person:françois crépeau

  • Le côté secret de l’opération canadienne contre les migrants
    Radio Canada, le 21 mai 2019
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1170403/operation-canadienne-contre-migrants-secrets-harper-trudeau

    S’associer à de présumés criminels, faire la chasse aux passeurs, fournir de l’équipement de surveillance à des régimes corrompus, voilà autant de moyens pour empêcher des migrants de faire la route jusqu’au Canada. Ce qui s’appelle officiellement la Stratégie canadienne de prévention du passage de clandestins a été lancée en 2010 par le gouvernement Harper et est maintenue depuis par le gouvernement Trudeau.

    En Guinée, le colonel Moussa Tiégboro Camara a été l’un des principaux alliés du Canada. Il y est le grand responsable de la lutte contre le trafic de drogue, la criminalité organisée et le terrorisme. « Le colonel Tiégboro Camara, c’est une personne qui nous a beaucoup aidés, mais son passé était trop lourd pour que je me sente à l’aise [avec le fait ] que le Canada travaille avec lui », affirme Robert.

    Il ne faut pas se leurrer quant au véritable but de la mission que mènent le Canada et d’autres pays étrangers, estime pour sa part François Crépeau. « L’objectif, c’est d’arrêter les migrants. On ne veut plus de migrants », soutient-il. « Tant que des passeurs font passer des migrants, il faut bloquer ça, sans tenir compte du fait que beaucoup de ces migrants sont des réfugiés qui ont besoin de passer et qui vont payer des prix de plus en plus chers, en argent, mais parfois au prix de leur vie. »

    Et les passeurs existent parce que les pays ferment leurs frontières, ajoute M. Crépeau, qui est aussi professeur de droit international à l’Université McGill, à Montréal. « On sait que l’interdiction de passer cause cette industrie. S’il n’y avait pas de blocages aux frontières, il n’y aurait pas de passeurs », explique-t-il.

    « Les systèmes de surveillance, on va les déployer sur d’autres terrains et on va surveiller des minorités, on va surveiller des opposants politiques, des journalistes, des étudiants », dénonce François Crépeau, ex-rapporteur spécial des Nations Unies.

    « Les systèmes que nous mettons en place peuvent servir à d’autres types de répression que cette répression-là. Déjà, celle-là, elle est problématique, compte tenu des violations des droits humains des migrants que ces pays commettent avec notre financement, notre soutien, notre équipement », déplore-t-il.

    "Ce qui m’indigne, c’est toujours l’hypocrisie, quelque part naturelle, des pays comme le Canada, la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne", affirme M. Crépeau. "Ils décident que, au fond, on va accueillir les réfugiés qui parviennent jusqu’à nos frontières, mais on va faire tout ce qu’on peut pour les empêcher d’arriver jusqu’à la frontière. Donc, on va financer, armer, entraîner, équiper des forces de sécurité dans des pays dans lesquels il n’y a pas de garanties de droits humains." »

    #Canada #immigration #migrants #réfugiés #clandestins #passeurs #frontières #dissuasion #surveillance #Stephen_Harper #Justin_Trudeau #Moussa_Tiégboro_Camara #Guinée #Ghana #Sri_Lanka

    • Le même jour, un documentaire choc relate l’existence au Québec de 200 criminels de haut vol (400 au KKKanada).

      La faute à qui ? A cette dernière loi qui permet aux ressortissants mexicains d’entrer « sans visa » au pays de l’hiver. La pègre colombienne aurait sauté sur l’occasion pour faire de faux passeports et se ruer en nombre aux frontières du pays.

      Ahh, la presse KKKanadienne, quel cinéma !

    • «Migration lässt sich nicht stoppen, nur kontrollieren»

      Von der verschärften Schweizer Asylpraxis für Eritreer hält François Crépeau gar nichts. Für den UNO-Sonderberichterstatter für Migration führt sie in die verkehrte Richtung.

      Les mots de François Crépeau, traduits en français par un collègue:

      « Quand il existe un consensus au sein des institutions de l’ONU pour dire que les dangers rapportés doivent être pris au sérieux et qu’il demeure dangereux de retourner en Erythrée, cela devrait être la position de l’ensemble de la communauté des Etats jusqu’à ce que la preuve du contraire soit apportée. L’Etat de droit ne peut quand même pas bâtir sa politique migratoire et d’asile sur des doutes. L’inverse doit prévaloir : tant que des doutes existent sur les besoins de protection, la protection doit avoir la priorité » (traduction libre).

      http://www.bernerzeitung.ch/schweiz/standard/migration-laesst-sich-nicht-stoppen-nur-kontrollieren/story/31808595

