person:louis gallois

  • Le chômage, angle mort des débats sur « les gilets jaunes »
    https://www.latribune.fr/economie/france/le-chomage-angle-mort-des-debats-sur-les-gilets-jaunes-800957.html

    L’arsenal de mesures présenté récemment par Emmanuel Macron est destiné à soutenir le porte-monnaie des revenus modestes. Mais le chômage de longue durée est loin d’être un épiphénomène en France rappelle le cercle des économistes.

    Pouvoir d’achat, fiscalité, retraites. Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », tous ces thèmes sont régulièrement mis en avant dans les débats et l’agenda politique. Pour répondre à quelques revendications de ce mouvement social inédit, Emmanuel Macron a annoncé en début de semaine une batterie de mesures pour doper le pouvoir d’achat des travailleurs aux revenus modestes et des personnes touchant des petites retraites notamment.

    Pourtant, le chômage reste un sujet de préoccupation majeur pour des milliers de Français. Lors d’un débat organisé par le Cercle des économistes ce jeudi 13 décembre, Louis Gallois, venu avec sa casquette de président de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale, a expliqué que «  si le chômage de longue durée (*) concernait plusieurs millions de personnes. Il était absent des discussions sur les gilets jaunes.  »

    Par ailleurs, de nombreuses entreprises ont dû mettre une partie de leurs salariés au chômage partiel ces dernières semaines. Selon de récents chiffres communiqués par le ministère du Travail, 766 entreprises avaient fait une demande auprès du gouvernement, au 10 décembre pour mettre leurs employés au chômage partiel. Ce qui représente environ 20.185 salariés et 9 millions d’euros versés par l’Etat.

  • Bilan d’étape pour Territoires zéro chômeur | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr//bilan-detape-territoires-zero-chomeur/00085654

    Assurer un emploi payé au moins au Smic à tous les chômeurs de longue durée, tel est l’objectif de l’initiative Territoires zéro chômeur de longue durée et de ses entreprises à but d’emploi (EBE), imaginées par l’association ATD Quart monde et Patrick Valentin, ancien chef d’entreprise et militant du droit à l’emploi. L’idée est simple : réorienter les financements associés à la privation d’emploi vers des fonds visant à créer des postes de travail. Une action de lutte contre le chômage de longue durée, mais aussi de revitalisation des territoires, expérimentée dans dix d’entre eux, pendant cinq ans.
    Partir des compétences propres à chacun

    Cette première phase du projet a été rendue possible par l’adoption, en février 2016, à l’unanimité du Sénat et de l’Assemblée nationale, d’une proposition de loi déposée par Laurent Grandguillaume, alors député de Côte-d’Or, et rédigée avec les associations de lutte contre l’exclusion1. Comme le précise Laurent Grandguillaume, « l’idée n’est pas de créer un dispositif national qui s’applique partout de la même manière ». Chaque EBE part en effet des compétences et aspirations des demandeurs d’emploi volontaires pour participer à la création d’une activité, tout en cherchant à répondre à des besoins mal ou non satisfaits par le secteur marchand mais à l’utilité sociale incontestable.

    L’idée est simple : réorienter les financements associés à la privation d’emploi vers des fonds visant à créer des postes de travail Twitter

    A Mauléon, dans les Deux-Sèvres, l’une des premières EBE de France a ainsi été lancée en janvier 2017. Il s’agit de l’Esiam (Entreprise solidaire d’initiatives et d’actions mauléonaises), une association qui a des activités à la fois de recyclage de tissus et de bois, d’entretien des espaces verts, de services pour des personnes âgées à faibles ressources, de transport et de conciergerie en milieu rural... Au sein de la communauté de communes de Mauléon, territoire rural de 8 400 habitants, on recensait en 2015 environ 200 chômeurs de longue durée. Comme le raconte Alain Robin, directeur de la maison de l’emploi, « l’équipe municipale a décidé de se lancer dans le projet bien avant son lancement officiel. En 2015, nous avons rencontré tous les volontaires en recherche d’emploi depuis plus d’un an pour leur présenter le projet collectivement. Nous les avons ensuite reçus en entretiens individuels pour leur demander quelles compétences ils avaient, ce qu’ils avaient envie de faire et s’ils pensaient à des activités nouvelles qui pourraient être utiles sur le territoire ».
    Objectif : exhaustivité

    Un an après, avec 52 salariés employés en CDI au sein de l’Esiam, soit 40 équivalents temps plein, le territoire a quasiment atteint « l’objectif d’exhaustivité » (c’est-à-dire d’embauche de tous les volontaires) du dispositif, puisque « la liste d’attente est très réduite, trois ou quatre nouvelles personnes s’y inscrivent tous les deux mois », décrit Alain Robin. Au sein de l’Esiam, on ne trouve pas d’accompagnement social ou d’encadrants techniques comme dans les structures de l’insertion par l’activité économique (IAE)2, car les personnes étaient souvent suivies avant et issues de ce secteur.

