person:jawad

  • #robots, Emojis, #blockchain, and Enterprise
    https://hackernoon.com/robots-emojis-blockchain-and-enterprise-86cfc544856b?source=rss----3a814

    But first, shoutouts to our investors of the week: Jawad Ayaz, Louis Lautman, & Zibeh Zakka.Catch up on the latest episodes of the Hacker Noon Podcast, plus a 5-minute #DevStories presentation by Hacker Noon Chief Product Officer Dane Lyons at the GitHub SF HQ.Express Yourself with #emoji Reactions and Hacker Noon CPO Dane LyonsBuilding the Impossible with Blockchain and Cameron Chell, the person behind Kodak CoinProgram Your First Robot Overlord with Eva Li and HEXABringing Blockchain to the Enterprise with Alpine IntelA New Solution for Decentralized Apps with Brian Platz of FlureeDon’t Forget to Subscribe to the Hacker Noon Podcast. Available on iTunes, Google Podcast, and YouTube.P.S. Shoutout to our investors of the week! Cheers to those who make it possible for us to build a better (...)

    #emoji-reader-reactions #hackernoon-podcast

  • ظريف : قادة ايران والعراق اتفقوا على الغاء تأشيرة الدخول وربط سكك الحديد واقامة مدن صناعية مشتركة – موقع قناة المنار – لبنان
    http://almanar.com.lb/4983728

    قادة ايران والعراق اتفقوا على الغاء تأشيرة الدخول وربط سكك الحديد واقامة مدن صناعية مشتركة بين البلدين، ورفع حجم التبادل التجاري من ١٢ الى ٢٠ مليار دولار سنويا

    Visite de Javad Zarif en Irak : accords sur la suppression des visas entre les deux pays, l’interconnexion ferroviaire et projets industriels et commerciaux à hauteur de 20 milliards de dollars. Une grande victoire de la stratégie US.

    https://twitter.com/JZarif/status/1105216113363697664
    –Inclusive regional security -No-fee visas -Connecting railways -Dredging border river after 43 yrs -Joint industrial zones -Energy cooperation -$20B in trade -PTA

    • https://ejmagnier.com/2019/03/12/liran-double-les-etats-unis-en-irak

      En conclusion :

      L’Iran a pris le pas sur les Etats-Unis parce que les responsables irakiens ont rejeté toutes sanctions unilatérales et ont privilégié des échanges commerciaux, y compris pour l’énergie.

      Le général de division Qassem Soleimani a atteint l’objectif iranien de développer une relation amicale avec l’Irak, où les dirigeants sont prêts à suspendre les relations avec les États-Unis si Trump insiste pour imposer des sanctions à tout pays qui traite avec Téhéran. Cela (entre autres haut-faits) a valu à Soleimani la médaille d’honneur la plus prestigieuse de l’Iran, “L’ordre de Zulfiqar” qui lui a été décerné par Sayed Ali Khamenei. Le ministre des Affaires étrangères Jawad Zarif a été le premier à féliciter Soleimani, en le décrivant comme “l’homme qui a fait du Moyen-Orient, un endroit plus sûr”. C’est la deuxième médaille de Soleimani ; la première était “l’ordre de Fath” reçu en 1989 des mains du même Khamenei.

      L’Iran vendra de l’électricité à l’Irak et utilisera le dollar et la monnaie locale dans ses échanges. La République islamique d’Iran a trouvé de nouveaux moyens de contrer les sanctions américaines en construisant des infrastructures industrielles et des lignes chemin de fer, et en développant les échanges commerciaux avec l’Irak. Cela fournira des dollars à l’Iran, qui, en même temps, diminuera sa dépendance au dollar américain en faisant des affaires en monnaie locale.

  • Lebanon on the Brink - رأي اليوم
    By Abdel Bari Atwan - December 24, 2018

    https://www.raialyoum.com/index.php/lebanon-on-the-brink

    (...) The public quarrel over the representation of the bloc of Sunni MPs allied to Hezbollah blew up after prime minister-designate Saad al-Hariri refused to appoint any of its six members to the government. A compromise was agreed under which each of these MPs would nominate another figure and President Michel Aoun would select one of these. But this solution unravelled in turn when the Lebanese president chose Jawad Adra as the prospective minister. The other MPs protested that he did not represent them, and accused Aoun’s Free Patriotic Movement (FPM) of effectively trying to enlarge its own bloc — thereby giving itself 11 out of 30 cabinet posts and effective veto power over government decisions. So things went back to square one.
    The demands for lower taxes and food prices, improved public services and free health-care made by the demonstrators who took to the streets of Beirut largely echo those of the ‘yellow vests’ in France who have shaken up French politics in recent weeks.
    Lebanon’s public debt has reached nearly $100 billion and the World Bank estimates that a third of the country’s inhabitants live below the poverty line. These certainly do not include the members of the political elite who have been fighting over cabinet seats and important state posts.
    Hariri has now decided to go on vacation until the new year, while declaring that he will remain silent about the country’s growing crisis, on the grounds that “sometimes silence is necessary for others to listen.” But we do not think he will find anyone to listen to him. The choice of Hariri to form a government, in this difficult juncture in the history of Lebanon and the region, is one of the main impediments to the country recovering and overcoming its mounting problems.
    Lebanon could be on the brink of an explosion with popular frustration at the status quo reaching unprecedented levels. And if such an explosion were to occur, it would be extremely difficult to control.

    #Liban #MichelAoun #Hezbollah

  • Jawad Bendaoud propose une hausse des salaires de 3,1% et une prime de 1500 euros.
    Total condamné pour « menaces de mort » contre une victime des attentats du 13 novembre

    Amiante : vingt-deux enquêtes ouvertes par l’IGPN après les dernières manifestations
    Violences policières : la cour de cassation annule les mises en examen pour homicides et blessures involontaires.

    Prison à perpétuité pour Sarkozy après les violences de Charlottesville
    Un néonazi américain conseiller de l’ombre de Macron

    Smic et prime d’activité, des parents en détresse se forment à la non violence
    Face aux enfants tyrans : les annonces d’Emmanuel Macron en huit questions

    Affaire Fillon, le moteur de recherche Yandex révèle plus que ce qu’il veut cacher
    En floutant ses images satellites, Ladreit de Lacharrière condamné à huit mois de prison avec sursis.

    Brexit : il faut engager une révolution morale
    #UrgenceClimat : tout comprendre aux différents scénarios de validation de l’accord de sortie de l’UE.

