person:laurent bonelli

  • Pourquoi maintenant ?, par Laurent Bonelli (Le Monde diplomatique, janvier 2019)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2019/01/BONELLI/59444

    À partir d’une étude richement documentée sur les ouvriers allemands entre 1848 et la fin des années 1930, l’auteur recherche les raisons pour lesquelles ces derniers s’accommodaient ordinairement d’un ordre social et politique qui leur était défavorable, ainsi que les conditions qui les amenaient, plus exceptionnellement, à le rejeter. Sa principale conclusion est que la stabilité repose essentiellement sur les contreparties concédées par les dominants aux dominés : « Sans le concept de réciprocité — ou mieux, d’obligation morale, un terme qui n’implique pas l’égalité des charges ou des obligations —, il devient impossible d’interpréter la société humaine comme le résultat d’autre chose que de la force perpétuelle et de la supercherie. »

    Pour Moore, la rupture de ce « pacte social implicite » explique les contestations qu’il étudie. Souvent, remarque-t-il, elles découlent de transformations techniques ou économiques qui rebattent les cartes et fournissent autant d’occasions de réévaluer à la baisse les contreparties offertes antérieurement. Certaines fractions des élites « ne jouant plus le jeu » apparaissent alors comme « parasites » et perdent leur légitimité.

  • A l’#Université de #Nanterre, deux étudiants risquent l’exclusion de la fac pour s’être mobilisés contre l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiants non-européens. La fac a convoqué une #section_disciplinaire, qui se tiendra à la fin du mois, et qui peut conduire à leur #exclusion. 95 enseignants de Nanterre ont rédigé une #lettre_ouverte à la présidence de cette #Université pour demander l’abandon des #poursuites contre les étudiants. Il est très important de signer la pétition et de la faire tourner, la #répression et l’#intimidation des étudiants mobilisés est intolérable.


    Voici le lien pour la pétition : https://www.change.org/p/jean-fran%C3%A7ois-balaud%C3%A9-militer-n-est-pas-un-crime-abandon-des-pours

