup d’une plainte contre X pour « abus de confiance ». La Fondation pour l’école, qui abrite le projet depuis l’origine, réunit son conseil d’administration mardi 9 avril, pour décider de l’avenir d’Espérance Banlieues, qui compte aujourd’hui 16 écoles et quelque 600 élèves.

    Mauvaise passe pour les écoles de banlieue financées par les grands patrons (Le Point)
    https://www.lepoint.fr/societe/mauvaise-passe-pour-les-ecoles-de-banlieue-financees-par-les-grands-patrons-

    Pas de reprise de cette information dans les autres médias à ma connaissance. Pas de nouvelles sur ce Conseil d’Administration du 9 avril.

    Rappelons qu’avant de devenir Ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer frayait avec ce réseau très ancré dans une Droite conservatrice voire traditionaliste et accessoirement catholique.
    Hors contrat : le changement de pied de Jean-Michel Blanquer (Luc Cédelle, Blog)
    http://education.blog.lemonde.fr/2018/02/21/hors-contrat-le-changement-de-pied-de-jean-michel-blanquer

    Nous en avions régulièrement parlé sur #Seenthis :
    https://seenthis.net/messages/682881#message682884

    #éducation #école #privatisation #écoles_alternatives #Espérance_Banlieues #laïcité #école_privée #abus_confiance

  • Appel à défendre le Patio Solidaire
    https://grenoble.indymedia.org/2018-06-20-Appel-a-defendre-le-Patio

    Au delà du 30 juin, nous ne savons pas quel sort sera réservé au Patio par une équipe présidentielle qui fait la sourde oreille. Nous nous donnons rendez-vous vendredi 22 juin à 8h30 au Patio pour marcher ensemble vers le Conseil d’Administration. Nous nous y rassemblerons pour petit-déjeuner, intervenir à l’assemblée, y présenter nos revendications et interpeller l’équipe présidentielle pour obtenir des engagements fermes. Inventons avec le Patio le lieu d’une Université-Monde solidaire, et pas celui (...)

    #Agenda

  • Le patio Solidaire contre les expulsions et les frontières
    https://grenoble.indymedia.org/2018-06-18-Le-patio-Solidaire-contre-les

    Au delà du 30 juin, nous ne savons pas quel sort sera réservé au Patio par une équipe présidentielle qui fait la sourde oreille. Nous nous donnons rendez-vous vendredi 22 juin à 8h30 au Patio pour marcher ensemble vers le Conseil d’Administration. Nous nous y rassemblerons pour petit-déjeuner, intervenir à l’assemblée, y présenter nos revendications et interpeller l’équipe présidentielle pour obtenir des engagements fermes. Inventons avec le Patio le lieu d’une Université-Monde solidaire, et pas celui (...)

    #Anciens_éditos

  • « Une ligne rouge a été franchie par l’équipe présidentielle », un membre du Conseil d’Administration de Lyon 2 démissionne
    https://rebellyon.info/Demission-d-un-membre-du-Conseil-d-19075

    Une membre du Conseil d’Administration de l’Université Lyon 2 démissionne pour marquer son opposition à la politique répressive de la présidence de Lyon 2 ainsi qu’à la loi ORE et à Parcoursup. Voici sa lettre de démission.

    #Infos_locales

    / #Salariat_-_précariat, #Éducation_-_partage_des_savoirs, Une

  • A Grenoble et Lyon, des amphis d’université occupés pour abriter des migrants

    A l’#université_Lumière_Lyon-II puis à l’#université_Grenoble_Alpes, des associations et des étudiants ont investi des locaux tout en demandant à l’Etat d’apporter une solution pérenne aux migrants.

    http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/12/05/a-grenoble-et-lyon-des-amphis-d-universite-occupes-pour-abriter-des-migrants
    #université #occupation #Grenoble #Lyon #résistance #migrations #asile #réfugiés #France

    (je n’y suis pour rien...)

    cc @isskein @reka

    • Grenoble. 60 migrants logés à la fac pendant la trêve hivernale, grâce à l’action des soutiens

      Dans l’agglomération grenobloise, depuis le 4 décembre 2017, une soixantaine de migrant.e.s/ exilé.e.s occupent un bâtiment du campus universitaire de Saint-Martin d’Hères. Cette action a commencé par l’occupation d’un amphithéâtre pour finalement se prolonger par la mise à disposition d’un bâtiment vide par la direction de l’université.


      http://www.revolutionpermanente.fr/Grenoble-60-migrants-loges-a-la-fac-pendant-la-treve-hivernale-
      #patio

    • Le Conseil d’administration @UGrenobleAlpes s’engage en faveur de la prolongation de l’accueil des migrants sur le campus

      Le conseil d’administration du 11 janvier 2018 a adopté à l’unanimité une motion en faveur de l’engagement de l’Université Grenoble Alpes pour la prolongation de l’accueil des migrants sur le campus.

      https://www.univ-grenoble-alpes.fr/fr/acces-direct/actualites/a-la-une/a-la-une-universite/le-conseil-d-administration-de-l-universite-grenoble-alpes-s-eng

    • Des exilés à la rue occupent la fac de #Paris_8

      Une occupation par des exilé.e.s à la rue et leurs soutiens est en cours actuellement à l’université Paris 8 à Saint-Denis. Le Gisti soutient leur lutte.

      En effet, cette initiative se situe dans un contexte où, depuis des années, des milliers d’exilé.e.s sont maltraité.e.s par les autorités et sont contraint.e.s de vivre à la rue.

      Depuis plus de vingt ans, les gouvernements successifs perpétuent une politique de mise à l’écart et d’exclusion. Ces milliers de personnes qui, malgré tous les obstacles, souvent au risque de leur vie, ont réussi à atteindre la France, voient leurs droits les plus fondamentaux foulés aux pieds. Ils et elles sont relégué.e.s, maintenu.e.s dans la précarité, violenté.e.s, enfermé.e.s, expulsé.e.s parfois vers des pays où ils et elles sont en danger de mort.

      Les nouveaux centres dits « d’accueil » créés ces derniers mois en région parisienne (à la porte de La chapelle, à Cergy ou Ris Orangis) n’ont de centres d’accueil que le nom mais fonctionnent comme des centres de tri : ils ne sont qu’une première étape avant que les exilé.e.s ne soient dispersé.e.s, isolé.e.s et rendu.e.s moins visibles, le temps d’organiser leur expulsion (voir le dossier sur le site du Gisti sur les campements d’exilés en région parisienne et sur les nouveaux centres d’hébergement coercitif).

