person:bruno julliard

  • Bruno Julliard, premier adjoint à la maire de Paris, démissionne et cible Anne Hidalgo
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/09/17/25001-20180917ARTFIG00119-bruno-julliard-premier-adjoint-a-la-maire-de-pari

    Dans son interview au Monde, Bruno Julliard reproche à Anne Hidalgo une « exécution défaillante » du projet municipal, « une certaine inconstance », « une manière de gouverner à l’instinct », ainsi qu’un « déficit d’humilité et de compréhension » face aux oppositions.

    A la mairie de Paris ils ont deux trolls en guise de « Laurel & Hardy » : Ian (Brossat) et Bruno (Julliard).

  • A Paris, Anne Hidalgo hésite sur sa stratégie face à Emmanuel Macron -
    (bel exemple de la misogynie appliqué à une femme au pouvoir)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050818/paris-anne-hidalgo-hesite-sur-sa-strategie-face-emmanuel-macron

    Parmi les nombreux reproches qui lui sont faits, figure la gestion de l’espace public. « On n’est pas bons là-dessus », confirme un élu de la majorité. « On a des progrès à faire », nuance le sénateur PS Rémi Féraud, ancien maire du Xe arrondissement, qui avait dirigé la campagne d’Anne Hidalgo en 2014. « Les Parisiens ont le sentiment d’une dégradation de leur espace public. Il faut reprendre le contrôle dessus », affirme de son côté Gaspard Gantzer. Entre la multiplication des rats – que la crue de la Seine de 2016 a fait remonter à la surface –, la recrudescence des « actes d’incivilité », la végétalisation des pieds d’arbre transformés par endroits en dépotoirs – 800 ont finalement été retirés –, les poubelles débordant de détritus, « les Parisiens considèrent globalement que la ville est plus sale », indique un proche.

    « Anne Hidalgo est dans les grands trucs, mais dès qu’il s’agit de concret, il n’y a plus personne », glisse Benjamin Griveaux. Accaparée par la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024, l’édile a eu pendant plusieurs mois un agenda très international qui, aux dires mêmes des élus de sa majorité, a donné le sentiment qu’elle était loin des Parisiens et de leurs préoccupations quotidiennes. À ces difficultés s’est ajoutée une liste de « déconvenues » dont ses détracteurs se sont rapidement emparés, dessinant au fur et à mesure le portrait d’une maire à l’« autoritarisme excessif » et à la « gestion calamiteuse ».

    En l’espace de quelques mois, le « Hidalgo bashing » a infusé dans tous les cercles parisiens. Méprisée sous l’ère Delanöe, traitée de « concierge » pendant la campagne de 2014, Anne Hidalgo a, selon ceux qui la connaissent depuis longtemps, « une revanche à prendre ». « C’était très difficile pour elle d’exister dans l’ombre de Bertrand Delanoë, explique un ancien cadre de la Ville. La nécessité de tuer le père couvait depuis assez longtemps. Son erreur a été d’incarner elle-même l’autoritarisme , sans laisser son dernier directeur de cabinet [Raphaël Chambon, récemment remplacé par Frédéric Lénica – ndlr] le soin de s’en charger. »

    Rapidement, s’est installée l’image d’une femme « trop autoritaire » et « qui n’a pas une capacité d’écoute infinie (!!!!! irait on reprocher un truc pareil à un homme politique !?) ». « Sa méthode de gouvernance est trop verticale. Elle donne parfois l’impression d’avoir toujours raison et il lui arrive de faire preuve de dogmatisme dans la prise de décision (qu’est ce qu’on aurait entendu si sa gouvernance était horizontale et avoir parfois toujours raison c’est ridicule, c’est soit l’un soit l’autre) », indique le député « UDI, Agir et Indépendants » et conseiller de Paris, Pierre-Yves Bournazel, qui refuse cependant de participer au « Hidalgo bashing » (quelle hypocrisie, se souvenir de la trou-du-culsserie de ce Pierre-Yves Bournazel) . « J’ai des divergences claires sur sa gouvernance, mais je respecte sa personne et la fonction qu’elle occupe, dit-il. C’est une combattante. »

    Les attaques ad hominem, bien souvent teintées de misogynie crasse, ont atteint de tels sommets de violence que même ceux qui les ont proférées à l’époque ont depuis calmé de jeu. Dans l’opposition, mais aussi au sein de la majorité, beaucoup se sont agacés de voir la maire de Paris expliquer qu’on s’en prenait à elle uniquement parce qu’elle est une femme. « Le procès en sexisme est vrai, mais il reste minoritaire, confie l’un de ses proches. Par ailleurs, ce n’est pas à elle de le porter (Mais bien sur que si c’est à elle de le porter et tout·es citoyen·nes avec elle, quel est ce "proche" ennemi qui parle ? Encore Pierre-Yves Bournazel ? ) . Le mettre en avant comme elle fait, c’est aussi renforcer les critiques sur son incapacité à se remettre en question. »

    C’est magique, si elle relève la misogynie elle perd et si elle la relève pas elle perd aussi.

    #misogynie #femmes #politique #alliés #autoritarisme
    On notera la récurrence du mot autoritaire. Un peu plus loin on lui reproche au contraire d’être trop « souple » !

    « L’héritage d’organisation préfectorale est puissant ici, explique le premier adjoint, Bruno Julliard. Le fonctionnement est assez pyramidal, les éventuels conflits sont structurels. » Cette mécanique complexe nécessite un pilotage au cordeau, à l’image de celui qu’avait instauré en son temps Bertrand Delanoë, souvent décrit comme bien plus « technique » et « méthodique » que sa successeure. « Anne Hidalgo est assez souple. Certains le vivent comme un bordel quotidien et c’est vrai », glisse un autre élu de la majorité. D’autant que s’ajoute à ce mille-feuilles un certain nombre de conseillers dits « spéciaux » ou « stratégiques », qui savent rassurer quand il le faut l’édile, mais sont rarement de bon conseil.

    En fait non seulement Hidalgo est une femme qui gouverne mais elle s’oppose au kiki de tous les kikis :

    De Bernard Cazeneuve à Gérard Collomb, Anne Hidalgo n’a eu de cesse, au cours de son mandat, de mettre la pression aux ministres de l’intérieur sur les questions migratoires, jusqu’à engager avec le dernier d’entre eux une guerre ouverte sur les modalités d’évacuation des campements de migrants dans le nord-est de la capitale. « Collomb va être obligé de plier [sur la part de prise en charge par l’État – ndlr], car la situation n’est plus tenable pour des raisons d’ordre public », lance Ian Brossat.

    « il y a eu une rupture de confiance », explique un acteur du dossier. « Anne Hidalgo est très perméable à l’effet de cliquet, poursuit-il. Quand elle considère que la confiance est rompue, c’est fini. Elle a un caractère entier. C’est une qualité humaine, mais une faiblesse en politique. Elle ne peut excommunier les gens de cette façon. »
    (L’excommunication est une prérogative masculine ainsi que le carractère entier. Les femmes n’étant que des moitiés , des compléments probablement. )

    Plusieurs élus de la majorité le confirment : l’édile « a ses têtes ». « Tout dépend de la relation conjoncturelle qu’elle entretient avec les personnes. Ça manque de rationalité », dit l’un d’eux. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, Anne Hidalgo a pris soin d’atténuer son propos, tout en continuant à s’opposer à certaines décisions de l’exécutif. Ce fut le cas sur les mesures d’économie en matière de logement social – en octobre 2017, elle avait adressé une lettre aux locataires du parc HLM de la capitale pour les dénoncer. Ce fut encore le cas sur la question de l’Aquarius. « Le président de la République se dit très proeuropéen mais, sur la question des réfugiés, la France n’est pas au rendez-vous de son histoire », avait-elle déclaré au JDD, fin juin.

    (Les remarques entre parenthèse sont de moi.)

    Je relève aussi que toutes ces personnes qui crachent sur Hidalgo dans cet article sont des hommes à l’exception de la conseillère FI de Paris Danielle Simonnet qui est seule à ne pas faire d’attaque personnelle et finalement cible les communistes complices des liberaux alors que le collègue Jérôme de FI remet le curseur sur le coté « fasciné » de la maire de Paris. Tous ces hommes, quant ils parlent de la maire, qu’ils soient ses alliés ou ses ennemis, on voie pas la différence entre eux. Pour l’absence de femmes citées pour cracher sur Hidalgo, les femmes ont l’air d’avoir été oubliés par les deux autrice de ce texte. Car j’ai quant même souvenir que Pécresse ne s’est pas abstenu de ce coté.

