person:bob dylan

  • J.S. Ondara raconte son rêve folk américain à l’Espace Django vendredi
    https://www.rue89strasbourg.com/js-ondara-folk-americain-espace-django-vendredi-152387

    La notion de rêve américain prend tout son sens quand on découvre J.S. Ondara. Jeune songwriter kenyan maintenant installé à Minneapolis, il affole la presse musicale, qui y voit la relève de Bob Dylan ou de Neil Young. À vérifier vendredi soir sur la scène de l’Espace Django. (lire l’article complet : J.S. Ondara raconte son rêve folk américain à l’Espace Django vendredi)

  • Un des nombreux massacres de l’armée française coloniale, celui de Thiaroye au Sénégal, mérite d’être rappelé sans cesse, pour la brutalité et l’injustice de la colonisation, mais aussi parce que ces crimes ne sont ni reconnus à leur juste valeur, ni réparés par des dédommagements légitimes.

    En 1988, l’écrivain et réalisateur sénégalais, et ancien tirailleur lui même, Semben Ousmane, réalise l’excellent Camp de Thiaroye, prix spécial du jury à la Mostra de Venise, jamais diffusé à la télévision française, mais visible ici :
    https://rarefilmm.com/2018/05/camp-de-thiaroye-1988

    Fidèle à ma réputation, je me dois de signaler deux détails musicaux sur ce film qui, à ma grande suprise, n’étaient signalés ni sur wikipédia (j’ai corrigé ça) ni sur l’IMDB :

    La musique est composée et jouée, entre autre à l’harmonica, par Ismaila Lo. Il s’agit de l’artiste qui deviendra célèbre en 1994 sous le nom d’Ismael Lo, avec son tube Dibi Dibi Rek, et son harmonica qui lui valut le surnom du Bob Dylan africain :
    https://www.youtube.com/watch?v=WlqXmlrvHv8

    Ismael Lo joue aussi dans le film, justement le soldat harmoniciste qui calme Pays en lui jouant Lili Marlène. Il jouera encore dans un court métrage de Idrissa Ouedraogo, Afrique, mon Afrique (1995, dont il composera aussi la musique), et dans Tableau Ferraille, de Moussa Sene Absa (1996).

    Autre acteur et musicien dans ce film, le congolais Casimir Zoba, plus connu sous le nom de Zao, et qui joue un soldat congolais. Déjà célèbre depuis 1984 et son tube Ancien Combattant, dans lequel on retrouve la même langue imagée que dans le film, Zao continuera de composer jusqu’en 1999, mais je ne sais pas s’il tournera dans d’autres films. Après une pause, il recommence à donner des concerts depuis 2006 et je vous le recommande chaudement s’il passe près de chez vous...
    https://www.youtube.com/watch?v=K4w6kSucANY

    Le massacre de Thiaroye a déjà été couvert sur Seenthis, ici :
    https://seenthis.net/messages/316726
    https://seenthis.net/messages/316990
    https://seenthis.net/messages/317126
    https://seenthis.net/messages/317354
    https://seenthis.net/messages/440328
    https://seenthis.net/messages/704475

    #Thiaroye_44 #Thiaroye #Massacre_de_Thiaroye #tirailleurs_sénégalais #indigènes #france #afrique #sénégal #seconde_guerre_mondiale #mémoire #histoire #colonialisme #Semben_Ousmane #Camp_de_Thiaroye #Ismael_Lo #Zao

  • Je ne sais pas ce qu’il y dans mon café ce matin, mais je viens de réaliser quelque chose qui me donne le vertige, nous sommes donc, désormais, en 2019, ce qui veut dire que cette année, en octobre, nous allons commémorer le trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin, qui, dans mon souvenir, était hier, avant-hier tout au plus.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2014/cinquantaine/pele-meles/022.htm

    • ah oui tiens ! j’aurai dû m’en souvenir aussi @sombre ma fille est aussi née en 89 mais au mois de mars.
      Par contre je me souvenais toujours de la date de construction du mur de Berlin dans la nuit du 12 au 13 août 1961 par la RDA. Un bon copain était né le lendemain, le 14.

    • C’est aussi la fin de la guerre Afghanistan/URSS et de celle du Liban, mais c’est le début de la guerre au Kosovo

      C’est la répression place Tien An Men en Chine et la mort de Khomeiny en Iran

      C’est l’assassinat de Jean-Marie Tjibaou et Yeiwéné Yeiwéné en Nouvelle Calédonie

      C’est la tuerie de Polytechnique à Montréal (14 femmes tuées)

      C’est le début de la transition démocratique en Tchecoslovaquie, Hongrie, Pologne, Bulgarie, Chili, Paraguay, Nicaragua, et Salvador

      C’est l’année de Camille Claudel (avec Isabelle Adjani) et de Do the Right Thing de Spike Lee, de Mystery Train de Jim Jarmusch et de Dangerous Liaisons de Stephen Frears, de Sex Lies and Videotapes de Steven Soderbergh et du Temps des Gitans de Emir Kusturica

      C’est l’année de Puta’s Fever, de la Mano Negra, et de Mlah, des Negresses Vertes, de New-York, le retour de Lou Reed, de Oh Mercy, le retour de Bob Dylan

      (oui, je suis aussi obsédé par 1989)

      #1989

    • Replonger dans le désordre...

      https://www.france24.com/fr/20191222-la-roumanie-a-connu-une-v%C3%A9ritable-r%C3%A9volution-depuis-la-

      La Roumanie célèbre les 30 ans de la chute du régime totalitaire. Le 22 décembre 1989, Nicolae Ceausescu, au pouvoir en Roumanie depuis 1965, est renversé puis executé trois jours plus tard. Luca Niculescu, ambassadeur de Roumanie en France, revient sur ces événement et les changements qu’a connus le pays depuis.

    • Remarkably, with five decades of recording to her credit, the indeed remarkable Bettye Lavette has actually only had full album releases with two other major labels up until now – a 1972 LP for Atco that never saw the light of day until decades later and a 1982 set for Motown. On the famed Verve imprint, Things Have Changed is Bettye’s take on a dozen songs penned by Bob Dylan, given her own distinctive and uniquely soulful interpretation. In this interview with SoulMusic.com founder David Nathan (who has been listening to Bettye since 1965 and interviewing her since the ’70s), the tell-it-like-it-is one-of-a-kind song stylist shares about the project and a career that has finally taken her into prominence within the last decade…

      https://www.soulmusic.com/soul-talkin-bettye-lavette-2018-soulmusic-com

      “I can sing, I know a lot of songs, I got a lot of dresses, a lot of wigs and high heel shoes!” Bettye Lavette, March 2018 on being a soul survivor, in every sense of the term

      http://www.bettyelavette.com

    • Bettye Lavette n’a pas eu le succès qu’elle méritait les 40 premières années de sa carrière. Enfin reconnue depuis les années 2000, elle enchaîne maintenant les disques et les récompenses.

      Elle a écrit son autobiographie qui est passionnante, drôle, et un véritable témoignage sur les coulisses, pas très glamour, de la musique soul des années 1960 à aujourd’hui :

      Bettye LaVette – A Woman Like Me
      https://www.amazon.fr/Woman-Like-Me-Memoir/dp/0142180327

      Récemment elle a publié un disque de reprises de Bob Dylan, qui lui a valu de nombreuses interviews où elle donne son analyse des chansons et de leur auteur. Toujours aussi intelligente et drôle, ces interviews valent le détour... Par exemple celui ci :

      Bettye LaVette – Star and So Much More

      « Singing the way that I sing now, I’m in complete control of that. »
      Barry Kerzner, American Blues Scene, le 25 janvier 2018
      https://www.americanbluesscene.com/bettye-lavette-star-much

      Bob Dylan writes in such a strange fashion. He doesn’t really write poetry. They keep calling him a poet but, he writes prose.

      He writes things that, they’re not feelings, they’re matter of fact, and he’s complaining about them all of the time.

      Dylan’s songs are really conversations, complaints. He complains about everything; he didn’t do any of it! None of it is his fault.

      He’s a very strange writer, and the more I looked into the songs, the more I knew about him. I was very surprised at two things. That he complains all the time and that he has a beef against… most women. The other thing is that he has a really soft and compassionate side which I found in “Emotionally Yours.”

      I really thought a lot about him in doing the songs. I’ve usually just taken the songs, and just put them into my mouth. But, this required so much more: Every day I worked on it, it made me know him better. So, I think I know things now that people don’t know about him, that I wish I didn’t know.

    • Pour son dixième album, le premier sur une major en près de trente ans, Bettye LaVette s’empare des chansons de Bob Dylan avec cette force et cet aplomb qui ont fait d’elle une véritable légende de la soul. « Things Have Changed », qui paraît chez Verve, est un chef-d’oeuvre né de la rencontre entre l’une des plus grandes chanteuses actuellement en activité et l’un des plus grands songwriters vivant. Keith Richards et Trombone Shorty ont apporté leur contribution à cet album produit par Steve Jordan.

      Depuis son retour sur le devant de la scène au début des années 2000, Bettye LaVette n’a cessé de se frotter au rock et au folk, reprenant à sa manière unique les chansons d’artistes aussi emblématiques que les Who, les Rolling Stones, Pink Floyd ou encore Dolly Parton. Toutefois, elle n’avait jamais enregistré auparavant un album entièrement consacré à l’oeuvre d’un seul songwriter. Les morceaux de « Things Have Changed » ont été composés par Bob Dylan sur plus de cinq décennies, The Times They Are A-Changin’ datant de 1964 tandis que l’épique Ain’t Talkin est extrait de l’album « Modern Times » sorti en 2006.

      « Les autres écrivent des chansons, mais les compositions de Dylan relèvent plus de la prose que de la poésie. Selon moi, la qualité de ses paroles tient moins à leur beauté qu’à leur extrême ingéniosité et à leur logique imparable. Il peut partir de n’importe quelle expression et en tirer une chanson ». Bettye LaVette n’a rencontré Bob Dylan qu’une seule fois, dans les coulisses d’un festival en Italie. Il était sur le point de monter sur scène lorsque Tony Garnier, son bassiste de longue date, lui fit signe que Bettye se trouvait près d’eux. Dylan s’arrêta sur le champ, se dirigea vers la chanteuse, prit son visage entre ses mains et l’embrassa avant de quitter les coulisses pour donner son concert. Sur « Things Have Changed », les chansons de Dylan subissent un traitement de choc. « Je n’avais jamais vraiment écouté It Ain’t Me Baby », confie Bettye LaVette, « mais il fallait que ma version soit plus dédaigneuse que l’originale, moins rapide et moins sèche, qu’elle sonne comme une chanson de Jimmy Reed. Pour The Times Are-a-Changin, je voulais en donner une interprétation totalement différente de celle de Dylan. Pour y parvenir on a beaucoup travaillé sur le groove avec une beat box. Le résultat est extrêmement surprenant ».

