person:ken loach

  • Sur les pas de George Orwell, par Gwenaëlle Lenoir (Le Monde diplomatique, janvier 2019)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2019/01/LENOIR/59397

    À Wigan, dans l’Angleterre de l’austérité
    Sur les pas de George Orwell

    Présenté comme une simplification par la fusion d’allocations diverses, le « crédit universel » britannique plonge de nombreux foyers vulnérables dans le désarroi. Sur les quais de Wigan, dans le Lancashire, ce fiasco s’ajoute à la décomposition sociale due à quatre décennies de libéralisme. Comme au temps où George Orwell arpentait ces lieux, nombreux sont aujourd’hui les Anglais emmurés dans la pauvreté.

    En rapport avec ceci : https://seenthis.net/messages/782082

    Ken Loach : sur les pas de George Orwell ?

  • L’enfer du guichet - La Vie des idées

    http://www.laviedesidees.fr/L-enfer-du-guichet.html

    L’inventivité formelle n’est pas la marque la plus évidente du dernier film de Ken Loach, I, Daniel Blake, ce qui a pu laisser penser que la Palme d’or qui l’a récompensé visait autant l’auteur et son œuvre, habituée des sélections cannoises (13 en tout) que cet opus en particulier. Ce film porte indéniablement la marque, singulière, de son auteur et constitue à nos yeux un bon cru dans sa production. L’apparente économie de moyens dont Loach fait preuve sert ici un propos d’une grande simplicité et d’une très forte charge émotionnelle sur les ravages de la pauvreté et la cruauté institutionnelle dans le Royaume-Uni néolibéral. Il jette un éclairage incarné, mais peut-être aussi idéalisé, sur le rejet que les classes populaires ont opposé à l’intégration européenne, accusée d’être à la source de la crise de l’État social (le National Health Service) et d’une immigration déstabilisante pour les ouvriers, anciens ouvriers et employés du pays.

    • J’ai vu ce film pour la première fois avant hier-soir car diffusé sur France 2. Alors, « pardonnez-moi si j’mexcuse », mais vu comme ce film fut encensé par la critique, ce que je vais dire n’est pas vraiment « politiquement correct ». Tout simplement parce que le fait politique (justement) me semble cruellement absent de ce récit. A quoi assiste-t-on dans cette histoire ? A la longue descente aux enfers d’un gars qui tombe malade et qui peut plus aller au taf. S’en suit alors une longue pérégrination faite d’humiliations à répétition du gars en question balloté de recherche d’emploi (sur fond d’empêchement majeur car, malheureusement, médicalement parlant, Daniel Blake ne peut plus bosser car il est malade) en requête d’indemnités par l’assurance maladie pour faire valoir ses droits à une (modeste) pension d’invalidité. On assiste à la mise en scène de toute la chiennerie du « système » (que l’on ne nomme jamais au demeurant, mais il ne faut pas effrayer le bourgeois, peut-être, ouais, ça doit être la raison) dans toute son absurdité, son mépris son arrogance, son manque d’empathie et son immense efficacité à broyer des destinées. Très bien. Survient alors LA rencontre avec Kathy à l’agence d’administration des chômeurs justement, sur fond de prise de tête avec la crevure de service qui administre les destinées. Mais tiens ? On n’a pas son nom de famille à Kathy (ou alors, j’ai la mémoire qui déconne, c’est fort possible d’ailleurs), c’est p’têt pas une vraie personne après tout ... Et elle Kathy, et bien elle est même obligée de se prostituer pour mettre du carburant dans la machine (des thunes sur son compte en banque si on préfère) afin de pouvoir se loger et faire crouter ses mômes mais elle, elle est obligée de se priver sévère, car c’est bien connu, une « mère », se sacrifie toujours... pour toutes sortes de choses et en première intention pour ses mouflets.
      Je saute sans tarder à la chute si l’on peut dire : après un entretien en mode « broyage par la machinerie administrative » le Daniel, il se met à taguer le mur de son « Pôle-Emploi » et provoque un « trouble à l’ordre public ». Ce doit être le seul acte à portée un tant soit peu politique du film vu que les keufs se sont même déplacés pour l’occasion. Et puis hop ! Arrive le moment où doit être prise la décision du recours intenté pour obtenir la pension du Daniel, en présence de son avocate (qui prétend que ça va l’faire, hein, ouf ! y a du « happy end » dans l’air) et des administrateurs « encostumés » qui auraient bien pu en dernier ressort la lui faire à l’envers (si ça s’trouve). Mais là, même pas besoin de rallonger le scénario car voici qu’advient le raccourci de la mort qui tue : et bien le Daniel il clamse dans les chiottes, tout seul, à l’abri des regards. Bon, il avait pris soin d’écrire une petite lettre (manuscrite) pour sa plaidoirie auprès de ces messieurs de l’assurance maladie (ou autres dégâts de la vie) pour faire valoir ses droits de « citoyen » (s’il vous plaît) mais aussi pour leur faire part de son « indignation ».
      C’est bizarre, mais de la part de Ken Loach, je m’attendais à mieux que ça. Il faut quand même que j’avoue m’être efforcé de regarder ce film sans me faire prendre aux pièges de l’affect (et c’est un exercice plutôt difficile dans ce cas précis) et par ce subterfuge, c’est là que je me suis aperçu que,"politiquement", cette histoire ne tenait pas la route. (THE END)

  • Enfants volés d’Angleterre

    Au #Royaume-Uni, les #services_sociaux sont financièrement encouragés à retirer leurs enfants à des parents soupçonnés de #maltraitance ou jugés à l’avance incapables d’assumer leur rôle, à l’instar des mères célibataires ou des couples désargentés.

    Chaque année en Angleterre, les services sociaux retirent à leurs parents des dizaines de milliers d’enfants. Non que ces parents soient violents, maltraitants ou abusifs mais au motif qu’ils sont potentiellement dangereux pour leur progéniture. Ce sont le plus souvent des parents économiquement fragiles, précaires, des familles monoparentales. Autant de situations qui induisent, selon les services sociaux britanniques, un risque potentiel.

    Un tiers de ces enfants au moins serait retiré de manière totalement abusive. Dénoncé par #Ken_Loach dans son film #Lady_Bird, le scandale commence en 1989 lorsque #Margaret_Thatcher fait voter le Children Act qui introduit la notion de « #probabilité_de_faire_du_mal ». Pour enlever des enfants à leur famille, une simple #suspicion de #maltraitance_future, non avérée, suffit à enclencher une procédure à laquelle il est très difficile de se soustraire. La procédure est confiée aux autorités locales qui sont encouragées financièrement à retirer le plus d’enfants possible. Chaque comté reçoit des #quotas d’#adoption et si le quota n’est pas atteint, le #budget d’aide à l’enfance en est réduit d’autant.

    Ensuite la machine est encore plus infernale puisque parmi les enfants retirés, certains parfois dès leur naissance, des milliers sont confiés à des agences privées, parfois cotées en bourse, qui vont les faire adopter par des couples sans enfants.

    Régis et Gena ont été victimes de ce silencieux scandale. Ils racontent.

    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/enfants-voles-dangleterre


    #enfants_volés #enfance #UK #Angleterre #audio #enfants #anticipation #Thatcher

    • Les Enfants volés d’Angleterre

      Au Royaume-Uni, les services sociaux sont financièrement encouragés à priver de leurs enfants des parents soupçonnés de maltraitance. Plus de deux millions d’enfants sont ainsi « fichés » par les services sociaux anglais et leurs parents, pris dans la tourmente d’une machine administrative devenue folle. Confiés dans un premier temps à des familles d’accueil, ces enfants « volés » sont proposés à l’adoption par des agences spécialisées, privatisées par David Cameron. Soumis à une obligation de silence, les parents légitimes, généralement démunis, n’ont ensuite aucune possibilité légale de retrouver un jour leurs enfants.


      http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/49439_1

      #film #documentaire #Pierre_Chassagnieux #Stéphanie_Thomas

    • Et effectivement, à (re)voir, le film de #Ken_Loach, #Ladybird...

      Maggie, sur la scène d’un karaoké, chante tandis que Jorge, un client admiratif, la regarde et l’écoute. Rassurée par la bienveillance de ce réfugié politique latino-américain, Maggie se confie. Elle est la mère célibataire de quatre enfants issus de pères différents, et reste encore cabossée par sa dernière relation avec un homme qui la battait. L’assistance publique, dont elle n’est que trop familière, finit par lui retirer la garde de ses enfants après qu’elle les a laissés seuls un soir où un incendie s’est déclaré. Mais pour une fois, elle a trouvé en Jorge un homme attentionné et qui ne la malmène pas. Lui l’écoute, ce que se refusent à faire les services sociaux. Maggie, qui semble avoir réussi à enrayer le cercle vicieux de la violence conjugale, reste enfermée dans une image négative aux yeux de l’assistance sociale qui refuse de lui rendre ses enfants. Ensemble Jorge et Maggie vont se battre pour récupérer leur dignité et le droit à fonder une famille…

      Notes : Ladybird est issu d’un fait divers découvert par Ken Loach grâce une correspondance avec une admiratrice inconnue. Cette dernière lui a confié son histoire, comment les services sociaux suite à un incendie lui ont retiré tour à tour ses six enfants. Le titre, lui, provient d’une comptine anglaise « Ladybird, Ladybird, va-t’en vite de chez toi, ta maison est en feu, et tes enfants s’en sont allés, tous sauf une, c’est la petite Ann, et elle s’est cachée sous, la poêle . »


      https://www.lacinetek.com/fr/tous-les-films/2463-ladybird-ken-loach-vod.html

    • Le film de ken Loach Ladybird a été réalisé il y a 25 ans. Mais il semble que l’Angleterre ne s’intéresse toujours pas au sort des enfants sauf à organiser leur trafic sexuel.

      #pédophilie #services_sociaux

      je signalais il y a quelques jours le dyptique documentaire de Pierre Chassagnieux et Stéphanie Thomas sur ce sujet

      https://seenthis.net/messages/777819
      « Les enfants perdus d’Angleterre »
      et
      « Les enfants volés d’Angleterre »

      Le fait que ce #trafic_d'enfants soit étouffé avec interdiction aux journalistes d’évoquer ces #enlèvements est tout à fait hallucinant.

      La loi impose le silence aux parents et aux journalistes qui ne peuvent raconter leur drame sous peine de condamnations judiciaires.

      #liberté_de_la_presse
      #tabou #censure

      « C’est le business n°1 en Angleterre : voler les enfants. » rediffusion 15/nov/2016
      http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-15.04.2019-ITEMA_22036237-0.mp3

      Un enfant kidnappé par les services sociaux se vend 40.000€ sur internet

    • Pour te dire que tout est bien verrouillé le documentaire télévisé est interdit de visionnement en Angleterre (testé sur #TOR). Faut espérer que l’émission de France Culture traverse la manche.

    • Remarque qu’en tant que #mère_célibataire à deux reprises et en France j’ai été menacé de me faire retirer ma fille. Une fois par des policiers qui ont forcé ma porte en pleine nuit et une autre par le service hygiène et sécurité de la ville de Clichy auquel j’avais fait appel pour habitat indigne. A chaque fois, ces menaces ont été faites pour que je garde le silence sur leurs agissements illégaux.
      #guerre_aux_pauvres

  • Pétition de personnalités britanniques (Vivienne Westwood, Peter Gabriel, Mike Leigh, Julie Christie, Maxine Peake, Wolf Alice, Roger Waters, Caryl Churchill, Al Kennedy) contre la tenue de l’Eurovision en israel et sa diffusion par la BBC.