    La conseillère FI de Paris Danielle Simonnet estime pour sa part qu’il est déjà trop tard. « La logique libérale a pris le dessus, dit-elle. Il y a un glissement de terrain vers la droite et à chaque fois les cocos se couchent. » « Anne Hidalgo est tiraillée entre sa culture de vieille gauche plurielle et son envie d’emboîter le pas aux macronistes, dont elle partage la fascination pour le privé, persuadée que le progrès s’y trouve », ajoute son collègue EELV, Jérôme Gleizes.

    @mona ca pourrait peut être te servir c’est une belle anthologie de #fraternité contre une femme au pouvoir.

  • Bruno Julliard, ex-président de l’Unef : « Le discours de l’Unef pour défendre le voile, ce sont des décennies de combat piétinées »
    https://www.marianne.net/politique/bruno-julliard-ex-president-de-l-unef-le-discours-de-l-unef-pour-defendre-

    Bruno Julliard, président de l’Unef entre 2005 et 2007, contredit ses successeurs à la tête du syndicat étudiant. Pour lui, le voile portée par Maryam Pougetoux, présidente de l’AGE de Paris IV, a bien une portée politique. Il critique vertement dans « Marianne » la « radicalisation » et la « marginalisation » de son ex-organisation.

    Ce monsieur important semble avoir faim. Il aimerait bien avoir une petite place au banquet LREM. Alors il explique qu’avoir une femme à un rôle important à l’UNEF, c’est une régression pour l’UNEF.
    Il aurait pu dire que ces préoccupations sur les croyances n’étaient qu’une façon de ne pas traiter des préoccupations actuelles de l’ensemble des membres du syndicat étudiant, à savoir les réformes en cours. Mais non, il préfère déblatérer sur des choses sur lesquelles il n’a à peu près aucune légitimité à causer : le féminisme et la laïcité.

    #socialistes #carriéristes #il_faut_euthanasier_les_socialistes_a_la_façon_dont_keynes_le_suggérait

  • #Ville_de_Paris, #Vinci et leurs amis comptent les #sans-abri : Paris compte au moins (...) 3 624 personnes sans abri
    http://www.lemonde.fr/logement/article/2018/02/21/paris-compte-au-moins-3-624-personnes-sans-abri_5260279_1653445.html

    La Ville de Paris a fait les comptes, après le recensement des sans-abri lors de la Nuit de la solidarité, dans la nuit du 15 au 16 février. Les 1 700 bénévoles, répartis en 350 équipes, ont, cette nuit-là, rencontré 2 025 sans-abri dormant dans la rue, auxquels il faut ajouter les 200 personnes recensées par la SNCF dans les gares, 49 dans les services d’urgence des hôpitaux de l’Assistance publique, 377 dans les stations de métro et de RER, 112 dans les parkings gérés par Vinci – qui s’était associé à l’opération –, sans oublier les 129 personnes qui passaient la nuit dans le Bois de Vincennes, 20 autres dans le Bois de Boulogne, et 40 dans le parc de La Colline (18e).

    Ce sont donc 2 952 personnes trouvées dehors, auxquelles on peut ajouter les 672 hébergées de façon très provisoire, pendant cette période de grand froid, dans des gymnases et des salles de mairie, ce qui porte le total à 3 624 sans-abri. « Pour accueillir tout le monde, il nous manque bien 3 000 places pérennes, estime Dominique Versini, adjointe à la maire de Paris chargée des solidarités et de la lutte contre l’exclusion. Il faut donc conjuguer les efforts de l’Etat et de la Ville. »

    Ce chiffre de 3 624 sans-abri à Paris intra-muros peut être considéré comme un minimum, puisque, cette même nuit, plan hivernal oblige, un grand nombre de lits étaient mis à disposition, dont 1 600 places qui seront fermées dès le 31 mars, mais aussi parce que certains espaces n’ont pas été explorés, comme des talus de périphérique ou des chantiers [les parkings pas Vinci, les cages d’escaliers, les cours intérieures, etc. ndc]. En outre, les personnes dormant dans des tentes n’ont pas pu être toutes comptabilisées.

    Plus dense dans le nord et l’est

    La géographie des reste, sans surprise, plus dense dans les arrondissements du nord et de l’est de la capitale. Le 10e arrondissement, avec ses deux gares, est celui qui en compte le plus, avec 266 personnes recensées, devant le 18e (250 personnes) et le 19e (212 personnes). Mais les arrondissements centraux ne sont pas épargnés : 95 personnes dans le 4e ; 86 dans le 2e ; 62 dans le 5e ; 79 dans le 6e ; 66 dans le 7e.

    • 3.000 sans-abri recensés à Paris : un chiffre encore « très en dessous de la réalité »
      https://www.nouvelobs.com/societe/20180221.OBS2553/3-000-sans-abri-recenses-a-paris-un-chiffre-encore-tres-en-dessous-de-la-

      Lors de la conférence de presse organisée mercredi matin, Bruno Julliard a souligné que ces chiffres sont « probablement très en dessous de la réalité ».

      « Tous les parkings n’ont pas été pris en compte, l’ensemble des cages d’escalier d’immeuble, notamment des bailleurs sociaux, n’ont pas été pris en compte, nous n’avons pas réveillé les sans domicile fixe, nous n’avons pas ouvert les tentes dans lesquelles il pouvait y avoir plusieurs personnes », a-t-il expliqué.
      Les 672 personnes hébergées dans la capitale dans le cadre du plan grand froid devraient par ailleurs s’ajouter aux « 2.952 personnes » décomptées une fois ce dispositif levé, a souligné Dominique Versini, adjointe en charge des solidarités et de la lutte contre l’exclusion.

      « Si on rajoute les personnes qui sont abritées pour les mois d’hiver, on est plutôt à 5.000 », rétorque le président du Samu social, Eric Pliez.

  • Après une « mobilisation inédite », la bibliothèque féministe de Paris restera finalement dans ses locaux
    https://www.buzzfeed.com/mariekirschen/apres-une-mobilisation-inedite-la-bibliotheque-feministe-de

    « Nous sommes heureuses : c’est un soulagement », se félicite l’historienne Christine Bard. Le 4 décembre, le collectif Sauvons la BMD, dont Christine Bard est une des animatrices, a reçu un courrier de Bruno Julliard, premier adjoint à la mairie de Paris chargé de la culture, qui acte la mort du projet de déménagement de la bibliothèque féministe de Paris, la bibliothèque Marguerite-Durand (BMD).

    Contacté par BuzzFeed News, Bruno Julliard annonce que « après quatre mois de dialogues intenses avec les membres du collectif, les représentants des syndicats et le personnel, et à l’écoute de leurs appréhensions, le maintien de la bibliothèque Marguerite-Durand dans ses locaux actuels s’avère le compromis qui peut réunir tout le monde car nos objectifs convergent : donner une meilleure visibilité à cette bibliothèque qui fait notre fierté ».

    #good_news

  • Féminisme : pourquoi le transfert de la bibliothèque Durand inquiète les syndicats - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/08/03/feminisme-pourquoi-le-transfert-de-la-bibliotheque-durand-inquiete-les-sy

    La bibliothèque Marguerite-Durand est un « trésor », estime l’historienne spécialisée dans l’histoire des femmes et présidente-fondatrice de l’association Archives du féminisme Christine Bard. Car elle rassemble des dizaines de milliers de documents qui retracent l’histoire du féminisme depuis ses débuts en France, « mais aussi l’histoire des femmes ». Parmis eux, des livres universitaires qui témoignent des enjeux et combats féministes des deux derniers siècles, des photos de femmes, des caricatures. Des manuscrits, aussi, dont celui des Histoires de ma vie de l’enseignante et illustre communarde Louise Michel. Ou encore des dossiers de presse, sortes de mémoires de l’époque, comme par exemple celle, pas si lointaine, du combat des femmes pour l’obtention du droit de vote. Bref, une mine pour les chercheurs, d’où leur ressentiment lorsqu’ils ont entendu parler de l’hypothèse du déménagement de la bibliothèque.

    L’idée d’un transfert est apparue publiquement pour la première fois en octobre 2016 dans le cadre du « budget participatif » de la mairie de Paris, avec la mise au vote des Parisiens d’un projet de « nouvelle bibliothèque » dédiée à l’histoire des femmes, qui faisait suite à la proposition d’un citoyen sur la plateforme participative. Dans une tribune publiée dans Libération, des universitaires avaient alors émis des premières craintes pour un projet qui, sur le papier, pouvait emporter leur adhésion, « mais par son imprécision » se révélait « au contraire un projet dangereux », signant ni plus ni moins que l’arrêt de mort de l’actuelle bibliothèque. En outre, ils s’offusquaient qu’un tel projet soit simplement soumis au vote des citoyens, là où il aurait fallu un dialogue avec les principaux concernés et une vraie volonté politique. Selon la CGT, soumettre ce projet au vote populaire aurait surtout servi de caution à la mairie pour faire accepter sa décision de déménager l’actuelle bibliothèque.