      Pour mener ce projet ambitieux à son terme, Bettye LaVette avait besoin d’un producteur à la hauteur du défi. Grâce à la productrice Carol Friedman, la chanteuse trouva le partenaire idéal en la personne de Steve Jordan, l’ancien batteur du groupe de l’émission de David Letterman, un artiste qui a travaillé avec la terre entière, notamment Chuck Berry et John Mayer. « Steve a été absolument génial », explique-t-elle. « Il se rappelle de tout ce qu’il a entendu au cours de sa vie et il s’est toujours montré capable d’expliquer aux musiciens ce que j’avais en tête ». Pour l’occasion, Steve Jordan forma une équipe réunissant des musiciens hors pair tels que le guitariste de Bob Dylan Larry Campbell, le bassiste Pino Palladino et le claviériste Leon Pendarvis. L’entente entre eux fut telle que l’enregistrement de l’album fut bouclé en seulement trois jours. Par la suite, Keith Richards et Trombone Shorty apportèrent leur contribution, en jouant respectivement sur Political World et What Was It You Wanted.

      https://www.youtube.com/watch?v=EJi6maTueSc

      Bettye LaVette fait partie du show business depuis près de soixante ans. Son premier single, « My Man – He’s A Lovin’ Man », est sorti chez Atlantic Records en 1962 alors qu’elle n’avait que seize ans. Bien que n’ayant jamais cessé d’enregistrer, elle connut une véritable renaissance artistique au début des années 2000 avec des albums de reprises d’une puissance émotionnelle à couper le souffle. En 2008, elle laissa le public du Kennedy Center sans voix avec son interprétation du Love Reign O’er Me des Who auxquels on remettait ce soir-là un prix pour l’ensemble de leur carrière. S’emparer de l’oeuvre d’un des plus importants songwriters vivants était une véritable gageure. Mais si quelqu’un était capable de relever le défi, c’était bien Bettye LaVette.

      https://www.francemusique.fr/emissions/open-jazz/l-actualite-du-jazz-bettye-lavette-dylan-par-la-face-soul-59837

      Sur l’album de 1972 pour Atco qui n’a vu le jour qu’en 2006 ?
      Child Of The Seventies il y a ce single Heart of Gold écrit par Neil Young. En 72, cette diva du blues n’a que 26 ans elle chante depuis ses 16 ans et à 72 berges elle tourne encore ! immense respect à l’égale d’Aretha Franklin mais j’ai une petite préférence pour le blues de B.Lavette

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=d-pyAjpCqVw

      https://www.discogs.com/fr/Betty-Lavette-Child-Of-The-Seventies/release/1329039

    • Dans son autobiographie, il y a aussi des passages gratinés sur Aretha Franklin...

      L’album ATCO a été enregistré dans les années 1970 mais n’était jamais sorti. C’est un français, Gilles Pétard, qui l’a sorti en 2000 sous le titre Souvenirs (il a été réédité sous d’autres noms après), relançant ainsi sa carrière auprès du grand public. On y trouve effectivement cette reprise de Neil Young, mais aussi celle de It Ain’t Easy, rendue populaire par David Bowie.
      https://www.youtube.com/watch?v=qUyNsb6721Y

      Souvenirs :
      https://www.discogs.com/fr/release/3829297

    • Ce même Gilles Pétard qui photographiait Betty Davis en 75
      https://seenthis.net/messages/674142#message678297
      J’ai emprunté cette compil « Souvenirs » ce week-end et dans la présentation du CD, j’suis tombé sur celle de David Nathan et de Gilles Pétard. Mais avec mon anglais approximatif, j’ai compris que Pétard a retrouvé les enregistrements qu’il croyait perdu et a produit cette compil qui a extasié Bettye Lavette herself.
      Sais-tu @sinehebdo si son autobio est traduite en français ?

  • The New American Songbook: The oldies of the future.
    https://slate.com/culture/2018/10/the-new-american-songbook-the-oldies-of-the-future.html

    Oct 18, 2018 - Here are the hits of the past 25 years that we’ll be listening to for the next 100.

    What makes a song last? The history of popular music tells us that many masterpieces of songcraft—and even the most world-conquering smashes—are quickly forgotten.

    Meanwhile, many earworms burrow deep into the collective consciousness, where they take root, whether we like it or not.

    Which of today’s hits will be tomorrow’s classics?

    Who could have predicted that “Don’t Stop Believin’ ”—which was, upon its release in 1981, a commercial disappointment from a critically derided band—would become the 20th century’s best-selling digital download?* Or that it would be a “novelty” dance single, of all song varieties, that would become Billboard’s pick for the greatest single of all time?

    Separating the most durable tunes from the millions of other would-be classics is no easy task. So we asked critics, musicians, and industry professionals to predict which tracks from the past 25 years we’ll still be dancing and singing along to for the next 100 years. Some of these songs our children will belt in sports arenas. Others our grandchildren will dance to at their weddings.

    The New American Songbook is emphatically not a list of the best songs of the past quarter-century, although many of these tracks would make that list, too. As predicted by our panel, tomorrow’s oldies, like tomorrow’s America, will be a lot less male-dominated, and a lot more diverse. Less than a third of the songs on our list are fronted by white men, and no artists are featured more frequently than pop music’s first couple Beyoncé and Jay-Z. Classic rock will soon be rivaled by classic rap, and the Cole Porter of the next American songbook may be Max Martin.

    Below, find the Top 30 songs, in order, all of which were nominated by at least two of our panelists. You can also read the individual ballots of everyone from Chuck Klosterman to NPR’s Ann Powers to Drive-By Truckers’ Patterson Hood. Which of today’s hits will endure as tomorrow’s golden oldies? Here’s our best guess.

    30. Idina Menzel – “Let It Go”

    Producers: Kristen Anderson-Lopez, Robert Lopez
    Songwriters: Kristen Anderson-Lopez, Robert Lopez
    Year: 2013

    29. Liz Phair – “Fuck and Run”

    Producers: Liz Phair, Brad Wood
    Songwriter: Liz Phair
    Year: 1993

    28. Daft Punk ft. Pharrell Williams and Nile Rodgers – “Get Lucky”

    Producers: Thomas Bangalter, Guy-Manuel de Homem-Christo
    Songwriters: Thomas Bangalter, Guy-Manuel de Homem-Christo, Nile Rodgers, Pharrell Williams
    Year: 2013

    27. Alanis Morissette – “You Oughta Know”

    Producer: Glen Ballard
    Songwriters: Alanis Morissette, Glen Ballard
    Year: 1995

    26. Old Crow Medicine Show – “Wagon Wheel”

    Producer: David Rawlings
    Songwriters: Bob Dylan, Ketch Secor
    Year: 2004

    25. Destiny’s Child – “Say My Name”

    Producer: Darkchild
    Songwriters: LaShawn Daniels, Rodney Jerkins, Fred Jerkins III, Beyoncé, LeToya Luckett, LaTavia Roberson, Kelly Rowland
    Year: 1999

    24. Israel Kamakawiwoʻole – “Somewhere Over the Rainbow/What a Wonderful World”

    Producers: Israel Kamakawiwoʻole, Jon de Mello
    Songwriters: Edgar Yipsel Harburg, Bob Thiele, George David Weiss
    Year: 1993

    23. Beyoncé ft. Jay-Z – “Crazy in Love”

    Producers: Rich Harrison, Beyoncé
    Songwriters: Beyoncé, Rich Harrison, Eugene Record, Shawn Carter
    Year: 2003

    22. Nine Inch Nails – “Hurt”

    Producer: Trent Reznor
    Songwriter: Trent Reznor
    Year: 1994

    Producers: Dr. Dre, Mike Elizondo
    Songwriters: Curtis Jackson, Andre Young, Mike Elizondo
    Year: 2003

    20. Adele – “Rolling in the Deep”

    Producer: Paul Epworth
    Songwriters: Adele Adkins, Paul Epworth
    Year: 2010

    19. Oasis – “Wonderwall”

    Producers: Owen Morris, Noel Gallagher
    Songwriter: Noel Gallagher
    Year: 1995

    18. Backstreet Boys – “I Want It That Way”

    Producers: Kristian Lundin, Max Martin
    Songwriters: Andreas Carlsson, Max Martin
    Year: 1999

    17. Rihanna ft. Calvin Harris – “We Found Love”

    Producer: Calvin Harris
    Songwriter: Calvin Harris
    Year: 2011

    16. The Killers – “Mr. Brightside”

    Producer: The Killers
    Songwriters: Brandon Flowers, Dave Keuning, Mark Stoermer, Ronnie Vannucci Jr.
    Year: 2003

    15. Céline Dion – “My Heart Will Go On”

    Producers: Walter Afanasieff, James Horner, Simon Franglen
    Songwriters: Will Jennings, James Horner
    Year: 1997

    14. Santana ft. Rob Thomas – “Smooth”

    Producer: Matt Serletic
    Songwriters: Itaal Shur, Rob Thomas
    Year: 1999

    13. Lauryn Hill – “Doo Wop (That Thing)”

    Producer: Lauryn Hill
    Songwriter: Lauryn Hill
    Year: 1998

    12. Drake – “Hotline Bling”

    Producer: Nineteen85
    Songwriters: Aubrey Graham, Paul Jefferies, Timmy Thomas
    Year: 2015

    11. Eminem – “Lose Yourself”

    Producers: Eminem, Jeff Bass, Luis Resto
    Songwriter: Marshall Mathers
    Year: 2002

    10. Carly Rae Jepsen – “Call Me Maybe”

    Producer: Josh Ramsay
    Songwriters: Carly Rae Jepsen, Josh Ramsay, Tavish Crowe
    Year: 2012

    9. TLC – “Waterfalls”

    Producer: Organized Noize
    Songwriters: Marqueze Etheridge, Lisa Lopes, Organized Noize
    Year: 1994

    8. The White Stripes – “Seven Nation Army”

    Producer: Jack White
    Songwriter: Jack White
    Year: 2003

    7. Mariah Carey – “All I Want for Christmas Is You”

    Producers: Mariah Carey, Walter Afanasieff
    Songwriters: Mariah Carey, Walter Afanasieff
    Year: 1994

    6. Mark Ronson ft. Bruno Mars – “Uptown Funk”

    Producers: Mark Ronson, Jeff Bhasker, Bruno Mars
    Songwriters: Jeff Bhasker, Philip Lawrence, Peter Hernandez, Mark Ronson, Nicholas Williams, Devon Gallaspy, Lonnie Simmons, Charles Wilson, Ronnie Wilson, Robert Wilson, Rudolph Taylor
    Year: 2014

    5. The Notorious B.I.G. – “Juicy”

    Producers: Poke of Trackmasters, Pete Rock
    Songwriters: Christopher Wallace, Hunter McIntosh, Sean Combs, Pete Rock, Jean-Claude Olivier, Samuel Barnes
    Year: 1994

    4. Kelly Clarkson – “Since U Been Gone”

    Producers: Max Martin, Dr. Luke
    Songwriters: Max Martin, Lukasz Gottwald
    Year: 2004

    3. Beyoncé – “Single Ladies (Put a Ring on It)”

    Producers: Christopher Stewart, Terius Nash, Beyoncé
    Songwriters: Christopher Stewart, Terius Nash, Thaddis Harrell, Beyoncé
    Year: 2008

    2. Jay-Z ft. Alicia Keys – “Empire State of Mind”

    Producer: Al Shux
    Songwriters: Angela Hunte, Alicia Keys, Alexander Shuckburgh, Bert Keyes, Janet Sewell-Ulepic, Shawn Carter, Sylvia Robinson
    Year: 2009

    1. Outkast – “Hey Ya”

    Producer: André 3000
    Songwriter: André 3000
    Year: 2003

    This future standard has the “best hook in history,” writes Powers. And it’s perhaps the strongest testament to Outkast’s world-conquering, genre-bending hit that you can’t help but mentally scroll through this perennial list-topper’s many catchy bits and respond, “Wait—which one?” Of course there’s the titular chorus, at once triumphant and melancholy. (While some panelists referred to it as “an expression of pure pop joy,” the lyrics find the singer worrying that all love is transient.) But there are also the hand claps putting three exclamation points on each couplet, the call-and-response section that lets the audience deliver the cooler-than-cool punchline, the “shake it like a Polaroid picture” bridge that people will be singing long after they’ve forgotten the purpose of shaking Polaroids, even the repetition of 14 straight “all rights” that embodies this song’s perfect combination of pop universality and André 3000 weirdness. (See also the time signature, which is either a standard 4/4 or a downright bizarre 11/4, depending on whom you ask.)