    (un article en parlait déjà là: https://seenthis.net/messages/756450 )

    The BBC should press for Eurovision to be moved from Israel
    The Guardian, le 29 janvier 2019
    https://www.theguardian.com/tv-and-radio/2019/jan/29/the-bbc-should-press-for-eurovision-to-be-moved-from-israel

    Traduction en français:

    La BBC devrait faire pression pour que l’Eurovision n’ait pas lieu en Israël
    The Guardian, le 29 janvier 2019
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/01/31/la-bbc-devrait-faire-pression-pour-que-leurovision-nait-pas-lie

    Peter Ahrends, architect
    Amir Amirani, filmmaker
    Jonathan Arndell, architect, artist
    Roy Battersby, director
    Bloody Knees, band
    brave timbers, band
    Jen Brister, comedian
    Carmen Callil, publisher, writer
    Taghrid Choucair-Vizoso, performer
    Julie Christie, actor
    Ian Christie, film historian, broadcaster
    Chipo Chung, actor
    Caryl Churchill, playwright
    Michael Darlow, tv writer and director
    Paula Darwish, musician
    April De Angelis, playwright
    Tam Dean Burn, actor
    Drones Club, band
    Nancy Elan, violin
    Gareth Evans, producer, curator
    Peter Gabriel, musician, founder WOMAD festival
    Lots Holloway, singer, songwriter
    Rachel Holmes, writer
    Brigid Keenan, author
    Patrick Keiller, artist, filmmaker
    Reem Kelani, musician, broadcaster
    AL Kennedy, writer
    Desmond Lambert, musician
    Mike Leigh, writer, director
    Ken Loach, director
    Sabrina Mahfouz, writer
    Miriam Margolyes, actor
    Yann Martel, writer
    Declan McKenna, singer, songwriter
    JD Meatyard, musician
    Pauline Melville, writer
    Giuliano Modarelli, musician, composer
    Object Blue, DJ
    Maxine Peake, actor
    Jocelyn Pook, composer
    TJ Rehmi, composer, producer
    Reverend & the Makers, band
    Leon Rosselson, songwriter
    Rrose, DJ
    Alexei Sayle, comedian, author
    David Scott, music producer
    Nick Seymour, musician
    Sarah Streatfeild, violin
    Roger Waters, musician
    Vivienne Westwood, fashion designer
    Wolf Alice, band

    #Palestine #Eurovision #BDS #Boycott #BBC #Grande-Bretagne

  • Chômeurs et « déconneurs »
    Quand Emmanuel Macron s’inspire de Ken Loach !
    https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2019-01-18-Macron-Ken-Loach-controle-chomeurs

    Avec le sens de la formule choc et du mépris de classe assumé qu’on lui connaît, M. Emmanuel Macron a encore frappé lors de sa rencontre avec des maires réunis dans l’Eure, le mardi 15 janvier : « Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent. »

    Au premier rang des « déconneurs », les chômeurs que le président entend « responsabiliser » à coup de sanctions financières inédites en France. Tel est le sens du décret signé en catimini le 28 décembre 2018 en application de la si mal nommée « loi sur la liberté de choix de son avenir professionnel ». Les chômeurs auront dorénavant le choix : accepter n’importe quel emploi, à n’importe quelle distance de leur domicile ; ou ne plus bénéficier de leur droit aux indemnités. Ramper ou périr d’inanition en somme.

    Promettant de débarrasser la France de ses archaïsmes, le gouvernement assure que le dispositif permettra de faire entrer le pays dans la modernité. Foin d’innovation, pourtant : le système a déjà été mis en œuvre en Allemagne (Hartz IV) ; il est expérimenté au Royaume-Uni, avec des conséquences que relate le film du réalisateur Ken Loach Moi, Daniel Blake (Sixteen films, 2016), palme d’or au Festival de Cannes.

  • Flawed reporting on antisemitism claims against the Labour party | Letter | Politics | The Guardian
    https://www.theguardian.com/politics/2018/sep/30/flawed-reporting-on-antisemitism-claims-against-the-labour-party

    We have long had serious concerns about the lack of due impartiality and accuracy in the reporting of allegations of antisemitism against Jeremy #Corbyn and the Labour party. The recent report by the Media Reform Coalition examining coverage of Labour’s revised code of conduct on antisemitism shows that we are right to be concerned.

    #désinformation

    • New MRC research finds inaccuracies and distortions in media coverage of antisemitism and the Labour Party - Media Reform Coalition
      http://www.mediareform.org.uk/blog/new-mrc-research-finds-inaccuracies-and-distortions-in-media-coverag

      We use the concept of disinformation to denote systematic reporting failures that broadly privileged a particular political agenda and ideological narrative. This does not mean that these failures were intentional or that journalists and news institutions were inherently biased. We recognize, for instance, that resource pressures combined with acute and complex controversies can foster particular source dependencies or blind spots. 

      Nor does our research speak in any way to allegations of smear tactics. To interrogate the root causes of disinformation would necessitate a far more wide-ranging study than was undertaken here.

    • Signé par:
      Prof Noam Chomsky
      Brian Eno
      Francesca Martinez
      Yanis Varoufakis
      Ken Loach
      Raoul Martinez
      Justin Schlosberg Birkbeck, University of London
      Prof Des Freedman Goldsmiths, University of London
      Prof Imogen Tyler Lancaster University
      Prof Aeron Davis Goldsmiths, University of London
      Prof Annabelle Sreberny Soas, University of London
      Prof Greg Philo University of Glasgow
      Prof Natalie Fenton Goldsmiths, University of London
      Prof David Miller Bristol University
      Prof David Hesmondhalgh University of Leeds
      Prof James Curran Goldsmiths, University of London
      Prof Julian Petley Brunel University
      Stephen Cushion Cardiff University
      Jason Hickel Goldsmiths, University of London
      Einar Thorsen Bournemouth University
      Mike Berry Cardiff University
      Tom Mills Aston University
      Jenny Manson Jewish Voice for Labour
      Leah Levane Jewish Voice for Labour
      Lindsey German Stop the War Coalition
      Mike Cushman Free Speech on Israel
      Glyn Secker Jewish Voice for Labour

  • 15 personnes poursuivies pour avoir tenté d’empêcher le décollage d’un charter de 57 expulsés (Ghana et Nigeria) en se couchant sur le tarmac (voir End Deportation latest newsletter : https://us16.campaign-archive.com/?u=ae35278d38818677379a2546a&id=6be6b043c3)
    –-> reçu via la mailing-list Migreurop par Claire Rodier.

    #Stansted_15 : Amnesty to observe trial amid concerns for anti-deportation activists

    Amnesty considers the 15 to be human rights defenders

    ‘We’re concerned the authorities are using a sledgehammer to crack a nut with this case’ - Kate Allen

    Amnesty International will be observing the trial of 15 human rights defenders set to go on trial at Chelmsford Crown Court next week (Monday 1 October) relating to their attempt to prevent what they believed was the unlawful deportation of a group of people at Stansted airport.

    The protesters - known as the “#Stansted 15” - are facing lengthy jail sentences for their non-violent intervention in March last year.

    Amnesty is concerned that the serious charge of “endangering safety at aerodromes” may have been brought to discourage other activists from taking non-violent direct action in defence of human rights. The organisation has written to the Director of the Crown Prosecution Service and the Attorney General calling for this disproportionate charge to be dropped.

    The trial is currently expected to last for approximately six weeks.

    Kate Allen, Amnesty International UK’s Director, said:

    “We’re concerned the authorities are using a sledgehammer to crack a nut with this case.

    “Public protest and non-violent direct action can often be a key means of defending human rights, particularly when victims have no way to make their voices heard and have been denied access to justice.

    “Human rights defenders are currently coming under attack in many countries around the world, with those in power doing all they can to discourage people from taking injustice personally. The UK must not go down that path.”

    https://www.amnesty.org.uk/press-releases/stansted-15-amnesty-observe-trial-amid-concerns-anti-deportation-activis

    #avion #déportation #renvois #expulsions #UK #Angleterre #résistance #procès #migrations #asile #réfugiés #frontières

    –---

    voir aussi la métaliste sur la #résistance de #passagers (mais aussi de #pilotes) aux #renvois_forcés :
    https://seenthis.net/messages/725457

    • The Stansted protesters saved me from wrongful deportation. They are heroes

      The ‘Stansted 15’ face jail for stopping my flight from taking off. They helped me see justice – and the birth of my daughter

      I’ll never forget the moment I found out that a group of people had blocked a charter deportation flight leaving Stansted airport on 28 March 2017, because I was one of the people that had a seat on the plane and was about to be removed from Britain against my will. While most of those sitting with me were whooping with joy when they heard the news, I was angry. After months in detention, the thought of facing even just one more day in that purgatory filled me with terror. And, crucially, I had no idea then of what I know now: that the actions of those activists, who became known as the Stansted 15, would help me see justice, and save my life in Britain.
      Stansted 15 convictions a ‘crushing blow for human rights in UK’
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      I first arrived in Britain in 2004 and, like so many people who come here from abroad, built a life here. As I sat in that plane in Stansted last year I was set to be taken “back” to a country that I had no links to. Indeed there is no doubt in my mind that had I been deported I would have been destitute and homeless in Nigeria – I was terrified.

      Imagine it. You’ve lived somewhere for 13 years. Your mum, suffering with mobility issues, lives there. Your partner lives there. Two of your children already live there, and the memory of your first-born, who died at just seven years old, resides there too. Your next child is about to be born there. That was my situation as we waited on the asphalt – imagining my daughter being born in a country where I’d built a life, while I was exiled to Nigeria and destined to meeting my newborn for the first time through a screen on a phone.

      My story was harsh, but it’s no anomaly. Like many people facing deportation from the United Kingdom, my experience with the immigration authorities had lasted many years – and for the last seven years of living here I had been in a constant state of mental detention. A cycle of Home Office appeals and its refusal to accept my claims or make a fair decision based on the facts of my case saw me in and out of detention and permanently waiting for my status to be settled. Though the threat of deportation haunted me, it was the utter instability and racial discrimination that made me feel like I was going mad. That’s why the actions of the Stansted 15 first caused me to be angry. I simply didn’t believe that their actions would be anything more than a postponement of further pain.

      My view isn’t just shaped by my own experience. My life in Britain has seen me rub along with countless people who find themselves the victims of the government’s “hostile environment” for migrants and families who aren’t white. Migration and deportation targets suck humanity from a system whose currency is the lives of people who happen to be born outside the UK. Such is the determination to look “tough” on the issue that people are rounded up in the night and put on to brutal, secretive and barely legal charter flights. Most take off away from the public eye – 60 human beings shackled and violently restrained on each flight, with barely a thought about the life they are dragged away from, nor the one they face upon arrival.
      Stansted 15 activists vow to overcome ‘dark, dark day for the right to protest’
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      I was one of the lucky few. My removal from the plane gave me two life-changing gifts. The first was a chance to appeal to the authorities over my deportation – a case that I won on two separate occasions, following a Home Office counter-appeal. But more importantly the brave actions of the Stansted 15 gave me something even more special: the chance to be by my partner’s side as she gave birth to our daughter, and to be there for them as they both needed extensive treatment after a complicated and premature birth. Without the Stansted 15 I wouldn’t have been playing football with my three-year-old in the park this week. It’s that simple. We now have a chance to live together as a family in Britain – and that is thanks to the people who lay down in front of the plane.

      On Monday the Stansted 15 were found guilty of breaching a barely used terror law. Though the jury were convinced that their actions breached this legislation, there’s no doubt in my mind that these 15 brave people are heroes, not criminals. For me a crime is doing something that is evil, shameful or just wrong – and it’s clear that it is the actions of the Home Office that tick all of these boxes; the Stansted 15 were trying to stop the real crime being committed. As the Stansted 15 face their own purgatory – awaiting sentences in the following weeks – I will be praying that they are shown leniency. Without their actions I would have missed my daughter’s birth, and faced the utter injustice of being deported from this country without having my (now successful) appeal heard. My message to them today is to fight on. Your cause is just, and history will absolve you of the guilt that the system has marked you with.

      https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/dec/10/stansted-15-protesters-deportation

    • Regno Unito, quindici attivisti rischiano l’ergastolo per aver bloccato la deportazione di migranti

      La criminalizzazione della solidarietà non riguarda solo l’Italia, con la martellante campagna contro le Ong che salvano vite nel Mediterraneo. In Francia sette attivisti rischiano 10 anni di carcere e 750mila euro di multa per “associazione a delinquere finalizzata all’immigrazione clandestina”. Nel Regno Unito altri quindici rischiano addirittura l’ergastolo per aver bloccato nella notte del 28 marzo 2017 nell’aeroporto di Stansted la deportazione di un gruppo di migranti caricati in segreto su un aereo diretto in Nigeria.

      Attivisti appartenenti ai gruppi End Deportations, Plane Stupid e Lesbian and Gays Support the Migrants hanno circondato l’aereo, impedendone il decollo. Come risultato della loro azione undici persone sono rimaste nel Regno Unito mentre la loro domanda di asilo veniva esaminata e due hanno potuto restare nel paese. Nonostante il carattere nonviolento dell’azione, il gruppo che ha bloccato l’aereo è finito sotto processo con accuse basate sulla legge anti-terrorismo e se giudicato colpevole rischia addirittura l’ergastolo. Il verdetto è atteso la settimana prossima.