      Celles et ceux qui réussissent à y échapper se retrouvent très vite de nouveau sans droit au séjour ni droits sociaux et viennent grossir le nombre de gens qui dorment à la rue.

      Cette politique est une politique du rejet et non de l’accueil. Personne n’est dupe. Il nous appartient à tous de la contester. C’est ce qu’ont déjà fait plus de 400 organisations affirmant qu’elles sont « fermement décidées à promouvoir un changement radical qui mette un terme à ces politiques migratoires aux conséquences humaines dramatiques ». Elles ont pris l’initiative de susciter la mise en place d’États généraux destinés à « faire ressortir des revendications communes et des propositions concrètes pour une autre politique migratoire, respectueuse des droits fondamentaux ». « L’humanité de demain se construit par l’accueil des migrants aujourd’hui ».


      http://gisti.org/spip.php?article5842

    • Des exilés à la rue occupent la fac de Paris 8

      Une occupation par des exilé.e.s à la rue et leurs soutiens est en cours actuellement à l’université Paris 8 à Saint-Denis. Le Gisti soutient leur lutte.

      En effet, cette initiative se situe dans un contexte où, depuis des années, des milliers d’exilé.e.s sont maltraité.e.s par les autorités et sont contraint.e.s de vivre à la rue.

      Depuis plus de vingt ans, les gouvernements successifs perpétuent une politique de mise à l’écart et d’exclusion. Ces milliers de personnes qui, malgré tous les obstacles, souvent au risque de leur vie, ont réussi à atteindre la France, voient leurs droits les plus fondamentaux foulés aux pieds. Ils et elles sont relégué.e.s, maintenu.e.s dans la précarité, violenté.e.s, enfermé.e.s, expulsé.e.s parfois vers des pays où ils et elles sont en danger de mort.

      Les nouveaux centres dits « d’accueil » créés ces derniers mois en région parisienne (à la porte de La chapelle, à Cergy ou Ris Orangis) n’ont de centres d’accueil que le nom mais fonctionnent comme des centres de tri : ils ne sont qu’une première étape avant que les exilé.e.s ne soient dispersé.e.s, isolé.e.s et rendu.e.s moins visibles, le temps d’organiser leur expulsion (voir le dossier sur le site du Gisti sur les campements d’exilés en région parisienne et sur les nouveaux centres d’hébergement coercitif).

      Celles et ceux qui réussissent à y échapper se retrouvent très vite de nouveau sans droit au séjour ni droits sociaux et viennent grossir le nombre de gens qui dorment à la rue.

      Cette politique est une politique du rejet et non de l’accueil. Personne n’est dupe. Il nous appartient à tous de la contester. C’est ce qu’ont déjà fait plus de 400 organisations affirmant qu’elles sont « fermement décidées à promouvoir un changement radical qui mette un terme à ces politiques migratoires aux conséquences humaines dramatiques ». Elles ont pris l’initiative de susciter la mise en place d’États généraux destinés à « faire ressortir des revendications communes et des propositions concrètes pour une autre politique migratoire, respectueuse des droits fondamentaux ». « L’humanité de demain se construit par l’accueil des migrants aujourd’hui ».

      http://gisti.org/spip.php?article5842

    • Lettre ouverte à Annick Allaigre, présidente de l’université de Saint Denis, contre l’évacuation policière des migrants de l’université de Saint Denis

      Depuis le Mardi 30 Janvier 2018, plusieurs dizaines d’exilés occupent le bâtiment A de l’université de Saint Denis. Aucun d’entre eux ne peut se laisser réduire au terme de migrant, étant porteur d’une histoire riche et singulière. Ils sont là après avoir traversé de nombreux obstacles et surmonté d’innombrables difficultés, pour fuir la condition de misère qui était la leur dans leur pays.

      En tant que personnels de l’université de Saint Denis, nous avons reçu pendant plusieurs semaines des messages électroniques de la présidence de l’université nous informant de la situation. Quasiment quotidiens au début, 30 janvier, premier février, 3 février et 7 février 2018, ces messages étaient marqués à la fois par la volonté de se montrer solidaire face au durcissement de la politique du gouvernement à l’égard des migrants et de maintenir la continuité du service public.

      Dans un message du 3 mai 2018, la présidence nous informait alors que le comité de médiation, mis en place au début du mois de mars 2018, était arrivé à des avancées significatives, solutions spécifiques trouvées pour la dizaine de femmes présentes parmi les migrants, prise en charge des mineurs par les organismes compétents, augmentation des capacités d’accueil du Département Universitaire de Français Langue Etrangère (DUFLE), démarches entreprises pour trouver des logements et mise en place d’un suivi individualisé de chaque exilé afin qu’il soit accompagné dans son projet d’installation en France.

      Avec ces annonces, nous avions le sentiment que la présidence s’engageait dans un véritable suivi au moins à moyen terme et dans une recherche de solutions.

      Enfin, Jeudi 14 Juin 2018, nous recevons un dernier message électronique par lequel le comité de mobilisation nous fait part de l’échec des démarches qu’il avait entreprises avec la préfecture. Vous le remerciez pour son travail sanitaire, sécuritaire et administratif, mais force est de constater que la faiblesse de la réponse apportée par notre université est révélatrice de l’état de l’université en général, dans sa difficulté à penser le monde qui l’entoure et qui bouge, alors même qu’elle se doit d’être le lieu par excellence du débat d’idées et d’une pensée créatrice, vivante et en mouvement.

      Pire, nous apprenons en marge du conseil d’administration de l’université de Saint Denis du Vendredi 15 Juin 2018 qu’une intervention et une évacuation policière ont été approuvées par la majorité des membres du conseil d’administration, vous laissant pleine possibilité de passer par ce recours à partir du Dimanche 17 Juin 2018.

      Comment Vincennes à Saint-Denis, après avoir depuis son origine accueilli des étudiants étrangers, baisserait-elle aujourd’hui les bras devant les quelques migrants qui se sont réfugiés dans ses locaux, sous le climat délétère de la loi asile immigration ?

      C’est pourquoi nous demandons instamment à la présidence de l’université de Saint Denis de renoncer à faire appel aux forces de l’ordre pour évacuer les migrants.

      Nous vous demandons de continuer à chercher avec les acteurs concernés toutes les solutions possibles pour accompagner ces migrants dans leur projet d’installation en France comme il en était question dans votre message électronique du 3 mai 2018.