    #de_la_dyslexie_créative

  • » Adnan Sentenced to One Year
    IMEMC News - October 30, 2018 5:58 AM
    http://imemc.org/article/adnan-sentenced-to-one-year

    The Israeli military court in Salem, north of the northern occupied West Bank district of Jenin, sentenced Palestinian detainee Khader Adnan to one year in prison, fined him 1,00 shekels ($270) and 18 months suspended sentence for five years, on Monday.

    Jawad Boulous, head of the legal department in the Palestinian Prisoner’s Society (PPS), said that the prison sentence starts from the day of his arrest on December 11th, 2017.

    Adnan, 40, a father of seven children, has been on an open hunger strike for 58 days and even stopped drinking water, as a form of protest against his “arbitrary” detention by Israel.

    Despite the sentence, it remained unclear whether Adnan suspended his open hunger strike or not, according to Ma’an.

    #Khader_Adnan

    • « Khader risque la mort, mais je soutiens son combat contre l’occupation »
      par Randa Musa, épouse du prisonnier politique palestinien Khader Adnan, et la mère de deux enfants.
      30 octobre 2018 – Middle East Eye – Traduction : Chronique de Palestine
      http://www.chroniquepalestine.com/khader-risque-la-mort-mais-je-soutiens-son-combat-contre-occupat

      (...) Troisième grande grève de la faim

      Mon mari risque la mort à tout moment pendant que j’écris ceci. Sa vie ne tient qu’à un fil. Personne ne sait combien de temps il lui reste à vivre.

      Khader a été emprisonné onze fois – à la fois par l’occupation israélienne et par l’Autorité palestinienne. Il a fait d’innombrables grèves de la faim de différentes durées pour se libérer des chaînes de l’injustice. Son courage à combattre les deux entités a fait de lui un ennemi des deux.

      Il s’agit de la troisième longue grève de la faim que mon mari bien-aimé a entreprise au cours des six dernières années. Il a été libéré des prisons israéliennes en 2012 après avoir refusé toute nourriture pendant 66 jours et en 2015 pour une durée de 56 jours. Khader est sorti victorieux les deux fois, et je suis convaincu qu’il le sera aussi cette fois-ci.

      Bien que nous soyons mariés depuis 2005, nous n’avons pas passé plus de cinq ans en présence physique l’un de l’autre.

      Lorsque je reçois un avis de message sur mon téléphone, je ressens une terrible angoisse jusqu’à ce que je lise ce qui est à l’écran. Je crains de recevoir la nouvelle de sa mort. Je me parle constamment. Je me dis : « Reste forte, Randa. » (...)

  • » Adnan Faces Serious Complications As He Continues Hunger Strike
    IMEMC News - October 22, 2018 2:12 PM
    http://imemc.org/article/adnan-faces-serious-complications-as-he-continues-hunger-strike

    The Palestinian Prisoners’ Society (PPS) has reported that detainee Khader Adnan, who has been holding a hunger strike for fifty consecutive days, is facing serious health complications.

    The head of the Legal unit of the PPS, attorney Jawad Boulos, said Adnan suffered a very serious weight loss, and is facing constant fatigue, vomiting blood, in addition to having problems in his left eye.

    Boulos managed to visit Adnan, Monday, at the Ramla prison, and said the detainee informed him that he is still refusing medical checkups, vitamins and boosters, adding that his strike continues until he is freed again.

    Adnan told Boulos that Israel has stripped him of his freedom, yet again, under vague and unrealistic allegations, and added that he is being held under dire conditions in al-Jalama prison.

    Adnan also said that the prison administration held him in solitary confinement for seventeen consecutive days in a very small cell, with a broken toilet seat, and filled with bugs and insects.

    It is worth mentioning that, in the period between 2012 and this year, 2018, Adnan held three hunger strike demanding an end to his arbitrary Administrative Detention, without charges or trial.

    In 2012, Adnan held a hunger strike for 66 days, and in 2015, he went on strike for 54 days.

    Adnan, 40, from the northern West Bank governorate of Jenin, spent at least 8.5 years in Israeli prisons, after he was abducted and detained by the soldiers eleven times.

    He is a married father of seven children, the oldest, Ma’ali, is ten years of age, and the youngest, Mariam, is only 18 months.

    #Khader_Adnan #prisonniers #grèvedelafaim

  • Ces droits communs pris dans les filets antiterroristes : « Mon client me dit toujours : "Ce costume est trop grand pour moi !" » - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/07/31/ces-droits-communs-pris-dans-les-filets-antiterroristes-mon-client-me-dit

    Dans les dossiers terroristes, combien de mis en cause ont une implication secondaire ? Si l’approche chiffrée est délicate, « Libé » a recensé quelques cas emblématiques dans les affaires les plus récentes, de Charlie à l’attentat de Nice.

    Dans les dossiers terroristes, combien de mis en cause relèvent en réalité du simple droit commun, et se voient appliquer des règles réservées aux détenus les plus dangereux ? L’approche chiffrée est délicate, tant l’appréciation relève du contenu même des investigations. Et évidemment de l’avis des magistrats instructeurs. Toutefois, Libération a pu recenser quelques cas emblématiques, ressemblant en tout point à la sombre destinée carcérale d’Aleksander H. : absence de radicalisation, implication très périphérique dans les projets terroristes, mais traitement tout aussi sévère que les auteurs directs, tant au plan des poursuites pénales que du régime de détention. « Effectivement, la justice antiterroriste semble souvent peu encline à distinguer les profils, observe l’avocate Clémence Witt. A fortiori dans les dossiers médiatiques, où sortir un client de prison, même quand il présente des garanties, tient du sacerdoce. La plupart du temps, la détention provisoire est prolongée artificiellement pour satisfaire le besoin de fermeté insatiable de l’opinion publique. »

    « Justice irrationnelle »

    En ceci, l’instruction sur l’attentat de #Nice – 86 morts et 458 blessés le 14 Juillet 2016 sur la promenade des Anglais – est éloquente. Les investigations distinguent en effet nettement deux cercles parmi les complices présumés du tueur, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Celui des proches radicalisés et celui de ceux ayant contribué à la fourniture des armes. Parmi ces derniers, plusieurs membres de la diaspora albanaise des Alpes-Maritimes, ainsi que des petits délinquants. Brahim T. en fait partie. Comme Aleksander H. (Libé du 1er août), il a été incarcéré lors du coup de filet de décembre 2016 pour des faits mineurs. Et comme Aleksander H., il n’a rien à voir, de près ou de loin, avec l’Etat islamique. Concrètement, la justice lui reproche à lui aussi d’avoir participé indirectement à la fourniture d’un pistolet, en mettant en relation deux maillons de la chaîne de revente via ses réseaux de cocaïne.

