person:bt

  • GMO Bt toxins: Safe for people and environment or supertoxins?
    http://www.gmwatch.org/en/news/latest-news/17888-gmo-bt-toxins-safe-for-people-and-environment-or-supertoxins

    The chief benefit claimed for GMO insecticidal Bt crops is that unlike conventional pesticides, their toxicity is limited to a few insect species. But a new peer-reviewed analysis systematically compares GMO and natural Bt proteins and shows that many of the elements contributing to this narrow toxicity have been removed by GMO developers in the process of inserting Bt toxins into crops. Thus developers have made GMO insecticides that, in the words of one Monsanto patent, are “super toxins”.

    The authors additionally conclude that references to any GMO Bt toxins being “natural” are incorrect and scientifically unsupportable.

    #ogm #toxines #toxique #santé

  • Bataille autour des semences transgéniques en Afrique
    https://www.grain.org/bulletin_board/entries/5791-bataille-autour-des-semences-transgeniques-en-afrique

    Inquiètes du développement des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans le monde, plusieurs associations accusent les grands semenciers d’« écocide », ou crime écologique. En avril 2017, elles ont symboliquement fait condamner le géant américain Monsanto sur ce fondement par un « tribunal citoyen » organisé à La Haye. En #Afrique, l’affrontement entre les pro- et les anti-OGM ne fait que commencer.
    Ce fut une bonne surprise pour M. Paul Badoun, producteur de coton de la région de Bobo-Dioulasso, au #Burkina_Faso : voici à peine un an, un ami lui apprit qu’il n’aurait plus à cultiver le « satané #coton_Bt », que lui imposait depuis des années la Société burkinabé des fibres textiles (Sofitex). « Bt » signifie Bacillus thuringiensis : une bactérie qui permet de résister à certains insectes. Serrés sur un banc en haut du village de Konkolekan, M. Badoun et ses amis n’ont pas de mots assez durs contre ce coton génétiquement modifié : trop cher, il les contraignait à s’endetter ; il n’atteignait pas les rendements promis par la Sofitex ; il rendait malades les femmes qui le récoltaient et tuait les bêtes qui mangeaient ses feuilles. Le village, qui vit essentiellement du coton et de l’élevage, était pris à la gorge. Désormais, alors que le coton transgénique a — du moins pour le moment — disparu des champs burkinabés, « tout va mieux à Konkolekan, se réjouit M. Badoun. Le coton est plus lourd et le bétail est en bonne santé. On ne veut plus des #OGM [organismes génétiquement modifiés]. Plus jamais ! »

  • Le Burkina a remporté la bataille contre le coton OGM, mais la lutte n’est pas finie
    https://reporterre.net/Le-Burkina-a-remporte-la-bataille-contre-le-coton-OGM-mais-la-lutte-n-es

    Consciente que cette victoire sur le coton Bt n’est qu’un répit, elle s’inquiète de la culture du #niébé, un haricot riche en protéines largement consommé par la population burkinabé. Une variété transgénique en est en ce moment élaboré et testé dans les laboratoires pour une probable commercialisation dans les années à venir. « Les conséquences risquent d’être beaucoup plus graves car ça ira dans l’#alimentation humaine, s’inquiète Aline Zongo, une fois que ces #semences seront utilisées, ça sera très difficile de revenir en arrière car c’est un produit du quotidien. »

    #ogm #brevet #privatisation #Burkina_Faso

  • OGM : l’INRA pointe une recherche sous influence

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/19/ogm-l-inra-pointe-une-recherche-sous-influence_5050955_3244.html

    Selon une étude menée par l’Institut national de la recherche agronomique, une importante proportion d’articles scientifiques consacrés aux OGM est entachée de conflits d’intérêts.

    Pas moins de 40 % de conflits d’intérêts. Le chiffre, frappant, caractérise tout un corpus d’articles scientifiques portant sur les organismes génétiquement modifiés (OGM). Voilà la première conclusion d’une étude publiée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) dans la revue scientifique PLOS ONE, le 15 décembre. Seconde conclusion : ces conflits d’intérêts ont une influence patente sur les résultats de ces publications. Quand conflit d’intérêts il y a, « les conclusions ont 49 % de chances d’être plus favorables aux intérêts des industries semencières », écrivent les chercheurs.