      Il nous semble que c’est seulement à travers ce type d’engagement que notre université pourra fêter dignement son cinquantième anniversaire.

      http://fischer02003.over-blog.com/2018/06/petition-pour-les-migrants-de-saint-denis.html

    • Saint-Denis : le spectre de l’expulsion plane sur Paris 8

      Dans la nuit de lundi à mardi, entre 100 et 300 soutiens aux migrants occupant l’université Paris 8 à Saint-Denis ont dormi sur place. En cause ? La rumeur d’une intervention policière. Cédric, l’une des personnes solidaires, rembobine le fil de l’histoire. « La semaine dernière, dit-il, la présidente [NDLR : Annick Allaigre] nous a annoncé qu’à partir du 17 juin, elle souhaitait que nous ayons quitté les lieux, sous peine de faire intervenir la police » Sollicitée, la présidence n’a pas souhaité réagir. De son côté, la préfecture indique qu’elle « n’a pas été saisie par l’université pour intervenir dans une éventuelle évacuation ».

      Lundi, les soutiens apprennent « de plusieurs sources » l’hypothèse d’une évacuation policière. « On a lancé un appel d’urgence pour que les gens viennent », explique Cédric. Mélanie* en fait partie. Alertée à 22 heures, elle file rejoindre les personnes déjà sur place.

      « Vers 1 heure, on a fait un point, pour savoir quel comportement adopter en cas d’intervention », retrace-t-elle. Les soutiens optent pour une attitude pacifique. Les troupes s’organisent. Certains font des tours de garde. Les quelques connaisseurs du droit d’asile discutent des risques juridiques encourus par les exilés. Le tout, dans une ambiance « stressante », mais « bon enfant ». « Les gens mettaient de la musique, buvaient du thé… », raconte Mélanie.

      A partir de 5 h 30, voyant que la police n’arrive pas, les soutiens commencent à quitter les lieux. « Il y aura des personnes solidaires tous les soirs », annonce Cédric.
      *Les prénoms ont été modifiés.

      http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-le-spectre-de-l-expulsion-plane-sur-paris-8-19-06-2018-778170

    • Appel à soutenir le Patio Solidaire !

      Le Patio solidaire·mercredi 20 juin 2018, campus universitaire de Saint
      Martin d’Hères

      Depuis le 5 décembre 2017, le Patio Solidaire est occupé par une
      soixantaine de personnes prises dans des situations administratives
      diverses. La majorité de ses habitant.e.s sont en situation de demande
      d’asile. Légalement, l’État doit leur fournir un hébergement. Ce qu’il
      ne fait que rarement. La plupart sont aussi concernées par les
      procédures de Dublin. Le ministère de l’Intérieur cherche à les déporter
      vers les premiers pays par lesquels elles sont entrées en Europe
      (souvent l’Italie). Ces pays sont les seuls où leur demande d’asile
      peut-être étudiée.
      Le Patio Solidaire est un ancien laboratoire de droit au cœur du campus.
      Autogéré, il est progressivement devenu un espace de vie, d’échanges et
      de rencontres entre étudiant.e.s, enseignant.e.s, activistes,
      chercheur.e.s, habitant.e.s du Patio, de Grenoble, de Saint Martin
      d’Hères et au-delà, en exil ou non.

      Mi-mars, une lettre était envoyée au Président de l’Université, au
      Vice-président en charge de la Recherche et à l’ensemble des membres du
      Conseil d’administration (CA). Elle revenait sur la richesse des liens
      tissés au Patio et la diversité des activités qui s’y sont déployées
      (formations mutuelles, recherches collectives, ateliers artistiques,
      sorties culturelles, organisation d’évènements publics...). Un ouvrage
      collectif est même issu d’une de ces rencontres et sera bientôt publié.
      Il est intitulé « Le bureau des dépositions. Angle de transformation des
      politiques migratoires et des Etats-Nations capitalistes ». La lettre
      proposait le vote d’une motion qui viserait à maintenir le Patio et
      améliorer les conditions d’hébergement et de vie jusqu’à l’ouverture
      d’un nouveau lieu d’habitation et de travail sur le campus selon des
      modalités à discuter collectivement.

      Le 23 mars, une délégation du Patio intervenait donc au CA pour exposer
      la situation et les revendications des habitant.e.s. Le CA votait
      finalement, à l’unanimité, « la prolongation de l’hébergement transitoire
      des migrants jusqu’au 30 juin 2018 accompagnée de la poursuite des
      démarches visant à aboutir à leur relogement ».

      Aujourd’hui, nous sommes à une semaine de cette échéance du 30 juin et
      l’équipe présidentielle ne répond plus à nos sollicitations. Le 6 mai,
      nous répondions au Directeur Général des Services, Joris Benelle, suite
      à sa demande d’intervention des services techniques pour des
      prélèvements d’amiante. Dans cette réponse, nous nous inquiétions déjà
      de l’absence d’avancées concernant le relogement des habitant.e.s et la
      relocalisation du Patio dans un bâtiment plus adapté. Le 5 juin, nous
      écrivions au Président de l’UGA pour le rencontrer et discuter des
      engagements pris fin mars. Ces messages sont restés sans réponse.

      Au delà du 30 juin, nous ne savons pas quel sort sera réservé au Patio
      par une équipe présidentielle qui fait la sourde oreille.
      Nous nous donnons rendez-vous vendredi 22 juin à 8h30 au Patio pour
      marcher ensemble vers le Conseil d’Administration. Nous nous y
      rassemblerons pour petit-déjeuner, intervenir à l’assemblée, y présenter
      nos revendications et interpeler l’équipe présidentielle pour obtenir
      des engagements fermes.
      Puis, dès samedi 23, rendez-vous au Patio à partir de 15h pour fêter les
      6 mois de vie du Patio avec des conférences-débats, repas et concerts.
      Enfin, le lendemain, un tournoi de foot est organisé à partir de 13h.

      M. le Président, soyez innovant !

      Inventons avec le Patio le lieu d’une Université-Monde solidaire, et pas
      celui de la répression d’une expérience humaine et politique unique !

      Reçu via la mailing-list du patio, le 20.06.2018

    • "Paris 8 expulsé, on occupe à la rentrée !"

      Texte d’intervention de personnes solidaires qui ont participé à l’occupation du bâtiment A de Paris 8 aux côtés des exilé.e.s, sans papiers, migrant.e.s .