    Pourtant, un an et demi après son arrestation, Brahim T. est toujours en détention, à la maison d’arrêt de Nanterre. Son état psychologique se dégrade et son corps est couvert par les piqûres d’insectes. « Dans ces dossiers, on a parfois l’impression de faire face à une justice irrationnelle. On attend d’un système aussi élaboré que le nôtre qu’il individualise et fasse bien la part des choses entre les personnes poursuivies. Au lieu de ça, on se heurte à des décisions de maintien en détention quasi automatiques, à revers du contenu des enquêtes, invoquant invariablement les risques de fuite et le trouble à l’ordre public. C’est au mieux décourageant, au pire révoltant », regrette l’avocate de Brahim T., Margot Pugliese.

    Le dossier des tueries de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher comporte la même équation. Les terroristes étant tous morts – les frères Kouachi pour le journal satirique, Amedy Coulibaly pour le magasin situé à la porte de Vincennes –, une quinzaine de complices présumés demeurent poursuivis. Comme pour l’attentat de Nice, les enquêteurs se sont essentiellement concentrés sur la chaîne d’approvisionnement des armes, les commanditaires demeurant mystérieux. Si certains mis en cause sont très impliqués dans cette logistique, d’autres le sont à l’évidence moins, et ne connaissaient pas les terroristes. Pourtant, la majeure partie est toujours en détention provisoire, plus de trois ans et demi après les faits. Leurs différents conseils craignent qu’ils y restent jusqu’au procès, au nom d’un principe de précaution qui ne dit pas son nom.

    « Petit voyou »

    « On se heurte à une question de politique pénale. Le sort de ces individus-là entre en opposition avec le principe fondamental de la personnalisation », abonde l’avocate Léa Dordilly, dont l’un des clients, Mohamed A., est soupçonné d’avoir fourni un pistolet à grenaille à l’auteur de l’attaque d’une militaire à Orly, le 18 mars 2017. Plus précisément, l’homme de 32 ans a conservé à son domicile, durant quelques jours, l’arme de Ziyed Ben Belgacem avec lequel il avait été mis en relation via un ami. Depuis, Mohamed A. est toujours en détention provisoire – une mesure qui, en matière criminelle, ne peut excéder un an, sans être réexaminée tous les six mois. Si le trentenaire possède à son casier judiciaire moult mentions, du délit routier aux stups, celui que ses proches décrivent comme un « petit voyou » totalement désintéressé de la religion n’a rien d’un terroriste. Les premiers éléments de l’instruction ont montré que le mis en cause n’était pas radicalisé, n’avait ni de lien avec l’Etat islamique ni de contact fiché S. Et encore moins de connaissance préalable du projet terroriste de Ziyed Ben Belgacem, ancien braqueur au profil trouble dont l’attaque a été qualifiée de « fuite en avant » par François Molins.

    « Mon client me dit toujours : "Ce costume est trop grand pour moi !" » poursuit Me Dordilly, qui a demandé en mars dernier un placement sous surveillance électronique assorti d’une assignation à résidence. Invoquant le risque de troubles à l’ordre public et de réitération des faits, la chambre de l’instruction a refusé cette libération conditionnelle. « On m’oppose aussi les nécessités de l’instruction, alors même qu’il n’a pas été entendu pendant une année entière », déplore le conseil. Depuis la prolongation de sa détention, Mohamed A. a maigri et peine à se projeter vers l’avenir… Dans son rapport 2015-2016, la commission de suivi de la détention provisoire, s’interrogeant sur les conséquences du contexte des attentats et de l’état d’urgence sur les pratiques judiciaires, notait : « L’idéologie du principe de précaution, de l’aversion au risque et du "zéro défaut" vient forcément colorer l’exercice du juge, de plus en plus tétanisé par les dénonciations en laxisme et en irresponsabilité : on ne saurait dès lors s’étonner de la raréfaction des mesures de remise en liberté et de la répugnance à recourir aux mesures alternatives à la détention. »

    « Démarches d’insertion »

    Sur cette question, le cas d’Adel #Kermiche est sans doute le plus emblématique. L’homme de 19 ans était sous contrôle judiciaire lorsqu’il a tué, avec Abdel-Malik Petitjean, le père Jacques Hamel en pleine messe dominicale à l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le 26 juillet 2016. Incarcéré à Fleury-Mérogis au printemps 2015 après une deuxième tentative de départ en Syrie, il faisait l’objet depuis quelques mois d’une libération conditionnelle assortie d’un placement sous bracelet électronique. Dans son ordonnance, dont le Monde avait dévoilé des extraits, la juge d’instruction motivait sa décision par le fait qu’Adel Kermiche disait avoir « pris conscience de ses erreurs » et se montrait « déterminé à entamer des démarches d’insertion ». Loin d’être convaincu, le parquet antiterroriste avait alors fait appel, mais la chambre de l’instruction n’avait pas suivi.

    A posteriori, la décision n’avait pas manqué de susciter l’ire de l’opinion publique et de certains politiques. « Question : que ressent la juge qui a ordonné – contre l’avis du parquet – la remise en liberté d’Adel Kermiche, le bourreau du père Jacques ? » avait tweeté Roselyne Bachelot, parmi d’autres. L’événement a-t-il suscité une certaine réticence chez les magistrats quant à remettre en liberté des profils impliqués, même à des niveaux périphériques, dans des dossiers terroristes ? Ou incité à jouer la carte de la prudence, en allongeant plus systématiquement la détention provisoire ? Si le cas Kermiche « a secoué » la galerie Saint-Eloi, « on essaie toujours d’individualiser les problématiques », assure un juge antiterroriste, qui précise : « Nous passons notre vie avec eux ! Nous menons des heures d’interrogatoires, qui donnent lieu à des échanges très aboutis. Ce sont des indications qui nous permettent d’apprécier chaque cas. Sur des faits d’attentats, d’une gravité particulière, il est absolument essentiel que tout l’environnement des auteurs présumés soit mis en évidence. Cette problématique du personnage périphérique va être remise en question au gré des investigations. C’est le principe même de l’instruction : on cherche. A charge ou à décharge. Si on s’aperçoit qu’il n’y a pas d’élément objectif, on peut retomber dans une qualification de droit commun. »