    Ce n’est pas l’intégralité de la littérature scientifique sur les OGM qui a été ici analysée, mais un ensemble de 672 articles publiés entre 1991 et 2015 sur une question bien précise. Ils concernaient l’efficacité et la durabilité de l’efficacité de certains OGM qui produisent les protéines d’une bactérie, Bacillus thuringiensis (Bt). Toxiques contre des insectes qui les infestent, les plantes OGM Bt sont principalement utilisées pour les cultures de maïs, de coton et de soja. Comme il est rare que ce type de revues systématiques inclue un aussi grand nombre d’articles, les conclusions en sont d’autant plus significatives.

    Fait notable, c’est la première étude de cette importance portant sur les conflits d’intérêts dans le domaine des OGM. Directeur de recherche à l’institut Sophia Agrobiotech, Thomas Guillemaud travaille sur la chrysomèle des racines du maïs. Ancien membre du Haut Conseil des biotechnologies, Denis Bourguet est quant à lui un spécialiste de la pyrale du maïs au Centre de biologie pour la gestion des populations (CBGP) de Montpellier. Chacun d’eux se heurtait régulièrement à la question du biais dans les publications sur les OGM. « En dépit de l’ampleur extraordinaire des enjeux financiers, politiques et idéologiques liés aux cultures génétiquement modifiées », seules deux études s’étaient penchées sur la question, ont-ils constaté. Mais l’une d’elles posait aussi un problème de conflit d’intérêts. « C’est pour cette raison que nous avons décidé de faire cette analyse », a expliqué Thomas Guillemaud au Monde.

    Cause ou conséquence ?

    Comment les chercheurs de l’INRA ont-ils eu connaissance de ces conflits d’intérêts ? Tout simplement en relevant ceux déclarés dans les articles par les auteurs eux-mêmes. Ainsi, ils ont retenu deux types de relations avec les fabricants d’OGM : soit une affiliation directe (les auteurs étaient des employés des groupes), soit un financement total ou partiel des travaux d’au moins un des auteurs. Il est donc ici principalement question de liens avec Monsanto – en cours de fusion avec l’allemand Bayer –, le suisse Syngenta, et les firmes américaines Dow AgroSciences et DuPont Pioneer – également en train de fusionner. Des groupes qui représentent aujourd’hui 60 % du marché des semences.

    Par conflit d’intérêts, les chercheurs entendent « un ensemble de circonstances qui créent un risque que le jugement professionnel ou les actions concernant un intérêt principal soient indûment influencés par un intérêt secondaire » – ainsi que les définit l’Académie nationale des sciences américaine. En raison de ces « intérêts secondaires », donc, « les résultats étaient à 104 % plus susceptibles d’être favorables pour les articles consacrés à l’efficacité que pour ceux explorant la durabilité ». Cela s’explique par le fait que « les groupes ont plus intérêt à financer des études qui montrent que leurs produits tuent effectivement les insectes », analyse Thomas Guillemaud, tandis que les études de durabilité nécessitent davantage de temps pour une issue plus incertaine.

    Impossible, en revanche, d’établir si les conflits d’intérêts financiers sont la cause ou la conséquence de résultats favorables aux sponsors. En d’autres termes, de déterminer avec certitude si les résultats sont favorables à un industriel parce qu’il a financé l’étude, même seulement en partie. Pour mettre cela en évidence, développe M. Guillemaud, il faudrait disposer de trois éléments : « Le projet avant qu’il ne commence, l’étude avant qu’elle ne soit publiée et l’étude après publication. »

    « Système de soutien financier indirect »

    Quand les chercheurs de l’INRA soulignent les limitations de leur propre travail, ils montrent en fait que leur conclusion ne représente que le sommet de l’iceberg. Car seuls 7 % des articles contenaient une déclaration d’intérêts des auteurs. Quid des autres ? Par ailleurs, certains liens avec les industriels, susceptibles d’avoir un impact notable, sont rarement déclarés et n’ont pas pu être pris en compte. Comme par exemple le fait d’être membre du conseil scientifique d’une firme, consultant ou détenteur de brevets. Difficile d’enquêter sur chacun des 1 500 auteurs du corpus… Tout comme il était irréalisable d’explorer les conflits d’intérêts non financiers, dits intellectuels.

