organization:ennahdha

  • Tunisian Islamist party endorses Jewish candidate - Daily Times
    https://dailytimes.com.pk/234091/tunisian-islamist-party-endorses-jewish-candidate

    Comrades in the Ennahdha party insist Slama is the right man to stand for office in Monastir — a symbolic town for Tunisians as it is the birthplace of Habib Bourguiba, the father of the country’s independence.

    “He comes from an ancient family. He has his roots in Monastir… and he knows the town’s problems,” says Chokri ben Janet, who heads the party’s candidate list in the town.

    #Tunisie

  • Tunisie : Le nouveau gouvernement de Habib Essid en chiffres
    http://www.huffpostmaghreb.com/2015/02/02/tunisie-gouvernement-essid-chiffres_n_6593768.html

    Le premier gouvernement proposé par Habib Essid était essentiellement composé de représentants de Nida Tounes et de l’Union patriotique libre (UPL, de Slim Riahi), avec un secrétariat d’Etat pour un député représentant la coalition du Front national du salut (FSN). Le gouvernement est à présent élargi au parti islamiste Ennahdha et au parti libéral Afek Tounes.

    Un petit jeu de chaises musicales s’est opéré pour les représentants de l’UPL et Mohsen Hassan, annoncé précédemment au Tourisme, a été éjecté, remplacé par Selma Elloumi Rekik (députée Nida Tounes qui avait été annoncée à l’Emploi et à la Formation professionnelle).

    Samira Meraï, ancienne députée d’Afek Tounes, remplace la féministre Khadija Cherif au ministère de la Femme.

    Le gouvernement se compose donc de :

    9 membres de Nida Tounes dont 6 ministres et 3 secrétaires d’Etat
    4 membres d’Ennahdha dont 1 ministre et 3 secrétariats d’Etat
    3 ministres d’Afek Tounes
    3 ministres de l’UPL
    1 Secrétaire d’Etat du FSN (Touhami Abdouli)

  • Excellent article du journaliste Thierry Bresillon

    Tunisie : après son départ d’Ennahdha, Hamadi Jebali s’explique

    Je me suis engagé en 1972 dans ce qui allait devenir le parti Ennahdha pour une finalité : une Tunisie démocratique où les libertés d’opinion et d’organisation sont respectées. J’ai adhéré à cette finalité, et non à une structure. Or, aujourd’hui cet objectif est menacé par le déséquilibre des forces en raison des erreurs stratégiques de la direction d’Ennahdha.

    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/tunisie-libre/2014/12/19/tunisie-apres-son-depart-dennahdha-hamadi-jebali-sexplique-23

    #Tunisie #Ennahda #Hamadi_Jebali

  • Où va Ennahdha ?

    Après les législatives : Que sera la Tunisie de demain ?
    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5205798
    par Kmar Bendana : Tunis

    « Majliss ach-choura » (comité central + bureau politique du parti Ennahdha) vient de délivrer son dernier message : aucun candidat à la présidentielle ne sera appuyé. Cette déclaration a-t-elle un poids ? Peut-elle agir sur les choses ? Est-ce qu’elle risque d’avoir des conséquences pour l’avenir, à commencer par l’immédiat ? Deux hypothèses sont envisageables sur fond d’un déficit de vision politique chez tous les acteurs et, contrairement aux apparences, d’une absence de cohésion au sein d’Ennahdha qui n’arrive pas, malgré sa sortie de la clandestinité, à se structurer en parti, à se forger une dynamique de construction doctrinale, des équilibres internes ni des mouvances déclarées (d’où l’appellation ambigüe « Hizb haraket an-nahdha » = Parti du mouvement Ennahdha). Cette étiquette duale traduit une difficulté à se « politiser ». Ce communiqué présente un enrobage rhétorique rôdé, la réalité du fonctionnement politique est plus lente à acquérir que le vocabulaire. Quel sens en tirer ?