    Quoi qu’il en soit, la tribune n’a abouti à rien, pas plus que les demandes de rencontre à la mairie de Paris, ni la pétition lancée en ligne dans la foulée avec ses 1 800 signatures, ou les tentatives de discussions engagées par le groupe communiste–Front de gauche au Conseil de Paris, lequel a adopté en novembre un projet de déménagement pour un lieu « plus grand et plus fonctionnel », bien loin de ce qui semble se profiler.

    Une idée avait circulé à la fin de l’année, de créer une Maison des femmes à Paris, comme cela se fait dans d’autres grandes villes, où pourrait se loger une bibliothèque féministe. On ne sait pas à l’heure actuelle si la mairie étudie ou non cette option. Interrogée sur ce point par Libération, elle n’a pas répondu. En revanche, elle s’est voulue rassurante quant à l’intérêt que pourrait susciter pour le public le transfert à la BHVP. La bibliothèque sera ouverte « quarante-huit heures par semaine », contre vingt actuellement, assure-t-elle. La municipalité mise également sur la complémentarité des collections de la BHVP et celles de Marguerite-Durand : « Cette réunion de fonds [d’archives, ndlr] dans un même bâtiment permettrait de former une véritable bibliothèque consacrée à l’histoire des femmes et du féminisme. »

    Le débat sur le devenir de Marguerite-Durand dépasse la sphère universitaire. La bibliothèque est également un lieu de découverte, fréquenté par de simples curieux ou de fervents passionnés, que l’allongement des délais pour obtenir des documents (du fait d’un éventuel stockage ailleurs) risque de décourager. Régulièrement, la bibliothèque prête ses documents pour les besoins d’un film ou d’une exposition, même à l’étranger.
    L’image féministe de la ville de Paris écornée ?

    Plus symboliquement, cette affaire pourrait écorner l’image féministe de la ville de Paris. Selon Christine Bard, il s’agit d’une décision « qui va à contre-courant des ambitions de la ville de Paris, qui par ailleurs lance des actions pour dénoncer les inégalités hommes-femmes. Si l’on n’est pas capable à Paris d’avoir un lieu autonome pour la recherche sur les questions féministes, qu’est-ce que ça veut dire ? » L’historienne balaye aussi l’argument avancé par Bruno Julliard, premier adjoint à la mairie de Paris chargé de la Culture, selon lequel la fréquentation serait trop basse à cause de son manque de visibilité : « C’est de la mauvaise foi. Par définition, il y a moins de lecteurs dans une bibliothèque de recherche. Et depuis plus de vingt ans, avec Internet, de plus en plus d’archives sont numérisées. La baisse de fréquentation, ce n’est pas un critère, c’est un fait qui touche toutes les bibliothèques. »

    Christine Bard se dit prête à créer un comité de défense de la bibliothèque Marguerite-Durand, ouvert à tou-te-s : « La seule chose qui pourrait impressionner la mairie, c’est la mauvaise image que ça lui donne. » En attendant, en juin 2018, le bâtiment entier de la médiathèque Melville, bibliothèque Marguerite-Durand comprise, doit être fermé pour travaux pour une durée d’au moins un an. Pendant ce temps, les archives de la bibliothèque Durand seront transférées dans des entrepôts en proche banlieue.

    #historicisation #femmes #féminisme #bibliothèques

  • La Ville de Paris favorable à la création d’une zone naturiste dans la capitale - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/la-ville-de-paris-favorable-a-la-creation-d-une-zone-naturiste-dan

    La Ville de Paris favorable à la création d’une zone naturiste dans la capitale

    2 Novembre 2016, 13:52pm |

    Publié par S. Sellami
    © Fred Dufour, AFP | Des promeneurs dans camp de naturistes de la région lyonnaise, le 26 juillet 2005.

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 26/09/2016
    Le Conseil de Paris doit débattre lundi d’une proposition du groupe écologiste : la création d’une zone naturiste dans la capitale. Un adjoint de la mairie de Paris a d’ores et déjà annoncé qu’il soutiendrait le projet.

    Pourra-t-on bientôt se promener tout nu dans Paris ? Le projet de créer une zone naturiste en plein air dans la capitale française prend tournure. La proposition du groupe écologiste doit être examinée lundi 26 septembre par le Conseil de Paris. Juste avant le vote, un adjoint de la mairie de Paris a annoncé qu’il soutiendrait le projet. « C’est moi qui sera chargé de répondre aux écologistes au Conseil de Paris. Je suis pour, et je crois que la maire de Paris aussi. Donc on va le faire », a ainsi déclaré Bruno Julliard sur BFMTV. Anne Hidalgo, la maire de Paris, avait déjà déclaré juger l’idée « très sympa ».

    L’endroit reste en revanche à définir : Bruno Julliard a estimé que ce serait « probablement dans un parc ou un jardin » de la capitale. « Les écologistes proposaient le cœur de Paris, voire les voies sur berge, on ne va pas commencer par là », a précisé l’adjoint de la mairie de Paris. « Cela ne fait de mal à personne. On va le faire en respectant les sensibilités de tout le monde », a-t-il encore assuré.

    Comme à Berlin ou Barcelone

    « D’autres capitales européennes le font, Berlin tout récemment », a aussi fait valoir l’adjoint de la mairie de Paris. C’est également le cas dans d’autres villes européennes comme Munich et Barcelone.

    À Paris, jusqu’à présent, seule la piscine Roger Le Gall, dans le 12e arrondissement, ouvre son bassin plusieurs fois par semaine en nocturne aux naturistes. Pratiquer le naturisme dans un endroit non autorisé peut coûter cher : « L’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende », indique l’article L222-32 du code pénal qui réglemente la nudité.

    Selon une enquête Ifop réalisée en 2014, un Français sur six est prêt à expérimenter les vacances naturistes. Avec plus d’une centaine de plages naturistes et quelque 20 000 emplacements de camping, la France est la première destination naturiste mondiale.

    • Aujourd’hui jeudi 7 avril 2016, nous occupons la Canopée des Halles, inaugurée il y a 2 jours.

      Lors d’une action de convergence, des #étudiants mobilisés ont rejoint la CGT- Spectacle et la Coordination des #intermittents et #précaires (CIP).

      Nous avons pris possession de cette énième vitrine clinquante de la Ville de Paris ( plus d’un milliard d’euros de budget, dont 14% de dépassement). Ici, tout est beau, propre et calme, alors qu’ailleurs, dans cette même ville, on matraque et arrête lycéens et étudiants, on traque les réfugiés, on évacue chaque soir les occupants de la Place de la République.

      La rue est à nous. Nous la récupérons morceau par morceau.

      Immense zone de chalandise, les Halles regroupent nombre d’entreprises et de magasins qui exploitent au quotidien des précaires (étudiants, #travailleurs_pauvres, personnes #sans_papiers), obligés d’accepter des boulots pourris pour survivre. Nous sommes ici pour aller à leur rencontre, écouter leurs revendications et les enjoindre à rejoindre le mouvement ! C’est aussi un point de passage obligé pour de nombreux travailleurs lors de leurs trajets. Allons à leur rencontre.

      Nous occupons plus particulièrement une vaste Maison des Pratiques Artistiques Amateurs. Celle-ci vient d’ouvrir. Aux dires de Bruno Julliard (adjoint au maire), c’est la plus grande concentration d’équipements culturels à Paris. Nous en faisons aujourd’hui un lieu de rencontres et d’échanges, un lieu des luttes.

      La maison des pratiques amateurs n’a pas été choisie pour rien. Une loi statuant sur la possibilité de travailler gratuitement dans le spectacle vivant est actuellement en débat. Elle autoriserait la non-déclaration des amateurs au sein d’une pièce professionnelle. Cette #exploitation du #travail_gratuit est aussi inacceptable que la loi_travail et la diminution des maigres #droits des #chômeurs et précaires.

      A l’heure de la renégociation de l’assurance chômage, le gouvernement veut diminuer les allocations versée aux chômeurs indemnisés et réduire la durée d’indemnisation alors que la majorité des chômeurs doit déjà subsister sans allocation chômage. De plus, à l’exception de la CGT, les partenaires sociaux, comptent une nouvelle fois attaquer les annexes 8 et 10 qui règlent l’indemnisation des intermittents du spectacle.