    Cette étude sur les OGM Bt vient renforcer le domaine de recherche consacré à l’influence des sponsors sur les résultats des études scientifiques, un phénomène connu sous le nom de « biais de financement » (funding effect). Produits pharmaceutiques, tabac, sodas, sucre, certains pesticides, nucléaire et maintenant OGM : les études ont quatre à huit fois plus de chances d’atteindre des conclusions favorables au sponsor que celles financées par des fonds de source non industrielle.

    Soucieux de préserver l’intégrité de la recherche, les scientifiques de l’INRA proposent une solution de plus en plus souvent évoquée pour la surveillance des médicaments, des produits chimiques ou des pesticides. Il s’agirait d’« un système de soutien financier indirect de la recherche par l’industrie : les groupes producteurs d’OGM et d’autres parties prenantes (gouvernements, organisations non gouvernementales) feraient une contribution financière à un pot commun géré par une agence indépendante ».

  • Les #OGM filent un mauvais coton
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/255-mars-2016/article/les-ogm-filent-un-mauvais-coton-5107

    Le coton OGM introduit en 2003 pourrait disparaître du pays, mais le nouveau gouvernement n’y est pour rien. Pour la société civile et les paysans, le péril demeure et les mobilisations doivent s’intensifier. Le #Burkina_Faso a autorisé la commercialisation de semences de coton Bt à partir de 2008. Ce type de coton OGM tire son nom d’une bactérie du sol (le Bacillus thuringiensis), dont un gêne a été introduit artificiellement dans le génome de la plante afin qu’elle produise elle-même un insecticide. (...)

    #255_-_mars_2016

    / Burkina Faso, OGM

  • Le Burkina Faso abandonne le coton Bt transgénique
    http://www.amisdelaterre.org/Le-Burkina-Faso-abandonne-le-coton.html

    L’historique cet échec majeur est documenté dans un rapport rédigé par Brian Dowd-Uribe, professeur assistant au Département d’études internationales de l’Université de San Francisco et Matthew A. Schnurr, professeur assistant au Département des études internationales sur le développement de l’Université de Dalhousie. Le rapport a été rendu public par le journal African Affairs qui est édité par Oxford University Press.

    Ce rapport retrace le déclin rapide du coton au #Burkina_Faso, après que le #coton GM y ait été introduit. A l’époque, le coton burkinabé était réputé pour sa qualité supérieure et résultait d’un programme de sélection non GM couronné de succès, lancé par le gouvernement français et s’étendant sur 70 années.

    #ogm

  • Executive Summary: Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops: 2014 - ISAAA Brief 49-2014 | ISAAA.org
    http://www.isaaa.org/resources/publications/briefs/49/executivesummary/default.asp

    Remarkably, in 2014 global biotech crop hectarage continued to grow for the 19th consecutive year of commercialization; 18 million farmers in 28 countries planted more than 181 million hectares in 2014, up from 175 million in 27 countries in 2013. Notably, Bangladesh, a small poor country approved Bt brinjal/eggplant for the first time on 30 October 2013, and in record time ‒ less than 100 days after approval ‒ small farmers commercialized Bt brinjal on 22 January 2014. Innate™ potato, another food crop, was approved in the US in November 2014. It has lower levels of acrylamide, a potential carcinogen in humans, and suffers less wastage from bruising; potato is the fourth most important food staple in the world. A safer product and decreased wastage in a vegetatively propagated and perishable crop, can contribute to higher productivity and food security. Also in November 2014, a new biotech alfalfa (event KK179) with up to 22% less lignin, which leads to higher digestibility and productivity, was approved for planting in the US. The first biotech drought tolerant maize, planted in the US in 2013 on 50,000 hectares increased over 5 fold to 275,000 hectares in 2014 reflecting high acceptance by US farmers. Importantly, a new 2014 comprehensive global meta-analysis, on 147 published biotech crop studies over the last 20 years worldwide confirmed the significant and multiple benefits that biotech crops have generated over the past 20 years, 1995 to 2014; on average GM technology adoption has reduced chemical pesticide use by 37%, increased crop yields by 22%, and increased farmer profits by 68%. These findings corroborate earlier and consistent results from other annual global studies which estimated increases in crop productivity valued at US$133.3 billion for the period 1996-2013.