    DEUX HYPOTHESES

    Un mouvement qui existe depuis quarante ans environ, qui a des milliers de militants, un ancrage dans les régions et toutes les catégories de la population, le vernis de l’islam et de l’argent et qui passe au pouvoir (favorisé par des circonstances historiques plutôt positives) puis, au bout de trois ans en sort sans se constituer en parti est un OVNI incontrôlable, un ensemble qui peut rassembler une chose et son contraire, un magma fait d’inconnues.

    Dans l’hypothèse la plus optimiste, appeler les Tunisiens à voter est positif, une formule soft, proposée par les plus « modérés » qui ont réussi à faire acquérir à Ennahdha un capital de sympathie et de visibilité, tranquillisant ainsi l’opinion (surtout internationale, obnubilée par la compatibilité Islam/Démocratie devenue une recette incontournable). Cet acquis semble toucher à ses limites, parce que la démission du gouvernement Laârayedh (fin janvier 2014) n’était pas désirée par tous. Imposée par la conjoncture de résistance locale aiguisée par les assassinats de Chokri Belaïd (6 février 2013) et de Mohamed Brahmi (25 juillet 2013) et par la défaite sanglante des « ikhwan » au Caire, ce retrait doit être aujourd’hui davantage reproché par les opposants de l’époque. On a promis aux adeptes de la solution de force que ce retrait aiderait à gagner les élections : une recette dont on ignore la provenance et surtout la validité. Après le résultat des élections (qui sont loin d’être une défaite d’Ennahdha qui passe de premier à deuxième parti, avec un nombre de sièges suffisant pour peser dans le prochain parlement), les plus durs sont déçus par ce recul et doivent regretter encore plus d’avoir accepté de sortir du pouvoir... On subodore que les mécontents à qui on a fait accepter de sortir du pouvoir contre leur gré veulent « sanctionner » ceux qui ont défendu cette issue politique (i.e R. Ghannouchi) alors qu’ils étaient pour la force (comme l’a été Morsy). Tout cela déchire le mouvement Ennahdha et le pays subit depuis trois ans des déchirements, qui coûtent cher sur le plan économique et social sans compter le sang versé...La communauté de destin imposée par 18% de Tunisiens ayant voté pour Ennahdha en 2011 représente un fardeau lourd de conséquences futures.

    La seconde hypothèse redoute les suites de cette division. On paye les tiraillements internes à un mouvement qui a tâté du pouvoir, placé des clientèles, d’une violence à peine contenue. Ennahdha a échoué dans sa tentative de choisir un « candidat consensuel » pour la présidentielle, ce qui doit être aussi ressenti comme une défaite par les insatisfaits.

    Que peut-on attendre après cette « déclaration » aux votants rédigée dans un langage prudent et policé, dans la droite ligne du fair play rapidement affiché après les élections législatives d’octobre 2014, alors que membres du gouvernement Laârayedh cachaient mal leurs sentiments sur les plateaux télévisés du 26 octobre au soir. Des militants attendant en bas du siège central d’Ennahdha, dans un décor désert, une fête qui n’a jamais eu lieu, est un des instantanés d’une déception, vite recouverte par la communication officielle...

  • Ennahdha reviendra-t-il sur une réforme emblématique de Bourguiba ?
    La Presse de Tunisie - bec-et-ongles | 74929 | 15112013
    http://www.lapresse.tn/15112013/74929/bec-et-ongles.html

