person:jean-christophe bailly

  • Le monde sur une feuille - Editions Fage

    http://www.fage-editions.com/livre/le-monde-sur-une-feuille

    Le monde sur une feuille
    Les tableaux comparatifs de montagnes et de fleuves dans les atlas du XIXe siècle

    Par : Jean-Christophe Bailly, Jean-Marc Besse, Gilles Palsky

    Si des représentations du profil des montagnes sont attestées dès la Renaissance, il faut attendre la toute fin du XVIIIe siècle pour voir apparaître les premiers « tableaux comparatifs » des données collectées par les explorateurs qui sillonnent le monde : hauteurs des montagnes et des chutes d’eau, longueurs des fleuves, superficies des lacs ou des îles… Ce type de figuration qui offre « aux hommes qui veulent voir […] un microcosme sur une feuille », pour reprendre les termes de Humboldt, précurseur en la matière, va connaître un immense succès, et avant de disparaître à l’orée du XXe siècle il donnera lieu à une grande variété de planches étonnantes combinant le raffinement du dessin et de la composition au souci scientifique et didactique.

    #cartographie #cartographie_ancienne #sémiologie

  • http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_blue_train.mp3

    J-148 : Je me demande si je n’ai pas fini par obtenir la preuve ultime de la malhonnêteté des maisons de disques qui pendant des années nous ont vendu leurs galettes au prix de l’or ou du platine, non pas d’ailleurs que j’avais besoin d’une telle preuve pour savoir cette profession unanimement voleuse.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_good_bait.mp3

    Good bait avec Red Garland

    Le vendredi soir, en sortant du travail, c’est souvent que je vais à la librairie, je m’y achète un livre ou deux, de quoi étancher ma soif de lectures pour le week-end, et bien souvent également, je m’achète un vieux vinyle pour ce plaisir de le faire tourner tout le week-end, en général ce sont des rééditions, de très bonne qualité, de Blue note , des grands classiques de la fin des années 50, début des années 60, parfois ce sont des disques que j’ai enregistrés sur cassette au siècle dernier et que je retrouve avec plaisir, d’autres fois ce sont des disques que je ne connais pas encore, du Wayne Shorter d’avant la rencontre avec Miles et bien avant Weather Report , du Dexter Gordon, tel disque de Herbie Hancock avec un thème à tout casser - Watermelon man - en premier morceau de la première face, et naturellement c’est mon plaisir du samedi matin, je remets un peu d’ordre dans la maison, j’enchaîne les cafés, je bouquine pendant que la galette tourne et retourne.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_countdown.mp3

    Countdown de John Coltrane avec un Cedar Walton un peu dépassé par son soliste

    Depuis quelques temps mon libraire se désespère de ne plus pouvoir me procurer ces galettes, apparemment le catalogue de Harmonia Mundi est indisponible pour des questions judiciaires auxquelles je n’ai pas compris grand-chose, cela fait plusieurs mois que le libraire me dit que cela va revenir, force est de constater que les galettes ne reviennent pas, le bac est vide, littéralement.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_oleo.mp3

    Oleo , John Coltrane au ténor, Ray Draper au tuba qui dépote

    Du coup j’ai jeté un œil nonchalant, et pas très motivé, sur les CD, sauf que les CD, j’ai fait serment de n’en plus acheter qu’à la sortie des concerts notamment aux Instants Chavirés , parce que c’est un excellent moyen de découvrir de nouvelles choses, d’extrapoler dans des directions que l’on a appréciées en concert, sans compter que c’est presque comme de les acheter directement aux musiciens, d’ailleurs c’est que j’ai fait récemment en échangeant avec Axel Dörner et lui achetant deux de ces disques - et c’est littéralement dans les mains de ce trompettiste de génie que j’ai remis les vingt euros pour les deux disques, là on se dit qu’il n’y a pas tromperie, c’est direct du petit producteur au consommateur, si vous me passez l’expression -, un de ces deux disques d’Axel Dörner est une merveille, parmi les plus beaux de ma discothèque.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_wabash.mp3

    Wabash , Julian Cannonball Adderley et John Coltrane, Wabash, du nom d’une rue de Chicago où se trouvait un magasin de produits photo ( Central camera ), où j’ai acheté des kilomètres carrés de papier photo le vendeur était un sosie de Cannonball et cela le faisait rire que moi, blanc, je le sache.