    And these hooks have already sunk themselves into subsequent generations. As Kois writes, “The first time I played this song for my kids it was as if they’d already heard it 1,000 times.” If what they say is “Nothing is forever,” “Hey Ya” might be the exception.

    #musique

  • Bob Dylan’s Masterpiece, “Blood on the Tracks,” Is Still Hard to Find | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/culture/cultural-comment/bob-dylans-masterpiece-is-still-hard-to-find

    In September, 1974, Bob Dylan spent four days in the old Studio A, his favorite recording haunt in Manhattan, and emerged with the greatest, darkest album of his career. It is a ten-song study in romantic devastation, as beautiful as it is bleak, worthy of comparison with Schubert’s “Winterreise.” Yet the record in question—“Blood on the Tracks”—has never officially seen the light of day. The Columbia label released an album with that title in January, 1975, but Dylan had reworked five of the songs in last-minute sessions in Minnesota, resulting in a substantial change of tone. Mournfulness and wistfulness gave way to a feisty, festive air. According to Andy Gill and Kevin Odegard, the authors of the book “A Simple Twist of Fate: Bob Dylan and the Making of ‘Blood on the Tracks,’ ” from 2004, Dylan feared a commercial failure. The revised “Blood” sold extremely well, reaching the top of the Billboard album chart, and it ended talk of Dylan’s creative decline. It was not, however, the masterwork of melancholy that he created in Studio A.

    Ultimately, the long-running debate over the competing incarnations of “Blood on the Tracks” misses the point of what makes this artist so infinitely interesting, at least for some of us. Jeff Slate, who wrote liner notes for “More Blood, More Tracks,” observes that Dylan’s work is always in flux. The process that is documented on these eighty-seven tracks is not one of looking for the “right” take; it’s the beginning of an endless sequence of variations, which are still unfolding on his Never-Ending Tour.

    #Bob_Dylan #Musique

  • Le Dolle Mol, le café anarchiste bruxellois est rouvert Tom Denis - 9 Novembre 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_le-dolle-mol-le-cafe-anarchiste-bruxellois-est-rouvert?id=10068984

    Ouvert en 1969, le Dolle Mol a accueilli beaucoup d’artistes : Léo Ferré, Tom Waits ou encore Bob Dylan, mais aussi tous ceux qui ne trouvaient pas d’endroit pour se réunir comme les Brigades Rouges, l’entarteur #Noël_Godin et ses complices, et même les membres du gouvernement de l’ex-Congo belge en Exil. Un lieu d’histoire ou tous les styles se mélangeaient. Les lieux étaient vides depuis 2015. 

    Pour l’inauguration ce jeudi soir, les anciens habitués se sont donné rendez-vous
    Sur les pavés, devant la façade rouge, une centaine de bruxellois ont un verre à la main. Certains parlent du passé, se souviennent et rient… d’autres découvrent le café pour la première fois. « C’est vraiment une ambiance très riche, on sent que ça fait plaisir aux gens qui sont venus retrouver le Dolle Mol », confie l’un d’entre eux « c’est une bonne chose de faire revivre ce quartier, la rue est super. On est tout près du centre, avant c’était un peu mort ».

    Derrière la porte, une musique et cette odeur qui caractérise si bien les bars belges. Accoudé à la fenêtre : #Jan_Bucquoy, celui qui en 69 s’est installé ici avec quelques bacs de bières. « ça a toujours été très mixte, avant tu avais des banquiers et des clochards au même comptoir  », se souvient Jan Bucquoy. « Cet endroit fini par redevenir ce que c’était, un lieu de #liberté. Quand on s’est installé ici, on ne partageait pas d’idéologie, on appartenait à aucune secte, ni aucun parti. Ici, tu pouvais très bien trouver des gens d’extrême droite comme d’extrême gauche. Ils s’installaient au comptoir et trouvaient des liens pour discuter ».

    Le bar est repris par cinq complices
    Ces cinq belges se sont rencontrés à Kinshasa, bercés eux aussi par cette idée de liberté. « Ça doit être un espace d’accueil culturel et citoyen pour des artistes ou des ASBL bruxelloises qui n’ont pas de lieu pour exposer ni se réunir et débattre », explique Mariane Lemarchant, l’une des administratrices du lieu. « Le bar est convivial et propose une carte avec les produits de micro brasseries bruxelloises et de ses environs avec, bien évidemment aussi quelques classiques de notre gastronomie brassicole », ajoute Michel Rischard, le trésorier.

    Des prestations artistiques
    Le #Dolle_Molle démarrera ses activités culturelles, le jeudi 22 novembre, avec une performance associant musique et peinture en live. Sous les coups de baguette de Teun Verbruggen, Vincent Glowinski connu sous le pseudonyme de BONOM, va peindre différentes toiles en direct qui seront ensuite exposées dans la galerie au premier étage.

    Au Dolle Mol, la couleur #rouge est donc toujours là, le prix de la bière accessible, loin des bars branchés. Il se veut ouvert à tous.

    #artivisme #gloupgloup #alternatives #Bruxelles #Belgique

  • Le chanteur irlandais Hozier invite Mavis Staples pour chanter une chanson dédiée à Nina Simone :

    Nina Cried Power
    https://www.youtube.com/watch?v=j2YgDua2gpk

    Une version live :
    https://www.youtube.com/watch?v=OBKPI5t9xI8

    Les paroles (où l’on retrouve Nina Simone, Billie Holliday, Mavis Staples, Curtis Mayfield, Patti LaBelle, John Lennon, James Brown, B.B. King, Joni Mitchell, Pete Seeger, Marvin Gaye, Millie Jackson, Bob Dylan, Woody Guthrie) :

    It’s not the waking, it’s the rising
    It is the grounding of a foot uncompromising
    It’s not forgoeing of the lie
    It’s not the opening of eyes
    It’s not the waking, it’s the rising
    It’s not the shade, we should be past it
    It’s the light, and it’s the obstacle that casts it
    It’s the heat that drives the light
    It’s the fire it ignites
    It’s not the waking, it’s the rising
    It’s not the song, it is the singing
    It’s the hearing of a human spirit ringing
    It is the bringing of the line
    It is the baring of the rhyme
    It’s not the waking, it’s the rising
    And I could cry power (power)
    Power (power)
    Power Nina cried power
    Billie cried power
    Mavis cried power
    And I could cry power
    Power (power)
    Power (power)
    Power
    Curtis cried power
    Patti cried power
    Nina cried power
    It’s not the wall but what’s behind it
    The fear of fellow men, his mere assignment
    And everything that we’re denied
    By keeping the divide
    It’s not the waking, it’s the rising
    And I could cry power (power)
    Power (power)
    Oh, power Nina cried power
    Lennon cried power
    James Brown cried power
    And I could cry power
    Power (power)
    Power (power)
    Power, lord
    B.B. cried power
    Joni cried power
    Nina cried power
    And I could cry power
    Power has been cried by those stronger than me
    Straight into the face that tells you
    To rattle your chains if you love being free

    NB : Nina Simone - Voleurs (1977)
    https://www.youtube.com/watch?v=zkp77Rjt-9Q

    #Musique #Musique_et_politique #Mavis_Staples #Nina_Simone #Hozier

  • Plagiarists or innovators ? The Led Zeppelin paradox endures
    https://theconversation.com/plagiarists-or-innovators-the-led-zeppelin-paradox-endures-102368

    La musique entre usage des communs et plagiat, entre appropriation et « just have fun ». Superbe article.

    Fifty years ago – in September 1968 – the legendary rock band Led Zeppelin first performed together, kicking off a Scandinavian tour billed as the New Yardbirds.

    The new, better name would come later that fall, while drummer John Bonham’s death in 1980 effectively ended their decade-defining reign. But to this day, the band retains the same iconic status it held back in the 1970s: It ranks as one of the best-selling music acts of all time and continues to shape the sounds of new and emerging groups young enough to be the band members’ grandchildren.

    Yet, even after all this time – when every note, riff and growl of Zeppelin’s nine-album catalog has been pored over by fans, cover artists and musicologists – a dark paradox still lurks at the heart of its mystique. How can a band so slavishly derivative – and sometimes downright plagiaristic – be simultaneously considered so innovative and influential?

    How, in other words, did it get to have its custard pie and eat it, too?

    As a scholar who researches the subtle complexities of musical style and originality as well as the legal mechanisms that police and enforce them, such as copyright law, I find this a particularly devilish conundrum. The fact that I’m also a bassist in a band that fuses multiple styles of music makes it personal.
    A pattern of ‘borrowing’

    For anyone who quests after the holy grail of creative success, Led Zeppelin has achieved something mythical in stature: a place in the musical firmament, on its own terms, outside of the rules and without compromise.

    When Led Zeppelin debuted its eponymous first album in 1969, there’s no question that it sounded new and exciting. My father, a baby boomer and dedicated Beatles fan, remembers his chagrin that year when his middle school math students threw over the Fab Four for Zeppelin, seemingly overnight. Even the stodgy New York Times, which decried the band’s “plastic sexual superficiality,” felt compelled, in the same article, to acknowledge its “enormously successful … electronically intense blending” of musical styles.

    Yet, from the very beginning, the band was also dogged with accusations of musical pilfering, plagiarism and copyright infringement – often justifiably.

    The band’s first album, “Led Zeppelin,” contained several songs that drew from earlier compositions, arrangements and recordings, sometimes with attribution and often without. It included two Willie Dixon songs, and the band credited both to the influential Chicago blues composer. But it didn’t credit Anne Bredon when it covered her song “Babe I’m Gonna Leave You.”

    The hit “Dazed and Confused,” also from that first album, was originally attributed to Zeppelin guitarist Jimmy Page. However in 2010, songwriter Jake Holmes filed a lawsuit claiming that he’d written and recorded it in 1967. After the lawsuit was settled out of court, the song is now credited in the liner notes of re-releases as “inspired by” Holmes.
    ‘Dazed and Confused’ by Jake Holmes.

    The band’s second album, “Led Zeppelin II,” picked up where the first left off. Following a series of lawsuits, the band agreed to list Dixon as a previously uncredited author on two of the tracks, including its first hit single, “Whole Lotta Love.” An additional lawsuit established that blues legend Chester “Howlin’ Wolf” Burnett was a previously uncredited author on another track called “The Lemon Song.”

    Musical copyright infringement is notoriously challenging to establish in court, hence the settlements. But there’s no question the band engaged in what musicologists typically call “borrowing.” Any blues fan, for instance, would have recognized the lyrics of Dixon’s “You Need Love” – as recorded by Muddy Waters – on a first listen of “Whole Lotta Love.”
    Dipping into the commons or appropriation?

    Should the band be condemned for taking other people’s songs and fusing them into its own style?

    Or should this actually be a point of celebration?

    The answer is a matter of perspective. In Zeppelin’s defense, the band is hardly alone in the practice. The 1960s folk music revival movement, which was central to the careers of Baez, Holmes, Bredon, Dixon and Burnett, was rooted in an ethic that typically treated musical material as a “commons” – a wellspring of shared culture from which all may draw, and to which all may contribute.

    Most performers in the era routinely covered “authorless” traditional and blues songs, and the movement’s shining star, Bob Dylan, used lyrical and musical pastiche as a badge of pride and display of erudition – “Look how many old songs I can cram into this new song!” – rather than as a guilty, secret crutch to hold up his own compositions.