    examiné et non retenu par un Conseil ministériel à l’orée du mois de septembre 2013
    Le projet de loi pour la restauration du régime du waqf (habous) a déjà été présenté, append-on de bonne source, et examiné lors d’un Conseil ministériel au début du mois de septembre 2013.
    Mais le projet de loi n’a pas été retenu par le Conseil des ministres et notamment par les ministres indépendants et du parti Ettakatol qui s’y sont farouchement opposés.
    Les constituants d’Ennahdha, persévérants, sont revenus à la charge en introduisant le projet de loi sur les habous afin d’être débattu dans les commissions des finances et de la législation générale de l’Assemblée nationale constituante (ANC).
    Ce projet de loi vise, selon plusieurs experts, économistes et juristes, à saper les fondements de l’Etat moderne ainsi que le projet sociétal initié par Bourguiba au lendemain de l’indépendance.
    Aboli en vertu d’un décret-loi beylical datant du 18 juillet 1957, le régime du waqf ou habous que le parti Ennahdha œuvre à ressusciter représente, selon l’expert et ancien ministre des Finances, Houcine Dimassi, « un Etat dans l’Etat, plus précisément un Etat religieux dans un Etat civil ». Cela sans compter qu’il génère de lourdes conséquences aux plans économique, juridique, social et culturel.
    « Economiquement, le habous constitue un énorme gaspillage, un véritable gâchis, du fait que ces biens soient gelés et mis en dehors des circuits économiques communs. N’ayant plus de maîtres, ces biens sont le plus souvent mal gérés, mal exploités et c’est d’autant plus grave qu’il s’agit de terres agricoles », a déclaré, Houcine Dimassi à La Presse (Voir l’article « Un Etat religieux dans l’Etat civil » paru le 13 novembre 2013).
    Les retombées d’ordre juridique sont toutes aussi importantes, selon Fadhel Moussa, juriste et constituant du Groupe démocratique « le régime waqf nécessitera des moyens financiers et humains énormes ainsi qu’une nouvelle organisation administrative et un nouvel ordre juridique ». Ce qui mettra en cause, sans nul doute, l’unité du système judiciaire.
    « Au plan social et culturel, les habous mettront également en cause l’unité des programmes scolaires, universitaires et culturels dans le pays ». Puisque, comme l’a déclaré un expert à La Presse : « Chaque école, faculté, institution culturelle aura la liberté d’appliquer son propre règlement et ses propres programmes sans référer à une quelconque tutelle » (Voir La Presse du 13 novembre).

  • Entretien exclusif avec Nejmeddine Hamrouni (PARTIE 1) : Le noyau traumatique et le choix stratégique d’Ennahdha

    http://www.huffpostmaghreb.com/2013/09/18/nejmeddine-hamrouni_n_3941845.html

    Nejmeddine Hamrouni n’est pas connu du grand public. Etudiant en médecine à Tunis, il milite au sein du syndicat étudiant d’obédience islamiste, l’UGTE, dont il est le troisième et dernier secrétaire général avant la révolution. Avec le début de la répression contre les islamistes en 1991, Nejmeddine Hamrouni prend la fuite et s’exile en France où il obtient un Doctorat en psychologie.

    Actuellement membre du bureau du Conseil de la Choura et Conseiller auprès des chefs de gouvernement Hamadi Jebali ensuite Ali Larayedh, Nejmeddine Hamrouni a constitué, au sein du Premier ministère, une unité de veille. Ce « guetteur de danger », comme il se qualifie lui-même, élabore des études prospectives, analyse et anticipe les risques, met en place les stratégies. « Lors des trois derniers mois du mandat de M. Jebali, j’ai été plus proche des dossiers politiques, mais à présent avec M. Larayedh, je reprends ma veille stratégique, toujours très centrée sur la question de la transition politique », précise-t-il.

    Absent volontairement de la scène médiatique, M. Hamrouni préfère agir dans l’ombre. Il a cependant accordé un entretien à la rédaction du HuffPost Maghreb, afin d’apporter un regard différent et des éléments de compréhension sur la transition politique en Tunisie, les difficultés auxquelles le Mouvement islamiste a dû, selon lui, faire face, sa vision de l’avenir de la transition démocratique en Tunisie et le futur politique de son parti Ennahdha.

    http://www.huffpostmaghreb.com/2013/09/18/nejmeddine-hamrouni_n_3941845.html

    #Tunisie