    Voici le texte de la lettre ouverte ainsi que ses signataires :
    " Lettre publique à la Présidence de l’Université Paris Nanterre,
    « Nous, 95 enseignant-e-s, chercheur-e-s et personnel BIATSS de l’Université Paris Nanterre, constatons que deux de nos étudiants, l’un en L3 de sociologie, l’autre en M1 de science politique, ont reçu par la présidence de l’Université Paris Nanterre un arrêté décidant de leur interdiction du campus entre le 7 janvier et le 5 février 2019 à la suite de leur engagement dans le mouvement social étudiant sur le campus de Nanterre qui contestait, au mois de décembre, l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiant-e-s étranger-e-s extracommunautaires. Cette mesure, qui intervient au moment des partiels et des examens, risque de les pénaliser fortement dans leurs études.
    Nous contestons cette mesure, qui est disproportionnée par rapport à la situation actuelle sur le campus de notre université. L’AG étudiante a voté la non-reconduction du blocage à la rentrée. Punir rétrospectivement par arrêté deux étudiants pour leur engagement politique et syndical sur le campus constitue une sanction déguisée et une grave entrave à la liberté d’expression et de rassemblement. »
    Signataires :
    Karen Akoka MCF science politique (DSP)
    Marie-Hélène Bacqué, Pr en études urbaines (SSA)
    Laurent Baronian, MCF Économie (chercheur associé au Sophiapol)
    Maxime Bello, doctorant en sociologie (Sophiapol)
    Alessandro Benucci, MCF (LCE)
    Léa Billen, doctorant en études urbaines (SSA)
    Cécile Birks , MCF anglais (LCE)
    Giovanni Bonato, MCF en droit italien (LCE)
    Laurent Bonelli - MCF science politique (DSP)
    Isabelle Boucobza - Pr de droit (DSP)
    Thibaut Brouillet, MCF en psychologie (STAPS)
    Grégory Busquet, MCF de sociologie (SSA)
    Fanny Bugeja-Bloch - MCF de Sociologie (SSA)
    Véronique Champeil-Desplats (Pr droit. DSP)
    Brian Chauvel, Vacataire (SSA DSP)
    Céline Clément - MCF de Sociologie (SSA)
    Loréna Clément, doctorante études urbaines (SSA)
    Annie Collovald - PR science politique (DSP)
    Laurence Conty - Pr de psychologie (SPSE)
    Marine Cordier, MCF en sociologie (STAPS)
    Flore Coulouma, MCF anglais (LCE)
    Alexandre Coutté, MCF STAPS
    Yan Dalla Pria, MCF en sociologie (STAPS)
    Aurélien Dasré - MCF de démographie (SSA)
    Marielle Debos - MCF de Science Politique (DSP)
    Éva Debray, docteure en philosophie (Sophiapol)
    Julien Delord, IGE, (SRI)
    Emmanuel Dockès - Pr. de droit, (SSA)
    Claude Dorey MCF anglais, (LCE)
    Frédéric Dufaux - MCF de géographie (SSA)
    Stéphane Dufoix - Professeur de Sociologie (SSA)
    Hugo Dumoulin, doctorant en philosophie (Sophiapol)
    Mariana Echegaray doctorante en espagnol (LCE)
    Héloïse Facon, doctorante en philosophie (Sophiapol)
    Gabriel Faraud MCF Mathématiques (SEGMI)
    Sabine Fortino - MCF de sociologie (SSA)
    Anthony Fouet, doctorant sociologie (Sophiapol)
    Anne-Laure François, PRAG (LCE)
    Muriel Froment-Meurice - MCF de géographie (SSA)
    Leila Frouillou - MCF de Sociologie (SSA)
    Charles Gadéa - Pr. de Sociologie (SSA)
    Romain Gallart, doctorant en études urbaines (SSA)
    Charlotte Girard - MCF de droit (DSP)
    Antoine Giraud, doctorant en droit (DSP)
    Matthias Glenn, doctorant en sociologie (Sophiapol)
    Emilie Hache, MCF Philosophie (Sophiapol)
    Florence Johsua - MCF de Science Politique (DSP)
    Mathilde Julla-Marcy, ATER en sociologie (STAPS)
    Thierry Labica MCF anglais (LCE)
    Nathalie Lalisse-Delcourt, PRAG espagnol, (LCE)
    Christian Lazzeri PR Philosophie (Philia)
    Frédérique Leblanc - MCF de Sociologie (SITEC)
    Christophe Le Digol - MCF de science politique (DSP)
    Anne le Huérou , MCF études Russes (LCE)
    Nathalie Leroux - MCF en sociologie (STAPS)
    Luca Marsi, MCF UFR LCE
    Christophe Mileschi, Pr en études italiennes (LCE)
    Eric Millard - Pr de droit (DSP)
    Virginie Milliot, MCF en anthropologie (SSA)
    Clara Mogno, docteur en Philosophie (Sophiapol - Università degli Studi di Padova)
    Delphine Mondout, IGE, DRED
    Alexandra Oeser- MCF de Sociologie (SSA)
    Julie Pannetier - MCF de Sociologie (SSA)
    Amélie Parienté, doctorante et vacataire en sociologie (SSA)
    Jean-Jacques Petit, conservateur, La Contemporaine Sandra Pommier, administrative, UFR (LCE)
    Véronique Rauline, MCF en anglais (LCE)
    Marie Reygnier- Professeure Agrégée en allemand (LCE)
    Stéphane Rican-MCF de géographie (SSA)
    Julie Robert, IGE, DRED
    Marjolaine Roccati - MCF de droit, (DSP)
    Michaël Roy, MCF, UFR LCE
    Patricia Rrapi - MCF de droit (DSP)
    Simon Ridley, vacataire en sociologie (SSA et NCEP)
    Daria Saburova, doctorante en philosophie (Sophiapol)
    Simon Sarlin, MCF en histoire (SSA)
    Pierre Sauvêtre, MCF Sociologie (SSA)
    Maud Simonet, DR CNRS, sociologie
    Rémi Sinthon, enseignant vacataire en sociologie (SSA)
    Frédérique Sitri, MCF Sciences du langage (Phillia)
    Arnault Skornicki - MCF science politique (DSP)
    Bradley Smith, MCF en études anglophones (LCE)
    Adriano Souza de Athayde doctorant en sociologie (Sophiapol)
    Nicolas Tardits, doctorant science politique (DSP)
    Nial Tekin, doctorante (Sophiapol)
    Olivia Tersigni, doctorante en philosophie (Sophiapol)
    Simona Tersigni - MCF de Sociologie (SSA)
    Christophe Voilliot - MCF science politique (DSP)
    Zoé Vaillant - MCF géographie (SSA)
    Laurence Vanoflen MCF français (LCE)
    Margot Verdier, vacataire d’enseignement (SOPHIAPOL)
    Claire Vincent-Mory, docteure en sociologie (Sophiapol)
    Victor Violier, doctorant en science politique (ISP)
    Cécile Viollain, MCF anglais (LCE)
    Emmanuel Wallon, professeur de sociologie politique (DSP et SSA)
    Et aussi :
    La section FSU de l’Université Paris Nanterre
    Vincent Bruand - extérieur à l’université, conservateur de bibliothèque
    Benoit Meunier - extérieur à l’université - enseignant."

    Reçu via email, le 12.02.2019

    #frais_universitaires #France #taxes_universitaires #Mickaël #Victor

    v. aussi la métaliste :
    https://seenthis.net/messages/739889

  • Dossier 1968, une embellie en mai
    https://www.monde-diplomatique.fr/dossier/mai68

    (Toutes les archives sont en accès libre.)