      Nous, personnes solidaires, avons occupé aux côtés des exilé.e.s, sans papiers, migrant.e.s, le bâtiment A de l’Université Paris 8 du 30 janvier au 26 juin 2018. Les revendications de l’occupation sont claires : des papiers et des logements pour tou.te.s. Le samedi 19 avril 2018, après 3 mois de mobilisation, la présidente de l’Université Paris 8, Annick Allaigre, a annoncé que selon le Ministère de l’Intérieur, tout.e.s les occupant.e.s auraient des papiers. Un mois et demi plus tard, elle nous apprend l’échec du plan de négociation et nous informe de notre expulsion prochaine, qui a eu lieu le 26 juin.

      Ce texte n’est pas un bilan, ni un résumé de 6 mois de lutte. C’est une intervention politique qui propose des axes pour la suite de notre combat contre le racisme d’Etat français.

      La violence spectacle et la violence bureaucratique

      Le 26 juin à 4h40 du matin, la police envahit Paris 8 pour nous expulser. Alors que quelques jours plus tôt, nous avions réussi à faire annuler l’expulsion par la présence massive de personnes solidaires, le nombre encore plus grand ce matin-là n’a pas suffi.

      Ahmed, occupant de Paris 8 raflé par la police et déplacé au gymnase du Raincy, nous dira « quand ils sont arrivés on croyait que c’était une opération antiterroriste ». Hordes de camions de CRS, flics masqués style GIGN qui descendent en rappel avec des cordes sur le toit, pince sur le dos, masse à la main, équipement anti-émeute, « sale pute » et « si vous parlez arabe, on vous casse la bouche », coup de poing, de pied, de bouclier, yeux cramés par le gaz, évanouissement. L’Etat met en scène sa toute-puissance en offrant sa violence en spectacle.

      L’autre violence, c’est la violence sourde, lisse, parfaitement huilée et bureaucratique qui fait monter 194 migrant.e.s, exilé.e.s et sans papiers dans des bus à destinations inconnues. Ici, pas d’insultes, de coups, pas de mise en scène viriliste et raciste : la banalité d’une rafle. Quand la préfecture, dans son communiqué post-expulsion, nous dit que « cette opération d’ordre public s’est déroulée dans de bonnes conditions et qu’aucun incident n’a été relevé », il faut savoir lui donner raison pour comprendre la nature de la chasse aux migrant.e.s. Cette violence-là n’a rien d’exceptionnel, de spectaculaire, de « disproportionné », c’est la routine d’un Etat raciste qui traque, trie, enferme et déporte en silence. Allez à Porte de la Chapelle, il ne s’y passe rien : une zone d’attente en plein air, le quadrillage et le harcèlement policier en plus. Même quand les gens y meurent, ils y meurent en silence, le visage caché et le nom tu. La violence n’y est pas un événement. Elle ne s’offre pas à l’indignation perplexe de tribunes d’universitaires, à l’esprit de communion des manifestations happening devant le Sénat contre une loi qui n’a rien d’inédit ou à une énième tirade révoltée contre les « bavures » policières. Il est bien plus facile de s’émouvoir 48h d’un coup de matraque, d’un gazage ou de l’histoire de l’Aquarius alors même qu’on est content de pouvoir retourner prendre le soleil sur les quais à Jaurès, une fois que tous les migrant.e.s qui y vivaient ont été raflé.e.s.

      Cette violence-là appelle à s’organiser et à lutter politiquement avec celles et ceux que la police, la préfecture et la mairie « évacuent » comme des déchets.

      Les camps de tri

      Les occupant.e.s de Paris 8 ont été bougé.e.s sans jamais savoir où, entre le gymnase Kellerman à Porte d’Italie et le gymnase du Raincy. De là, l’Etat a organisé leur dispersion vers Vaux le Penil, Nanterre, Villiers-le-Bel et Cergy. En moins de 48h, certain.e.s avaient été trimballé.e.s entre 3 lieux différents. Ce qui frappe, c’est la simplicité avec laquelle les espaces civils sont convertis en espaces concentrationnaires : ici, une salle de classe de Paris 8 devient la scène d’un tri racial entre étudiant.e.s français.e.s et migrant.e.s sans papiers ; là, un gymnase (Le Raincy, Porte d’Italie, Viliers-le-Bel), une patinoire (Cergy) ou encore un centre de tri de la poste (Vaux-le-Penil), deviennent des camps. Tout espace est déjà un camp en puissance. Entassement dans de petites salles sur des lits de camps, numéros d’identification, nourriture jamais halal servie avec des gants en plastique, couvre-feu, équipes de sécurité en permanence et BAC qui tourne le soir.

      Les associations qui gèrent ces « hébergements d’urgence » (Espérer 95, Secours Islamique, Emmaüs, Empreintes, etc.) sont les larbins de l’Etat raciste qui leur délègue le travail de tri : prise d’empreintes, tri administratif, transfert à la préfecture, tout ça sans interprète. Ils parlent de « mise à l’abri », nous parlons de tri raciste. A Vaux le Pénil, où le règlement intérieur n’a jamais été traduit ni expliqué, des personnes qui étaient là depuis 4 mois étaient toujours persuadées de ne pas avoir le droit de sortir le dimanche.

      Dans son communiqué, la préfecture nous explique que les occupant.e.s « ont été pris.e.s en charge par les services de l’Etat et pourront ainsi bénéficier de mise à l’abri » et que « cette démarche permettra de procéder à des examens individuels de situation au bénéfice des migrants et à des orientations administratives adaptées et respectueuses de droits des intéressés ». Ici aussi, on doit se garder de dire que la préfecture nous ment. Au contraire, il faut la prendre au pied de la lettre quand elle nous dit que le droit est « respecté » puisque le CESEDA (Code de l’entrée et du séjour des étrangers et demandeurs d’asile) codifie avec une grande application, toujours plus innovante mais fermement coloniale, la violence légitime qui s’applique à « l’étranger ».

      C’est pourquoi nous occupons

      Nous ouvrons et occupons des bâtiments parce qu’ils sont vides ou qu’ils appartiennent à l’Etat. Nous occupons des facs parce que ce sont des lieux où se perfectionnent déjà les techniques d’un tri de race et de classe, comme demain nous occuperons des préfectures, parce qu’on y catégorise, gère et déporte à grand renforts de convocations, tampons officiels, derrière des masques de fonctionnaires.

      Nous occupons parce qu’il ne s’agit pas de lutter pour imposer une meilleure application de la loi ou sanctuariser le droit d’asile mais de lutter contre ce droit. C’est ce code raciste qu’est le CESEDA (Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile), sur lequel l’Etat s’appuie, ainsi que les pratiques de ses administrations, qui mettent à la rue et fabriquent industriellement des étranger.e.s illégalisé.e.s. C’est le droit, et pas l’entorse au droit, qui enferme dans les centres de rétention, qui déporte vers le Soudan, le Mali, l’Algérie ou l’Afghanistan.