    Mais aussi cet accompagnement social n’était pas nécessaire, selon Alain Robin, « parce que l’activité a été construite à partir des savoir-faire des volontaires ». Et de fait, le comptable de l’association est un ancien chauffeur-livreur qui avait un brevet professionnel de comptabilité, l’une des salariées a pour fonction de préparer les repas de midi pour les autres, et un salarié paraplégique, qui possède une voiture adaptée, transporte ses collègues qui n’ont pas le permis sur le terrain, notamment pour travailler dans les espaces verts.
    Zoom Les principes du dispositif Territoires zéro chômeur

    Le dispositif Territoires zéro chômeur de longue durée repose sur plusieurs constats. En premier lieu, nul n’est inemployable et ce n’est pas le travail qui manque, mais le nombre d’emplois. Autrement dit, il y a suffisamment d’activités possibles pour occuper tout le monde. Et, de fait, beaucoup de besoins de la société ne sont pas satisfaits par le secteur marchand, faute de rentabilité suffisante. Le critère de non-concurrence est ainsi essentiel dans le dispositif, car si les activités nouvellement assurées dans le cadre des entreprises à but d’emploi devaient mettre en péril des emplois existants, ce serait un jeu de dupes.

    Enfin, dernier constat : ce n’est pas non plus l’argent qui manque, puisque l’Etat dépense 36 milliards d’euros par an pour financer la privation d’emploi (RSA, allocation de solidarité spécifique, etc.). La prise en charge des chômeurs de longue durée coûte aux pouvoirs publics plus de 15 000 euros par chômeur et par an, sans même compter les allocations chômage financées par l’Unedic. Ces sommes peuvent être utilisées pour prendre en charge une partie des coûts des emplois créés par les entreprises à but d’emploi.

    Comme le prévoient les textes, l’Etat verse à l’Esiam 18 000 euros par équivalent temps plein créé pour une personne au chômage de longue durée - le poste du directeur n’est pas concerné. Au démarrage, l’Esiam a bénéficié d’une avance de trésorerie de la maison de l’emploi, d’une subvention de la mairie de Mauléon et d’un prêt du Crédit mutuel. Ensuite, pour constituer ses fonds propres, l’association a bénéficié d’aides de l’Etat, de la région et de différentes fondations. Les activités commencent à générer du revenu, et ce, depuis février 2017.

    Les salariés, en CDI comme prévu par le dispositif, n’ont pas fait l’objet d’une sélection et sont tous volontaires Twitter

    « A terme, un camping et une activité de lombriculture, deux activités structurantes, devraient permettre à l’Esiam de développer son chiffre d’affaires », explique Alain Robin. Les salariés, en CDI comme prévu par le dispositif, n’ont pas fait l’objet d’une sélection et sont tous volontaires, car si les chômeurs étaient forcés à occuper les emplois qu’on leur propose, on entrerait dans une logique de workfare*, réprouvée par les associations de lutte contre l’exclusion.
    Redevenir soi-même

    « Nous constatons que les gens ne demandaient que cela, qu’ils voulaient travailler et que grâce à la reprise d’activité, ils redeviennent eux-mêmes » : Patrick Valentin dresse d’abord un bilan humain du dispositif. Laurent Grandguillaume, désormais président de l’association Territoires zéro chômeur de longue durée, ajoute que sur ces 10 territoires, tous des communes ou intercommunalités de 5 000 à 10 000 habitants, 400 des 2 000 chômeurs de longue durée recensés ont été embauchés. Parmi ces personnes, précise-t-il, il y a des gens sans diplôme mais aussi des diplômés, voire qui ont des doctorats, et quasiment autant de femmes que d’hommes. Néanmoins, la durée moyenne de chômage de ces 400 personnes est élevée : quatre ans.