    La France est un pays paralysé, les banques ne fonctionnent plus, les pompes à essence sont vides. Qu’était #Mai_68 ? Une révolte étudiante contre les hiérarchies, une libération festive des mœurs, certes. Mais aussi et d’abord la plus grande grève d’ouvriers et d’employés de l’histoire de France, en écho aux grands mouvements de solidarité avec les peuples du tiers-monde, et avant tout avec le peuple vietnamien. À l’occasion du quarantième anniversaire du mouvement, Laurent Bonelli remarquait que « contrairement aux commémorations de 1988 et 1998, encore dominées par la célébration de leaders étudiants, celle de 2008 laisse une place bien plus importante aux masses d’anonymes qui ont inscrit l’événement dans l’histoire et aux raisons pour lesquelles elles l’ont fait. » Ainsi « la mémoire des millions de grévistes qui paralysèrent le pays retrouve enfin une place dans le débat. » Que reste-t-il à dire, écrire ou montrer aujourd’hui ? Pour le cinquantenaire, hors de toute frénésie éditoriale, Le Monde diplomatique invite à une plongée dans ses archives.

  • _"Rédigé après 18 mois de recherches et 133 dossiers de mineurs étudiés par Laurent Bonelli et Fabien Carrié, sociologues et chercheurs, ce rapport présente les conclusions de leur étude. Ils se sont intéressés aux différentes manières de s’approprier une forme de radicalisation et aux conditions sociales qui les produisent. Les conclusions de leur travail montrent que le profil des mineurs radicalisés ne correspond pas à tous les a priori associant très souvent radicalisation, précarité et délinquance. La recherche met en évidence d’autres mécanismes qui permettent de mieux comprendre les processus de radicalisation : il n’existe pas qu’un type de radicalité, mais plusieurs formes et ces dernières influent sur le type d’actes commis. Quatre formes de radicalités et* deux profils sont distingués, les révoltés (les plus proches de la délinquance sont les plus éloignés des passages à l’acte les plus sérieux) et les engagés (radicalité utopique : sont le plus souvent perpétrés par des jeunes issus de familles stables, aux parcours scolaires prometteurs)*"_
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/184000167/index.shtml

  • Radicalité engagée, radicalités révoltées
    Enquête sur les jeunes suivis par
    la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ)
    Laurent Bonelli et Fabien Carrié

    Université de Paris Nanterre,
    Institut des sciences sociales du politique
    PDF : https://www.afmjf.fr/spip.php?action=acceder_document&arg=612&cle=4e193860654aa1cc693ded3ffe176d525

    Le 28 mars 2018, Laurent Bonelli et Fabien Carrié, sociologues et chercheurs, ont remis leurs conclusions sur le phénomène de radicalisation de jeunes suivis par la PJJ, à Nicole Belloubet, garde des Sceaux, ministre de la Justice.

    « La question de la radicalisation du processus d’engagement est un sujet qui nous préoccupe en permanence » a déclaré la ministre de la Justice.

    Missionnée par La direction de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), la démarche novatrice de Laurent Bonelli et Fabien Carrié de l’Institut des sciences sociales du politique à l’Université de Nanterre est d’une grande richesse ainsi que d’une importance considérable.

    « L’importance de cette recherche se retrouve dans l’ampleur des analyses qui ont été faites et le sujet sur lequel elle porte » a souligné Madeleine Mathieu, directrice de la PJJ.

    Pendant 18 mois, l’enquête des deux sociologues a porté sur 133 jeunes poursuivis pour association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste (AMT) ainsi que sur 57 entretiens menés avec des professionnels afin de proposer une mise en récit la plus objective possible.

    S’inspirant du travail d’Emile Durkheim sur le suicide, ils ont tenté de poser une classification des différents types de radicalité en distinguant leurs causes et non leurs manifestations.

    Deux groupes ont été distingués : les « engagés » et les « révoltés ».

    « Les engagés », jeunes issus de familles stables, plutôt bons élèves et avec des parents actifs procèdent aux actes les plus sérieux comme départ ou tentative de départ, préparation d’attentats ou encore activisme sur Internet.

    « Les révoltés », jeunes délinquants aux trajectoires sociales et familiales les plus chaotiques sont les plus éloignés du passage à l’acte se bornant à de l’apologie du terrorisme etàdes propos inquiétants.

    Le rapport démontr e que le profil des mineurs radicalisés ne correspond pas à tous les a priori associant très souvent radicalisation, précarité et délinquance. Il n’y a pas de profil type de mineurs radicalisé, « il est donc important de privilégier l’individualisation, le cas par cas pour la prise en charge des jeunes » a précisé Madeleine Mathieu.

  • Suite à l’interview de macron par mediapart.
    Tolérance 0 dans les quartiers.