    Sorte de Jawad Bendaoud

    « Le prévenu se trouve pris dans les mailles d’un filet global qui ne recherche pas la responsabilité pénale individuelle », considère à l’inverse l’avocat Patrick Baudouin, pour qui la logique pénale actuelle, forte d’un puissant arsenal législatif antiterroriste, ne permet que très peu d’échapper à un traitement judiciaire indifférencié. Mais l’affaire ne serait pas nouvelle. Le président d’honneur de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) juge que « le vers est dans le fruit » depuis l’introduction dans le code pénal, en 1996, de la notion d’« association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste », l’AMT. « Une incrimination fourre-tout permettant d’emblée de mettre en examen très facilement et en bloc. »

    En 2004, le conseil avait défendu Samir Korchi, un Marocain soupçonné d’avoir apporté un soutien logistique indirect à des terroristes : il avait hébergé dans sa chambre de bonne des Algériens et des Tchétchènes fomentant un projet d’attentat (déjoué) contre la cathédrale de Strasbourg. L’homme de 30 ans avait été condamné à quatre ans de prison. « En terme intentionnel, c’était extrêmement discutable », se souvient Patrick Baudouin (FIDH). Une sorte de Jawad Bendaoud anté-13 Novembre ? « La logique est similaire, le tort est le même : celui d’avoir hébergé des terroristes. » Mais le médiatique « logeur de Daech » a été relaxé, lui. « C’est très rare, surtout dans une affaire de cette importance », souligne Patrick Baudouin. Le trentenaire ayant d’abord fait l’objet d’une mise en examen pour « AMT », avait vu celle-ci requalifiée en « recel de malfaiteurs ».

    Traitement rude

    Toujours est-il qu’en attendant d’être jugés, les mis en examen pour « AMT » font l’objet d’un traitement particulièrement rude en détention. Fouilles à corps abusives, fouilles de cellule fréquentes, absence d’activités ou de promenade… « On constate que les détenus impliqués dans des affaires de terrorisme ou suspectés de radicalisation font souvent l’objet d’une restriction de l’accès au travail ou à une formation professionnelle », rapporte la contrôleure générale des lieux de privation et de liberté (CGPL), Adeline Hazan, qui a d’ailleurs saisi le directeur de l’administration pénitentiaire en décembre 2017 après que des « consignes générales » visant ce type de détenus ont été émises à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Or, rappelle Adeline Hazan, « tous les détenus qui le demandent devraient avoir accès à un travail ». Mais dans les faits, c’est plus compliqué : la décision revient à une commission pluridisciplinaire unique. « Il y a forcément une forme d’arbitraire », s’inquiète la CGPL qui dit rester « hypervigilante » : « Il faut veiller à respecter un équilibre entre les droits fondamentaux et les impératifs de sécurité. Encore plus dans ces dossiers. »
    Chloé Pilorget-Rezzouk

    #terrorisme #prison #justice

  • Gaza : deux Palestiniens tués par des tirs israéliens, mais la trêve semble tenir
    AFP / (10 août 2018 21h22
    https://www.romandie.com/news/ZOOM-Gaza-deux-Palestiniens-tu-s-par-des-tirs-isra-liens-mais-la-tr-ve-semble-tenir/944436.rom

    Deux Palestiniens ont été tués vendredi dans la bande de Gaza par des tirs de soldats israéliens lors de manifestations et de heurts le long de la barrière de séparation, sans que la trêve fragile instaurée entre le Hamas et Israël paraisse remise en cause.

    Les protestations du vendredi étaient considérées comme un test des intentions du mouvement islamiste Hamas et de ses alliés dans l’enclave palestinienne sous blocus, après un sévère accès de fièvre jeudi.

    Environ 2.000 Palestiniens ont manifesté et brûlé des pneus à l’est de la ville de Gaza, a constaté un journaliste de l’AFP.

    Avec d’autres rassemblements ailleurs le long de la barrière israélienne, quelques milliers de personnes en tout se sont déplacées, loin des mobilisations antérieures qui ont pu réunir des dizaines de milliers de Gazaouis.

    Un secouriste de 21 ans, Abdallah al-Qatati , a succombé après avoir été atteint à la poitrine à l’est de Rafah (sud de la bande de Gaza). Il s’agit du 2e secouriste au moins à avoir été tué par les tirs israéliens depuis le 30 mars. Un autre Palestinien Ali Al-Aloul, 55 ans, a également été tué vendredi par l’armée israélienne.

    Par ailleurs, 307 Palestiniens ont été blessés -certains par des gaz lacrymogènes-, dont deux journalistes et cinq secouristes, a indiqué le ministère local de la Santé. Au moins 131 d’entre eux ont été blessés par balles.

    #Palestine_assassinée #marcheduretour (20ème semaine)

    • Israeli Forces Escalate their Crimes in Gaza Strip and Target Participants in Return and Breaking Siege March, Two Palestinian Civilians Killed, Including Paramedic, and 143 Others Wounded, Including 22 Children, 3 Women, 4 Paramedics, and 2 Journalists
      August 10, 2018 Date: 10 August 2018 Time: 06:30 GMT
      https://pchrgaza.org/en/?p=11225

      (...) The incidents today, 10 August 2018, were as follows:

      At approximately 16:00, thousands of civilians, including women, children and entire families, started swarming to 5 encampments established by the Supreme National Authority for the Great March of Return and Breaking Siege along the border fence, east of the Gaza Strip’s governorates. They raised flags, and chanted slogans and national songs in addition to flying kites and firing balloons, while hundreds of them, including children and women, approached the border fence, set fire to tires and attempted to throw stones at the Israeli forces. The participants were present around 300 meters away from the main border fence.

      According to observations by PCHR’s fieldworkers, Israeli tanks stationed in front of the demonstrators and heavily opened fire at them and their surroundings in an attempt to disperse them. The Israeli tanks also fired sound and smoke bombs at the demonstrators for the first time. Moreover, the Israeli forces’ snipers deliberately and selectively opened fire at the participants present around 200 meters away from the border fence. The Israeli shooting resulted in the killing of 2 Palestinian civilians, including a paramedic, in eastern Rafah. The abovementioned civilians were wounded at approximately 18:15, while they were around 50-100 meters away from the border fence when an Israeli tank heavily opened fire at the demonstrators, east of the city. In less than an hour of their injury, medical sources at the European Hospital declared their death. Those civilians killed were identified as:

      ‘Abdullah Sabri ‘Atiyiah al-Qitati ( 22), a volunteer paramedic in pulse of life youth team, from Rafah. ‘Abdullah was hit with a live bullet that entered and exited his back.
      Ali Sa’ied ‘Ali al-‘Aloul (55), from Rafah, who was hit with a live bullet that entered his chest from the right side and exited from the left side.