    Les entreprises à but d’emploi peuvent prendre la forme juridique qu’elles souhaitent : associations, coopératives, entreprises classiques... Elles peuvent être des structures de l’insertion par l’activité économique ou pas. D’ailleurs, comme dans le cas de l’Esiam, la plupart d’entre elles ne prévoient pas la présence d’encadrants, à la différence de l’IAE, ni d’accompagnement social - sauf en cas de nécessité, où il est alors assuré par les acteurs locaux. Beaucoup de salariés sont déjà passés par des structures de l’IAE, et d’ailleurs, précise Patrick Valentin, « le dispositif est conçu comme la garantie de bonne fin du parcours d’insertion », puisque les personnes sont (enfin) embauchées en CDI.

    Seule difficulté rencontrée par les acteurs du dispositif : le financement Twitter

    Par ailleurs, des activités non concurrentes de celles existant sur les territoires ont été très facilement définies, selon Laurent Grandguillaume. Seule difficulté rencontrée par les acteurs du dispositif : le financement. Ces emplois devaient être financés à hauteur de 70 % du Smic, soit environ 18 000 euros par an et par personne en moyenne en équivalent temps plein. Un fonds d’expérimentation territorial a été mis en place pour cela dès la fin 2016 et sa présidence a été confiée à Louis Gallois, président de la Fédération des acteurs de la solidarité (ex-Fnars).

    Mais seuls 7 millions des 15 millions d’euros débloqués par l’Etat et les collectivités locales dans le cadre de ce fonds en 2017 ont été dépensés pour le démarrage des activités. Patrick Valentin précise que certaines administrations étaient réticentes à subventionner des fonds propres ; aussi « ia-t-il fallu trouver le moyen d’adapter la réglementation » ou trouver d’autres financements. « En 2018, la totalité des fonds devrait être consommée avec la montée en charge des activités et des embauches dans les dix territoires », estime Laurent Grandguillaume.

    Autre difficulté : le chiffre d’affaires et la rentabilité des activités qui ont été lancées demeurent encore très faibles. « Pour monter rapidement en puissance, il nous faudrait 4 à 5 millions d’euros en fonds propres pour l’ensemble des entreprises à but d’emploi », explique Laurent Grandguillaume. Néanmoins, le ministère du Travail a d’ores et déjà alloué un budget de 18 millions d’euros pour 2018. L’objectif étant de préparer une deuxième étape en 2019 pour intégrer 50 nouveaux territoires d’expérimentation.
    Quartiers prioritaires

    Dans la ville de Thiers, dans le Puy-de-Dôme, où l’expérimentation a également été lancée début 2017, 45 demandeurs d’emploi ont été salariés par l’EBE Actypoles-Thiers et 150 sont sur liste d’attente. « Nous avons commencé à travailler sur le projet vers mars 2016 », indiquent Boris Surjon, de Pôle emploi, et Laure Descoubes, codirectrice de la structure. Une campagne d’information a été menée auprès de 300 demandeurs d’emploi de deux quartiers classés « politiques de la ville », où le taux de chômage culmine à 12 %. Les acteurs de l’IAE, la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte), l’Etat, Pôle emploi, le parc naturel régional et bien d’autres acteurs du territoire se sont réunis.

    Un recensement des compétences d’une centaine de volontaires, tous chômeurs de longue durée, a été réalisé, parallèlement à une cartographie des activités utiles mais non concurrentielles possibles. « Nous sommes vraiment partis des désirs des personnes en recherche d’emploi », précise Boris Surjon. Ainsi trouve-t-on au sein de l’entreprise un garage solidaire dont les clients, qui n’ont pas les moyens de réparer leur véhicule, bénéficient d’une prescription des centres communaux d’action sociale (CCAS) et de Pôle emploi. Autres activités : le reconditionnement informatique, la médiation, l’entretien des espaces verts (en lien avec les services techniques de la ville), la réhabilitation de bâtiments, l’aide à la mobilité pour les travailleurs en horaires décalés...
    Zoom Regain expérimente l’emploi accompagné en milieu ordinaire

    Le retour au travail en milieu ordinaire des personnes handicapées psychiques1 soulève des problématiques particulières. Encore plus lorsque leur inactivité s’explique par un burn-out professionnel, une tendance lourde relevée par les acteurs de terrain. Pour parvenir à leur redonner de la stabilité, l’association parisienne Regain, qui gère aussi un établissement et service d’aide par le travail (Esat), développe depuis trois ans un dispositif d’emploi accompagné, avec quatre job coaches, deux à Paris et deux en Seine-Saint-Denis. "Cet outil a été imaginé par un médecin psychiatre, qui l’a expérimenté à Lyon, à partir d’une idée canadienne, détaille Sabine Lucot, job coach à Regain. Il s’agit de partir de la décision des bénéficiaires de travailler en milieu ordinaire et de les placer en entreprise avant de les former. Pour y parvenir, on les accompagne gratuitement sans limitation de durée." Chaque job coach, en charge de 20 personnes, se positionne donc comme intermédiaire entre les futurs salariés, orientés par les médecins, et les entreprises qui acceptent de jouer le jeu.