    #ogm #cartographie #soja #maïs #coton

  • OGM : 181 millions d’hectares cultivés dans le monde en 2014
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/cultures-ogm-monde-2014-bangladesh-aubergine-bt-24179.php4

    Les cultures génétiquement modifiées continuent à croître à travers le monde. Elles sont présentes dans 28 pays, essentiellement dans l’hémisphère sud. Le Bangladesh a cultivé pour la première fois des OGM, une aubergine Bt.
    Infographie | Agriculture | 25 mars 2015 | Sophie Fabrégat


    #OGM #agriculture

  • Playing God in the Garden - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/1998/10/25/magazine/playing-god-in-the-garden.html?pagewanted=5

    Un article de 1998 : la #FDA compte sur la bonne volonté des Monsanto pour évaluer l’innocuité des #OGM, alors que les #Monsanto affirment que leur boulot à eux est de faire du #profit et seulement de faire du profit.

    At the F.D.A., I was referred to James Maryanski, who oversees biotech food at the agency. I began by asking him why the F.D.A. didn’t consider Bt a food additive. Under F.D.A. law, any novel substance added to a food must — unless it is ’’generally regarded as safe’’ (’’GRAS,’’ in F.D.A. parlance) — be thoroughly tested and if it changes the product in any way, must be labeled.

    ’’That’s easy,’’ Maryanski said. ’’Bt is a pesticide, so it’s exempt’’ from F.D.A. regulation. That is, even though a Bt potato is plainly a food, for the purposes of Federal regulation it is not a food but a pesticide and therefore falls under the jurisdiction of the E.P.A.

    Yet even in the case of those biotech crops over which the F.D.A. does have jurisdiction, I learned that F.D.A. regulation of biotech food has been largely voluntary since 1992 , when Vice President Dan Quayle issued regulatory guidelines for the industry as part of the Bush Administration’s campaign for ’’regulatory relief.’’

    (...)

    I thought about Maryanski’s candid and wondrous explanations the next time I met Phil Angell [Monsanto’s director of corporate communications], who again cited the critical role of the F.D.A. in assuring Americans that biotech food is safe. But this time he went even further. ’’Monsanto should not have to vouchsafe the safety of biotech food,’’ he said. ’’Our interest is in selling as much of it as possible. Assuring its safety is the F.D.A.’s job.’

    • Eat at Your Own Risk : Flawed FDA Risk Assessments Strengthen Arguments for Labeling GMOs
      http://truth-out.org/opinion/item/29287-eat-at-your-own-risk-flawed-fda-risk-assessments-strengthen-argumen

      What’s the problem?

      A problem arises when independent researchers appeal to these risk assessments of GE crops, and their subsequent FDA “approval” as testaments to their inherent safety. Further problems occur when independent studies are conducted on various aspects of GMO and GE crop safety, but often after the products are already on the market.

      Too often, the independent nature of these studies is dubious to begin with. Alison Van Eenennaam’s recent literature review, for example, received a great deal of media attention, and though touted as independent, was sponsored by the Kellogg Company which spent $1 million fighting GMO labeling initiatives in California and Washington State in 2013.

      The literature reviewed by Van Eenennaam was a collection of animal feeding studies, conducted by six researchers all of whom work with AgroParisTech, which considers Monsanto a business partner and sponsor of its research.