      The Israeli shooting which continued until 20:00 resulted in the wounding of 143 civilians, including 22 children, 3 women, 4 paramedics, and 2 journalists. Forty-four of those wounded sustained serious wounds. Among those wounded, 112 were hit with live bullets while the rest of them were hit with direct tear gas canisters. In addition, dozens of civilians suffered tear gas inhalation and seizures after tear gas canisters were heavily fired by the soldiers stationed along the border fence and by drones hovering over the protesters. (...)

    • Health Ministry Condemns Israeli Killing Of A Palestinian Medic
      August 11, 2018 2:03 AM
      http://imemc.org/article/health-ministry-condemns-israeli-killing-of-a-palestinian-medic

      Dr. Jawad Awwad, the Palestinian Health Minister, issued a statement denouncing the ongoing Israeli excessive use of force against Palestinian nonviolent protesters, and condemning the fatal shooting of a Palestinian medic.

      Dr. Awwad said the killing of medic volunteer Abdullah al-Qutati, 20 , east of Rafah, and the targeting of medics, journalists and unarmed civilians, are serious violations of International Law and all related resolutions and treaties.
      (...)
      The army also continued to target ambulances and medical teams, including attacks with live fire and gas bombs at make-shift clinics.


      Besides killing al-Qutati on Friday, the soldiers also killed Ali Sa’id al-‘Aloul, 55, and injured 307 Palestinians, including 85 who were shot with live fire.

  • Razzia, un film de Nabil Ayouch
    A-t-il vraiment été tourné au Maroc ?

    https://www.genre-ecran.net/?Razzia

    La révolte populaire gronde actuellement au Maroc, le pays vit au rythme des manifestations et des répressions policières. Avec Razzia, Nabil Ayouch a l’ambition de nous aider à prendre la température de ce temps aux allures pré-révolutionnaires, et surtout de nous en expliquer les causes. Le réalisateur franco-marocain y parvient-il ?

    Nabil Ayouch a en tout cas pris soin dans Razzia de ne pas bousculer les préjugés de son public cible concernant la société marocaine : tous les clichés racistes y sont méticuleusement respectés, le Marocain y est homophobe, sexiste et antisémite à souhait.

    Dans Razzia, nous suivons le quotidien de cinq personnages, le Berbère, l’Homosexuel, l’Adolescente, le Juif et la Femme. Nabil Ayouch laisse ces personnages nous dire, du point de vue du stéréotype auquel ils sont réduits, ce qu’est la société marocaine et pourquoi elle est sous tension. Et ce qu’ils nous disent est univoque : la société marocaine est une société arriérée culturellement, intolérante vis-à-vis des minorités, et c’est pour cela qu’elle est au bord du gouffre. Les personnages de Ayouch n’existent dans son film que pour marteler cela, scène après scène. Même le personnage secondaire de la pétillante prostituée ne passe dans le film que pour y être maladivement antisémite, quittant précipitamment son client à la simple vue d’une Menorah dans la chambre.

    Et tout est lourd dans le film. Ayouch veut dire que la société marocaine est hypocrite et contradictoire ? Fastoche, l’Adolescente se charge de prier voilée devant un clip télé où des femmes dansent dénudées. Et on devine la fière satisfaction du réalisateur face à cet effet « Grosse contradiction à l’appel du muezzin ». Difficile de la louper en effet...

    Summum de la caricature raciste : le couple que forme Salima et son mari Jawad. Comme le reste dans le film, leur relation est très pauvre, réduite à un message que Ayouch veut faire passer et qui est mis en scène à chaque plan : « Voyez cette misogynie pathologique et cette jalousie maladive chez l’Arabe ». Par exemple cette scène où Salima veut passer un moment tendre avec son mari. Lui ne veut pas, ces douceurs à l’initiative de sa femme, ça l’agace. Il met donc fin à cette tendresse et la viole. Il préfère comme ça, c’est un Arabe.

    À noter que le couple parle français et boit de l’alcool. Nabil Ayouch désislamise et francise pour donner à voir l’essence profonde : l’Arabe a un gros problème dans sa tête avec les femmes. Oui les Arabes sont comme ça Madame Dupont, Musulmans ou pas, vivant au Maroc ou dans les quartiers populaires de France, c’est pareil. C’est les gènes...

    Ce qui est le plus regrettable dans le film, c’est qu’on n’y voit aucune dynamique sociale à l’œuvre. Le film est sans relief, sans profondeur. Gênant pour un film qui prétend parler de luttes et de révoltes. Les cinq personnages sont pourtant liés les uns aux autres, et le fait qu’ils se croisent est censé signifier quelque chose. On ne peut s’empêcher de penser à Une séparation de Asghar Farhadi. Mais là où Farhadi a excellé à traduire par ellipses les tensions politiques et sociales, notamment de classe, sous-tendues par les tensions entre les personnages de son film, chez Ayouch au contraire, il ne se passe rien entre les personnages, ils sont définitivement seuls, réduits à être les victimes d’une société dans laquelle ils semblent tous étrangers, rattachés à rien, ni à leur famille, ni à leurs amis, ni à leur quartier, ni à leur classe. Des personnages caricaturaux qui évoluent de manière isolée dans un Maroc caricatural.

    • Lui, il dit être venu afin de pouvoir regarder les accusés dans les yeux et leur demander s’ils savaient qu’ils hébergeaient des terroristes. Son témoignage a suscité un échange surréaliste avec les prévenus qui avait jusque là gardé le silence face aux récits des victimes. Aux questions de Billal, Jawad Bendaoud répond : « Même si je vais en prison, je veux que tu saches que je savais pas ». Youssef Aït Boulhacen, recroquevillé derrière sa capuche pour ne pas qu’on le dessine, crie « On ne choisi pas sa famille ! Je ne savais pas. » Billal est presque le seul à s’adresser directement aux accusés. Pendant quelques minutes, c’est tout le dispositif et le rituel du tribunal qui a semblé s’effacer pour laisser place à une confrontation sans médiation, entre personnes égales. Billal, fût d’ailleurs la seule victime à demander la relaxe de Jawad Bendaoud, convaincu que ce dernier ne savait pas qu’il hébergeait les tueurs du Bataclan.

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce jeudi 15 février 2018
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/14516-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour à toutes et à tous, nous sommes le jeudi 15 février 2018, ça commence à fleurer bon le week end ; ), ce matin peut de news dans l’actualité, mais voici les nouvelles du jour.

