person:jean d'ormesson

  • Pierre m’appelle au secours
    Sa maison biscornue est inondée
    Son équipe de rugby va mal

    Je ne passe pas l’inspection
    Des vestiaires
    Je suis envahi de punaises

    Sarah et moi
    Pas bien réveillées
    Du tout

    Tentative d’autoradio
    Du Macron en veux-tu en voilà
    Tu n’en veux pas, en voilà quand même

    De temps en temps
    La rubrique nécrologique
    Apporte de douces nouvelles

    Les syndicalistes ont tellement l’habitude
    De ne rien faire que lorsqu’ils font grève
    Ils appellent ça une journée d’action

    Jean d’Ormesson
    (1925 - 2017)
    Et nous respirons tous mieux

    Ce sont des massacres grandioses
    Dans des paysages sublimes

    C’est beau comme du Jean d’Ormesson

    Ennui profond
    Aucun courage
    Faim froid fatigue

    Ne serait-ce que sortir
    Marcher jusqu’à la cantine
    Et prendre un café

    De la table depuis laquelle
    Je prends mon café, vue sur la terrasse
    Où, comme au cinéma, P. Rebbot boit un coup

    De la table depuis laquelle
    Je prends mon café, je lis
    Deux fois né, Constantin Alexandrakis

    De la table depuis laquelle
    Je prends mon café, je finis
    Par me lever et rentrer au travail

    Ces derniers jours
    J’avais le souci de rattraper
    Mon retard dans Mon Oiseau bleu

    L’ayant rattrapé (Mon Oiseau bleu)
    Je m’ennuie (beaucoup)
    Et je n’ai plus rien (du tout) à écrire

    Désœuvrement
    Et si je faisais des poèmes
    Avec les objets-sujets de mes mails ?

    D-O-U-D-O-U (Julia)
    Comme dans Matrix, tu vois ? (Adrien Genoudet)
    Le CNL s’offre à un clown (L.L.d.M.)

    Contrat TNB (TNB)
    Abraham Pointcheval (Hélène Gaudy)
    Lecture (Oana Munteanu)

    Neil Young (Neil Young)
    Mon cœur balance (L.L.d.M.)
    Curatelle renforcée (pdj@desordre.net)

    Sur la mauvaise péniche (pdj@desordre.net)
    Caroline et les cailloux (Gilles Coronado)
    On dit lourdement armé (Adrien Genoudet)

    (no subject) (Sarah Cillaire)
    Notules dominicales de culture domestique (P. Didion)
    Le bon numéro (terrier@rezo.net)

    Mon Oiseau bleu à Rennes (pdj@desordre.net)
    Rêve du premier décembre (pdj@desordre.net)
    Encore de la pédagogie (terrier@rezo.net)

    Elle nous dit rien (terrier@rezo.net)
    Alice (terrier@rezo.net)
    Syntaxerror (terrier@rezo.net)

    Une sortie au théâtre (Decroly)
    Organisation projet (Decroly)
    Trio de solos de saxophones (J.-L.G.)

    L’Étreinte (T.N.B.)
    Sélection à l’université (D. Pifarély)
    Merci (Monika)

    Fuir ? (J.)
    Decroly, le chinois et le tennis (J.)
    Le Père Noël analysant (J.)

    Toute ma vie
    Mon œuvre majeure
    Me désennuyer en open space

    Puisque j’aime tant la scène
    Je devrais écrire une pièce
    Qui se passe en open space

    Ou, est-ce qu’au contraire
    Écrivant pour m’évader
    Porter l’action dans les Cévennes ?

    Dans une réunion au travail, sentir
    Qu’on ne prend pas la bonne direction
    S’en moquer, s’en réjouir presque. Mauvais esprit

    Revenir exsangue du travail
    Trouver Zoé affairée au repas du soir
    Et Laurent et Ransley apportent le dessert !