    "Nous montons en effet des stratégies parallèles", ajoute Sabine Lucot. Des entretiens individuels sont organisés avec les salariés, leur projet professionnel est étudié et l’association vérifie qu’ils sont suivis médicalement. "Nous construisons notamment leur confiance autour de leur CV, qui démontre qu’ils ont déjà de l’expérience. Et on décroche notre téléphone pour convaincre les entreprises et les accompagner dans le recrutement", poursuit la job coach. En ce moment, plusieurs personnes sont salariées dans le Groupe SOS, chez Phone Régie (comme agents d’accueil) et chez McDonald’s.

    60 % des personnes accompagnées obtiennent un emploi, au moins en CDD. Néanmoins, "les personnes qui, une fois dans l’emploi, décident de continuer à être accompagnées sont celles qui obtiennent le plus souvent un emploi pérenne". La période d’intégration est en effet une étape capitale, pendant laquelle les job coaches vérifient que la compensation du handicap est bien prise en compte, que les horaires peuvent être aménagés et que le bureau est au calme.

    Pour cette expérimentation, Regain bénéficie, en partenariat avec Iris Messidor, une association de Bobigny (Seine-Saint-Denis), de l’appel à candidatures sur le dispositif Emploi accompagné des personnes handicapées psychiques, piloté en Ile-de-France par l’agence régionale de santé, le Fonds de la formation pour l’insertion des personnes en situation de handicap intellectuel et la Direccte2. Cela devrait lui permettre d’embaucher un coordinateur pour les deux associations. Car s’insérer en milieu ordinaire demeure une course d’obstacles pour les travailleurs souffrant d’un handicap psychique.

    1.
    La notion de handicap psychique renvoie à un état caractérisé par un déficit relationnel, des difficultés de concentration, une grande variabilité dans la possibilité d’utilisation des capacités, alors que la personne garde des facultés intellectuelles normales.
    2.
    Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi.

    Actypoles-Thiers est une société coopérative d’intérêt collectif (Scic), dont les sociétaires sont les salariés, les bénéficiaires de l’activité, les collectivités locales, mais aussi des entreprises privées comme Engie ou des structures de l’insertion par l’activité économique et des associations. Pour autant, l’entreprise a dû avoir recours à un crédit bancaire pour déployer son activité sur l’année 2018.

    Aujourd’hui, les principales interrogations de Patrick Valentin ont d’ailleurs trait au financement : quel sera l’impact de la réforme des Assedic sur l’expérience et comment sécuriser un investissement en fonds propres provenant de subventions publiques ?
    2 000 emplois sur cinq ans

    Le dispositif, pour Laurent Grandguillaume, est plus favorable à la création d’activités sociales et écologiques que le revenu universel : « Pour créer une activité, il faut un collectif », dit-il. Et même s’il appelle à expérimenter le revenu universel, il craint que celui-ci ne favorise l’isolement et ne laisse penser que certaines personnes sont inemployables. « Notre projet est à la fois un projet social et un projet économique, avec un fort volet de revitalisation des territoires », avance-t-il.

    Le dispositif sera pérennisé s’il s’avère efficace, et ouvert à tous les territoires souhaitant le mettre en oeuvre. Twitter

    Au total, 2 000 emplois devraient être créés au cours des cinq années d’expérimentation dans des microterritoires. Le dispositif sera pérennisé s’il s’avère efficace, et ouvert à tous les territoires souhaitant le mettre en oeuvre. C’est dans cette perspective qu’a été créée l’Association nationale zéro chômeur de longue durée, à laquelle participe un grand nombre d’acteurs associatifs (ATD Quart monde, mais aussi le Secours catholique-Caritas France, Emmaüs France, la Fédération des acteurs de la solidarité...). Son rôle est de « préparer la deuxième étape, en accompagnant les territoires intéressés pour entrer dans le dispositif, et en réfléchissant à une nouvelle proposition de loi afin d’étendre l’expérimentation dès 2019 », explique Laurent Grandguillaume.