      Il est impensable de faire payer la faillite du système aux chômeurs, précaires et intermittents.

      Non à la « lettre de cadrage » du MEDEF !

      0€ d’économie ! Nous réclamons que 10 chômeurs sur 10 soient indemnisés. Halte au scandale !

      #Droit_au_chômage pour tous !

    • « Ils ont les milliards, nous sommes des millions »

      Nous occupons plus particulièrement une vaste Maison des Pratiques Artistiques Amateurs. Celle-ci vient d’ouvrir. Aux dires de Bruno Julliard (adjoint au maire), c’est la plus grande concentration d’équipements culturels à Paris. Nous en faisons aujourd’hui un lieu de rencontres et d’échanges, un lieu des luttes.

  • La blague du jour !

    Patrick Klugman : Adjoint à la Mairie de Paris « en charge des relations internationales », militant sioniste, ancien président de l’ Union des étudiants juifs de France , membre du Comité Directeur du CRIF et intervenant régulier sur le site « la Règle du jeu » de Monsieur Botul (pardon Bernard Henri Levy ).

    Y a pas à dire entre Bruno Julliard et Patrick Klugman, Anne Hidalgo, elle sait s’entourer.

  • "Tel-Aviv sur Seine" à Paris-Plages : un an après les massacres, une initiative indécente
    Publié le 10-08-2015 à 15h24 - Modifié à 18h10

    Extrait de la lettre ouverte de Salah Guemriche, Écrivain

    Madame Anne Hidalgo, Monsieur Bruno Julliard, permettez-moi de vous dire que votre « drôle » d’initiative d’inviter Tel- Aviv à la « plage » n’est pas seulement déplacée et indécente, elle est surtout une insulte à la mémoire de ces 493 enfants et de ces 1460 civils tombés sous les bombes israéliennes il y a tout juste un an.

    Inviter la capitale d’Israël à « Paris Plages » alors que pour Gaza le mot « plage » reste indélébilement associé à la mort des quatre enfants fauchés, le 16 juillet 2014, par la marine israélienne, voilà qui fait que vos arguments, des plus alambiqués, tombent à l’eau, si j’ose dire.

    Une portée symbolique

    Je ne sais pas comment s’est installée en vous cette idée, sidérante, sans que vous en ayez mesuré la portée symbolique, encore moins les tenants et les aboutissants.

    À la rigueur, si vous n’aviez pas choisi une telle date, « anniversaire » malencontreux qui vous fait ainsi commémorer, inconsidérément et de manière festive, les massacres de l’été dernier, massacres dénoncés par les opinions publiques à travers le monde ; si vous aviez choisi un autre moment ou, mieux – on peut toujours rêver –, si vous aviez invité conjointement Tel-Aviv et Gaza à se rencontrer à « Paris-Plages », à la rigueur, oui, votre bonne foi et vos bonnes intentions auraient eu une chance de délégitimer les réactions d’adversité à cette initiative irresponsable qui vous vaut l’opprobre de tant de vos concitoyens épris de justice et de paix et qui ne désespèrent pas de la solution à deux états, dans les frontières d’avant 1967.

    Cette chance, vous ne l’aurez pas, et sans doute que vous n’en vouliez même pas et pour cause : le CRIF est là, qui veille !

    Une amère incompréhension

    Si j’imagine mal le Conseil municipal revenir sur sa décision – cela lui coûterait encore plus cher, et je ne dirais pas électoralement mais en matière de crédibilité –, je crois fermement que la municipalité, la vôtre, en gardera à jamais une tache d’indignité.

    À regret, je vous prie, Madame la maire, Monsieur l’Adjoint en charge de la Culture, de trouver dans ces lignes l’expression de mes meilleures intentions, les mêmes que celles qui me firent publier une tribune libre, à l’occasion du Salon du livre de Paris de 2008, avec comme pays invité d’honneur : Israël.

    Des intentions auxquelles j’ajouterai néanmoins, ici, le sentiment d’une amère, très amère incompréhension.

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1406703-tel-aviv-sur-seine-a-paris-plages-un-an-apres-les-massacre

  • Apartheid sur Seine : les mensonges délirants de la Mairie de Paris

    Plus que gênée aux entournures par l’ampleur de la mobilisation contre le scandale #apartheidsurseine, la Mairie de Paris a inventé un conte de fées pour tenter de justifier l’indéfendable.

    En substance, à en croire Bruno Julliard, premier adjoint de la Maire de Paris chargé de défendre l’initiative, Tel Aviv et Israël n’auraient rien à voir l’un avec l’autre !

    « Nous refusons les amalgames entre la politique de colonisation brutale du gouvernement israélien et la ville de Tel Aviv qui est une ville progressiste, symbole de paix et de tolérance »

    a ainsi déclaré à l’AFP Bruno Julliard.

    « Nous, nous ne voulons pas punir une population et des villes qui œuvrent pour la paix »

    a-t-il ajouté, avant de proposer de :

    « faire la distinction entre un Etat, sa politique, son gouvernement et de l’autre côté des villes progressistes et leurs maires en opposition avec cette politique »

    De tels propos sont évidemment absurdes, cela va sans dire, mais cela ira encore mieux en rappelant à Julliard et autres hypocrites quelques vérités simples, et pas les fables qu’ils tentent maladroitement de vendre à l’opinion.

    Non, en dépit d’une propagande visant à la montrer comme une ville « cool et sympa », « gay friendly » où il fait bon bronzer sur la plage toute l’année, Tel Aviv est bien entendu partie intégrante de l’Etat d’Israël, et de la politique criminelle de ce dernier.

    On rappellera d’abord à M. Julliard que Tel Aviv est tout simplement, aux yeux de tous les pays, dont la France, qui entretiennent des relations diplomatiques avec Israël, la capitale de cet Etat. C’est là que les uns et les autres, Etats-Unis compris, ont établi leurs ambassades respectives.

    Et même Israël, qui a érigé unilatéralement et illégalement Jérusalem en « capitale indivisible et éternelle » après la conquête de la partie palestinienne de cette ville en 1967, conserve à Tel Aviv les sièges de ses institutions les plus meurtrières, et les personnels qui vont avec : le ministère de la « Défense », l’Etat-major de l’armée, le sinistre Mossad et les tortionnaires du Shabak (police secrète, anciennement appelée Shin Bet).


    (Voeux de Nouvel An à l’Israélienne : sans commentaire !)

    Ensuite, contrairement à ce qu’essaie de faire croire l’adjoint d’Anne Hidalgo, ni le maire de Tel Aviv, ni son conseil municipal ne sont « en opposition » avec la politique de leur gouvernement.

    Le maire, Ron Huldaï, fait partie, comme c’est le cas partout en Israël, de cette caste d’anciens militaires reconvertis dans la politique après leur retrait du service actif. Pendant ses 26 ans de carrière, Ron Huldaï, pilote d’avion, avait collaboré sans états d’âme aux bombardements de populations arabes sans défense, palestiniennes et libanaises notamment.

    Son conseil municipal , dirigé par une coalition de la quasi-totalité des formations politiques, comprend des élus de l’extrême-droite la plus ouvertement raciste , et il n’est donc pas le moins du monde « en opposition » avec les horreurs de la colonisation.

    D’ailleurs, à l’occasion de l’assaut contre Gaza l’été dernier, la municipalité de Tel Aviv a tenu à souligner fièrement, panneaux publicitaires à l’appui, que la ville était celle qui fournissait le plus fort pourcentage de conscrits à l’armée (92 % des filles endossent le kaki, et 91% des garçons). Tel Aviv se flatte pareillement d’être la ville du pays où habite le plus fort pourcentage de militaires de carrière ! Il est donc parfaitement possible qu’une partie des « gentils organisateurs » qui veulent vendre, tout sourire, leur camelote jeudi à Paris Plages, aient eux-mêmes participé au massacre de la population de Gaza l’année dernière.

    http://europalestine.com/spip.php?article10875

  • Pour Anne Hidalgo et Bruno Julliard, si tu n’apprécies pas l’épuration ethnique, le bombardement de population civile, et l’incinération d’un nouveau-né, c’est que tu appartiens à la « radicalisation » :
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/08/09/01016-20150809ARTFIG00109-tel-aviv-sur-seine-annuler-ce-serait-ceder-a-la-r

    Tel-Aviv, avec seulement 4,2% d’habitants arabes (dans un pays qui en compte 20%), repoussés dans quelques quartiers marginalisés, c’est l’idéal urbain socialiste de « tolérance » :
    http://www.lepoint.fr/politique/paris-plages-bruno-julliard-repond-a-la-polemique-tel-aviv-09-08-2015-195573

    @nidal : Comment et à quoi bon « anticiper » ce genre de campagne médiatique, ils osent tout.