    Rien
    À
    Faire

    Lire quelques pages
    Écrire un poème
    Ressortir chercher les amis

    Passer prendre Emile au rugby
    Bref échange avec Léo
    Plaisir de le voir répéter ses gestes

    Le dal de Zoé déchire sa race
    Je ne sais pas si on peut dire les choses
    Comme ça dans un poème

    Ransley a apporté
    Un gâteau de châtaignes drômois
    Tellement différent du mien cévenol

    On rit beaucoup
    Autour de cette table
    Surtout à mon propos

    La complicité de Laurence
    Avec mes enfants
    Chaque fois, me bouleverse

    Je dépose Laurence et Ransley
    En chemin je raconte ma mésaventure
    De péniches de dimanche

    Il faut vraiment
    Que je retravaille
    Ce récit : ça vaut le jus

    Je tombe de fatigue
    Je tente un peu de lecture
    Le livre tombe de fatigue aussi

    #mon_oiseau_bleu

    • Lors de l’hommage national rendu à Jean d’Ormesson, le vendredi 8 décembre 2017, soudain, « le ciel a viré au bleu, comme s’il ne pouvait en être autrement » : exemple parmi d’autres de l’élan d’admiration qui a animé, sans faiblir, ceux que Léon Bloy jadis nommait « les gagas des journaux » ainsi qu’un nombre marquant de politiques. Pudiquement, une gaze fut jetée sur le journaliste d’Ormesson, celui qui écrivait en 1975 dans Le Figaro, dont il était alors directeur général, au moment de la chute de Saïgon : « Et Saigon est libéré dans l’allégresse populaire. Libéré ? L’allégresse populaire ? », ce qui suscita une belle chanson de Jean Ferrat en riposte — « Ah, monsieur d’Ormesson, Vous osez déclarer Qu’un air de liberté Flottait sur Saïgon »… Le doux d’Ormesson « représente la bienveillance », comme dit François Busnel, on n’insistera donc pas sur ses mots en 1983 sur France Inter à l’encontre du directeur du journal L’Humanité , Roland Leroy — « vous avez été ignoble, comme d’habitude »… Mais chacun saura qu’il reprit un vers de Louis Aragon, comme titre d’un de ses livres, et que ce vers, « je dirai malgré tout que cette vie fut belle »… fut même à l’honneur lors de l’hommage, sur le livret de messe, splendide oecuménisme. D’ailleurs, il affirmait son admiration pour le poète, ce qui prouve bien qu’il n’était pas sectaire — et le porte-parole du Parti communiste français a salué « son regard sur le monde ». Bref, comme l’ont dit Les Inrocks, il était « charmant », quant à La Croix, c’était « Jean d’O le Magnifique », ce que résume, dans la matinale de France Inter (6 décembre), Fabrice Luchini : « il incarnait la grande aristocratie », « il a réussi sa vie », «  il était du côté de la légèreté ». Que cela donne droit à un hommage de la nation, avec messe en prime, manque un peu d’évidence.

      C’est peut-être dans l’allocution du président de la République qu’on trouve quelques pistes contribuant à expliquer ce remarquable honneur. M. Emmanuel Macron s’est montré particulièrement inspiré en évoquant celui qui, « antidote à la grisaille des jours », nous aurait enseigné « que la liberté et le bonheur restent à portée de main, et que la littérature en est le meilleur viatique », ce qui est un propos d’un vide si profond qu’il en donne le vertige.

  • À propos de l’hommage appuyé à Jean d’Ormesson :

    Ce long, très long mais très intéressant billet d’André Markowicz malheureusement sur FB et que je me permets de reproduire ici avec le lien pour celles et ceux qui ont encore un compte.

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=2053869168158718&set=a.1385294238349551.1073741827.10000606

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    André Markowicz

    Mireille aux Invalides, Macron, d’Ormesson et Johnny, images de la France

    Ça avait commencé le jour d’avant. J’avais vu passer une déclaration de Françoise Nyssen, mon éditrice, une personne que je connais depuis plus de ving-cinq ans, qui disait qu’il serait bon de rendre un hommage national à Jean d’Ormesson et à Johnny Hallyday. Sur le coup, j’ai cru que ça devait être un hommage conjoint, dans la même fournée, pour ainsi dire, et j’ai pensé, — qu’elle me pardonne — qu’elle déraillait. Et bon, vous savez comme c’est, il y a plein de choses qui se passent en l’espace d’une heure, j’ai oublié cette déclaration, j’avais d’autres choses à faire.

    Quand un ami m’a dit qu’il y aurait un hommage à Jean d’Ormesson aux Invalides, j’ai cru qu’il me faisait marcher. Bon, je l’avoue d’emblée, je n’ai jamais pu lire trois pages d’affilée de ses livres — et dire que je suis mort de honte à l’avouer serait mentir. J’en avais feuilleté quelques-uns, sur les tables de libraires, et c’était toujours, comme on dit en français (et seulement en français) « bien écrit », comme si ça voulait dire quelque chose, de bien écrire, pour un écrivain. Mon ami Armando, à la Sorbonne, faisait ça : il regardait systématiquement les premières pages des romans sur les tables des libraires, et il livrait son jugement : « Oui, c’est pas Dante ».

