organization:université de berkeley

  • la #cartographie du #pouvoir - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=mVC5G49Ps4M&sns=tw

    « La cartographie du pouvoir colonial », avec le professeur Ramon Grosfoguel, du département d’études ethniques de l’Université de Berkeley. Il proposera une analyse globale de la matrice du pouvoir colonial / impérial ou comment aborder les questions économiques, l’écologie, la race, le genre avec une lecture décoloniale ? 30 novembre 2013

    #cartoexperiment

  • Google vous géolocalise même lorsque vous lui dites de ne pas le faire (mais il y a une solution) - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2018/08/13/google-vous-geolocalise-meme-lorsque-vous-lui-dites-de-ne-pas-le-faire-ma

    D’après Associated Press, Google enregistre les déplacements de ses utilisateurs sans les en informer explicitement. En cause : un discret paramètre, activé par défaut et utilisé à des fins mercantiles.

    Google enregistre vos déplacements même lorsque vous lui dites de ne pas le faire. La révélation tient en une phrase, et elle risque d’accroître encore un peu la méfiance des utilisateurs envers les politiques de protection des données des géants de la Silicon Valley. D’après Associated Press, les différents services de Google conservent en effet les données de localisation de leurs utilisateurs, même lorsque ceux-ci l’en empêchent explicitement dans leurs paramètres. Et ce à la fois sur les smartphones iPhone et Android.

    Sur la majorité des applications qu’il détient, Google vous demande l’autorisation de vous géolocaliser : en ouvrant Google Maps, par exemple, un petit message vous conseille d’autoriser l’accès à votre emplacement pour mieux vous aider. Si vous l’acceptez, Google Maps stockera la chronologie de vos déplacements dans votre « historique des positions ». Mais la plateforme vous propose aussi de désactiver cette géolocalisation dès que vous le souhaitez. A la clé, selon Google : « Les lieux dans lesquels vous vous rendez ne sont plus répertoriés. »

    « Ce n’est pas vrai », affirme purement et simplement l’enquête d’Associated Press, corroborée par un groupe de chercheurs à l’université Princeton. D’après eux, même une fois l’« historique des positions » désactivé, les applications du service continuent de vous géolocaliser sans vous demander votre permission. Pour preuve : des recherches qui n’ont a priori rien à voir avec votre emplacement (AP cite comme exemple « Cookies au chocolat ») utilisent et enregistrent vos coordonnées géographiques exactes.

    Deux paramètres distincts

    Pour empêcher Google d’enregistrer ces informations, il faut en fait désactiver un autre paramètre, beaucoup moins facile à trouver et surtout activé par défaut : « Activité sur le Web et les applications ». Sauf qu’il faut d’abord le désactiver puis le réactiver pour qu’on comprenne le type d’informations qu’il recueille. Un message explique alors : « Le paramètre “Activité sur le Web et les applications” enregistre ce que vous faites sur les services, les applications et les sites Google, y compris vos recherches, vos interactions avec les partenaires Google et d’autres informations connexes telles que la position et la langue. »

    En clair, laisser activé « Activité sur le Web et les applications » et désactiver l’« Historique des positions » empêche uniquement Google d’ajouter vos déplacements à sa catégorie « Vos trajets », qui peut vous permettre de visualiser vos déplacements quotidiens. Mais cela ne l’empêche pas de collecter les données relatives à votre géolocalisation, qui sont alors stockées dans une autre section, appelée « Mon activité ».

    Intérêt mercantile

    Pourquoi une telle opacité ? Sans surprise, l’intérêt de Google est mercantile : l’entreprise indique clairement à AP que les lieux enregistrés dans « Mon activité » sont utilisés par… des publicités. En payant davantage Google, les annonceurs peuvent cibler des sites géographiques précis (par exemple, un rayon d’un kilomètre autour d’un point de repère) et ainsi atteindre un public plus restreint. En mai dernier, K. Shankari, chercheuse à l’Université de Berkeley, avait notamment expliqué dans un post de blog avoir remarqué que son téléphone l’avait incitée à noter un magasin Kohl dans lequel elle s’était rendue, alors qu’elle avait pourtant désactivé son « Historique des positions ». « Comment Google Maps a-t-il su où j’étais ? », s’interrogeait-elle alors. Elle a désormais sa réponse.