  • Interview | Migrants en Europe : 3 questions à François Crépeau
    http://asile.ch/2016/05/30/interview-migrants-europe-3-questions-a-francois-crepeau

    François Crépeau est professeur de droit international public à l’Université McGill à Montréal (Canada). Il est depuis 2011, le rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’Homme des migrants. Cette entrevue a été réalisée par Zoé Barry et Josselyn Guillarmou, étudiants-chercheurs à l’UQAM et membres de l’Observatoire de géopolitique de la Chaire Raoul-Dandurand […]

  • Migrants en Europe : 3 questions à #François_Crépeau

    François Crépeau est professeur de droit international public à l’Université McGill à Montréal (Canada). Il est depuis 2011, le rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’Homme des migrants.

    Cette entrevue a été réalisée par Zoé Barry et Josselyn Guillarmou, étudiants-chercheurs à l’UQAM et membres de l’Observatoire de géopolitique de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques. Cette dernière s’est donné une mission d’analyse, de formation et de diffusion auprès des universités, des organismes d’État, des organisations internationales, du secteur privé et de la société.

    https://www.youtube.com/watch?v=AhkxTg4dCNY

    #crise #crise_des_réfugiés #crise_migratoire #réfugiés #asile #migrations #mots #terminologie #vocabulaire #catégorisation #migration_de_survie #survival_migration

    Migration de survie (terme développé par Alexander Betts) :

    Dans les migrations de survie il y a certainement les réfugiés, mais il y a aussi beaucoup de #migrants_économiques qui sont des migrants souvent clandestins, mais pas seulement, et qui n’arrivent pas à nourrir leurs familles. Et dont la stratégie de survie est une stratégie de #mobilité pour aller chercher ailleurs l’emploi et revenus dont ont besoin leurs familles pour scolariser les enfants, etc.

    cc @reka

    • « Je ne pense pas qu’il y ait une crise migratoire par le nombre des migrants. Certes ils sont importants, mais l’Europe dans son ensemble, qui est un ensemble de 28 pays représentant plus de 500 mio. d’habitants, a parfaitement les moyens de gérer le nombre actuel de réfugiés. La crise que nous avons est beaucoup plus une crise de leadership politique : l’incapacité des leaders politiques européens de s’entendre sur une réponse coordonnée à ces mouvements migratoires. Une réponse qui fasse usage de l’ensemble des ressources dont l’Union européenne dispose. Une réponse qui permettrait très rapidement d’installer ce mouvement migratoire en Europe, de l’intégrer dans l’économie européenne et d’en profiter, car c’est aussi une chance ».

  • Switzerland: Muslim students must shake teacher’s hand

    Muslim students in Switzerland must shake their teacher’s hand at the beginning and end of lessons, a regional authority has ruled.

    http://www.bbc.com/news/world-europe-36382596

    #donner_la_main #islam #religion #école #main #diversité #multiculturalisme #respect #intégration #mains #serrer_la_main

    Commentaire de François Crépeau (via email):

    What a stupid decision! The value here is showing respect for one’s teacher. Shaking hands is one way of expressing that respect for the interlocutor. But there are so many ways of expressing this value of respect, such as touching one’s heart and slightly bowing like many Muslims do, or bowing a bit more like the Japanese do. Why did the regional authority not embrace the present diversity of Swiss society and ask the children how they would choose to express their respect? Then, this show of respect for the own tradition of the children – who aren’t offending any law by refusing to shake hands – would have earned their respect in return and make their salute the expression of true respect for the teacher. The consequence of the current decision is either that these children will leave public school altogether and enroll in a private school if the parents can afford it, or will shake hands against their convictions, not putting their heart into it. In both cases, respect for the public school teacher is lost and that bit of integration is compromised. Lack of recognition of diversity leads to dire results in terms of integration. Integration is a two-way street: both the migrant and the host society must adapt. And this does not mean that the values are changing, only that the means of expressing them may change over time, as they do change with the simple passing of generations. FC.

    via @isskein

  • United Nations News Centre - Smugglers will adapt as long as there is a market to exploit, warn UN experts on migrant rights

    http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsId=52358

    via @isskein (comme l’essentiel de mes signalement ce soir d’ailleurs)

    23 October 2015 – Two United Nations experts on the human rights of migrants today called on the European Union to open regular and safe channels for migrants, saying “attempting to seal borders and the over-emphasis on the securitisation of borders is not going to reduce irregular migration in the long run.”