    Bonne lecture, bonne journée, et merci de votre confiance.

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette

    Actualités françaises :

    15.02.2018

    Le bénéfice net de SoLocal Group bondi de plus de 500 % en 2017 (Le Monde.fr)

    13 Novembre : Jawad Bendaoud a été relaxé (Libération.fr)

    Affaire Darmanin : le ministre visé par une deuxième plainte (FranceTvInfo.fr)

    Trou d’air pour Macron, en baisse de 5 points (L’Express.fr)

    Les parlementaires poursuivent leur offensive contre le « verrou de Bercy » (Le Monde.fr)

    14.02.2018

    SoLocal (ex-PagesJaunes) va supprimer 1000 postes sur 4500 en deux ans (Le Monde.fr) (...)

  • Procès de Jawad Bendaoud : la version du « logeur de Daech » s’effondre
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14475-proces-de-jawad-bendaoud-la-version-du-logeur-de-daech-s-effondre

    Tout est lié et le terrorimse (et ses idiots utiles) sont une des facettes du système... (Informations complémentaires)

    Jawad Bendaoud. Photo (c) Capture d’écran BFMTV

    Justice. Au septième jour de procès, la plaidoirie de maître Holleaux, principal avocat des parties civiles, a fait voler en éclat la défense de “Jawad ».

    Le mythe du petit délinquant naïf et bêta, entretenu par Jawad Bendaoud depuis le début de son procès, s’est écroulé comme un château de cartes à l’audience de jeudi. Assis dans le box des accusés, l’homme qui a hébergé les terroristes du 13 novembre, d’ordinaire si agité, a écouté froidement les avocats des parties civiles mettre en pièce sa défense. Comme si le masque était tombé.

    S’appuyant sur ses relevés téléphoniques, les avocats démontrent méthodiquement que (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce samedi 2 février 2018
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/14473-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous allez bien. Enfin samedi, je vais retrouver ma moitié pour 48H ; ))), En ce qui nous concerne plus immediatement, on ne perd pas de temps, je vous avoue c’est assez Rock’n’Roll ce matin... Veuillez donc trouver ci-dessous notre Revue de presse quotidienne. Comme d’habitude en complément, la Defcon Room (toute relookée) se tient à votre disposition 24h/24 et 7j/7 ; )))

    Bonne lecture, bonne journée, et merci de votre confiance.

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette

    Actualités françaises :

    03.02.2018

    Procès de Jawad Bendaoud : la version du “logeur de Daech” mythomane s’effondre (Fawkes.fr)

    Amitié inventée : l’association Soeur Emmanuelle rabroue encore Laurent Wauquiez (Marianne.net)

    Violences à Calais : (...)


  • http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/proces-de-jawad-bendaoud-one-man-show

    Depuis mercredi 24 janvier, date de début du #procès de Jawad Bendaoud, le Palais de justice s’est transformé en théâtre de boulevard. Le prévenu, qui a hébergé deux des terroristes du 13-Novembre deux jours après les attaques, est accusé de « recel de malfaiteurs terroristes » et risque six ans de prison.
    Dessin de Deligne pour #Urtikan.net

    http://www.sudouest.fr/2018/01/27/les-9-moments-les-plus-surrealistes-du-proces-de-jawad-bendaoud-4149361-469

    • https://twitter.com/ChPiret/status/958333868016365569

      Bilal : « j’ai grandi dans les quartiers et ces jeunes ne peuvent pas me raconter n’importe quoi. C’est pour ça que j’ai voulu venir. Pour qu’ils me regardent dans les yeux. »

      Bilal : « #Jawad Bendaoud, j’ai l’impression que c’est mon petit-frère dont j’ai raté l’éducation. Moi j’ai perdu mon cousin aux terrasses, mon fils a failli être tué. Oui, on a pris cher ce jour-là. »

      Bilal : « je vous dis la vérité : j’ai acheté un pistolet plein de balles pour me suicider parce que j’en pouvais plus d’être dans cet état et aussi pour me défendre. »

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      ilal : « j’ai dit au gendarme de se mettre à côté de moi parce que je ne sais pas de quoi je suis capable ; J’ai plus de filtre parce que j’ai plus peur. »

      Bilal : « je le dis à toutes les personnes qui sont ici : #Jawad m’a convaincu qu’il n’était pas au courant. Je suis venu chercher une information dont je sais maintenant que j’ai la réponse. »

      Bilal : « javais besoin de savoir s’ils étaient des terroristes ou des imbéciles. #Jawad est un imbécile. »
      Dans le box, les deux prévenus se sont levés pour écouter.

      Dans le box, #Jawad qui s’est levé pour écouter Bilal : « je te jure sur ma tête, tout ce que je dis depuis le début est la stricte vérité. Les mecs ils étaient suspects mais j’ai pensé à de la voyoucratie. Je te remercie d’avoir été correct. »

      Mohamed Soumah : « Bilal, sur la tombe de ma mère, comment t’as parlé, franchement ça m’a touché. J’ai fait l’imbécile, Bilal Je suis pas un assassin. J’ai une famille comme toi. J’ai mal analysé la situation. »

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      Mohamed Soumah : « je suis vraiment désolé de ce qui t’es arrivé, Bilal, et à toutes les familles. Je dis pas ça pour prendre une peine plus basse, je vais la prendre la peine. »

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      Youssef Aït Boulahcen à Bilal, qui témoigne en ce moment :’t’as toute ma compassion, mon amour. On ne choisit pas sa famille. On ne choisit pas l’utérus duquel on est sorti."

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      Bilal énumère ses blessures « à la hanche, à l’épaule, à l’oreille » : « ma santé se dégrade de jour en jour. J’ai envie de me remettre debout et le seul moyen de me remettre debout c’est d’être là »

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      Bilal : « la décision que vous prendrez, elle peut être douloureuse pour nous. Moi, je ’y attends. On ne peut pas retenir des personnes pour rien. »

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      Bilal : « je compte sur vous, j’ai confiance en vous. Je vous demande de nous protéger parce que des fous, il y en a partout. »
      Deux prévenus applaudissent.

  • Pro-Israel lobbies in London launch campaign to prevent screening of Marwan Barghouthi biopic
    April 20, 2017 9:54 P.M. (Updated : April 21, 2017 3:07 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=776539

    BETHLEHEM (Ma’an) — As the Federation of Palestinian Communities in Europe and the Fatah movement in London prepare to screen the film “Marwan,” a biopic telling the life story of the imprisoned Fatah leader Marwan Barghouthi, members of the federation have reported that “the Zionist lobby” in London has attempted to carry out several actions to prevent the film from being screened.