    Why shouldn’t Zeppelin be able to do the same?
    Willie Dixon’s imprint can be found on a number of Led Zeppelin songs. Brianmcmillen, CC BY-SA

    On the other hand, it’s hard to ignore the racial dynamics inherent in Led Zeppelin’s borrowing. Willie Dixon and Howlin’ Wolf were African-Americans, members of a subjugated minority who were – especially back then – excluded from reaping their fair share of the enormous profits they generated for music labels, publishers and other artists.

    Like their English countrymen Eric Clapton and The Rolling Stones, Zeppelin’s attitude toward black culture seems eerily reminiscent of Lord Elgin’s approach to the marble statues of the Parthenon and Queen Victoria’s policy on the Koh-i-Noor diamond: Take what you can and don’t ask permission; if you get caught, apologize without ceding ownership.

    Led Zeppelin was also accused of lifting from white artists such as Bredon and the band Spirit, the aggrieved party in a recent lawsuit over the rights to Zeppelin’s signature song “Stairway to Heaven.” Even in these cases, the power dynamics were iffy.

    Bredon and Spirit are lesser-known composers with lower profiles and shallower pockets. Neither has benefited from the glow of Zeppelin’s glory, which has only grown over the decades despite the accusations and lawsuits leveled against them.
    A matter of motives

    So how did the band pull it off, when so many of its contemporaries have been forgotten or diminished? How did it find and keep the holy grail? What makes Led Zeppelin so special?

    I could speculate about its cultural status as an avatar of trans-Atlantic, post-hippie self-indulgence and “me generation” rebellion. I could wax poetic about its musical fusion of pre-Baroque and non-Western harmonies with blues rhythms and Celtic timbres. I could even accuse it, as many have over the years, of cutting a deal with the devil.

    Instead, I’ll simply relate a personal anecdote from almost 20 years ago. I actually met frontman Robert Plant. I was waiting in line at a lower Manhattan bodega around 2 a.m. and suddenly realized Plant was waiting in front of me. A classic Chuck Berry song was playing on the overhead speakers. Plant turned to look at me and mused, “I wonder what he’s up to now?” We chatted about Berry for a few moments, then paid and went our separate ways.

    Brief and banal though it was, I think this little interlude – more than the reams of music scholarship and journalism I’ve read and written – might hold the key to solving the paradox.

    Maybe Led Zeppelin is worthy because, like Sir Galahad, the knight who finally gets the holy grail, its members’ hearts were pure.

    During our brief exchange, it was clear Plant didn’t want to be adulated – he didn’t need his ego stroked by a fawning fan. Furthermore, he and his bandmates were never even in it for the money. In fact, for decades, Zeppelin refused to license its songs for television commercials. In Plant’s own words, “I only wanted to have some fun.”

    Maybe the band retained its fame because it lived, loved and embodied rock and roll so absolutely and totally – to the degree that Plant would start a conversation with a total stranger in the middle of the night just to chat about one of his heroes.

    This love, this purity of focus, comes out in its music, and for this, we can forgive Led Zeppelin’s many trespasses.

    #Communs #Led_Zeppelin #Musique

  • Le fabricant de guitares iconiques Gibson connaît des difficultés financières
    http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/guitares-gibson-bientot-faillite

    Gibson, le célèbre fabricant de guitares et de matériel audio est au plus mal financièrement. La faillite n’est pas encore là, mais semble inévitable.

    Qu’elle soit électrique, acoustique ou basse, il y a de forte chance que vous, si vous êtes guitariste, ayez déjà eu entre les mains, une gratte de la marque Gibson, et particulièrement son modèle phare, Les Paul. C’est en tout cas le cas pour une flopée d’artistes rock tels que B.B. King, Eric Clapton, The Edge, Slash, Bob Dylan, Keith Richards, Pete Townshend ou encore Mark Knopfler. Tant d’ambassadeurs qui pourtant n’empêchent pas actuellement la société basée à Nashville de souffrir de difficultés financières. Créée en 1902, la société basée à Nashville dans l’État du Tennessee serait en effet proche de la faillite après 116 ans de bons et loyaux services.

    La nouvelle nous vient du journal local Nashville Post qui a relevé le communiqué du patron de l’entreprise Henry Juszkiewicz. Conscient de la situation, il a affirmé qu’il voulait éviter la faillite à tout prix. Pour ce faire, il devra restructurer ses dettes et trouver de nouveaux investisseurs. Un redressement qui ne sera néanmoins pas une mince affaire puisque l’actuel PDG se heurte actuellement à un bras de fer avec ses créanciers au sujet de mauvaises décisions commerciales passées.

  • Bob Dylan unseen : Daniel Kramer discusses rare images from the 1960s | Music | The Guardian
    https://www.theguardian.com/music/2016/may/25/bob-dylan-75-unseen-photos-daniel-kramer

    That’s the porch of Albert Grossman’s home. There’s a series of swing pictures in the book, all taken in that first session. Bob looks glum, but I have some in the book where he’s standing up on the swing pumping hard and smiling. It just a couple of guys taking some pictures that day to see what we could do. It was all unsaid. Dylan is very smart about these things. He knows how to work with the camera.

    Yep, très fier d’avoir l’original du livre de Daniel Kramer... surtout depuis que je sais que la ré-édition Taschen coûte 500 €. J’ai acheté le mien pour trois francs six sous il y a plus de trente ans sur le marché de Caen, sur la table d’un libraire d’occasion. Un livre magique.

    #Bob_Dylan #Daniel_Kramer #Photographie

  • Covers by Ramones | WhoSampled
    https://www.whosampled.com/Ramones/covers
    https://www.youtube.com/watch?v=B2N0EeIV2aQ


    Ceux qui considèrent The Ramones comme group punk n’ont pas raison. C’était un groupe qui interpretait pas mal de chansons classiques de l’ère du rock’n’roll à l’époque du punk.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Ramones

    Ramone’s I Don’t Wanna Grow Up
    http://lili.de/u/kaiid
    I Don’t Wanna Grow Up (1995) is a cover I Don’t Wanna Grow Up by Tom Waits (1992)
    http://lili.de/u/doavh

    Ramones’s Somebody to Love
    http://lili.de/u/37umb
    Somebody to Love (1993) is a cover of Somebody to Love by Jefferson Airplane (1967)
    http://lili.de/u/h6tuj

    Ramones’s Have You Ever Seen the Rain?
    http://lili.de/u/l0axi
    Have You Ever Seen the Rain? (1993) is a cover of Have You Ever Seen the Rain by Creedence Clearwater Revival (1970)
    http://lili.de/u/ln8cg

    Ramones’s Chinese Rocks
    http://lili.de/u/5nke7
    Chinese Rocks (1980) is a cover of Chinese Rocks by The Heartbreakers (1977)
    http://lili.de/u/ews5e

    Ramones’s Street Fighting Man
    http://lili.de/u/roru2
    Street Fighting Man (1985) is a cover of Street Fighting Man by The Rolling Stones (1968)
    http://lili.de/u/w45g6

    Ramones’s Out of Time
    http://lili.de/u/8esy1
    Out of Time (1993) is a cover of Out of Time by The Rolling Stones (1966)
    http://lili.de/u/lxixq

    Ramones’s Take It as It Comes
    http://lili.de/u/pm1uo
    Take It as It Comes (1992) is a cover of Take It as It Comes by The Doors (1967)
    http://lili.de/u/lej2c

    Ramones’s Surfin’ Bird
    http://lili.de/u/4thos
    Surfin’ Bird (1977) is a cover of Surfin’ Bird by The Trashmen (1964)
    http://lili.de/u/zsgek

    Ramones’s Surfin’ Safari
    http://lili.de/u/etl4i
    Surfin’ Safari (1993) is a cover of Surfin’ Safari by The Beach Boys (1962)
    http://lili.de/u/0qnu1

    Ramones’s Baby, I Love You
    http://lili.de/u/1dt0v
    Baby, I Love You (1980) is a cover of Baby, I Love You by The Ronettes (1964)
    http://lili.de/u/c730q

    Ramones’s Substitute
    http://lili.de/u/cf04m
    Substitute (1993) is a cover of Substitute by The Who (1966)
    http://lili.de/u/jwbeu

    Ramones’s Needles and Pins
    http://lili.de/u/isdd8
    Needles and Pins (1978) is a cover of Needles and Pins by Jackie DeShannon (1963)
    http://lili.de/u/lr1r6

    Ramones’s Let’s Dance
    http://lili.de/u/6rnf0
    Let’s Dance (1976) is a cover of Let’s Dance by Chris Montez (1962)
    http://lili.de/u/vgsn1

    Ramones’s Spider-Man
    http://lili.de/u/ekewv
    Spider-Man (1995) is a cover of Spider-Man (Theme) by Robert “Bob” Harris (1967)
    http://lili.de/u/19wwt

    Ramones’s Time Has Come Today
    http://lili.de/u/1lqg5
    Time Has Come Today (1983) is a cover of Time Has Come Today by The Chambers Brothers (1967)
    http://lili.de/u/4lwop

    Ramones’s My Back Pages
    http://lili.de/u/l7m2j
    My Back Pages (1993) is a cover of My Back Pages by Bob Dylan (1964)
    http://lili.de/u/6sxfe

    Ramones’s Can’t Seem to Make You Mine
    http://lili.de/u/19n23
    Can’t Seem to Make You Mine (1993) is a cover of Can’t Seem to Make You Mine by The Seeds (1966)
    http://lili.de/u/9gnbz

    Ramones’s California Sun
    http://lili.de/u/m7nbw
    California Sun (1977) is a cover of California Sun by The Rivieras (1964)
    http://lili.de/u/91nsq

    Ramones’s When I Was Young
    http://lili.de/u/wrcs5
    When I Was Young (1993) is a cover of When I Was Young by Eric Burdon and The Animals (1968)
    http://lili.de/u/0ayli

    Ramones’s Anyway You Want It
    http://lili.de/u/vnywa
    Anyway You Want It (1997) by Ramones feat. Eddie Vedder
    is a cover of Any Way You Want It by The Dave Clark Five (1965)
    http://lili.de/u/exff3

    Ramones’s I Can’t Control Myself
    http://lili.de/u/hjkgs
    I Can’t Control Myself (1993) is a cover of I Can’t Control Myself by The Troggs (1966)
    http://lili.de/u/g2k80

    Ramones’s R.A.M.O.N.E.S.
    http://lili.de/u/w4ib6
    R.A.M.O.N.E.S. (1995) is a cover of R.A.M.O.N.E.S. by Motörhead (1991)
    http://lili.de/u/oyx1h

    Ramones’s The Shape of Things to Come
    http://lili.de/u/082qt
    The Shape of Things to Come (1993) is a cover of Shape of Things to Come by Max Frost & the Troopers (1968)
    http://lili.de/u/b0fmu

    Ramones’s Do You Wanna Dance?
    http://lili.de/u/qgp6t
    Do You Wanna Dance? (1977) is a cover of Do You Want to Dance by Bobby Freeman (1958)
    http://lili.de/u/xk2vl

    Ramones’s Palisades Park
    http://lili.de/u/1xson
    Palisades Park (1989) is a cover of Palisades Park by Freddy Cannon (1962)
    http://lili.de/u/9mcha

    Ramones’s The Crusher
    http://lili.de/u/gvui8
    The Crusher (1995) is a cover of The Crusher by Dee Dee King (1989)
    http://lili.de/u/dmq2f

    Ramones’s Surf City
    http://lili.de/u/w1ril
    Surf City (1993) is a cover of Surf City by Jan and Dean (1963)
    http://lili.de/u/qxgwm

    Ramones’s Indian Giver
    http://lili.de/u/tna5c
    Indian Giver (1987) is a cover of Indian Giver by 1910 Fruitgum Company (1969)
    http://lili.de/u/hb9gk

    The Simpsons feat. Ramones’s Happy Birthday, Mr. Burns
    http://lili.de/u/8kc2z
    Happy Birthday, Mr. Burns (1999) by The Simpsons feat. Ramones is a cover of Happy Birthday to You by Preston Ware Orem and R.R. Forman (1935)
    http://lili.de/u/hcaxc

    Ramones’s 7 and 7 Is
    http://lili.de/u/trpw5
    7 and 7 Is (1993) is a cover of 7 and 7 Is by Love (1966)
    http://lili.de/u/elcrp

    Ramones’s Journey to the Center of the Mind
    http://lili.de/u/6e923
    Journey to the Center of the Mind (1993) is a cover of Journey to the Center of the Mind by The Amboy Dukes (1968)
    http://lili.de/u/notel
    https://www.youtube.com/watch?v=PCR3GSXGFc4

    #rock'n'roll

  • –— INFOS AL DANTE ---

    Les #éditions Al Dante ont stoppé leurs activités au 1er janvier 2018.