  • Sublime #épopée : un collectif d’artistes navigue sur les mers d’Europe dans des maisons flottantes faites de #déchets

    A mi-chemin entre l’#exploration pure et le #projet_artistique, un collectif s’est fabriqué des #radeaux sophistiqués naviguent sur les fleuves et mers d’Europe pour vivre une folle #aventure au milieu de l’eau. Découvrez tout de suite les dessous de cette colocation flottante pas comme les autres !

    http://dailygeekshow.com/2013/08/05/sublime-epopee-un-collectif-dartistes-navigue-sur-les-mers-deurope-da

    #recyclage #maison_flottante #habitation #mer #eau #photographie #navigation #art #artiste
    via @BénédicteTratnjek
    cc @albertocampiphoto

    • Bonjour.

      Merci pour l’info originale, MAIS.

      Ne nous laissons jamais piéger par le spectaculaire, et regardons zun peu autour ;-))

      Comme souvent, je suis allé me promener sur ce site alors inconnu de moi.

      & Paf ! Je tombe sur un article qui mériterait de de muer en alerte : « Le chasseur devient le chassé : un insecte évolue pour manger du maïs OGM empoisonné »
      http://dailygeekshow.com/2014/04/04/le-chasseur-devient-le-chasse-un-insecte-evolue-pour-manger-du-mais-o

      Mais voilà, à la lecture, si on apprend bien qu’il s’agit du maïs Bt, et de la chrysomèle, etc., pas une seule fois Monsanto n’est cité. Ce qui — à mon avis — dit tout (ou au moins beaucoup) de ce site qui pourtant se prétend fièrement « indépendant [...] une des communautés les plus [...] engagées de l’Internet Français [sic (1)]. »

      « Étonnant, non ? »

      Bref, banni.
      ________

      1. « Français » au lieu de « français » peut aussi en dire long, même si ce n’est « qu »’un coup d’inconscient farceur...

    • Élisée, reviens ! Les géographes lisent de travers ! ;-))

      Je ne sais comment m’exprimer plus clairement.

      « Comme souvent, je suis allé me promener sur ce site alors inconnu de moi. & Paf ! [...] »

      Bref, sur le même SITE, je tombe, parmi des « INFOS » spectaculaires sur une — dont je fournis le liens, voir ci-dessus — qui planque une possible grave mise en cause de Monsanto, alors que ce site se prétend « indépendant [...] une des communautés les plus [...] engagées de l’Internet Français [sic]. »

      Bref, le SITE en question ment, et de façon particulièrement vicelarde (« par omission » (?)), tout en se prétendant indépendant et engagé.

      Quel que soit l’intérêt du SUJET proposé à l’origine, ça révèle l’imposture de ce SITE et je mets en garde.

      Est-il possible d’être plus clair ?

      Eh ?

      Bref, ne nous laissons jamais piéger par le spectaculaire, et regardons zun peu autour ;-))

      Vigilance ! Vigilance, sous peine de participer sans le vouloir à des trucs ignobles et dangereux.

      Est-ce clarifié, yé ?

  • USA : le maïs transgénique ne résiste plus à l’insecte qu’il ciblait.
    http://www.brujitafr.fr/article-usa-le-mais-transgenique-ne-resiste-plus-a-l-insecte-qu-il-ciblait

    Après des années à prédire que cela arriverait, et après des années de refus par les entreprises, par les agriculteurs et par les organismes de réglementation de prendre leurs avertissements au sérieux, les scientifiques ont constaté l’évolution rapide de chrysomèles des racines du maïs devenues résistantes aux maïs Bt. Le maïs Bt a été génétiquement modifié pour être toxique pour les insectes nuisibles. La chrysomèle des racines pouvait causer des milliards de dollars de dommages aux cultures des États-Unis. Le maïs Bt, dont le nom vient du Bacillus thuringiensis, un gène produisant la toxine pesticide qu’il contient, représente désormais les trois quarts des récoltes de maïs aux États-Unis. La vulnérabilité de ce maïs pourrait être désastreuse pour les agriculteurs et (...)