    The film, produced by the Ma’an News Network, tells the story of the imprisoned Palestinian leader, who is currently leading a mass hunger strike across Israeli prisons, which entered its fourth day on Thursday.

    The federation and members of the Fatah movement in London told Ma’an that several pro-Israel and Zionist lobbies have organized social media campaigns working to prevent the showing of the movie, in addition to arranging protests and marches across the streets of London protesting the film.

    Additionally, the lobbies reserved all tickets for the film on the theater’s website in order to prevent anyone from purchasing tickets to the screening, that was initially scheduled to take place on Friday April 21, but has since been rescheduled for April 23.

    Sanaa al-Alul, a member of the federation, told Ma’an that the event was intended to be structured as a workshop in solidarity with hunger-striking Palestinian prisoners during which they will host Palestinian Prisoner’s Society (PPS) lawyer Jawad Boulus and present the film.

    However, following actions from po-Israel lobbies, the groups were told they were not allowed to use the original venue they booked due to the fact that “the administration of the theater responded to pressure and threats by the Zionist lobby and refused to allow the federation to use the theater claiming that the movie promotes terrorism.”

    In response, al-Alul told Ma’an that while the groups are currently searching for another theater to present the film, “the federation would not hesitate to present the film in public squares to show the world the suffering of Palestinian prisoners.”

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    Un hôtel de Londres refuse la projection d’un film sur Marwan Barghouthi
    La projection devait avoir lieu pour célébrer la journée des prisonniers palestiniens dimanche, alors que de nombreux détenus sont actuellement en grève de la faim
    JTA 21 avril 2017
    http://fr.timesofisrael.com/un-hotel-de-londres-refuse-la-projection-dun-film-sur-marwan-bargh

    Un hôtel de Londres a rejeté la demande de projection privée d’un film en hommage au leader palestinien Marwan Barghouthi, actuellement condamné à cinq peines de prison à vie pour le meurtre de Juifs israéliens.

    La Mission palestinienne au Royaume Uni avait décidé de projeter « Marwan : A film about the life and struggle of Marwan Barghouti », un film consacré à la vie et à la lutte du détenu, dans une salle de cinéma du May Fair Hotel, rapporte le Jewish Chronicle londonien.

    « Nous avons été récemment approchés par l’état de Palestine pour organiser une projection privée au May Fair Theatre. Comme c’est notre pratique habituelle, nous avons fait des vérifications préalables. A la suite de quoi, nous avons décidé de ne pas donner suite à l’événement », a déclaré un porte-parole du groupe Edwardian Hotels London au site d’informations Jewish News UK.

    La Mission palestinienne a fait savoir dans une déclaration, selon Jewish Chronicle, que le film devait être projeté « pour marquer la Journée des prisonniers en solidarité avec les 6 500 prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes dont un grand nombre commencera une grève de la faim ce jour-là. »

    Plus de 1 100 prisonniers palestiniens actuellement détenus dans les prisons israéliennes ont lancé cette grève la semaine dernière lors d’une initiative qui a coïncidé avec la publication d’une lettre ouverte de Barghouthi dans le New York Times intitulée « Pourquoi nous sommes en grève de la faim dans les prisons israéliennes ».

    #Marwan_Barghouthi

  • Myths, militias, and the future of Syria :: Aymenn Jawad Al-Tamimi
    http://www.aymennjawad.org/19815/myths-militias-and-the-future-of-syria

    Arguably, the most common misconception is that the regime side has fragmented into a chaotic array of militias, not unlike the opposition, marking the virtual collapse of the Syrian state. Complementing this myth is the inexplicable tendency of analysts to simply list the names and number of armed formations involved in Syria without situating these in a coherent politico-military context.

    • Israel indicts Palestinian astrophysicist despite Thursday decision to free him
      May 29, 2016 8:39 P.M. (Updated: May 29, 2016 9:03 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=771674

      RAMALLAH (Ma’an) — Palestinian professor and astrophysicist Imad Barghouthi is facing charges of “incitement” by Israeli authorities, despite a decision Thursday by the Israeli military appeals court to release him from custody due to lack of sufficient evidence, according to the Palestinian Prisoner’s Society (PPS).

      In a statement released by PPS on Sunday, the group said Israeli military prosecution submitted the indictment to the military court accusing Barghouthi of incitement against Israel on Facebook.

      Earlier on Sunday, the statement added, Israeli intelligence questioned Barghouthi at Ofer prison, where he is being held under Israel’s notorious policy of administrative detention — commonly used as a means of internment without charges or trial based on undisclosed evidence.

      PPS senior lawyer Jawad Boulous described the decision to keep Barghouthi in custody as “extremely absurd,” taking into account that the Israeli military prosecutor announced at Thursday’s court hearing that there was not enough evidence to indict him.

      The appeal presented to the Israeli court was signed by hundreds of scientists and academics from all over the world demanding Barghouthi’s release. A similar petition signed by academics was submitted to Israeli courts during the imprisoned professor’s court hearing earlier in May.

  • Vingt ans de lutte contre le permis de tuer pour la police
    http://www.bboykonsian.com/Emission-Frontline-du-22-avril-2016-invite-Salah-Zaouiya_a3455.html

    Entretien avec Salah Zaouiya réalisé par le Collectif Angles Morts le samedi 16 avril 2016, autour de la mémoire de trois jeunes hommes de Mantes la Jolie tués par la police dans les années 1990 : Youssef Khaïf, abattu par un policier en 1991, Jawad Zaouiya, mort asphyxié dans l’incendie de sa cellule en 1996, et Aissa Ihich, mort en garde à vue suite à un passage à tabac par les policiers en 1991. Durée : 1h. Source : Fréquence Paris Plurielle

    http://lignedefront.free.fr/frontline_22avril2016.mp3

  • Syria Comment » Archives Harakat al-Hawiya al-Arabiya al-Druziya: Defending Druze Identity in Suwayda’ - Syria Comment
    http://www.joshualandis.com/blog/harakat-al-hawiya-al-arabiya-al-druziya-defending-druze-identity-in-su

    By Aymenn Jawad Al-Tamimi

    Although the Druze originate from a sect within Shi’i Islam, the religious movement evolved over time such that the Druze identity is deemed separate from that of the Shi’a. The same has been true of the Alawites, though as is well known, a number of efforts have been made in the recent past to bring the Alawites into the fold of mainstream Shi’i Islam, such as Musa Sadr’s fatwa in 1974 that recognized the Alawites as Shi’a- a trend of identification strengthened by the post-1979 alliance between the Islamic Republic of Iran and the Assad dynasty. More recently, extensive Iranian and pro-Iranian Shi’a militia involvement on the ground in the Syrian civil war has given rise to claims of further Shi’ification trends targeting the Alawite community in particular, such as the opening of husseiniyas (Shi’i centres) in the Damascus and Latakia areas.