      Nous occupons pour ne pas reconduire les catégories de l’Etat et de ses bras armés ou gantés, la préfecture, les flics, l’OFII, l’OFPRA, la CNDA, les centres de rétention, la police aux frontières. Nous occupons pour lutter contre l’Etat procédurier raciste qui s’ingénie à traiter les exilé.e.s

      individuellement, par l’application de sa doctrine du « cas par cas », qu’il s’agisse du droit d’asile ou de sa politique de régularisation des sans-papiers. Nous occupons pour que ces luttes deviennent collectives.

      Nous occupons pour faire corps, pour que ce corps s’organise, nomme ses objectifs et qu’il ait des bases d’action. Pour briser la ségrégation politique organisée par l’Etat entre français et non français, avec ou sans papiers, pour construire une lutte collective qui rompt l’isolement politique des uns et des autres. Nous occupons pour tenir une position avec en tête cette déclaration tunisienne : Ni police ni charité : un toit pour s’organiser ! Pour que ces moments d’organisation soient déjà des victoires contre le néolibéralisme raciste de l’Etat français républicain et contre l’architecture européenne ségrégationniste. Nous ne voulons pas être de celles et ceux qui "regardent sombrer les bateaux qui demandent à accoster". Parce que notre lutte est antiraciste, nous construisons une solidarité en actes, nous luttons avec et jamais pour.

      Nous occupons parce que la rue tue, en été plus qu’en hiver, quand la solidarité est en vacances et que la mairie de Paris coupe les points d’accès à l’eau. C’est sûrement, nous dit le poète soudanais, que je suis venu « pourrir dans les rues de Paris, ces rues nettoyées à grandes eaux chaque matin... alors je ne sais plus si je suis un bout de viande ou un morceau d’asphalte ».

      Nous occupons parce qu’on nous dit « tout est mieux que la rue », tandis qu’on se suicide dans les centres d’hébergement. Dans ces centres comme dans la rue, on perd son nom pour gagner au mieux un numéro et il faudrait en plus dire merci.

      Nous occupons parce que c’est à nous de réquisitionner des bâtiments parmi les 205 000 vides dénombrés à Paris.

      Soyons dans la rue cet été, occupons à la rentrée

      Après l’expulsion, nous avons vu le tri se faire, les retours à la rue après 10 jours dans un gymnase, les expulsions sans raison d’un centre d’hébergement, les gens qui partent pour éviter un rendez-vous à risque à la préfecture, celles et ceux qui partent simplement parce que ça devient insupportable. Tel le chasseur qu’il est, l’Etat raciste a fait une grande prise en détruisant ce printemps tous les campements de Paris et en expulsant Paris 8 puis en enfermant dans des centres le temps d’un tri administratif. Aujourd’hui dans la rue, après ce tri, il ne reste plus que les personnes expulsées de leur centre, en fuite, déboutées de l’asile, autrement dit le « surplus issu du tri ». En fait, ce surplus représente les personnes à rafler. Depuis le début de l’été, la rue est le terrain d’une chasse à l’homme de grande ampleur.

      Si notre occupation n’a jamais été une mise à l’abri humanitaire mais un combat politique contre les politiques raciste de l’Etat français envers les exilé.e.s, migrant.e.s et sans-papiers, la lutte ne saurait s’arrêter à l’expulsion d’un lieu. Du point du vue de la temporalité de lutte des exilé.e.s, il y a une continuité évidente entre l’avant et l’après-occupation.

      A toutes les personnes solidaires, nous tenons à rappeler que Paris 8 ne doit pas marquer le début et la fin d’une « expérience » politique de la solidarité. L’occupation n’était qu’un moment, une modalité d’organisation particulière à un certain contexte d’une lutte de longue date bien plus large.

      C’est dans la rue que la guerre se livre déjà cet été et se livrera à la rentrée.

      C’est là qu’on nous trouvera pour s’opposer aux rafles, c’est là qu’on s’organisera pour occuper.

      Des personnes solidaires ayant participé à l’occupation de Paris 8

      https://blogs.mediapart.fr/la-chapelle-en-lutte/blog/140818/paris-8-expulse-occupe-la-rentre-e

  • Pétition · Jean-Claude Marcourt : La RTBF nous appartient · Change.org
    https://www.change.org/p/jean-claude-marcourt-la-rtbf-nous-appartient

    D’ici la fin de l’année, les missions et obligations de la RTBF seront redéfinies pour 5 ans dans son nouveau contrat de gestion. Celui-ci est négocié entre son Conseil d’Administration et le gouvernement. Différents lobbies tentent d’influer mais les usagers eux-mêmes, les auditeurs et téléspectateurs de la RTBF ne sont pourtant pas consultés ! C’est donc le moment de nous faire entendre nous aussi. Découvrez les 5 propositions de la plate-forme citoyenne Tout Autre Chose. Les cinq propositions (en résumé) :

    Une RTBF sans publicité ni sponsoring Des émissions culturelles et socio-économiques à des heures attractives Une RTBF gérée par des citoyens, pas que des politiques Evaluer la qualité du contrat de gestion et l’appréciation de son application Externaliser la médiation et ses émissions

    En savoir (...)

    #belgique #média

  • Les insectes disparaissent... mais un nouveau pesticide tueur d’abeilles va être commercialisé ! | Le Bon Sens
    https://le-bon-sens.com/2017/10/31/insectes-disparaissent-un-nouveau-pesticide-tueur-dabeilles-etre-commer

    Selon une étude publiée le 18 octobre dernier par la revue PlosOne,plus de 75% des insectes volants ont disparu au cours des 30 dernières années. Une disparition massive qui aurait également des impacts en cascade sur de nombreuses autres espèces, compte tenu de la place des insectes dans la chaîne alimentaire.

    Les chercheurs ayant mené cette étude se sont basés sur l’analyse de 63 aires protégées en Allemagne depuis 1989. Leurs chiffres rejoignent ceux obtenus par des chercheurs du CNRS en France, qui constatent par exemple une disparition de 85% de la population d’une espèce de carabidé (Poecilus cupreus) au cours des 23 dernières années sur une zone d’observation située dans les Deux-Sèvres.
    Les pesticides responsables ?

    En procédant par éliminations successives, les chercheurs se rejoignent sur un point : la cause la plus probable de disparition des populations d’insectes est l’utilisation de pesticides dans l’agriculture chimique.