    La solution

    Alors, comment faire ? Pour consulter votre section « Mon activité », c’est par ici. Pour activer ou désactiver le paramètre « Historique des positions », rendez-vous ici. Enfin, pour activer ou désactiver le paramètre « Activité sur le Web et les applications » (activé par défaut), c’est ici qu’il faut cliquer.
    Pablo Maillé

    Moi j’ai trouvé une autre solution : pas de smartphone !

    #google #big_data #géoloalisation #android #google_maps #smartphone #tracking #confidentialité

  • « Les médias ont rendu le pays malsain »
    http://www.bastamag.net/Les-medias-ont-rendu-le-pays-malsain

    Ni les grands médias états-uniens, ni les instituts de sondage n’ont vu venir la victoire de Donald Trump. Pire, les médias « ont choisi de produire de l’anxiété, dans l’espoir que nous reviendrons vers eux de façon obsessionnelle pour en savoir plus », estime danah boyd, spécialiste des médias sociaux à l’Université de Berkeley. « L’industrie des médias doit assumer sa responsabilité dans sa manière de tout transformer en spectacle pour son seul bénéfice. » Ses critiques et interrogations sur le rôle des (...)

    #Débattre

    / Élections , #Amériques, #Conservateurs, #Droites_extrêmes, Démocratie !, A la une

    #Élections_ #Démocratie_ !

  • Statistique et données massives : enjeux et perspectives | UPMC, campus de Jussieu (amphi 25), Paris, mardi 13 octobre 2015
    http://bigdata2015.sfds.asso.fr

    Après le succès de la journée « Horizons de la Statistique » en 2014, la Société Française de Statistique (SFdS) organise le mardi 13 octobre 2015 sur le campus de de Jussieu une manifestation intitulée Statistique et données massives : enjeux et perspectives.

    L’objectif de la journée est de discuter des enjeux nouveaux que soulèvent les données massives sur nos sociétés, et les perspectives qu’elles ouvrent aussi bien pour les entreprises, les institutions et les statisticiens qui y seront confrontés dans les prochaines années. Pour ce faire, la SFdS propose une belle affiche, équilibrée entre mathématiques, informatique, industrie et monde académique, et choisit de donner la parole à des orateurs prestigieux :

    • Michael Jordan (Université de Berkeley)
    • Stéphane Mallat (ENS, Académie des Sciences)
    • Philippe Tassi (Médiamétrie)
    • Henri Verdier (Etalab, Ministère)

    Organisation
    La manifestation est programmée sur une journée, pour laisser du temps aux questions et discussions que nous espérons riches et animées. La journée se terminera autour d’un cocktail.

    L’inscription à la manifestation est ouverte à tous et gratuite mais obligatoire.

    • Henri Verdier (pardon pour la redite pour les connaisseurs), entrepreneur et conseiller du prince
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Verdier

      Il dirige, depuis janvier 2013, Etalab, le service du premier ministre chargé de l’ouverture des données publiques. Sous sa direction, Etalab a développé une nouvelle version inaugurée le 18 décembre 2013, du portail d’open data français « data.gouv.fr », qui héberge de nombreuses données publiques. Cette version, qui autorise les citoyens à enrichir les données publiques où à partager leurs propres données, a été qualifiée par le blog TechPresident de « première mondiale ».

      En juin 2014, il est nommé par Claude Bartolone membre de la Commission de réflexion et de propositions sur le droit et les libertés à l’âge numérique. [ah ! ah ! ah !]

      Par arrêté du Premier ministre en date du 16 septembre 2014, il est nommé Administrateur Général des Données.