  • http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/06/un-papillon-super-resistant-inquiete-les-producteurs-d-ogm_3472359_3244.html
    Un papillon super-résistant inquiète les producteurs d’OGM

    Face à ce type de résistance, la stratégie consistant à maintenir à proximité des champs d’OGM des « zones refuges » plantées de variétés conventionnelles, afin de favoriser le maintien d’une population d’insectes non résistants, risque de se révéler vite insuffisante. « Cette étude est importante parce qu’elle explique pourquoi ce ravageur a rapidement développé la résistance au maïs Bt et qu’elle suggère qu’une très forte abondance de refuges sera nécessaire pour ralentir l’évolution de la résistance », affirme l’entomologue Yves Carrière (université de l’Arizona).

    Les auteurs de l’étude estiment cependant que la proportion de zones refuges nécessaires pour lutter contre ce type de résistance pourrait devenir tellement importante qu’elle rendrait caduque cette stratégie. Ils suggèrent d’autres pistes comme le recours à des champignons ou parasites pathogènes afin de maintenir sous contrôle la population de ravageurs.

    #Frankenstein #ogm #papillon #parasite #a_fond_dans_le_mur

  • Turf war : In the battle for our crops, superweeds are winning | Grist
    http://grist.org/food/turf-war-in-the-battle-for-our-crops-superweeds-are-winning

    Des mutations « spontanées » chez des mauvaises herbes et des insectes permettent de court-circuiter les mutations provoquées des OGM, les fermiers réagissant en employant une quantité encore plus grande de Roundup et des pesticides dangereux.

    http://grist.files.wordpress.com/2013/07/biotech-graph1.png?w=470&h=157

    Generally speaking, GMO crops fall into two categories: Some are designed to be resistant to pesticides like Roundup, Monsanto’s all-purpose weed killer. This allows farmers to douse fields with Roundup, killing everything but the corn, soy, or cotton (most commonly) that they’re trying to grow. Other GMO crops actually exude chemicals such as Bt, a “natural” pesticide that kills many of the most damaging bugs.

    The technology may or may not be deserving of the World Food Prize but it’s certainly been a huge business success. At least it has been — until the weeds and bugs that these crops are engineered to withstand find ways to kill the crops anyway.

    We at Grist have been tracking the scourge of superweeds and superbugs for years now. And whatever the merits of a debate over pros and cons of biotech, the facts on the ground suggest the underdogspests are winning.

    It’s fair to say that the story is no longer about the rise of superweeds and superbugs. It’s now about their dominance. As this chart from a recent Food and Water Watch report shows, in 2000 — only a few years after the introduction of GMO crops — superweeds were barely a blip on farmers’ radar. But now the picture is different:

    The same is true for superbugs — specifically pests like the corn rootworm — which have become increasingly resistant to the forms of Bt pesticide that are exuded by genetically modified corn, soy, and cotton. Scientists are still exploring the extent of the problem and whether or not the resistance is due to the GMO crops themselves or simply the result of random variation among the insects in question. Whatever the cause, farmers are the ones who have to figure out how to handle the increased threat to their livelihood.

    In an interview with the agriculture trade publication Brownfield, agronomist and ag consultant Todd Claussen admitted that, at least in Iowa, they’re definitely seeing rootworm damage on GMO Bt corn, which is supposed to resist the bug. That’s bad enough, but it’s not the whole story. Claussen goes on to explain that rootworms in Iowa this year are 40 to 50 times worse than normal. And in large part that’s because of recent weather conditions: Drought, followed by heavy, early rains, has created perfect conditions for rootworm growth.

    Nature is showing a resilience, and an ability to adapt to changing circumstances, that biotech simply doesn’t appear to have. The near-term result, as Food and Water Watch points out in a new report on the subject, is a huge boon to pesticide companies — many of which also market the GMO seeds — since farmers are turning to more and more toxic pesticides in order to control the dynamic duo of these bugs and weeds.

    For example, farmers are now spreading 10 times more of the herbicide Roundup on corn, soy, and cotton than they were 15 years ago. While some of that increase results from the widespread adoption of Roundup Ready crops, some of it is because, to combat superweeds, farmers are increasing the pounds of Roundup they apply per acre.