    Pourtant, c’est au lendemain même de la publication par PlosOne de cette étude au long cours qu’a été autorisée la mise sur le marché d’un nouveau pesticide : le sulfoxaflor. Il s’agit, selon l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF), d’un pesticide néonicotinoïde extrêmement dangereux pour les abeilles. Et lorsque les apiculteurs ont interrogé le cabinet du ministre de l’écologie, Nicolas Hulot, sur cette mise sur le marché, « ils ont eu l’air surpris, cette autorisation aurait été décidée dans leur dos », si l’on en croit les propos de Gilles Lanio, président de l’UNAF, rapportés par Le Monde.

  • Le logiciel libre à l’université, dans la communauté et dans la vie publique : expériences internationales
    https://www.april.org/le-logiciel-libre-l-universite-dans-la-communaute-et-dans-la-vie-publique-exp

    Début : 5 Septembre 2017 - 11:30Fin : 5 Septembre 2017 - 12:30

    Marianne Corvellec donnera un séminaire intitulé « Le logiciel libre à l’université, dans la communauté et dans la vie publique : expériences internationales » à l’Université Catholique du Sacré-Cœur. Marianne est membre du Conseil d’Administration de l’April et intervient régulièrement sur le logiciel libre. Le séminaire sera introduit par Maurizio Paolini, Professeur au Département de Mathématique et Physique « Niccolò Tartaglia ». Le séminaire sera donné en italien. L’annonce officielle en italien.

    #Brevets_logiciels #Éducation #Sensibilisation #Philosophie_GNU #CETA #Conference #Europe #Innovation #Partage_du_savoir #Promotion #Recherche #Sciences #TAFTA

  • Conférence-débat : Quels transports pour Toulouse Métropole ?
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article923

    Les Amis du Monde Diplomatique et l’ Université Populaire de Toulouse vous invitent le 16 mars à 2OH30, salle du Sénéchal, Toulouse. Présentée lors de la séance d’octobre, cette convention qui engage l’Etat et la SNCF était soumise au vote des membres du Conseil d’Administration le 24 novembre.La convention d’exploitation des Trains d’équilibre du Territoire non validée par l’administrateur SUD-Rail Lire ci dessous le document de SUD Rail « 

    Ecologie & Politique

    #Ecologie_&_Politique
    http://universitepopulairetoulouse.fr/IMG/pdf/sudrail-lettreeconomiquen11-decembre2010.pdf

  • Texte de Halim Feddal membre du CCD et militant contre la corruption en Algérie.

    LA MAIN MISE DE L’EXECUTIF SUR LA BANQUE CENTRALE :

    Loi sur la monnaie et le crédit Avril 1990

    Les objectifs de la réforme monétaire et bancaire introduites par le gouvernement Hamrouche dit réformiste : La loi sur la monnaie et le crédit d’Avril 1990)
    Cette loi constitue l’événement économique majeur sensé mettre les finances nationales sur la voie menant vers une économie indépendante de l’influence de l’exécutif.
    Cette loi allait mettre fin à toute ingérence administrative ( l’exécutif), et établir des institutions et des instruments afin de pouvoir instaurer une autorité de régulation autonome. Cette autorité fut chargée de la réalisation de ces objectifs et de la conduite de programmes de ruptures, de réhabilitation et de rénovation des structures.
    « L’objectif de la réhabilitation monétaire est de créer le climat d’affaires propice à l’épargne, à l’investissement et à la croissance ». Pour ce faire, la loi a rétabli l’autorité monétaire et consacre l’autonomie de la Banque Centrale, chose que les textes lui ont toujours reconnue, mais qui a été pervertie jusqu’à la transformer en une sorte de planche à billet.

    À cet effet, la loi sur la monnaie et le crédit a prévu des organes, des instruments et des mécanismes pour la régulation monétaire, tels que :

    Un conseil de la monnaie et du crédit
    Il agit à la fois en tant que conseil d’administration de la Banque Centrale, et en tant qu’autorité monétaire unique indépendante du Trésor Public.
    Cet organe conçoit, formule et arrête les objectifs et les instruments de la politique monétaire et de crédit, que les structures techniques de la Banque d’Algérie ont mis en oeuvre.
    Une commission bancaire
    Dotée d’un pouvoir de sanction à l’égard des banques. Elle est l’organe de surveillance de l’application de la réglementation bancaire.
    Les aménagements apportés en 2001et 2003 sont venus pour toute remettre en cause

    Les revirements :

    Les aménagements apportés en 2001 à la loi relative à la monnaie et au crédit
    Ces aménagements ont été introduits sans pour autant toucher à l’autonomie de la Banque d’Algérie, dans le but de rehausser l’influence de l’exécutif dans la prise de décision sur la politique monétaire du pays. Afin de concrétiser ce but, l’ordonnance n°01-01 modifiant et complétant la loi 90-10, a été créée, scindant le conseil de la monnaie et du crédit en deux organes :

    –Le premier est constitué du Conseil d’Administration, chargé de l’administration et de L’organisation de la Banque d’Algérie.
    – Le second organe constitué par le conseil de la monnaie et du crédit, joue le rôle de l’autorité monétaire. Il est composé de sept membres, dont trois sont nommés par un décret présidentiel, alors qu’ils étaient au nombre de quatre dans la loi 90-10. Cette nouvelle composition, tout en maintenant le principe d’indépendance de la Banque d’Algérie, a atténué les déséquilibres en défaveur de l’exécutif.

    Adoption de l’Ordonnance n° 03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et le crédit (O.M.C)

    Cette année fut marquée par la mise en faillite des deux banques privées. Il s’agit de la banque El khalifa et la Banque pour le Commerce et l’Industrie d’Algérie (B.C.I.A). Cette situation a poussée les pouvoirs publics à trouver une refonte de la loi sur la monnaie et le crédit, afin que ce genre de scandale financier ne se reproduise plus.

    Par ailleurs, le législateur insiste sur le triple objectif que ce nouveau texte veut concrétiser, en soulignant les conditions exigées aux acteurs du système bancaire pour que cette refonte puisse atteindre son succès.

    – Permettre à la Banque d’Algérie de mieux exercer ses prérogatives,
    – Renforcer la concertation entre la Banque d’Algérie et le gouvernement en matière financière,
    – Permettre une meilleure protection des banques de la place et de l’épargne du public.

    Selon certains experts, la nouvelle loi a constitué une ingérence du ministère des finances dans les prorogatives du conseil de la monnaie et du crédit.