    “Smugglers will continue to skilfully adapt, as long as there is a market to exploit,” wrote UN Special Rapporteur on the human rights of migrants, François Crépeau, and the Chair of the UN Committee on the Protection of the Rights of Migrant Workers and Members of Their Families, Francisco Carrión Mena, in an open letter released today.

  • United Nations News Centre - Europe should make ‘mobility’ central in migration policy, UN rights expert says
    http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=51163
    /News/dh/photos/large/2014/November/11-18-2014Migrants_Europe.jpg

    “The European Union (EU) must recognize that irregular migration is a result of policies prohibiting immigration,” the Special Rapporteur on the human rights of migrants, François Crépeau, addressing the UN Human Rights Council in Geneva. “Such policies only serve to open a new and lucrative market for smuggling rings, which could not exist without this prohibition.”

    “If Europe insists on focusing most of its resources on securitization, it will fail to defeat smuggling rings,” Mr. Crépeau warned.

    The Rapporteur called therefore on the EU to establish a human rights-based, coherent and comprehensive migration policy which makes mobility its central asset. “It is the only way in which it can reclaim its border, effectively combat smuggling and empower migrants,” the Special Rapporteur assured.

  • Organiser les migrations, entretien avec François Crépeau
    http://dormirajamais.org/onu

    François Crépeau, rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme des migrants, exhorte l’Occident à adopter un plan humanitaire global afin de réinstaller les réfugiés et réglementer la mobilité des migrants. Lors d’un entretien depuis Montréal – où il est professeur de droit à l’Université McGill – via Skype avec Gabrielle Jackson, du Guardian Australia – il s’est exprimé sur les récents décès en mer Méditerranée, sur l’approche intransigeante de la politique australienne des demandeurs d’asile, et sur la façon d’y répondre. (...) Source : The Guardian via Dormira jamais

  • J’ai pas lu l’article, mais j’aime généralement beaucoup ce que dit Crépeau

    UN’s #François_Crépeau on the refugee crisis: ’Instead of resisting migration, let’s organise it’

    The UN migration expert argues that opening legal channels for migrants would save lives, reduce people smuggling and reduce the cost of asylum claims


    http://www.theguardian.com/world/2015/apr/22/uns-francois-crepeau-on-the-refugee-crisis-instead-of-resisting-migrati
    #asile #migration #réfugiés #politique_migratoire

  • « L’Europe n’aura d’autre choix que d’intégrer légalement les migrants »

    #François_Crépeau, rapporteur de l’ONU sur les droits de l’homme des migrants, était de passage ce jeudi à Genève. Il relève l’échec des approches sécuritaires aux portes de l’Europe.

    http://www.tdg.ch/monde/L-Europe-naura-dautre-choix-que-dintegrer-legalement-les-migrants/story/30276244

    #migration #asile #réfugiés #Forteresse_Europe #cartographie #flèches #carte #visualisation

    AARRGHHH... les flèches... @reka

    #Crépeau

  • « Nous sommes tous des migrants »

    Il y a peut-être une façon simple et efficace pour faire comprendre que « nous sommes tous des migrants ». Une manière de démystifier la peur de l’Autre, le Différent, l’Etranger.

    http://www.lacite.info/nous-sommes-tous-des-migrants

    #migration #François_Crépeau #détention #détention_administrative #frontière

    cc @reka

  • "Les #discours politiques sur la #migration sont des #fantasmes pour mobiliser l’#électorat"

    Combien de Lampedusa ? Combien de drames de l’immigration seront-ils encore nécessaires pour que le regard porté sur cette question par nos sociétés change ? Le chemin sera long, répond #François_Crépeau, Rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme des migrants. « Les #discours_politiques sur la #migration n’ont rien à voir avec la réalité. Ce sont des fantasmes qui sont développés de manière à mobiliser les électorats », soutient-il.

    http://www.lalibre.be/actu/international/les-discours-politiques-sur-la-migration-sont-des-fantasmes-pour-mobiliser-l

    #mythe #invasion

  • Un expert propose la création au sein de l’ONU d’un seul organisme international en charge de la migration

    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=31382&Cr=migrations&Cr1=

    25 octobre 2013 – Favorable à une meilleure gouvernance mondiale des migrations, l’expert indépendant des Nations Unies sur les droits de l’homme des migrants a demandé aujourd’hui la création d’un seul organisme international, de préférence au sein du système des Nations Unies, pour s’attaquer de manière exhaustive aux multiples aspects de ce phénomène.

    « L’absence de cadre global signifie que la gouvernance mondiale des migrations reste fragmentée », a déclaré le Rapporteur spécial l’ONU, François Crépeau, à l’occasion d’une conférence de presse donnée au Siège à New York sur les conclusions de son dernier rapport, qu’il a présenté hier à la Commission des affaires sociales, humanitaires et culturelles de l’Assemblée générale (Troisième Commission).