    Et donc oui, oui, oui, Jean d’Ormesson écrit bien. Il a une « belle langue ». Et non, Jean d’Ormesson, ce n’est pas Dante. Quand je traduisais « les Démons », ce sont des gens comme d’Ormesson qui m’ont servi d’images pour la figure de l’écrivain Karmazinov, qui, de fait, « écrit bien », et qui finit son œuvre en disant « merci ». Merci à ses lecteurs, merci à l’existence, merci à qui vous voulez — qui finit très content. Parce que c’est vrai que c’est très important, d’être content dans la vie. Parce que ça fait plaisir à tout le monde. D’abord à ceux qui vous lisent, et ensuite à soi-même. Et donc, bon, j’ai toujours pensé qu’il était, au mieux, l’exemple parfait du « petit maître », issu d’une tradition, là encore, bien française, qui date du XVIIe. C’est vrai, du coup, il représente une « certaine image de la France » — d’une certaine tradition française de la littérature, ridicule pour toute l’Europe depuis le romantisme — et qui n’est pas moins ridicule aujourd’hui.

    Ce n’était pas une blague. Il y a eu un hommage aux Invalides. Pourquoi aux Invalides ? Est-ce que d’Ormesson avait, je ne sais pas, accompli des actes héroïques au service de la France, ou est-ce qu’il avait été victime du terrorisme ? Etait-il une figure de l’ampleur de Simone Veil ? Et quel écrivain français a été l’objet d’un tel hommage avant lui ? — Il y avait eu Malraux, je crois. Mais Malraux avait été ministre, il était une figure du siècle. Mais qu’a-t-on fait à la mort de Claude Simon ou de Beckett ou, je ne sais pas, celle de Francis Ponge ou de René Char, sans parler de Foucault, de Barthes ou de Derrida — et même d’Yves Bonnefoy ? — Il y a eu des communiqués de l’Elysée (ce qui est bien normal), mais jamais un hommage aux Invalides, c’est-à-dire un hommage de la République, en présence, qui plus est, des deux anciens présidents de la République encore ingambes que nous avons, à savoir Nicolas Sarkozy et François Hollande. — Qu’est-ce que ça veut dire, qu’on rende hommage à d’Ormesson de cette façon ? C’était ça, ma question.

    Et puis, j’ai écouté le discours d’Emmanuel Macron. Et là, les choses ont commencé à se remettre en place : non, Françoise Nyssen n’avait pas déraillé du tout. Elle avait exprimé l’idée. Parce que ce discours est un moment majeur, pas seulement pour d’Ormesson, ou, plutôt, pas du tout pour d’Ormesson, mais pour la vision à long terme de la présidence de Macron — pour sa vision de la France. De sa France à lui.

    Objectivement, c’était un discours formidable. Un discours littéraire, qui multiplie les citations, qui est un hymne à « ce que la France a de plus beau, sa littérature »… Un discours formidable aussi parce que mimétique : on aurait dit que Macron (ou Sylvain Fort, mais ça n’a aucune importance — en l’occurrence, c’est Macron, je veux dire le Président de la République française) faisait un pastiche proustien du style de d’Ormesson lui-même pour prononcer son éloge funèbre, en construisant, avec des imparfaits du subjonctifs gaulliens (et grammaticalement indispensables) un éloge de la clarté, qualité essentielle du « génie national ». Et puis, j’ai entendu cette phrase : « La France est ce pays complexe où la gaieté, la quête du bonheur, l’allégresse, qui furent un temps les atours de notre génie national, furent un jour, on ne sait quand, comme frappés d’indignité. »

    Dites, — comment ça, « on ne sait pas quand » ? Si, on sait parfaitement quand : d’abord, — non pas en France, mais dans l’Europe entière, au moment du romantisme, et de la Révolution française. Quand, d’un seul coup, c’est le monde qui a fait irruption dans les livres, et pas seulement dans la beauté des salons. C’est le moment du grand débat entre Racine et Shakespeare, oui, dans l’Europe tout entière. Et la remise en cause de la « légèreté comme génie national de la France », c’est, par exemple, tout Victor Hugo. Et puis, il y a ce moment de désastre, d’éblouissement qui reste, jusqu’à nous, une déchirure « irréfragable », selon le beau mot employé par Macron, le moment de Rimbaud — qui trouve la légèreté verlainienne, sublime, à la limite extrême de l’indicible, et la transforme en cette légèreté atroce et impensable, « littéralement et dans tous les sens », des « Derniers vers », et qui le laisse dévasté, Verlaine, et qui s’en va, en nous laissant, oui, aujourd’hui encore, nous tous qui parlons français, béants et bouleversés : et c’est après la catastrophe de Rimbaud que viendra, par exemple, celle d’un poète comme Paul Celan (qui lui est si proche).