  • Grève aux cinémas Studio : lettre ouverte au conseil d’administration
    http://larotative.info/lettre-ouverte-au-conseil-d-1625.html

    Samedi 21 mai, les salariés des Studio décidaient de faire une grève pour protester notamment sur leurs conditions de travail. Lors de cette soirée, le Conseil d’Administration a eu une attitude inacceptable vis-à-vis des salariés et du public présent. - Infos locales / Une, Cultures - Expressions, (...) — lettre_ouverte_au_ca_des_studio.pdf, Infos locales, Une, Cultures - Expressions, Travail - Syndicalisme, Tours

    http://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/IMG/pdf/lettre_ouverte_au_ca_des_studio.pdf

  • La Maire de Rennes surfe sur la vague des réfugiés
    http://rennes-info.org/La-Maire-de-Rennes-surfe-sur-la

    SUD / CNT / CGT . SEA 35 Alors que le bureau de l’association de la Sauvegarde de l’Enfant à l’Adulte en Ille et Vilaine (SEA35) a affirmé dans son journal interne portant la voie du Conseil d’Administration, les brèves du mois de mars 2015 intitulé « remises à la rue des personnes hébergées au sein (...) — Syndicalisme / Luttes

  • Le poids des maux, le choc des fiascos…
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/07/le-poids-des-maux-le-choc-des.html

    La Maison de la radio… "vue de haut"Dans une société moderne où la communication surplombe tout, dans une entreprise de média où la communication circule très mal, la totale discrétion, pendant sa mission,du médiateur Dominique-Jean Chertier, nommé par Fleur Pellerin en avril, est plutôt de bonne augure. C’est après plusieurs semaines d’écoute que Chertier a remis son rapport lors du dernier Conseil d’Administration du 23 juillet à la Maison de la radio. Comme les journalistes aiment l’écrire « nous avons pu nous procurer le document » (7 pages) dont vous trouverez les principales recommandations ci-dessous."Un corps social en forte tension"Si le médiateur relève cet état de forte tension, moi-même dès le 24 mars, au 6ème jour de grève, assistant à la quatrième assemblée générale du (...)

  • Ce qui est beau avec les charities c’est que, après avoir été un requin sans pitié, tu peux te faire qualifier de champion de la générosité quand tu « donnes » ta fortune à une organisation qui en fait est plus un hedge fund dispensé d’impôts qu’une distribution d’argent à tout le monde, tout en continuant à en être en réalité propriétaire et en pouvant te faire grassement « indemniser » à chaque fois que tu poses tes fesses sur les fauteuils douillets du Conseil d’Administration. Une retraite bien tranquillou avec blanchiment de la bonne conscience pour pas cher. Et les avantages ne s’arrêtent pas là, puisqu’ensuite tu peux encore nommer ton fils président du CA et ainsi lui transférer ta fortune avec zéro impôts sur la succession.
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/07/02/la-generosite-du-prince_4667538_3234.html
    D’autres examples de « philanthropie » : http://www.telegraph.co.uk/news/politics/10224104/30-charity-chiefs-paid-more-than-100000.html

    • Des milliardaires qui s’engagent dans les oeuvres caritatives
      https://fr.news.yahoo.com/milliardaires-sengagent-oeuvres-caritatives-151503014.html

      A l’instar du prince saoudien Al-Walid Ben Talal, qui s’est engagé à allouer à terme sa fortune (32 mds de dollars) à des projets sociaux et humanitaires, d’autres personnalités richissimes ont, elles aussi, investi dans des oeuvres caricatives.

      – Bill GATES (cofondateur de Microsoft) et sa femme Melinda, le couple le plus riche du monde, créent en 2000 la Fondation qui porte leur nom. Elle compte quelque 1.200 employés et a déjà mobilisé des milliards de dollars pour combattre diverses maladies, comme le Sida et le paludisme, et favoriser l’éducation. Elle a distribué environ 4 mds de dollars en 2014. Son siège est à Seattle.

      – Bill GATES et l’investisseur Warren BUFFETT lancent en 2010 la campagne « Giving pledge » ("Promesse de donation"), demandant aux milliardaires du monde entier de donner la moitié de leur fortune à des organisations caritatives.

      Plus d’une centaine de personnalités diverses les ont rejoints, comme Larry ELLISON (Oracle), Mark ZUCKERBERG (Facebook), le créateur de « La Guerre des Etoiles » George LUCAS, l’ex-maire de New York Michael BLOOMBERG, l’investisseur activiste Carl ICAHN, le fondateur du groupe Virgin Richard BRANSON ou l’Allemand Hasso PLATTNER, cofondateur du numéro mondial des progiciels SAP.

      Tout comme l’Indien Azim PREMJI, fondateur du géant informatique Wipro, et l’homme d’affaires malaisien Vincent TAN.

      – Le milliardaire sud-africain Patrice MOTSEPE est le premier Africain à suivre l’appel de MM. Gates et Buffett, en 2013. M. Motseppe était alors la huitième fortune du continent avec 2,65 mds de dollars, selon le magazine Forbes. Son but : aider les Sud-Africains pauvres, handicapés, chômeurs. M. MOTSEPE a par ailleurs fait don en 2014 d’un million de dollars au fonds Ebola pour lutter contre l’épidémie.

      – Un milliardaire ukrainien (Viktor PINTCHOUK dont la fortune est estimée alors par Forbes à 3,7 mds de dollars) et russe (Vladimir POTANINE, fortune estimée à 14,5 mds de dollars) ont rejoint à leur tour « Giving pledge » en 2013.

      – Tim COOK, patron d’Apple, annonce en 2015 qu’après sa mort, sa fortune (environ 120 millions de dollars, auxquels s’ajoutent des stock-options qui vaudraient en cas d’exercice quelque 665 millions de dollars) sera intégralement léguée à des oeuvres caritatives.

      – Première fortune française, Liliane BETTENCOURT a créé en 1987 avec son mari la Fondation Bettencourt-Schueller (nom de son père, le fondateur de L’Oréal), dédiée au mécénat. Cette fondation finance notamment une ONG de lutte contre le sida, Solthis.

    • C’est vrai que pour le tax-avoiding, en plus du fait que ces « charities » soient exemptées de beaucoup d’impôts, elles offrent en plus des déductions d’impôts au moment où on les approvisionne en capital, les fameux 66% dans le cas de la France. Du coup quand Liliane Bettencourt verse 34k€ (après déduction) à sa fondation, l’Etat a versé 66k€ à cette fondation, c’est-à-dire essentiellement à Liliane Bettencourt (officiellement elle ne peut pas faire n’importe quoi avec cet argent, genre le donner à l’UMP, mais ça lui laisse quand même encore une grande liberté). Autrement dit dans ces « donations » Liliane gagne plus qu’elle dépense.