    • @stephane_m : par « anticiper », j’entends justement ne pas reprendre ces thèmes « explicatifs » ou « défensifs », comme on se retrouve à le faire à chaque fois.

      – Il n’est pas nécessaire de redire la longue litanie des crimes israéliens : tu peux être certain que ceux d’en face le savent parfaitement, et le grand public le sait parfaitement. En rappelant les bombardements, l’épuration ethnique, on est en retard d’une communication : parce que tout le monde le sait déjà (tous les sondages sont très clairs sur l’image épouvantable d’Israël en Europe et en France).

      – Il ne faut pas se défendre de « radicalisation », il faut affirmer dès le début que c’est ce genre d’« initiative » qui relève de la provocation parfaitement assumée. Le public est à mon avis parfaitement capable de l’entendre et de le comprendre : ces « élus » sont en train, purement et simplement, de cracher à la gueule de leur propre population et qu’elle sait que ça ne va pas bien se passer. Ne pas se défendre et ne pas se justifier : il faut dire avec évidence que cette petite festivité balnéaire est une agression évidente et planifiée.

      – C’est très évidemment du whitewashing des crimes israéliens via un axe parfaitement connu de la hasbara israélienne : la liberté sexuelle, l’hédonisme à l’occidentale, images de « femmes-soldats » à la fois cool et sexy en haut de bikini avec un pistolet-mitrailleur, le #pink_washing n’est jamais bien loin non plus… À nouveau : il ne faut pas se défendre, mais attaquer sur le fait que la mairie de Paris se livre à un exercice de propagande pro-israélien archi-connu et archi-classique.

      – En enfin, à nouveau rappeler que la propagande pro-israélienne n’est jamais éloignée ou étrangère à la banalisation de la haine raciste et islamophobe. Ici, très clairement : après l’épisode « Islam, bikini et coquillages » de Reims, qui reprenait exactement le thème de l’année précédente « burka, bikini et coquillages » de Nadine Morano, on recycle à nouveau dans la thématique : « au contraire, les Israéliens aime les top-models à moitié nues à la plage ». Les arabes et leur islam c’est intolérant (thème : « islam bikini-incompatible »), au contraire les Israéliens c’est naturisme et petits culs bronzés (thème : « Tel Aviv, société ouverte et tolérante »).

      Résumé : ne pas se défendre, attaquer tout de suite sur le fait que :
      – c’est une provocation radicale parfaitement assumée, pas une « erreur » de jugement, ça va mal se terminer, ça fait monter volontairement les tensions dans la société, (et ça se dit de gauche) ;
      – c’est un axe parfaitement identifié, de longue date, de la hasbara israélienne ; c’est tellement classique que la Mairie ne peut pas l’ignorer, elle est forcément complice de ça (à nouveau : réfuter l’idée d’une « erreur » de jugement ou une différence d’opinion) ;
      – ce faisant, c’est aussi un axe de la communication israélienne qui promeut, exploite et banalise la haine islamophobe en France (et ça se dit de gauche…).

      Dans ce contexte, rappeler les bombardements, l’occupation, etc., c’est une perte de temps que la communication adverse exploite à son avantage.

    • Ca m’avait échappé.

      Mais j’aime particulièrement :

      « Il ne faut pas faire d’amalgame entre la politique brutale du gouvernement israélien, et la ville de Tel-Aviv, dont les habitants et les élus sont des acteurs progressistes du conflit israélo-palestinien », explique l’adjoint d’Anne Hidalgo

      Parce que Tel-Aviv, c’est une lointaine province isolée (comme la Creuse ou la Lozère, en France) et ce n’est pas du tout la capitale de l’état d’Israël.

      Ce qu’en dise des Israéliens :

      « Le massacre de Gaza par les Israéliens a été orchestré deuis le centre de Tel Aviv dans le complexe ’Kyria’ où sont situés le Ministère de la Défense et le Commandement Général des FDI. Qui plus est, la majeure partie de l’industrie militaire high-tech d’Israël qui développe les armes utilisées contre les civils palestiniens et les enfants palestiniens se trouve à Tel Aviv. »

      http://bdsfrance.org/index.php?option=com_content&view=article&id=3794%3Atel-aviv-sur-seine-de

  • http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/08/09/tel-aviv-sur-seine-la-mairie-de-paris-ne-renonce-pas-malgre-la-polemique_471
    Pour Bruno Julliard, Tel-Aviv est « ville symbole de la tolérance et de la paix »
    https://twitter.com/BrunoJulliard/status/630333316336611328
    ... Whaaat ??? Mais qu’est-ce donc qui en ferait un symbole de tolérance et de paix ? #FoutageDeGueule
    Symbole de tolérance, une ville coloniale qui a quasi-totalement exclu la population indigène (les arabes, chrétiens et musulmans, représentent 4% de la population) ? Si on parlait de Jaffa, la ville d’origine, à la limite pourquoi pas... mais Jaffa c’est déjà plus vraiment les mêmes conditions de vie.
    Et symbole de paix ? De paix pour quelques-uns, de paix pour les juifs qui vont voter Likoud le matin et « cluber » le soir bien protégés pendant que loin de là les gazaouis font face au blocus et aux bombardements. C’est justement un sacré symbole de l’asymétrie de cette guerre.

  • Adjoint à la Mairie de Paris « en charge des relations internationales » : Patrick Klugman , militant sioniste, ancien président de l’ Union des étudiants juifs de France , membre du Comité Directeur du CRIF et intervenant régulier sur le site « la Règle du jeu » de Monsieur Botul (oups ! non c’est Bernard Henri Levy ).

    C’est pour ce genre de « relations internationales » que les Parisiens ont voté ? En tout cas pas moi.

    http://www.panamza.com/090815-tel-aviv-sur-seine

    • Tel-Aviv/Seine : « je crains que ça se passe mal »
      Par lefigaro.fr avec AFP Mis à jour le 10/08/2015 à 09:46 Publié le 10/08/2015 à 09:38

      La conseillère de Paris Danielle Simonnet (Parti de Gauche), qui a dénoncé ce week-end « l’indécence » de la journée « Tel Aviv sur Seine » organisée le 13 août dans le cadre de l’opération Paris Plages, a déclaré aujourd’hui craindre « que ça se passe très mal ». « Tel Aviv, c’est pas Copacabana. Tel Aviv, c’est la capitale d’Israël », a lancé Danielle Simonnet, affirmant que « cette opération, pour le gouvernement israélien, est une belle opération de communication que la ville (de Paris) lui sert sur un plateau ».

      « Je crains beaucoup que ça se passe très mal et puis je pense que c’est un très mauvais message qui est envoyé », a-t-elle dit. Danielle Simonnet a réitéré sa demande à la ville de Paris, soit d’"annuler", soit « de réorganiser la manifestation », pour en faire « une manifestation en faveur de la paix, en faveur de la fraternité, en faveur de la lutte contre toutes les formes de racisme et d’antisémitisme, et en faveur vraiment de la reconnaissance de l’Etat palestinien ».

      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/08/10/97001-20150810FILWWW00057-tel-aviv-sur-seine-simonnet-reitere-sa-demande.ph

      Une inquiétude que chacun partage à mon avis. Si il y a de la violence, les coupables seront : le gouvernement de racistes massacreurs israéliens, Anne Hidalgo (dont on aimerait savoir quels bénéfices elle gagne à cette opération en faveur de l’image d’Israël), Bruno Julliard, Patrick Klugman et tous ces réseaux sans aucune légitimité du CRIF, BVNCA, LICRA, qui représentent, non des Français d’une certaine culture/religion, mais les intérêts d’un pays étranger qui n’est jamais sorti du racisme colonial qui régnait en occident à l’époque de sa naissance.

  • Pourquoi Anne Hidalgo et son premier adjoint Bruno Julliard trouvent-ils Tel Aviv tellement bath (progressiste, tolérance et paix, ils disent... d’après cet article du Point :
    http://www.lepoint.fr/politique/paris-plages-bruno-julliard-repond-a-la-polemique-tel-aviv-09-08-2015-195573)

    C’est parce que c’est leur idéal, une ville ethniquement épurée :

    "L’idée bizarre la plus en vogue sur Tel-Aviv est qu’elle est innocente. Ce n’est pas une terre occupée (elle aurait été construite sur des dunes). Elle n’a rien à voir avec le fanatisme qui meut la violence de l’occupation. Elle est laïque, jeune, hédoniste, mondiale et diverse. Peut-être est-elle un brin trop matérialiste. Mais lorsque l’alternative est la spiritualité d’un Baruch Goldstein, même le matérialisme le plus crasse semble merveilleusement bénin.