  • La #Fondation_Gates ou la charité (mal) ordonnée | CNCD-11.11.11
    http://www.cncd.be/La-Fondation-Gates-ou-la-charite

    La Fondation investit les deux tiers de ses dons, soit 2 milliards de dollars, dans le seul secteur de la santé, en concentrant son action sur quelques programmes. Elle coordonne par ailleurs ses investissements avec d’autres donateurs privés, ce qui la rend totalement incontournable auprès de ses bénéficiaires. Après 14 ans à peine d’existence, cette institution est en train de « transformer radicalement le paysage de la santé publique mondiale », analyse Michelle Bertho-Huidal, chercheuse à l’Université de Berkeley en Californie et auteur de Charity business (éd. Vendémiaire/Broché), un essai consacré aux fondations. [1]

    Quelles sont ces transformations ? L’influence grandissante du secteur privé dans la prise de décisions politiques, tout d’abord. Au Botswana, par exemple, pays d’Afrique australe particulièrement touché par le sida, la Fondation Gates s’est pratiquement substituée au ministère de la Santé en montant, avec la Fondation Merck, un laboratoire pharmaceutique, le projet Achap (African Comprehensive HIV/AIDS Partnerships).

    Avec ses tests de dépistage gratuits et ses distributions de médicaments, Achap est un succès. En 2009, la moitié de la population du Botswana a bénéficié d’un test et 87 % des séropositifs dépistés ont été soignés. Mais le coût du projet est particulièrement élevé. Malgré les dons des deux fondations, le ministère de la Santé publique botswanaise débourse encore 1 000 dollars par an pour chaque patient, ce qui représente quasi la totalité de son budget. Le Botswana n’a donc pas de politique publique de santé autre que le projet Achap, dont le centre de décision se trouve à Seattle au siège de la… Bill & Melinda Gates Foundation.

    En outre, le projet ne prévoit aucune action de prévention du sida, la seule manière véritable d’enrayer la pandémie. Pour Michelle Bertho-Huidal, « la Fondation à fait reculer la mortalité, mais pas la maladie ». Ni même sa dépendance aux médicaments.

    Mais est-ce vraiment étonnant ? La Fondation Gates détient des actions dans les neuf plus grandes sociétés pharmaceutiques du monde et recrute parmi elles certains de ses cadres. Ainsi le directeur de la branche Santé publique de la Fondation vient de Novartis (Suisse) et son prédécesseur du géant britannique GlaxoSmithKline.

    #philantropie #santé #big_pharma

    • je suis tout à fait pour la critique des programmes, des logiques d’entreprise, du recrutement, des liens financiers, de l’hégémonie etc de la fondation #Gates, mais je ne peux pas lire sans sauter au plafond une phrase comme :

      Mais quel est l’intérêt de sauver un adolescent de la tuberculose s’il doit mourir plus tard d’un banal accident de la route, qui reste la première cause de décès des jeunes dans le Sud ?

    • Oui, remarque grossière limite insultante qui voulait très très maladroitement, souligner le manque de « finalité sociale » du programme …
      Dans le contexte :

      L’effet de la concentration des actions pose aussi d’autres questions. La Fondation Gates se focalise sur trois maladies : le sida, le paludisme et la tuberculose, à l’exclusion des autres pathologies et/ou problèmes sociaux. Mais quel est l’intérêt de…

      #charity_business #cynisme

    • Voir http://seenthis.net/messages/242488 pour un beau reportage de terrain sur la lutte contre le #paludisme ; l’ACT, seul traitement qui marche bien actuellement (et peut-être plus pour très longtemps) n’est pas du tout de la high-tech. Ses inventeurs ne vivent pas dans des jets privés et des conférences dans des hôtels de luxe, mais continuent à soigner dans des campagnes perdues aux confins de pays en guerre.

    • La technicité n’est qu’un des multiples facteurs de prix : par exemple, les multithérapies contre le VIH sont assez sophistiquées sur le plan technologique, et pourtant très peu chères ; cela, grâce au combat pour les génériques, qui permettent des négociations d’achats massifs via des mécanismes comme le Fonds mondial. Par ailleurs je ne crois pas qu’il y ait une course à la high-tech pour le seul plaisir du « high », mais aussi parce qu’on ne sait pas bien faire autrement.