    Dorénavant, la totalité du catalogue Aldantien sera disponible aux Presses du réel (intégration en cours).

    Vous pouvez continuer à vous procurer les livres sur le site des
    éditions Al Dante jusqu’au 15 février 2018 (c’est même conseillé et désiré). —> http://al-dante.org

    Ensuite, le site sera fermé, et les Presses du réel prendront le relais. —> http://www.lespressesdureel.com

    Une collection Al Dante est créée au sein des Presses du réel, qui sera composée de trois sections :

    – La section « Pli » (sous la responsabilité de Justin Delareux et de Jean-Marie Gleize) qui, plus que jamais, restera vigilante à la création poétique actuelle dans ce qu’elle a de plus pertinente en terme d’inventivité et de volonté critique.
    [contact : ad.sectionpli@gmail.com]

    – La section « Anthologie » (sous la responsabilité de Laurent Cauwet et de Julien Blaine) qui, de publication en publication, constituera une anthologie internationale de poésie contemporaine (les premiers volumes seront dédiés à la Palestine, au Maroc, à la communauté Mapuche et à la France).

    – La section « Les Irréconciliables » où seront publiées des œuvres singulières oubliées, peu connues, inclassables ou considérées comme impubliables (parmi les premiers projets : Kurt Schwitters, Jacques Sivan, Sylvain Courtoux, Michel Crozatier).

    Dans cette configuration, cette collection commencera son cycle éditorial en octobre 2018.

    Mais d’ores et déjà, en préfiguration de cette collection Al Dante en construction, et parce que rien ne saurait s’arrêter jamais, trois ouvrages paraissent au mois de mars :

    – "Terreur, saison 1" d’Éric Arlix (récit)
    – "Ce que je n’ai pas dit à Bob Dylan" de Jalal El Hakmaoui (poésie traduit de l’arabe - Maroc - par l’auteur)
    – "2017" de Julien Blaine (chronique poétique)

    source : Laurent Cauwet : https://www.facebook.com/laurent.cauwet/posts/1789858384418474

  • Modiano, nouveau « contemporain capital »

    http://www.lemonde.fr/livres/article/2017/10/25/modiano-nouveau-contemporain-capital_5205806_3260.html

    Le Prix Nobel de littérature 2014 n’a pendant longtemps guère été pris au sérieux. Cela a bien changé, et il est même désormais une figure tutélaire pour de nombreux auteurs

    Vous rappelez-vous ce numéro historique d’« Apostrophes » ? Ce vendredi soir de janvier 1980, Bernard Pivot présente à Romain Gary un jeune invité surprise : Patrick Modiano. Gary dit son plaisir de rencontrer le « Saint-John Perse du roman », dont il apprécie les livres. « Et Modiano, demande Pivot, vous êtes lecteur de Gary ? » L’auteur de Rue des Boutiques obscures (Prix Goncourt 1978) modianise : « Oui, bien sûr, quand on le lit on est un peu comme, on ne sait pas très bien, et puis après, disons que, surtout quand ça nous rappelle, non, parce que les livres, enfin, c’est une sorte de, et alors c’est un peu comme si, enfin, tout cela est, comment dire, bizarre. »

    Savoureux tête-à-tête entre deux écrivains aujourd’hui considérés comme des monuments. François-Henri Désérable le rapporte avec précision dans Un certain M. Piekielny (Gallimard, 2017), son excellente enquête sur les traces de Gary et d’un de ses plus attachants personnages. Après sa parution, en août, plusieurs lecteurs lui ont confié combien cet « Apostrophes » avait laissé en eux un souvenir puissant. D’autres lui ont demandé où l’on pouvait visionner cette archive exceptionnelle. Déception : le face-à-face n’a jamais eu lieu. « Je n’en ai pas eu l’idée et c’est l’un de mes regrets les plus vifs. Une faute professionnelle ! », a reconnu Bernard Pivot, bon joueur, dans Le Journal du dimanche. Bonheur : cette émission de rêve, Désérable l’a créée de façon époustouflante, bien qu’il soit trop jeune pour avoir jamais suivi « Apostrophes » en direct.

    En 1924, l’écrivain André Rouveyre avait hissé André Gide au rang de « contemporain capital ». Depuis, le titre a été attribué à bien des auteurs, dont André Malraux ou Georges Perec. Il pourrait à présent être appliqué avec justesse à Patrick Modiano, tant l’auteur de La Place de l’Etoile (Gallimard, 1968) est devenu une référence majeure pour les écrivains d’aujourd’hui. Un phénomène particulièrement net dans les livres sortis ces derniers mois.

    Longtemps, Modiano a été considéré comme un auteur facile, un peu enfermé dans son obsession pour l’Occupation et les collabos. L’Université française le regardait de haut, et les premiers travaux solides sur son œuvre sont surtout venus de chercheurs anglo-saxons. La publication de Dora Bruder (Gallimard, 1997) et le retentissement de cette enquête sur une jeune fille inconnue assassinée à Auschwitz, puis le choc de son atypique autobiographie Un pedigree (Gallimard, 2005), ont changé la donne. Peu à peu, cet écrivain si à part a été pris au sérieux. Un mouvement consacré en 2014 par le prix Nobel de littérature.

    Désormais, Modiano figure logiquement dans les ouvrages d’histoire littéraire, comme la monumentale biographie d’Emmanuel Berl dans laquelle Olivier Philipponnat et Patrick Lienhardt détaillent la relation entre le vieil historien apparenté à Proust et l’écrivain débutant qui vient l’interroger dans son appartement du Palais-Royal (Emmanuel Berl. Cavalier seul, Vuibert, « Biographie », 498 p., 27 €).

    Mais il est aussi choisi comme figure tutélaire par de nombreux auteurs partis sur les traces d’une silhouette difficile à saisir. Marie Van Goethem, le modèle de Degas, « était devenue ma Dora Bruder », écrit Camille Laurens dans La Petite Danseuse de quatorze ans (Stock). « La lecture de Patrick Modiano m’accompagnait, ses phrases sues par cœur », ajoute-t-elle. Marie Charrel cite également Dora Bruder en exergue de son enquête sur la peintre Yo Laur (Je suis ici pour vaincre la nuit, Fleuve).

    François-Henri Désérable ne dit pas autre chose : « Modiano fait partie de ces quelques écrivains qui figurent dans mon panthéon personnel, confie-t-il. Au départ, j’ai voulu faire avec Piekielny ce qu’il a fait avec Dora Bruder : sortir son nom de l’oubli. Dora Bruder est donc en quelque sorte l’hypotexte d’Un certain M. Piekielny. »

    Sous la plume de Désérable et de quelques autres, Patrick Modiano devient à présent lui-même un personnage de roman, reconnaissable à son grand corps, ses promenades dans Paris, sa parole hésitante, ses silences. Dans Taba-Taba (Seuil), Patrick Deville dépeint son apparition soudaine rue de Rennes, comme une hallucination : « Il traversait la rue, vêtu d’un long manteau marron, si grand qu’une femme qui l’accompagnait semblait très petite à son côté. J’entendais ses souliers ferrés sur le trottoir. » Il se trouve aussi au centre du Déjeuner des barricades, de Pauline Dreyfus (Grasset, 234 p., 19 €), récit de l’épique journée de mai 1968 durant laquelle le jeune prodige reçoit son premier prix littéraire dans un hôtel de luxe paralysé par la grève générale. C’est encore lui que la dessinatrice Catherine Meurisse croque dans le recueil Franceinfo : 30 ans d’actualité (Futuropolis, 328 p., 29 €). Acclamé telle une star par une foule en liesse rassemblée sur les Champs-Elysées à l’occasion du Nobel, il balbutie : « Heu… Oui… Eh bien… C’est-à-dire que… »

    L’étape suivante se dessine déjà. Grâce au Nobel, l’aura de Modiano a commencé à dépasser la France. José Carlos Llop, le « Modiano espagnol », parle longuement de « son vaste catalogue de pertes, disparitions et faux passeports » dans Reyes de Alejandría (Alfaguara). L’Australien Barry Jones lui consacre plusieurs pages de The Shock of Recognition (Allen & Unwin). Quant à la très littéraire chanteuse américaine Patti Smith, qui représentait Bob Dylan à Stockholm pour la remise du Nobel de ce dernier, en 2016, elle décrit dans Devotion (Yale University Press) un Modiano capable de traverser tout Paris à la recherche d’un escalier perdu. Modianesque à souhait.

  • #Kazuo_Ishiguro, un Nobel de la nostalgie
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/211017/kazuo-ishiguro-un-nobel-de-la-nostalgie

    L’an dernier, l’Académie suédoise, jouant l’audace, a couronné l’auteur-compositeur-interprète Bob Dylan, qui fit bien des façons avant de venir tardivement recevoir son prix. Cette année, elle a distingué Kazuo Ishiguro, romancier britannique à la réputation de parfaite courtoisie.

    #Culture-Idées #En_attendant_Nadeau #Littérature

  • Le prix Nobel, science inexacte

    http://www.lemonde.fr/prix-nobel/article/2017/10/01/le-nobel-science-inexacte_5194474_1772031.html

    Alors que l’académie suédoise entame, lundi, la campagne 2017 de remise de ses prix, « Le Monde » revient sur quelques épisodes passés où les lauréats n’auraient pas dû être récompensés.

    Fallait-il attribuer le Nobel de littérature à Bob Dylan ? Faudrait-il retirer celui de la paix à Aung San Suu Kyi ? Le plus célèbre des prix suscite régulièrement des controverses.

    Pourtant, ces polémiques épargnent le champ scientifique. En médecine, en physique, en chimie ou encore en économie, les lauréats retenus depuis 1901 font presque toujours l’unanimité. Tout juste regrette t-on l’absence de découvertes majeures – la théorie de la relativité n’a jamais été primée – ou de grands noms de ces disciplines.

    Le panthéon scientifique érigé par l’académie suédoise cache pourtant quelques erreurs notables, sur lesquelles ses responsables actuels, sollicités par Le Monde, ont refusé de revenir. Elles apparaissent toutefois révélatrices tout autant de la puissance des mandarins que des cahots inévitables de la recherche ou simplement de l’écart qui peut exister entre théorie et expérience.

    La double faute de 1927

    Patrick Berche, microbiologiste et directeur de l’Institut Pasteur de Lille, n’hésite pas à parler d’« année terrible » pour évoquer 1927.

    Cet automne-là, les membres de l’Académie Nobel n’annoncent pas un, mais deux prix en médecine : celui de 1926, resté sans lauréat, est attribué au Danois Johannes Fibiger pour la découverte de Spiroptera carcinoma, un ver nématode capable de provoquer le cancer. Pour 1927, ils récompensent l’Autrichien Julius Wagner-Jauregg, pionnier de la malariathérapie, un traitement de la syphilis par injection du paludisme. On le sait aujourd’hui : l’un relevait de l’erreur intégrale, le second d’un raccourci hasardeux.