    C’est une bonne fable aux traits séduisants. Mais elle est fausse. Prenons d’abord la question de la diversité. Bien que 20% des citoyens israéliens soient palestiniens, ils ne représentent que 4,2% des habitants de Tel-Aviv. Pour une grande ville, c’est un manque de diversité impressionnant. De plus, la grande majorité de ces Palestiniens vivent dans quelques quartiers séparés au fin fond de Jaffa, principalement à Ajame.
    A l’exclusion de ces quartiers marginalisés et pauvres aux confins de la ville, il n’y a pratiquement aucun arabe à Tel-Aviv. Ce seul fait constitue sans aucun doute un « miracle démographique ». Ce pourcentage d’Arabes inférieur à la marge d’erreur de cette métropole méditerranéenne « diverse » et grouillante est plus bas qu’à Paris, Genève, Londres ou Brooklyn.

    Cette « diversité » fait de Tel-Aviv un exemple rare de nettoyage ethnique réussi. Jusqu’à sa destruction, Jaffa était un centre urbain important de la Méditerranée arabe. Aujourd’hui, elle abrite moins d’1% de Palestiniens à la citoyenneté israélienne, elle est une communauté marginale et isolée. "

    http://www.ism-france.org/analyses/Tel-Aviv-la-coloniale-article-12668

  • “Tel Aviv beach” in Paris sparks outrage a year after Gaza slaughter | The Electronic Intifada
    https://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/tel-aviv-beach-paris-sparks-outrage-year-after-gaza-slaughter
    https://electronicintifada.net/sites/electronicintifada.net/files/styles/original_800w/public/telavivsurseine-1.jpg?itok=20xGvEV5&timestamp=1438976015 A promotional image for “Tel Aviv Sur Seine” shows what an area of Paris will look like on 13 August when it is refashioned as an Israeli beach.

    Palestine solidarity activists in France are expressing outrage that a “Tel Aviv beach” is being created in Paris to promote Israel.

    For a few hours on 13 August, a section of river bank in the French capital near the Pont d’Arcole, will be turned into “Tel Aviv sur Seine” (Tel Aviv on the Seine), complete with falafel stands and “Israeli nightlife.”

    According to Coolisraël, a website that markets Israel to a French-speaking audience, the propaganda event is a joint project of the Paris and Tel Aviv municipal governments.

    Tel Aviv sur Seine will be held at “Paris Plage,” a simulated beach the city sets up in the summer.

    Lionel Choukroun, director of Agence Culturelle, the company that is producing the event, says the idea is “to give Parisians and tourists the Tel Aviv experience without having to go anywhere.”

    The Israeli embassy in Paris is heavily promoting Tel Aviv sur Seine on its Facebook page and Twitter accounts.

  • Collège occupé par des migrants à Paris : « On veut juste un toit »
    http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75019/college-occupe-par-des-migrants-on-veut-juste-un-toit-31-07-2015-4982927.

    Ils n’ont eu à faire que quelques centaines de mètres. Les migrants qui occupaient depuis jeudi le siège de l’association Ni putes ni soumises, dans le XXe arrondissement, se sont installés ce vendredi, en milieu d’après-midi, dans les locaux du collège Guillaume-Budé (XIXe).

    Epaulés par une poignée de militants, ils ont escaladé les grilles de l’établissement et se sont barricadés à l’intérieur, sous l’œil de riverains médusés et de policiers particulièrement nombreux en début de soirée. Très vite, une partie du groupe s’est installée dans les salles de classe, puis d’autres ont commencé à sortir des ballons et jouer au football dans la cour.

    Une vidéo
    http://www.leparisien.fr/paris-75/une-centaine-de-migrants-investissent-un-college-de-l-est-de-paris-31-07-
    avec la chapelle en lutte
    https://www.facebook.com/pages/Comité-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

    Second jour d’#occupation du Collège Guillaumé Budé (rue Jean Quarré 75019 Paris) par les #Réfugiés de la Chapelle en #lutte et leurs soutiens. Afin de faire valoir leurs droits, de nombreux réfugiés soudanais de la Chapelle et du campement d’Austerlitz les ont rejoints, ainsi que des réfugiés syriens de la porte de Saint-Ouen. Les négociations avec la #Mairie_de_Paris et la Préfecture reprendront aujourd’hui à 18 heures, n’ayant abouti à rien hier soir.
    La Chapelle en Lutte maintient sa demande d’ouverture d’un lieu collectif pérenne dans Paris intra-muros et sa volonté de rester dans le collège en attendant la mise aux normes de ce lieu.

    et Fadela Amara (NPNS), chagrinée
    http://www.leparisien.fr/paris-75/une-centaine-de-migrants-investissent-un-college-de-l-est-de-paris-31-07-

    un soutien des migrants de la Chapelle raconte son tabassage par les lardus de la #BAC lors de l’occupation du collège, via
    https://twitter.com/OlivierCyran

    https://video-ams3-1.xx.fbcdn.net/hvideo-xtf1/v/t42.1790-2/11072176_1617744161835830_95196437_n.mp4?efg=eyJybHIiOjcwMiwi

    • Troisième jour d’occupation du Collège Guillaume Budé (7, rue Jean Quarré 75019 Paris) par les Réfugiés de la Chapelle en lutte et leurs soutiens.
      Cette occupation fait suite au 10e démantèlement de campement en 8 semaines dans le quartier de la Chapelle et à la réunion qui s’est tenue à la Mairie de Paris, au cours de laquelle les Réfugiés ont fait part de leur désarroi au cabinet de Mme Hidalgo, sans qu’aucune réaction constructive leur soit apportée.
      Les négociations avec la Mairie de Paris et la Préfecture prévues hier à 18 heures ont été reportées à lundi, sur demande des réfugié(e)s, qui demandent à s’adresser directement à Mme Anne Hidalgo et à un représentant de la Préfecture.
      En effet, ils estiment qu’après de longs mois à la rue sans être pris en considération, les pouvoirs publics n’ont pas à leur manifester une telle précipitation sitôt qu’ils ont trouvé un toit, inoccupé de surcroît.
      De son côté, la Préfecture a envoyé hier soir vers 22h un huissier sur les lieux. Les réfugiés sont toujours sous la menace d’une évacuation, peut-être avec un #prétexte_sanitaire cette fois-ci. « Mais la rue est-elle un lieu salubre », interrogent-ils ?
      La Chapelle en Lutte maintient sa demande d’ouverture d’un lieu collectif pérenne dans Paris intra-muros et sa volonté de rester dans le collège en attendant la mise aux normes de ce lieu.

      via un mel

    • GRAND-FORMAT. Dans le lycée des migrants à Paris - L’Obs
      reportage photo (Louis Witter)

      http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/societe/20150804.OBS3647/grand-format-dans-le-lycee-des-migrants-a-paris.html

      Plusieurs fois par jour, une assemblée générale permet à chacun de prendre la parole. Migrants et réfugiés sont prioritaires et passent systématiquement avant les soutiens. 

      Dimanche soir, une fête est organisée dans la cour du lycée Jean Quarré par les migrants et leurs soutiens. Un tract, distribué dans les rues alentour, invite les habitants du 19e à venir à la rencontre de leurs « nouveaux voisins » et partager le barbecue.

      Les Afghans jouent aux cartes dans une ancienne salle de classe, vendredi soir. Chaque chambre s’est constituée par affinités mais également par origines ethniques. Beaucoup ont fait le voyage ensemble. « On se sent bien, ici », dit l’un d’eux en souriant devant la porte d’entrée. Des militantes ont aussi décidé de réserver une pièce aux seules femmes. Une intimité retrouvée, que ne permettait pas la rue.

    • Un aperçu des soit disant ’prises en charge" organisées par la Ville de Paris....