    La mondialisation de la "tolérance zéro". Loïc Wacquant. octobre 99. Agone 22 « État, démocratie et marché »
    http://www.homme-moderne.org/societe/socio/wacquant/montoler.html
    http://agone.org/libre/ebook_326.pdf
    Depuis le début des années 80, un réseau de think tanks néoconservateurs basés principalement sur la côte est des États-Unis mène une offensive concertée visant à saper la légitimité de l’État-providence et à lui substituer, dans les régions inférieures de l’espace social, un État-pénitence capable de « dresser » les fractions de la classe ouvrière rétives à la nouvelle discipline du salariat précaire et sous-payé, et de neutraliser ceux d’entre leurs membres qui s’avèrent par trop disruptifs. C’est ainsi qu’après avoir mené campagne en faveur du démantèlement des programmes d’aide aux familles démunies (welfare) entamé par Ronald Reagan et parachevé par Bill Clinton, le Manhattan Institute, centre névralgique de la guerre intellectuelle à l’État social avec l’American Enterprise Institute et le Cato Institute, s’est employé à populariser une séries de mesures policières et judiciaires qui, en instaurant une véritable « chasse aux pauvres » dans la rue, reviennent à pénaliser la précarité résultant justement de la démission organisée de l’État sur le front économique et social.

    pointg.gif (57 octets) Parmi les notions et les dispositifs que ces intellectuels-mercenaires ont activement propagé parmi les journalistes, chercheurs et dirigeants du pays : la soit disant « théorie de la vitre cassée », opportunément exhumée du cimetière criminologique où elle gisait depuis quinze ans, selon laquelle la lutte contre la grande violence criminelle nécessite une répression sévère et tatillonne de la petite délinquance et des comportements incivils qui en seraient les signes avant-coureurs ; l’impératif de « qualité de la vie », prétexte à une politique de nettoyage de classe des espaces publics dans les villes ; et le slogan « la prison marche », bien fait pour justifier l’expansion exponentielle et indéfinie du système pénitentiaire dans lequel sont désormais entreposés les indésirables — la population carcérale des États-Unis a quadruplé en vingt ans pour frôler les deux millions alors même que la criminalité stagnait puis reculait durant cette période. Ces mesures ayant été adoptées par son nouveau maire, Rudoph Giuliani, grand partisan du remplacement de l’aide sociale par le travail forcé (workfare), la ville de New York est devenu le laboratoire où s’invente un nouveau gouvernement de la misère qui marie la « main invisible » du marché du travail déqualifié et dérégulé au « poing de fer » d’un appareil policier et pénitentiaire omniprésent, intrusif et hypertrophique.(1) De New York, ces notions et ces dispositifs se sont diffusés à travers les États-Unis avant d’être importés par un nombre sans cesse croissant de pays d’Europe et d’Amérique latine dont les gouvernements se révèlent avides d’engranger les profits électoraux promis par l’éventuel succès de la « lutte contre l’insécurité ».❞

    La tolérance zéro en France | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2009-4-page-655.htm

    S’il est un domaine où, au cours des dernières années, les élites politiques françaises ont cherché à l’étranger de nouvelles recettes d’action publique, c’est bien celui de la lutte contre l’insécurité. Nombreux sont les emprunts, les références mobilisées par les acteurs politiques français pour définir, dans leurs discours, « la » politique qu’il conviendrait de mener pour lutter contre la délinquance. L’emprunt à des programmes et des idées venant de l’étranger s’est posé à de nombreuses reprises : le plaider coupable instauré en 2002 n’est-il pas une importation du plea bargaining américain ? L’adoption du bracelet électronique et la définition de ses modalités de mise en œuvre n’ont-elles pas été précédées de fréquents voyages au cours desquels parlementaires et membres du ministère de la Justice ont observé les pratiques existantes ailleurs
     ? Les peines planchers pour les multirécidivistes adoptées par la nouvelle majorité en 2007 ne sont-elles pas la directe application des politiques américaines imposant des sanctions sévères et rigides aux délinquants les plus dangereux ?

    On le voit, la référence aux pays anglo-saxons, et notamment aux États-Unis, apparaît ici essentielle. Si bien qu’en matière de politiques de sécurité et en matière criminelle, s’est posée de façon récurrente la question de l’importation du modèle américain. Assistet-on en France, comme dans d’autres pays occidentaux, à une américanisation des politiques publiques ?

  • Le programme d’abord ! | Jean-Luc Mélenchon
    http://melenchon.fr/2016/07/08/le-programme-dabord

    Le travail d’actualisation de L’Humain d’abord bat donc son plein. Nous achevons tout juste une série de 16 auditions avec des professionnels et des chercheurs. Le format est celui d’une audition parlementaire : nous questionnons un ou deux invités spécialistes d’un sujet pendant une à deux heures. Toutes les vidéos de ces auditions seront mises en ligne à raison d’une par semaine pendant tout l’été. Merci aux bénévoles qui accomplissent cette tâches. Ici, il s’agit de 60 heures de montage en plus de la prise d’images et de son… La publication a déjà commencé avec trois vidéos. La première est celle de Dominique Bourg, professeur à l’université de Lausanne et vice-président de la Fondation Nicolas Hulot. Nous avons notamment parlé du temps long et de sa reconquête. La deuxième porte sur les énergies marines avec Yann-Hervé de Roeck, directeur-général de France Energies Marines. La troisième traite des questions de sécurité avec le sociologue Laurent Bonelli. Ce travail a été mené de bout en bout par l’équipe chargée de la préparation du programme comme le permet la richesse et la qualité de ce collectif qui m’entoure. Et j’y participe personnellement chaque fois que je peux.