    Emmanuel Macron a cité les amis de Jean d’Ormesson : Berl, Caillois, Hersch, Mohrt, Déon, Marceau, Rheims, Sureau, Rouart, Deniau, Fumaroli, Nourissier, Orsenna, Lambron ou Baer… — Bon, Orsenna…
    Hersch… C’est Jeanne Hersch ? Et Sureau, c’est François Sureau (dont j’apprends qu’il écrivait les discours de Fillon) ? Et les autres… Berl, Mohrt, Déon, Marceau, Rheims, Rouart, Fumaroli, c’est, de fait, « une certaine idée de la France », — une idée dont je ne pourrais pas dire qu’elle est franchement de gauche. C’est de cette longue lignée dont parle le Président pour peindre, aux Invalides, dans le cadre le plus solennel de la République, la France qu’il veut construire. Et il le fait sans avoir besoin de dire l’essentiel, qui est compris par toute l’assistance : nous sommes dans le cercle du « Figaro », dans le cercle — très ancien — de la droite française la plus traditionnelle, celle des « Hussards », des nostalgiques de l’aristocratie. Parce qu’il faut bien le dire, quand même, non ? — la « légèreté » de Jean d’Ormesson, c’était quand bien ça qu’elle recouvrait : la réaction la plus franche — même si Dieu me préserve de mettre en cause son attachement à la démocratie parlementaire. —

    Michel Mohrt, Marceau (Félicien, pas Marcel…), Michel Déon, Paul Morand, toute, je le dis, cette crapulerie de l’élitisme de la vieille France, moi, je ne sais pas, ça ne me donne pas l’image d’une France dans laquelle je pourrais me reconnaître.

    L’impression que j’ai, c’est que par l’intermédiaire de Jean d’Ormesson, le Président rendait hommage à cette France-là, en l’appelant « la France », et c’est à propos de cette France-là qu’il parlait de son « génie national ». Et sans jamais employer de mot de « réaction », ou le mot « droite ».

    Les Invalides, c’était pour ça. Pour dire la France dans laquelle nous vivons, maintenant que la gauche n’existe plus. Depuis qu’il n’y a plus que la droite. Dans cette légèreté des beautés esthétiques — et cela, alors même, je le dis en passant (j’en ai parlé ailleurs) que la langue française disparaît, en France même, par les faillites de l’enseignement, et, à l’étranger, par les diminutions drastiques et successives du budget alloué à l’enseignement du français. On le sait, la littérature, la beauté, c’est, je le dis en français, l’affaire des « happy few ».

    Et puis, pour les « unhappy many », le lendemain, c’était l’hommage à une autre France, celle des milieux populaires, celle, censément, de Johnny Hallyday. Les deux faces du même.— En deux jours, les deux France étaient ainsi réconciliées par une seule voix, jupitérienne, celle des élites et celle du peuple. Je ne dirai rien de ce deuxième hommage, je ne me reconnais ni dans d’Ormesson, ni dans Johnny (que j’avais vu très grand acteur avec Godard). Mais paix à l’âme de Johnny, que la terre, comme on le dit en russe, lui soit « duvet », qu’elle lui soit, c’est le cas de le dire, « légère ».

    Il y a eu deux hommages, un appel aux applaudissements dans le second, un silence grandiose à la fin du premier, et, moi, parmi les citations que le Président, il y a en une sur laquelle j’ai tiqué, parce que, vraiment, je n’arrivais pas à la situer (je dois dire que je ne me souvenais pas de celle de « La Vie de Rancé », mais qu’elle est grande !..). Non, à un moment, Macron parle de Mireille.