      Communiqué des migrants du centre Emmaüs-Solidarité de Joinville-le-Pont

      Lors de l’évacuation du jardin d’Eole le 19 juin 2015, Pascal Brice, directeur de l’OFPRA, nous a promis deux choses : un suivi de nos démarches et un hébergement correct. Nous avions alors été relogés au centre Emmaüs Solidarité de Joinville-le-Pont.
      Presque deux mois plus tard, ces promesses n’ont pas été tenues.
      Nul suivi de nos démarches n’a été entrepris. Si nous comparons notre situation légale à celle des migrants restés à la Chapelle, nous constatons qu’ils sont plus avancés que nous.
      Nous vivons dans un foyer entouré de grilles, loin de la ville et cachés par la forêt. Les conditions d’hygiène y sont déplorables. Il n’y a aucun moyen de laver ses affaires, pas même une bassine et de l’eau ; un savon est divisé entre vingt personnes. La nourriture est mauvaise et insuffisante. Tous les jours nous sommes contraints de frauder parce que le centre ne nous fournit pas de titres de transport. Après 23h30, il est impossible de rentrer dormir au centre, et si on ne rentre pas une nuit, on est expulsé définitivement. Les visites sont interdites sauf le week-end ; l’administration du centre a également interdit les visites entre les chambres, mais nous passons outre. Ce n’est qu’au prix d’une longue insistance que nous avons obtenu des cours de français. Nos « conditions d’hébergement » ressemblent à des conditions de détention.
      Nous ne sommes pas venus en France par amour pour celle-ci ou pour demander la charité. Nous ne sommes pas venus pour avoir simplement un toit et de la nourriture, nous sommes venus parce que dans nos pays il y a la guerre, nous sommes venus pour être considérés comme des hommes, nous sommes venus pour que nos droits soient respectés.
      Aujourd’hui nous demandons :
      Où est le respect des droits de l’homme ?
      Où est le respect de la loi française ?
      Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation.
      Nous exigeons que les promesses qui nous ont été faites, celle d’un suivi pour nos démarches et d’un hébergement correct (avec tout ce que cela comprend en termes de droits sociaux), soient respectées.
      Nous exigeons des explications en personne de la part de Pascal Brice, directeur de l’OFPRA.

      Appel à dons pour les réfugiés du collège Guillaume Budet : 7 rue Jean Quarré 75019. Urgence literie, couettes, couvertures, de préférence sacs de couchage. Merci de faire en sorte que la distrib soit effectuée par l’organisation pour éviter les tensions et un partage inégal

    • http://blogs.mediapart.fr/blog/la-chapelle-en-lutte
      Le blog de La Chapelle en Lutte

      –-

      "Bruno Julliard, maintenant passons aux choses sérieuses...",
      communiqué du 4 Août 2015
      06 AOÛT 2015 | PAR LA CHAPELLE EN LUTTE

      Aujourd’hui, en fin d’après-midi, Bruno Julliard annonçait en conférence de presse que la Mairie de Paris ne procéderait pas à l’expulsion de l’établissement scolaire que plus de 200 réfugiés de 12 nationalités occupent depuis 4 jours, soutenus par le collectif La Chapelle en Lutte.

      Si nous sommes soulagés par cette déclaration, qui augure quelque répit pour les réfugiés et nous permet à tous d’envisager la reprise du suivi sanitaire et juridique des migrants, de redémarrer les cours de langues et d’organiser une série d’évènements culturels et intellectuels, nous tenons à exprimer que cette résistance ne s’arrête pas ici.

      Avant-hier encore, la Mairie nous assurait qu’il était inenvisageable de transformer le collège que nous occupons car les cours y reprendraient à la rentrée. Aujourd’hui, le premier adjoint de Mme Hidalgo propose de transformer ce lieu en centre d’hébergement d’urgence. Ce volte-face est la preuve que notre mouvement porte ses fruits mais justifie aussi notre circonspection à l’égard des pouvoirs publics concernant la question des droits des réfugiés.

      En effet, M. Julliard déclare vouloir poursuivre la politique que la Mairie applique depuis le mois de juin, celle de l’atomisation des réfugiés dans des centres d’hébergement de qualité pour le moins inégale, éparpillés dans toute l’Île de France.

      Encore une fois, nous réitérons notre refus de la mise en concurrence des indigences et réclamons la création de lieux d’accueil adaptés aux migrants et demandeurs d’asile, en respect, notamment, de la Convention de Genève.

      Les hébergements d’urgence ne sont pas pérennes et l’offre de M. Julliard ne correspond pas aux demandes des migrants.

      Enfin, à la lumière des précédentes évacuations et des prétendues mises à l’abri humanitaires, nous sommes sceptiques quand à l’établissement des listes de migrants que la Mairie nous réclame.

      La Chapelle en Lutte

      –-
      https://www.facebook.com/pages/Comit%C3%A9-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763
      https://twitter.com/MigrantChapelle

    • A Paris, l’occupation d’un lycée professionnel désaffecté du 19e arrondissement a entraîné une salve de communiqués. Claude Goasguen, député de Paris, a dénoncé un « précédent qui constitue un attrait toujours plus important des migrants », et Nadine Morano, députée européenne, a pris la même ligne, évoquant un « #appel_d’air considérable à l’immigration illégale », tout en dénonçant dans le même texte la #saleté des rues de Paris « envahies de SDF, de matelas sur les trottoirs. Une honte pour l’#image_de_la_France ».

      Les migrants, angle d’attaque estival de la droite
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/08/05/les-migrants-angle-d-attaque-estival-de-la-droite_4712207_823448.html

    • Communiqué de Presse

      L’occupation du lycée désaffecté Guillaume Budé a été émaillée de plusieurs violences policières, ce dès son occupation. En effet, un membre du comité de soutien a été gravement blessé au crâne lors de l’occupation et un réfugié afghan s’est vu emmener au poste dès le lendemain matin de la prise des lieux qui a permis à quelques centaines de migrant-e-s d’échapper à la rue en occupant un bâtiment public inusité.

      
Les pouvoirs publics ont depuis lors manié la carotte, en disant être prêts au « dialogue » avec les réfugiés et leurs soutiens, sans jamais lâcher le bâton. Ainsi, des patrouilles et des contrôles récurrents ont lieu dans le quartier et, notamment, au métro Place des Fêtes, station par laquelle les migrant-e-s qui souhaitent avoir un toit sur la tête et rejoindre le mouvement sont contraints de passer pour rejoindre les autres réfugié-e-s.
Ces contrôles au faciès sont inadmissibles comme est inadmissible la circulation de policiers armés de flash-balls aux abords du bâtiment occupé.

      
Aujourd’hui en fin de journée, une membre du Comité de soutien aux migrants de La Chapelle cherchant à s’enquérir des conditions d’un énième contrôle dans les couloirs du métro, a été arrêtée et placée en garde à vue au commissariat central du XIXème arrondissement, dont espérons-le ! , elle devrait ressortir d’un instant à l’autre.

      
Hier soir, toujours à la station Place des Fêtes, deux autres membres du Comité de Soutien ont été intimidées par une femme policier qui les a menacées de conduire les deux réfugiés qu’elle et ses collègues contrôlaient au poste si celles-ci ne quittaient pas le lieu du contrôle. Heureusement, ceux-ci étaient munis de titres de séjour provisoires en tant que demandeurs d’asile. Mais quid de tous ceux qui sont encore en cours de domiciliation (cette démarche prend 2 mois) et n’ont pas encore obtenu de rendez-vous en préfecture ?

      
Nous dénonçons vigoureusement cette arrestation tout comme ce hiatus entre la Mairie de Paris - qui nous promet - notamment par voie de presse - de ne pas être expulsés par les forces de l’ordre de l’établissement scolaire que nous occupons - et le Ministère de l’Intérieur, qui ordonne ces contrôles d’identité dans le quartier.

      
Nous exigeons l’arrêt immédiat de ce harcèlement policier.

      La Chapelle en Lutte

      via https://www.facebook.com/pages/Comit%C3%A9-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

    • Maison des migrants à Paris : Appel à la solidarité et au soutien matériel des 200 réfugié(e)s qui occupent le collège Guillaume Budé... [Dons en ligne]
      https://www.facebook.com/pages/Comité-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

      Maintenant que nous avons une maison, même provisoire, nous avons à nouveau vraiment besoin de vos dons, financier, matériels et « temporels » (présence). Nous aimerions réhabiliter au moins partiellement le lieu lui donner un coup de frais. Nous avons besoin de draps, de couettes, de couvertures, de sacs de couchage, de tapis de sol et de matelas, de matériel de cuisine etc... Merci infiniment pour votre soutien, vous avez rendu énormément de choses possibles. Nous voulons continuer de faire avancer leur cause, tous ensemble.
      http://www.gofundme.com/wp4c9k

    • 40 migrants hébergés dans un centre emmaüs 47 rue raymond losserand dps le 28 juillet, ont commencé une #grève_de_la_faim auj pour dénoncer leurs conditions de prise en charge : nourriture immangeable et en quantité insuffisante, pas de produits d’hygiène, pas de tickets de métro, pas de suivi administratif, pas droit aux visites...