  • Les raisons d’un engagement armé - Des brigadistes aux djihadistes, combattre à l’étranger, par Laurent Bonelli (août 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/BONELLI/53519

    Quels points communs entre un militant de gauche se rendant en Espagne en 1936 pour défendre la république et un individu qui part combattre aux côtés de l’Organisation de l’Etat islamique ? Sur le plan des objectifs, aucun. Mais l’observation des étapes de leurs parcours révèle quelques similitudes qui éclairent les ressorts d’un engagement. Et, dans le cas des djihadistes, les risques liés à leur retour.

  • J’étais dans Action Directe
    https://www.vice.com/fr/read/j-etais-dans-action-directe-v10n03

    Quand j’étais membre d’Action directe, dans la maison où l’on vivait, moi aussi je cultivais des carottes. Mais je n’en faisais pas un projet politique. Les ZAD, c’est une bonne réserve d’Indiens. Moi je ne veux pas vivre dans une réserve.

    [...]

    Il y a comme une mythologie des ZAD. La dernière fois en Catalogne, j’écoutais un penseur de l’autonomie me dire droit dans les yeux que les zadistes de Notre-Dame-des-Landes avaient repoussé une attaque militaire. Je lui ai dit : « Mais t’es sérieux ou quoi ? T’as jamais vu l’État quand il s’énerve. Il siffle la fin de la récréation, et en dix minutes c’est fini. »

    [...]

    Pour quel courant es-tu aujourd’hui, alors ?

    Pour l’autonomie politique des quartiers populaires. C’est-à-dire que je crois aux gamins de banlieue. Je crois qu’il faut aller vers eux, sans projet politique, et les écouter. C’est-à-dire ne pas arriver en disant : « Nous les Blancs on va lutter avec vous. » Mais de dire : « Nous les Blancs, on va vous aider à avoir de l’autonomie politique. »

    Ils chemineront contre les rapports de pouvoir et de domination, parce que c’est eux qui en souffrent. Pas celui qui plante des poireaux dans les ZAD. Ils sont à mille lieues de l’affrontement réel qui s’y passe. On l’a vu avec la mort de Rémi Fraisse, quand il y a eu la manifestation ici, à Marseille : on a assisté à beaucoup d’agressions de gamins de banlieue contre eux. En disant : « Aujourd’hui vous pleurez un des vôtres, mais on ne vous voit jamais quand c’est l’un des nôtres. »

    #Action_directe #Apologie_du_terrorisme #Banlieue #France #Jean-Marc_Rouillan #Liberté_d'expression #Lutte_armée #Politique #Terrorisme #Zone_à_défendre

    • Lorsqu’un journaliste du Monde diplomatique, Laurent Bonelli, compare le djihad aux Brigades internationales, c’est indigne du Monde diplomatique. Confondre une guerre révolutionnaire avec une guerre religieuse, c’est comme dire que l’extrême-gauche et l’extrême-droite sont la même chose.

      ping @mdiplo

    • L’article en question @fil se termine par ce paragraphe :

      Le sociologue Emile Durkheim faisait de l’observation et de la comparaison le fondement des sciences sociales. Pas parce que tout se vaut : les membres des BI ne sont pas les volontaires du Machal, de la LVF ou de l’Etat islamique, et ces expériences demeurent irréductibles les unes aux autres. Mais l’analyse systématique des mécanismes concrets par lesquels des individus aussi différents se sont battus pour faire advenir des utopies opposées déplace le curseur du jugement moral vers le terrain politique. Comment, dans une période donnée, combat-on un idéal susceptible de pousser certaines fractions de la population à quitter leur pays parce que cet idéal donne sens à leur existence ? Il paraît certain que la rhétorique paresseuse de la « guerre de civilisation », qui mêle interventions militaires à l’extérieur et raidissement sécuritaire à l’intérieur, ne constitue pas une réponse.

      https://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/BONELLI/53519

    • Dans une interview accordée à une radio associative marseillaise en février 2016, il évoque, en parlant des attentats du 13 novembre 2015 en France, « le courage avec lequel se sont battus les terroristes du 13 novembre, dans les rues de Paris en sachant qu’il y avait près de 3 000 flics autour d’eux. » « On peut dire plein de choses sur eux — qu’on est absolument contre les idées réactionnaires, que c’était idiot de faire ça, mais pas que ce sont des gamins lâches » ajoute-t-il24 ». À la suite de cette déclaration, la justice française ouvre une enquête préliminaire à charge, pour « apologie du terrorisme »25. Pour Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat général de la police-Force ouvrière : « C’est très clairement de l’apologie des actes terroristes. Il montre sa sympathie pour une organisation terroriste. » Samia Maktouf, avocate de plusieurs familles de victimes du 13 novembre, partage cette analyse26. L’association française des victimes du terrorisme évoque une « bouillie intellectuelle », Jean-Marc Rouillan « se vautre […] une fois de plus dans la violence. » Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve indique : « Ces propos sont une offense à la mémoire des victimes et une blessure supplémentaire pour des familles qui ont déjà beaucoup enduré »27.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Rouillan