      Membri dei movimenti pacifisti, antirazzisti e ambientalisti si sono uniti per protestare contro l’iniquità delle accuse. Amnesty International ha espresso la preoccupazione che siano state formulate per scoraggiare altri attivisti dall’intraprendere azioni dirette nonviolente in difesa dei diritti umani. Il vescovo di Chelmsford, la cittadina dove si tiene il processo, si è presentato in tribunale per esprimere il suo appoggio agli imputati. La primavera scorsa oltre 50 personalità, tra cui la leader dei Verdi Caroline Lucas, la scrittrice e giornalista Naomi Klein, il regista Ken Loach e l’attrice Emma Thompson hanno firmato una lettera in cui chiedono il ritiro delle accuse contro i “Quindici di Stansted” e la fine dei voli segreti di deportazione.

      Nel Regno Unito questa pratica è iniziata nel 2001. Molte delle persone deportate hanno vissuto per anni nel paese; vengono portate via dai posti di lavoro, in strada o dalle loro case, rinchiuse in centri di detenzione, caricate in segreto su voli charter notturni e inviate in paesi che spesso non conoscono e dove rischiano persecuzioni e morte. Alcuni non vengono preavvisati in tempo per ricorrere in appello contro la deportazione. “Il nostro è stato un atto di solidarietà umana, di difesa e resistenza contro un regime sempre più brutale” ha dichiarato un’attivista.


      https://www.pressenza.com/it/2018/12/regno-unito-quindici-attivisti-rischiano-lergastolo-per-aver-bloccato-la-
      #UK #Angleterre #solidarité #délit_de_solidarité #criminalisation #asile #migrations #réfugiés #expulsions

    • Activists convicted of terrorism offence for blocking Stansted deportation flight

      Fifteen activists who blocked the takeoff of an immigration removal charter flight have been convicted of endangering the safety of Stansted airport, a terrorism offence for which they could be jailed for life.

      After nearly three days of deliberations, following a nine-week trial, a jury at Chelmsford crown court found the defendants guilty of intentional disruption of services at an aerodrome under the 1990 Aviation and Maritime Security Act, a law passed in response to the 1988 Lockerbie bombing.

      The court had heard how members of the campaign group End Deportations used lock-on devices to secure themselves around a Titan Airways Boeing 767 chartered by the Home Office, as the aircraft waited on the asphalt at the airport in Essex to remove undocumented immigrants to Nigeria, Ghana and Sierra Leone.

      The prosecution argued that their actions, which led to a temporary shutdown of Stansted, had posed a grave risk to the safety of the airport and its passengers.

      The verdict came after the judge Christopher Morgan told the jury to disregard all evidence put forward by the defendants to support the defence that they acted to stop human rights abuses, instructing jurors to only consider whether there was a “real and material” risk to the airport.

      In legal arguments made without the jury present, which can now be reported, defence barristers had called for the jury to be discharged after Morgan gave a summing up which they said amounted to a direction to convict. The judge had suggested the defendants’ entry to a restricted area could be considered inherently risky.

      Human rights organisations and observers had already expressed concerns over the choice of charge, which Kate Allen, the UK director of Amnesty International, likened to “using a sledgehammer to crack a nut”. Responding to the verdict on Monday, Gracie Bradley, policy and campaigns manager at Liberty, called the verdict a “grave injustice” and a “malicious attack” on the right to peaceful protest.

      Dr Graeme Hayes, reader in political sociology at Aston University, was one of a team of academics who observed the trial throughout. The only previous use of the 1990 law he and colleagues were able to find was in 2002 when a pilot was jailed for three years after flying his helicopter straight at a control tower.

      “This is a law that’s been brought in concerning international terrorism,” he said. “But for the last 10 weeks [of the trial], we’ve heard what amounts to an extended discussion of health and safety, in which the prosecution has not said at any point what the consequences of their actions might have been.”

      In a statement released by End Deportations after the verdict, the defendants said: “We are guilty of nothing more than intervening to prevent harm. The real crime is the government’s cowardly, inhumane and barely legal deportation flights and the unprecedented use of terror law to crack down on peaceful protest.

      The protest took place on the night of 28 March 2017. The activists cut a hole in the airport’s perimeter fence, the court heard. Jurors were shown footage from CCTV cameras and a police helicopter of four protesters arranging themselves around the front landing gear of the aircraft and locking their arms together inside double-layered pipes filled with expanding foam.

      Further back, a second group of protesters erected a two-metre tripod from scaffolding poles behind the engine on the left wing on which one of them perched while others locked themselves to the base to prevent it from being moved, the videos showed. In the moments before police arrived, they were able to display their banners, one of which said: “No one is illegal.”

      Helen Brewer, Lyndsay Burtonshaw, Nathan Clack, Laura Clayson, Mel Evans, Joseph McGahan, Benjamin Smoke, Jyotsna Ram, Nicholas Sigsworth, Alistair Temlit, Edward Thacker, Emma Hughes, May McKeith, Ruth Potts and Melanie Stickland, aged 27 to 44, had all pleaded not guilty.

      They will be sentenced at a later date.


      https://www.theguardian.com/uk-news/2018/dec/10/activists-convicted-of-terror-offence-for-blocking-stansted-deportation

    • Stansted 15: no jail for activists convicted of terror-related offences

      Judge says group ‘didn’t have a grievous intent as some may who commit this type of crime’.

      Fifteen activists convicted of a terrorism-related offence for chaining themselves around an immigration removal flight at Stansted airport have received suspended sentences or community orders.

      The judge decided not to imprison them after he accepted they were motivated by “genuine reasons”.

      Amid an outcry over what human rights defenders branded a heavy-handed prosecution, the group, who have become known as the Stansted 15, were convicted last December of endangering the safety of an aerodrome.

      They had broken into Stansted airport’s “airside” area in March 2017 and chained themselves together around a Boeing 767 chartered by the Home Office to deport 60 people to Nigeria, Ghana and Sierra Leone. After a 10-week trial a jury found them guilty of the charge – an offence that carries a potential life sentence.
      We in the Stansted 15 have been treated like terrorists
      Emma Hughes
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      At Chelmsford crown court on Wednesday, Judge Christopher Morgan QC, dismissed submissions in mitigation that the group should receive conditional discharges for the direct action protest, which briefly paralysed the airport, saying they did not reflect the danger that had been presented by their actions.

      He said such action would “ordinarily result in custodial sentences”, but that they “didn’t have a grievous intent as some may do who commit this type of crime”. The mood in the court had lightened considerably at the start of the hearing when Morgan said that he did not consider the culpability of any of the defendants passed the threshold of an immediate custodial sentence.

      The heaviest sentences were reserved for three of the group who had been previously convicted of aggravated trespass at Heathrow airport in 2016.

      Alistair Tamlit and Edward Thacker were sentenced on Wednesday to nine months in jail suspended for 18 months, along with 250 hours of unpaid work. Melanie Strickland was sentenced to nine months suspended for 18 months, with 100 hours of unpaid work.

      Benjamin Smoke, Helen Brewer, Lyndsay Burtonshaw, Nathan Clack, Laura Clayson, Mel Evans, Joseph McGahan, Jyotsna Ram, Nicholas Sigsworth, Emma Hughes and Ruth Potts were each given 12-month community orders with 100 hours of unpaid work, while May McKeith received a 12-month community order with 20 days of rehabilitation.

      In mitigation, Dexter Dias QC said it should be taken into account that all acted to try to help individuals they perceived to be in danger. “The reason they wanted to prevent [the flight’s] departure is that they believed the welfare and safety of some of the people on that flight was at risk,” he said.
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      “In those circumstances the court historically in this country have considered that conscientious motivations offer quite significant mitigation.”

      Dias pointed out that 11 of those who had been due to be deported to west Africa that night remain in the country, including two of whom there were reasons to believe were victims of human trafficking, and two who were subsequently found to have been victims of human trafficking. “One of them had been raped and forced into sex work in several European cities,” he said.

      Kirsty Brimelow QC, who appeared to have been specially recruited for the mitigation after not acting for any defendant during the trial, told Morgan he must balance the defendants’ rights to protest and free association against the harm their actions caused the airport.

      Brimelow last year acted for three fracking protesters whose sentences were overturned by the court of appeal as “manifestly excessive”. She continually referred to that case as she told Morgan that he must consider the “proportionality” of the sentences.

      The defendants emerged from the court to a rousing reception from hundreds of supporters who had spent the day protesting outside. Tamlit said he was “relieved that’s over”.

      “It’s been a gruelling process,” he said. “The flight that went this morning [to Jamaica] put things in perspective. We might have been in jail tonight but people could have visited us and we would have eventually been released.

      “Not going to jail is a partial victory but we are going to keep campaigning to end charter flights, immigration detention and the hostile environment.”

      McKeith’s mother, Ag, said she was pleased at the relatively lenient sentence. But, she said she felt they ought not to have been convicted at all. “Despite the judge’s stern account, it’s simply not true that they endangered anybody at the airport,” she said. “The only people who were in danger were the people on the plane. I watched the trial all the way through and watched the prosecution trying to spin straw into gold, and they didn’t convince me.”

      Graeme Hayes, reader in political sociology at Aston University, who observed the entire trial, said: “Although the defendants have not got the custodial sentence, the bringing of a terrorism-related charge against non-violent protesters is a very worrying phenomenon. It’s so far the only case [of its type] in the UK, and points to a chilling of legitimate public dissent.”

      The defendants have already filed an appeal against their convictions. Raj Chada, of Hodge, Jones & Allen, represented most of them. “We will be studying the judgment carefully to review whether there are any issues that need to be brought up in the appeal,” he said.

      “It’s striking that nowhere was there any endangerment of individuals identified.”

      https://www.theguardian.com/global/2019/feb/06/stansted-15-rights-campaigners-urge-judge-to-show-leniency?CMP=Share_An

    • Stansted deportation flight protesters have convictions quashed

      Group of 15 activists were prosecuted under anti-terror laws for blocking immigration removal flight in 2017

      Fifteen anti-deportation activists who were prosecuted under counter-terror legislation for blocking the takeoff of an immigration removal flight from Stansted airport have had their convictions quashed.

      In a judgment handed down by the court of appeal on Friday afternoon, the lord chief justice, Lord Burnett of Maldon, said: “The appellants should not have been prosecuted for the extremely serious offence under section 1(2)(b) of the 1990 Act because their conduct did not satisfy the various elements of the offence.

      “There was, in truth, no case to answer.”

      The ruling came more than two years after the 15 protesters were convicted following a nine-week trial of endangering the safety of an aerodrome, an offence under the 1990 Aviation and Maritime Security Act that carries a maximum sentence of life in prison.

      It was the first time the terror-related offence, passed in 1990 in response to the Lockerbie bombing, had been used against peaceful protesters.

      The defendants said they were relieved by the decision. May MacKeith, 35, said that the time from their arrest in 2017 to Friday’s ruling put into perspective the experiences of people caught in the UK’s hostile environment immigration system.

      “It was frightening,” she said. “But all along, despite the draconian charge, we knew that our actions were justified. We’ve never doubted that the people on that plane should never have been treated that way by our government.” Of those due to be deported on the flight, 11 were still in the UK, with three granted leave to remain.

      In their appeal, lawyers for the defence argued the legislation used to convict the group was not only rarely used but also was not intended for the kinds of peaceful actions undertaken by their clients. They said the prosecution stretched the meaning of the law by characterising the lock-on equipment they used to blockade the runway as devices used to endanger life.

      Weighing the argument, Burnett said in his judgment: “The closure of the runway was undoubtedly disruptive and expensive, but there was no evidence that it resulted in likely endangerment to the safety of the aerodrome or of persons there.

      “The [deployment] of an unspecified number of police officers when the terrorist threat was severe may have increased the risks within the terminal, but there was no evidence to enable an inference to be drawn that endangerment was likely.

      “There may have been a slightly enhanced risk of a police officer slipping en route to the aircraft, but it would stretch both language and common sense to say that there was likely endangerment, both in terms of the probability of this happening and the seriousness of the consequences if it did happen.”

      Burnett added: “Both the crown’s case and the summing-up collapsed the distinction between risk and likely danger and treated the offence as if it were akin to a health and safety provision.”