    Less well known is that allegations of Shi’ification efforts also exist with respect to the Druze community in Syria. It seems that primarily in response to these developments has come the emergence of the Harakat al-Hawiya al-Arabiya al-Druziya (“The Arab Druze Identity Movement”), also known as the Harakat al-Difa’ ‘an al-Hawiya al-Druziya (“The Movement to Defend Druze Identity”), which first appears to have come on the scene in late 2015 (c. October 2015). Ethnically speaking, the ‘Arab’ aspect has long been a strong component of Druze identity.

    Unsurprisingly, given the context in which this movement has emerged, it is highly critical of the regime and those associated with it. However, it is also consistent in its opposition to attempts to alter Druze identity (real and perceived), and so has also drawn attention (approvingly quoting independent Druze opposition activist-in-exile Maher Sharf al-Din) to the treatment of the Druze in Jabal al-Summaq in Idlib at the hands of Jabhat al-Nusra, which has not only implemented forced conversions to Sunni Islam but has also confiscated property of those from the area who fled to/live in regime-held areas and are thought to work with the regime, while altering the demographics with an influx of Turkmen people. This contrasts with the reluctance of anti-regime Druze in Lebanon associated with Walid Jumblatt to admit these realities, playing up instead the false idea that some kind of agreement to protect the Druze was reached with Jabhat al-Nusra (a falsehood recently repeated by Fabrice Balanche).

    Syria Comment
    AUTHOR

    Joshua Landis
    Director: Center
    for Middle East Studies
    and Associate Professor,
    University of Oklahoma
    405-819-7955
    Email: Landis@ou.edu Follow @joshua_landis

    Co-Editor: Matthew Barber - University of Chicago
    Email: SCmoderation@mail.com
    Follow @Matthew__Barber

  • Israël suspend la détention sans procès d’un Palestinien en grève de la faim
    AFP / 04 février 2016
    http://www.romandie.com/news/Israel-suspend-la-detention-sans-proces-dun-Palestinien-en-greve-de-la-faim/673572.rom

    Israël suspend la détention sans procès d’un Palestinien en grève de la faim

    Jérusalem - La justice israélienne a suspendu jeudi la détention sans inculpation ni procès d’un journaliste palestinien en grève de la faim depuis 72 jours, dont l’état de santé a alarmé des organisations internationales.

    Nous suspendons l’ordre de détention administrative de Mohammed al-Qiq en raison de son état de santé, a annoncé la Cour suprême. Ses proches peuvent à présent lui rendre visite, mais il n’a pas le droit de quitter sans autorisation l’hôpital d’Afoula (nord d’Israël) où il se trouve, a décidé le tribunal.

    Mohammed al-Qiq, 33 ans, reporter de la chaîne saoudienne Al-Majd, a été arrêté le 21 novembre chez lui en Cisjordanie occupée. Il a été placé mi-décembre en détention administrative, régime extrajudiciaire qui permet la détention sans inculpation ni procès pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.

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    Israel suspends hunger-striking journalist’s detention without trial
    Feb. 4, 2016 6:06 P.M
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=770128

    BETHLEHEM (Ma’an) — Israel’s top court on Thursday suspended the detention without trial of Palestinian prisoner Muhammad al-Qiq citing medical concerns, as the prisoner passed his 72nd day on hunger strike.

    Head of the Palestinian Prisoner’s Society Qadura Fares told Ma’an that the court was freezing his six-month administrative detention order until his health improved.

    He stressed that order had not dismissed, and that al-Qiq was likely to remain on hunger strike. “It’s a bad decision,” Fares said. “I don’t believe he will accept it.”

    He said that al-Qiq may use the opportunity to accept medical treatment, and to seek a better solution. Al-Qiq has said that he will continue with his hunger strike until “freedom or death.”

    • Al-Qiq rejects court freeze on detention, continues hunger strike
      Feb. 4, 2016 8:51 P.M. (Updated: Feb. 4, 2016 10:06 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=770130

      RAMALLAH (Ma’an) — Palestinian prisoner Muhammad al-Qiq said Thursday he rejected an Israeli court decision to temporarily suspend his detention without trial and would continue a hunger strike that is now in its 72nd day.

      The Palestinian Authority Committee of Prisoners’ Affairs said the imprisoned journalist viewed the court ruling as an attempt to undermine his resistance against the “immoral and inhumane administrative detention,” referring to Israel’s internment of Palestinians without trial or charge.

      Al-Qiq also said it was an attempt to undermine public and international opinion that is critical of Israeli policy.

      The prisoners’ committee said al-Qiq would not end his hunger strike unless Israel agreed to his full release. It added al-Qiq was refusing to receive medical treatment unless at a Palestinian hospital.

    • Le journaliste palestinien Qiq poursuit sa grève de la faim
      AFP | 05/02/2016
      http://www.lorientlejour.com/article/968759/le-journaliste-palestinien-qiq-poursuit-sa-greve-de-la-faim.html

      Le journaliste palestinien Mohammed al-Qiq a décidé de poursuivre sa grève de la faim bien que la justice israélienne ait suspendu sa détention sans inculpation ni procès, a dit son avocat vendredi à l’AFP.
      Le reporter de 33 ans à la santé vacillante après 73 jours sans s’alimenter a indiqué être « déterminé à poursuivre la grève jusqu’à la liberté », dans une note écrite sur le cahier qu’il utilise pour communiquer faute de pouvoir parler, a rapporté Me Jawad Boulos.

      La cour suprême israélienne a suspendu jeudi l’ordre de détention administrative contre M. Qiq, ce régime extrajudiciaire controversé qui permet la détention sans inculpation ni procès pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment. Ses proches peuvent désormais lui rendre visite mais il n’a toujours pas le droit de quitter sans autorisation l’hôpital d’Afoula (nord d’Israël). M. Qiq « n’est plus en incarcéré au regard de la loi. Il ne peut toutefois pas sortir de l’hôpital sans une autorisation israélienne », a expliqué Me Jawad Boulos. « Il poursuit donc sa grève de la faim ».