    Johannes Andreas Grib Fibiger, Prix Nobel en 1926.
    La « découverte » de Fibiger tient presque du mirage. En 1907, cet éminent professeur décèle des lésions dans l’estomac de trois rats gris. Convaincu depuis des années des causes parasitaires du cancer, il multiplie les autopsies de rongeurs. D’abord sans résultat. Mais il finit par trouver, dans le ventre de rats ramassés dans une sucrerie, des vers nématodes. Quant aux lésions, certaines ont dégénéré en tumeurs cancéreuses, affirme-t-il. Publiés en 1913, ses résultats font sensation : pour la première fois, on a fabriqué expérimentalement un cancer ! En 1918, les Américains Frederick Bullock et George Rohdenburg mettent en doute la malignité des lésions. Mais, à l’époque, la connaissance du cancer reste lacunaire.

    De 1922 à 1927, Fibiger est « nominé » à seize reprises par des scientifiques de renom chargés de proposer des lauréats potentiels au Nobel. Les quatre premières années, sa candidature est écartée par des rapporteurs sceptiques. En 1926, les jurés renoncent au dernier moment, au point qu’aucun plan B n’est prévu. Mais, en 1927, le Suédois Folke Henschen, ami et thuriféraire de Fibiger, convainc ses pairs de primer le Danois.

    Il faut attendre 1935 pour voir pâlir son étoile. Cette année-là, l’Anglais Richard Passey reproduit son expérience et découvre que la cause des tumeurs ne tient nullement en la présence des nématodes, mais provient d’une carence en vitamine A. Pis : les lésions sont de simples métaplasies, aucunement cancéreuses. En 1952, une équipe américaine retrouvera les clichés microscopiques de Fibiger et confirmera le diagnostic. De tous les acteurs de cette histoire, le seul à avoir succombé à un cancer fut… Johannes Fibiger lui-même, en janvier 1928, un mois après la réception de son prix.

    Julius Wagner-Jauregg.
    Le naufrage de 1927 ne s’arrête pas là. Stockholm s’entiche d’« une triste figure de l’histoire de la médecine », selon Patrick Berche : l’Autrichien Julius Wagner-Jauregg. Toute sa vie, ce neurologue et psychiatre a défendu l’eugénisme et l’euthanasie des « crétins ». Pendant la première guerre mondiale, il a préconisé le traitement des « névrosés de guerre » par électrochocs – ce qui lui a valu un procès, dont il est sorti blanchi. A titre personnel, enfin, il a soutenu le parti nazi, échouant à y adhérer car sa première femme était juive.

    Mais, en 1927, l’Académie Nobel le récompense pour tout autre chose : la malariathérapie. Dans sa clinique de Graz, en Autriche, Wagner-Jauregg a en effet remarqué que les patients souffrant d’une paralysie générale causée par l’évolution de leur syphilis voient leurs symptômes réduits lors des épisodes fébriles. Et, pour provoquer une forte fièvre, quoi de mieux qu’une crise de paludisme ? Le parasite a l’avantage d’être contrôlable par la quinine.

    Bien que le chercheur déplore quelques victimes dans son laboratoire, sa méthode est finalement reconnue. Elle finit même par s’imposer pour traiter des schizophrènes. Elle ouvrira la voie à d’autres thérapies dites « de choc », censées sortir, par des comas ou des crises d’épilepsie provoqués, les malades mentaux de leurs états extrêmes. « Ce Nobel a été attribué sans réels fondements scientifiques, ni études systématiques, regrette Patrick Berche. Heureusement, la découverte des antibiotiques a mis un terme à cette pratique. »

    La bourde de Fermi

    Enrico Fermi.
    Le 10 novembre 1938, l’Académie Nobel annonce avoir décerné son prix au physicien italien Enrico Fermi « pour sa découverte de nouveaux éléments radioactifs, développés par l’irradiation de neutrons ». Le communiqué précise : « Enrico Fermi a réussi à produire deux nouveaux éléments, dont les numéros d’ordre sont 93 et 94, auxquels il a donné le nom d’ausénium et d’hespérium. » Brillante découverte.

    Jusque-là, l’uranium et ses 92 protons font figure de plafond, sinon théorique, du moins expérimental… Seulement voilà : il n’y a ni ausénium ni hespérium dans l’expérience du savant transalpin ! Fermi s’est trompé dans son interprétation, et le monde de la physique s’est rallié à son panache.

    L’homme, il est vrai, dispose d’une aura immense. Il a déjà mis en évidence une nouvelle forme de radioactivité – ce qui, en soi, aurait pu lui valoir un Nobel. Fort de ce résultat, il décide de bombarder de neutrons des noyaux d’uranium. Si tout se passe comme le veut sa théorie, il créera ainsi un nouvel élément, à 93 protons. Voire un autre, à 94.

    Ces deux merveilles, Fermi croit les identifier, dans l’article qu’il publie en 1934, dans la revue Nature. Pas directement, par la chimie, mais grâce à des propriétés physiques indirectes. Quelques voix timides ont beau émettre des doutes, la prudence légendaire de M. Fermi et sa renommée mondiale emportent l’adhésion. Le 12 décembre 1938, il reçoit son prix. Et en profite pour quitter l’Europe – sa femme est juive.

    Un mois plus tard, deux chimistes allemands, Otto Hahn et Fritz Strassmann, annoncent avoir reproduit son expérience. Les produits n’en sont pas des éléments superlourds, mais au contraire plus légers. L’explication est fournie en février, toujours dans la revue Nature, par les Autrichiens Lise Meitner et Otto Frisch : les noyaux d’uranium n’ont pas été enrichis… mais coupés en deux. Ce que Fermi a réalisé, sans le savoir, c’est la première réaction de fission nucléaire.

    Hahn, Strassmann et Frisch décrocheront la récompense suprême en 1944 (La seule femme a été oubliée !). Deux autres chimistes américains seront à leur tour primés en 1951 pour la découverte des vrais éléments 93 et 94, le neptunium et le plutonium. Pour le chimiste allemand Martin Quack, auteur d’un article sur cette aventure, la science ne peut se réduire à la « nouveauté » : « La répétition, la reproduction, l’extension ou le rejet des résultats précédents sont au cœur du bon travail scientifique. »

    Le Nobel de la honte

    Egas Moniz
    C’est assurément le prix le plus controversé de l’histoire du Nobel. Comment le gotha de la médecine a-t-il pu, en 1949, honorer le Portugais Egas Moniz pour ses travaux sur « la leucotomie préfrontale appliquée au traitement de certaines psychoses et troubles mentaux » – rebaptisée plus tard lobotomie ? Comment cette sinistre ablation d’une partie du cerveau a-t-elle pu passer tous les filtres de l’Académie ?

    Pour le neurochirurgien Marc Lévêque, la réponse est « une conjonction de circonstances : la personnalité de Moniz, un intense travail de lobbying, le manque de recul sur ces pratiques et l’absence de thérapeutique alternative pour certaines pathologies graves – le premier neuroleptique sera découvert trois ans plus tard, sans jamais, du reste, être récompensé par un Nobel ». Peut-être faudrait-il ajouter un peu de mauvaise conscience… En 1928 et 1936, Moniz a raté le prix de peu pour une autre découverte, majeure celle-là : l’artériographie cérébrale.

    En 1935, ce médecin au destin peu commun – il a aussi été ambassadeur du Portugal à Madrid, puis ministre des affaires étrangères – s’inspire d’observations réalisées sur les singes pour proposer un traitement novateur de certaines pathologies mentales : déconnecter partiellement les lobes préfrontaux du reste du cerveau.

    Le 11 novembre 1935, une première patiente – une ancienne prostituée de 63 ans souffrant de mélancolie et de paranoïa – est opérée. Dix-neuf autres suivront. Sur les vingt personnes traitées, le médecin annonce sept « guérisons », sept « améliorations », six patients « inchangés ». L’échantillon est bien faible, mais il va suffire à lancer une pratique.

    Dans la plupart des pays occidentaux, la lobotomie s’impose : des milliers de malades sont opérés, malgré les protestations de nombreux psychiatres. Aux Etats-Unis, Walter Freeman la « perfectionne » : en lieu et place des ouvertures réalisées des deux côtés du crâne, il passe par le globe oculaire.

    Star mondiale, salué par la presse américaine pour ses prouesses, Freeman milite, après la Libération, pour que son aîné portugais obtienne le Nobel. Il rêve évidemment de partager les lauriers. Espoir déçu. En 1949, l’autre moitié de la récompense échoit au Suisse Walter Hess, qui a mis en évidence le rôle du cerveau dans la gestion des organes.

    En 1952, la découverte du premier neuroleptique change la donne : la chirurgie cède la place à la chimie. Du moins pour la grande masse des patients. Des héritiers du Dr. Moniz sévissent encore çà et là. Dans certains pays, comme la Chine, la chirurgie du cerveau reste d’usage courant. En France, la dernière lobotomie « officielle » date de 1991.

    Lire aussi : Pratiquée jusque dans les années 80, la lobotomie visait surtout les femmes

    La faillite des stars de la finance

    Robert C. Merton en 2006 et Myron Scholes en 2008
    Avouons-le : installer Robert Merton et Myron Scholes dans ce triste palmarès peut paraître cruel. « Mais leur mésaventure a provoqué chez les économistes un éclat de rire général et demeure un cas d’école », s’amuse Jean-Marc Daniel, professeur d’économie à l’ESCP Europe.

    Le 15 octobre 1997, les deux économistes américains sont en effet primés pour avoir « ouvert de nouveaux horizons au champ des évaluations économiques ». Leur spécialité : appliquer les probabilités aux marchés financiers afin de prévoir le comportement des produits dérivés. Sur toutes les places boursières, le modèle dit de « Black et Scholes » (décédé en 1995, Fischer Black n’aura pas le prix) fait déjà fureur.

    Les deux lauréats conseillent d’ailleurs le prestigieux fonds d’investissement LTCM, coqueluche de Wall Street. En 1997, la crise asiatique fragilise ses positions. Mais le modèle mathématique prévoit un retour à l’équilibre. LTCM mise en ce sens, notamment en Russie. Et patatras ! En 1998, Moscou dévisse et LTCM prend l’eau.

    « Aucun autre fonds n’a fait aussi mal », raconte Jean-Marc Daniel. Les pertes avoisinent les 4 milliards de dollars. La Réserve fédérale (Fed, banque centrale) convainc les banques américaines d’intervenir pour éviter la faillite du fonds spéculatif.

    L’ensemble de la planète financière échappe à la contagion. Mais les marchés s’en trouveront affectés pendant plusieurs mois. Si les deux chercheurs restent, selon Daniel Cohen, professeur à l’Ecole normale supérieure, « de grands économistes, qui ont créé un champ dans la discipline », leur étoile brille un peu moins fort au firmament des Nobel.

    • _ Cet article du journal Le Monde est effectivement douteux. *

      Par exemple, Robert C. Merton en 2006 et Myron Schole n’ont pas reçu de prix Nobel, mais le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques.
      Un hochet pour les économiste néo libéraux, pas un prix Nobel.

      On remarquera, que parmi les lauréats qui n’auraient pas dû être récompensés, l’absence d’Henry Kissinger, le « Prix Nobel de l’humour noir. » (Françoise Giroud).

      Ce quotidien Le Monde, douteux. qui ne vérifie même pas ce qu’il imprime, sur wikipédia.