      The defendants, all members of the group Stop Deportations, had taken part in a peaceful action that stopped a chartered deportation flight to Nigeria, Ghana and Sierra Leone from taking off on 28 March 2017. Members of the group cut a hole in the airport’s perimeter fence before rushing on to the apron at Stansted.

      Four protesters arranged themselves around the front landing gear of the aircraft, locking their arms together inside double-layered pipes filled with expanding foam. Further back, a second group of protesters erected a 2-metre tripod from scaffolding poles behind the engine on the left wing. One of them perched on top of the makeshift structure, while others locked themselves to the base to prevent it from being moved.

      In the moments before police arrived they were able to display banners, including one that said: “No one is illegal.”

      Although members of the group received suspended sentences or community orders, UN human rights experts wrote to the UK government expressing concern over the application of “security and terrorism-related legislation to prosecute peaceful political protesters and critics of state policy”.

      On Friday, rights groups including Amnesty International and Liberty welcomed the ruling. But Raj Chada of Hodge Jones & Allen, who represented the defendants, said questions remained as to why the then attorney general, Jeremy Wright, had authorised the use of the charge in the first place.

      He said: “It does make me uncomfortable that a British cabinet minister has authorised a terror charge against political opponents, that the lord chief justice has decided is completely inappropriate. The appellants should be told, why was this charge used in this way? What information did the attorney general have?”

      https://www.theguardian.com/uk-news/2021/jan/29/stansted-deportation-flight-protesters-have-convictions-quashed

    • Stansted 15: Activists who stopped migrant deportation flight have convictions overturned

      Lord Chief Justice says demonstrators have ‘no case to answer’ for offences they were charged with

      A group of activists who stopped a deportation flight leaving Stansted airport have had their convictions overturned by the Court of Appeal.

      They had been prosecuted following a protest in March 2017, where they ultimately prevented a charter flight that was due to deport 60 individuals to Africa.

      The group, known as the Stansted 15, were initially charged with aggravated trespass but the charge was changed to endangering safety at a public airport.

      All defendants denied the offence at trial, and said they were “guilty of nothing more than intervening to prevent harm” to migrants on board the plane.

      On Friday, the Lord Chief Justice, Lord Burnett, sitting with Mr Justice Jay and Ms Justice Whipple, overturned all 15 demonstrators’ convictions.

      Lord Burnett said the protesters “should not have been prosecuted for the extremely serious offence ... because their conduct did not satisfy the various elements of the offence. There was, in truth, no case to answer.”

      The judgment said the offence they were charged with was intended for “conduct of a different nature” after the campaigners’ lawyers told the Court of Appeal the offence used was related to terrorism and had been created in the wake of the 1988 Lockerbie bombing.

      May MacKeith, a member of the Stansted 15, said almost four years of legal proceedings “should never have happened”.

      “But for many people caught up in the UK immigration system the ordeal lasts much, much longer,” she added.

      “The nightmare of this bogus charge, a 10 week trial and the threat of prison has dominated our lives for four years. Despite the draconian response we know our actions were justified.”

      Raj Chada of Hodge Jones and Allen Solicitors, who represented the Stansted 15, said the case should be a matter of “great shame” to the Crown Prosecution Service (CPS) and attorney general.

      “Both have questions to answer as to why they authorised such an unprecedented charge,” he added.

      “Amnesty International adopted the 15 as human rights defenders, Liberty intervened in the case and even the UN, through their special rapporteurs, expressed concern, yet the case went forward.”

      In March 2017, the defendants cut through the perimeter fence of Stansted airport in Essex and used pipes to lock themselves together around a plane.

      The Boeing 767 had been chartered by the Home Office to remove 60 people to Nigeria, Ghana and Sierra Leone, and was stationary on the airport’s apron.

      The trial heard the defendants believed the deportees were at risk of death, persecution and torture if they were removed from Britain, and many were asylum seekers.

      Campaigners said that 11 of the 60 passengers remain in the UK, and included victims of human trafficking.

      The protesters, who all pleaded not guilty, were convicted in December 2018 of the intentional disruption of services at an aerodrome under the Aviation and Maritime Security Act 1990.

      A judge at Chelmsford Crown Court handed three defendants, who had previous convictions for aggravated trespass at airports, suspended prison terms and gave 12 defendants community sentences.

      Judge Christopher Morgan said alleged human rights abuses, immigration policy and proportionality did not have “any relevance” to whether a criminal offence had been committed.

      “In normal circumstances only a custodial sentence would have been justified in this case, but I accept that your intentions were to demonstrate.”

      United Nations human rights experts raised concern over the case and warned the British government against using security-related laws against protesters and critics.

      “We are concerned about the application of disproportional charges for what appears to be the exercise of the rights to peaceful and non-violent protest and freedom of expression,” a statement said in February 2019.

      “It appears that such charges were brought to deter others from taking similar peaceful direct action to defend human rights, and in particular the protection of asylum seekers.”

      The group received high-profile support from MPs and public figures, including the Bishop of Chelmsford.

      An open letter signed by dozens of politicians and academics in September condemned the practice of “secret deportation flights”, which came into renewed focus following the Windrush scandal.

      Amnesty International said the case was part of a Europe-wide trend of volunteers and activists being criminalised for helping migrants.

      Kate Allen, Amnesty International UK’s director, said the Court of Appeal ruling was a “good day for justice”.

      “The Stansted 15 will take their place in the history books as human rights defenders who bravely brought injustices perpetrated by the state into the light,” she added.

      “This case should never have been brought and there must be lessons learnt for how we treat human rights defenders in this country.”

      Lana Adamou, a lawyer for the Liberty human rights group, called the charges “an attack on our right to express dissent”.

      “All too often it is the most marginalised in society, and those acting in solidarity with them, who bear the brunt of over-zealous policing and crackdowns on protest, making it even more important for the government to take steps to facilitate protest and ensure these voices are heard, rather than find ways to suppress them,” she added.

      At November’s Court of Appeal hearing, lawyers for the activists told the court the legislation used to convict the 15 is rarely used and not intended for a protest case.

      In documents before the court, the Stansted 15’s barristers argued it was intended to deal with violence of the “utmost seriousness”, such as terrorism, rather than risks of “a health and safety-type nature” posed by those who have trespassed at an airport.

      Lawyers for the group also argued that the attorney general – who is required to sign off on the use of the legislation – should not have granted consent for the law to be used in this case, that the crown court judge made errors in summing up the case and in directions given to the jury.

      Barristers representing the CPS had said the convictions are safe and that the trial judge was correct.

      Tony Badenoch QC told the court: “We don’t accept that the act is constrained to terrorism and nothing else.”

      A CPS spokesperson said: “We will consider the judgment carefully in the next 28 days.”

      The 15 are: #Helen_Brewer, 31; #Lyndsay_Burtonshaw, 30; #Nathan_Clack, 32; #Laura_Clayson, 30; #Melanie_Evans, 37; #Joseph_McGahan, 37; #Benjamin_Smoke, 21; #Jyotsna_Ram, 35; #Nicholas_Sigsworth, 31; #Melanie_Strickland, 37; #Alistair_Tamlit, 32; #Edward_Thacker, 31; #Emma_Hughes, 40; #May_McKeith, 35; and #Ruth_Potts, 46.

      https://www.independent.co.uk/news/uk/crime/stansted-15-deportation-flight-convictions-appeal-b1794757.html

  • Plus de 140 artistes (dont une vingtaine de français) de 18 pays, dont des participants à l’Eurovision signent une lettre appelant au boycott de l’Eurovision 2019 si elle a lieu en israel:

    Eurovision, ne blanchissez pas l’occupation militaire et les violations des droits humains par Israël
    The Guardian, le 7 septembre 2018
    https://www.bdsfrance.org/plus-de-140-artistes-signent-une-lettre-appelant-au-boycott-de-leurovisio

    Boycott Eurovision Song Contest hosted by Israel
    The Guardian, le 7 septembre 2018
    https://www.theguardian.com/tv-and-radio/2018/sep/07/boycott-eurovision-song-contest-hosted-by-israel

    L-FRESH The LION, musician, Eurovision 2018 national judge (Australia)
    Helen Razer, broadcaster, writer (Australia)
    Candy Bowers, actor, writer, theatre director (Australia)
    Blak Douglas, artist (Australia)
    Nick Seymour, musician, producer (Australia)
    DAAN, musician, songwriter (Belgium)
    Daan Hugaert, actor (Belgium)
    Alain Platel, choreographer, theatre director (Belgium)
    Marijke Pinoy, actor (Belgium)
    Code Rouge, band (Belgium)
    DJ Murdock, DJ (Belgium)
    Helmut Lotti, singer (Belgium)
    Raymond Van het Groenewoud, musician (Belgium)
    Stef Kamil Carlens, musician, composer (Belgium)
    Charles Ducal, poet, writer (Belgium)
    Fikry El Azzouzi, novelist, playwright (Belgium)
    Erik Vlaminck, novelist, playwright (Belgium)
    Rachida Lamrabet, writer (Belgium)
    Slongs Dievanongs, musician (Belgium)
    Chokri Ben Chikha, actor, theatre director (Belgium)
    Yann Martel, novelist (Canada)
    Karina Willumsen, musician, composer (Denmark)
    Kirsten Thorup, novelist, poet (Denmark)
    Arne Würgler, musician (Denmark)
    Jesper Christensen, actor (Denmark)
    Tove Bornhoeft, actor, theatre director (Denmark)
    Anne Marie Helger, actor (Denmark)
    Tina Enghoff, visual artist (Denmark)
    Nassim Al Dogom, musician (Denmark)
    Patchanka, band (Denmark)
    Raske Penge, songwriter, singer (Denmark)
    Oktoberkoret, choir (Denmark)
    Nils Vest, film director (Denmark)
    Britta Lillesoe, actor (Denmark)
    Kaija Kärkinen, singer, Eurovision 1991 finalist (Finland)
    Kyösti Laihi, musician, Eurovision 1988 finalist (Finland)
    Kimmo Pohjonen, musician (Finland)
    Paleface, musician (Finland)
    Manuela Bosco, actor, novelist, artist (Finland)
    Noora Dadu, actor (Finland)
    Pirjo Honkasalo, film-maker (Finland)
    Ria Kataja, actor (Finland)
    Tommi Korpela, actor (Finland)
    Krista Kosonen, actor (Finland)
    Elsa Saisio, actor (Finland)
    Martti Suosalo, actor, singer (Finland)
    Virpi Suutari, film director (Finland)
    Aki Kaurismäki, film director, screenwriter (Finland)
    Pekka Strang, actor, artistic director (Finland)
    HK, singer (France)
    Dominique Grange, singer (France)
    Imhotep, DJ, producer (France)
    Francesca Solleville, singer (France)
    Elli Medeiros, singer, actor (France)
    Mouss & Hakim, band (France)
    Alain Guiraudie, film director, screenwriter (France)
    Tardi, comics artist (France)
    Gérard Mordillat, novelist, filmmaker (France)
    Eyal Sivan, film-maker (France)
    Rémo Gary, singer (France)
    Dominique Delahaye, novelist, musician (France)
    Philippe Delaigue, author, theatre director (France)
    Michel Kemper, online newspaper editor-in-chief (France)
    Michèle Bernard, singer-songwriter (France)
    Gérard Morel, theatre actor, director, singer (France)
    Daði Freyr, musician, Eurovision 2017 national selection finalist (Iceland)
    Hildur Kristín Stefánsdóttir, musician, Eurovision 2017 national selection finalist (Iceland)
    Mike Murphy, broadcaster, eight-time Eurovision commentator (Ireland)
    Mary Black, singer (Ireland)
    Christy Moore, singer, musician (Ireland)
    Charlie McGettigan, musician, songwriter, Eurovision 1994 winner (Ireland)
    Mary Coughlan, singer (Ireland)
    Luka Bloom, singer (Ireland)
    Robert Ballagh, artist, Riverdance set designer (Ireland)
    Aviad Albert, musician (Israel)
    Michal Sapir, musician, writer (Israel)
    Ohal Grietzer, musician (Israel)
    Yonatan Shapira, musician (Israel)
    Danielle Ravitzki, musician, visual artist (Israel)
    David Opp, artist (Israel)
    Assalti Frontali, band (Italy)
    Radiodervish, band (Italy)
    Moni Ovadia, actor, singer, playwright (Italy)
    Vauro, journalist, cartoonist (Italy)
    Pinko Tomažič Partisan Choir, choir (Italy)
    Jorit, street artist (Italy)
    Marthe Valle, singer (Norway)
    Mari Boine, musician, composer (Norway)
    Aslak Heika Hætta Bjørn, singer (Norway)
    Nils Petter Molvær, musician, composer (Norway)
    Moddi, singer (Norway)
    Jørn Simen Øverli, singer (Norway)
    Nosizwe, musician, actor (Norway)
    Bugge Wesseltoft, musician, composer (Norway)
    Lars Klevstrand, musician, composer, actor (Norway)
    Trond Ingebretsen, musician (Norway)
    José Mário Branco, musician, composer (Portugal)
    Francisco Fanhais, singer (Portugal)
    Tiago Rodrigues, artistic director, Portuguese national theatre (Portugal)
    Patrícia Portela, playwright, author (Portugal)
    Chullage, musician (Portugal)
    António Pedro Vasconcelos, film director (Portugal)
    José Luis Peixoto, novelist (Portugal)
    N’toko, musician (Slovenia)
    ŽPZ Kombinat, choir (Slovenia)
    Lluís Llach, composer, singer-songwriter (Spanish state)
    Marinah, singer (Spanish state)
    Riot Propaganda, band (Spanish state)
    Fermin Muguruza, musician (Spanish state)
    Kase.O, musician (Spanish state)
    Soweto, band (Spanish state)
    Itaca Band, band (Spanish state)
    Tremenda Jauría, band (Spanish state)
    Teresa Aranguren, journalist (Spanish state)
    Julio Perez del Campo, film director (Spanish state)
    Nicky Triphook, singer (Spanish state)
    Pau Alabajos, singer-songwriter (Spanish state)
    Mafalda, band (Spanish state)
    Zoo, band (Spanish state)
    Smoking Souls, band (Spanish state)
    Olof Dreijer, DJ, producer (Sweden)
    Karin Dreijer, singer, producer (Sweden)
    Dror Feiler, musician, composer (Sweden)
    Michel Bühler, singer, playwright, novelist (Switzerland)
    Wolf Alice, band (UK)
    Carmen Callil, publisher, writer (UK)
    Julie Christie, actor (UK)
    Caryl Churchill, playwright (UK)
    Brian Eno, composer, producer (UK)
    AL Kennedy, writer (UK)
    Peter Kosminsky, writer, film director (UK)
    Paul Laverty, scriptwriter (UK)
    Mike Leigh, writer, film and theatre director (UK)
    Ken Loach, film director (UK)
    Alexei Sayle, writer, comedian (UK)
    Roger Waters, musician (UK)
    Penny Woolcock, film-maker, opera director (UK)
    Leon Rosselson, songwriter (UK)
    Sabrina Mahfouz, writer, poet (UK)
    Eve Ensler, playwright (US)
    Alia Shawkat, actor (US)