    « C’est le moment de dire, comme Mireille à l’enterrement de Verlaine : « Regarde, tous tes amis sont là. »…

    C’est qui, Mireille ? Dois-je avoir peur d’afficher mon inculture ? J’ai fouillé tout Paul Fort (enfin, pas tout…), il y a un poème célèbre qui devenu une très belle chanson de Brassens sur l’enterrement de Verlaine (Paul Fort y avait assisté)… et pas de Mireille. Je demande autour de moi, je regarde sur Google, il y a une autre chanson de Paul Fort, à « Mireille, dite Petit-Verglas », — mais, là encore, cette citation n’y est pas. Est-ce une espèce de condensé d’une citation de Brassens ? Sur le coup, dans ma naïveté, je me suis demandé s’il ne voulait pas parler de Mireille, vous savez, qui avait fait « le petit conservatoire de la chanson » à l’ORTF… Je me demande d’ailleurs si le jeune Johnny n’est pas passé chez elle. — Je plaisante. Et puis, Mireille, même si quand j’étais enfant, elle était vieille, elle n’était pas vieille à ce point-là. Donc, je ne sais pas qui est Mireille.

    Je me demande ce qu’elle vient faire, cette Mireille, aux Invalides pour dire « tous tes amis sont là »… Si c’est une bourde (je ne vois pas laquelle), ou si, d’une façon plus bizarre, ce n’est pas comme une blague, procédé bien connu parmi les potaches, de fourrer au milieu d’une vingtaine de citations véritables, une citation totalement débile, que personne ne remarquera, histoire, justement, de ne pas se faire remarquer, parce qu’il ne faut pas dire que le roi est nu. — De mon temps, des copains khâgneux avaient fait une série de références à la pensée héraclitéenne de Jacob Delafond, auteur d’un « Tout s’écoule ». C’était, de la part de ces jeunes gens, un signe de mépris envers leur prof. De quoi serait-ce le signe ici ?...

    Quoi qu’il en soit, cette Mireille, aux Invalides, elle participe à la construction de l’image de la France du président Macron. — Non, non, notre roi n’est pas nu. Il porte les habits de la « vieille France ». Ils sont très beaux. Ils sont très vieux. Mais ce ne sont pas ceux des grands auteurs du classicisme, — ce sont plutôt ceux des petits marquis.

    *

    Et puis, enfin, bizarrement, je ne sais pas comment dire : j’ai le cœur serré en pensant à Verlaine.

  • Chalet suisse, villa californienne... Johnny Hallyday, 40 ans de démêlés avec le fisc
    https://tempsreel.nouvelobs.com/culture/johnny-hallyday/20171206.OBS8799/chalet-suisse-villa-californienne-johnny-hallyday-40-ans-de-dem

    1975 : Johnny Hallyday n’a que 32 ans et déjà des démêlés avec le fisc, qui lui réclame des millions en arriérés d’impôts.

    10 février 2017 : Après plusieurs années de procédures, Johnny Hallyday est définitivement condamné pour avoir dissimulé des revenus au fisc. Les dividendes de la société Pimiento Music SAS, qui gère les droits de ses chansons, étaient envoyés dans un paradis fiscal, via le Luxembourg. Le chanteur doit verser 139.000 euros, beaucoup moins que les 9 millions d’abord réclamés.

  • Jean d’Ormesson : sa face obscure et négationniste. | Le Club de Mediapart

    https://blogs.mediapart.fr/albert-herszkowicz/blog/051217/jean-dormesson-sa-face-obscure-et-negationniste

    e confesse que je n’ai pas lu les livres du « héros national » Jean d’Ormesson. A chaque fois que j’ai feuilleté un, il m’est tombé des mains. De plus ses minauderies télévisuelles et sa roublardise m’ont dissuadé de persister. Il sera donc ici question de ses positions dans des domaines aussi tragiques que les génocides : celui des Tutsi au Rwanda en 1994 et celui des Arméniens.

    #négationisme #nationalisme #racisme

  • Jean d’Ormesson au Rwanda, un touriste ravi
    http://kagatama.blogspot.fr/2008/10/jean-dormesson-au-rwanda-un-touriste.html?m=1

    Pourtant, chaque fois que je tombe sur lui, je me sens mal, et je n’ai pas envie de chanter que « la vie est belle ». Un jour un ami surpris me demanda pourquoi je ne le supportais pas, pour lui il n’était qu’un inoffensif vieil homme cabotin et narcissique. Peu de Français le savent mais Jean d’Ormesson est plus que cela. Il est un pionnier. A l’heure où les premiers touristes de l’espace cherchent des sponsors pour se payer leur rêve, Jean d’Ormesson a été il y a quatorze ans, le premier touriste à aller voir un génocide de ses propres yeux. Source : Le Blog de Kagatama, octobre 2008