    • (adressé au Monde, 9/10)

      Je prends connaissance d’un article paru dans votre journal sous le titre « Le prix Nobel, science inexacte » et dans lequel est indiqué à propos d’Enrico Fermi : Le 12 décembre 1938, il reçoit son prix. Et en profite pour quitter l’Europe – sa femme est juive .

      Dieu merci le monde n’est pas fait que de sans-dignité, de journalistes-au-Monde et de gens qui... profitent.
      Ce couple ne tombait pas sous le coup des lois dites raciales de 1938.
      Ce fut simplement parce qu’il ne voulut pas profiter-sic de cette exemption, et ne voulait pas que ses enfants grandissent dans un pareil climat, qu’il décida de ne pas rentrer en Italie.

  • S’il fallait une preuve de plus du foutage de gueule dylanien ( http://towardgrace.blogspot.fr/2017/06/le-maudit-bic-de-dylan.html ), et naturellement les fans de cette chèvre bêlante trouveront la chose so Dylan (il étranglerait une vielle dame dans une rue obscure, on continuerait de lui trouver des odeurs de beurre frais). Quand je pense à tous les véritables écrivains qui de par le monde ont écrit des oeuvres courageuses et admirables, ils n’ont pas fait la moitié d’une connerie l’année dernière les jurés du Nobel.

  • Bob Dylan reçoit son prix Nobel sur une note d’Homère

    http://www.lemonde.fr/musiques/article/2017/06/08/bob-dylan-recoit-son-prix-nobel-sur-une-note-d-homere_5140401_1654986.html

    Fin du feuilleton Bob Dylan, prix Nobel de littérature. Le chanteur américain avait jusqu’au 10 juin pour transmettre à l’académie suédoise son discours de réception, faute de quoi la récompense de 8 millions de couronnes suédoises (837 000 euros) lui aurait échappé. La secrétaire perpétuelle de l’institution, Sara Danius, a annoncé, lundi 5 juin, que le lauréat s’était exécuté, en qualifiant le résultat, mis en ligne, d’« extraordinaire et, comme on pouvait s’y attendre, éloquent ».

    Et Dylan d’enchaîner sur la découverte du bluesman Leadbelly, puis du patrimoine folk, ce qu’il nomme le « vernaculaire », les mythes de l’americana, comme celui du meurtrier Stagger Lee. Les grands thèmes de la littérature n’ont cessé également de nourrir ses chansons. Il s’arrête sur trois livres, dont la lecture remonte à l’école primaire, qui lui ont enseigné « une vision de l’existence » et une « compréhension de la nature humaine » : Moby Dick, A l’Ouest, rien de nouveau et l’Odyssée.


    Fondateur, le chef d’œuvre de Melville l’est pour son brassage de mythes bibliques, hindous, britanniques, grecs… Dylan cite cette phrase d’Achab, dont l’écho a tant traversé ses chansons : « Tous les objets visibles ne sont que des masques de carton. » Quant au roman d’Erich Maria Remarque sur les tranchées de la première guerre mondiale, il lui a fait perdre son « enfance ». Une expérience définitive puisque le lecteur ajoute : « Je n’ai jamais voulu lire un autre roman de guerre, et je ne l’ai jamais fait. » Plutôt que d’associer une de ses chansons, comme Masters of War, Dylan établit un parallèle avec You Ain’t Talkin’ To Me, du banjoïste Charlie Poole (1892-1931), et son couplet parlant d’une campagne de recrutement : « Tu rencontreras des gens intéressants et tu apprendras aussi à les tuer. »

  • LA CHANSON EN 2005 Radio Campus Lille - L’Arsène - lundi 24 avril 2017

    Agnès Bihl (https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnès_Bihl) est une chantauteure française née à Neuilly-sur-Seine en 1974. De famille intellectuelle, son grand-père est une des fondateur de l’Illustration, ses parents avocat et peintre, elle vivra son enfance dans un milieu artistique. Elle fréquentera la chanson sur son phono : Brel, Brassens, Renaud ; mais ce monde lui paraît inaccessible. A 23 ans alors étudiante, un copain qui chante et joue de l’accordéon l’entraîne au cabaret libertaire parisien « La Folie en Tête » pour voir un certain Allain Leprest. C’est la révélation, le coup de foudre : la chanson vit autrepment qu’en disque. La nuit même Agnès écrit sa première chanson. Vient sa première scène au Limonaire, sa griffe verbale et son tempérament scénique font qu’on l’invite en première partie : Leprest, Dikès, Anne Sylvestre...) Son premier disque en 2001 « La terre est blonde » est très apprécié par les amateurs de chanson. En 2005 paraît son 2ème album « Merci maman, merci papa »

    Dans cette 1ère partie seront diffusés :

    01’28 Olivier Brousseau : Les Gaulois : J’ai mon voyage, 2005
    
04’48 Oaï star : Bravo mon papa : Va à Lourdes, 2005
    
08’41 Agnès Bihl : Merci maman, merci papa : idem, 2005
    
12’11 Xavier Merlet : Bangkok : Du point d’vue d’la mouette, 2005

    Baaziz est un chantauteur et compositeur algérien né à 1963 d’un père marin musicien de chaâbi et d’une mère kabyle. Dans sa jeunesse il s’intéresse à Nass El Ghiwane (groupe parfois qualifié de Rolling Stone de l’Afrique), Bob Dylan, Brassens, Brel, Renaud...En 1988 Baaziz participe aux événements estudiantins qui secouent l’Algérie. dans son 1er album, il utilise la tradition du Maâkous (détournement de chanson) et détourne « Hexagone » de Renaud qui devient « Je m’en fous ». Chanson qu’il réenregistrera dans son album « 10 ans de Chaâbi Rock’n Bled » de 2005.

    Dans cette 2ème partie seront diffusés :

    16’38 Lioubè : Bat’ka Makhno : Atas, 2005

    19’31 Prince (groupe russe) : Postoj !! : Love Negodyaya, 2005

    22’23 Marianne Farouch’ : Bei Mir Bistu Sheyn : Le nombril du monde, 2005

    25’14 Baaziz : Annaya el youm je m’en fous : 10 ans de Chaabi rock’n’bled, 2005

    Nicolas Bacchus, de son vrai nom Nicolas Bages est un chantauteur français, né en Auvergne de parents enseignants. A la maison, la discussion est ouverte, Nicolas fréquente une école Freinet où la pédagogie , matérialiste est fondée sur l’expression libre des enfants. Après un bac scientifique, il s’oriente vers des études de droit et de psycho pour travailler dans le social. Il y travaille pendant 5 ans comme éducateur spécialisé tout en s’essayant à la chanson dans les bistrots. Il reprend alors du Font et Val et du Renaud. Il s’installe à Toulouse puis démisionne de son poste d’éduc. pour se consacrer à la chanson. En 1999 Nicolas fait paraître un album autoproduit. En 2005 paraît « A table » son deuxième album studio.

    Dans cette 3ème partie seront diffusés :

    32’26 Lola Lafon : Complètement à l’ouest : Grandir à l’envers de rien, 2005

    36’37 Nicolas Bacchus : Etrange : A Table, 2005
    
39’08 Allain Leprest & O Ruiz : Etes-vous là : Donne-moi de mes nouvelles, 2005
    
42’58 Chloé Sainte-Marie : Faire terre : Parle-moi, 2005

    Didier Awadi est un rappeur sénégalais né à Dakar en 1969. Pionnier du mouvement rap en Afrique de l’Ouest, il commence sa carrière en 1989 avec le groupe Positive Black Soul. Dans les années 1990, où le Sénégal est soumis à des politiques d’ajustements structurels par le FMI, le groupe appelle la jeunesse à la prise de conscience, à la prise en main de son destin ainsi qu’à l’optimisme. 
Didier entame une carrière solo à l’aube des années 2000, fait paraître un premier album « Kaddu Gor » en 2002 puis « Un autre monde est possible » en 2005

    Dans cette 4ème partie seront diffusés :

    47’09 Couleur Garba : La libérale : Ambules, 2005
    
49’38 Didier Awadi : Cri du peuple : Un autre monde est possible, 2005
    
54’13 Claude Antonini : Eté : La cuvée du cigalier, 2005

    57’56 Bruno Ruiz : Des forces : Si, 2005

    Liens et informations sur les ACMI, chantauteur sur : http://www.campuslille.com/index.php/entry/la-chanson-en-2005-1
    #Audio #Radio #Radios_Libres #Radio_Campus_Lille #Musique_et_politique #Chanson_et_politique

  • Bruce Langhorne, Guitarist Who Inspired ‘Mr. Tambourine Man,’ Dies at 78 - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/04/16/arts/music/bruce-langhorne-dead-guitarist-with-bob-dylan.html

    Bruce Langhorne, an intuitive guitarist who played a crucial role in the transition from folk music to folk-rock, notably through his work with Bob Dylan, died on Friday at his home in Venice, Calif. He was 78.

    From his pealing lead guitar on “Maggie’s Farm” to his liquid electric guitar lines on “Love Minus Zero/No Limit” and “She Belongs to Me,” Mr. Langhorne was best known for his playing on Mr. Dylan’s landmark 1965 album, “Bringing It All Back Home.” He also contributed hypnotic countermelodies to tracks like “Mr. Tambourine Man” and “It’s All Over Now, Baby Blue.”

    Mr. Langhorne also became friends with a fellow guitarist, Sandy Bull, with whom he shared an enthusiasm for African and Middle Eastern music, as well as for the reverb-steeped guitar of Roebuck Staples, the patriarch of the family gospel group the Staple Singers. Mr. Bull lent Mr. Langhorne the Fender Twin Reverb amplifier into which he plugged his acoustic 1920 model Martin guitar to create the electrifying sounds that helped give birth to folk-rock.

  • N’apprenez pas l’espéranto !

    Gustav Landauer

    http://lavoiedujaguar.net/N-apprenez-pas-l-esperanto

    Les hommes se comprennent et peuvent s’entendre parce qu’ils sont différents ; s’ils étaient identiques, ils finiraient par se détester eux-mêmes et les uns les autres. Ce rêve d’uniformité est absolument impossible et foncièrement répugnant.

    La diversité des langues n’est pas une chose que nous devons regretter ; et encore moins une chose que nous pourrions abolir. Ce qu’il faut contribuer à abolir, ce sont les conditions qui empêchent l’homme d’acquérir la connaissance des langues étrangères. Les anarchistes ne sont-ils pas radicalement opposés à tout palliatif et à tout essai d’amélioration au sein de l’État et de la société capitaliste ? L’espéranto n’est rien d’autre qu’un palliatif de cette sorte, qui plus est laid, inutile et dangereux. (...)

    #anarchisme #Allemagne #diversité_linguistique #uniformisation

    • Je ne sais pas trop quoi penser de cette publication dela part de @la_voie_du (jaguar). Est-ce pour relayer une opinion de leur part ou juste une mise en ligne pour provoquer un débat sur un texte « provocateur » ?
      Étant moi-même (un peu) espérantophone, je ne me sens pas tout à fait espérantiste dans le sens où les sympathisants de ce courant de pensée me semble se contenter d’une pensée simpliste : rassembler l’Humanité en abolissant la barrière des langues.
      C’est vrai que l’humanité se nourrit de diversités et l’esperanto, en tant que langue construite pourrait niveler ces diversités. Mais n’est-ce pas ce qui est en train de se passer avec l’anglo-américain mondialisé du langage des affaires ?
      Il n’empêche que j’invite toutes celles et tous ceux que cette problématique intéresse à se documenter sur l’esperanto qui n’est pas qu’un « sabir » pour que toutes et tous puisse communiquer sur des notions triviales (le bavardage) par delà les frontières. Il existe une littérature en esperanto :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Litt%C3%A9rature_esp%C3%A9rantophone
      Et il me semble que cette langue est capable de véhiculer des subtilités de pensées aussi bien que les langues nationales.