    #Palestine #BDS #Boycott_culturel #Eurovision

  • Attaques contre #Jeremy_Corbyn (et accusations d’antisémitisme) :

    Dans le #Guardian :
    https://seenthis.net/messages/606127

    I’m ashamed at the way my party is offending Jews, says Labour MP
    Peter Walker, The Guardian, le 29 juillet 2018
    https://seenthis.net/messages/711737

    Remarks about Zionists draw official complaint against Jeremy Corbyn
    Michael Savage, The Guardian, le 26 août 2018
    https://seenthis.net/messages/717315

    Israël se cache-t-il derrière les attaques contre Jeremy Corbyn ?
    Jonathan Cook, Middle East Eye, le 30 août 2018
    https://seenthis.net/messages/716567

    Dans #Le_Monde :

    Antisémitisme : le leader travailliste britannique Jeremy Corbyn à nouveau dans la tourmente
    Eric Albert, Le Monde, le 14 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715022

    Dans #Médiapart :

    Au Royaume-Uni, la décomposition du paysage politique se poursuit
    Ludovic Lamant, Médiapart, le 21 août 2018
    https://seenthis.net/messages/716567
    –--------------------------------------------------------
    Comment un diplomate israélien a travaillé au cœur du Parti travailliste pour mettre à mal Corbyn
    Alex MacDonald et Simon Hooper, Middle East Eye, le 9 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/715022

    Jeremy Corbyn appelle à une révision de la question des ventes d’armes du Royaume Uni à Israël après les morts sur la frontière de Gaza
    Jeremy Corbyn, le 10 avril 2018
    https://www.aurdip.org/jeremy-corbyn-appelle-a-une.html

    Antisémitisme. Offensive orchestrée contre Jeremy Corbyn au Royaume-Uni
    Jonathan Cook, Orient XXI, le 8 mai 2018
    https://seenthis.net/messages/692587

    The Jewish establishment’s ‘War Against Corbyn’ risks bringing real antisemitism to Britain
    Robert A. H. Cohen, Patheos, le 28 juillet 2018
    https://seenthis.net/messages/711737

    Who’s guilty of antisemitism ? Questioning Labour’s Definition Bind
    Peter Hallward, Verso, le 6 août 2018
    https://seenthis.net/messages/714306

    How Israel lobby attacked an Auschwitz survivor to smear Corbyn
    Adri Nieuwhof, Electronic Intifada, le 7 août 2018
    https://seenthis.net/messages/713760

    Jeremy Corbyn, le futur premier ministre du Royaume-Uni ?
    Gidéon Lévy, Haaretz, le 9 août 2018
    https://seenthis.net/messages/716567

    Israel Is The Real Problem
    Media Lens, le 9 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715022

    La vérité sur la relation spéciale du Royaume-Uni avec Israël
    Mark Curtis, Middle East Eye, le 10 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715335

    No, this Netanyahu row won’t destroy Corbyn – it will only make him stronger
    Richard Seymour, The Independent, le 14 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715078

    Grande-Bretagne : le leader travailliste Jeremy Corbyn attaqué par Benyamin Netanyahou
    Middle East Eye, le 14 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715022

    Anti-Semitism and Labour : Jeremy Corbyn must stop apologising and start fighting back
    Ghada Karmi, Middle East Eye, le 14 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715022

    Netanyahu Falsely Attacks Corbyn for Laying Wreath on Palestinian Terrorist’s Grave
    Richard Silverstein, le 15 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715022

    Jeremy Corbyn, les Palestiniens et l’antisémitisme
    Alain Gresh, Orient XXI, le 16 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715399

    Israël se cache-t-il derrière les attaques contre Jeremy Corbyn ?
    Jonathan Cook, Middle East Eye, le 30 août 2018
    https://seenthis.net/messages/716567

    It’s time to stand up and be counted - what defending Corbyn really means
    Chris Nineham, Counterfire, le 30 août 2018
    https://seenthis.net/messages/719141

    Ken Loach appelle les Travaillistes à ne pas ‘trahir la Palestine’ en cédant aux ennemis de Corbyn
    Ben Chacko, The Morning Star, le 3 septembre 2018
    https://seenthis.net/messages/719511

    Grande-Bretagne : le Labour adopte la définition complète de l’antisémitisme
    Sonia Delesalle-Stolper, Libération, le 4 septembre 2018
    https://seenthis.net/messages/719685

    #Royaume-Uni #Grande-Bretagne #UK #Labour #Parti_Travailliste #antisémitisme #antisionisme #Palestine #censure #IHRA #recension

  • Ken Loach : « L’État providence anglais a été détruit ! » - The Dissident - The Dissident
    https://the-dissident.eu/ken-loach-letat-providence-anglais-a-ete-detruit
    https://the-dissident.eu/wp-content/uploads/2018/07/bloggif_5b48728047662.jpeg

    On a rencontré beaucoup d’employés du Job Centre par l’intermédiaire des syndicats. Ils nous ont confirmé qu’on leur donne des objectifs : chaque semaine, il y a un quota d’allocataires qui doivent être sanctionnés. Dans ce cas-là, on les met dans le « personal improvement plan », le plan personnel d’amélioration, un concept kafkaïen, orwellien. Et même si tous les allocataires ont obtenu des résultats, il faut en sélectionner certains pour qu’ils soient sanctionnés ! Dans les scènes au Job Centre, à part les deux comédiennes principales, tous les gens qui sont autour travaillent vraiment dans ce lieu. Entre les prises, ils nous racontaient que la pression du système est tellement difficile pour eux qu’ils ont été obligés de démissionner.

    #guerre_aux_pauvres

  • Histoire un peu longue : l’an dernier un festival de musique allemand avait accepté comme sponsor le consulat israélien. Du coup des groupes Palestiniens l’avaient boycotté, et des groupes du monde entier leur avaient emboité le pas en solidarité.

    Cette année, un autre festival de musique allemand, sous pression de groupes sionistes, avait annulé le concert d’un groupe (The Young Fathers) qui faisait partie de ces groupes solidaires. En solidarité, d’autres groupes avaient eux aussi, la semaine dernière, annulé leur participation à ce deuxième festival, tout en lui demandant de revenir sur sa décision.

    C’est donc en solidarité avec les Young Fathers que le texte ci-dessous a été écrit, même si entre temps le festival est revenu à la raison, et que tous les groupes initialement prévus sont revenus dans la programmation...

    Ruhrtriennale festival wrong to expel Young Fathers over support for Palestinian rights
    The Guardian, le 26 juin 2018
    https://www.theguardian.com/world/2018/jun/26/ruhrtriennale-festival-wrong-to-expel-young-fathers-over-support-for-pa

    Chacun ses préférés, mais moi je kiffe de voir Saleh Bakri, Cat Power, Noam Chomsky, Jarvis Cocker, Angela Davis, Brian Eno, Rebecca Foon, Peter Gabriel, Danny Glover, Ian Ilavsky, Ghada Karmi, Aki Kaurismaki, Naomi Klein, Mike Leigh, Ken Loach, Massive Attack, Thurston Moore, Viggo Mortensen, Mira Nair, Ilan Pappe, Eyal Sivan, Patti Smith, Desmond Tutu, Alice Walker, Roger Waters, Eyal Weizman, Vivienne Westwood et Don Wilkie parmi les signataires !

    #Palestine #Allemagne #BDS #Boycott_culturel

  • Lettres ouvertes d’artistes soutenant le boycott culturel de l’Etat israélien :

    40 artistes en #Grande_Bretagne dont Aki Kaurismäki, Helena Kennedy, Mike Leigh, Ken Loach, Maxine Peake, Juliet Stevenson, Roger Waters :

    Israël utilise la culture pour dissimuler sa brutalité, affirment des cinéastes, journalistes et artistes
    The Guardian, le 8 mai 2018
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2018/05/09/israel-utilise-la-culture-pour-dissimuler-sa-brutalite-affirmen

    80 artistes en #France, dont Simone Bitton, Alain Damasio, Annie Ernaux, Jean-Luc Godard, Eric Hazan, HK, Imhotep, Daniel Mermet, Ernest Pignon-Ernest, Nathalie Quintane, Eyal Sivan, Tardi, Serge Teyssot-Gay, Martin Winckler... :

    Contre la saison France-Israël
    Médiapart, le 4 mai 2018
    https://seenthis.net/messages/691799

    Et 500 artistes en #Amérique_Latine, dont Jesús Abad Colorado, Patricia Ariza, Daniel Devita, Doctor Krápula, Carlos Labbé, Carlos Latuff, Lina Meruane, Álvaro Rodríguez... :

    500 artistes latino-américains soutiennent le boycott culturel d’Israël
    Zoe PC, The Dawn News, le 13 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/688262

    #Palestine #BDS #Boycott_culturel

  • Lettre ouverte qui demande aux institutions britanniques (cinéma, média, culture...) de ne pas collaborer avec des célébrations de l’Etat israélien, de ne pas utiliser la culture pour cacher la brutalité de l’Etat d’apartheid.

    Signée par une quarantaine d’artistes et journalistes, dont Aki Kaurismäki, Helena Kennedy, Mike Leigh, Ken Loach, Maxine Peake, Juliet Stevenson, Roger Waters...