    An even better indicator of the increase in pesticide use is 2,4-D, a highly toxic pesticide that was an ingredient in Agent Orange. Many farmers abandoned the chemical because of its toxicity as well as its tendency to drift onto neighboring fields, but 2,4-D use has crept back up because farmers are finding that they have no choice — the weeds are winning. As you can see from this chart from the Food and Water Watch report, 2,4-D use has now returned to the level it achieved before the widespread adoption of Roundup Ready GMO seeds:

    #ogm #pesticides #santé

  • L’introduction du coton Bt et le suicide des agriculteurs en Inde - Vérité ou rumeur ? - Afis - Association française pour l’information scientifique
    http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1214

    Nos conclusions sont claires mais nuancées. Tout d’abord, de manière générale, l’usage du coton Bt n’est ni une condition nécessaire ni une condition suffisante pour le suicide des agriculteurs en Inde. Le total des suicides d’agriculteurs n’a pas connu de changement majeur ces dernières années, alors que l’adoption du coton Bt a explosé. De plus, le phénomène des suicides est loin d’être nouveau, et certains des États indiens (comme le Gujarat) qui ont le plus adopté le coton Bt ont le moins de suicides répertoriés. Il n’y a donc pas de preuve valide d’un supposé lien de causalité entre suicides d’agriculteurs et coton Bt en Inde. Néanmoins, dans certains districts d’États du centre de l’Inde (Maharashtra et Andhra Pradesh), et pendant les premières saisons, il est possible que l’introduction du coton Bt, fait dans de mauvaises conditions (manque d’information sur les technologies, mauvaise variété, prix élevé des semences, sécheresse, etc.), ait pu contribuer au surendettement des agriculteurs indiens, et donc à des cas de suicides. Ce lien n’a pas été prouvé de manière quantitative, mais s’il était confirmé, le coton Bt serait un facteur parmi d’autres dans la détresse de ces agriculteurs endettés, qui, sous la pression des créditeurs, et ayant accès à des pesticides toxiques, auraient mis fin à leurs jours.

  • L’offensive de Monsanto pour imposer le blé #OGM
    http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article1014

    La contamination est une des stratégies pour favoriser les autorisations commerciales et la diffusion des variétés transgéniques. Cette stratégie a déjà été utilisée au Brésil avec les variétés de soja Roundup Ready venues d’Argentine, en Inde avec le coton Bt, etc. Depuis plus d’une décennie, du blé GM est sur le point d’être autorisé mais les pays importateurs de blé, à l’instar de l’Italie, ne souhaitent pas de ces variétés transgéniques... Monsanto, dans un communiqué de presse, rappelle « avoir arrêté le développement des variétés de blé GM en mai 2004 suite à l’annonce faite par le Bureau du Blé Canadien, le plus important négociant en blé, que les dix plus gros marchés de blé, comme le Japon, le Royaume-Uni, ou la Malaisie, n’accepteraient pas ces variétés ».

    Les dirigeants de #Monsanto affirment que les graines de blé ne peuvent survivre dans « un climat difficile comme celui de l’Oregon » plus de deux ans.

    Ils ajoutent que le pollen de blé « ne se déplace pas de plus de 9 mètres de sa source », ce que dément Bill Freese : « dans certaines conditions la pollinisation du blé s’est vue à 2,75 kilomètres » de l’origine d’un semis.

    Il souligne aussi qu’il est très difficile d’éviter les dispersions de semis : « il reste toujours des graines dans le sol d’un champ », qui re-germent une saison plus tard et « se mêlent alors à des semences conventionnelles ». Il arrive aussi que des semences « tombent des camions » qui les transportent, remarque-t-il.

    Les dirigeants de Monsanto ont indiqué mercredi que le groupe avait relancé en 2009 ses efforts pour développer de nouvelles semences de blé OGM « à la demande des producteurs de blé ».

    Mercredi, la directrice de la recherche sur le blé de Monsanto, Claire Cajacob, a en effet souligné que « de nouveaux tests (avaient) redémarré en 2011 » dans des champs du Dakota du Nord et qu’ils portaient sur la variété de blé de printemps.