    #migrations #asile #réfugiés

  • L’Union européenne doit mieux garantir les droits des migrants, selon un expert de l’ONU

    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=30414&Cr=migrants&Cr1=

    L’UE accrochée par l’ONU sur la question des migrants

    28 mai 2013 – La politique migratoire de l’Union européenne (UE) doit poursuivre des objectifs autres que sécuritaires et inclure une approche articulée autour de la défense des droits humains, a affirmé mardi un expert indépendant des Nations Unies.

    « L’Union européenne a progressivement inscrit la régulation des flux migratoires et le contrôle des frontières dans un cadre répressif, et ce au détriment de la défense des droits de l’homme », a affirmé devant le Conseil des droits de l’homme de Genève le Rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme des migrants, François Crépeau.

    #migrations #asile #onu #ue

  • UN official highlights deep immigration problems in Greece after visit

    The UN special rapporteur on migrants’ human rights,, François Crépeau, expressed on Monday concern about the sweep operations conducted by Greek police, the lack of coordination in the asylum process and the overall treatment of immigrants, although he stressed the need for the European Union to develop an EU-wide approach to the rising number of irregular migrants trapped in Greece.

    I urge the Greek authorities to undertake all the necessary measures to combat discrimination against migrants,” he said after spending nine days in Greece after a trip to the region. “I am deeply concerned about the widespread xenophobic violence and attacks against migrants in Greece, and I strongly condemn the inadequate response by the law enforcement agencies to curb this violence, and to punish those responsible.”

    He was especially critical of the operation launched earlier this year by Public Order Minister Nikos Dendias to round up illegal migrants.

    “I deeply regret the Greek government’s new policy of systematically detaining everyone they detect irregularly entering the Greek territory, including unaccompanied children and families,” he said. “I also regret the “sweep operations” in the context of operation “Xenios Zeus”, which have led to widespread detention of migrants in different parts of the country, many of whom have lived and worked in Greece for years.

    Crepeau drew attention to the problems caused by a lack of a comprehensive immigration policy and the inability of authorities to work together, citing the example of the island of Lesvos, which has seen a rise in the number of immigrants arriving there due to stronger patrolling of Greece’s land borders with Turkey.

    “in Lesvos, I noticed that, due to the limited detention capacity and the resulting overcrowding, some migrants are quickly released, and others, particularly families and unaccompanied children, are not detained at all,” he said. “Unless they are provided with a deportation order from the police, they are not allowed to board the boats leaving for Athens and are thus stuck on the island and have to sleep on the street or in parks. Just before my visit to Lesvos, the local authorities provided facilities (a summer camp close to the airport) to house some migrant families. While I greatly appreciate this initiative, it is run by volunteers from the local community, and is not sustainable without support from Greek authorities.”

    The UN expert said that unaccompanied or separated migrant children are often released from detention, without any particular status, and without the appointment of a guardian, even though the public prosecutor is supposed to appoint guardians to all unaccompanied children.

    “I met migrant children who lived in abandoned buildings or under highway overpasses, without any proper status and without any institutional support apart from the action of some civil society organisations,” Crépeau said.

    “It is contrary to the human rights framework to pursue a policy that leaves individuals in a state of legal limbo such that one cannot build a future of any kind and can only live day after day at a level of precarious survival, in constant fear of arrest, detention and deportation,” he underscored.

    Crepeau acknowledged Greece’s plans to set up a civilian, rather than police-run, asylum and first reception service.

    “I have been informed by Greek authorities that these services should be operational by the summer of 2013,” he said. “If properly implemented, such measures could effectively quickly screen in migrants with vulnerabilities (asylum seekers, children, migrants with illnesses or disabilities, victims of trafficking, victims of violence, persons in need of family reunification), undertake an individual assessment of migrants for whom detention is necessary and the reasons why it is necessary, release all the other migrants with an appropriate status, and thus reduce the hardship experienced at present by many migrants.”

    However, the official expressed great concern about the conditions in which migrants were being held.

    “I visited the Tychero Border Police Station in Evros, Venna and Komotini detention centres in the neighbouring Rodopi regional unit, the central police station in Mytilini on Lesvos, the central police station in Patras, the coast guard’s detention facility at the port in Patras, Korinthos detention centre, Amygdaleza detention centre, Amygdaleza detention centre for minors, Agios Panteleimonas police station and Petrou Ralli detention centre,” said the envoy.