    Israel using culture to mask brutality, say film-makers, journalists and artists
    The Guardian, le 8 mai 2018
    https://www.theguardian.com/world/2018/may/08/israel-using-culture-to-mask-brutality-say-film-makers-journalists-and-

    #Palestine #BDS #Boycott_culturel #Grande_Bretagne

  • Le refus de Natalie Portman est perçu comme un signal de désaffection à l’égard d’Israël
    Thomas Cantaloube, Médiapart, le 27 avril 2018
    https://www.mediapart.fr/journal/international/270418/le-refus-de-natalie-portman-est-percu-comme-un-signal-de-desaffection-l-eg

    L’actrice américano-israélienne Natalie Portman semblait la candidate idéale pour recevoir le « Genesis Prize », une récompense célébrant « les êtres humains exceptionnels qui représentent les valeurs juives dans leurs contributions au bien de l’humanité ». Même si ce prix est abusivement présenté comme le « Nobel juif » alors qu’il émane de trois oligarques russes cherchant à s’acheter une bonne conscience, il est jugé suffisamment important en Israël pour être remis par le premier ministre en personne.

    La star hollywoodienne, née en Israël et vivant depuis son enfance aux États-Unis, diplômée de Harvard et oscarisée, a rarement démérité dans ses actions caritatives variées (la cause des animaux, le micro-crédit) ou dans son soutien à la culture israélienne : elle a notamment regretté que le film Valse avec Bachir soit reparti sans récompense du festival de Cannes où elle était jurée en 2008, et son premier long-métrage en tant que réalisatrice, Une histoire d’amour et de ténèbres, est une adaptation du roman éponyme d’Amos Oz.

    Quand elle s’est vu attribuer le « Genesis Prize » il y a cinq mois, il n’y avait donc rien de polémique. Mais voilà qu’au moment de recevoir le prix lors d’une cérémonie en Israël, Natalie Portman a fait savoir qu’elle refusait de s’y rendre. Après avoir d’abord évoqué des « événements récents extrêmement éprouvants » l’empêchant de « prendre part la conscience libre » à la cérémonie, elle a détaillé ses objections dans un communiqué sur Instagram où elle explique qu’elle « ne veut pas donner l’impression d’approuver Benjamin Netanyahou qui doit faire un discours lors de la cérémonie. (…) Comme de nombreux juifs dans le monde, je peux être critique des dirigeants israéliens sans vouloir boycotter l’ensemble de la nation. (…) Israël a été créé il y a exactement 70 ans comme un havre pour les réfugiés de l’Holocauste. Mais les mauvais traitements infligés à ceux qui souffrent d’atrocités aujourd’hui ne correspondent pas à mes valeurs juives ».

    Là encore, ce communiqué prudent d’une comédienne en désaccord avec les gouvernants du pays dont elle possède la nationalité, n’aurait pas dû provoquer de polémique. Après tout, les « mauvais traitements » auxquelles elle fait référence sans les nommer, sans doute le sort réservé aux migrants africains en Israël et peut-être aux manifestants palestiniens tués par balles à Gaza, sont des indignations partagées par de nombreux Israéliens et de juifs dans le monde. Et pourtant, c’est une tempête de haine et de désaveu qui s’est élevée en Israël contre Natalie Portman. Elle a été suspectée de haute trahison et d’avoir « basculé du côte obscur de la force » (en référence à son rôle de mère de Luke Skywalker dans la saga Star Wars), un parlementaire a demandé sa déchéance de nationalité et, sans surprise, elle a été accusée d’antisémitisme par un ministre.

    Plus intéressant, le geste de l’actrice a provoqué de multiples débats, enflammés et argumentés, dans la presse israélienne et américaine sur le sens qu’il faut lui attribuer. Car, qu’elle l’ait souhaité ou pas, la décision de Portman est révélatrice d’une double tendance – certains préfèrent parler de menace – qui préoccupe fortement les dirigeants d’Israël, des travaillistes à l’extrême droite religieuse, et les organisations communautaires juives dans le monde : la progression du mouvement BDS (boycott, désinvestissement, sanction) et l’attitude des jeunes juifs de la diaspora.

    Même si la comédienne a bien pris soin de spécifier dans son communiqué qu’elle ne faisait pas partie ni ne soutenait la campagne BDS, son geste a fréquemment été interprété comme tel, aussi bien par les nationalistes israéliens que par les organisateurs de ladite campagne. Imen Habib, l’une des animatrices de BDS France, explique bien que « c’est la campagne BDS qui a préparé le terrain à Natalie Portman pour qu’elle sache que le boycott est une façon d’exprimer son courroux envers Netanyahou, et c’est aussi la campagne qui a rendu éminemment politiques ces actes de boycott ».. Car le désistement de la star survient dans la foulée d’autres annulations qui ont marqué les esprits, en particulier celle de la chanteuse Lorde qui a annoncé en janvier 2018, « après avoir mûrement réfléchi », qu’elle ne jouerait pas son concert prévu, qui devait être un des plus importants de l’année en Israël.
    Une pleine page de publicité dans le « Washington Post » pour dénoncer le refus de la chanteuse Lorde de jouer cette année en Israël.
    Une pleine page de publicité dans le « Washington Post » pour dénoncer le refus de la chanteuse Lorde de jouer cette année en Israël.

    Contrairement aux vieux routiers du boycott culturel comme Roger Waters, Brian Eno ou Ken Loach, le cas de Lorde a particulièrement irrité les Israéliens, dont une partie a réagi, comme contre Portman, de manière véhémente. Un rabbin orthodoxe américain s’est même payé une pleine page de publicité dans le Washington Post taxant la chanteuse d’antisémitisme et l’associant aux crimes de Bachar al-Assad (voir illustration ci-contre). Car Lorde représente la jeunesse (elle a 21 ans et son public le même âge) et l’impact croissant du mouvement BDS.

    Même si son ampleur est difficile à quantifier, la campagne de boycott et de désinvestissement sème lentement ses petits cailloux. Trois événements récents en attestent. Le premier, bien moins visible que les actions de chanteurs connus, est celui d’auteurs de théâtre britanniques qui refusent d’octroyer les droits de leurs pièces afin qu’elles soient montées en Israël. Une enquête du quotidien Haaretz raconte comment des dramaturges israéliens (pourtant généralement de gauche et opposés à Netanyahou) ne cessent de se heurter aux réponses négatives de leurs homologues anglo-saxons. Peu médiatisé, ce boycott se fait néanmoins sentir.

    Le deuxième événement est le vote par le conseil municipal de Dublin d’une motion soutenant des sanctions économiques contre Israël et le boycott de certains produits fabriqués sur place, dont ceux de Hewlett Packard et de ses filiales, accusées de « fournir une grande partie de la technologie qu’Israël utilise pour maintenir son système d’apartheid et sa colonisation du peuple palestinien ». Dublin est la première capitale européenne à rejoindre la position déjà adoptée par plusieurs dizaines de municipalités en France, en Espagne, en Irlande, en Norvège ou au Royaume-Uni, en dépit de lois nationales interdisant parfois le BDS (comme en France) ou d’actions en justice (comme en Espagne).

    Le troisième événement est le vote des étudiantes du Barnard College de New York, une des universités féminines les plus élitistes (et les plus juives, avec un tiers des inscrites de confession juive) des États-Unis. Mi-avril, un référendum estudiantin a été approuvé par 64 % des élèves demandant à la direction de se désinvestir des huit entreprises qui ont des activités en Israël avec lesquelles l’université travaille ou place ses fonds. Ce vote, qui n’est pas le premier aux États-Unis, est significatif à deux titres. Non seulement parce qu’il a largement été approuvé dans un établissement cher à la communauté juive new-yorkaise, et que le scrutin a été porté par une association juive, Jewish Voice for Peace. Mais aussi parce qu’en dépit de référendums similaires dans d’autres universités américaines où la direction a refusé de suivre la volonté des étudiants, Barnard College a été le premier établissement à couper les ponts avec des entreprises responsables du changement climatique, du fait de la pression des élèves.
    Une équation perverse a été mise en place : soutien à Israël = soutien au gouvernement d’Israël

    Selon la plupart des observateurs, cités dans la presse américaine et israélienne, ce qui s’est passé à Barnard montre que le mouvement BDS progresse, en particulier sur les campus américains. Cela est dû à une sensibilisation accrue des étudiants à la situation palestinienne, notamment grâce aux réseaux sociaux et aux chaînes d’informations qui diffusent beaucoup les images emblématiques de la répression des Palestiniens (à Gaza ou lors de l’arrestation d’Ahed Tamimi pour n’évoquer que les plus récentes). Mais aussi et surtout, à un basculement de la jeunesse juive au sein de la diaspora américaine (les États-Unis possèdent la seconde population juive au monde après Israël, voire la première lorsque l’on compte en termes de « population élargie », c’est-à-dire les non-juifs dans les foyers juifs).

    Un des piliers de la communauté juive américaine, Ronald Lauder, le président du Congrès juif mondial, s’est fendu d’une tribune dans le New York Times pour célébrer les 70 ans d’Israël dans laquelle il s’alarme « du nombre croissant de “millenials” juifs – en particulier aux États-Unis – qui prennent leur distance avec Israël en raison de politiques qui sont en contradiction avec leurs valeurs. Les conséquences ne sont pas surprenantes (…) : une érosion sévère de l’affinité de la communauté juive globale avec le foyer juif ».. Lauder ne spécifie pas sur quelles études il s’appuie pour justifier son inquiétude (il en existe plusieurs), mais il faisait sûrement référence à celle publiée en 2017 par Brand Israel Group, l’organisme chargé de « vendre » l’image d’Israël à l’étranger, qui a fait couler beaucoup d’encre car elle évalue que le soutien des étudiants juifs américains en faveur d’Israël a chuté de 32 % entre 2010 et 2016.

    Les leaders de la communauté juive américaine ont tendance à interpréter les résultats de ces études comme une désaffection à l’égard d’Israël. Mais, selon l’universitaire Dov Waxman, qui a disséqué les chiffres avec précision, « contrairement à l’idée commune selon laquelle les jeunes Américains juifs se sentent étrangers à Israël, je pense en fait qu’ils sont pour la plupart attachés émotionnellement à Israël, mais qu’ils sont très critiques des politiques du gouvernement israélien à propos du conflit avec les Palestiniens. Ils sont, par conséquent, plus ambivalents, voire plus tiraillés dans leur soutien à Israël que les juifs américains plus âgés dont le soutien à Israël est moins critique et davantage inconditionnel ».

    C’est évidemment une très mauvaise nouvelle pour les dirigeants actuels d’Israël et les organisations représentant la diaspora. Parce les jeunes juifs d’aujourd’hui seront les leaders de demain, c’est un lieu commun. Mais aussi parce que depuis deux décennies, c’est-à-dire depuis la domination de Netanyahou et de la droite sur le paysage politique israélien, une équation perverse a été mise en place : soutien à Israël = soutien au gouvernement d’Israël. Et sa version encore plus néfaste mais pourtant très prégnante : lutte contre l’antisémitisme = soutien à Israël = soutien au gouvernement d’Israël.

    La plupart des organisations représentatives juives dans le monde sont ainsi devenues des chambres d’échos du gouvernement israélien, y compris quand celui-ci est ultranationaliste et composé de multiples représentants de l’extrême droite, religieuse ou pas. Cet alignement où juifs de gauche comme de droite, laïques comme religieux, attachés à Israël ou indifférents se retrouvent derrière la même bannière communautaire, a permis à Netanyahou et à ses successeurs/prédécesseurs de réduire à néant le processus de paix, d’enterrer toute perspective d’État palestinien, d’accroître la religiosité de la société israélienne et, de manière générale, de museler toute critique trop appuyée. C’est cet alignement qui est aujourd’hui en train de se fissurer.

    La conférence annuelle de l’AIPAC, le plus important lobby juif de Washington et l’un des plus puissants après la NRA (défense des armes à feu), a été traversée en mars 2018 par un fort sentiment de paranoïa. Selon le journaliste Philip Weiss, spécialisé dans les relations entre Israël et les États-Unis, « c’était la panique cette année à la conférence de l’AIPAC où tous les intervenants se sont efforcés de vendre Israël comme une cause progressiste. AIPAC est inquiet car elle pense que la défection des jeunes va avoir un coût politique direct en autorisant les politiciens démocrates à ne plus soutenir Israël ».