    Des CD j’en ai acheté beaucoup, il y a une vingtaine d’années. En mai 1995, à la suite d’un pari idiot, mais à l’enjeu diabolique, avec mon père — mon père s’appelle Guy — j’ai arrêté de fumer. A l’époque je fumais un peu plus d’un paquet par jour. Cela a été une libération. J’avais fini par accepter de jouer et de parier avec mon père un dimanche soir où j’avais perdu deux heures, peut-être même plus, en écumant les rues de Paris pour trouver des cigarettes, j’avais trouvé la chose humiliante, rabaissant, j’avais soif d’émancipation, même si je ne savais pas très bien ce que cela voulait dire, j’ai décidé de jouer, d’accepter de perdre et aussi d’arrêter de fumer. Les débuts ont été pénibles. De cela je me souviens très bien - un ami tromboniste pourrait témoigner d’un séjour cévenol au cours duquel j’étais particulièrement à cran. Ce dont je me souviens aussi, c’est de m’être rendu compte, à l’époque chaque franc comptait, que ne fumant plus, je faisais chaque mois de très substantielles économies, il semble me souvenir qu’alors je gagnais 6500 francs mensuels nets et qu’une moitié de cette somme était mangée par le loyer et qu’à ce compte-là j’avais bien du mal à acheter du papier et des produits photographiques, je fabriquais moi-même les produits, mais films — en rouleau de trente mlètres qu’il fallait emmbobiner soit même, là aussi pour faire des économies — et papier, surtout le baryté, coûtaient une blinde. À l’époque j’empruntais compulsivement livres et CD à la médiathèque, j’ai dû lire la moitié de ce que la médiathèque comptait de livres du nouveau roman et emprunter et enregistrer, sur cassettes, un bon quart de leurs CD de jazz, nettement moins de classique, le classique c’est venu plus tard. Telle était mon économie, on ne plus tendue, à l’époque.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_billies_bounce.mp3

    Billie’s bounce , Red Garland avec John Coltrane.

    Par curiosité j’ai calculé que j’étais en train d’économiser 500 francs, presque, tous les mois, en ne fumant plus, ce qui équivalait, à l’époque - Chirac venait d’être élu après trente ans de gesticulations et simagrées pour être khalife à la place du khalife -, peu ou prou, au prix de cinq CD : j’ai décidé que désormais, puisque toutes ces années j’étais parvenu à trouver 500 francs par mois pour les brûler et m’intoxiquer de la fumée, chaque jour de paye, une fois par mois donc, j’irai chez le disquaire où je m’achèterais cinq disques, je sortais du magasin chaque fois en m’exclamant, pour moi-même, ils ne m’ont rien coûté. De cette manière j’ai constitué une bonne moitié de ma discothèque, l’autre moitié est venue à partir du moment, paradoxalement, où j’ai prêté serment de ne plus jamais acheter de disques puisque les majors avaient, semble-t-il, gagné leur patient et dégoûtant travail de lobbying et obtenu dans un premier temps la LEN, la loi sur l’économie numérique, et dans une deuxième temps la loi HADOPI, peigne-culs, cela n’a pas freiné mon appétence au téléchargement, au contraire, bien au contraire.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_things_aint_what_they_used_to_be.mp3

    Things ain’t what they used to be , John Coltrane et Paul Quinichette aux ténors, Frank Wess à la flute, et quelle ! et Cadar Walton qui a repris son souffle depuis Giant Steps and Countdown