      Samedi 15/8 à 15h Assemblée générale à la Maison des réfugiés, collège Guillaume Budé, rue Jean-Quarré, Paris 19e.

      infos reçues par mel

    • La police intervient au foyer Emmaus occupé...

      Communiqué des migrants du centre Emmaüs-Solidarité du 47 rue Raymond Losserand - 75014 Paris

      Lors de l’évacuation de la halle Pajol, le 28 juillet dernie, Pascal Brice, directeur de l’OFPRA, nous a promis deux choses : un suivi de nos démarches et un hébergement correct. Nous avions alors été relogés au centre Emmaüs Solidarité de la rue Raymond Losserand.
      15 jours plus tard, ces promesses n’ont pas été tenues.
      Nul suivi de nos démarches n’a été entrepris. Si nous comparons notre situation légale à celle des migrants restés à la Chapelle, nous constatons qu’ils sont plus avancés que nous.
      Nous avons décidé de commencer ce matin une grève de la faim pour protester contre les conditions indignes que nous subissons : absence de titres de transport, nourriture insuffisante et de très mauvaise qualité, interdiction de droit de visite, entre autres.
      Nous sommes venus parce que dans nos pays il y a la guerre, nous sommes venus pour être considérés comme des hommes, nous sommes venus pour que nos droits soient respectés.
      Aujourd’hui nous demandons :
      Où est le respect des droits de l’homme ?
      Où est le respect de la loi française ?
      Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation.
      Nous exigeons que les promesses qui nous ont été faites, celle d’un suivi pour nos démarches et d’un hébergement correct (avec tout ce que cela comprend en termes de droits sociaux), soient respectées.
      Nous exigeons des explications en personne de la part de Pascal Brice, directeur de l’#OFPRA.

  • Recul sur la gratuité de la musique dans les bibliothèques parisiennes
    https://www.actualitte.com/bibliotheques/recul-sur-la-gratuite-de-la-musique-dans-les-bibliotheques-parisiennes-5

    « Lors du dernier Comité Technique de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, l’adjoint à la maire en charge de la culture, Bruno Julliard s’est opposé au passage à la gratuité de l’offre musicale dans les bibliothèques parisiennes, rapporte la CGT. »

    #public

  • Bibliothèques parisiennes : pas d’ouverture le dimanche avant 2015
    http://www.actualitte.com/bibliotheques/bibliotheques-parisiennes-pas-d-ouverture-le-dimanche-avant-2015-50488.h

    "La volonté de la mairie parisienne et donc de Bruno Julliard, c’est qu’ « à mi mandat, l’objectif de 10 bibliothèques de prêt ouvertes le dimanche devra être atteint. A l’horizon 2020, je souhaite qu’une bibliothèque par grand arrondissement soit ouverte le dimanche », a-t-il précisé."

    #actu_biblio

  • Lettre ouverte à Madame Anne #Hidalgo et Monsieur Francois #Vauglin | LA GÉNÉRALE
    http://www.lagenerale.fr/?p=4435

    Votre programme de campagne municipale pour le #11ème arrondissement, annonce un projet de cinéma
    « au cœur de l’arrondissement (…) dans le quartier de la Mairie ». D’après le plan, il s’installera au début de l’avenue Parmentier. Cette annonce fait suite à des visites répétées de nos locaux par des cabinets d’architectes privés accompagnés par les services techniques de la ville, ainsi que le Service d’Etude et de #Prospection_Immobilière de la Ville de Paris.

    A cela s’ajoute la visite de Monsieur Carion, souhaitant installer les bureaux de sa société de production cinématographique et à qui Monsieur Bruno #Julliard, Adjoint à la culture, anticipant déjà notre éviction envoie ses vœux 2014 à notre adresse.
    Vous comprendrez aisément notre indignation.

    Nous n’avons jamais eu l’occasion de discuter de ce cinéma, ni avec Monsieur Vauglin, qui refuse explicitement de nous recevoir, ni avec l’actuel adjoint à la #Culture à la Ville.
    L’action culturelle, artistique et associative menée par #La_Générale, sise au 14 avenue Parmentier dans le 11ème arrondissement, reconnue et soutenue par des personnalités importantes du monde de la culture et des associations d’utilité publique, semble avoir peu d’intérêt à vos yeux.
    Malgré notre ouverture sur le quartier, notre travail de terrain, notre programmation de qualité ou notre soutien à la création émergente, nous ne sommes jamais apparus dans le programme culturel de la Mairie d’arrondissement (notre lieu n’est toujours pas référencé parmi les lieux culturels du 11ème sur le site de la Mairie) et Monsieur le Maire sortant Patrick #Bloche n’a toujours pas daigné venir à La Générale, en dépit de nos invitations régulières.
    Cette annonce publique du projet de cinéma de quartier, proposition de votre campagne, sur le site du 14 avenue Parmentier, illustre un #double_discours insupportable. Dans votre programme électoral et tout récemment, dans une lettre que vous avez adressée au réseau Actes-If (dont nous faisons partie), Madame le Maire, vous reconnaissez la nécessité de structures dites intermédiaires, pour « donner à Paris l’élan de la création artistique » et vous souhaitez vous « appuyer sur les lieux novateurs et ouverts à tous pour valoriser les pratiques artistiques… ». Vous promettez de mettre « à disposition des artistes des #lieux dédiés ».
    La Générale est un de ces lieux de création, encore trop rares dans Paris intra-muros, reconnu et soutenu
    par la Région Ile-de-France comme « Fabrique de Culture ». Or nous constatons l’absence de soutien de votre part, et même la défiance dont font preuve la Mairie du 11ème et les services de la Ville envers notre projet. En nous relogeant au 14 avenue Parmentier en Juillet 2009, nous ne pouvions pas imaginer que la Mairie de Paris s’achetait la paix et se payait à peu de frais des arguments de campagne, qui aujourd’hui sonnent creux à nos oreilles.
    Nous tenons à préciser que notre bail dans ce bâtiment a été reconduit, et ce pour 3 ans, fin janvier 2014. Nous ne sommes pas en bail précaire. Nous avons toute légitimité à travailler dans ce lieu, que nous entretenons et dans lequel nous avons investi plus de 80 000 euros depuis notre arrivée. Nous avons créé 2 CDI et un volume important d’emplois intermittents. Nous avons soutenu et accueilli plus de 250 résidences, servi de tremplin à de nombreux artistes émergents, d’outil de travail à des artistes confirmés, de relais pour plusieurs institutions (comme le Théâtre du Rond Point, le Théâtre Paris-Villette, le Centre Georges Pompidou, le Théâtre de l’Aquarium, les Bouffes du Nord, le 104, la Gaité Lyrique, la MPAA, la Maison des métallos, etc.)

    Nous souhaitons vous rappeler qu’au 14 avenue Parmentier, nous soutenons déjà la création cinématographique dans toutes ses étapes : de l’écriture de scenarios à la diffusion publique.
    Nous demandons à la #Mairie_du_11ème arrondissement et à la #Ville_de_Paris de cesser de nous nier, d’entraver notre travail, et de dénigrer notre projet à qui veut bien l’entendre. L’énergie des artistes associés, bénévoles, engagée dans cette aventure, n’a pas besoin de ces dispersions.
    Lassés de ces attaques répétées, de l’absence de dialogue et de concertation, nous attendons que vos beaux discours de campagne se reflètent enfin dans la réalité.
    Dans l’attente, nous retournons au travail !
    Bien à vous,
    Le collectif La Générale.

  • Incidents devant le QG d’Anne Hidalgo – i>TELE
    http://www.itele.fr/politique/video/incidents-devant-le-qg-danne-hidalgo-77050

    Deux heures après la fermeture des bureaux de vote, le Carreau du Temple,un bâtiment de la Ville de Paris, occupé depuis 3 jours par des précaires, intermittents, intérimaires en lutte, a été évacué violemment par la police - il y a un arrêté et un blessé parmi les occupants.

    Au même moment, des précaires ont interrompu le discours de NKM devant toutes les caméras aux cris de « Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, solidarité ».

    Un peu plus tard, les précaires ont perturbé la soirée électorale d’Anne Hidalgo à son QG de campagne Bd Henri IV en criant le même slogan pendant une interview télévisée de Bruno Julliard, adjoint à la culture de la Mairie de Paris. Les vigiles ont alors dispersé les manifestants en leur pulvérisant des gaz lacrymogènes au visage, de très près. Le slogan suivant a été « Hidalgo la honte ».

    On entend ici la réaction de David Assouline, porte-parole national du Parti Socialiste.