    Le journaliste et auteur Peter Beinart, qui suivait également la conférence de l’AIPAC, a écrit dans The Atlantic un article où il estime que l’organisation, si elle continue sur le même chemin d’une défense inconditionnelle du gouvernement israélien, va devenir un repaire de conservateurs et perdre ses alliés à gauche et donc son poids politique. « Les jeunes juifs américains ont plus rarement eu affaire personnellement à l’antisémitisme que leurs aînés. Ils ont moins de parents qui ont survécu à l’Holocauste. Et ils n’ont pas assisté aux guerres de 1967 et 1973, lorsque l’existence d’Israël semblait en péril. Au contraire, ils sont entrés dans l’âge adulte en observant à la fois les juifs américains et l’État juif comme étant privilégiés et puissants. (…) Ils sont plus susceptibles d’hériter du progressisme de leurs parents que de leur sionisme. Les mêmes préoccupations pour les droits humains et l’égalité qui forgent leur position politique les éloignent des politiques d’Israël qui maintiennent des millions de Palestiniens sous occupation militaire sans droits élémentaires en Cisjordanie. »

    Cette analyse n’est guère éloignée de celle d’Omar Barghouti, le co-fondateur de la campagne BDS, selon qui « il y a un soutien croissant des jeunes juifs en faveur de BDS, qui représente une forme de solidarité avec les combat des Palestiniens pour la justice et l’égalité. Les jeunes juifs américains en particulier, qui sont très à gauche sur la plupart des questions, ne parviennent plus à réconcilier leurs valeurs juives progressistes avec celles promues aujourd’hui par Israël et le sionisme. Le mouvement Jewish Voice for Peace, qui est un de nos partenaires clefs aux États-Unis, progresse plus vite que n’importe quelle autre organisation juive dans le monde, en mettant en avant les valeurs de justice sociale de la tradition juive pour plaider en faveur des droits palestiniens ».

    C’est dans ce contexte que s’inscrit le désistement de Natalie Portman, actrice diplômée et progressiste israélo-américaine de 36 ans, qui, qu’elle le veuille ou non, représente ces deux tendances : la progression mondiale de la campagne BDS, et l’inflexion de l’attitude politique des jeunes juifs de la diaspora, en particulier américains, qui refusent de se solidariser coûte que coûte avec un gouvernement nationaliste, religieux et violent, au nom de la défense inconditionnelle d’Israël.

    Avant :
    https://seenthis.net/messages/688308
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    https://seenthis.net/messages/689021

    #Palestine #Natalie_Portman #BDS

  • Chantage à l’antisémitisme : Charles Michel n’a pas pu s’empêcher…
    Publié le 26 avril 2018
    http://www.pourlapalestine.be/chantage-a-lantisemitisme-charles-michel-na-pas-pu-sempecher

    Le Premier Ministre belge, Charles Michel (MR), n’a pas pu s’empêcher de venir au secours – de la manière la plus inconvenante qui soit – du lobby qui a tenté d’interdire à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) de décerner les insignes de docteur honoris causa au cinéaste Ken Loach, en accusant celui-ci d’antisémitisme.
    (…)
    On se félicitera en revanche de la réponse du recteur de l’ULB, qui a fort civilement prié Charles Michel de s’occuper des affaires du gouvernement : « Je n’ai pas de conseil ni de critique à donner au Premier ministre. Il fait ce qu’il estime devoir faire, mais l’université est très attentive à son indépendance. Les arguments d’autorité ne sont pas des arguments que l’on peut accepter dans un établissement du libre examen » ; a-t-il dit sur les antennes de la RTBF. Il assure que son institution a examiné les déclarations controversées de ce dernier « avec rigueur et indépendance » pour conclure qu’aucun négationnisme ni antisémitisme ne pouvait être reproché à Ken Loach et pour décider à l’unanimité de maintenir l’attribution de son doctorat honoris causa.
    Le recteur de l’ULB a posé la question qui tue : « Pensez-vous que les université de Birmingham, d’Oxford, de Liverpool Hope – qui toutes ont mis à l’honneur Ken Loach – flirtent avec l’antisémitisme ? »

    • La Revue de Presse
      https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-01-04-2018
      Pour rappel, #Olivier_Berruyer a porté plainte contre le #décodex du journal Le_Monde .

      ENVIRONNEMENT
      Rechauffement : L’étude qui jette un froid
      "En vertu de l’Accord de Paris, les Etats ont pris des engagements nationaux sur leurs trajectoires d’émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Ce sont les fameux NDCs (Nationally Determined Contributions). On les sait trop faibles pour contenir le réchauffement sous les 2° C. Pour tenir cet objectif, les émissions mondiales devraient avoir déjà été ramenées à cette date entre 31 et 44 Gt éq. CO2 (contre environ 50 Gt en 2015). Or selon l’ « Emissions gap report » publié par le Pnue (l’agence des Nations unies pour l’environnement), les émissions mondiales, compte tenu des NDCs, sont estimées entre 49,5 et 56,2 Gt éq. CO2. L’importance des marges d’incertitude provient notamment du fait que les engagements pris par les Etats sont multiformes : les uns sont conditionnels, les autres proposent des fourchettes hautes et basses, d’autres encore expriment des objectifs d’émissions non en valeur absolue mais en proportion de l’évolution de leur PIB…"
      Source : Alternatives Economiques

      Agriculture : la séquestration de #carbone en question
      Annoncée en 2015 par le ministre français de l’agriculture, M. Le Foll, lancée officiellement lors de la #COP22 de Marrakech, l’initiative « 4 pour 1.000 » vise à augmenter la teneur en carbone dans les sols agricoles de 0,4% par an. L’objectif est triple. En absorbant les rejets anthropiques de gaz à effet de serre ce serait un moyen de lutter contre le réchauffement, d’assurer la sécurité alimentaire mondiale (meilleurs rendements grâce à des sols plus fertiles) et d’adapter l’agriculture mondiale aux changements climatiques. L’agriculture mondiale, actuellement émettrice de ~25% des GES anthropiques, pourrait en devenir un puits très efficace, tout en nourrissant le monde. Mais, l’idée ne fait pas l’unanimité de la communauté scientifique. Une étude publiée en février dans Nature Climate Change par des chercheurs du Centre commun de recherche (CRC) de la Commission européenne révèle qu’une fois atteint la saturation en carbone, cette mesure pourrait être contreproductive à cause d’émission de protoxyde d’azote (N2O), puissant gaz à effet de serre.
      Source : Journal de l’environnement

      « L’agriculture ne doit pas être un bouc émissaire »
      Les médias ont relayé l’information selon laquelle les pratiques agricoles seraient responsables des disparitions d’oiseaux. A. Carré, ingénieur agronome, estime que ce parti pris usurpe les valeurs de la science et désinforme l’opinion. Même si, l’agriculture a sa part de responsabilités, occulter le reste empêchera de résoudre le problème du déclin de certaines populations de volatiles. Deux études (Stoc (suivi temporel des #oiseaux communs) et la Zone atelier "Plaine & val de Sèvre", montre que la diversité et la biomasse des espèces d’oiseaux "spécialistes des milieux agricoles" diminue. Or, la population des "oiseaux des villes" diminue elle aussi, sans qu’il puisse être incriminé l’agriculture. Les causes sont potentiellement nombreuses. Le réchauffement climatique, la prédation d’autres oiseaux (la population de certains rapaces, échassiers, corvidés augmente), la compétition pour la nourriture et les abris avec les "oiseaux généralistes", qui voient eux leur population augmenter, la prédation des chats, l’urbanisation et l’artificialisation des terres, la pollution des voitures et des industries, les maladies (grippe aviaire), ..., ne doivent pas être écartées.
      Source : Terre-Net

      Brésil : le secteur de la #viande face aux scandales #sanitaires
      "Secoué par une nouvelle enquête (opération "Trapaça" ("triche")) ciblant des laboratoires accusés de masquer des salmonelles dans les produits du géant agroalimentaire #BRF (premier exportateur mondial de volailles), le #Brésil tente de redorer le blason de sa filière #viande, un an après le scandale des viandes avariées. L’opération "Trapaça" arrive d’autant plus mal qu’elle s’ajoute aux craintes des éleveurs français et européens au sujet de l’accord de libre-échange en cours de négociation entre l’ #UE et le #Mercosur ( #Brésil, #Argentine, #Paraguay, #Uruguay ), qui faciliterait l’exportation de viande sud-américaine vers l’ #Europe ."
      Source : Plein Champ

      FRANCE
      SNCF : quand le rapport #Spinetta contredit la #propagande mensongère du gouvernement
      "Attention : le rapport Spinetta est terriblement #néolibéral et favorable à la mise en concurrence générale (....). Mais ce qui est intéressant, c’est qu’il contient AUSSI des constats qui contredisent les mensonges gouvernementaux actuels." "Le gouvernement a réussi un double tour de force. D’abord, nous convaincre que la situation de la SNCF est catastrophique, alors que ce n’est pas le cas. Ensuite, nous expliquer que tout est de la faute des #cheminots, quand les problèmes viennent surtout du « tout #TGV »."
      Source : DEBOUT ! BLOG JEAN GADREY

      SNCF et services publics de réseau (4) : les arguments contre la « #dérégulation »
      "Les idées libérales du précédent billet s’opposent à d’autres thèses qui défendent les services publics de réseau sous l’angle de l’intérêt général. Mais cela doit être précisé, car on peut toujours soupçonner certains de se cacher derrière l’ #intérêt_général pour défendre des intérêts corporatistes. C’est ce que les libéraux reprochent aux #syndicats, en oubliant qu’on peut avoir des soupçons bien plus justifiés à l’égard de ceux qui défendent la mise en concurrence au nom de l’intérêt général des consommateurs, alors que l’objectif est le profit des capitaux privés..." [Les 3 premiers articles figurent dans la revue du 11 mars.]
      Source : DEBOUT !

      GÉOPOLITIQUE
      Dmitri PESKOV : "Les Européens ne sont plus des partenaires fiables"
      "Dmitri Sergueïevitch Peskov est l’un des plus proches collaborateurs de Vladimir Poutine. Il travaille à ses côtés depuis l’accession de celui-ci au pouvoir, en 2000. Aujourd’hui secrétaire de presse ‒ porte-parole ‒ du Kremlin, il a accepté, au lendemain de la réélection du président russe, de recevoir Le Courrier de Russie pour faire un point sur la situation politique internationale."
      Source : LE COURRIER DE RUSSIE

      L’argent fuit l’Arabie saoudite à toute vitesse
      "Un torrent d’argent a fui l’ #Arabie_Saoudite à cause des difficultés rencontrées par son économie. Il s’agit là d’une mauvaise nouvelle pour un pays qui essaie désespérément de se défaire de sa dépendance vis-à-vis du secteur de l’énergie et de refaçonner son économie en prévision d’un monde #post-pétrolier. De nouvelles recherches montrent que le royaume a vu sortir des dizaines de milliards de dollars de capitaux chaque année entre 2012 et l’année dernière. L’année qui suit sera du même acabit, indique le rapport rédigé par l’Institut de la finance internationale (IIF), un think tank basé à Washington."
      Source : MIDDLE EAST EYE

      INEGALITES
      Une réforme pour mieux combattre les #chômeurs
      "D’ici la fin du premier trimestre 2019, trois fois plus de personnes seront chargées de chasser les #fraudeurs, on multipliera par deux les peines encourues en cas de recherche insuffisante d’emploi... les sanctions pleuvent contre les plus #faibles ."
      Source : LIBERATION

      Au cœur des #intouchables d’État
      "Journaliste à L’Obs, Vincent Jauvert a passé les deux dernières années à percer les arcanes de l’élite administrative française, qu’il révèle dans son livre Les Intouchables d’État. En terrasse du café Le Nemours, la buvette du Conseil d’État, l’enquêteur raconte au Lanceur les secrets de ces intouchables de la haute fonction publique."
      Source : LE LANCEUR

      MARCHÉS FINANCIERS
      Quand la #finance fait du #social
      "Pierre Bitoun et Lou Hubert, tous deux sociologues, livrent ici une présentation critique d’une nouvelle offensive de la finance en direction du “social”. Ils décortiquent et critiquent les “Social impact bond”, des titres de dette (obligations) censés financer les politiques sociales et dont le rendement dépend de l’efficacité de celles-ci. Il est important de les comprendre et de les dénoncer pour ce qu’ils sont : des titres financiers faussement sociaux qui dévoilent la volonté de la finance de remplacer l’ #État ."
      Source : LE COMPTOIR