    Par curiosité je regarde les bacs de CDS et j’avise un petit coffret d’une quinzaine de disques, des débuts de John Coltrane quand il était encore, essentiellement, un sideman de musiciens désormais moins connus que lui, mais qui, à l’époque, fin des années, étaient, par rapport au jeune Coltrane, des étoiles, Paul Quinichette, Tadd Dameron, Red Garland, Cannonball Adderley, dans les quinze disques que renferme ce petit coffret, je dois en avoir quatre ou cinq de ces disques, notamment celui avec Adderley, une merveille, et là où je m’attendais que ce petit coffret soit vendu, au bas mot, à une centaine d’euros, ce que j’aurais trouvé naturellement dégoutant, pas du tout, dix-neuf euros. Soit un euro vingt-six cents le disque.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_cattin.mp3

    Cattin’ , John Coltrane et Paul Quinichette aux ténors

    A ce prix-là, le jazz afficionado que je suis ne fait pas la fine bouche, et donc les quinze disques de Coltrane ont chaleureusement accompagné mon week-end, parmi lesquels j’ai eu le bonheur de retrouver Blue Train , une merveille, la chair de poule, dès le début, cette exposition du thème ampoulée mais magistrale, en pensée, j’ai revu mon appartement de l’avenue Daumesnil les soirées avec mon ami Pascal à se passer du Coltrane jusqu’au bout de la nuit en buvant du whisky - on commençait menu menu avec Blue Train , puis la période avec Miles, Kind of blue et ensuite Giant Steps , la période Atlantic et enfin la face nord avec la période Impulse ! de A Love Supreme à Ascension -, le disque avec Adderley donc, toujours émouvant - Adderley devait être un type bien, un type sympa, il devait exactement savoir que le jeune Coltrane allait bientôt tirer dans une toute autre catégorie que la sienne, du coup, c’est souvent qu’il laisse le premier solo au ténor, ce n’est évidemment pas Miles qui aurait fait cela -, mais aussi des trucs plus improbables, une collection de morceaux avec du tuba dedans et donc son association avec le ténor du jeune Coltrane, oui, je sais je suis en train de vous parler de mon train électrique dans le grenier, bref des morceaux que je connais et d’autres, l’essentiel de ces quinze disques, que je n’ai jamais entendus Dave !

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_mating_call.mp3

    Mating call , John Coltrane et Tadd Dameron

    N’empêche, à la fin de cet excellent week-end de musique et de cafés, sans compter un brin de lecture, notamment Littoral de Bertrand Belin, Je Paye d’Emmanuel Addely que j’ai enfin fini et le début de la Guerre du Cameroun (voir si, des fois, je en parviendrais pas à ressusciter la Petite fille qui sautait sur les genoux de Celine ), je me pose cette question : combien d’étagères aurais-je dû construire dans ma maison si les CDs avaient été à ce prix très raisonnable de 1,26 euros, lequel prix doit encore permettre à ces putains de maisons de disques de faire un peu de bénéfice, sinon, pensez s’il vous vendrez de tels petits coffrets ?

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_eclypso.mp3

    Eclypso , John Coltrane et toutes sortes de chats

    Ces gens-là nous ont volés, pendant des années, des lustres, des décennies. Ils ont continué de nous vendre des CD au prix des vinyles qui eux, apparemment, coûtaient nettement plus cher à fabriquer. Et ce sont les mêmes, vingt ans plus tard, qui ont ensuite œuvré dans les salons de l’Assemblée pour nous empêcher de partager ce que nous aimions tellement écouter ensemble jusqu’au bout de la nuit, en buvant un peu de whisky. Peigne-culs.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_tenor_conclave.mp3

    Tenor Conclave , John Coltrane avec Hank Mobley et Zoot Sims aux ténors, ça envoie un pue du bois quand même

    Et loué soit Coltrane ! Pa pa pa pam, Pom pom pom, Pa pa pa pam, Pom pom pom.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_polka_dots_and_moonbeans.mp3

    Polka dots and Moonbeans , John Coltrane, Donald Byrd, Hank Mobley, Elmo Hope, Paul Chambers et Papa Jones derrière les fûts.

    Exercice #47 de Henry Carroll : Liste de livres sur la photographie que vous aimeriez lire.