    #semences

  • GM Crops Offer Natural Pest Control | The Scientist
    http://the-scientist.com/2012/06/13/gm-crops-offer-natural-pest-control

    Furthermore, if the spill-over effects seen in their test plots also applies to crops commonly planted alongside Bt cotton in northern Chinese farms, it could confer wide-reaching benefits. But the strategy will only work if Bt crops are not ubiquitous, Desneux noted, because it’s the diversity of crops that alleviates the selection pressure on pests to become resistant to Bt’s insecticide. “To prevent the selection of resistant populations in the pest, we just have to ensure that we still have non-Bt crops in the landscape,” Desneux said

    #foutagedegueule

  • Science hits GM crops (while China stops sowing) | Social Watch
    http://www.socialwatch.org/node/13810

    Far from putting an end to the hunger in the world and from improving farmer’s quality of life, genetically modified organisms (GMOs) are raising food insecurity and health hazards and failing to increase the yields of crops, according to new scientific studies.

    A month later, a report launched by 20 South-east Asian, African and Latin American civil society organizations proved that GMOs have caused an increase in the use of chemicals that contaminate the ground, and the rapid spread of infertile transgenic “superweeds” to lands where they were not seed.

    Navdanya’s research in India has shown that contrary to [US firm] Monsanto’s claim of Bt cotton yield of 1500 kg per acre, the reality is that the yield is an average of 400-500 kg per acre,” wrote renowned scholar and activist Vandana Shiva, who led the report among with her colleagues Debbie Barker and Caroline Lockhart.

    Another study, published on Sept. 28 by the Washington-based Food and Water Watch and titled “Genetically Engineered Food: An Overview”, conclude that GMO’s proliferation into vast lands have caused a slew of environmental and health crises, and actually increased poverty by forcing millions of farmers to “buy” patented seeds at exorbitant prices, reported IPS news agency.

    A third report, published this month by the African Centre for Biosafety (ACB), warned against the authorisation to conduct the first ever field trials in South Africa involving GM bananas not only because of the biosafety risks “to human and animal health, the environment and to society”, but also because of “the lack of public interest or commercial justification”.

    ACB thinks that transgenic disease resistant bananas cannot overcome the problems of land tenure to competition from more ecologically suitable production areas, such as those in Mozambique, a shift in the industry that will mean the loss of 24 000 on farm jobs in South Africa.

    #OGM #Monsanto #agriculture

  • OGM : de la toxine Bt retrouvée dans le sang de femmes enceintes et de leurs fœtus au Québec

    Les auteurs concluent à la nécessité de poursuivre les analyses d’impact des organismes génétiquement modifiés (#OGM) sur les humains. Professeur-chercheur au département de gynécologie-obstétrique de la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke, Aziz Aris s’intéresse particulièrement à la toxicité d’origine environnementale sur les fœtus et les mères. Or, dit-il, l’impact des OGM a été abondamment testé sur les animaux, mais jamais sur les humains. C’est la première fois que la présence de résidus de #pesticides d’OGM dans le sang des femmes est démontrée. Ces femmes et leur conjoint, étant citadins et n’ayant jamais travaillé au contact de pesticides, ces résultats résulteraient donc principalement de leur #alimentation.

    | Greenpeace France
    http://ogm.greenpeace.fr/ogm-de-la-toxine-bt-retrouvee-dans-le-sang-de-femmes-enceintes-et-de-

  • Monsanto reconnaît l’inutilité de son coton OGM - Agriculture - Basta !
    http://www.bastamag.net/article943.html

    Suite à une étude menée dans l’Etat du Gujarat, à l’ouest de l’Inde, la firme Monsanto feint aujourd’hui de découvrir que son coton transgénique (le « coton Bt ») se révèle... inefficace. Les insectes contre lesquels est censé lutter ce coton OGM ont développé des résistances aux pesticides inoculés dans les plantes. Annoncé depuis longtemps par diverses ONG, ce risque d’apparition de résistance est documenté scientifiquement depuis plusieurs années déjà. Monsanto et ses chercheurs sont, en fait, en retard de dix ans. Ça c’est de l’innovation !

    #agriculture #menteur #profitation #for:twitter