      MATIÈRES PREMIÈRES
      Gaz paccio
      "Dans notre Grand jeu énergético-eurasien, les mauvaises nouvelles affluent pour l’empire...A l’ouest, nous étions restés sur l’inénarrable psychodrame de Salisbury, dont l’un des buts avait vraisemblablement à voir avec l’or bleu :Mais il s’agit peut-être et surtout de gaz. Alors que #Gazprom vient de battre dix jours de suite son record d’exportation quotidienne vers l’Europe, l’affaire tombe à point nommé afin de barrer la route au #Nord_Stream II. Est-ce bien un hasard si mère Theresa de Londres a, immédiatement et pour le plus grand bonheur de Washington DC, embrayé sur le "danger du gaz russe" (lol) et la "nécessité de trouver des sources d’approvisionnement alternatives" ?"
      Source : CHRONIQUES DU GRAND JEU

      RÉFLEXION
      La puissance de l’ombre
      "On savait, depuis les attentats de janvier 2015, la France rongée par un mal souterrain. Les théories du #complot, ces « ferments de haine et de désintégration de notre société », commencent à « miner notre jeunesse », disait-on alors (1). Un second ingrédient est venu s’ajouter à la menace : les #fake_news, ces « fausses informations » principalement diffusées sur Internet qui saperaient notre démocratie et nécessiteraient une mobilisation générale."
      Source : Le Monde Diplomatique

      Ken Loach : “Oui, il y a une réelle #résistance à ce qui se passe, même si les #médias n’en parlent pas”
      "Pas facile d’obtenir un moment pour poser une ou deux questions à #Ken_Loach qui est venu à Fribourg pour le Festival International de films de Fribourg en mars 2018. Du haut de ses 50 ans de carrière, le réalisateur britannique n’a rien perdu de sa vivacité. Pourtant, c’est la personne la plus aimable qui soit. Thierry Jobin, le directeur du Festival International de Films de Fribourg, lui avait donné carte blanche cette année pour proposer cinq films, choisis par Loach pour leur simplicité et leur universalité, tels “Le voleur de bicyclettes” de Vittorio de Sica ou “La bataille d’Algérie”."
      Source : INVESTIG’ACTION

      VUES D’AILLEURS
      15 ans après, les anciens de la #guerre en #Irak encore meurtris
      "Justin Carlisle était au milieu du convoi quand la bombe a explosé, le 2 avril 2006. Quinze ans après, il lutte encore contre le stress #post-traumatique, comme des millions d’autres anciens combattants de la guerre en Irak."
      Source : Sciences et Avenir

  • I, Tonya - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/I,_Tonya

    Ken Loach on speed. Il y a une histoire de mari abusif qui fait vraiment peur, sa mère est toute aussi brutale, mais finalement c’est une histoire hautement symbolique sur les relations de classe, les médias et le showbiz. Si ce n’était pas un film hollywoodien inspiré par des faits réels on se croirait dans un drame surréaliste. Il y a également du Rashomon.

    A voir.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Tonya_Harding#Cultural_significance

    In 2014, Matt Harkins and Viviana Olen created the Nancy Kerrigan and Tonya Harding Museum in their Brooklyn, New York, apartment, dedicated to collecting and archiving memorabilia related to Harding and the incident. Harkins and Olen stated in a 2017 interview that they had been captivated by Harding’s life for years, citing it as “the most American story ever told.” A contemporaneous article published in Vogue also noted that Harding had developed a “cult following” in the years since her notoriety.

    #film #sport #USA

  • Ken Loach : « Je soutiens totalement la grève des cheminots »
    https://la-bas.org/4990

    Alors que les vieux renégats de 68 reviennent rabâcher impuissance et renoncement, nous préférons vous offrir un bon coup de printemps au goût de lutte, de colère, de solidarité et d’espoir. Direction Londres pour une rencontre avec Ken Loach, un des réalisateurs les plus populaires au monde, 82 ans, 50 films, deux palmes d’or et toujours le poing levé « pour le peuple contre les puissants ! »Continuer la lecture…

    #Vidéo #Luttes #Mondialisation_libérale

  • Le rapport téléguidé pour justifier le démantèlement de la #SNCF
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150218/le-rapport-teleguide-pour-justifier-le-demantelement-de-la-sncf

    Ouverture à la concurrence, changement de statut pour les #Cheminots, abandon des petites dessertes : les grandes lignes de la réforme du ferroviaire programmée par #Emmanuel_Macron sont connues. Elles se retrouvent comme par magie dans le rapport remis ce jeudi au premier ministre. Une resucée des idées rabâchées depuis trente ans, sans aucun projet innovant.

    #France #Economie #Aménagement_du_territoire #Jean-Cyril_Spinetta #régimes_spéciaux #Service_public #transport_ferroviaire

  • Ziad Doueiri, réalisateur de “L’Insulte”, en lutte contre les tabous du Liban - Cinéma - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/cinema/ziad-doueiri,-realisateur-de-linsulte,-en-lutte-contre-les-tabous-du-liban,

    A côté de cet article "mesuré", publié à la date du 31 janvier, on trouve dans la version papier et sous la même signature ("propos recueillis par Jacques Morice") des propos répugnants, à commencer par le surf (assez maladroit) entre antisionisme et antisémitisme. Comme cela ne figure pas sur internet, je cite in extenso ce qui mérite le détour :

    LE LIBAN EST-IL MINE PAR L’ANTISEMITISME ?

    Un vent de censure semble souffler sur la création au Liban. De plus en plus d’artistes ont du mal à y montrer leurs oeuvres pour la seule raison qu’ils ont travaillé avec des Israéliens. Le réalisateur de L’Insulte fait même face à la justice militaire.

    A mon retour de la Mostra de Venise, où l’Insulte a été primé, j’ai été arrêté à Beyrouth. J’ai dû comparaître devant un tributnal militaire, après la plainte dune personne liée au BDS (Boycott, désinvestissements et sanctions). Le BDS, soutenu par Roger Waters et Ken Loach, c’est ce groupe de pression issu de la société civile palestinienne qui veille à interdire tous ceux qui se sont rendus en Israël. Leur méthode est fasciste. L’écrivain Amin Maalouf et le metteur en scène Wajdi Mouawwad ont du mal à revenir à Beyrouth parce qu’ils ont parlé ou travaillé avec des Israéliens. Pentagon Papers vient d’être retiré de l’affiche parce que Sielberg est juif ! Que se passe-t-il ? Le Liban n’a jamais été un pays antisémite... Heureusement, L’Insulte est sori au Liban, où il a très bien marché, mais il est interdit en Palestine et en Jordanie. C’est d’autant plus triste que l’acteur palestinien Kamel el-Basha a remporté le prix d’interprétation à Venise. Une première dans l’histoire de la Palestine.! Mes parents sont des musulmans laïcs qui ont toujours été propalestiniens. Pour L’Attentat, l’ai voulu donner une voix aux deux parties, arabe et israélienne. J’ai fait pareil sur L’Insulte, avec un réfugié palestinien et un chrétien libanais ? En levant un coin du voile sur un autre tabou. Si tout le monde connaît le massacre de civils palestiniens dans le camp de Sabra et Chatila en 1982, beaucoup ignorent celui de Damour, où plus de cinq cents civils chrétiens ont été assassinés en 1976. Je me souviens très bien que, dans ma famille, on l’avait presque célébré. Avec le recul, cela fait froid dans le dos.

    #antisémitisme #antisionisme #BDS #palestine #fakenews

  • Assurance chômage : le contre-modèle britannique | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/assurance-chomage-contre-modele-britannique/00081143

    Un enfant à chaque bras, la jeune femme entre dans le Jobcentre Plus, le pôle emploi britannique. Elle est en retard pour son rendez-vous avec un conseiller. Malgré ses explications, sa conseillère suspend son allocation-chômage. Quelques minutes plus tard, la voilà dans une banque alimentaire. Cette scène extraite de Moi, Daniel Blake, le film de Ken Loach n’arrive pas si rarement dans les Jobcentre Plus. « Le film est très réaliste », confirment nos interlocuteurs, chercheurs, syndicalistes ou chômeurs. Notamment en ce qui concerne les sanctions sur les indemnités. Elles sont au cœur du fonctionnement de l’assurance chômage britannique depuis la mise en place en 1996 de la jobseeker’s allowance, l’indemnisation telle qu’elle existe aujourd’hui au Royaume-Uni.

    #chômeurs #sanctions #subordination_para_salariale

  • Artists attack Trump over Jerusalem move
    Tunde Adebimpe Musician
    Nick Broomfiel Film director
    Caryl Churchill Playwright
    Julie Christie Actor
    Molly Crabapple Writer and artist
    Angela Davis Writer
    Brian Eno Musician
    Eve Ensler Playwright
    Peter Gabriel Musician
    Mona Hatoum Visual artist
    Aki Kaurismaki Film director
    AL Kennedy Writer
    Hari Kunzru Writer
    Mike Leigh Writer, director
    Ken Loach Film director
    Liz Lochhead Poet, playwright
    Emel Mathlouthi Musician
    Thurston Moore Musician
    Maxine Peake Actor
    Michael Rosen Poet
    Mark Ruffalo Actor
    James Schamus Screenwriter, producer, director
    Gillian Slovo Writer
    Ahdaf Soueif Writer
    Juliet Stevenson Actor
    Tilda Swinton Actor
    Marina Warner Writer
    Roger Waters Musician
    Vivienne Westwood Fashion designer
    Robert Wyatt Musician
    The Guardian, le 11 décembre 2017
    https://www.theguardian.com/world/2017/dec/11/artists-attack-trump-over-jerusalem-move

    Autres signatures ici:
    https://artistsletterontrumpandjerusalem.tumblr.com

    #Palestine #Jérusalem #Artistes

    • The Angels’ Share : le film le plus « socialement léger » de Ken Loach. Où l’on apprend que pour sortir de sa condition sociale, il faut une bonne part d’opportunité mais qu’on ne pourra faire l’économie d’une pratique répréhensible : l’arnaque. Une seule règle : ne pas se faire prendre.

  • Britain - Corbyn does the trick for the Labour party - Class Struggle 110 (Worker’s Fight, UK)
    http://www.union-communiste.org/fr/2017-10/britain-corbyn-does-the-trick-for-the-labour-party-4872

    So Jeremy Corbyn has done it. He has managed to turn around the Labour Party, refurbish it and make it “electable”. It may not have been in time for May’s 8 June snap election, but still. This is what explains the silence of the wolves - those former Blair and/or Brown supporters who have been out to get him in since he won the leadership contest in 2015. Because of course, they have smelt the coffee.

    The September Party conference was considered by all - including Corbyn’s many critics - to be a triumph. More like a pop concert than a conference perhaps, but nevertheless everyone was amazed at the youthful energy, the huge and unprecedented attendance (13,000) and the many recreational and educational sideshows. Like the “World Transformed” event, with its large cast of well-seasoned and oiled left-reformist figures from Ken Loach and Hilary Wainright to visitors from the US, like Naomi Klein (social activist and anti-globalisation writer who wrote “No Logo”) and David Harvey (the “Marxist geographer” from New York City University)...

    Now Corbyn is officially prime minister in waiting. As the right-wing bosses’ monthly, the Economist wrote, on the eve of the Labour Party conference : “Not even Jeremy Corbyn could quite picture himself as leader of the Labour Party when he ran for the job in 2015. After he became leader, few could see him surviving a general election. Now, with the Conservatives’ majority freshly wiped out and the prime minister struggling to unite her party around a single vision of Brexit, the unthinkable image of a left-wing firebrand in 10 Downing Street is increasingly plausible. Bookmakers have him as favourite to be Britain’s next prime minister. Labour need win only seven seats from the Tories to give Mr Corbyn the chance to form a ruling coalition. He will be received at next week’s Labour Party conference as a prime minister in waiting.”

    And then the Financial Times chimed in on behalf of “enlightened” British capital: "What a difference...

    #Corbyn #labour_party #UK

  • Ken Loach : mise au point
    https://nantes.indymedia.org/articles/38930

    Quelle ne fut pas notre surprise en découvrant « l’affaire Ken Loach », fin septembre : le réalisateur britannique — qui nous avait permis d’organiser une soirée militante autour de son dernier film, Moi, Daniel Blake — aurait, au micro de la BBC, fait preuve de négationnisme ou, à tout le moins, de complaisance à son endroit. Ce qu’il dément formellement. Il ne s’était pas encore exprimé dans un média français ; l’occasion d’une mise au point.

    #Racisme #Répression #Resistances #antifascisme #Racisme,Répression,Resistances,antifascisme