    “In general, the detainees had little or no information about why they were detained, and how long they would remain in detention. This also applied to some of those who had engaged lawyers, and they complained that the lawyers simply take their money and do not follow up on their cases. Those who had applied for asylum often had no information about the status of their case, and others had not been able to apply for asylum from the detention facility. The medical services offered in some of the facilities by KEELPNO (Hellenic Centre for Disease Control and Prevention) were highly insufficient. Most of the detention facilities I visited lacked heating and hot water, and the detainees complained about insufficient amounts and poor quality of food, lack of soap and other hygiene products, as well as insufficient clothing and blankets. Of all the detention facilities I visited, Korinthos was the only which allowed the migrants to keep their mobile phones.”

    Crepeau also expressed concern about Greek authorities having the right to detain migrants for up to 18 months and denying them automatic judicial review of decisions to detain them.

    However, the UN official added that the EU needs to provide further technical and financial assistance to Greece to deal with the situation.

    “As the large number of irregular migrants stuck in Greece is mainly a result of EU policies and practices, there is a strong need for solidarity and responsibility-sharing within the EU in order to ensure full respect of the human rights of all these migrants.”

    Crepeau is due to deliver to United Nations Human Rights Council’s 23rd session in May or June 2013 the findings of his year-long study on the management of the external borders of the EU and its impact on the human rights of migrants.

    http://www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_wsite1_1_03/12/2012_472698

    #migration #Greece #UN #discrimination #racism
    @reka
    via @Eva_Cosse

  • Accord de réadmission Norvège-Ethiopie : les inquiétudes de l’Onu.

    Traduction et synthèse d’un article de la NRK (avec quelques commentaires intercallés)

    http://www.nrk.no/nyheter/norge/1.8174853
    Norge har svart FN på kritiske Etiopia-spørsmål

    En Avril 2012, NRK a annoncé que les Nations Unies, par la voix de son rapporteur spécial sur les droits des migrants, François Crépeau, a envoyé une lettre aux autorités norvégiennes s’inquiétant de l’accord de réadmission qu’elles venaient de signer avec l’Ethiopie

    Parmi les sept questions que l’ONU posait aux autorités norvégiennes, il y en avait une qui ne manquait pas de sel : Les Nations unies se demandaient comment la Norvège empêcherait les demandeurs d’asile rapatriés (de force) d’être torturés.

    « L’accord ne donne aucune garantie que les demandeurs d’asile renvoyés ne soient pas victimes de harcèlement, de persécution, de discrimination ou de poursuites pénales à leur retour » stipulait entre autre la lettre de François Crépeau.

    Les autorités norvégiennes ont répondu à toutes les questions de l’ONU. La lettre du ministère de la Justice fait six pages et est signée Thor Arne Ås et Sissil Pettersen dans le ministère de l’Immigration, a rapporté. En annexe, les autorités ont repris le texte de l’accord signé entre les deux pays le 26 janvier 2012.

    Le ministre de la justice, Pål Lønseth, membre du parti travailliste (Arbeidet Partiet) n’est pas surpris que la Norvège ait été critiqué pour avoir signé cet accord : « Depuis trois ans, nous avons mis en place des politiques de « retour » beaucoup plus strictes. Cet accord est controversé parce qu’il a un impact direct sur les personnes » a précisé Pål Lønseth sur la chaine NTB.

    Environ 700 éthiopiens, dont la demande d’asile a été refusé par la Norvège, sont en attente d’être expulsé vers Addis Abeba.

    En réponse à la lettre de l’ONU, le ministère de la justice répond que si le retour du demandeur d’asile est jugé dangereux, il ne sera pas renvoyé : sa demande d’asile sera acceptée [on se demande d’ailleurs bien sur quels critères l’UDI décide et juge si c’est dangereux ou pas vu le nombre impressionnant de bugs ces dernières années]. La lettre stipule aussi qu’un nombre élevé d’Ethiopiens restent en Norvège si on compare la situation avec d’autres pays européens.

    Pål Lønseth ajoute : « Il nous est impossible d’avoir une politique où nous examinons en profondeur qui doit obtenir un "oui, et qui doit obtenir un "non". Je ne vois pas l’intérêt d’utiliser des milliards pour cette gestion des étrangers. Nous ne pouvons avoir qu’un système d’enregistrement. Nous sommes convaincus que ceux qui obtiennent pas le droit d’asile n’ont pas besoin d’avoir de protection. Ce n’est pas un problème pour nous. Nous avons conclu un accord avec l’Éthiopie : il demeure inchangé ».

    [La réponse est tout de même un peu "légère"]

    Environ 100 Ethiopiens ont accepté d’être volontairement rapatriés en Ethiopie en 2011 et 2012.