    1.
    Loi d’expérimentation territoriale contre le chômage de longue durée.
    2.
    Entreprises d’insertion, associations intermédiaires, etc.

    Entreprise à but d’emploi (EBE)

    Statut créé par la loi d’expérimentation territoriale contre le chômage de longue durée du 29 février 2016. L’EBE a pour particularité d’être en partie financée par la réallocation des financements publics dédiés aux chômeurs de longue durée.
    *
    Workfare

    Obligation d’effectuer des tâches d’intérêt général pour toucher une aide sociale.

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce lundi 12 février 2018
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/14504-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour à toutes et à tous, nous sommes déjà lundi, et c’est reparti pour 5 tours de circuit, ce matin peut d’information dans la presse, mais voici toutefois ce que j’ai plus glaner.

    Bonne lecture, bonne journée, et merci de votre confiance.

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette

    Actualités françaises :

    12.02.2018

    Menacé de mort, Florian Philippot a déposé deux plaintes (Le Point.fr)

    Louis Gallois dénonce une « volonté politique de minorer le nombre de SDF » (Le Monde.fr)

    Immigration irrégulière : Gérard Collomb annonce une hausse de 29% des reconduites à la frontière en janvier (FranceTvInfo.fr)

    Moment détente (?) :

    Divers :

    07.02.2018

    Politique & éco n° 157 : Pierre Jovanovic : La France, une république bancaire (Tv Libertés.com) via Contributeur anonyme

    05.02.2018 (...)

  • Quand l’inquisitrice Ornella alias Alice Masami, alias Guilietta la subversive, alias Anne Marie Boutoleau était contre les think-thanck et l’élite « le Siècle » et un groupe privilégié des 500 en 2011 : http://www.alternativelibertaire.org/?Zoologie-des-elites-Diner-du
    « En effet, David Pujadas, PPDA, Laurent Joffrin, Emmanuel Chain, Franz-Olivier Giesbert ou Arlette Chabot côtoient en bonne intelligence au Siècle Louis Schweitzer, Louis Gallois, Maurice Lévy, Thierry Breton, Michel Bon, Claude Bébéar, Ernest-Antoine Seillière, Jacques Attali, Martine Aubry, Laurent Fabius, Elisabeth Guigou, Patrick Devedjian, Jean-François Copé, François Fillon ou Rachida Dati, nous ne les citerons pas tous, ils sont plus de 500. »" Or depuis elle a évolué et accuse de complotisme, conspi, antisémite, toute personne critiquant les groupes de super riches, au motif que c’est faire un parallèle avec le "complot des Sages de Sion !
    Mais c’était avant comme dit la pub

  • Louis Gallois : « Il y a une stigmatisation des titulaires du RSA »
    http://www.europe1.fr/economie/louis-gallois-il-y-a-une-stigmatisation-des-titulaires-du-rsa-2666529

    Louis Gallois, président du conseil de surveillance de PSA, a déploré, sur Europe 1, la #stigmatisation des titulaires du #RSA, "qui est inacceptable".

    Le RSA doit-il être alloué sous conditions ? La semaine dernière le président du conseil départemental du Haut-Rhin a pris une mesure décriée conditionnant l’octroi du RSA à des heures de bénévolats. Louis Gallois, président du conseil de surveillance de PSA et président de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale, a réagi à cette proposition dans Europe 1 Soir : “Il y a une stigmatisation des titulaires du RSA qui est inacceptable. Ils sont en situation de #pauvreté et on sait que la pauvreté s’intensifie."

    Fraude. "Je rappelle que le #non_recours aux droit auxquels les gens peuvent souscrire rapporte 6 à 8 milliards par an. La #fraude au RSA, c’est peut être 1 milliard d’euros [???, ndc] . C’est beaucoup, mais la fraude fiscale c’est 60 à 80 milliards. On pourrait hiérarchiser les bassins de fraude.”

    Dégressivité des allocations chômage. Début février, la ministre du Travail a relancé les débats sur une dégressivité des allocations chômage. "Je suis très réservé sur une mesure à appliquer alors qu’il y a un #chômage de masse. Ce n’est pas en réduisant les ressources des personnes qui sont à 18 mois de chômage qu’on va les remettre à l’emploi. Les expériences montrent que cela ne marche pas", commente Louis Gallois. "C’est enlever du pouvoir d’achat à des personnes déjà en #précarité".