      #Apologie_du_terrorisme #Attentats_du_13_novembre_2015_en_France #Liberté_d'expression

  • Le récidiviste, voilà l’ennemi !, par Laurent Bonelli (août 2014)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/BONELLI/50705

    Lorsque, dans les années 1940, le sociologue américain Edwin H. Sutherland s’intéresse au crime, il est frappé par l’attention que portent ses collègues aux Afro-Américains et/ou aux pauvres. Ces derniers sont en effet surreprésentés dans les grandes enquêtes statistiques et les campagnes d’entretiens qu’ils ont menées auprès d’individus suivis par la justice. Ils élaborent donc des théories du comportement criminel à même d’expliquer cette répartition, faisant intervenir selon les cas des déterminismes sociaux (conditions de logement médiocres, emploi précaire, perturbations dans la vie familiale, manque d’éducation) ou personnels (infériorité intellectuelle, instabilité émotionnelle, etc.).

    Pourtant, en récoltant des données dispersées dans la presse économique, les rapports d’assurance ou d’enquête, Sutherland constate le caractère parfaitement banal de comportements délictueux dans le monde de la banque, de la finance, de la politique, de l’entreprise, de la médecine ou de l’administration. Au terme d’une enquête sur les pratiques illégales des chefs d’entreprise (white collar crime), il écrit : « Les individus issus des classes socio-économiques supérieures prennent part à bien des conduites criminelles ; et ces conduites criminelles diffèrent de celles des classes socio-économiques inférieures principalement par les procédures administratives utilisées pour prendre des mesures à l’encontre de ces délinquants. » Une large part des actes criminels et de ceux qui les commettent — y compris à répétition — échappent donc aux institutions pénales et, par là même, à la définition de ce qu’est le crime dans la société. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/13384 via Le Monde diplomatique

  • Au sommaire du numéro d’août 2015
    (en kiosques mercredi 29 juillet 2015)

    « Une », page 1 :

    « Leur seul objectif était de nous humilier », par Yanis Varoufakis.

    L’Europe dont nous ne voulons plus, par Serge Halimi

    Des brigadistes aux djihadistes, combattre à l’étranger, par Laurent Bonelli.

    Page 2 :

    Aux origines climatiques des conflits, par Agnès Sinaï.

    Page 3 :

    Femmes arabes dans le piège des images, par Sahar Khalifa.

    Pages 4 et 5 :

    Starbucks et Subway, l’illusion des fast-foods nouvelle génération, par Benoît Bréville.

    Pages 6 et 7 :

    A Moscou, rêves de liberté et grand embouteillage, par Hélène Richard.
    Retour en grâce des transports en commun (H. R.).

    Pages 8 et 9 :

    Mexique : « Deux individus armés se sont approchés... », par Sergio González Rodríguez.

    Page 10 :

    Les bergers, prolétaires de l’élevage, par Michel Didier.

    Page 11 :

    Syndrome de Stockholm à Disneyland Paris, par Pierre Souchon.

    Pages 12 et 13 :

    Islam et relégation urbaine à Montpellier, par Pierre Daum.
    Mosquée contre mosquée (P. D.).

    Pages 14 et 15 :

    Voyage sous bonne garde en Corée du Nord, par Martine Bulard.

    Page 16 :

    Médias, le Parlement irlandais accuse, par Julien Mercille.

    Pages 17 à 21 :

    Dossier : le révélateur grec

    – Suite des articles de Serge Halimi et Yanis Varoufakis, page 1.

    Exil, par Angélique Ionatos.

    « Le système a absorbé le virus », par Renaud Lambert.

    L’ordo­libéralisme allemand, cage de fer pour le Vieux Continent, par François Denord, Rachel Knaebel et Pierre Rimbert.

    Pages 22 et 23 :

    – Suite de l’article de Laurent Bonelli, page 1.

    Pages 24 à 26 :

    Les livres du mois : « LoveStar », d’Andri Snær Magnason, par Nicolas Melan. – « Toutes les vagues de l’océan », de Víctor del Arbol, par Anne Mathieu. – Les tribulations des Africains en Chine, par Anne Roy. – De la Société des nations à la gouvernance mondiale, par Chloé Maurel. – Campagnes de terreur, par @Mona Chollet. – Le parfum des livres, par Sébastien Lapaque. – Pyrrhus sur la Croisette, par Eugenio Renzi. –

    Dans les revues.

    Page 27 :

    Flux de musique... et d’argent, par David Commeillas.

    Page 28 :

    Les aventures de Mam’zelle Cisaille, par Dominique Pinsolle

  • Le récidiviste, voilà l’ennemi !, par Laurent Bonelli
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/BONELLI/50705

    « Un bon délinquant, un homme qui a commis une série de petits vols, de petites escroqueries, de petits attentats aux mœurs (...), quoiqu’il n’ait peut-être encore assassiné personne ni volé sur les grands chemins, un récidiviste en un mot, mérite un traitement privilégié de la part des tribunaux correctionnels. On le punit alors, non à cause de ses délits passés, remarquons-le, mais bien en raison des délits futurs qu’il commettrait si on ne le punissait pas. » Cette citation de Gabriel Tarde, l’un des fondateurs de la #criminologie, date de 1890. Elle aurait aisément pu se glisser dans les débats parlementaires concernant la loi relative à la prévention de la #récidive et à l’individualisation des peines adoptée par le Parlement le 17 juillet 2014.