    • En France, la déduction de 66 % est sur les impôts, à savoir que quand on donne 100 €, on en donne en réalité 34 € (mais on donne quand même), puisqu’on récupère 66 € sur les impôts qu’on paye en moins. Il s’agit néanmoins de disposer de l’argent de l’Etat.

      Récemment, une association caritative française insistait lourdement que les symboliques 20 € que je leur avais donné n’allaient me coûter en réalité moins de 7 €, du fait de dette déduction d’impôts, justement. Or, ne payant pas d’impôts, car trop pauvre moi-même, c’est bien 100 % de mon don que j’ai donné, que je ne pourrai dépenser en dépenses de base, essentielles.

      Si je ne m’abuse, aux USA, les plus fortunés se voient dédouanés de 100 % de leurs dons. En d’autres termes, plutôt que de payer des impôts « comme tout le monde » est rester anonyme, voire raillé de tous, les plus riches ont tout intérêt à fonder des fondations qui ne sont en effet que des niches fiscales. C’est une manière habile de détourner l’impôt non pas au bénéfice de tous, mais au bénéfice de soi. D’abord, pour l’image étonnamment positive que cela engendre. Ensuite, du fait des revenus qu’une telle rente de fait procure.

      On est loin ici d’un idéal démocratique où la voix de chacun se vaut : ici, manifestement, les plus aisés ont plus de pouvoir quant au devenir de l’argent qu’ils soustraient aux impôts et au contrôle de l’Etat.

  • Cette publicité me propose de réduire mon Impôt sur la Fortune de 75% (ou même carrément : « Réduisez votre ISF à zéro ! ») grâce à « la Fondation France-Israël, reconnue d’utilité publique » en renforçant « le lien » avec Israël. (Les bras m’en tombent.)

    ISF : Maintenez le lien - Keren Hayessod France
    https://www.keren-hayessod.fr/maintenez-le-lien-grace-a-votre-isf

    Le Keren Hayessod, en partenariat avec la Fondation France-Israël, reconnue d’utilité publique, vous propose cette année de mettre votre ISF au service du renforcement des liens entre la jeunesse de France et Israël. Pour cela nous disposons de merveilleux programmes, tel MASSA qui permet à des jeunes de 17 à 30 ans d’effectuer un séjour éducatif de 5 à 12 mois en Israël dans des domaines très variés et souvent très pointus : universitaires, artistiques, stages professionnels, volontariat, etc.

    Réduire son ISF en renforçant le lien entre les jeunes de France et Israël

    D’un point de vue strictement fiscal, depuis 2008, d’après la loi TEPA, consentir un don à une Fondation reconnue d’utilité publique, vous permet de bénéficier d’une réduction d’ISF égale à 75% du montant du versement dans la limite de 50.000 euros.

  • Le FMI approuve une extension de sept mois de l’accord de confirmation avec la Tunisie
    Communiqué de presse n° 15/229
    Le 19 mai 2015
    Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le 11 mai 2015 — la décision a été prise sans réunion du Conseil1 — une extension de sept mois, jusqu’au 31 décembre 2015, de l’accord de confirmation avec la Tunisie. Cette extension donnera aux autorités tunisiennes le temps d’appliquer les mesures requises pour tenir les engagements futurs — concernant notamment les réformes bancaire et budgétaire — qui contribueront à réduire les vulnérabilités de l’économie et à promouvoir une croissance plus forte et solidaire. Une mission se rendra à Tunis fin mai 2015 pour mener les consultations au titre de l’article IV et procéder à la sixième revue de l’accord de confirmation.
    L’accord de confirmation de deux ans, d’un montant de 1,146 milliard de DTS (environ 1,75 milliard de dollars, soit 400 % de la quote-part de la Tunisie au FMI) a été approuvé par le Conseil d’administration le 7 juin 2013 (voir communiqué de presse 13/202). Après la conclusion de la cinquième revue en décembre 2014, les décaissements au titre de cet accord ont atteint 787,875 millions de DTS (environ 1,15 milliard de dollars).
    1 Dans certains cas, le Conseil d’administration prend ses décisions selon la procédure dite du défaut d’opposition lorsqu’il convient qu’une proposition peut être examinée sans réunion formelle.

    Mme Lagarde ne s’est pas laissée fléchir, faute d’avoir rempli les conditions prévues par l’accord de 2003 signé par la Troïka alors au pouvoir, le Trésor tunisien ne recevra pas en juin les 600 M$ promis.
    Le Plan B pourrait être un emprunt sur les marchés financiers américains garantis par les États-Unis d’où le Président Béji Caïd Essebsi est revenu cette semaine

  • #Sport et Citoyenneté au Forum européen du sport
    http://www.taurillon.org/sport-et-citoyennete-au-forum-europeen-du-sport

    Le Forum Européen du Sport, qui rassemble des acteurs clés du secteur sportif, s’est tenu à Milan en Italie, le 1er et 2 décembre 2014. Anton Rombouts, ancien président de la Commission EDUC du Comité des Régions (CoR), maire de la ville de ’s-Hertogenbosch et membre du Conseil d’administration de Sport et Citoyenneté, y a tenu un discours dans lequel il a réitéré sa vision du sport comme outil éducatif et social, le rôle des autorités locales et régionales dans ce domaine, ainsi que sa volonté d’impliquer tous les acteurs.

    Actualité

    / #Commission_européenne, Sport

    http://www.sportetcitoyennete.com

  • Webdocs et droits d’auteurs
    http://www.davduf.net/webdocs-et-droits-d-auteurs

    Depuis quelques jours, le statut d’auteur de webdocumentaires en France a changé de braquet. Encore petit, le braquet ; mais braquet quand même. Le 13 novembre dernier, le Conseil d’Administration de la Scam a en effet pris une décision - provisoire - « sur les règles de répartition applicables aux œuvres multimédia interactives ». Une décision qui change (un peu) la donne. Autrement dit : désormais, toute œuvre interactive diffusée sur le web, dûment déclarée à la Scam , donne droit à quelques revenus (...)

    #Nouvelles_narrations

    / #Financement

    « http://www.scam.fr/fr/LaScam/Sonfonctionnement/Sescommissions/sesmembres/tabid/363465/Default.aspx/#artsnum »
    « http://www.cnc.fr/web/fr/web-cosip »