    Sur le sujet j’ai lu pas mal de choses au point que je ne sais pas si j’ai encore de l’appétit pour de telles lectures. Cela fait des années que je me dis que je devrais lire le livre d’André Rouillé sur la photographie contemporaine, il est même, ce qui est surprenant, dans la bibliothèque du Comité d’Entreprise de la Très Grande Entreprise qui m’emploie, mais sinon la question serait plutôt de savoir quels seraient les livres que j’aimerais relire sur le sujet de la photographie et alors la réponse est simple

    La chambre claire de Roland Barthes
    De la photographie de Susan Sontag
    L’ombre et son instant de Jean-Christophe Bailly.

    #qui_ca

  • Utopia povera
    Jean-Christophe Bailly
    https://docs.google.com/document/d/1jnDBKy7d9DrGtoNtaNpja3bM_cXk59XahwHbUl0LWfM/edit

    Pour employer une image, on pourrait dire que tandis que le mode opératoire du politique, par rapport au corps social, est celui de la cure, voire de la prothèse, celui de l’utopie, ou de l’utopique, consiste en l’invention ou en la supposition, données comme possibles et tentantes, d’un autre corps . La rupture ou le saut qu’il y a entre l’atmosphère intellectuelle du programme et celle du modèle idéal, en d’autres termes, la détermination du seuil au-delà duquel on entre dans l’utopie, ne sont pas des choses entièrement fixées, et il arrive bien sûr à la politique de frayer avec l’utopie ou de s’en servir, quitte à se débarrasser d’elle aussitôt que son heure semble se présenter.

  • Les carnets du paysage n° 28 - Le musical
    Ecole Nationale Supérieure de Paysage - Versailles - Marseille
    http://www.ecole-paysage.fr/site/carnets_du_paysage/Le-musical.htm

    Le paysage n’est pas visible seulement, il est audible aussi, sillonné de sonorités multiples, dans lesquelles l’oreille peut saisir des lignes, des formes, des dynamiques. La sonorité d’un paysage déploie en lui des spatialités auxquelles le regard n’a pas accès facilement.

    Dire qu’il y a une musicalité à l’œuvre dans les paysages, ou qu’il y a quelque chose comme une « paysageté » au cœur même de la musique, c’est chercher à se placer à leur foyer commun : soit que la composition musicale prolonge en les transformant les sonorités provenant d’un paysage naturel ou humain, soit que la composition musicale elle-même cherche à déployer en son espace propre un paysage sui generis.

    Il n’y a pas de paradoxe à envisager le monde - le paysage - comme « une vaste composition musicale » dont nous serions, en partie seulement, les auteurs. Il y aurait même une sorte de prédisposition de l’espace à la musique. Sans qu’il y ait nécessairement d’intentionnalité, l’espace du paysage semble parfois se chanter lui-même.

    sommaire n° 28


    ÉDITORIAL
    Jean-Marc Besse, Le musical

    ÉCOUTER
    Jean-Christophe Bailly, Le paysage retenti. La forme du paysage en tant que musique
    Gilles A. Tiberghien, Deux poètes du silence
    John Cage, Je n’ai jamais écouté aucun son sans l’aimer : le seul problème avec les sons, c’est la musique
    Henry David Thoreau, Journal (extraits)
    William Henry Hudson, Le langage des oiseaux
    Waclav Seweryn Rzewuski, Le chant des norias
    Giuseppe Penone, Il y a besoin de paysage

    INTERPRÉTER
    Érik Samakh, Le joueur de flûtes solaires
    Cécile Le Prado, Aux aguets du paysage
    Marie-Catherine Girod, Le point de vue de l’interprète
    Matthias Prévot, Résonances au Tréport
    Franck Viel, Les petits riens
    Céleste Boursier-Mougenot, Chants étranges d’espaces

    COMPOSER
    Michel Collot, Paysage et musicalité
    Véronique Brindeau, La voix du givre, le grondement de la montagne. La musique du paysage au Japon
    Hervé Brunon, De vent et d’eau. Quelques paysages à écouter dans la littérature chinoise
    Alexis Pernet, Enquête sur un kiosque. Jacob Wrey Mould et le pavillon flottant de Central Park