  • Le récidiviste, voilà l’ennemi !, par Laurent Bonelli (Le Monde diplomatique, août 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/BONELLI/50705

    Ainsi, lorsque, au XVIIIe siècle, les développements de l’industrie et du grand commerce font émerger un nouvel ordre économique, le crime et la pénalité doivent être réévalués. Les pratiques populaires de braconnage, d’appropriation de bois ou de matières premières, tolérées dans l’Ancien Régime, ne sont plus acceptables dès lors qu’elles se transposent dans les manufactures ou les entrepôts. Elles sont donc requalifiées en vols et deviennent la principale préoccupation des tribunaux, le principal motif des châtiments.

    Dans le même temps, les fraudes, les opérations commerciales irrégulières, les évasions fiscales sont renvoyées vers des juridictions spéciales et des commissions d’arbitrage plus feutrées, où dominent les transactions, les accommodements, les amendes. « L’illégalisme des biens a été séparé de l’illégalisme des droits, constate Michel Foucault. Partage qui recouvre une opposition de classes, puisque, d’un côté, l’illégalisme qui sera le plus accessible aux classes populaires sera celui des biens — transfert violent des propriétés — ; que, d’un autre, la bourgeoisie se réservera, elle, l’illégalisme des droits : la possibilité de tourner ses propres règlements et ses propres lois (6). »

  • Laurent Bonelli : « La figure du loup solitaire catalyse toutes les peurs » - Le nouvel Observateur

    http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/29/laurent-bonelli-figure-loup-solitaire-catalyse-toutes-les-peurs-253

    Intéressante (et compliquée) analyse de laurent Bonelli. Sur le loup solitaire : jusqu’à présent, en Norvège, ni la police, ni les services de renseignement ni personne n’ont réussi à trouver un quelconque réseau ou embryon de réseau au sein duquel Breivik aurai opéré. On lui trouve quelques liens éparses avec des crapules mafieuses, on a montré sa médiocrité dans les affaires assez troubles dans lesquelles il s’était lancé, quelques inspirateurs ultra-nationalistes, racistes ou xénophobes mais c’est tout. Pas l’ombre d’un réseau, d’une organisation réelle (au cours de son procès, Breivik a simplement montré dans son discours que l’ensemble de son action se place dans un imaginaire fertile et monstrueux, dans lequel il est profondément seul).

    Comme l’a dit Olivier Truc, le correspondant du Monde pour la Scandinavie qui a suivi son procès, "si ce type n’est pas fou, il n’est pas normal. Il est absolument inoui qui ait été déclaré sain d’esprit après son procès alors que le procès montrait largement tous les symptômes possible de psychose, de schizophrénie et/ou de psychopathie. Rien que d’entendre la bande son de ses deux appels téléphoniques à la police locale alors qu’il voulait se rendre aux autorités (j’y reviendrai), on comprend que Breivik est dans un autre monde, complètement ailleurs, qu’il st comme dans un jeu, qu’il n’a pas l’air de se rendre compte de ce qu’il est en train de faire, qu’il ne ressent absolument aucune bribe de culpabilité

    Les juges ont estimé que Breivik avait simplement "des troubles de la personnalité, qu’il était un peu antisocial et avait un fort penchant narcissique. C’est tout, c’est-à-dire pas assez pour le déclarer irresponsable. mais "pas de symptôme" trahissant une schizophrénie.

    Breivik semble seul, désespérement seul. On en vient presque à souhaiter qu’il fasse vraiment parti ’un réseau, que ls fameuses trois cellules ultra-nationalistes dormantes dont il parle et qui doivent prendre le relai de ses actions existent vraiment, parce que ce serait plus logique, parce que ç nous ferait moins peur, parce que ça ressemblerait plus à une situation contrôlable par un Etat. Mais là, rien de rien. Le loup solitaire, donc... Avec ses actes totalement imprévisibles, impossible à prévenir, un loup solitaire capable d’ébranler la confiance de tout un peuple. Comme dit Laurent, en effet, si comme Breivik il suffit de s’énerver seul devant Internet pour ensuite aller poser une bombe [et tuer en plus 69 personnes en moins de deux heures], la vie des services de renseignement va être très compliquée. Mais comme pour Breivik on a rien trouvé, La vie des services de renseignement est vraiment très compliqué, surtout en ce moment ---> voir : http://www.seenthis.net/messages/278882

    Et le « loup solitaire » ?

    La figure du « loup solitaire » et celle de l’individu « autoradicalisé sur Internet », très prégnantes dans le débat public, catalysent toutes les peurs. S’il suffit de s’énerver tout seul devant Internet pour ensuite aller poser une bombe, la vie des services de renseignement va être très compliquée. S’il n’y a plus de médiateur entre la conscience individuelle et le passage à l’acte, celui-ci devient imprévisible. En matière de violence politique, les sciences sociales ont néanmoins montré qu’il existe toute une série d’intermédiations, de dynamiques d’escalade qui séparent la révolte de l’action.