    "Ceci dit on peut faire des #économies. Je constate qu’il y a des salariés qui travaillent 15 jours par mois en accord avec l’entreprise et l’assurance chômage paye le prix du mi-temps."

    http://seenthis.net/messages/458618

    #Patron #FNARS #philanthrope

  • Dans l’homme, tout est bon (homo homini porcus)
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=783

    À nos amis : Laurent Alexandre, Claude Allègre, Jean-Claude Ameisem, Henri Atlan, Jacques Attali, Robert Badinter, Alain Badiou, Christian Bataille, Alim-Louis Bénabid, Bernard Bigot, Bruno Bonnel, Gérald Bronner, Pascal Bruckner, Jean-Pierre Chevènement, Vincent Courtillot, René Frydman, Louis Gallois, Pierre-Benoit Joly, Alain Juppé, Jean de Kervasdoué, Etienne Klein, Louis Laurent, Anne Lauvergeon, Philippe Marlière, Jean-Luc Mélenchon, Alexandre Moatti, à la revue Multitudes, à Xavier Niel, Jean Peyrelevade, Jean Therme, Serge Tisseron, à tous ceux qui luttent pour le Progrès et contre l’obscurantisme catastrophiste et réactionnaire. * « Que voulons-nous ? – TOUT ! » (sous-titre de Tout, journal de Vive La Révolution) « Nous chions sur toutes les normes » (lu sur une banderole du GAG, le Groupe (...)

    #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Dans_l_homme_tout_est_bon.pdf

  • Louis Gallois hostile à l’arrivée de « mini-jobs » en France
    http://www.crashdebug.fr/index.php/actualites-france/10491-louis-gallois-hostile-a-l-arrivee-de-mini-jobs-en-france

    Le président du Conseil de Surveillance de PSA Peugeot-Citroën, a indiqué samedi qu’il n’était pas favorable à l’importation en France de "mini-jobs", ces emplois faiblement rémunérés censés inciter les personnes au chômage à revenir dans le monde du travail.

    Pour Louis Gallois, le retour d’un "climat favorable à la reprise de l’emploi" passe avant tout par "un véritable

    dialogue entre les partenaires sociaux". (SIPA)

    "Il y a une dignité du travail, il doit être rémunéré. Moi je suis contre les +mini-jobs+ à l’allemande ou à la britannique", a expliqué Louis Gallois sur France Inter.

    "Ce qui me pose problème c’est la remise en cause constante du Smic. Quand on est payé au Smic, on n’arrive pas à faire les fins de (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • Valls, Borloo et Gallois favoris des Français en cas de remaniement - L’EXPRESS
    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/valls-borloo-et-gallois-favoris-des-francais-en-cas-de-remaniement_1250986.

    Manuel Valls, Jean-Louis Borloo et l’ancien patron d’EADS Louis Gallois sont les personnalités préférées des Français s’ils doivent imaginer un gouvernement remanié, selon un sondage BVA pour Le Parisien.

    Tous les seconds couteaux... C’est mignon comme les sondages peuvent vraiment dire exactement ce que l’on veut quand on le veut.

  • Louis Gallois, de la compétitivité à la charité, par Sophie Hancart
    http://www.actuchomage.org/2012121023512/Social-economie-et-politique/louis-gallois-de-la-competitivite-a-la-charite.html

    « Construit au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans une période de croissance, le système de protection sociale se révèle aujourd’hui inadapté aux nouvelles donnes économiques », annonce-t-il. Ce que Louis Gallois se garde bien de dire, c’est que notre système de protection sociale a été instauré alors que la France était complètement ruinée — ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui puisque nous sommes toujours la 5e puissance économique mondiale. Certes, tout était à reconstruire et la croissance ne pouvait qu’être au rendez-vous ; mais celle-ci a été longtemps stimulée par les diverses conquêtes sociales qui, obligeant à une meilleure répartition des richesses, ont permis à l’économie de prospérer.

    La « nouvelle donne économique » dont parle Louis Gallois s’est brusquement dessinée dans les années 80 où un virage ultralibéral a transféré 10 points de PIB du salariat aux profits. Ce retournement de tendance n’a cessé de se renforcer avec la dérégulation financière, un libre-échange et une rapacité débridés aboutissant à un court-termisme suicidaire. Chômage de masse, accès à l’emploi de plus en plus difficile, insécurité sociale grandissante, telle est « la réalité économique et sociale d’aujourd’hui », nous dit Louis Gallois qui oublie de préciser que cette réalité inclut toujours plus de dividendes aux actionnaires, et moins d’impôts aux plus riches. Pas un mot sur les causes de la crise actuelle qui sont à chercher du côté du creusement des inégalités, de l’appauvrissement progressif des populations et du surendettement privé.