    • Je suis également loin d’être d’accord avec ce texte qui me paraît véhiculer pas mal d’idées assez fausses sur l’esperanto, à commencer par le fait que l’esperanto viserait à uniformiser…
      Cette langue étant une passerelle avant tout et n’a jamais cherché à éliminer la diversité des langues (je dirais bien contrairement à ce qui se passe de-facto avec l’anglais simplifié)…

      Par ailleurs c’est aussi extrêmement facile de créer en esperanto des concepts / idées difficilement traduisibles mais néanmoins très compréhensibles.

      Bref les arguments avancés ne me paraissent pas très convaincants.

      Il dit aussi : « L’espéranto, en revanche, ne saurait être autre chose que du bavardage. ». Bah si déjà on arrivait à cette situation (ie : avoir suffisamment de locuteurs / blogs / vlogs / séries / articles scientifiques / romans / chansons... en espéranto et bavarder), je serais bien content !

      #esperanto

    • Ce texte a été écrit il y a 110 ans dans un monde bien moins globalisé. Aujourd’hui, nous sommes priés d’apprendre la langue de la nation qui domine l’économie mondiale. L’anglais est devenu la langue des échanges internationaux et cela ne nous a pas fait échapper à certaines perversions citées dans ce texte. Et je pense souvent qu’une langue plus neutre comme l’esperanto apporterait un peu plus d’équité entre les peuples. Mais il n’est peut-être pas trop tard ?

    • Salud Hermano et merci à Ben de souligner que ce texte a été écrit il y a cent dix ans. Ce n’est pas par provocation qu’il se trouve maintenant sur “la voie du jaguar” mais pour être mis en perspective avec la pratique des langues “indigènes”. Plusieurs dizaines de langues sont parlées au Mexique et, en elles-mêmes, elles sont une résistance au rouleau compresseur de la culture et de la langue dominantes, en l’occurrence le castillan.

      C’est par la pratique de leur langue que les “peuples originaires” sont reconnus comme tels et ces langues en elles-mêmes définissent aussi leur rapport au monde et leur mode de relations communautaires, intersubjectivité et non relation sujet/objet.

      Quand l’anarchiste Gustav Landauer écrit “Les hommes se comprennent et peuvent s’entendre parce qu’ils sont différents” , il est proche de la pensée zapatiste “El mundo que queremos es uno donde quepan muchos mundos. La patria que construimos es una donde quepan todos los pueblos y sus lenguas”.

    • J’avais bien remarqué que l’auteur du texte écrivait cela au début du XXème siècle.
      Et en quoi, l’esperanto menacerait-il ces différences ? Évidemment qu’il n’a jamais eu pour but de replacer les langues dites « nationales » ou les langues « indigènes ». Je déplore que des langues disparaissent sous les coups de boutoir de la mondialisation capitaliste tout comme j déplore que des « nations » disparaissent.
      L’esperanto en tant que « langue construite » n’a jamais eu pour but de niveler les cultures comme le fait l’anglais.
      Certains espérantistes disent que l’esperanto est une langue a-nationale, c’est à dire qu’elle n’est le véhicule d’aucune culture fût-elle en état de dominer les autres. L’esperanto appartient à tout le monde et chacun est libre d’en faire ce qu’il veut sans l’imposer à quiconque. Son fondateur (L.L. Zamenhof) rêvait qu’elle devînt une langue « internationale » afin de faciliter la communication entre les homme et partant, d’atténuer les conflits. Douce rêverie que je suis loin de partager même si la plupart des espérantistes s’y accroche.
      En pratiqueant cette langue, on s’aperçoit (comme le rappelait Gustav Landauer) que chaque locuteur y apporte des éléments langagiers liés à sa culture. Cela constitue-t-il réellement un problème ? Sûr que si on traduit mot à mot une expression de langue française comme « construire des châteaux en Espagne » en s’adressant à un-e Japonai-es, cette personne risque de vous demander ce que vous voulez dire. L’esperanto a proposé cette expression : « Konstrui kastelojn aere » (construire des châteaux en l’air) ce qui st déjà plus « signifiant » pour une personne d’une autre culture que la nôtre. Utiliser l’esperanto demande aussi d’avoir ce sens du respect de la différence des cultures.

    • Et pour alimenter la discussion :

      http://www.levif.be/actualite/belgique/claude-hagege-imposer-sa-langue-c-est-imposer-sa-pensee/article-normal-165911.html

      Pour le grand linguiste Claude Hagège, le constat est sans appel : jamais, dans l’histoire de l’humanité, une langue n’a été « comparable en extension dans le monde à ce qu’est aujourd’hui l’anglais » (1). Oh ! il sait bien ce que l’on va dire. Que la défense du français est un combat ranci, franchouillard, passéiste. Une lubie de vieux ronchon réfractaire à la modernité. Il n’en a cure. Car, à ses yeux, cette domination constitue une menace pour le patrimoine de l’humanité. Et fait peser sur elle un risque plus grave encore : voir cette « langue unique » déboucher sur une « pensée unique » obsédée par l’argent et le consumérisme. Que l’on se rassure, cependant : si Hagège est inquiet, il n’est pas défaitiste. La preuve, avec cet entretien où chacun en prend pour son grade.

    • Saludos Hermano,

      Il est curieux de faire référence à Claude Hagège au sujet d’un texte anarchiste. Même si — encore heureux — il aligne quelques vérités sur les liens de dépendance entre la langue et l’économie, il reste un des concepteurs de la simplification de l’orthographe de la langue française, qui avait pour but de rapprocher la langue des “nécessités” du marché et pour moyen d’asseoir l’autorité de l’État sur les règles de l’écriture. Cette première tentative — et première étape d’un processus de transformation linguistique par ceux d’en haut (les experts comme Hagège) —, sans résultat, se passait en 1990 sous le gouvernement de Rocard. Par ailleurs ce qu’il dit de la domination de l’anglo-américain est juste mais très incomplet. La contagion de cette langue — souvent déformée par l’argot — passe aussi par les paroles rebelles. “ACAB” est tagué partout sur les murs d’Athènes, où l’on a pu lire en 2008 le très drôle "Merry Crisis and a Happy New Fear". Pourtant la Grèce existe à travers la résistance de sa langue à travers les millénaires et se joue de l’anglais touristique. Bob Dylan, Sam Peckinpah et Muddy Waters — par exemple — ont certainement aussi beaucoup à voir avec la diffusion de leur langue transformée par les mots de la rue et non par ceux de Wall Street. Méfions-nous des simplificateurs, d’autant plus quand ils s’expriment en tant qu’experts et conseillers de l’appareil d’État.

    • Encore heureux qu’on s’autorise à détourner la langue des « vainqueurs qui écrivent l’histoire ».
      Hagège non anarcho-compatible, je m’attendais un peu à cet argument. toutefois reconnaissons que le bonhomme n’est pas tout à fait un abruti ne serait-ce que pour avoir appris toutes les langues mentionnées dans l’article.

      Relisons bien ce qui suit :

      Vous estimez aussi que l’anglais est porteur d’une certaine idéologie néolibérale...

      Oui. Et celle-ci menace de détruire nos cultures dans la mesure où elle est axée essentiellement sur le profit.

      Je ne vous suis pas...

      Prenez le débat sur l’exception culturelle. Les Américains ont voulu imposer l’idée selon laquelle un livre ou un film devaient être considérés comme n’importe quel objet commercial. Car eux ont compris qu’à côté de l’armée, de la diplomatie et du commerce il existe aussi une guerre culturelle. Un combat qu’ils entendent gagner à la fois pour des raisons nobles - les Etats-Unis ont toujours estimé que leurs valeurs sont universelles - et moins nobles : le formatage des esprits est le meilleur moyen d’écouler les produits américains. Songez que le cinéma représente leur poste d’exportation le plus important, bien avant les armes, l’aéronautique ou l’informatique ! D’où leur volonté d’imposer l’anglais comme langue mondiale. Même si l’on note depuis deux décennies un certain recul de leur influence.

      Je suis quasiment certain que Landauer aurait pu tenir ces propos, s’il eût été notre contemporain.

      Et pour revenir à l’esperanto, de quel idéologie est-il porteur ? Staline et Hitler ont pourchassé les espérantistes. Le second disait même de l’esperanto que c’était une « langue de juifs et de communistes ».

    • La langue des “vainqueurs qui écrivent l’histoire” ?

      L’anglais est la langue de Ringolevio, d’Emmett Grogan et des Diggers de San Francisco. L’anglais est la langue dans laquelle Joe Hill, né en Suède, écrivait ses ballades. L’anglais est la langue dans laquelle Emma Goldman, née en Russie, a écrit Living my Life, encore pas traduit intégralement en français. L’anglais est la langue des Wobblies et des Hobos.

      Hagège et Landauer ?! Imagine ce qu’aurait pensé Landauer de ceci :

      « Je leur réponds : "Pourquoi pas la Russie ou l’Allemagne ? Ce sont des marchés porteurs et beaucoup moins concurrentiels, où vos enfants trouveront plus facilement de l’emploi." »

      Les “marchés porteurs” de Poutine et de Schäuble ? Hagège critique du néolibéralisme ou expert en double langage ?

      The end, il est clair, malgré le titre, que l’essentiel de ce qu’écrit Landauer dans ce texte est moins dans la critique de l’espéranto que dans la défense de la multiplicité et de la diversité des langues.

      Hasta luego hermano.

    • Sí, parece una conclusión razonable. Gracias a ustedes por la pequeña antología de escritores, pensadores y poetas anarquistas que se expresan en Inglés. Tal vez podríamos añadir Henry David Thoreau.

      Y de todos modos, las luchas continúan. Saludos compañeros!

    • Pourquoi l’espéranto n’a pas vraiment conquis le monde

      Il y a cent trente ans un ophtalmologiste polyglotte polonais publiait Langue internationale, l’ouvrage fondateur de l’espéranto. Ludovik Zamenhof a puisé à la fois dans les langues germaniques, latines et slaves pour construire un langage qu’il souhaitait accessible au plus grand nombre. Son objectif, louable, était alors d’aider à créer les conditions de la paix dans le monde. Après plus d’un siècle, quelque 2 millions de personnes pratiquent l’espéranto dans le monde. Si la langue de Zamenhof a connu plusieurs coups d’arrêt pendant son histoire, elle trouve aujourd’hui un nouveau souffle avec Internet. Du 22 au 29 juillet, les espérantistes du monde entier se réunissent à Séoul pour leur congrès annuel.

      http://www.lemonde.fr/societe/video/2017/07/25/pourquoi-l-esperanto-n-a-pas-vraiment-conquis-le-monde_5164654_3224.html

  • Bob Dylan and Van Morrison Sing Together in Athens, on Historic Hill Overlooking the Acropolis | Open Culture
    http://www.openculture.com/2013/03/bob_dylan_and_van_morrison_sing_together_in_athens_on_historic_hill_ove

    On a summer day in 1989, Van Morrison and Bob Dylan met up in Greece and brought their acoustic guitars to the place in Athens where the ancients believed the muses lived. Philopappos Hill, traditionally known as the Hill of the Muses, rises high above the Athens Basin and has a commanding view of the Acropolis. It was June 29. Dylan had just wrapped up a European tour the night before at Panathinaiko Stadium, and Morrison was traveling with a BBC crew for an Arena documentary that would be broadcast in 1991 as One Irish Rover: Van Morrison in Performances. The two legendary singer-songwriters played several of Morrison’s songs: “Foreign Window” and “One Irish Rover,” above, and “Crazy Love,” below. A fourth song, “And It Stoned Me,” was apparently cut from the film.

    #musique #repérages