    SATURER
    Brandon LaBelle, Le centre commercial : Muzak, le mal-entendre, et cette fertile inconstance du feedback
    #publication #paysage #musique #musicalité

  • http://petapixel.com/2015/10/08/heres-what-edgar-allan-poe-wrote-about-the-birth-of-photography-in-1840

    Poe découvre la photographie, le daguerrotype à l’époque. Je suis toujours ému de ces textes d’alors, de voir à quel point certains esprits éclairés, comme Poe donc, y voient une révolution d’ampleur, comment d’autres y voient de la vulgarité, Baudelaire, par exemple, quant à Balzac, il s’imagine, et la chose est fort poétique, que chaque photographie prise d’une personne retire à cette dernière une enveloppe dermique et que de ce fait il faut être très prudent de ne pas trop se faire photographier, sinon on finit tel un écorché, l’âme à nu.

    Quand on regarde rétrospectivement, on s’aperçoit que ce sont les sceptiques qui ont du avoir le dernier mot tant la photographie aura été décriée, pas toujours injustement d’ailleurs, et surtout comment on lui a finalement confié un rôle quasi scientifique : la rendition, plus que la représentation, du réel, rendant ici un service insigne à la peinture qui libérée de cette obligation a pu se consacrer, les peintres, à la peinture justement.

    Poe lui, était un photo enthousiaste de la première heure et de lire ceci

    If we examine a work of ordinary art, by means of a powerful microscope, all traces of resemblance to nature will disappear–but the closest scrutiny of the photogenic drawing discloses only a more absolute truth, a more perfect identity of aspect with the thing rep resented. The variations of shade, and the gradations of both linear and aerial perspective are those of truth itself in the supremeness of its perfection.

    est très émouvant.

    De même dans le même texte

    experience alone suggesting the proper moment of removal.

    est fort poétique aussi ce qu’un de mes professeurs de photographie, Bart Parker, appelait guess and hope

    Sur ce sujet de comment la photographie est apparue lors se son invention à es contemporains, je ne saurais trop recommander l’Instant et son ombre de Jean-Christophe Bailly qui réalise justement cet exploit.

  • La forme d’une ville
    http://www.laviedesidees.fr/La-forme-de-la-ville.html

    Pour le poète Jean-Christophe Bailly, l’espace urbain d’aujourd’hui, qu’il soit patrimonial ou fonctionnel, ne se prête plus à la flânerie et à la promenade. À la #mémoire imposée par les musées, ou aux chantiers des villes nouvelles, il oppose la mémoire en acte du passant, pensive et seule porteuse d’utopie.

    Livres & études

    / #urbanisme, #poésie, #patrimoine, mémoire, #utopie

    #Livres_&_études

  • Tout notre temps troublé
    Michel Butel et Jean-Christophe Bailly
    -- Texte paru dans L’Impossible n°9, novembre 2012

    Jean-Christophe Bailly : La question : comment se fait-il qu’on ne soit pas complètement découragé ? Il faudrait avoir l’énergie de mettre tout à plat, or c’est tellement effrayant qu’en général on prend une bifurcation pour penser à quelque chose d’autre.
    ...

  • Tout notre temps troublé – Michel Butel et Jean-Christophe Bailly
    http://www.limpossible.fr/actualite/tout-notre-temps-troubl%C3%A9

    Jean-Christophe Bailly : La question : comment se fait-il qu’on ne soit pas complètement découragé  ? Il faudrait avoir l’énergie de mettre tout à plat, or c’est tellement effrayant qu’en général on prend une bifurcation pour penser à quelque chose d’autre. C’est peut-être la raison pour laquelle on ne se décourage pas complètement. Parce qu’on ne met pas à plat toutes les raisons objectives d’être découragé – évidemment je laisse de côté les raisons personnelles, occasionnelles, qui n’ont pas de liens (...)