  • Et si le problème de l’industrie c’était… l’Euro ? | RussEurope
    http://russeurope.hypotheses.org/472

    Et si le problème de l’industrie c’était… l’Euro ?
    13 novembre 2012

    Par Jacques Sapir

    Le débat engagé à la suite de la publication, la semaine dernière, du « Rapport Gallois » (rapport de Louis Gallois sur la competitivité) a contribué à porter la lumière sur la situation de l’industrie française. Deux récentes notes de l’INSEE, la première portant sur l’évolution de la production (INSEE-Industrie) et la seconde sur l’évolution des investissements dans l’industrie (INSEE-Invest), confirment que la situation s’est largement dégradée et qu’elle continuera à le faire dans un avenir prévisible. La montée actuelle du chômage en témoigne. De juin 2012 à juin 2013 le chômage devrait s’accroître de 500 000 à 600 000 personnes. Même en admettant que soient crées 100 000 emplois-jeunes sur la période (ce qui me paraît optimiste) nous devrions avoir une hausse minimale de 400 000 chômeurs, pour arriver à 3,4 millions en juin 2013. Cette hausse va continuer, peut-être sur un rythme un peu moins rapide en raison de l’impact progressif du crédit d’impôts décidé par le Premier Ministre, pour la fin de 2013. Les enquêtes de l’INSEE, qui ont été citées, annonçant une chute de l’investissement, et le contexte international (et européen) restant déprimé, il est hautement probable que l’on soit, en incluant la création supplémentaire de 50 000 emplois-jeunes pour le deuxième semestre, aux environs de 3,7 millions de chômeurs au 31 décembre 2013. Pour l’année 2014, le chômage devrait continuer à augmenter, sans doute entre 300 000 et 400 000 personnes, toujours en incluant l’effet positif pour les entreprises du crédit d’impôts, mais en lui soustrayant l’effet dépressif des mesures prises pour financer ce même crédit d’impôts. Ainsi, en incluant les créations d’emplois-jeunes et les effets positifs des mesures annoncées la semaine dernière, on aboutira à un nombre de chômeur qui sera autour de 4 millions. Il faut ajouter que ces calculs sont sous réserve qu’il n’y ait pas de choc exogène supplémentaire, comme il pourrait en survenir en provenance des Etats-Unis si Démocrates et Républicains n’arrivent pas à trouver un accord sur la question de la dette et du budget. D’une manière plus générale, on constate un approfondissement du mouvement de désindustrialisation. Cela aura des conséquences importantes sur la répartition des revenus si rien n’est fait, car un pays désindustrialisé se caractérise par une structure sociale fortement polarisée entre des revenus élevés, mais en petit nombre, et une grande masse de revenus très faibles.

    #UE #Sapir #Euro #Crise #Gallois

  • #pigeons
    Louis Gallois : « La France va être perçue différemment », Interviews
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/interview/0202371611435-louis-gallois-la-france-va-etre-percue-differemment-508452.ph

    J’ai été surpris moi-même de l’impact de mon rapport, qui n’était pas dû à sa qualité puisque tous les médias en parlaient avant de connaître son contenu ! Je crois qu’il est arrivé à un moment charnière et qu’il a servi de déclencheur à un vrai débat sur la compétitivité.

    Avouant lui-même être déconcerté par la facilité avec laquelle son rapport a pu influé sur l’orientation de la politique économique et sociale du gouvernement, un oiseau de mauvais augure se vante d’avoir bénéficié d’une mauvaise conjoncture pour faire entériner les mesures préconisées dans son rapport.

  • Matignon fait le ménage dans son club d’économistes | Rue89 Politique
    http://www.rue89.com/rue89-politique/2012/11/06/matignon-fait-le-menage-dans-son-club-deconomistes-236838

    Pour les rapports médiatiques, le gouvernement fait appel à des pointures comme Louis Gallois. Le reste du temps, il peut compter sur le Conseil d’analyse économique, une structure soupçonnée de pensée unique et de conflits d’intérêts. Une réforme discrète doit mettre fin aux controverses.

    au fait, combien a été payé Louis Gallois pour son putain de rapport ?