  • Laurent Bonelli : L’édifice antiterroriste développé par la France
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/29/laurent-bonelli-figure-loup-solitaire-catalyse-toutes-les-peurs-253

    Dès lors que des mesures sont prises pour lutter contre le terrorisme, elles apparaissent légitimes. La plupart du temps, les lois qui l’encadrent sont votées dans l’émotion et la peur qui suivent une vague d’attentats. Il est bien plus facile, dans ces moments-là, de construire un consensus politique et de réduire les libertés publiques en élargissant les pouvoirs coercitifs. Un peu comme en matière de délinquance, quand on fait passer une loi juste après un fait divers crapuleux. (...) Source : Rue89

  • L’état démantelé. Enquête sur une révolution silencieuse.

    Livre de Laurent Bonelli, Willy Pelletier, Serge Halimi, collectif.

    Compte-rendu de lecture sur le site de Revues.org :

    Avec un titre aussi évocateur on imagine aisément le contenu de l’ouvrage. Pourtant, comme le souligne le sous-titre (« enquête sur une révolution silencieuse ») L’Etat démantelé développe une analyse plus nuancée des réformes de l’Etat engagées depuis les années 80 et l’affirmation d’une crise de l’Etat Providence. Cet ouvrage collectif poursuit le travail engagé en sciences politiques par Philippe Bezes dans Réinventer l’Etat où il étudie les réformes de l’administration française depuis 1962 et la conversion du service public au raisonnement gestionnaire incarné par le « New Public Management ». S’appuyant en partie sur un colloque organisé par le Monde Diplomatique c’est donc un livre engagé avec les qualités et défauts qui vont avec ce genre.

    [...]

    http://lectures.revues.org/1150?page=article&id_article=6671

    #Etat #libéralisme #néolibéralisme #réforme #RGPP #nouveaumanagementpublic

  • Les médias et l’ « insécurité » (1) : Une irrésistible ascension ? | Laurent Bonelli (Acrimed)
    http://www.acrimed.org/article3869.html

    Comment un certain traitement de la sécurité s’est-il imposé ? Quelles ont-été les modalités de ce traitement à la télévision, en particulier dans les magazines télévisés ? À ces deux questions, l’ouvrage de Laurent Bonelli – La France a peur [1] - apporte des réponses. Si l’enquête qu’il propose s’arrête en 2005, il ne fait aucun doute que, pour l’essentiel, elles valent pour les années qui ont suivi. Nous publions donc, avec l’accord de l’auteur, deux articles extraits de son livre. (...) Source : Acrimed

  • #Histoire d’un label politique | Laurent Bonelli
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/BONELLI/46902

    Classer un parti, un député ou une série de mesures « à gauche » ne va pas de soi. Cette catégorie a une histoire, et son sens est en permanence redéfini par les luttes politiques. / #France, #Capitalisme, Histoire, #Idéologie, #Inégalités, Parti politique, #Politique, #Socialisme - (...) / France, Capitalisme, Histoire, Idéologie, Inégalités, Parti politique, Politique, Socialisme - 2011/11

    #Parti_politique #2011/11

  • Sur les sentiers escarpés de la lutte armée | Laurent Bonelli (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/08/BONELLI/20854

    Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les puissances occidentales ont érigé la guerre contre le terrorisme en priorité stratégique sans que l’on sache vraiment ce que recouvre le terme. Quoi de commun en effet entre les groupes révolutionnaires nés dans les années 1970, les réseaux d’Al-Qaida et les luttes armées pour l’indépendance ? Les témoignages de militants éclairent les logiques de la violence politique. (...) Source : Le Monde diplomatique

  • Sur les sentiers escarpés de la lutte armée | Laurent Bonelli
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/08/BONELLI/20854

    Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les puissances occidentales ont érigé la guerre contre le terrorisme en priorité stratégique sans que l’on sache vraiment ce que recouvre le terme. Quoi de commun en effet entre les groupes révolutionnaires nés dans les années 1970, les réseaux d’Al-Qaida et (...) / #Europe, Mouvement de contestation, #Politique, #Religion, #Terrorisme, #Violence - 2011/08

    #Mouvement_de_contestation #2011/08

  • Bourrasque conservatrice en #Espagne | Laurent Bonelli
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-11-23-Espagne

    Avec presque 11 millions de voix et la majorité absolue, le Parti populaire (PP) a remporté largement les élections législatives espagnoles du 22 novembre 2011 . Les conservateurs ont ainsi balayé le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), au pouvoir depuis 2004. Anticipant la déroute, son (...) / Espagne, Élections, Mouvement de contestation, Parti politique, #Politique, Crise économique, #Néolibéralisme - La valise diplomatique

    #Élections #Mouvement_de_contestation #Parti_politique #Crise_économique #La_valise_diplomatique