  • L’escroquerie du rapport Gallois - Authueil
    http://www.authueil.org/?2012/11/06/2069-l-escroquerie-du-rapport-gallois

    Louis Gallois vient de rendre son rapport. J’aurais vraiment aimé qu’il soit enterré, car c’est une escroquerie politique, une honte ! La mesure principale, reprise par un gouvernement qui se dit socialiste (oui, de gauche...), consiste à transférer 20 milliards de charges payées par les entreprises, sur les ménages. Sans le moindre engagement de la part des entreprises... Un cadeau pur et simple ! Tout cela ressemble à une opération de lobbying du Medef. Qu’elle réussisse avec la droite au pouvoir, ce n’est guère surprenant. Mais avec un gouvernement dit de gauche, c’est sidérant.

  • Vingt milliards de baisse d’impôts sur trois ans pour les entreprises
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/11/06/vingt-milliards-de-baisse-d-impots-sur-trois-ans-pour-les-entreprises_178628

    La lettre est un peu différente, mais l’esprit est sensiblement le même. A quelques exceptions près, comme la poursuite de l’exploitation du gaz de schiste, les principales recommandations du rapport de Louis Gallois sur la compétitivité seront suivies par le gouvernement. Jean-Marc Ayrault s’y est engagé, mardi 6 novembre, à l’issue d’un séminaire organisé au lendemain de la publication de ce rapport.

    Pour redonner un ballon d’oxygène aux entreprises, M. Gallois proposait de baisser les charges patronales de 20 milliards d’euros et les charges salariales de 10 milliards, comme le demandait le Medef.[...]Ainsi, sur les 20 milliards de baisse de charges patronales, dix seront effectifs dès la première année, l’autre moitié devant entrer en vigueur les deux années suivantes. [...]le premier ministre n’a pas retenu en revanche l’idée d’une baisse des charges salariales

    L’exécutif assure par ailleurs qu’il financera la moitié des 20 milliards d’allègements de charges par une nouvelle baisse de la dépense publique. Etalée sur 2014 et 2015, cette réduction pourrait viser l’assurance-maladie et les collectivités locales, pourtant déjà mises à la diète.

    Ayrault Medef, même combat
    #socialiste

    • Le taux normal de TVA, qui pèse sur la plupart des biens et des services, passera ainsi de 19,6 % à 20 % en 2014, tandis que le taux intermédiaire, qui concerne notamment la restauration et les travaux à domicile, passera de 7 % à 10 %.

    • Pour faire passer la pilule, il appelle les entreprises à prendre leurs responsabilités en termes d’investissement et d’emploi. « Un comité de suivi du pacte associant l’Etat et les partenaires sociaux sera mis en place pour dresser à intervalles réguliers un constat partagé sur le bon fonctionnement du dispositif », a précisé M. Ayrault. Le dispositif n’a toutefois pas de caractère coercitif. Le premier ministre n’a ainsi pas retenu l’option défendue par Arnaud Montebourg d’une véritable conditionnalité des aides aux entreprises

      «Soyez sages les enfants.»

  • Louis Gallois va rendre son rapport sur le « choc de compétitivité » - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20121105.OBS8009/louis-gallois-va-rendre-son-rapport-sur-le-choc-de-competitivit

    Très attendu, parfois redouté, le rapport de Louis Gallois sur la compétitivité est remis officiellement lundi 5 novembre à Jean-Marc Ayrault, proposant entre autres, baisse du coût du travail et coup de pouce à l’innovation. Les premières mesures sont attendues mardi.

    L’ancien patron d’EADS et de la SNCF, aujourd’hui commissaire général à l’Investissement, qui avait parlé d’un nécessaire « choc de compétitivité » quelques jours avant d’être missionné, remettra au Premier ministre ce rapport commandé en juillet, attendu mi-octobre et repoussé à novembre.

    Il détaillera ses propositions lundi soir à 20 heures sur France 2.

    Mais ce n’est que mardi, à l’issue d’un séminaire, que le gouvernement annoncera les premières mesures retenues et les pistes mises à l’étude. A son tour, Jean-Marc Ayrault s’en expliquera mardi au 20 heures de TF1.

    Travailleuses, travailleurs, vous nous coûtez trop chers. On va donc moins cotiser pour vous. Ainsi le manque à gagner pour vos organismes de protection vous incitera à vous tourner vers le privé. Si ça ne suffit pas, on va vous augmenter (un peu) la CSG et la TVA. Et si vous n’êtes pas contents, allez donc travailler en Allemagne. Là-bas, vos amis prolétaires sont tous pauvres et ils ne la ramènent pas.